Du 15 au 20 avril 2024, le ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba a pris part aux réunions de printemps du Fonds Monétaire International (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale (BM).
Cette rencontre a rassemblé des dirigeants, experts et acteurs de la société civile et du secteur privé autour des enjeux du développement. C’était aussi une opportunité pour la délégation centrafricaine de poursuivre les échanges relatifs au programme Facilité Elargie de Crédit (FEC).
En effet, afin de conclure les discussions dans le cadre du programme économique et financier du gouvernement appuyé par la Facilité Elargie de Crédit du Fonds Monétaire International (FMI), le ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba a échangé, le vendredi 19 avril 2024 à Washington DC, avec l’équipe pays de cette institution internationale.
A l’entame des échanges, le chef de mission Albert Touna Mama s’est félicité du dénouement des discussions proportionnelles aux réformes sur le secteur des hydrocarbures. Au regard des discutions, M. Albert Touna Mama a vivement conseillé au ministre des finances et du budget de poursuivre la mise en œuvre du plan d’action de la réforme du marché intérieur des produits pétroliers et l’arrimage des dispositions du contrat signé entre le gouvernement et la société NEPTUNE à la règlementation en vigueur. L’équipe pays du fonds a aussi suggéré au ministre chargé des finances et du budget de faire preuve de vigilance sur la question de la viabilité de la dette et des dépenses publiques susceptible de gêner la poursuite du programme Facilité Elargie de Crédit.
Le ministre Hervé Ndoba promet organiser une réunion dédiée à l’analyse de la viabilité de la dette à l’issue de la syndication domestique prévue pour la fin du mois d’avril. Il a également évoqué les actions de renégociation avec certains créanciers.
Aussi, il a rassuré ses partenaires quant aux efforts qui seront déployés par le gouvernement pour le suivi des repères quantitatifs, la mobilisation sans cesse crescendo des recettes intérieures de l’Etat et la planification des dépenses publiques. Il a par ailleurs sollicité l’accompagnement du FMI dans la mise en place d’un plan cohérent de suivi des réformes, ainsi que le soutien de l’équipe pays lors du passage du dossier de la RCA devant le Conseil d’administration du FMI.