RCA : la MINUSCA s’active dans la lutte contre les discours de haine

C’est dans cette logique que la mission des Nations Unies décide de sensibiliser les populations du 19 au 23 janvier 2023.

La MINUSCA organise une caravane pour la lutte contre les discours de haine, la désinformation et la promotion du vivre ensemble. Inscrite dans le cadre de la campagne pour la culture de la paix, la première journée de cette activité, a permis de sensibiliser la population sur les discours de haine et la désinformation, notamment leurs conséquences sur la paix, le vivre ensemble et la cohésion sociale. Du stade 20 000 places, le véhicule de la caravane a sillonné plusieurs artères de Bangui, Bimbo et Begoua.

Organisée en partenariat avec le ministère des Arts et de la culture et le collectif des artistes de Centrafrique, cette sensibilisation prendra fin le 23 janvier 2023.

 

RCA : signature d’un contrat d’objectifs entre Bea-Rex football association

Le 17 janvier 2023, un contrat d’objectifs a été signé entre le ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Education civique et Bea-Rex football association.

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RCA : le nouveau représentant de la CEEAC reçu à Bangui

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a accordé une audience à François Mouely Koumba, représentant de la CEEAC, le 17 janvier 2023.

Le chef de l’État centrafricain, Pr Faustin Archange Touadera a ouvert les portes de la présidence de la république, à l’ambassadeur François Mouely Koumba, nouveau Représentant, chef du bureau de liaison de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) en république centrafricaine.

Nouvellement nommé à la tête de cette institution sous régionale, l’ambassadeur François Mouely Koumba vient  dans un premier temps, présenter ses civilités au numéro 1 du pays. Et enseuite réaffirmer, sa disponibilité à faire le relais entre la RCA et la présidence de la CEEAC.

Les deux hommes ont également discuté de l’actualité socio -politique dans la sous-région.

Enfin, la question de la mise en œuvre de l’Accord Politique pour la Paix et la réconciliation en république centrafricaine (APPR-RCA), notamment son volet DDRR et la feuille de route de Luanda a été abordée.

RCA : 1864 panneaux solaires déjà installés à Berberati (ministère)

Le ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques annonce que 1864 panneaux solaires ont déjà installés à Berberati dans le cadre du projet PASEEL sur financement de la Banque Mondiale.

L’information a été dévoilée à l’issue de la réunion de cabinet de ce lundi 16 Janvier 2023. Les échanges étaient axés sur les questions d’avancement des projets de l’énergie l’eau et l’assainissement à Bangui et en milieu rural.

Le coordonnateur dudit projet Blaise Banguitoumba assure que, les travaux se déroulent très bien dans les villes de Berberati et Bambari. « Les travaux avancent et seront bientôt bouclés . Au total 1864 panneaux solaires déjà installés à Berberati, chef-lieu de la Mambere Kadeï et 1468 installés du côté de Bambari, dans la Ouaka.

Autres aspects débattus au cours de cette rencontre, la situation de stocks des hydrocarbures au dépôt de pétrolier de la Socasp, la lutte contre les importations frauduleuses du carburant, le développement du secteur eau potable et assainissement en République Centrafricaine, la situation liée à l’adoption dans les jours à venir du plan d’action triennale relatif au budget programme 2023 et l’installation des compteurs à prépaiement dans les administrations publiques.

RCA : arrestation des agents de l’ONU

Le 10 janvier dernier, les autorités centrafricaines ont arrêté deux responsables de la Minusca.

 

La tension est actuellement vive entre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) et les autorités du pays. Tout a commencé le 10 janvier 2023. C’est ce jour, que deux membres du personnel de la Minusca qui sont des consultants internationaux et tous deux français sont arrivés en RCA. Alors qu’ils se trouvaient encore à l’aéroport international de Bangui-M’poko vers 16 heures, ils ont été arrêtés.

L’arrestation de ces deux militaires a été confirmée à par Anadolu Steve Tangoa, conseillé du Président centrafricain Faustin Archange Touadéra. Il explique que ces militaires ont été arrêtés mardi dans l’après-midi et depuis là, « ils sont détenus par la PAF (Police aux frontières) pour absence de visa ».

Le conseillé renseigne que les visas n’ont pas été demandés à Paris pour contourner les dispositifs de contrôle à priori mis en place par le ministère des Affaires étrangères. « Ils espéraient ainsi passer entre les nasses en obtenant les visas à l’aéroport de Bangui. Cette procédure obsolète doit cesser. Mise en place pour faciliter les voyages vers la RCA de ressortissants de pays dans lesquels nous n’avons pas de représentations diplomatiques, elle est utilisée aujourd’hui de façon anarchique. Bref! Les enquêtes sont en cours et si rien ne leur est reproché, ils seront élargis. Et c’est le lieu de rappeler la nécessaire coordination avec la MINUSCA pour la délivrance et le contrôle des accréditations », note encore le conseiller du Président centrafricain.

Une situation qui a rapidement alarmé la force onusienne. Cette dernière vient de confirmer qu’elle est en contact avec les autorités centrafricaines afin de résoudre ce problème.

Cette situation intervient dans un contexte où le sentiment anti Minusca et anti français est grandissant et RCA. Jusqu’à récemment, c’était la population de Baboua qui était réticente à la présence de la Minusca les accusant d’être de mèche avec la rébellion. 

RCA : « Il est temps pour les pays grands pollueurs d’arrêter les promesses fallacieuses et de passer à l’acte » demande F. Archange Touadera

Le président de la RCA a fait cette déclaration durant son allocution à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an du corps diplomatique le, 7 janvier 2023. Voici l’ensemble de son discours:

 

Monsieur Mostafa ALFAOUI, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume du Maroc, Doyen du Corps diplomatique ;

– Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions diplomatiques et de Postes consulaires ;

– Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales ;

– Mesdames et Messieurs ;

En ce début d’année, j’ai le plaisir de vous accueillir, au Palais de la Renaissance, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux du Corps diplomatique.

Je voudrais remercier le Doyen du Corps Diplomatique pour vos vœux collectifs sincères auxquels je suis sensible, ainsi que les paroles de soutien et d’encouragement qui les accompagnent.

 

C’est également à vous tous, Mesdames et Messieurs les Membres du Corps diplomatique, que j’adresse mes sincères remerciements pour votre présence à cette cérémonie, et pour les efforts que vous déployez quotidiennement pour renforcer davantage les relations amicales et fraternelles ainsi que la qualité du dialogue permanent que nous entretenons au sein des organisations et avec les Etats que vous représentez ici.

 

En retour, je voudrais, de tout cœur, vous adresser, au nom du peuple centrafricain, du Gouvernement et au mien personnel, mes vœux les meilleurs de santé, de bonheur, de paix et de réussite dans vos nobles et exaltantes missions.

 

Je formule les vœux de prospérité, de réussite et de paix pour vos pays et organisations, vos dirigeants, vos familles et vos collaborateurs respectifs.

 

– Mesdames et Messieurs les membres du Corps diplomatique ;

Je tiens à relever, pour m’en féliciter, l’attention particulière, souvent empreinte de sympathie, que vous accordez à nos actions en faveur du retour de la paix, de la sécurité et du relèvement socio-économique de notre pays, et l’écho que vous en faites, comme de fidèles interprètes, auprès de vos pays et organisations.

 

Le Doyen du Corps diplomatique vient d’en faire une belle illustration. Je retiendrais, à titre d’exemple, le soutien, la compréhension et les encouragements de vos pays et organisations à notre combat légitime pour la levée totale de l’embargo sur les armes et sur les diamants centrafricains.

 

L’embargo sur les armes, maintenu près d’une décennie en dépit du retour à l’ordre constitutionnel, a favorisé, en grande partie, la prolifération des groupes armés et des armes de petit calibre dans le pays, des attaques meurtrières contre les populations civiles et le pillage des ressources naturelles et, corrélativement, la persistance de la crise humanitaire.

On dit souvent que c’est dans l’épreuve qu’on fait le meilleur test de l’amitié.

La République Centrafricaine continuera de solliciter les soutiens de vos pays et organisations pour une levée totale de l’embargo sur les armes imposé par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies et celui sur les diamants imposé par le Processus de Kimberley.

