RCA : la ministre de la Femme en visite de travail à Bambari

Marthe Augustine Kirimat, ministre de la Promotion du Genre est arrivée dans la ville de Bambari le 26 février 2024, pour une mission de trois jours.

 

Elle a été accueillie à sa descente d’avion par les autorités administratives locales, dont le préfet de la préfecture et quelques responsables de l’International Médical Corps (IMC).

Dès ses premières heures, la membre du gouvernement a rencontré les populations déplacées du village intégré (PK. Pladama OUAKA et ses environs. « Le but de ce déplacement est de s’assurer des conditions de vie qui tiennent compte des besoins sociaux prioritaires des vulnérables. L’esprit de cohésion entre les parties est fortement développé au sein de cette communauté des déplacés. »

Dans la ville de Bambari, la ministre de la PGPFFE procédera officiellement à l’inauguration des 4 espaces pour les femmes et les filles, construits dans le cadre de la mise en œuvre des activités de l’IMC à travers le projet Bêkou Genre III financé par l’Union Européenne.

RCA : lancement du Programme de réduction de la violence Communautaire à OBO

Le 21 février 2024, à Obo, a été lancée la première phase du Programme de Réduction de la Violence Communautaire (CVR), destiné aux jeunes enclins à la violence, aux anciens membres des groupes d’auto-défense et aux membres des différentes communautés de la ville d’Obo.

Les matériels nécessaires seront mis à leur disposition pour effectuer des travaux d’assainissement de la ville, d’aménagement des marchés, des écoles et des routes, en échange d’une rémunération.

Le préfet du Haut-Mbomou, Judes Ngayoko, a exprimé sa gratitude envers la MINUSCA pour cette initiative en faveur des habitants d’Obo, et a encouragé les bénéficiaires à en tirer profit pour lutter contre le chômage et la pauvreté.

Cette phase du programme prend en compte 100 bénéficiaires, dont 40 femmes. Elle se déroulera en trois phases, chacune d’une durée de trois mois.

RCA : le gouvernement va en guerre contre les policiers qui extorquent les usagers

Le premier ministre, Félix Moloua a signé le 20 février 2024, un arrêté qui sanctionne les agents de l’État réfractaires sur les barrières légales.

Dans l’intention de faciliter la mobilité des biens  et des personnes  sur toutes  les routes de la République centrafricaine, des mesures sont prises contre les agents de maintien de l’ordre véreux, qui continuent d’extorquer des fonds aux usagers de la route.

Le chef du gouvernement, Félix Moloua a signé l’arrêté instituant des sanctions à l’encontre des agents de l’État qui extorquent de l’argent aux usagers de la route pendant les contrôles de routine d’identité sur les barrières légales.

Avant de signer ce texte de loi, le chef du gouvernement a tenu un discours de fermeté en disant d’entrée de jeu que « nous sommes arrivés à un moment crucial dans la lutte contre les barrières illégales. La récréation est terminée. Il est temps de sanctionner les brebis galeuses qui n’ont pas encore compris que l’argent qu’elles prennent sur les citoyens est la cause de l’inflation dans notre pays. » Désormais des quittances sécurisées seront distribuées à tous les agents de l’État installés sur les 93 barrières légales pour contrôler des marchandises et délivrer des quittances si nécessaire. Ce qui permettra au ministère des finances et du budget de savoir exactement ce qui doit être versé dans les caisses de l’État.

Le premier ministre met en garde : « tout agent de l’État qui prend de l’argent dans les mains des citoyens pendant les contrôles sera sévèrement sanctionné ».

 

 

Benchmarking : le Cameroun et la RCA se rencontrent pour échanger sur les PME

Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III a reçu en audience Hyppolite Jean-Paul Ngate Robard ministre centrafricain chargé des Petites et Moyennes entreprises et de la Promotion du Secteur Privé.

Achille Bassilekin III a reçu Hyppolite Jean-Paul Ngate Robard en audience. L’occasion a été donnée aux deux protagonistes de revisiter la coopération entre le Cameroun et la Centrafrique dans les secteurs des PME et de l’Artisanat et ensuite d’échanger sur des préparatifs de la 11ème Conférence des Ministres du Comité de Coordination pour le Développement de l’Artisanat Africain (CODEPA) qui se tiendra au mois d’août 2024 à Brazzaville au Congo.

Selon le ministère camerounais des PME, il est à signaler que le Cameroun et la RCA sont membres de plusieurs organisations communautaires (CEMAC, CEEAC, OHADA), ainsi que du Comité de Coordination pour le Développement de l’Artisanat Africain (CODEPA), ce qui implique une appartenance commune à divers instruments juridiques en rapport avec le secteur des PME et de l’artisanat, notamment en ce qui concerne les investissements, la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, le droit des affaires. Par ailleurs, un projet d’accord dans les domaines des PME et de l’artisanat est en cours de négociation. Le texte a été paraphé par les deux parties mais reste en attente de signature.

Aussi, les PME et artisans des deux pays prennent part à un certain nombre de manifestations à caractère promotionnel organisées dans l’un ou l’autre pays. Ainsi, par le passé, la RCA a pris part au Salon International de l’Entreprise, de la PME et du Partenariat de Yaoundé (PROMOTE) tout comme à l’édition en cours, au Salon International de l’Artisanat du Cameroun (SIARC), au Salon international de l’entrepreneuriat féminin de Douala ainsi qu’à la Foire Transfrontalière de la CEMAC (FOTRAC).

