Eliminatoires CAN 2025 : les Fauves de la RCA logées dans le groupe B

Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025 s’est tenu ce jeudi 4 juillet à Johannesburg, la RCA est logée dans le même chapeau que le Maroc, pays organisateur.

 

48 nations dont la République Centrafricaine sont réparties en 12 groupes de quatre équipes. A l’issue du tirage au sort, la RCA est placée dans le même groupe que le Maroc, pays organisateur, le Gabon et le Lesotho. Les Fauves ont intérêt à se mettre au travail, car une seule équipe sera retenue dans leur groupe (B). En sa qualité de pays hôte, le Maroc, est d’ores et déjà qualifié pour la prochaine CAN.

Le coup d’envoi des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025 est prévu pour septembre 2024. Seules 23 équipes seront qualifiées pour la CAN 2025.

Avec ce tirage au sort, le coup d’envoi des activités de la 35e édition de la grande fête du football africain sont lancées.

Une fête des talents africains: 1xBet résume les résultats des CAF Awards 2023

La performance du Maroc à la Coupe du monde 2022 au Qatar a été un succès historique pour le football africain.

 

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Le 11 décembre à Marrakech, au Maroc, s’est déroulée une cérémonie de remise des prix pour honorer les meilleurs footballeurs africains. Le bookmaker fiable 1xBet parle des tenants de prix octroyés pour leurs réalisations exceptionnelles cette année.

Joueur de l’année

Les prix individuels du Joueur de l’année au football masculin et féminin ont été décernés à des représentants du Nigéria. Victor Osimhen a remporté le titre de champion d’Italie avec Naples, devenant le meilleur buteur de la Serie A, et a également atteint les quarts de finale de la Ligue des champions, ce qui lui a permis de battre Achraf Hakimi et Mohamed Salah. Il s’agit de la première récompense de ce type pour l’attaquant, tandis qu’Asisat Oshoala a été sacrée joueuse de l’année pour la sixième fois, un record. L’attaquante de 29 ans a remporté la Ligue des champions, le championnat d’Espagne et la Coupe d’Espagne avec le FC Barcelone.

Équipe nationale de l’année, Entraîneur de l’année et Gardien de l’année

La performance du Maroc à la Coupe du monde 2022 au Qatar a été un succès historique pour le football africain. Les « Lions de l’Atlas » ont atteint les demi-finales et sont devenus, comme on pouvait s’y attendre, la meilleure équipe nationale masculine de l’année, le sélectionneur Walid Regragui ayant été sacré l’Entraîneur de l’année. Cette percée du Maroc n’aurait pas été possible sans Yassine Bounou, qui n’a encaissé qu’un seul but lors des cinq premiers matches et a empêché l’Espagne de marquer lors de la séance de tirs au but. Gardien de but de l’année, incontestablement.

Parmi les sélections féminines, l’équipe nationale nigériane a été reconnue la meilleure. Les Super Falcons ont atteint les 1/8èmes de finale de la Coupe du monde, où elles se sont inclinées face à l’Angleterre, future finaliste. Il convient de noter que la gardienne Chiamaka Nnadozie a fait de son mieux pour assurer la victoire de son équipe, du coup le prix de la Gardienne de l’année était une récompense bien méritée pour son jeu plein de confiance. Desiree Ellis est devenu l’Entraîneur de l’année, car la sélection sud-africaine a atteint sous son houlette les huitièmes de finale de la Coupe du monde pour la première fois de son histoire.

Club de l’année

Le club égyptien d’Al Ahli a fait un sacré bout de chemin vers sa victoire en LDC de la CAF et s’est vu décerner le titre du Club de l’année pour la première fois en dix ans. Les Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud ont remporté le trophée de la LDC de la CAF sans encaisser un seul but.

Jeune joueur de l’année

Les meilleurs joueurs africains ont impressionné par leurs performances dans le monde entier et de nouvelles stars pourraient bientôt accéder à l’Olympe du football : le Sénégalais Lamine Camara (Metz) et le Marocain Nesryne El Chad (Lille) ont empoché le prix du Jeune joueur de l’année, ce qui met en exergue leur grand potentiel.

Joueur Interclubs de l’année

Des statuettes commémoratives des CAF Awards ont également été remises aux meilleurs joueurs des ligues locales. Fatima Tagnaout, de l’AS FAR, a impressionné par son niveau d’excellence sur la scène nationale et dans la LDC féminine de la CAF, devenant ainsi la première Marocaine à soulever ce prix. Chez les hommes, c’est l’ailier d’Al Ahly Percy Tau avec dix apparitions dans la LDC de la CAF l’an dernier, qui a été récompensé.

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La flambée des prix des produiits fait la manchette des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se concentrent sur la flambée des prix des produiits et à leur tête le carburant les fruits et légumes et les viandes.+L’Économiste+, qui dans un article intitulé « Carburant, fruits et légumes, viandes… ça bouillonne! », écrit que les prix des carburants à la pompe reprennent leur escalade dans les stations-service. Une hausse qui n’a pas laissé de marbre les parlementaires, qui ont demandé des explications à la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. 

«Les prix des carburants ne relèvent pas des prérogatives de mon département», réplique-t-elle, lors de la séance du lundi dernier à la Chambre des représentants. Une déclaration qui a suscité la colère des députés. A Casablanca, le prix de la tomate varie de 10 à 12 DH. Les viandes rouges ne dérogent pas à la règle. Le prix du kilo dans les boucheries dépasse largement les 100 DH. La situation est qualifiée de critique par la Fédération nationale des associations du consommateur qui ne dissimule pas son inquiétude d’une nouvelle envolée des prix à l’approche du mois de Ramadan.

Sur le même registre, +L’Opinion+ relève que depuis quelques semaines, le prix de la tomate a atteint des records dans les marchés. Et la tendance risque de se poursuivre à l’approche du mois du Ramadan. Si les agriculteurs assurent que la production de la tomate primeur sera suffisante cette année, les conditions climatiques ont retardé la récolte de quelques semaines, ce qui a créé un décalage entre l’offre et la demande. 

Mais cela n’explique pas à lui seul le dérèglement du marché. Les agriculteurs sont en grande difficulté financière, liée à l’explosion des coûts des intrants et aux dettes accumulées. Ils vendent souvent leur production à perte et espèrent que l’exportation va redresser la barre. La cause structurelle se trouve plutôt du côté des intermédiaires, qui profitent de la conjoncture pour amplifier leurs marges, jusqu’à l’indécence, commente la publication.

+Al Bayane+ rapporte que la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a fait savoir que 21.000 opérations de contrôle des prix ont été réalisées en 2022, concernant 300.000 points de vente, ayant permis de saisir 1.100 tonnes de produits avariés et de constater 12.000 infractions. En réponse à une question sur « le contrôle des prix et l’approvisionnement du marché national en produits alimentaires de base » la ministre a relevé que la commission en charge des prix a inspecté en janvier dernier 17.000 points de vente et constaté 900 infractions.

+Al Massae+ revient sur les déclaration du patron du Conseil de la Concurrence au sujet de la hausse des prix. En effet, le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, a indiqué, mardi à Rabat, que le Conseil de la concurrence n’a pas de « positions à prendre » à propos de la hausse ou la baisse des prix, mais intervient « en cas d’abus de position dominante ou d’entente ». 

« Le rôle du Conseil, en tant qu’arbitre à la disposition de ceux qui respectent la loi et contre les pratiques anti-concurrentielles, ne lui permet pas d’intervenir en cas de la hausse ou la baisse des prix sauf si cette évolution de prix est induite par un abus de position dominante ou d’entente », a-t-il souligné en réaction aux interventions de journalistes lors d’une rencontre d’échange organisée par le Conseil de la concurrence avec les médias.

Mondial des clubs au Maroc: une sécurité au point !