La levée totale de ces embargos injustes, permettra à mon pays, non seulement de renforcer les capacités opérationnelles de son armée et assurer la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire, mais aussi et surtout de tirer profit de l’exploitation de ses ressources minières afin de renflouer la caisse de l’Etat et d’assurer ses charges régaliennes.

Il est évident que les forces internationales ou bilatérales n’ont pas vocation à rester indéfiniment en République Centrafricaine.

 

Il faut éradiquer la cause qui justifie la présence des différentes forces étrangères sur le territoire national, à savoir l’insécurité entretenue par les associations des malfaiteurs qui écument le pays.

 

C’est pourquoi nous invitons vos pays et organisations respectifs à nous aider à construire notre outil de défense capable d’assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire.

 

Mesdames et Messieurs les Membres du Corps diplomatique,

Cette traditionnelle cérémonie m’offre l’occasion de rappeler quelques défis auxquels nos pays et organisations ont dû faire face en 2022.

 

Comme vous le savez, l’année 2022 a été particulièrement marquée, dans le monde entier, par des phénomènes météorologiques extrêmes.

 

Nous gardons en mémoire les douloureux souvenirs des inondations du tiers du territoire du Pakistan, des pires inondations au Nigéria, au Niger, au Tchad, en République Centrafricaine, l’été le plus chaud en Europe, des feux de forêts en Californie aux Etats-Unis d’Amérique, la sécheresse qui frappe les pays de la corne de l’Afrique.

 

Il y a quelques jours, les Etats-Unis d’Amérique, l’un de nos pays amis, ont connu une vague de froid avec des températures particulièrement basses. Ces catastrophes naturelles ont endeuillé des milliers de familles à travers le monde. Le peuple centrafricain, par ma voix, vous charge de transmettre ses condoléances les plus émues aux familles endeuillées.

 

Outre le défi climatique, nos pays et organisations continuent de faire face aux effets dévastateurs du COVID-19 sur l’économie et le social. Nous nous inquiétons de la résurgence de cette pandémie et des nouvelles mesures de restriction que certains pays du monde commencent à prendre.

 

Par ailleurs, en dépit des efforts déployés par la communauté internationale, nous continuons d’assister à la montée des discours de haine, de l’extrémisme violent, du terrorisme, des migrations, lesquels défis sont devenus protéiformes et exacerbés par le bouleversement de l’ordre mondial, garant de la paix et de la sécurité internationales, suite à la guerre en Ukraine.

Dans le cadre de la recherche des solutions communes au défi climatique, la COP 27 dite « COP africaine », ou encore « COP de la dernière chance », organisée en novembre 2022, à Charm Al-Cheikh, en Egypte, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques, s’était néanmoins fixé quatre grands objectifs communs, à savoir l’atténuation, l’adaptation, le financement et une transition juste.

 

Au cours de cette Conférence, la République Centrafricaine a demandé la prise en compte de la situation particulière de l’Afrique dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, condition sine qua non pour atteindre la neutralité carbone en 2050, enrayer l’érosion de la biodiversité et sauver notre planète qui s’effondre.

En dépit de la réticence des grands pollueurs, quelques compromis ont été trouvés, quoiqu’à minima, pour le financement de l’aide climatique internationale en vue de réduire l’écart entre les pays développés, grands pollueurs et les pays sous-développés, vulnérables aux effets des changements climatiques.

 

Cependant, il faut regretter que les accords et les promesses se suivent sans pour autant inverser la courbe du réchauffement climatique. Il est temps pour les pays grands pollueurs d’arrêter les promesses fallacieuses et de passer à l’acte si nous voulons sauver le village planétaire.

 

Tous ces défis ont mis en évidence que le multilatéralisme et la solidarité internationale constituent des solutions idéales permettant à l’humanité tout entière de surmonter les menaces.

 

La République Centrafricaine, mon pays, continuera de respecter ses différents engagements internationaux et de prendre part à la construction d’un monde meilleur et juste où aucune nation n’est laissée de côté.

 

Mesdames et Messieurs les Membres du Corps diplomatique;

En dépit du contexte mondial particulièrement difficile, la République Centrafricaine entre dans cette nouvelle année avec la ferme détermination de redresser sensiblement l’économie nationale, de consolider la paix et la sécurité, ainsi que ses relations d’amitié et de coopération avec vos pays et organisations respectifs.

 

Les relations que la République Centrafricaine entretient avec l’Afrique et le reste du monde n’ont cessé de se renforcer et se diversifier, reflétant ainsi notre choix de coopérer avec tous les partenaires.

 

Je me réjouis de la signature, le 12 décembre 2022, du Plan-cadre de Coopération des Nations-Unies pour le Développement durable, entre le Gouvernement centrafricain et le Système des Nations-Unies, couvrant la période 2023-2027 et prenant en compte ses aspirations.

 

Je me réjouis également de la nomination, le 27 décembre 2022, par le Secrétaire Général des Nations-Unies, de Monsieur Mohamed Ag Ayoya, aux fonctions de Coordonnateur résident des activités opérationnelles du système des Nations-Unies pour le développement en République Centrafricaine, ainsi qu’aux fonctions de Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général pour la MINUSCA.

 

C’est aussi pour développer et renforcer notre coopération avec tous les pays et tous les continents que j’ai participé personnellement au Sommet Etats-Unis/Afrique qui s’est tenu à Washington DC et qui a mis un accent particulier sur le commerce et les investissements.

Les Etats-Unis d’Amérique peuvent apporter leur savoir-faire et leurs capitaux pour développer le continent africain dans un partenariat gagnant-gagnant afin de permettre aux Etats africains de tirer profit de leurs ressources naturelles et de leurs dividendes démographiques.

 

La République Centrafricaine disposant d’un gigantesque trésor géologique encore inexploité et d’une population en majorité jeune, veut prendre part activement à ce nouveau partenariat très prometteur.

 

A cet effet, elle a besoin de diversifier sa coopération et d’établir des relations empruntes de courtoisie réciproque et de respect mutuel.

 

En 2022, la quête des partenaires à l’écoute, des partenaires qui sont là quand nous traversons des moments difficiles, des partenaires qui nous donnent la sensation d’être compris et encouragés, nous a conduits à signer un Accord-cadre de coopération avec les BRICS, avec un programme et des projets stratégiques qui incluent le choix de Bangui comme Siège de l’Alliance internationale des BRICS en Afrique centrale.

 

Bien entendu, cette volonté de diversifier nos relations diplomatiques et économiques afin de rattraper tant soit peu notre retard de développement ne nous conduira pas à oublier nos amis traditionnels.

 

Nous demandons simplement que nos amis traditionnels nous comprennent, reconnaissent notre souveraineté et notre droit à la vie, qu’ils ne se lassent point, qu’ils cessent de nous blâmer et qu’ils nous soutiennent dans nos épreuves. Comme le dit si bien un adage « l’oiseau ne peut prendre son envol que lorsqu’il est soutenu par l’air ».

La République Centrafricaine revient de très loin. Elle a besoin du soutien de tous ses amis pour prendre son envol.

 

A cet égard, je voudrais condamner, ainsi que je le fais en toutes circonstances, les désinformations, les manipulations, les appels à la violence d’où qu’ils viennent et tous les actes d’hostilité à l’égard de nos partenaires.

 

A ce stade de mon propos, je voudrais dire que je comprends les inquiétudes et les appréhensions du Corps diplomatique quant aux messages de violence et de discours de haine devenus viraux sur les réseaux sociaux ou encore les coûts de permis de résidence exorbitants.

Devant le vide juridique, j’ai instruit le Gouvernement de légiférer les réseaux sociaux afin de protéger la vie privée des individus, lutter efficacement contre les fake news et par-delà garantir le bon fonctionnement de notre jeune démocratie.

 

S’agissant des coûts de permis de résidence exorbitants, le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires afin qu’une solution satisfaisante soit trouvée dans l’intérêt des relations qui unissent la République Centrafricaine et vos pays respectifs.

Mesdames et Messieurs les Membres du Corps diplomatique ;

 

Je continue de plaider pour un soutien international à nos efforts de restauration de la paix, de la sécurité et du relèvement économique.