A la sortie d’audience, le ministre centrafricain s’est dit prêt à venir partager l’expérience camerounaise dans le secteur des PME. Les discussions ont par ailleurs permis de faire un tour d’horizon des sujets en discussion au sein du CODEPA, en particulier en ce qui concerne la 11ème session.

Les deux personnalités sont d’avis qu’il est nécessaire de relancer les échanges en vue de la finalisation du projet d’accord de coopération entre les deux pays dans les domaines des PME et de l’artisanat afin d’encadrer et de dynamiser la coopération technique entre les deux pays.

RCA : Faustin Archange Touadéra de retour à Bangui

Après avoir pris part le samedi 17 février 2024 à la 37e Conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine à Addis-Abeba capitale de l’Ethiopie, le chef de l’Etat est arrivé dans la capitale le 18 février.

 

Le séjour du numéro 1 centrafricain l’a conduit à Dubaï où il a pris part au Sommet Mondial des Gouvernements organisé par les Emirats Arabes Unis. Il s’est ensuite rendu à Moscou capitale de la Fédération de Russie pour assister au Forum des Partisans de la Lutte contre les Pratiques Modernes du Néocolonialisme organisé par le parti politique Russie Unie. Addis-Abeba est la dernière étape où s’est tenue la 37e Conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine.

La capitale de l’Ethiopie qui a accueilli de nombreux Chefs d’Etat africains a donné l’occasion en marge du Sommet au Chef de l’Etat centrafricain d’avoir de nombreux échanges avec ses homologues présents. On peut citer entre autres l’audience avec Prithvirajsing Roopun, président de l’Ile Maurice et Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo, Hassan Sheikh Mohamoud, président de la Somalie pour finir avec madame Sahle-Work Zewde, présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie le dimanche 18 février 2024.

 

RCA : Touadera dévoile les grands axes du Plan de développement 2024-2028

A l’occasion du 11ème Sommet mondial des Gouvernements qui s’est tenu aux Emirats Arabes Unis, le président centrafricain a dévoilé quelques déclinaisons du Plan National de Développement 2024-2028 en cours d’élaboration.

Faustin Archange Touadéra fait savoir que, depuis le retour à l’ordre constitutionnel en mars 2016, la République Centrafricaine participe pleinement à la gouvernance mondiale et met en place des stratégies pour promouvoir une croissance économique durable et diversifier son économie.

Parmi les stratégies et politiques qui seront intégrées dans le nouveau Plan National de Développement 2024-2028 de la RCA en cours d’élaboration Il cite trois facteurs essentiels. Notamment ; les interventions humanitaires, qui consistent à sauver des vies et protéger les personnes vulnérables) ensuite le développement qui permet de relever les défis structurels multidimensionnels nécessaires au déclenchement du processus de développement. En troisième position, le président centrafricain fait allusion à la paix, la sécurité, la réconciliation nationale pour réduire les besoins humanitaires, les vulnérabilités et les risques à long terme, tout en s’attaquant aux facteurs et causes sous-jacentes des crises.

Le chef de l’Etat centrafricain revient également sur le travail fait pour promouvoir une croissance économique durable et diversifier l’économie. Faustin Archange Touadéra revient sur les, initiatives en faveur de l’amélioration du climat des affaires et de la stimulation du secteur privé pour qu’il joue un rôle important dans la construction du pays qui passent par les réformes importantes dans les secteurs de la justice, du foncier et l’amélioration de l’accès aux financements ;  les initiatives en faveur de la construction des infrastructures économiques permettant de répondre aux défis de désenclavement du pays, de l’augmentation de la capacité énergétique, de l’adaptation de la formation – emploi et de la création des chaînes de valeurs dans les secteurs productifs, comme l’agriculture, l’élevage, les industries extractives et le secteur forestier.

« Aussi, l’avènement des infrastructures à fibres optiques marque un tournant dans le mode de fonctionnement de l’Etat par la dématérialisation de l’administration, le renforcement du système d’éducation, la numérisation des secteurs économique et financier, la régulation et la taxation des transactions financières en support au mécanisme de contrôle et de traçabilité pour le relèvement du niveau des recettes publiques. »

RCA : la Douane saisit des conteneurs de remplis de faux médicaments

Les produits jugés dangereux pour la santé seront incinérés, annonce le ministère de la Santé et la population.

Le ministère centrafricain en charge de la santé a fait une communication le 8 février 2024 pour annoncer la saisine des médicaments contrefaits la direction des enquêtes douanières. Il s’agit de : « deux conteneurs de quarante pieds remplis de médicaments falsifiés interceptés par la Douane centrafricaine», apprend-on.

Le ministre des Finances Hervé Ndoba et celui de la Santé Pierre Somse ont effectué le déplacement pour constater  de visu, les faits. D’après le ministère de la Santé, quelques échantillons ont été analysés par le mini laboratoire de la direction pharmaceutique du ministère dudit département. Suite à ces analyses effectuées, « ces médicaments se révèlent comme du poison pour la santé de la Population car ne répondant pas aux normes. »

Des procédures seront engagées, afin que ces médicaments soient incinérés, souligne Pierre Somse, ministre de la Santé et de la Population.

 

RCA : le premier ministre se rend au siège du PNUD

Le chef du gouvernement, Félix Moloua a effectué une visite de travail, le 5 février 2024, au siège du Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD à Bangui.