Le Maroc a déployé les gros moyens sécuritaires pour l’organisation du Mondial des clubs de football de la Fifa.A trois heures du coup d’envoi de la deuxième demi-finale du Mondial des clubs de foot entre le Real Madrid et le club égyptien d’Al Ahly, un dispositif de sécurité général est mis en place pour prévenir d’éventuels troubles.

Des checkpoints sont visibles aux alentours du stade et le dispositif de contrôle est renforcé par la police. L’importance du rendez-vous justifie les moyens déployés.

Le Directeur Général de la Sûreté Nationale et du Contrôle du Territoire National Abdellatif Hammouchi, s’est déplacé personnellement pour observer de près les mesures et dispositions de sécurité prises par les éléments de la Sûreté de Rabat durant cette rencontre.

Cette coupe du monde des clubs connue sous le nom de « Mundialito » en est à sa 19e édition sous ce nouveau format, la 63e depuis sa création. Elle constitue une répétition générale pour le Maroc qui a déjà abrité par le passé plusieurs compétitions sportives. « C’est un événement majeur pour le football mondial, toutes les dispositions sécuritaires doivent être prises pour que la compétition se déroule dans les meilleures conditions en terre marocaine », confie, l’air pressé, un membre de l’organisation.

Si la police assure la sécurité à l’extérieur du stade de Rabat, plusieurs centaines de stadiers sont mobilisés pour gérer la foule à l’intérieur. Ils sont méthodiquement répartis autour de l’enceinte et dans les gradins pour anticiper tout débordement.

La Préfecture de Sûreté de Rabat a mobilisé d’importants moyens humains pour sécuriser cette rencontre entre le champion d’Europe et le finaliste de la dernière Ligue africaine des champions.

Pas moins de 5 500 membres des forces publiques ainsi que d’importants moyens logistiques sont mobilisés dans la capitale administrative pour assurer le bon déroulement de cet évènement mondial.

Au final, le match s’est déroulé dans une bonne ambiance ponctuée par la large victoire du Real Madrid (4-1) devant Ahly. Le champion d’Europe retrouvera samedi en finale le club saoudien d’Al Hilal en finale.

Sur le plan sécuritaire, les 45.000 spectateurs qui ont assisté à la rencontré sont rentrés dans le calme. Si le Wydad de Casablanca qui représentait le Maroc est tombé au tour précédent devant Al Hilal (1-1, tab 4-3), les férus de foot n’ont pas boudé leur plaisir pour voir champions d’Europe à l’œuvre.

L’organisation de la Can 2025 en vue

Pour la police marocaine, c’est une journée chargée qui se termine avec le sentiment du devoir accompli. L’expertise marocaine a été d’ailleurs sollicitée par le Qatar lors de la dernière coupe du monde de football.

Le Maroc était l’un des rares pays africains à participer à la sécurité de la dernière coupe du monde de foot en compagnie des Etats Unis, de la France, de la Grande Bretagne et de la Turquie.

Près de 6.000 agents étaient ainsi envoyés dans les différentes villes du Qatar pour les renseignements, la sécurité des matchs et la surveillance des biens publics, indiquait le quotidien marocain arabophone Assabah, basé à Casablanca.

Ces derniers mois, le royaume chérifien a accueilli plusieurs compétitions majeures comme la coupe d’Afrique des Nations de football féminin, la Ligue africaine des champions chez les dames, la Supercoupe d’Afrique, la Can U23, la coupe d’Afrique des Nations de futsal.

Des événements sportifs qui ont connu un franc succès en matière d’organisation et de sécurité. Cette coupe du monde des clubs vient encore confirmer une nouvelle fois la capacité du Royaume à abriter les plus grandes manifestations sportives.

A cela s’ajoutent des infrastructures sportives de qualité qui permettent au Maroc de se positionner comme le grand favori pour organiser la Can 2025. En plus des stades de Tanger et de Rabat qui abritent le Mondial des clubs de foot, le Maroc dispose des enceintes sportives entièrement réhabilitées ou nouvellement construites d’une capacité minimale de 45.000 places à Agir, Marrakech, Fès et Casablanca.

Le dernier mot revient au comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) qui devrait annoncer dans les prochains jours le nom du pays qui abritera la Can 2025. Cinq dossiers sont retenus par la Caf : le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Algérie, la Zambie et le binôme Nigeria-Bénin.

Le parlement marocain dénonce les positions hostiles des eurodéputés à l’encontre du Royaume

Le parlement marocain a une nouvelle fois dénoncé les positions hostiles du Parlement européen (PE) à l’égard du Maroc, estimant que l’objectif dissimulé de cette campagne est de tenter de contrarier le positionnement international du Royaume, son émergence économique et sa place sur l’échiquier international et continental.Lors d’une conférence-débat et d’information, tenue mercredi à Rabat, et consacrée aux attaques hostiles, flagrantes et répétées contre le Royaume par le Parlement Européen, les députés, les experts et les juristes ont affirmé que le Maroc, qui dispose de tous les moyens garantissant et préservant les droits de l’Homme, n’est pas tenu de fournir un certificat de bonne conduite en la matière, ont affirmé, mercredi, les participants à une

Les intervenants ont relevé que le Royaume n’est pas devant l’obligation de se justifier ou de prouver son innocence, rejetant que le Maroc soit l’objet de surenchères au sein du PE.

Intervenant à cette occasion, le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, a rappelé que la campagne ourdie menée contre le Maroc par un courant au sein du PE a abouti à l’adoption, le 19 janvier dernier, d’une résolution non contraignante sur le respect de la liberté d’expression dans le Royaume, notant que cette campagne s’est poursuivie par l’accueil au sein de l’institution européenne par un groupe isolé d’eurodéputés d’une personne partisane du séparatisme et du terrorisme et par le débat sur des allégations d’espionnage de responsables d’un pays européen.

La liste des allégations est longue comme en témoigne l’intention délibérée des parrains des actes hostiles et attentatoires au Maroc, a-t-il poursuivi, soulignant que les motifs et les visées de cette agression sont bien connus puisqu’elle cible le positionnement international du Royaume, son émergence économique et sa place sur l’échiquier international et continental.

Évoquant la liberté d’expression et d’opinion au Maroc, M. Talbi Alami a relevé que nul ne peut douter que le Royaume est un Etat de droit et des institutions, un Etat avec une démocratie institutionnelle exercée par des partis et des syndicats à travers des élections libres et honnêtes, affirmant que les formations politiques marocaines sont aussi authentiques et crédibles que leurs pairs européennes.

Cette vie démocratique est confortée par une presse libre, plurielle et critique, a-t-il soutenu, notant que les observateurs y compris les Européens sont conscients de la singularité du modèle marocain dans son environnement régional.

M. Talbi Alami a aussi déploré les jugements « infondés » de certains eurodéputés qui mènent une campagne hostile contre le Maroc sur la base d’informations erronées, de données non vérifiables à source unique et de rapports unilatéraux élaborés sur demande.

De son côté, le président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE, Lahcen Haddad a expliqué que le Maroc n’a aucun problème avec l’Union européenne (UE) et ses institutions, que ce soit avec la Commission européenne, qui en est le cœur battant, ou avec le Conseil de l’UE. « Le problème auquel nous nous heurtons provient de certains eurodéputés qui ont fait du PE une plateforme pour attaquer le Maroc de manière systématique », a-t-il affirmé. Ces derniers, enchaine-t-il, ont profité de la crise qui secoue actuellement le PE suite aux accusations de corruption contre certains de ses membres, de l’état de frayeur qui en a découlé, et aussi du fait que le Maroc soit mentionné de façon malveillante dans certains articles de presse tendancieux pour faire passer cette résolution.