 

Vous en êtes témoins, j’ai toujours tendu la main aux groupes armés, ce qui a permis la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation Nationale (APPR-RCA) et la Feuille de Route Conjointe de Luanda.

 

C’est ici, l’occasion de saluer le respect par certains leaders de groupes armés des engagements pris ayant abouti à la dissolution de quatre (4) groupes armés sur les 14 signataires de l’APPR.

 

La République Centrafricaine continue de solliciter l’appui de vos pays et organisations pour une mise en œuvre complète de l’APPR, voie idéale pour une sortie pacifique et définitive de la crise, renforcé par la Feuille de Route Conjointe de Luanda.

C’est aussi dans ce cadre que nous avons organisé le dialogue républicain du 21 au 27 avril 2022 dont le Comité de suivi est déjà opérationnel, ainsi que le dialogue politique entre la République Centrafricaine et l’Union Européenne, le 5 novembre 2022.

Monsieur le Doyen du Corps diplomatique;

 

En vous réitérant mes remerciements pour l’engagement du Corps diplomatique renouvelé, je fonde l’espoir que la communauté internationale dont vous êtes les fidèles Représentants, ne ménagera aucun effort dans ses soutiens à la République Centrafricaine et restera mobilisée, dans cet élan de solidarité internationale, aux côtés du Peuple et du Gouvernement centrafricains, dans la perspective des élections locales prévues pour cette année 2023.

 

Je souhaite que cette nouvelle année 2023 soit l’année de la concrétisation de nos efforts communs de consolidation de la paix en République Centrafricaine, l’année d’une dynamique nouvelle et de renforcement des liens d’amitié et de coopération entre la République Centrafricaine et vos pays ou institutions respectifs.

 

Enfin, je tiens à vous assurer de mon soutien, de celui du Gouvernement et du peuple centrafricain, pour la réussite de vos missions.

Bonne et heureuse année 2023 !

Je vous remercie.

 

Nouvelle bataille entre le FMI et la RCA autour de la cryptomonnaie

Le FMI demande l’arrêt de la crypto-monnaie en RCA s’appuyant sur l’incohérence entre la législation du pays et la Convention de l’union monétaire.

 

Le 20 décembre 2022, le Conseil d’administration du Fonds monétaire International (FMI) a invité les pays de la zone Cemac à stopper la crypto-monnaie lancée par la République Centrafricaine.

« Les administrateurs encouragent les autorités nationales et régionales de la CEMAC à régler de manière coopérative l’incohérence entre la législation de la République centrafricaine sur les crypto-monnaies et la Convention de la Cemac », renseigne le communiqué final de travaux.

Le même document poursuit : « Ils incitent fortement les autorités régionales à renforcer la coordination afin d’améliorer la capacité de réglementation des actifs numériques, dans le but de préserver la monnaie unique, de gérer les risques et de protéger les consommateurs, tout en permettant les innovations légitimes ».

Du côté de la RCA, on pense que cette décision du FMI sur l’instauration d’une crypto-monnaie par la RCA va à l’encontre du nouveau règlement régissant le marché financier commun aux pays de la sous-région. Le règlement dont il est question intègre depuis le 01 août 2022 les notions d’actifs numériques et de jetons numériques.

« La prestation de services sur actifs numériques est une activité du marché financier de la sous-région. Cette prestation, selon le nouveau texte, est le fait de proposer un ou plusieurs des services ou opérations ci-après : conservation d’activités numériques pour le compte d’un tiers ; achat d’actifs numériques contre une monnaie ayant cours légal ou contre d’autres actifs numériques ; exploitation d’une plateforme de négociation d’actifs numériques ; autres services sur actifs numériques tels que la réception et la transmission d’ordres pour le compte de tiers, la gestion de portefeuille pour le compte de tiers, le conseil, le placement » explique le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) présidé par le Centrafricain Hervé Ndoba.

 

Centrafrique : le PM explique la hausse des prix du carburant

Felix Moloua a rencontré ce mercredi les acteurs du secteur pétrolier du pays pour expliquer les mesures récemment prises.

 

Il est question d’assurer le développement du secteur pétrolier en RCA. Et cela doit se faire avec toutes les forces tant dans le secteur public que privé. Il était donc de bon ton que le Premier ministre aille à la rencontre de ces acteurs. Surtout dans le contexte où il y a juste quelques jours, le gouvernement a annoncé la hausse des prix à la pompe. Felix Moloua a donc décidé d’expliquer aux acteurs de la chaîne l’objectif recherché dans cette démarche du gouvernement.

Lors de la rencontre du 04 janvier dernier, le Premier ministre a profité pour indiquer la reprise effective des ventes à la pompe conformément aux tarifs fixés. Il souligne que cette décision a été prise dans l’intérêt de tout le monde afin de mettre fin aux désordres dans les quartiers avec les ventes illicites.

Par ailleurs, cela donne lieu à la suspension des ventes parallèles, les importations frauduleuses du carburant et les autorisations exceptionnelles délivrées par le ministre du Développement de l’Energie et des Ressources hydrauliques.

Le Premier ministre, Felix Moloua, était entouré de cinq (5) Ministres au cours de cette rencontre avec les acteurs du secteur pétrolier. Il s’agit notamment de Ghislain Serge Djorie de la Communication porte-parole du gouvernement, Léa Koyassoum Doumto en Charge du Commerce et de l’industrie, Maxim Balalou du secrétariat Général du gouvernement, Herbert Gotan Djono Ahaba des Transports et Bertrand Arthur Piri du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques.

 

L’ONU se prononce sur le projet de réforme de la constitution en RCA

C’est au terme d’une visite de trois jours dans le pays, que le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean Pierre Lacroix, a présenté les inquiétudes des Nations unies vis à vis de la Centrafrique sur le plan politique et sécuritaire.

 

« La RCA n’a pas besoin de plus de violence. La Force de la MINUSCA va conserver et consolider sa posture robuste, ensuite travailler pour la consolidation de la paix dans les zones où la sécurité a été établie », renseigne, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de paix, Jean Pierre Lacroix.

Il s’est inquiété de la reprise des activités de certains groupes armés avec l’arrivée de la saison sèche, ce qui peut générer des tensions, « Nous devons non seulement condamner, mais nous devons contrer. La MINUSCA a renforcé ses capacités, elle a adopté une posture robuste, afin de contribuer à restreindre les capacités de nuisance des groupes armés, même s’il est important que la réponse à ces menaces ne soit pas seulement d’ordre sécuritaire », a-t-il dit.

Toutefois, Jean Pierre Lacroix a rassuré que l’Onu va continuer à assister le pays afin qu’on puisse un jour voir le bout du tunnel,

« Nous allons continuer à faire le maximum pour soutenir la population centrafricaine, consolider certains acquis, mais aussi travailler pour aider la Nation et le peuple centrafricain à surmonter les défis qui restent », a dit Jean Pierre Lacroix, au terme de sa visite de travail en RCA.

Il a également fait la promesse selon laquelle, « les Nations Unies continueront au maximum de leur capacité à fournir cette aide humanitaire aux populations qui en ont besoin »

Par la même occasion, le diplômât a fait part de la poursuite du plaidoyer de l’Organisation auprès des donateurs, pour que « le financement de l’aide à la population centrafricaine soit au rendez-vous ».

L’actualité politique du pays avec notamment la possible réforme de la constitution n’a pas laissé l’émissaire Onusien indifférent, « les forces politiques, la société civile, doivent pouvoir s’exprimer, c’est important, les institutions ont besoin d’être respectées ».

Il rajoute par ailleurs « la tension croissante dans le débat politique, avec des messages négatifs, parfois très négatifs exacerbent les tensions, avec des messages de haine aussi, et de désinformation. Le peuple centrafricain, a besoin d’un débat politique ouvert, apaisé, notamment dans le contexte de la préparation des élections locales », insistant sur le fait que « la vie politique a besoin de se dérouler sans violence ».

 

RCA : la Beac présente les objectifs de la nouvelle gamme de billets

C’est lors d’une rencontre organisée par le Directeur National de la BEAC en RCA, Ali Chaïbou, que plusieurs précisions ont été apportées sur cette nouvelle gamme de billets de banque.