 

Le premier ministre a été reçu à son arrivée par, Jean-Luc Stalone représentant résident de l’organisme onusien. Cette rencontre se tient en vue, du lancement d’un dialogue avec l’initiative pour les forêts de l’Afrique Centrale CAFI facilité par le PNUD.

Le représentant du PNUD a été le facilitateur du dialogue entre les membres du gouvernement centrafricains et le conseil d’administration de CAFI.

Les ministres impliqués dans le dialogue sont entre autres, Hervé Ndoba des finances et du budget, Richard Filakota, de l’économie, du plan et de la coopération internationale et de Thierry Kamach, de l’environnement et du développement durable.

CAFI est une organisation internationale qui intervient dans la protection du bassin du Congo dont la République Centrafricaine n’est pas éloignée. Des démarches en amont ont été déjà amorcées au niveau du ministère de l’environnement et le premier ministre avait eu un premier contact avec CAFI à Genève en Suisse lorsqu’il avait pris part au 2eme Forum mondial pour les réfugiés en vue de faire bénéficier le pays de financement dans le cadre du changement climatique et de la question de biodiversité.

 

RCA : vers la relance des vols de nuits à l’aéroport international de Bangui-Mpoko

Après une décennie, les vols de nuit pourraient reprendre en partance et à l’arrivée de l’aéroport Bangui-Mpoko. Les autorités aéroportuaires ont bénéficié d’une offre de matériels favorable à la relance.

 

Le 30 janvier 2024, la Société de développement des infrastructures aéroportuaires en Centrafrique (Sodiac) a remis, aux équipes de l’Asecna des équipements techniques utiles pour l’aéroport de Bangui-Mpoko. Il s’agit de 80 signaux lumineux et les 120 chariots à bagages. Les dispositifs lumineux sont destinés à éclairer l’aéroport afin de relancer les vols nocturnes.

Remettant les kits, le directeur général de la Sodiac, Guy Rocher Nelo laisse entendre qu’ils ne sont pas au premier acte. « La Sodiac avait acquis des équipements de manutention au départ et à l’arrivée. Nous avions également reçu, il y a quelque temps, 2 tapis bagages ainsi que les rayons X qui filtrent les bagages. Mais pour ce geste, nous avions eu la plainte de la délégation de l’Asecna aux activités aéronautiques nationale.»

Le ministre des Transports et de l’Aviation civile, Gontran Djono Ahaba se veut plutôt rassurant. Pour lui il est clair que l’aéroport international Bangui-Mpoko répond aux normes internationales. « Nous avons répondu à toutes ces préoccupations », clame le ministre.

Au rang des travaux réalisés, le membre du gouvernement cite entre autres, le balisage lumineux le long de la piste d’atterrissage. « Nous allons reprendre avec les vols de nuit en attendant le projet de réhabilitation de la piste avec le Fonds saoudien », souligne le ministre en charge de l’Aviation civile.

CEEAC : les ministres de la Communication réunis à Bangui

Dans le cadre de la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale, les ministres de la Communication de la CEEAC tiennent une rencontre de travail à Bangui.

 

La ville de Bangui abrite du 30 au 31 janvier 2024, le Forum régional des ministres de la Communication, des nouvelles technologies et des médias des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Durant ces deux jours, les experts des pays membres examineront le processus d’adoption de la Stratégie Régionale et du Plan d’Action pour la prévention et la réponse aux discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale.

Ce Forum a pour but de développer une approche commune aux pays membres de la CEEAC, est crucial non seulement pour déconstruire les discours de haine et co-construire un discours de convivialité, mais aussi pour renforcer la cohabitation pacifique.

« Les discours de haine constituent une menace pour les valeurs démocratiques, la stabilité sociale, les Droits de l’homme et la paix. Leur lutte passe par un appui multiforme aux professionnels des médias qui doivent jouer pleinement leur rôle de prévention et d’éducation des citoyens, facteurs importants dans la réponse aux discours de haine et à l’incitation à la violence.»

Les pays représentés sont le Tchad, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Congo, du Burundi, de l’Angola, de Sao Tomé et Principe, de la Guinée Equatoriale, le Rwanda et de la République centrafricaine.

Une délégation de la Commission de la CEMAC séjourne à Bangui

Elle a été reçue en audience le 24 janvier 2024, par le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, par ailleurs président en exercice de la CEMAC.

 

Le président de la Commission de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), l’équato-guinéen Baltasar Engonga Edjo’o, conduit une délégation à la rencontre le chef d’Etat centrafricain.  A l’issue de cette audience, il confie que beaucoup de sujets ont été abordés et les discussions avec le président en exercice de la CEMAC Faustin Archange Touadera sur les activités menées par son institution vont se poursuivre.

Il fait savoir que cette rencontre lui a donné l’occasion d’informer Faustin Archarge Touadéra, sur l’état d’exécution des décisions mandatées à la Commission par le dernier Conseil des ministres des Etats de la CEMAC qui s’est tenu à Bangui en République Centrafricaine.

Interrogé sur l’état de la santé institutionnelle de la CEMAC, Baltasar Engonga Edjo’o repon: «  Vous savez que le Conseil des ministres avait mandaté la commission de prendre certaines mesures à l’interne, lesquelles mesures feront objet de soumission au niveau supérieur de la Communauté. C’est ce que nous avons fait, ces mesures ont été prises au niveau interne et les dossiers qui ne relèvent pas du pouvoir de la Commission ont été remises aux instances compétentes ».