Pour appuyer ses propos quant à ces attaques systématiques, le président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE a rappelé que rien qu’en 2022, ces eurodéputés ont posé 112 questions dirigées contre le Maroc et 18 tentatives d’amendement défavorables au Royaume sur des rapports émanant de différentes commissions.

Pour sa part, l’avocat Brahim Rachidi a souligné que cette résolution du Parlement européen n’est pas contraignante, mais elle est agitée régulièrement. C’est un sujet «serpent de mer» que certaines officines font sortir par moments pour détourner l’attention de la situation politique et économique en crise dans les pays européens.

Certains pays européens continuent de considérer le Maroc à travers les mêmes «verres opaques» d’avant 2011, a dit Me Rachidi, soulignant qu’il est opportun pour les acteurs politiques et des droits de l’Homme marocains de se mobiliser auprès de ces pays pour leur exposer les progrès qui ont été réalisés au Royaume en termes de droits de l’Homme depuis l’adoption de la Constitution de 2011.

Selon lui, le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier, et les pays européens sont appelés à réévaluer leurs positions à l’égard du Royaume.

Mondialito : Le Real Madrid bat Al Ahly et se qualifie pour la finale

Le club espagnol du Real Madrid s’est qualifié à la finale de la Coupe du monde des clubs en dominant en demi-finale le club égyptien d’Al Ahly sur le score de 4 buts à 1, mercredi soir à Rabat.L’attaquant brésilien Vinicius Junior a ouvert la marque pour les Merengues à la 42e minute, avant que Federico Valverde ne creuse l’écart (46e).

Al Ahly a réduit l’écart sur penalty transformé par Ali Maaloul à la 65e minute, avant que Rodrygo ne douche les espoirs des Egyptiens de revenir au score, avec une troisième réalisation (90e+2), suivi de son coéquipier Sergio Arribas (90e+8).

En finale prévue samedi à Rabat, le Real Madrid affrontrera le club saoudien d’Al-Hilal, tombeur des Brésiliens du CR Flamengo (3-2).

Maroc: Le Conseil de la concurrence sensibilise à son champ d’action

Le Conseil marocain de la Concurrence a tenu, mardi à Rabat, sa deuxième rencontre annuelle avec les médias, une occasion pour débattre et interagir avec les journalistes autour de la pratique et de l’actualité du Conseil, ainsi que d’exposer des cas intéressants, par des experts internationaux, ayant contribué à accroître le respect du droit de la concurrence et de promouvoir la culture de la compétition auprès des acteurs des marchés et du large public.Au début de cette rencontre, le président du Conseil, Ahmed Rahhou a indiqué que son organisme souhaite institutionnaliser cette rencontre avec la presse sous un format d’échange, de formation, d’information et d’analyse d’expérience autour du droit de la concurrence.

Il a également noté que cette rencontre se tient dans le cadre d’un jumelage avec l’Union européenne, notamment avec la Grèce, la Pologne et l’Italie, ajoutant que ce travail a pour vocation d’élargir les champs d’intervention et de compréhension du Conseil marocain de la concurrence en vue d’une mise à niveau informationnelle et jurisprudentielle.

Il a, en outre, affirmé que le droit de la concurrence est un droit qui est d’une certaine complexité au niveau de l’exécution, soulignant l’importance fondamentale de la presse, en tant que « relais pour faire le commentaire sur le droit de la concurrence, sur les décisions du Conseil en plus d’être un support de compréhension par les acteurs économiques ».

Le but étant de familiariser les journalistes aux grandes problématiques du droit et économie de la concurrence, afin de mieux cerner et analyser en profondeur les questions ayant trait à ce droit à dimensions plurielles, juridique, économique, et sociales, et aussi les associer davantage dans la valorisation des actions d' »advocacy » et des initiatives pédagogiques du régulateur des marchés, a fait observer M. Rahhou.

Pour lui, le Conseil oeuvre pour instaurer un climat concurrentiel sain et juste, pour l’agilité et l’efficience de l’économie et le bien être du consommateur.

Au sujet de la hausse des prix, le président du Conseil de la Concurrence a fait savoir que son institution n’a pas de « positions à prendre » à propos de la hausse ou la baisse des prix, mais intervient « en cas d’abus de position dominante ou d’entente ».

« Le rôle du Conseil, en tant qu’arbitre à la disposition de ceux qui respectent la loi et contre les pratiques anti-concurrentielles, ne lui permet pas d’intervenir en cas de la hausse ou la baisse des prix sauf si cette évolution de prix est induite par un abus de position dominante ou d’entente », a-t-il souligné en réaction aux interventions de journalistes.

Dans ce sens, il a rappelé qu’au Maroc, la loi stipule que les prix des produits, biens et services (en dehors de la liste des prix des produits qui sont définis par la loi, comme les médicaments qui sont administrés) ne peuvent subir des modifications que par le jeu de l’offre et de la demande, ce qui veut dire concrètement que « c’est au vendeur ou au distributeur du produit de juger de l’augmentation ou la baisse des prix ».

Rahhou a, à cet égard, rappelé l’interdiction des ententes sur le prix, notant que « lorsque deux ou plusieurs opérateurs se réunissent, ils sont dans l’interdiction de parler des prix, de les fixer de manière conjointe et de discuter des éléments qui peuvent les influencer », notamment les prix d’achat, le niveau des stocks et les stockages communs, et ce dans un objectif de « protection du consommateur et des opérateurs eux-mêmes ».

Par ailleurs, il a mis en avant le rôle de la loi sur la protection du consommateur, la loi sur la liberté des prix et la loi de la concurrence qui ont pour objectif premier « la pluralité et la non concertation », pour éviter les pénuries qui sont souvent source d’une augmentation indue et injustifiée des prix.

S’agissant de l’opération de régularisation, le patron du Conseil de la Concurrence a estimé que « les opérateurs économiques ne connaissaient pas forcément toutes les subtilités et toutes les obligations prévues par le droit à la concurrence, notamment en matière de notification de concentration économique ».

« Nous avons invité les opérateurs à nous présenter tous leurs cas que nous avons passés, avec eux, au crible », a-t-il ajouté.

Au total, pas moins de 150 cas ont été soumis à l’examen des commissions du Conseil et seuls 25 cas devaient faire l’objet d’une notification pour concentration économique et leur régularisation s’est traduite par le paiement de 40 millions de dirhams », a-t-il précisé.

Cette rencontre annuelle avec les médias, qui se tient dans le cadre des manifestations prévues dans le cadre du jumelage institutionnel avec l’Union européenne, a été marquée par la présentation d’expériences internationales.

Ainsi, des représentantes de l’Office de protection de la concurrence et des consommateurs de la Pologne (UOKiK), ont mis en exergue la mission de l’Office qui vise à améliorer le bien-être des consommateurs par une protection efficace de la concurrence et des intérêts et droits des consommateurs, tout en maintenant l’équité procédurale.

ll s’agit également, selon les expertes, d’assurer le bon fonctionnement de la concurrence sur le marché car elle détermine la croissance économique, le développement et l’innovation.

Elles ont aussi indiqué que les priorités de l’UOKiK étant de contrôler l’application des droits de consommateurs, apporter une réponse rapide et efficace aux pratiques qui nuisent au marché, et renforcer l’efficacité de l’éducation des consommateurs.

Pour ce qui est de leurs rapports avec la presse, les expertes ont fait savoir que l’Office a un accord avec l’une des agences d’information opérant sur le marché polonais, notant que l’UOKiK est ouverte à un large dialogue avec les acteurs du marché.

De leur côté, des experts des politiques de la concurrence et des consommateurs de la CNUCED ont mis en exergue la contribution des stratégies de communication à l’efficacité des autorités de la concurrence.