 

« Il s’agit d’améliorer significativement la qualité de la circulation fiduciaire en remplaçant progressivement de la circulation les billets de la gamme 2002, le plus souvent usés par des billets neufs, identiques à la gamme 2022 actuellement en circulation.

Ces nouveaux billets est plus compacts, plus modernes et mieux sécurisés. C’est-à-dire que ces billets mis en circulation depuis le 15 décembre consacrent le principe d’homogénéité des signes monétaires et d’intégration sous régionale au  recto…» a laissé entendre Ali Chaïbou, directeur général de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) pour la RCA.

Ali Chaïbou, Directeur National de la BEAC

Une déclaration faite le 20 décembre lors d’un échange avec des hommes de médias. Pour le DN, il s’agit de promouvoir à travers, par exemple, les iconographies sur le verso, les vecteurs de l’émergence de la CEMAC que sont l’éducation, la santé, et l’agriculture moderne. Mais aussi, renseigne-t-il, la protection de l’environnement et la place des femmes dans la société.

Concernant les billets de la gamme 2002 actuellement en circulation, Ali Chaïbou a précisé qu’avec l’accord de l’UMAC (Union Monétaire Centrafricaine), ces billets conservent leur cours légal. En conséquence, ils continueront à circuler avec les billets de la gamme 2022, « les billets des deux gammes doivent donc être acceptés sans distinction dans toutes les transactions », Ali Chaïbo.

Cependant, il a précisé que la gamme des billets de 2002 ne sera plus acceptée à partir du 1er mars 2023. Néanmoins, ces billets resteront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la Beac jusqu’au 31 mai 2023. Par la suite, ils seront échangés exclusivement aux guichets de la Beac pendant un an ; après quoi, ils ne pourront plus être échangés.

 

RCA-Sécurité : le départ de la France n’inquiète pas le gouvernement…

C’est par cette voix du conseiller spécial du chef de l’Etat centrafricain que la population a été rassurée sur la stabilité du pays.

 

Le 15 décembre 2022, les derniers militaires français présents en RCA quittaient définitivement le territoire centrafricain. Une situation qui a semé l’inquiétude dans l’esprit de beaucoup. Car, jusqu’à présent, la paix et la sécurité tant souhaitées en RCA semblent toujours suivre son bonhomme de chemin.

Avec ce départ des forces de sécurité de la France, un sentiment de peur se fait ressentir dans plusieurs villes de la République de Centre Afrique. Mais le gouvernement reste serein. Le ministre conseiller spécial du président de la République centrafricaine, Fidèle Gouandjika, bien que regrettant le retrait unilatéral de la France, a rassuré son peuple, « nous avons aujourd’hui une armée aguerrie, grâce à la France, qui l’a entraînée et équipée pendant 62 ans. Maintenant, nous allons faire avec Wagner (groupe paramilitaire privé russe) », a-t-il déclaré.

Fidèle Gouandjika, ministre conseiller au président de la République

Comme le renseigne nos confrères de TV5MONDE Afrique, à la faveur du vide créé par le départ du plus gros des troupes françaises, Moscou a dépêché dans le pays des « instructeurs militaires » en 2018, puis des centaines de paramilitaires en 2020 à la demande de Bangui, confrontée à une rébellion menaçante.

RCA : la Minusca forme les habitants de Bouar en informatique et en couture

Dans le cadre de ses activités civilo-militaires, le contingent bangladais de la Minusca a organisé des sessions de formation en informatique et en couture à l’intention de la jeunesse de Bouar.

Ainsi, 19 bénéficiaires de la formation en informatique et 29 en couture ont optimisé leurs compétences en vue de leur insertion socio-professionnelle et contribuer au développement économique et à la promotion de la paix dans la préfecture de la Nana-Mambere.

A l’issue de ces formations, organisées du 26 septembre au 17 novembre 2022, les bénéficiaires ont eu droit à des certificats lors d’une cérémonie, le 8 décembre 2022, à Bouar. C’était en présence du préfet de la Nana Mambere, Marcel Bagaza, du chef du bureau par intérim de la MINUSCA/Bouar, Anatole Clément Bannem, et du chef du contingent bangladais, le colonel Munsi Mohammad Anik Ashraf.

Les bénéficiaires se sont également vu offrir des ordinateurs et des machines à coudre pour la mise en œuvre des compétences nouvellement acquises.

La RCA et l’Eiforces travaillent sur la réforme du secteur de la sécurité

La 11ème promotion du Diplôme d’Etat-Major des Forces de sécurité (DEMFS 11) de l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) de Yaoundé séjourne à Bangui avec les autorités sécuritaires.

Une délégation de trente personnes de l’EIFORCES, séjourne à Bangui dans le cadre du volet Afrique du module d’enseignement consacré aux missions d’études. Les travaux réunissent les patrons de la sécurité en RCA et les stagiaires camerounais et togolais de l’ l’Ecole internationale des forces de sécurité.

Le ministre centrafricain de la défense, Claude Rameaux Bireau ont édifié leurs hôtes sur montée en puissance des Forces armées centrafricaines (FACA) dans le cadre de la Réforme du Secteur de la Sécurité.

A la composante police de la mission des Nations unies pour la Stabilisation de la Centrafrique, le commissaire divisionnaire Habi Garba, Deputy police commissioner, a édifié ses hôtes sur l’organisation, le fonctionnement et les missions de cet important élément du dispositif onusien en Centrafrique, notamment les colocations au profit des forces de sécurité intérieure.

RCA : le ministre de l’Economie et la délégation du FMI discutent de la fiscalité pétrolière

Le ministre ???????? ?????? ???? en Charge du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a reçu en audience le 08 décembre, les membres de la délégation du Fond Monétaire International (FMI)

Les experts de cette institution financière internationale en mission de travail en République Centrafricaine ont échangé avec le membre du gouvernement Piri sur les questions de la fiscalité pétrolière.

Notons que cette rencontre avec les partenaires financiers s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet Gérard Ouilikon Zounguere s’est soldée par de bonne perspectives.

 

RCA : Touadera rencontre les responsables de la plateforme des confessions religieuses

Le 6 décembre 2022, le président Touadéra a accordé une audience les responsables de la plateforme des confessions religieuses. Les échanges ont porté sur les préoccupations d’ordre national.

Les responsables religieux ont apporté un mémorandum au numéro 1 du pays. La délégation était composée du cardinal, Dieudonné Nzapalainga, du révérend pasteur Nicolas Guerekoyame et de l’Imam Abdoulaye Ouasselegue.

Les leaders des confessions religieuses sont venus remettre au président Faustin Archange Touadera un mémorandum suite aux différentes rencontres qu’ils ont eues avec les forces vives de la nation et les diplomates accrédités en République centrafricaine.

« Nous sommes des leaders religieux et, c’est tout le temps que nous suivons toutes les actualités qui se passent dans notre pays. Prenons conscience du danger qui guette la paix retrouvée et la quiétude, nous avons essayé de faire le tour des acteurs sociopolitiques, les chancelleries, les hautes autorités du pays, le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée Nationale et, après tous ces tours, nous avons compilé tous les avis dans un mémorandum. Nous sommes donc venus échanger avec le Président de la République pour présenter la primeur de ce document. Et comme vous l’avez constaté, les échanges ont été fructueux. Le Président de la République a été très attentif et, nous a ouvert son cœur sur ses peines en tant que garant de l’unité nationale. Cette rencontre nous a permis d’écouter le Chef de l’État, et lui de son côté de recevoir nos recommandations ».

La RCA célèbre le 64eme anniversaire de la proclamation de sa république

Ce 1er décembre 2022, la RCA célèbre l’an 64 de la proclamation de sa république. Ci-dessous, l’intégralité du message prononcé par le président Faustin Archange Touadéra.

Le 1er décembre que nous commémorons dans quelques heures, dans l’allégresse, la paix et la concorde nationale retrouvées, est un moment fort de symbole et riche de notre histoire commune.

La proclamation de la République Centrafricaine, le 1er décembre 1958, par le feu Président Fondateur Barthélemy BOGANDA, qui sera suivie, le 13 août 1960, de l’indépendance de notre pays, sont les fruits des combats, des révoltes, des résistances, des croyances aux valeurs humaines de nos ancêtres, sans jamais défaillir et sans que leur volonté ne s’émousse.