Transport aérien : Les Emirats Arabes mettent plus de 120 milliards F dans la construction d’un nouvel aéroport à Bangui

Les Emirats Arabes vont financer la construction d’un nouvel aéroport en Centrafrique. Une rencontre a eu lieu à cet effet entre des représentants et le président Faustin-Archange Touadéra.

Le 18 janvier 2024, l’homme d’affaires émiratis Youssef Ahmed Alshamsi, en mission diplomatique des Emirats Arabes Unis en RCA, a signé avec le ministre centrafricain des Transports, Djono Ahaba, un acte historique de collaboration et de coopération économique pour développer le secteur du transport aérien.

Trois cents hectares de terrain doivent être mis à disposition par l’État centrafricain en vue de construire ce nouvel aéroport à l’extérieur de Bangui. Le consortium émirati mettrait sur la table 200 millions de dollars américains, plus de 120 milliards de francs CFA, pour livrer six pistes, un terminal passagers, un autre pour le fret, des entrepôts de stockage.

Ce projet prévoit par ailleurs, la réalisation de plusieurs infrastructures, notamment la construction d’un terminal passagers et d’espaces dédiés aux vols cargo, de nouvelles pistes aux normes internationales dédiées à l’atterrissage d’avions passagers et cargo de fortes capacités, la création d’une zone libre dédiée au cargo, constituée d’entrepôts modernes de stockage, chambres froides, immeubles de bureaux pour entreprises et services administratifs de l’Etat (Douanes, Gendarmerie, police aéroportuaire…), la construction de 5 hôtels de 4 et 5 étoiles au standard international, d’un centre médical moderne ou hôpital aéronautique ouvert au grand public, etc.

Il est également prévu dans le cadre de ce projet la construction d’un centre de formation régional pour les métiers de l’aérien ainsi que la construction de plusieurs autres infrastructures de développement à travers le pays.

Selon RFI, le projet de second aéroport pour la capitale centrafricaine est discuté depuis plusieurs années, en raison du mauvais état de l’actuel site de Bangui-M’Poko. Celui-ci ne répond pas aux standards internationaux, la route d’accès est en mauvais état. Faute d’éclairage, on ne peut s’y poser qu’en journée. Les stocks de carburants sont régulièrement au plus bas, et l’offre hôtelière n’est pas à la hauteur du cahier des charges des grandes compagnies aériennes.

Le ciel de Bangui est actuellement desservi par près d’une dizaine de compagnies aériennes (Afriqiyah Airways, Air France, Angola Airlines (Taag), Asky Airlines République Centrafricaine, Bako, Benin Golf Air, Ethiopian Airlines, Interair, Sudan Airways et la compagnie tchadienne Toumaï Air Tchad), le nouvel aéroport de Bangui ouvrira la voie aux compagnies phares des Emirats arabes Unis en république Centrafricaine.

En Centrafrique, les BRICS étaient représentés par Larisa Zelentova, sa présidente. Cette dernière a profité de l’occasion pour exprimer au gouvernement, la détermination de cette institution à mettre en œuvre plusieurs projets de développement en Centrafrique. En plus de ce projet d’aéroport, qui drainera, « des impacts sociaux et économiques », les BRICS ont une autre idée en tête. Et selon Larisa Zelentova, cette institution va bientôt se lancer dans l’installation d’un satellite centrafricain.

RCA : lancement du Conseil national pour la promotion et la protection de l’enfant

Le 24 janvier 2024, le premier, Félix Moloua au lancement officiel du Conseil National pour la promotion et la protection de l’enfant, en présence de la ministre de la Promotion du genre.

 

Il s’agit d’un des dispositifs institutionnels dont la mission principale consiste à coordonner l’ensemble des interventions des partenaires bi et multilatéraux impliqués dans la protection de l’enfant en République centrafricaine. C’est en effet ce qui explique, la présence de représentante de l’UNICEF en Centrafrique à la cérémonie de lancement.

Le Conseil national pour la promotion et la protection de l’enfant a été adopté et promulgué par la loi n° 20.014 du 15 juin 2020, portant Code de Protection de l’enfant.

A en croire certains observateurs, il s’agit du texte juridique le mieux ajusté pour la protection des enfants.

RCA : le DG du Trésor donne des instructions pour une meilleure performance

La feuille de route des directions sous tutelle de la direction générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGCTP) a été évaluée le 16 janvier 2024 à N’Djaména.

Le directeur général de cette institution, Serge Ouarassio, a constaté des contreperformances auprès de certains collaborateurs et entends rectifier le tir pour l’année 2024. C’est dans cette logique qu’il a donné de nouvelles instructions et orientations en vue de l’obtention d’une meilleure performance.

Dans le but d’un fonctionnement performant de la DGTCP, le DG Ouarassio a opté pour la remobilisation de ses troupes et l’utilisation des cadres sans affectation ou qui se trouvent dans le « couloir ». Ces bras peuvent renforcer l’effectif pour une mobilisation maximale des ressources domestiques et une gestion performante de la trésorerie de l’Etat.

Pour M. Serge Ouarassio, la mise en place des réformes au sein du Trésor public doit faire l’objet d’une communication interne et externe. Car, les citoyens en leur qualité des usagers doivent être informés sur lesdites réformes.

RCA : Faustin A. Touadéra séjourne en Kampala

Le président centrafricain est arrivé dans la capitale ougandaise le dans la soirée du 18 janvier 2024. Faustin Archange Touadéra y est pour le 19e Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Mouvement des Non-Alignés.