Séisme en Turquie : Décès d’une ressortissante marocaine

Une ressortissante marocaine a trouvé la mort dans le violent séisme qui a frappé lundi le sud de la Turquie, apprend-on mardi auprès de l’ambassade du Royaume à Ankara.gée de 51 ans, la victime (H.M) est décédée à Antakya, chef-lieu de la province de Hatay, précise la même source. Née le 05 février 1972 à Casablanca, elle était mariée à un citoyen turc.

Le fils de la défunte (16 ans), légèrement blessé, a été transféré à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires, ajoute l’ambassade, assurant qu’il se porte bien.

Un violent séisme d’une magnitude de 7,7 sur l’échelle de Richter a secoué dans la nuit de dimanche à lundi le district de Pazarcık à Kahramanmaraş, dans le sud de la Turquie, causant d’énormes dégâts et un bilan humain très lourd.

Maroc : stade de Fès, un joyau sportif au cœur d’une cité historique

La ville culturelle de Fès au Maroc étale ses atouts en vue d’une éventuelle organisation de la Can 2025.Candidat à l’organisation de la coupe d’Afrique des Nations en 2025, le Maroc dispose de solides atouts en termes d’infrastructures pour accueillir l’événement sportif continental.

La ville historique est située à 180 kilomètres à l’Est de Rabat, la capitale administrative. Elle est candidate pour abriter des matchs de la Can 2025 si le dossier marocain est retenu par le comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf). La cité religieuse dispose de sérieux atouts notamment un complexe sportif qui répond aux normes standards de la Fifa, alliant à la perfection tradition et modernité.

Construit entre 1994 et 2003 pour un coût global de 40 millions d’euro, ce stade multifonctionnel qui a épousé l’architecture de la ville, a abrité son premier match officiel le 25 novembre 2007, à l’occasion de la finale de la Coupe du Trône, selon son directeur Anass Erghouni.

Le complexe a fait peau neuve après sa rénovation par la Société national de gestion et de réhabilitation des stades (Sonarges). Il est doté d’une capacité de 45 600 places, de trois terrains d’entraînements avec des pelouses naturelles dont deux annexes, d’une salle de conférence, d’un centre médical, d’une salle de fitness et d’une salle de contrôle antidopage, entre autres.

« L’architecture du complexe sportif reflète Fès, ville historique considérée comme capitale culturelle du Maroc », a déclaré M. Anass Erghouni, directeur général du complexe Anass Erghouni.

Une architecture typiquement marocaine qui différencie Fès, dépositaire de treize siècles d’histoire du royaume, aux autres villes du pays. Ce haut lieu spirituel et culturel du Maroc fascine par sa splendeur. Elle conjugue à la perfection tradition et modernité avec un cadre urbain qui capte les visiteurs.

Cette ville millénaire est l’une des plus anciennes cités de l’Islam. Elle était la capitale administrative du royaume du Maroc jusqu’en 1912 avant que celle-ci ne soit transférée à Rabat. La cité religieuse surnommée «l’Athènes de l’Afrique», est aussi un lieu de diversité où berbères, arabes, Juifs et Chrétiens vivent ensemble dans la tolérance et l’harmonie totale. Fès est aussi réputée pour sa médina, sa célèbre mosquée Qaraouiyine, ses musées, ses mausolées, ses universités…

Elle est classée au patrimoine mondial par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Fondée par les Idrissides, Fès est aussi célèbre pour sa médina qui abrite non seulement de nombreux palais, et aussi la plus vieille université au monde Al-Quaraouiyine.

L’érection de ce complexe sportif vient en appoint au stade Hassan II situé dans la commune et dont la capacité n’était que de 6000 places. « Si le Maroc obtient l’organisation de la Can 2025, la ville de Fès sera candidate pour accueillir des matchs de la compétition », a ajouté son directeur. Ce Joyaux sportif joue déjà un rôle majeur dans les résultats du club local de Maghreb de Fès (Mas), quatrième du Botola marocain en 2022.

En attendant de connaître le pays hôte de la Can 2025, le complexe sportif de Fès veut devenir une place forte du football marocain. Le stade était déjà retenu lors du dossier de candidature du Maroc pour les coupes du monde 2006 et 2010. Sa capacité actuelle (45.000 places) pourrait être agrandie en perspective d’un Mondial 2030 au Maroc, selon les responsables.

Le Maroc soutient constamment la stabilité et l’intégrité territoriale du Soudan (Bourita)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a affirmé que le Maroc sera, comme il l’a toujours été, d’un appui constant à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Soudan,Le ministre, qui intervenait par visioconférence, à la 1.137ème session de la réunion ministérielle du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), consacrée à la situation au Soudan, a assuré que le Royaume sera aussi d’une solidarité totale avec ce pays et son peuple dans les choix qui seront les siens.

Il a également réaffirmé la solidarité du Royaume avec le Soudan et réitéré son appui irréfragable à sa sécurité et à sa stabilité, autant qu’à son unité nationale et à son intégrité territoriale.

Qualifiant cette rencontre de « manifestation de soutien au Soudan », le ministre a précisé que « nous ne sommes pas là pour juger, nous sommes là pour aider. C’est une évidence, peut-être, mais une évidence importante à rappeler ».

Il s’agit d’une nouvelle phase porteuse d’espoir, qui s’est ouverte avec la signature de « l’Accord-cadre politique » du 5 décembre 2022, et l’engagement des parties, depuis le 8 janvier dernier, dans des pourparlers en vue d’une transition ordonnée, a-t-il poursuivi, ajoutant que le processus politique s’en trouve relancé avec, cette fois, des perspectives réelles de stabilisation des institutions démocratiques.

Le ministre a également salué les efforts de l’ONU, de l’UA et de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement), dont le rôle est essentiel dans la facilitation d’un processus politique crédible et inclusif, précisant que la poursuite de cet engagement trilatéral est cruciale pour préserver l’accord du 5 décembre et aider le Soudan à surmonter ses défis politiques et économiques.

Dans ce sens, M. Bourita a appelé toutes les parties à surmonter les divisions et à être prêtes à consentir les compromis politiques nécessaires, relevant que pour être durables, les entendements doivent être inclusifs dans leur contenu et leurs protagonistes.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

La vente des actifs de la raffinerie Samir, le soutien de l’IFC au programme solaire du groupe OCP et la situation catastrophique du secteur du ciment, sont, entre autres, les principaux titres développés par la presse nationale parue ce lundi.+L’Économiste+, qui s’intéresse à la situation juridique de la raffinerie Samir, écrit qu’après la tentative de 2017, une seconde a été engagée au tribunal de commerce de Casablanca pour céder l’unique raffineur du Royaume du Maroc. 

Le syndic judiciaire, Abdelkebir Safadi, l’a annoncé fin janvier 2023. La vente des actifs de la société anonyme de l’industrie du raffinage (Samir) se fera sur la base d’un cahier des charges. «La mise en vente a été fixée pour un prix de départ de 21,46 milliards de DH», précise l’un des trois contrôleurs de la procédure, El Houssine El Yamani, cité par le quotidien. 

Les offres et les garanties doivent être déposées au tribunal de commerce de Casablanca. «Les investisseurs sont invités à présenter des offres accompagnées des garanties nécessaires tout en se conformant à l’article 636 du code de commerce», indique l’annonce de la cession judiciaire. Les offres doivent être présentées dans les 30 jours à compter de la date de publication de l’annonce. Les prétendants ont donc jusqu’au jeudi 2 mars pour se déclarer auprès du syndic judiciaire, précise le journal.

+Le Matin+ rappote que la Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale, s’apprête à approuver un prêt «vert» de 100 millions d’euros en faveur du groupe OCP. Il est destiné à cofinancer la première phase d’un ambitieux programme solaire de l’OCP qui porte sur le développement de quatre centrales photovoltaïques, d’une capacité installée cumulée de 202 MW, dans les sites miniers de Khouribga et de Benguérir. 