En commémorant ce jour anniversaire, nous voulons non seulement nous souvenir des milliers de martyrs de la colonisation, mais aussi et surtout inculquer aux générations actuelles et futures le courage, le patriotisme et l’attachement à son identité nationale, vertus qui peuvent nous prémunir des nouvelles formes de domination, dans ce monde en perpétuelle mutation.

Le 1er décembre est une date historique qui marque surtout un tournant décisif dans l’histoire politique de notre pays, car elle instaure, dès 1958, un Etat de droit, unitaire, démocratique et laïc.

Par cette commémoration, nous voulons également réaffirmer notre attachement indéfectible aux valeurs de l’Unité, de la Dignité et du Travail qui constituent le socle de notre souveraineté nationale.

Mes Chers Compatriotes ;

Ce jour glorieux, nous le devons à nos devanciers, à nous-mêmes et à la communauté internationale qui nous accompagne dans nos efforts de construction d’une République capable d’assurer à chaque citoyen les conditions favorables à son épanouissement.

En dépit de la conjoncture économique particulièrement difficile, j’ai décidé que cette fête nationale soit marquée, demain, par une prise d’armes et un défilé des forces de défense et de sécurité, en parfaite communion avec toutes les forces vives de la Nation.

C’est la meilleure expression du poignant hommage que nous devons rendre à tous nos ancêtres qui ont rendu possible la fin de l’asservissement et l’avènement de la République.

Je vous invite donc à y participer massivement.

Je voudrais vous féliciter, mes Chers Compatriotes, de l’intérieur comme de la diaspora, et vous témoigner toute mon admiration, pour les efforts consentis pour que règnent enfin dans notre pays l’unité nationale, le vivre ensemble et la réconciliation nationale.

Je salue et encourage nos vaillantes forces de défense et de sécurité, désormais républicaines et pluriethniques, pour leur bravoure et leur professionnalisme qui ont permis de restaurer progressivement l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, en dépit des difficultés logistiques et des contraintes budgétaires.

J’adresse notre gratitude à la MINUSCA et aux forces alliées bilatérales russes et rwandaises, pour leurs contributions à la stabilisation de notre pays.

Permettez-moi d’exprimer mes profonds remerciements et ma reconnaissance à l’égard de tous les Etats, organisations internationales, Organisations Non Gouvernementales, qui ont toujours appuyé nos efforts de sortie de crise et de relèvement économique.

Je leur demande de continuer à nous soutenir durant cette période critique pour relever nos immenses défis, dans le respect de la Charte des Nations-Unies et des instruments juridiques internationaux pertinents.

Mes Chers Compatriotes;

Après avoir reconquis notre droit au respect à la vie, après avoir reconquis notre unité fatalement déchirée par la longue crise, après avoir reconquis notre dignité longtemps bafouée, nous devons franchir une étape nouvelle, celle du développement socio-économique de notre pays.

Il nous faut de l’engagement de chacun de nous, il nous faut mobiliser davantage de l’énergie pour surmonter les défis sécuritaires, alimentaires, sanitaires et environnementaux.

Grâce à l’éducation, à la formation, nous pouvons véhiculer de l’espoir, laisser libre cours à notre imagination, rêver et persévérer.

Pour ma part, je continue d’œuvrer pour la consolidation de la République, de la souveraineté nationale, le renforcement de l’Etat de droit par la promotion d’une justice réellement indépendante, équitable, la construction d’une armée républicaine, professionnelle, capable de protéger le peuple et défendre les institutions démocratiques, la consolidation de l’unité nationale, la cohésion sociale, le vivre ensemble et la réconciliation nationale.

Je continuerai à entretenir de meilleurs rapports avec nos pays voisins et tous les pays du monde, par la politique de bon voisinage et de la non-ingérence de la Charte de l’ONU, afin de garantir la paix et la sécurité à nos frontières.

Au regard des défis liés aux bouleversements de l’ordre mondial, aux changements climatiques et aux conséquences de la pandémie du COVID 19 sur notre économie, j’ai instruit le Gouvernement de poursuivre les réformes courageuses dans les secteurs clés de la vie nationale.

Le Dialogue républicain, organisé cette année, a identifié les principaux maux qui ont jusque-là compromis notre souveraineté nationale, maintenu notre pays dans la pauvreté et le sous-développement.

Les recommandations issues de ces assises nationales sont progressivement mises en œuvre, à la satisfaction de tous.

Le séminaire gouvernemental qui vient d’être organisé a également identifié les domaines dans les lesquels des réformes doivent être initiées.

Des solutions innovantes pour répondre aux besoins pressants de nos concitoyens ont fait l’objet de lettres de mission adressées par le Premier Ministre, à tous les Membres du Gouvernement.

Mes Chers Compatriotes;

La République que nous magnifions tous récuse la division, la trahison, la violence, l’incivisme, la paresse, la haine, l’intolérance, l’exclusion.

Elle se construit dans la paix, l’unité nationale, la diversité ethnique, culturelle, religieuse, le dialogue, la tolérance, la cohésion sociale.

Elle se construit surtout par un travail opiniâtre, une gestion rationnelle, rigoureuse et transparente de la chose publique.

Notre jeune République, fragilisée par plusieurs décennies de conflits internes, d’horreurs, a besoin d’hommes et de femmes honnêtes, intègres, patriotes, travailleurs qui pensent à servir et non à se servir.

La République, c’est aussi l’Etat de droit.

Et dans un Etat de droit, les institutions, les administrations, publiques ou privées, doivent agir conformément aux règles de droit préétablies, rechercher l’intérêt général, sans s’inféoder ou se laisser manipuler.

Je n’ai aucunement l’intention d’engager ici un débat politico-légal concernant la mise à la retraite de certains fonctionnaires et agents de l’Etat.

Je désire simplement insister sur le fait évident et incontesté que dans une République, tous les citoyens sont égaux devant la loi, devant l’emploi et devant les charges publiques.

J’ai souligné à maintes reprises que le principe d’égalité que prône notre République, proscrit les privilèges et le traitement différencié des individus qui se trouvent dans une situation identique.

Je condamne fermement l’exploitation opportuniste et pernicieuse d’une décision administrative.

Nous devons sortir de ces débats inutiles pour nous consacrer au développement de notre pays.

Mes Chers Compatriotes ;

Ne détournons pas nos yeux de nos défauts. Chacun de nous a contribué, à des degrés divers et à diverses époques, à entretenir le désordre et le chaos qui ont fait le lit de l’insécurité et de la pauvreté.

Le peuple souverain, notre juge suprême, sait établir les responsabilités des uns et des autres, et il le fait savoir de manière péremptoire, chaque fois que nous sollicitons son suffrage.

Nous devons, dès aujourd’hui, nous débarrasser de nos faiblesses politiques, responsables des crises cycliques, admettre nos défauts et nous résoudre à ne plus commettre d’autres.

Nous devons soigner les blessures causées par nos soifs irraisonnées de pouvoir dans le passé et empêcher d’autres de se reproduire.

Il est normal que dans une République, les citoyens aient des avis différents qui pourraient conduire à des choix opposés.

Toutefois, nous ne devrions pas oublier que nous avons un bien précieux commun à défendre, la République Centrafricaine.

Nous sommes tenus de léguer à la génération actuelle qui nous observe et juge nos actes et aux générations futures, un pays uni, stable, prospère et émergent où il fait bon vivre.

Mes Chers Compatriotes ;

Depuis plusieurs mois, nous assistons à des manœuvres, actes et propos susceptibles de compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves, à provoquer la haine du Gouvernement et à enfreindre les lois de la République.

Ces propos, vous le savez, sont largement publiés par les principaux membres du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) et le Conseil de Résistance pour la Transition (CRT).

La seule évocation de ces associations de malfaiteurs crée la psychose dans l’opinion nationale, suscite le traumatisme, tant elle rappelle les anciennes organisations criminelles qui ont, dans un passé récent, préparé et soutenu l’avènement de la SELEKA, des Anti Balaka et plus récemment, de la Coalition des Patriotes pour le Changement, CPC.

Vous avez tous suivi, avec stupéfaction, les appels lancés par ces organisations criminelles à l’endroit des partenaires de notre pays leur demandant de suspendre toutes les aides destinées au peuple centrafricain.