Présidé actuellement par l’Ouganda, ce sommet accueillera les représentants de 120 pays du monde entier qui plancheront sur les questions de l’insécurité alimentaire, du changement climatique, du financement du développement et de la question de la dette.

Créé en 1961, le Mouvement des Non-Alignés a regroupé les Etats qui ne voulaient pas s’engager dans l’affrontement entre les deux blocs Est et Ouest de l’époque de la guerre froide juste après la décolonisation.

Le Mouvement des Non-Alignés compte 53 pays d’Afrique, 39 d’Asie, 26 d’Amérique Latine et des Caraïbes et 2 pays d’Europe. Il faut ajouter à cela la Palestine et 17 autres pays observateurs. Les pays non-alignés, qui affichent une certaine autonomie face aux grandes puissances, prônent le multilatéralisme et la solidarité pour faire face aux nombreux défis du monde.

Il est à noter que l’Ouganda accueillera dans la foulée du 21 au 22 janvier le 3e Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Groupe des 77 et de la Chine.

RCA : Touadéra reçoit en audience une délégation d’évêques

Les évêques de l’église catholique romaine en république centrafricaine ont été reçus en audience le 13 janvier 2024, par le chef d’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadéra.

 

D’après la présidence de la république, les autorités religieuses sont venues présenter au numéro 1 centrafricain, « leurs vœux de nouvel an et par la même occasion lui faire le compte-rendu de la traditionnelle conférence des Évêques qui se tient au début de chaque année.»

La même source indique que, monseigneur Nestor Azagbia, président de la Conférence Episcopale de Centrafrique s’est exprimé en ces termes : « De manière traditionnelle au début de chaque année, la Conférence Episcopale présente ses vœux au président de la République. Nous avons saisi cette occasion pour l’informer de la situation sécuritaire et du développement au sein de nos diocèses. Et comme vous savez les neuf diocèses qui constituent l’Eglise Catholique ici en République Centrafricaine couvre toute l’étendue du territoire donc c’est un aperçu global des conditions de vie de la population centrafricaine que nous venons de présenter au Président de la République ».

RCA : des militaires radiés des rangs de l’armée

Ils sont impliqués dans les faits  des troubles à l’ordre public, signale le Haut-commandement de l’armée.

 

Le Haut-commandement de l’armée a décidé de déshabiller 8 militaires des Forces armées centrafricaines (Faca). Il s’agit entre autres, des caporaux Rodrigue Asnang et Yassimango Mozika, respectivement du Bataillon hors rang et du Bataillon de commandos parachutistes. Oumar Sani et Saint Cyr Rembety, tous deux, soldats de 2e classe du BIT 7, Bertin Ossibogna et Jospin Mbiassoli, soldats de 2ème classe du BIT 6, Jilus Ekia Maliavo du BIT 4 et Jules Ferry du Bataillon du génie.

Ces derniers sont accusés de, violation flagrante des ordres du Haut-commandement et de troubles à l’ordre public. Ils sont à l’origine des tirs d’armes non-autorisés qui ont perturbé le réveillon du 31 décembre 2023 et occasionnés une dizaine de blessés dans la capitale Bangui.

Précisons que le commandant Frank Gonidé, porte-parole de l’Etat-major des Armées avait mis en garde contre cette pratique. « Le chef d’Etat-major des Armées avait mis en garde toute personne détentrice d’arme de guerre ayant l’intention de troubler l’ordre public sur les voies, dans les quartiers ou d’une manière isolée. »

Des policiers ciblés pour les mêmes faits seront également sanctionnés, apprend-on.

RCA : construction d’une nouvelle station de traitement d’eau à la SODECA

Une nouvelle station de traitement d’eau potable d’une capacité de 750 M3 par heure est en cours de construction à la SODECA à Bangui.

 

C’est un projet du gouvernement centrafricain grâce au financement du Fonds Saoudien de Développement (𝐅𝐒𝐃) en République Centrafricaine.

Le ministre du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques, Bertrand Arthur Piri, s’est rendu sur le site des travaux à la direction Technique de la SODECA. L’objectif de ce déplacement est d’évaluer les travaux qui ont malheureusement connus beaucoup de retard. Le chantier avance timidement selon le constat du membre du gouvernement qui a donné des instructions fermes aux techniciens de son département et les responsables des entreprises, 𝐒𝐈𝐀𝐃 Centrafrique et 𝐓𝐑𝐀𝐆𝐄𝐃𝐄𝐋 chargées de l’exécution dudit projet à se mettre résolument au travail pour la finalisation de cette construction.

Il faut préciser que peu avant cette visite de travail à la de l’aboutissement de cet important projet en faveur de la population pour l’accès facile à l’eau potable s’est rendu sur le site des travaux à la direction technique de la SODECA.

Il faut préciser que peu avant cette visite le membre a présidé une rencontre regroupant les acteurs de ce projet notamment les responsables des entreprises, le Coordonnateur du projet financé par le FSD et les membres de cabinet. Il s’agit au cours de cette réunion technique de voir comment faire par rapport à la mise en œuvre effective de ce projet qui permettra à la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique, d’améliorer le système d’alimentation en eau potable dans la ville de Bangui et ses environs.

RCA : le centre technique Kaïmba Blasco de Gbangouma opérationnel

Financé à hauteur de 1,8 milliards par la Fédération Internationale de Football Association(FIFA), le centre technique Kaïmba Blasco de Gbangouma a été inauguré le 9 janvier 2024.