Le besoin d’électricité du groupe a augmenté en raison de la montée de la demande d’engrais à l’échelle mondiale et la croissance correspondante de ses capacités industrielles. Son nouveau programme d’investissement de 130 milliards de dirhams pour la période 2023-2027 vise ainsi l’accroissement des capacités de production d’engrais tout en s’engageant à atteindre la neutralité carbone avant 2040.

+Les Inspirations Éco+, qui évoque la situation alarmante dans laquelle se trouve le secteur du ciment, relève que la baisse des ventes de ciment persiste. En effet, le marché du ciment démarre sous de mauvais auspices et accuse un recul de 6,02%. 

Cité par la publication, David Toledano, président de la Fédération des industries des matériaux de Construction (FMC), estime que l’inquiétude est à son comble. «Cette dégringolade n’augure rien de bon. Avec une tendance aussi baissière, le secteur est au bord de l’effondrement. Nous sommes revenus 20 ans en arrière. La situation est inquiétante surtout qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas encore de mesures concrètes qui ont été annoncées pour relancer le secteur. Nous nous sommes réunis plusieurs fois avec les deux ministères, l’Industrie et l’Habitat, pour mener des réflexions communes, mais l’heure est à l’action. Nous ne pouvons plus nous permettre de rester dans l’attentisme», assure Toledano.

Maroc: Près de 50.000 nouveaux cas de cancer par an

Au Maroc, le nombre estimé de nouveaux cas de cancer par année avoisine les 50.000. Ainsi, les tumeurs seraient à l’origine de 13,4% des décès après les maladies de l’appareil cardio-vasculaire.La lutte contre le cancer au Maroc a connu une restructuration profonde depuis 2010 avec le lancement du premier Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer. Ce plan était une opportunité majeure d’aborder la lutte contre le cancer avec une approche inclusive, intégrée, globale et centrée sur le patient, réalisant de nombreux acquis, notamment le changement de perception de la population face au cancer, l’institutionnalisation de programmes de prévention et de détection précoce, l’amélioration considérable de l’accès et de la qualité de la prise en charge, et la mise en place d’un programme de soins palliatifs.

Un deuxième Plan 2020-2029 a été mis en place en vue de consolider et de pérenniser les acquis du premier plan, de corriger les insuffisances identifiées, particulièrement celles relatives à la gouvernance du plan et à la qualité des soins, et de proposer des actions et mesures innovantes dans tous les domaines.

A cet égard, la maîtrise des facteurs de risque du cancer notamment ceux liés au tabac, aux agents pathogènes, à l’environnement et au milieu professionnel, fait partie intégrante de ce Plan.

Par ailleurs, le Plan National de Prévention et de Contrôle du Cancer 2020-2029 tiendra compte durant tout son déroulement des nouvelles connaissances scientifiques, des innovations technologiques et adoptera les approches et concepts les plus appropriés en cancérologie pour accompagner les professionnels de santé dans l’évolution de leurs pratiques de soins afin d’améliorer la prise en charge en cancérologie.

Étant donné que 30 à 50% des cancers sont évitables, il est possible d’échapper à la maladie avant son stade avancé, à travers une détection précoce et un traitement adéquat au profit des patients, dans le but d’atténuer les ravages du cancer et d’assurer des taux de survie plus élevés.

Au niveau mondial, près de 10 millions de décès par an dans le monde, dont 700.000 en Afrique, sont dus au cancer. Ces chiffres alarmants qui continuent de s’alourdir font de cette maladie l’une des principales causes de mortalité, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Les cancers les plus courants varient d’un pays à l’autre, tandis qu’en termes de mortalité, le cancer du poumon vient en première place (1,80 million de décès), suivi par le cancer colorectal (916.000 décès), le cancer du foie (830.000 décès), le cancer de l’estomac (769.000 décès) et le cancer du sein (685.000 décès).

La journée mondiale contre le cancer, célébrée le 04 février de chaque année, demeure une occasion pour sensibiliser au cancer en tant que problème de santé publique et de multiplier les actions visant à renforcer le dépistage et l’accès aux soins.

Le thème de 2023 représente la deuxième année de la campagne “Combler les lacunes en matière de soins” dont le point de mire est de trouver les moyens nécessaires afin de parer aux inégalités dans la prise en charge du cancer. En effet, il s’agit d’un appel pour élaborer des stratégies et plans plus efficients de lutte contre le cancer, assurer un financement durable et investir davantage dans l’amélioration de la situation des personnes atteintes de cette maladie.

Politique, tourisme et habitat au menu de la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment la résolution du Parlement européen contre le Maroc, le secteur touristique et la nouvelle stratégie de réhabilitation des habitats délabrés+Telquel+ se fait l’échoi d’une déclaration de l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, qui a annoncé: « Je ne suis pas le directeur commercial de la France, je ne suis pas payé au chiffre d’affaires; ma réussite sera celle du partenariat entre nos deux pays, c’est le seul critère sur lequel je serai jugé.” 

+Le Canard Libéré+, s’intéresse au lobby du béton qui accentue sur emprise du Casablanca. Pour la publicaton, la déception commence à gagner les milieux casablancais face à l’absence de signaux forts émanant de la nouvelle équipe aux commandes qui s’est glissée dans les pantoufles des islamistes. 

Le changement de majorité en septembre 2021 et l’arrivée d’une femme, Nabila Rmili du RNI (Rassemblement National des Indépendants), à la tête de la mairie avaient pourtant soulevé bien des espoirs… qui risquent, en l’absence d’un changement de méthodes, de crever comme des bulles illusoires… Mais qui gère véritablement Casablanca ? La question se pose avec insistance car la métropole donne de plus en plus l’impression d’être administrée en sous-main par des lobbys puissants qui roulent pour leurs propres intérêts, écrit la publication.

+La Nouvelle Tribune+ rapporte que quelque 10,9 millions de touristes ont visité le Maroc durant l’année 2022. Ainsi, le Royaume a réussi à récupérer près de 84% de touristes au cours de l’année écoulée par rapport à 2019, a expliqué la ministre du Tourisme, Fatima Zahra Ammor, citée par le journal.

 Les recettes touristiques en devises se sont établies à 81,7 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre, soit un taux de recouvrement de 112%, a-t-elle ajouté. Ce résultat revient à l’approche sage adoptée par le Royaume dans la gestion de la crise sanitaire, laquelle ayant renforcé la crédibilité du Maroc au niveau international. Il est également le fruit de l’appui apporté par l’Etat dans le cadre du plan d’urgence de soutien au secteur touristique, en plus du processus de promotion et de commercialisation, de garantie des vols à destination du Maroc et de la pleine implication des professionnels et autres partenaires, a-t-elle expliqué.

+Maroc Hebdo+, qui met la lumière sur la nouvelle stratégie de réhabilitation des habitats délabrés, souligne que les bâtiments menaçant ruine ont toujours la vie dure au Maroc. Malgré les efforts du gouvernement, l’éradication de ce phénomène se heurte à plusieurs contraintes. 

L’État a du mal à cerner le caractère évolutif de l’habitat menaçant ruine, en plus d’une absence de données préliminaires claires sur ce phénomène et un manque d’expertise technique. Il n’empêche que le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, envisage de poursuivre ses efforts. Il a ainsi mis en place une nouvelle feuille de route pour la période 2022-2026, qui sera déployée par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine, explique le journal.

Premier volet de cette nouvelle stratégie : le recensement des habitats menaçant ruine dans certaines régions. Un recensement qui vise à établir un diagnostic précis de la situation, avant de procéder à un classement de ces bâtiments selon le niveau de dangerosité, et prioriser les interventions selon la gravité et la dégradation des constructions.

