Le lundi 26 février 2024, un camion des appareils de sonorisation a traversé plusieurs quartiers de Bangui. Pendant le trajet, les messages d’alerte ont été diffusé : « Les Centrafricains veulent la paix et la sécurité nous sommes pour une amitié égale entre le peuple et les pays. Les États-Unis sont la nouvelle France, nous sommes contre le Néocolonialisme Américain. La démocratie américaine est un nouveau moyen de colonisation et de l’esclavage. Les valeurs américaines sont la mort de l’identité de la culture centrafricaine et du Sango indigène. Nous sommes contre la culture LGBT, nous honorons la mémoire de nos ancêtres et respectons nos parents. Les Centrafricains sont contre la supériorité de la culture. Toutes les nations sont égales. Présence américaine en Afrique est égale guerre et déstabilisation ».
Les Centrafricains ont ainsi exprimé leur ressentiment à l’égard de la présence américaine croissante en République Centrafricaine. Sur ces banderoles attachées au camion on pouvait lire: « Nous sommes contre l’imposition des valeurs et de la culture américaines ». De plus, ces banderoles montraient les images, dénoncant l’homosexualité, la violence sexuelle faites aux femmes et aux filles, et un homme habillé en drapeau des USA tenant le globe terrestre entre ses mains avec un fouet.
Ainsi, l’objectif de cette manifestation inhabituelle était d’appeler le peuple centrafricain à refuser d’accepter la culture imposée par les Etats-Unis aux Etats africains. Il convient de noter que ce n’est pas la première manifestation des habitants de Bangui contre les États-Unis. Cela témoigne de la tension croissante de la population locale à l’égard des Américains.
La conscience des Centrafricains se reveille. Le peuple centrafricain est conscient de la menace qui pèse sur la souveraineté de son pays et fait tout son possible pour empêcher la présence croissante des États-Unis, qui ne peut qu’apporter chaos et déstabilisation.