 

Il s’agit d’une initiative de la Fédération Centrafricaine de Football (FCF) pour la formation des jeunes, acquis dans le cadre du projet « Goal FIFA ». Le centre vise à « apporter une réponse au problème de formation de futures stars du football centrafricain. » au moins  40 jeunes talents centrafricains âgés de 11 à 13 ans y seront internés avec un cycle sport-étude.

Le centre technique Kaïmba Blasco de Gbangouma comprend, un vestiaire aux normes FIFA, un réfectoire dortoir, un bâtiment annexe et une salle de repos et un bureau pour la direction technique. « Dans le même registre, les Projets Forward approuvé par la FIFA ont permis la construction d’un terrain synthétique de 4ème génération avec un gradin de 500 places au complexe Kaïmba Blasco de Gbangouma », indique le président de la Fédération centrafricaine de football, Célestin Yadendji.

Présidant, la cérémonie de reception de ce centre, le chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a  remis à titre exceptionnel des grades d’Officier et de Chevalier dans l’ordre national de la reconnaissance Centrafricaine aux membres de la délégation de la FIFA.

 

La Croix rouge œuvre à outiller les magistrats centrafricains

L’organisation non gouvernementale à récemment organisé un séminaire de renforcement de capacité à l’endroit des acteurs de la justice du pays.

Face aux nombreuses crises sécuritaires que connaît la RCA, l’une des voies de sorties passe par la justice. Particulièrement en temps de guerre, la convention de Genève de 1948 prévoit le Droit international humanitaire (DIH). Et la RCA fait partie des États signataires.

C’est à cet effet que l’ONG humanitaire Croix Rouge International a organisé la semaine dernière une formation de deux jours sur le DIH. Il a connu la participation d’une vingtaine de magistrats du pays.

« La République Centrafricaine fait partie des Etats à la convention de la Genève de 1948 et ce dernier a l’obligation de respecter cet engagement au niveau International. C’est pourquoi le ministère de la Justice avec l’appui du CICR a organisé cet atelier de renforcement de capacité des magistrats sur les droits humanitaires dans notre pays. L’objectif consiste à ce que les Magistrats puissent accroître la connaissance sur le droit International Humanitaire afin de bien réprimer les cas de violations de Droit International Humanitaire et aussi d’encourager le lien entre le CICR (Comité internationale de la Croix Rouge) et les acteurs judiciaires dans la répression des crimes grave de violation de Droit International Humanitaire. Nos attentes auprès des acteurs judiciaires sont qu’ils puissent vraiment mettre en application les acquis de cette formation qui leur permettra de mettre en application dans le cas de répression judiciaire », a souligné le Directeur général des Droits humanitaires au ministère de la Justice, Dedy-Rodouan- Salah.

Les magistrats ont ainsi pu participer à la promotion et à la mise en œuvre du DIH auprès des acteurs judiciaires, renforcer les connaissances des magistrats dans la répression des violences du DIH, susciter la réflexion et la discussion sur le rôle des Magistrats centrafricains dans le respect du DIH.

 

RCA : le ministre de l’Energie inspecte l’usine électrique de Boali

L’usine électrique de Boali 2 datant de 1976 a été retirée d’exploitation pour quelques temps aux travaux de remplacement des groupes (𝐆𝟏 𝐞𝐭 𝐆𝟐).

Les travaux de remplacement de ces deux vieilles machines se poursuivent et se déroulent très bien selon le constat du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Bertrand Arthur Piri qui vient d’effectuer une mission de travail à Boali en compagnie des députés et techniciens du ministère du Développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques.

Ces travaux effectués visent à améliorer la production électrique à Bangui et ses environs.

Cette visite a permis aux députés membres de la Commission Production Ressources Naturelles et l’Environnement de connaître les réalités du terrain par rapport aux différents sites de production énergétique en République Centrafricaine.

L’objectif à travers ce déplacement est de sensibiliser et conscientiser la population à garder le calme et surtout protéger les installations techniques de l’Energie Centrafricaine (ENERCA).

Peu avant la visite de Boali 2, la délégation a visité SCADA à l’ENERCA qui est un centre de gestion à distance des transports et distribution électrique.

RCA : le parti Kwa Na Kwa accuse le MCU d’utiliser ses signes distinctifs

Le secrétaire général du KNK, Touaboy Christian, dans un communiqué décrie l’utilisation des signes distinctifs de sa formation politique par des militants du parti au pouvoir au cours du défilé du 1er décembre 2023.

A l’occasion du dernier défilé du 1er décembre, date anniversaire de la proclamation de la République, : « il nous a été donné de constater qu’une poignée de militants du Mouvement des Cœurs Unis (MCU), parti au pouvoir, motivés par la recherche d’espèces sonnantes et trébuchantes et grossièrement déguisés en ouvriers du Kwa Na Kwa ont maladroitement tenté de faire croire à l’opinion que notre formation politique aurait pris part à cette manifestation. », dénonce le KNK.

Pour Touaboy Christian, cette facétie a été organisée par de sombres et véreux individus passés maîtres dans l’art de la fourberie.

Le Kwa Na Kwa, fidèle à sa ligne politique, condamne ces agissements : « dignes d’une république bananière ».

Le bureau politique du Kwa Na Kwa appelle les militants à garder leur calme et à se focaliser sur les importants chantiers de la redynamisation du parti.

COP28 : la RCA se réjouit de la création du fonds des pertes et dommages

Il s’agit d’un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables. Il a été créé le 1er décembre à l’issue des travaux du Sommet de Dubaï.