L’Académie Mohammed VI, clé du succès du foot marocain

Inauguré en 2009, l’Académie Mohammed VI est devenue un complexe incontournable dans un continent en manque criant d’infrastructures sportives.Au cœur du succès du Maroc en coupe du monde de football Qatar 2022, une structure d’excellence a joué un rôle majeur : l’Académie Mohammed VI. Ce « projet structurant », impulsé et financé par le roi Mohammed VI, a pour objectif de booster la formation au niveau local. Il traduit aussi l’intérêt royal accordé à un secteur devenu très prometteur.

L’Académie Mohammed VI est érigée en pleine forêt de la Maâmora, poumon vert de la région de Rabat, la capitale administrative, des communes de Salé et Kénitra. Un projet ambitieux de plusieurs bâtiments érigé sur 29,3 hectares dont le coût global est estimé à 63 millions d’euros.

Ce centre d’excellence est doté d’infrastructures et d’équipements de pointe conformes aux standards de la Fédération international de football association (Fifa), qui en font l’un des plus importants du monde. Il est destiné à accueillir les équipes nationales marocaines en stage de préparation, ainsi que les équipes nationales étrangères. L’érection de ce projet, entre dans la mise à niveau des infrastructures sportives entamée par le Maroc depuis plus d’une décennie.

Le complexe ultramoderne dispose d’hôtels avec ces commodités qui servent de résidence à l’équipe nationale du Maroc (66 chambres et 4 suites). Il accueille aussi les sélections U17 (45 chambres d’une capacité de 80 lits) et U23 (3 blocs d’hébergement d’une capacité de 150 lits) et les gardiens de but (54 chambres d’une capacité globale de 98 lits).

L’Académie comporte aussi quatre terrains de football en gazon naturel, trois terrains de football en gazon synthétique, un terrain de football couvert, un terrain de football en hybride, une salle de ré-athlétisation pouvant accueillir des matches de futsal, une piscine olympique en plein air, deux courts de tennis et un terrain de beach soccer.

Centre médical de pointe

Pour veiller à la santé des pensionnaires, un centre de médecine du sport et de la performance nouvelle génération qui répond aux normes Fifa y est érigé. En ce sens, qu’il propose des services de physiothérapie, d’épreuves d’effort, de dentisterie, d’ophtalmologie, de traumatologie, de psychologie, de podologie, de médecine nutritionnelle, de radiologie, d’échographie, d’électrothérapie, d’ostéodensitométrie, de cryothérapie et d’une unité médicale mobile d’urgence

« Cette structure se veut un édifice aux normes internationales, dans la mesure où elle dispose de toutes les caractéristiques et exigences relatives aux entraînements et formations bénéficiant à toutes les sélections nationales », a indiqué Hassan Kharbouch, le directeur du complexe Mohammed VI de football.

Ces performances sportives du royaume, sont le résultat d’une planification et d’une exécution méthodique sur plusieurs années. Elles ont permis aux Lions de l’Atlas d’atteindre les demi-finales de la dernière coupe du monde, de s’installer dans la foulée en tête du classement Fifa et surtout de devenir la première nation africaine la mieux classée au plan mondial (11e).

Au niveau des clubs, le Wydad Atheltic club (WAC) a remporté l’année dernière la Ligue des champions tandis que la Renaissance sportive Berkane s’est adjugé la coupe de la Confédération. Chez les dames, l’équipe nationale de football féminine est vice-championne d’Afrique alors qu’en club les FAR (Forces armées royales) ont remporté la Ligue africaine des champions.

Un levier du sport et du tourisme

 L’Académie s’est imposée comme l’une des plus grandes pépinières du royaume encourageant notamment les notions de vitesse, de saut et de duels dans la formation des jeunes. Grâce à ses performances, elle est classée parmi les meilleurs centres de formation à l’heure actuelle. Véritable mine d’or de talents, la structure a placé quatre joueurs dans la sélection marocaine, demi-finaliste de la coupe du monde au Qatar : Ahmed Reda Tagnaouti, Azzedine Ounahi, Youssef En-Nesiry et Nayef Aguerd. 

« Le Maroc a mis les gros moyens ces dernières années et les résultats suivent. La place de demi-finaliste lors de la dernière coupe n’est pas le fruit du hasard. Aujourd’hui, le même constat est visible au niveau des clubs qui triomphent dans les compétitions de club en Afrique », a magnifié, Simon Assari, journaliste à l’Agence ghanéenne de presse (GNA).

Ce projet d’excellence s’est implanté dans d’autres villes comme Tanger (nord), Oujda (est) et Agadir (centre) afin de dénicher les pépites les plus prometteuses du pays pour centraliser la formation dans la capitale

« Le Maroc a montré la voie à certains pays africains. Le pays a prouvé lors de la coupe de la dernière coupe du monde, que l’Afrique pouvait rivaliser avec les meilleures nations de football au monde en misant sur une bonne formation et des infrastructures de qualité. Ce que le Maroc a réalisé doit être cité en exemple », a indiqué Guy Elongo, journaliste à l’Agence congolaise de presse (ACP).

Depuis 2017, plus de quarante (40) conventions de partenariat ont été signées entre la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et ses homologues africaines visant l’échange d’expériences et d’expertises en matière de formation, d’encadrement et d’arbitrage, l’organisation de matches amicaux et de stages et rencontres officielles au Maroc.

Au moment où pays accueille pour le troisième fois le Mondial des clubs de football de la Fifa après 2013 et 2014, l’ouverture de cet édifice sportif aux sélections africaines et étrangères un levier de développement du tourisme national qui devrait permettre de promouvoir le rayonnement du royaume à international .

Maroc-Espagne : Une série d’accords signés, une nouvelle ère dans les relations bilatérales

Une série d’accords ont été signés, ce jeudi à Rabat, entre le Maroc et l’Espagne couvrant une multitude secteurs d’activité, dans le cadre la 12ème session de la Réunion de Haut Niveau (RHN).Ces accords, qui visent à consolider les relations de coopération bilatérale et à les élargir à de nouveaux domaines, à fort potentiel de partenariat, portent sur des secteurs aussi variés que la gestion des migrations, les infrastructures, la gestion du développement et de la protection des ressources d’eau, l’environnement, la lutte contre le changement climatique et le développement durable, la formation professionnelle, le transport, le tourisme, la sécurité sanitaire, les bibliothèques ou encore le domaine universitaire.

Pour le chef du gouvernement marocain, les relations maroco-espagnoles connaissent une évolution « qualitative » qui appelle l’implication des opérateurs économiques dans cette dynamique, en vue de conclure des partenariats forts et tangibles, dépassant les échanges commerciaux pour engober des projets communs à portée stratégique, en mettant à profit la nouvelle charte des investissements au Maroc.

Il a en outre relevé que cette session revêt une grande importance, du fait qu’elle survient dans un contexte particulier, marqué par les retombées de la crise sanitaire mondiale et par la guerre en Ukraine qui a impacté les différents pays, ainsi que par les effets directs de ces deux crises sur le niveau de vie des citoyens et sur l’augmentation des niveaux d’inflation, ce qui place le monde face à des défis inédits et inattendus, a-t-il souligné à l’ouverture de cette session de la RHN qu’il a coprésidé avec son homologue espagnol Pedro Sanchez.

La 12ème RHN intervient aussi dans un contexte de mutations régionales et internationales profondes, avec en tête les défis sécuritaires qui s’imposent désormais aux pays de la région, a-t-il poursuivi, appelant à l’intensification des efforts pour faire face aux dangers qui guettent la sécurité de la région, liés à l’immigration illégale, à la traite des personnes, au trafic de drogue, au terrorisme, aux groupes séparatistes et aux factions armées, et ce sur la base d’une approche globale réunissant les dimensions sécuritaire et sociale.

Il s’agit aussi de faire face à des défis auxquels fait face le monde, sur fond de mutations profondes qui interpellent la capacité des Etats à s’adapter en permanence à ces transformations, à travers des approches renouvelées, à même de promouvoir l’action bilatérale et d’harmoniser son rythme avec ces mutations de manière qui réponde à la vision des deux pays concernant leur environnement régional et international.