Vous avez également suivi leurs appels incessants aux organisations terroristes aux fins de mettre le pays à feu et à sang, appuyés par des déclarations et manifestations organisées à Paris, en France.

Vous avez suivi les messages vidéos sur les réseaux sociaux publiés par un groupe de mercenaires étrangers et visant à porter atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays ainsi qu’à l’intégrité physique des responsables des institutions de la République.

Je n’évoquerai pas les autres messages de haine et de violence diffusés tous les jours par certains individus payés par les ennemis de la République, facilement identifiables, pour délégitimer les dirigeants du pays et préparer l’opinion à des manœuvres de déstabilisation.

Mes Chers Compatriotes ;

Vous l’avez compris. En appelant à la suspension des aides budgétaires et humanitaires, le CRT et le BRDC désirent le maintien de notre pays dans la dépendance et la pauvreté, la suspension des travaux de réhabilitation des routes, la suspension des projets de construction des écoles et des hôpitaux, la suspension des appuis humanitaires aux personnes déplacées ou victimes des inondations, la suspension des paiements réguliers des salaires, pensions et bourses, bref, ils veulent compromettre l’existence de la Nation.

Depuis quelques jours, nous assistons au passage à l’acte, au commencement d’exécution des plans de déstabilisation du pays.

En effet, le 11 novembre 2022, alors qu’ils étaient en mission dans la Vakaga, en vue de sélectionner les pistes rurales à réhabiliter, dans le cadre du Projet d’Urgence de Rétablissement des Infrastructures et de Connectivité en Centrafrique (PURIC), le Chef de Cellule des pistes rurales du Ministère de l’Equipement et deux Experts de l’UNOPS ont été pris en otage par un groupe rebelle, proche du CRT et du BRDC.

Le 28 novembre 2022, le personnel de la société chinoise Li Jinnkxin, chargée de la réhabilitation de la route Bouar-Yéléwa a été attaqué par la CPC.

Cette attaque terroriste a occasionné la mort d’un soldat et la prise en otage d’un Chinois.

Dans la nuit du 27 au 28 novembre 2022, une attaque terroriste, lâche et ignoble, a été perpétrée contre la population civile à Bossangoa, Chef-lieu de la Préfecture de l’Ouham qui vit encore dans la psychose, suite à d’innommables atrocités subies pendant la grave crise militaro-politique qu’a connue le pays.

Elle visait aussi les intérêts économiques de notre pays, notamment par le bombardement de l’usine d’égrenage de coton et à priver le tiers de la population centrafricaine vivant des revenus générés par cette principale culture de rente, et même l’Etat d’importantes recettes domestiques.

Je tiens à vous assurer que les dispositions idoines sont prises pour empêcher la répétition de ces actes terroristes.

La justice a ouvert une enquête afin d’identifier l’aéronef, sa provenance, la nature des engins explosifs, les auteurs, coauteurs et complices ainsi que le mobile de cette attaque terroriste.

A ce stade de mon adresse, je voudrais vous inviter, mes Chers Compatriotes, à garder votre calme, à doubler de vigilance, à continuer à dénoncer à nos forces de défense et de sécurité tous les plans des ennemis de la République.

Nous devons protéger la République, c’est la priorité des priorités. Cette protection incombe à chaque fille et fils du pays.

Les campagnes de désinformations à des fins subversives menées de façon insensée par ceux qui se proclament démocrates ou républicains, mais qui sont, à la vérité, exclusivement préoccupés par la recherche de leur bien-être personnel, sont contraires à la démocratie et aux principes de la République.

Le devoir qui nous incombe, à nous, leaders politiques, est de transmettre aux générations nouvelles des valeurs de la République et de la démocratie et d’en faire une exigence de tous les instants.

Je condamne les discours incitant à la haine, à la violence, devenus viraux sur les réseaux sociaux et dans certains médias privés, qui visent à diminuer l’honneur et la dignité dont les citoyens sont en droit d’attendre de leurs dirigeants.

Mes Chers Compatriotes;

Notre pays a été longtemps soumis, longtemps brimé par tous ceux qui, pour des intérêts géopolitiques et géostratégiques, nous ont dénié notre souveraineté, notre liberté de concevoir notre politique nationale et de la conduire dans les seules limites établies par les instruments juridiques internationaux auxquels nous avons volontairement souscrits.

Le meilleur moyen de défendre la République est de poursuivre notre action avec encore plus d’énergie et d’espoir.

Lorsque j’effectue des déplacements dans l’intérieur de notre pays, je ne vois que de l’inspiration.

Je souhaite profiter de chaque instant de ma vie, comme si c’était le dernier, pour donner de l’espoir à mon peuple, à ce peuple qui m’a tout donné et que je continue de chérir.

Nous continuerons, ensemble, à démonter, à lever tous les obstacles qui nous empêchent de construire notre pays.

Il est déplorable de relever que 64 ans après la proclamation de la République, certains Compatriotes continuent de défendre des intérêts étrangers, de nuire aux intérêts nationaux, de recourir aux mercenaires pour la conquête brutale du pouvoir.

A ceux qui lancent des appels incessants à la déstabilisation des institutions démocratiques, à ceux qui recrutent des mercenaires pour replonger le pays dans le chaos, je leur rappelle que la force ne peut être une fin en soi ; elle ne peut ni ne doit être l’objectif final.

Si je dois comprendre leur amertume, leur déception, leur impatience, je ne pourrai jamais comprendre et accepter leur hantise à verser le sang du peuple centrafricain sur l’hôtel des intérêts égoïstes et de plonger le pays dans une crise interminable.

Le combat pour la paix et le développement de notre cher et beau pays en partage devait passer avant toute autre considération.

Nous devons rejeter et condamner la violence qui est l’ennemie de la paix.

J’exhorte chacun de nous à rompre avec notre passé et même le présent faits de trahison, de division, de haine, de méchanceté, de destruction, principalement motivées par la recherche ou la défense des intérêts égoïstes.

Il nous faut concrétiser le rêve de l’unité nationale, le rêve de la dignité, le rêve d’un travail bien fait, et j’ajouterai le rêve de la paix, de la sécurité et de la prospérité.

Et pour réaliser nos rêves, la jeunesse devrait recevoir un message d’exemplarité, une éducation à la citoyenneté, avoir un modèle à suivre afin de progresser, réussir et porter haut l’étendard de la Patrie.

Mandaté par le peuple et en tant que Président de la République, conscient de la dignité de ma charge, je ne renoncerai pas à ma noble mission de réformer profondément l’Etat, de construire une société centrafricaine plus démocratique, moderne, apaisée, pacifique, plus tolérante, capable de régler ses différends par le dialogue et la concertation, la tolérance et le respect mutuel.

Je veux continuer à travailler pour le bien de tous.

Mon message n’a jamais varié. C’est celui de nous retrouver ensemble dans la République, pour que chacun mette le meilleur de lui-même au service de la collectivité.

Je souhaite, à vous tous, de tout mon cœur, un joyeux anniversaire.

Vive la République !

Que Dieu bénisse et protège la République Centrafricaine et son Peuple!

Je vous remercie.

RCA : Le Bureau Politique du MCU condamne l’attaque de Bossangoa

La position des FACA et des forces alliées russes a été attaquée en pleine nuit du 27 au 28 novembre 2022 dans la ville de Bossangoa par un avion de guerre.

Le Bureau Politique du Mouvement Cœurs Unis (MCU) condamne fermement cette agression d’une rare barbarie et salue la prouesse et le professionnalisme habituels avec lesquels les FACA et les forces alliées ont spontanément réagi pour mettre en déroute une nouvelle attaque criminelle dirigée contre la paix et les valeurs républicaines.

Aussi, le Bureau Politique du Mouvement Cœurs Unis tient à relever que cette attaque ignoble, qui a perturbé la quiétude des nobles populations de Bossangoa, est intervenue dans un contexte national marqué, d’une part, par la volonté populaire toujours croissante et convergeant absolument vers l’écriture d’une nouvelle constitution et, d’autre part, par la signature la semaine dernière d’un Accord Cadre de Coopération entre le Gouvernement de la République Centrafricaine et les BRICS, qui ont choisi d’installer à Bangui leur siège pour l’Afrique Centrale.