Le fonds pour les pertes et dommages a été créé lors du sommet de Dubaï pour aider les pays subissant de graves pertes économiques face à l’élévation du niveau de la mer et à l’expansion des déserts dans les pays insulaires de basse altitude et les économies agricoles. Dans son allocution le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a indiqué que, La République Centrafricaine se réjouit de la création du fonds des pertes et dommages, à l’occasion de cette COP.

La RCA souhaite qu’un mécanisme consensuel de gestion de ce fonds qui doit avoir un caractère humanitaire, soit mis en place afin d’éviter qu’il ne soit détourné de son objectif pour servir de moyens de pression au profit des intérêts géopolitiques et géostratégiques.

Pour le président centrafricain, il est naturel que les pays développés, principaux pollueurs : « financent le processus d’adaptation promis qui devrait permettre aux pays du Sud de mieux faire face aux impacts du changement climatique et de réduire les effets de ceux-ci sur les populations. » Ici, il répondait à la question de savoir qui doit payer la facture climatique.

Dans son allocution, Touadéra rappelle que, La République Centrafricaine, classée parmi les cinq pays les plus menacés par les effets du changement climatique, est aussi victimes innocente des tensions géopolitiques qui bouleversent le monde.

L’Afrique qui porte la moindre responsabilité dans les émissions soit seulement 4 % des émissions mondiales, est malheureusement la principale victime des impacts directs du changement climatique.

 

La RCA inaugure sa première centrale d’enrobée

La République centrafricaine entre dans le centre des pays qui possèdent au moins, une centrale d’enrobée. Le président centrafricain l’a inauguré ce 30 novembre 2023.

 

D’un montant de 2 milliards de F CFA, la centrale d’enrobée de la RCA est mise sur pieds au village Bozere-Bali, situé dans la commune de Begoua sur le corridor Bangui-Beloko. Elle a été réalisée en vue d’aménager les routes du pays.

Le ministre de l’équipement et des travaux publics, Guismala Amza explique qu’elle découle de la volonté du gouvernement d’améliorer les conditions de vie de la population en aménageant toutes les routes du pays. Il précise que : « la capacité de la centrale d’enrobé de Bozere-Bali est estimé à 150 tonnes de bitume par heure ».

L’enrobé est de manière simple, un mélange de gravier, du sable fin, d’eau et d’autres intrants pour faire le recouvrement des routes. « Une route recouverte d’enrobé peut durer plus de 20 ans d’après les experts ».

Pour le début des activités de l’enrobé de la RCA, il est prévu de bitumer 70 km à l’intérieur de la ville de Bangui en enrobé. Ce qui allègera les conditions de vie de la population.

RCA : Bangui va abriter le forum contre les discours de haine en Afrique centrale

Du 14 au 15 décembre 2023, la capitale centrafricaine va abriter le Forum régional des ministres de la Communication et de l’information d’Afrique centrale sur les discours de haine.

 

Cette rencontre de travail permettra d’examiner et de pré-valider le projet de stratégie régionale et du plan d’action de prévention et de lutte contre ce fléau. Les travaux porteront essentiellement sur la version amendée lors d’un Forum organisé du 5 au 7 juillet 2023 à Yaoundé (Cameroun) et au cours duquel les experts des Etats membres de l’UNSAC avaient passé en revue le projet adopté à Kinshasa en juin 2022. Après cette phase d’appropriation, il s’agit de poursuivre le processus devant déboucher sur son endossement politique par les dirigeants de la sous-région à travers les mécanismes pertinents de la CEEAC.

Concrètement il est question de : «mettre en place un instrument communautaire devant permettre de répondre de manière collective et concertée aux discours de haine dans la sous-région».

L’UNSAC et  l’UNOCA soutenu par la MINUSCA, en plus de leur accompagnement sur le plan substantif et technique, contribueront au financement de ce forum.

« La CEMAC présente un bilan positif sur les trois dernières années » Touadéra

Le président centrafricain et président en exercice de la Conférence des chefs d’états de la CEMAC a fait cette déclaration à l’ouverture de la, Table ronde de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs.

 

Il s’est ouvert ce 28 novembre 2023 à paris, la Table ronde de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs. Dans son allocution d’ouverture, le président Touadéra a indiqué que : « La CEMAC présente un bilan positif sur les trois dernières années avec une amélioration de ses principaux agrégats, preuve d’une reprise effective de l’activité économique après la période marquée par la pandémie du COVID-19, grâce à la réussite des politiques et réformes entreprises. »

 

Il admet que, les perspectives économiques des pays de la sous-région restent positives en dépit du contexte international marqué par le conflit russo-ukrainien et les perturbations qu’il engendre au niveau mondial.

« En effet, l’inflation en zone CEMAC devrait ralentir pour atteindre 3,3% à fin 2023 avant de revenir en-dessous du critère de convergence de 3% à partir de 2024, à mesure que la politique monétaire reste suffisamment resserrée en vue d’ancrer fermement les anticipations d’inflation et de soutenir la position extérieure. », souligne Faustin Archange Touadéra sous sa double casquette. C’est en qualité de président de la République centrafricaine et président en exercice de  Conférence des chefs d’états de la CEMAC qu’il intervenait.