Akhannouch a aussi rappelé qu’à la faveur de l’évolution que connaissent les relations bilatérales à tous les niveaux, l’Espagne est devenue le premier partenaire économique et commercial du Maroc, notant que les deux pays ont pu mettre en place un cadre juridique riche et diversifié accompagnant l’évolution réalisée dans de nombreux domaines.

Il a, sur un autre registre, fait observer que dans un contexte international complexe, qui connait l’exacerbation des tensions dues aux différentes crises internationales et leur impact sur les chaines de production et sur la sécurité alimentaire en raison de l’instabilité énergétique, le Maroc et l’Espagne ont pu intensifier leur coopération dans ces deux domaines, à travers des projets modèles.

Ces projets concernent le domaine énergétique, à travers le renforcement de l’interconnexion électrique et la mise en œuvre du gazoduc maghrébin dans le sens inverse, de l’Espagne vers le Maroc, ainsi que l’adoption de sources d’énergies nouvelles comme l’hydrogène vert, partant d’une vision stratégique qui érige le concept de développement durable comme solution d’avenir à même de préserver l’équilibre entre les dimensions environnementale, économique et sociale, a-t-il expliqué.

Pour sa part, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez a affirmé que le Maroc et l’Espagne sont appelés à donner un contenu concret à leur vocation en tant que pont entre l’Europe et l’Afrique.

Il a appelé à harmoniser les politiques publiques des deux pays pour améliorer leur connectivité ainsi que dans la région, accélérer la digitalisation et assurer la transition énergétique en vue d’assurer un développement durable.

Le chef de l’exécutif espagnol a souligné, en outre, que les deux pays sont également appelés à assurer un progrès harmonieux dans tous les domaines à travers le renforcement du dialogue politique et de sécurité et davantage d’investissements, d’échanges et d’interconnexions, ainsi que de mobilité et de communication entre les deux sociétés.

Il s’agit là d’objectifs fixés par les deux Royaumes lors de la visite qu’il a effectuée à Rabat le 7 avril dernier, a-t-il rappelé, notant que « nous pouvons constater aujourd’hui que nous les avons atteints : nous avons tenu nos engagements et nous continuerons à le faire ».

Il a aussi relevé que cette session de la RHN vient consolider la nouvelle étape ouverte dans les relations bilatérales, faisant remarquer que « les deux Royaumes entament cette nouvelle étape avec un grand sens de responsabilité et une conscience historique et, surtout, avec la conviction profonde de l’énorme potentiel qui reste à explorer dans cette relation, qui va bien au-delà du simple voisinage ».

Sanchez a aussi évoqué le caractère exceptionnel de cette session, en ce sens « qu’elle est la première du genre depuis 8 ans, mais aussi parce qu’elle intervient après la déclaration conjointe du 7 avril dernier, qui a renforcé la base de l’action commune, faisant observer que les deux pays s’engagent à la transparence et à la communication permanente, tout en privilégiant le dialogue et non le fait accompli ».

Il a, de même, réaffirmé la validité et l’intégrité de tous les accords entre les deux parties, qui ont jeté les bases des relations bilatérales dans le passé.

A cet égard, les deux gouvernements ont proposé un programme d’action qui vise à élargir les champs des relations bilatérales de manière équilibrée et coordonnée à travers un dialogue politique et de sécurité renforcé, avec un mécanisme de suivi systématique de la mise en œuvre des accords, a-t-il poursuivi.

S’agissant du nouveau partenariat pour renforcer les liens socio-culturels, Sanchez a indiqué que les deux sociétés veulent de nouveaux modèles de mobilité, d’éducation et de formation, soulignant la nécessité d’adopter une approche globale et constructive de la migration.

Il a, d’autre part, relevé « la responsabilité partagée des deux pays qui doivent travailler ensemble pour défendre un ordre mondial basé sur des règles, notamment face à la guerre en Ukraine et l’instabilité en Afrique du Nord ».

Sahara: L’Espagne réaffirme son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie

L’Espagne a réitéré sa position, au sujet de la question du Sahara, exprimée dans la Déclaration Conjointe adoptée le 7 avril 2022, indique la Déclaration conjointe rendue publique à l’issue des travaux de la 12ème session de la Réunion de Haut Niveau (RHN) Maroc-Espagne, tenue jeudi à Rabat.Dans la Déclaration du 7 avril dernier, l’Espagne considère l’initiative marocaine d’autonomie, présentée en 2007, comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend autour du Sahara.

Madrid reconnait également dans la Déclaration d’avril 2022, « l’importance de la question du Sahara pour le Maroc ainsi que les efforts sérieux et crédibles du Maroc dans le cadre des Nations Unies pour trouver une solution mutuellement acceptable ».

En matière de lutte contre le terrorisme, le Maroc et l’Espagne ont exprimé leur détermination à renforcer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme, soulignant qu’ils continueront à œuvrer conjointement et dans le cadre des Nations Unies au développement des efforts internationaux en matière de lutte contre le terrorisme et son financement.

Les deux pays ont également mis en exergue leur engagement particulier dans la lutte contre le terrorisme international, ce qui est capital pour la sécurité et la stabilité de la région euro-méditerranéenne et sur le plan global.

Dans ce sens, le Maroc et l’Espagne, qui se sont félicités des résultats obtenus dans la lutte contre le terrorisme, expriment leur plus profonde condamnation des actes terroristes, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs territoires, ainsi que de toute forme de violence qui menace les droits et les libertés des citoyens.

Les deux parties ont aussi renouvelé leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité, du développement durable et des droits humains, notamment dans le cadre des Nations Unies.

Elles ont aussi souligné leur attachement à la préservation et à la consolidation de la relation Maroc-Union Européenne (UE) et exprimé leur volonté de développer davantage le Statut avancé du Maroc auprès de l’UE, le prochain Conseil d’association étant une occasion importante dans ce sens.

Par ailleurs, le Maroc et l’Espagne indiquent qu’ils collaboreront activement dans la promotion des initiatives phares du Plan économique et d’investissement pour le voisinage Sud de l’Union Européenne, en particulier dans le cofinancement des investissements prévus par le Fonds d’investissement stratégique du Maroc dans l’accompagnement et l’accélération de la transition verte, dans le développement de systèmes de protection sociale pour les groupes les plus vulnérables, dans la participation du Maroc au programme de recherche Horizon Europe et dans le financement de son infrastructure numérique, dans le développement des énergies renouvelables et dans l’initiative marocaine « Génération verte » pour le développement des zones rurales.

Dans cette même veine, les deux pays se félicitent de la signature par le Maroc et l’UE du MoU d’un « Partenariat Vert » ayant pour objectif de renforcer la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le dérèglement climatique, de protection de l’environnement et de stimuler « l’économie verte ».

Les deux pays continueront aussi à travailler en étroite collaboration pour développer la coopération entre le Conseil de l’Europe et le Maroc, avec l’objectif central de rapprocher les normes marocaines aux normes européennes dans tous les domaines.

Par ailleurs, le Maroc souligne l’importance qu’il attache à la présidence espagnole du Conseil de l’Union Européenne pendant le second semestre de 2023, notamment pour l’approfondissement des relations privilégiées du Maroc avec l’UE et pour le renforcement des relations euro-méditerranéennes, euro-arabes et euro-africaines.

Mondial des clubs : spectacle époustouflant pour l’ouverture

La Coupe du monde des clubs de football s’est ouverte, mercredi à Tanger au nord d Maroc, au rythme d’un spectacle époustouflant et haut en couleur.La cérémonie d’ouverture de cette 9e édition met en avant un Maroc diversifié, ancestral, moderne, ouvert, hospitalier et passionné de football.

