Le Comité National de la Dette Publique (CNDP) de la République Centrafricaine a tenu, ce lundi 14 avril 2025, sa première session ordinaire sous la présidence de M. Hervé Ndoba, ministre des Finances et du Budget. Cette réunion s’est révélée fondamentale pour la gestion économique du pays.
Au programme de cette session, plusieurs sujets clés ont été discutés, notamment l’examen de projets de prêts proposés par la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA). Ces accords, sollicités par le gouvernement à travers le ministère des Finances et du Budget, doivent faire l’objet d’une évaluation rigoureuse afin de s’assurer qu’ils répondent aux priorités de développement national, tout en maintenant la viabilité de la dette publique.
Par ailleurs, le CNDP a analysé deux demandes de garantie de l’État : l’une provenant de la société CIRESCA-SARL qui est une société centrafricaine basée à Bangui, spécialisée dans l’agro-industrie, l’assainissement et le traitement des déchets, et l’autre de la BGFI Banque, toutes deux liées à des projets relevant du ministère de l’Économie Numérique, des Postes et Télécommunications. L’examen de ces demandes est crucial pour garantir que l’État soutienne des initiatives propices à l’accélération de la croissance économique.
Dans son discours, M. Ndoba a souligné l’importance des garanties de l’État en déclarant : « Cet engagement majeur doit être pris avec la plus grande rigueur, en intégrant les risques financiers et les bénéfices escomptés pour notre nation. La gestion de la dette publique est un levier stratégique pour assurer la stabilité et la croissance économique. Il est impératif que nos décisions soient guidées par un sens aigu de responsabilité et l’intérêt supérieur de notre patrie. »
Le ministre a également encouragé les membres du comité à engager des discussions ouvertes et constructives, tout en réaffirmant son engagement en faveur d’une gestion responsable de la dette publique, jugée essentielle pour le développement durable du pays. Il a exprimé l’espoir que le comité s’emploie à élaborer une politique de financement cohérente et durable, afin d’assurer un avenir prospère à la nation.
Source : ministère des Finances