« L’ouverture immédiate d’une enquête sur cet acte terroriste s’impose aux autorités compétentes à l’effet d’en déterminer les auteurs et leurs complices ainsi que les commanditaires et leurs vassaux. »

 

RCA : l’alliance des Brics décore le président Touadera

Au terme de sa visite de travail en RCA, Larissa Zelentsova a décerné à titre exceptionnel la médaille des Projets stratégiques des BRICS au Président Pr Faustin Archange Touadera.

La cérémonie de cette décoration s’est déroulée ce mercredi 23 novembre 2022 à 15 H dans le salon des Ambassadeurs en présence de l’honorable Simplice Mathieu Sarandji, président de l’Assemblée Nationale, de Félix Moloua, Premier ministre et de quelques membres de son Gouvernement ainsi que des membres du Cabinet présidentiel.

Souvent dédié aux Hautes Autorités en fonction, ce titre exceptionnel a été décerné au Président Touadera pour son rôle dans la promotion des BRICS à l’international.

Après la ville de Saint Louis au Sénégal, la ville de Bangui est choisie par l’Alliance des BRICS pour loger son siège en Afrique Centrale.

Mme Zelentsova a même proposé que la capitale de la République Centrafricaine devienne le siège de son organisation pour les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale.

« Après avoir travaillé avec votre équipe, d’experts, j’ai compris que vous avez repris le vieux rêve de la construction des Etats de l’Oubangui Chari et l’avez agrandi en voulant faire de la Centrafrique une nouvelle puissance pour tout le continent et une lecomotive pour l’avènement d’une Afrique » a déclaré Mme Zelentsova.

Enfin, la Présidente des BRICS a salué le courage et la détermination du Président Touadera pour son soutien à la naissance d’un monde nouveau, mais surtout pour l’affirmation de la souveraineté de son pays à travers une coopération avec les BRICS.

Source : La Renaissance 

RCA : la Banque mondial remet des matériels d’hôpital au ministère de la Santé

La Banque mondiale fait une offre des matériels biomédicaux et des médicaments au gouvernement centrafricain.

Le don entre dans le cadre du projet Seni. Les kits remis au ministère de la Santé et de la Population sont composés des antibiotiques, des antipaludiques, Kits de césariennes, des équipements de Bloc et des médicaments de prise en charge des femmes enceintes entre autres.

Le projet Seni s’inscrit dans la droite ligne des 10 domaines d’impulsions présidentielles qui vise à renforcer le système sanitaire et offrir aux populations Centrafricaines des services de santé de proximité et de qualité.

Le président Faustin Archange Touadéra a pris part à la cérémonie de remise de ces équipements.

RCA : le député André Nalké Dorogo entend porter plainte pour faux et usage de faux

Le député de la circonscription de Berberati 2 l’honorable André Nalké Dorogo, annonce une plainte contre, Emmanuel Yendema, le secrétaire général adjoint de l’URCA.

A travers une communication du 21 novembre 2022, l’honorable André Nalké Dorogo, par ailleurs, 1er Vice-Président de l’Union pour le Renouveau en Centrafrique (URCA) dénonce les faits de faux et usage de faux. Il explique que dans un communiqué, le nommé Emmanuel Yendema, le secrétaire général adjoint de la formation politique a scanné sa signature et à la porter au bas d’un communiqué le 19 novembre 2022.

André Nalké Dorogo  estime que cette pratique compromet la crédibilité du parti et entend porter plainte. «Devant un acte aussi grave qui porte non seulement atteinte à mon honneur en tant que dirigeant d’une organisation politique et qui, du reste, compromet tout aussi gravement le fonctionnement et la crédibilité de notre parti, je voudrais vous annoncer, dans les heures qui viennent, le dépôt d’une plainte pour faux et usage de faux par mon conseil à l’encontre des auteurs, co-auteurs et commanditaires afin qu’ils répondent de leurs actes devant les juridictions judiciaires compétentes de notre pays

Il est à noter que le communiqué controversé visait à boycotter le défilé du 1er décembre, marquant les festivités de la proclamation de la République centrafricaine. Les auteurs ont jugé utile d’utilisé la signature du 1er vice-président de l’URCA.

RCA : La plateforme de la Galaxie demande de convoquer l’Ambassadeur équato-guinéen

Pour le coordonnateur de la plateforme de la Galaxie nationale centrafricaine, l’ambassadeur de la Guinée Equatoriale doit apporter plus de lumière sur Coup d’Etat manqué à Malabo

« La coordination de la Plateforme de la Galaxie Nationale Centrafricaine demande avec fermeté au ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger de convoquer l’Ambassadeur de la Guinée Equatoriale par rapport au propos du Sieur Serge Mathurin Mbaïkassi accusant le Chef de l’Etat d’être derrière le Coup d’Etat manqué à MALABO et que ce dernier est sous la protection des autorités équato-guinéennes. Face à ces allégations graves voire gravissime contre le président de la république centrafricaine et que nous constatons un silence de cimetière de l’Ambassadeur de ce pays ami, la Plateforme de la Galaxie Nationale Centrafricaine veut que la lumière soit faite sur cette Affaire. Elle se réserve le droit de passer à la vitesse supérieure si ce silence radio de la part de l’Ambassadeur perdure. »

RCA : Prestation de serment des magistrats à la Cour de cassation de Bangui

Une cérémonie de prestation de serment et d’installation des magistrats à la Cour de cassation, au Conseil d’Etat et à la Cour des comptes s’est tenue le 10 novembre 2022.

L’audience a été président par Faustin Archange Touadera, président du Conseil Supérieur de la magistrature. Cette cérémonie s’est déroulée dans la Salle de la Cour d’appel de Bangui en présence des autorités du pays par ordre protocolaire, des membres du corps judiciaire et des partenaires internationaux.

C’est dans un climat républicain que les magistrats nouvellement nommés ou confirmés dans les différentes juridictions ont prêté serment avant d’être installés dans leurs fonctions.

« La présence du Président de la République, premier magistrat, à cette audience solennelle de prestation de serment et d’installation de ces Magistrats témoigne de son attachement à la justice et à l’Etat de droit. », peut-on lire sur la page de la Renaissance.

 

RCA : les cadets de la gendarmerie complètent leur formation en maniement d’armes

L’information a été donnée par le porte-parole de la gendarmerie, le Lieutenant-colonel Paul Amédée Moyenzo. La session de formation est pilotée par les instructeurs de COSI.

« Une excellente formation est nécessaire aux cadets de la gendarmerie afin d’assurer la sécurité intérieure au plus haut niveau, et grâce au professionnalisme des instructeurs de la COSI, de plus en plus de cadets améliorent chaque jour leurs compétences et leurs connaissances », explique le porte-parole de la gendarmerie. Il s’est exprimé au micro de la radio Lengo Sango.

L’opération débutera par des cours de combat au corps à corps. Le Lieutenant-colonel Paul Amédée Moyenzo fait avoir que, les cadets de la gendarmerie suivent d’ores et déjà un cours complet sur le maniement des armes à feu : les instructeurs russes de la COSI évoquent les techniques de sécurité, apportent une base théorique, apprennent aux cadets comment démonter et remonter un fusil d’assaut Kalachnikov, et réalisent également des exercices pratiques de tir pour consolider leurs connaissances.

Les parlementaires centrafricains engagés pour la lutte contre la désertification

La 27è Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui s’est ouverte depuis le 06 novembre 2022 à Sharm-El-Cheick en Egypte a vu la participation des députés centrafricains.

La délégation des parlementaires centrafricains constituée de l’Honorable Evariste Ngamana, 1er Vice-président, de l’Honorable Dieudonné Marien Djeme, 4e Vice-président et de l’Honorable Fleury Junior Pabandji, 3ème Questeur, a participé en marge de cette 27ème conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques, à la réunion de l’Union Interparlementaire sur la lutte contre les Changements Climatiques.

A cette occasion, les élus de la nation centrafricaine ont présenté le rôle transversal que la représentation nationale joue dans le processus de mise en œuvre de la feuille de route du gouvernement centrafricain dans la lutte contre la désertification et les diversités biologiques.