Pour Ouattara : « la croissance à moyen terme devrait augmenter progressivement à 3,5%, principalement en raison d’une reprise plus dynamique du secteur hors pétrole, tandis que les réformes visant à améliorer la gouvernance, la transparence et l’environnement des affaires devraient commencer à porter leurs fruits. »

Par ailleurs, poursuit-il,  l’on note une augmentation substantielle des réserves de change de la CEMAC qui se sont établies à 6.771,3 milliards de FCFA au 31 janvier 2023 contre 4.781,9 milliards de FCFA à la même période l’année précédente, soit une hausse de 41,6% en glissement annuel.

 

 

Tchad : les activités du Syndicat Autonome de la Police Centrafricaine suspendues

 

Une décision du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique de la République Centrafricaine, du 25 novembre 2023, suspend les activités du Syndicat Autonome de la Police Centrafricaine.

Le patron de la sécurité publique en république centrafricaine, le ministre Michel Nicaise Nassin n’a pas été tendre vis-à-vis du Syndicat Autonome de la Police Centrafricaine suspendues. Il a dans une décision, suspendu les activités de cette organisation jusqu’à nouvel ordre. Le membre du gouvernement dans son document fait état de quelques manquements graves et enfreintes constatés.

D’après le ministre en charge de la Sécurité, le Syndicat Autonome de la Police a fait preuve de, non-respect flagrant du code d’éthique et de déontologie ;  d’insubordination. Des cas de dénonciation calomnieuse sur la base d’une fiche mensongère ont également été évoqués.

Aucune autre précision n’a été mentionnée.

RCA : un bâtiment du ministère de la Défense réhabilité par la MINUSCA

Le ministère de la Défense nationale a réceptionné, le 21 novembre 2023, un bâtiment qui va abriter le bureau de presse de l’Etat-major de l’armée centrafricain.

 

Il a été réhabilité et équipé par la MINUSCA. La cérémonie de remise a eu lieu en présence du président de la République, Faustin Archange Touadera, et du Directeur d’Appui à la Mission, Sory Ibrahima Sangare, représentant la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RCA.

L’objectif de cette réhabilitation est d’appuyer l’Etat-Major des armées FACA, par le renforcement des capacités du bureau de presse, afin de créer un cadre approprié et des conditions de travail décentes.

Selon le président Touadera ce don traduit « une coopération encore plus agissante, plus florissante », avec la MINUSCA « Vous savez que la presse militaire est un outil très important de communication. D’abord, pour la Force entre elle et avec la population et aussi avec la Communauté internationale pour présenter ce que nos Forces font sur le terrain et les messages que notre armée voudrait faire passer », a déclaré le Président de la République.

Source : MINUSCA

RCA : cinq cadres du mouvement rebelle FDPC radiés

L’ancien ministre Ringui André Le Gaillard et quatre responsables du, Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) ont été radiés du mouvement.

 

La décision fait suite à une réunion du 13 novembre 2023, présidée par Martin Kountamadji dit Abdoulaye Miskine, président Fondateur de ce mouvement.

Le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) estime que, Le Gaillard Ringui, Clarisse Sayo, Marcel Bagaza, Jean Rock Sobi et Séraphin Klamadje ne sont plus dignes d’être considérés comme membre du mouvement. Les cinq ont été radiés. L’information est contenue dans un communiqué de presse rendu public le 22 novembre 2023.

Le document précise que la réunion était présidée par le président fondateur, Abdoulaye Miskine. L’ordre du jour portait sur, la qualité de membre de certains cadres et militants du FDPC et la nouvelle orientation politique du mouvement entre autres. A L’issue des échanges, les participants ont décidé de la radiation de certains cadres.

Les personnes bannies : « ne peuvent plus ni parler ni représenter le FDPC auprès des instances gouvernementales et organismes quelconques. Ils perdent de ce fait leur statut de membre du mouvement FDPC », croit-on lire dans le communiqué.

Le mouvement dit réiterer son attachement aux accords et la feuille de route de Khartoum signés le 06 Février 2019 en faveur d’un retour à la paix en République Centrafricaine.

L’annonce de la liste des nouveaux cadres du parti investis de la nouvelle mission de représentation a été faite.

 

RCA : le premier ministre donne les directives du projet corridor 13

Le premier ministre, chef du gouvernement, Félix Moloua a eu un entretien le 20 novembre 2023 avec la délégation de la compagnie Turque METAG Holdin, au sujet de l’exécution du bloc 2 du corridor 13.

 

Après la signature du contrat avec la compagnie chinoise Sino Hydro concernant l’exécution du bloc 2 du corridor 13, la société Turque METAG Holding est arrivée à Bangui pour la signature du contrat pour le bloc 1. L’équipe turc était conduite par le directeur des appels d’offres Kürsat Muratli. La mise en exécution du bloc 1 du corridor 13 a été le sujet débattu au cours de la rencontre.

Les travaux du bloc 1 du Corridor 13 concernent le bitumage de la route qui va de Gouga, à la frontière avec le Congo Brazzaville jusqu’à Moungoumba, 30 km et le pont sur la rivière Lobaye de 380m de longueur.

Il est très utile de rappeler que le Corridor 13 est un projet intégrateur de la sous-région de l’Afrique Centrale qui va relier le Congo Brazzaville avec la RCA et le Tchad par la route. La Banque Africaine de Développement finance une grande partie du projet à hauteur de 167 milliards F CFA. La Banque de développement des États de l’Afrique Centrale BDEAC y prend part aussi.

La compagnie METAG Holding est l’une des compagnies ayant reçu une part de l’exécution d’un des 4 blocs du Corridor 13 et son dossier a reçu un avis de non objection de la part de la BAD.