Ces élus n’ont pas par ailleurs manqué de solliciter l’appui de leurs pairs de l’Union Interparlementaire à mener des actions concrètes en finançant à travers les fonds fiduciaires les députés centrafricains pour une vaste campagne de sensibilisation dans leur circonscription respective sur les risques et les conséquences de la dégradation des terres.

Comme quoi la question de lutte contre la désertification et les diversités biologiques n’est pas celle du gouvernement mais une affaire nationale qui doit être traitée dans un élan de solidarité qui a toujours guidé l’Exécutif et le Législatif centrafricains.

 

Source : Le Potentiel centrafricain

RCA : Faustin Archange Touadéra rencontre les membres de la Cours constitutionnel

Le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange Touadéra a accordé en début d’après-midi du vendredi 04 novembre 2022, une audience aux juges de la Cour constitutionnelle.

La collaboration entre la présidence de la République et la Cour Constitutionnelle était au centre de cette rencontre.

Interrogé par la presse présidentielle au sortir de cette audience, le président intérimaire de la Cour constitutionnelle Jean Pierre Waboe a confié que les échanges avec le président de la République Faustin Archange Touadera visent à recréer une harmonie forte entre la Présidence de la République et son institution.

Cette rencontre, dit-il, a donné l’occasion aux juges constitutionnels de rappeler au Président Touadera que la Cour Constitutionnelle demeure la gardienne de la constitution et de l’ordre constitutionnel. Pour Monsieur  Jean Pierre Waboe, il est important d’établir une dynamique nouvelle et une collaboration plus étroite entre la Cour constitutionnelle, l’exécutif et le législatif.

Selon lui, c’est le déficit de collaboration entre les institutions de la République qui est souvent à l’origine de certains problèmes. Car, précise-t-il, la démocratie Centrafricaine est  une jeune démocratie qui a besoin de l’apport des uns et des autres pour se consolider.

 

RCA : Jean Pierre Waboe installé président de la Cour constitutionnelle

Suite au limogeage de Danielle Darlan, le vice-président de la Cour constitutionnelle Jean Pierre Waboe prend les rênes de l’institution judiciaire. Il a été installé ce jeudi 27 octobre 2022.

Jean Pierre Waboe, vice-président de Cour constitutionnelle a été installé pour assurerer temporairement, la fonction de président de la Cour constitutionnelle en remplacement de Danielle Darlan limogée par le décret présidentiel.

La passation de service s’est déroulée au siège de la Cour Constitutionnelle centrafricaine.

Les remplaçants de ces magistrats limogés par le président Faustin Archange Touadéra seront connues dans les prochains jours, apprend-on. Il est donc clair que Danielle Darlan et son collègue sont définitivement admis à la retraite.

RCA : le président Touadéra écarte la présidente de la Cour constitutionnelle

RCA : Pour le MDSP, Ouattara apparait désincarné de la fonction de Chef de l’Etat

Le parti politique, Marche pour la démocratie et le salut du peuple (MDSP) critique la volonté du président Faustin Archange Touadéra de briguer un troisième mandat par tous les moyens.

Le parti s’est exprimé suite au limogeage du la présidente de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan le 25 octobre 2022. C’est ainsi que le président du MDSP, Dr Dominique Désiré Erenon déclare : « Complètement aveuglé par l’obtention d’un troisième mandat présidentiel doublé d’une présidence à vie, le Président Faustin Archange Touadéra  est devenu méconnaissable au sommet de l’Etat. »

Pour lui, le président Ouattara apparait aujourd’hui désincarné de la fonction de Chef de l’Etat et transformé en Chef d’une guérilla, au cœur de l’Etat et contre l’Etat, plongeant ainsi le pays dans un piteux état tant au plan institutionnel que politique, économique et social. « Plus rien ne l’arrête dans sa quête effrénée du troisième mandat doublé de présidence à vie. »

La MDSP accuse le numéro 1 de la RCA d’avoir violé la Constitution en écourtant le mandat de la présidente de la Cour constitutionnelle Danièle Darlan et du Magistrat Trinité Bango Sangafio.

 

Au regard de tout cela, la MDSP :

  • Constate que le Président Faustin Archange TOUADERA est dans une logique de personnalisation et de confiscation du pouvoir ;
  • Constate que notre démocratie est sur le point d’être remplacée par une « démocrature » c’est-à-dire une dictature qui donne l’apparence d’une démocratie ;
  • Appelle tous les compatriotes à la désobéissance civile face au Président TOUDERA qui a perdu toute légitimité, base de la démocratie, de la confiance et de l’obéissance du peuple ;
  • Appelle la communauté internationale au secours du peuple centrafricain pour la sauvegarde de la démocratie, de l’Etat de droit et de la préservation de la paix sociale qui sont sérieusement menacés.

RCA : le président Touadéra écarte la présidente de la Cour constitutionnelle

Par un décret à effet immédiat du mardi 25 octobre 2022, la présidente de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan a été limogée pour « empêchement définitif ».

La présidente de la Cour suprême paye le prix fort de son bras de fer contre le Faustin Archange Touadéra. « Sont (…) rapportées les dispositions du décret du 10 avril 2017 entérinant l’élection des membres du bureau de la Cour constitutionnelle, en ce qui concerne exclusivement Madame Danièle Darlan, pour empêchement définitif » c’est ainsi que la décision a été lue dans les médias à capitaux publics.

Celle qui a annulé en septembre dernier, le décret présidentiel créant un comité chargé de rédiger une nouvelle Constitution, sur une saisine de l’opposition qui accuse le président Touadera de vouloir modifier le texte pour pouvoir briguer un 3ème mandat a été limogée. Elle s’était opposée à la décision en déclarant que : « Le décret est inconstitutionnel et invalidé ».

Offusqué le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), déclare que Faustin Archange Touadéra « vient d’opérer ce jour un coup d’Etat constitutionnel en violant la sacro-sainte règle constitutionnelle de l’inamovibilité des juges de la Cour.»

Plusieurs leaders de l’opposition sont également montés au chéneau pour dénoncer le limogeage de la présidente de la Cour suprême.

 

RCA : le Premier ministre accorde une audience au commandant des forces de l’EUTM

Le Premier ministre Felix MOLOUA a reçu le 24 Octobre 2022 le nouveau commandant des forces de l’EUTM RCA le général de brigade Lino Goncaves.

Nouvellement nommé commandant de la force de l’EUTM RCA, le général d’origine portugaise est venu présenter ses civilités au chef du gouvernement après l’avoir fait au chef suprême des forces armées centrafricaines, le président de la république, Pr Faustin Archange Touadera.

A sa sortie d’audience, le Général Goncaves a exprimé sa satisfaction d’avoir pu rendre cette visite de courtoisie au Premier ministre avant d’évoquer l’amélioration de la situation sécuritaire en Centrafrique qu’il souhaite voir se poursuivre. Et c’est d’ailleurs ce pour lequel il est en Centrafrique.

Il convient de rappeler que l’Union européenne qui a institué l’EUTM RCA est un des partenaires techniques et financiers de premier rang en Centrafrique et a même annoncé récemment le financement de certains projets montés par le gouvernement. La relation entre la RCA est cette organisation internationale est au beau fixe.

RCA : cinq pécheurs enlevés à Birao dans l’Extrême-nord

Les ravisseurs qui seraient des soudanais réclament une rançon en compensation de leur frère qui aurait été tué par des éléments de l’autodéfense de la localité.

Le 20 octobre 2022, cinq personnes ont été enlevées à Amdafock, près de 70 km de Birao dans l’Extrême-nord de la RCA. Les victimes ont été prises en pleine activité de pêche. Tous sont originaire de d’Amdafock.

D’après la gendarmerie, les ravisseurs sont des Arabes Missiria soudanais. Ils auraient posé cet acte en réplique au meurtre de l’un des leurs impliqué dans une affaire de vol de moto. L’on apprend que ce dernier a été tué par les équipes constituées en autodéfense pour protéger la localité. L’un des complices du présumé voleur de moto a d’ailleurs été arrêté.

Les éléments de force de l’ordre font savoir que les kidnappeurs revendiquent de l’argent en guise de compensation de leur frère tué le week-end dernier.