Le public qui a répondu présent a été épaté par une série de chorégraphies, de chants et musiques et d’images établissant un trait d’union entre le passé et le présent et mettant en avant toute la beauté de la nature, de l’architecture et de l’hospitalité marocaines.

Parmi les moments forts de cette soirée, on retient le spectacle folklorique très rythmé, avec une touche de modernité, qui a mené le bouillant public de Tanger dans un voyage fascinant à travers les différentes régions du Maroc.

La passion du football était fortement mise en relief, avec un retour en images sur les scènes de liesse du public marocain en réaction aux performances des Lions de l’Atlas lors du dernier Mondial au Qatar.

Le point d’orgue de ce moment de nostalgie a été la montée sur scène du sélectionneur national Walid Regragui, l’invité surprise de cette soirée, accueilli chaleureusement par le public. 

Un ultime hommage à titre posthume a été rendu à la légende brésilienne Pelé, décédé le 29 décembre 2022.

Le Maroc organise le « Mondialito » pour la troisième fois, après l’édition 2013 qui a vu le Raja de Casablanca atteindre la finale (défaite 2-0 devant Bayern Munich) et celle de 2014, qui a vu la participation du Moghreb de Tétouan, en tant que champion du Maroc. Cette neuvième édition se déroule du 1er au 11 février dans les villes de Tanger et la capitale administrative Rabat.

Programme de la Coupe du monde des clubs :

1er tour

Mercredi 1er février

Al Ahly (Égypte, Afrique) vs Auckland City FC (Nouvelle Zélande, Océanie) 3-0

2ème tour

Samedi 4 février

14h30 TU – Wydad Athletic Club (Maroc, Afrique) vs Al-Hilal SFC (Arabie saoudite, Asie)

17h30 TU – Seattle Sounders (États-Unis, Amérique du Nord) vs Al Ahly (Égypte, Afrique)

Demi-finale

Mardi 7 février (19h TU)

CR Flamengo (Brésil, Amérique du Sud) vs À déterminer

Mercredi 8 février (19h TU)

À déterminer vs Real Madrid (Espagne, Europe)

Match de classement

Samedi 11 février (15h30 TU)

Finale

Samedi 11 février (19h TU)

Le Maroc et l’Espagne veulent établir un nouveau partenariat économique au service du développement

Le Maroc et l’Espagne souhaitent établir un nouveau partenariat économique au service du développement, dans la perspective de profiter du plein potentiel qu’offrent les relations entre les deux Royaumes, ont souligné le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, et son homologue espagnol, Pedro Sanchez,Intervenant lors du Forum économique Maroc-Espagne qui s’est tenu en marge de la Réunion de Haut Niveau (RHN), Sanchez a mis en avant l’importance que son pays accorde aux relations avec le Maroc et l’objectif commun d’ouvrir une nouvelle étape qui va permettre de bénéficier du plein potentiel offert par ces relations renouvelées, lesquelles sont fondées sur la confiance.

L’Espagne et le Maroc, a-t-il poursuivi, partagent l’ambition d’aller vers l’avant dans cette nouvelle étape, notamment avec les 24 accords qui vont être signés, estimant que les relations entre les deux pays sont dans l’intérêt du Maroc, de l’Espagne et aussi de l’Europe.

Ce nouveau partenariat économique permettra ainsi aux entreprises marocaines et espagnoles d’être plus prospères, a indiqué M. Sanchez, annonçant la signature d’un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euro (M€) pour financer de nouveaux projets d’intérêt commun réalisés par des entreprises espagnoles au Maroc.

Le Président du gouvernement espagnol a également mis l’accent sur les opportunités de commerce, de l’infrastructure et des secteurs stratégiques.

En outre, Sanchez a rappelé que l’Espagne est le troisième principal investisseur au Maroc, estimant que le volet juridique se veut un outil clé pour renforcer les liens économiques entre les deux pays.

De son côté,  Akhannouch a souligné que la solidité de la relation Maroc-Espagne s’alimente de la dynamique positive que connaissent nos échanges commerciaux.

“L’Espagne est aujourd’hui le premier partenaire commercial du Maroc, sur les importations comme les exportations. Le Maroc est le 3ème partenaire commercial de l’Espagne en dehors de l’Union Européenne, après la Chine et les Etats-Unis et la 1ère destination des exportations espagnoles en Afrique et dans le monde arabe”, a-t-il détaillé.

Et de poursuivre: “Mieux, cette dynamique est en constante progression. Nos échanges commerciaux ont atteint 17 milliards d’euros en 2021. Sur les 9 premiers mois de 2022, ils étaient en hausse de plus de 21%”.

Parallèlement, Akhannouch a fait remarquer que le stock d’investissements espagnols au Maroc progresse alors que le stock des investissements directs étrangers (IDE) positionne l’Espagne comme troisième investisseur étranger au Maroc.

Ainsi, la marge de progression demeure importante, que ce soit dans l’énergie, les transports, le tourisme ou l’industrie, notamment à l’aune du dispositif prévu par la nouvelle Charte d’Investissement, a précisé le Chef de gouvernement.

Par ailleurs, Akhannouch a indiqué que la RHN “constitue une occasion de célébrer l’excellence des relations entre nos deux pays, se félicitant de la nouvelle ère des relations bilatérales avec la position de l’Espagne le Sahara. « L’Espagne a eu le courage du réalisme historique. Et pour cela, le Maroc vous rend hommage”, a-t-il dit.

Et de conclure : “Il n’y a pas lieu de s’étonner qu’un partenariat fiable, fort, flexible, intelligent et multidimensionnel, se traduise dans les faits par un développement économique. C’est le sens que nous souhaitons donner à notre partenariat ».

Organisé à l’initiative de la CGEM, de la Confederación Española de Organizaciones Empresariales (CEOE) et du Conseil économique Maroc-Espagne (CEMAES), ce forum a été l’occasion de discuter de la question “Comment les entreprises marocaines et espagnoles peuvent-elles saisir ensemble les opportunités que présente la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales ?” et de “La transition énergétique, l’environnement et l’économie circulaire, secteurs clés du partenariat économique Maroc-Espagne”.

L’Espagne annonce un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euros en faveur du Maroc

Le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé, mercredi à Rabat lors du Forum économique Maroc-Espagne, un nouveau protocole de financement de 800 millions d’euros portant sur des projets communs au Maroc.Ces projets seront réalisés par des entreprises espagnoles au Maroc, a précisé Sanchez qui intervenait lors de ce forum aux côtés du Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, soulignant que l’Espagne et le Maroc partagent l’ambition d’aller vers l’avant en matière des relations bilatérales, notamment avec les 24 accords qui vont être signés.

Ces relations, a-t-il soutenu, sont dans l’intérêt du Maroc et de l’Espagne, mais aussi de l’Europe.

Parallèlement, Sanchez a rappelé que l’Espagne est le troisième investisseur étranger au Maroc et a salué le niveau des échanges commerciaux entre les deux pays.

Organisé en marge de la 12ème Réunion de Haut Niveau (RHN) Maroc-Espagne, à l’initiative de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), de la Confederación Española de Organizaciones Empresariales (CEOE) et du Conseil économique Maroc-Espagne (CEMAES), ce forum a été l’occasion de discuter de la question « Comment les entreprises marocaines et espagnoles peuvent-elles saisir ensemble les opportunités que présente la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales ? » et de « La transition énergétique, l’environnement et l’économie circulaire, secteurs clés du partenariat économique Maroc-Espagne ».

Pour rappel, Sanchez co-présidera, jeudi, avec Akhannouch les travaux de cette Réunion de Haut Niveau qui se tient huit ans après la dernière session de ce mécanisme institutionnel.

Mondial des clubs : Al Ahly s’impose face à Auckland City (3-0)

Le club égyptien d’Al Ahly a pris le meilleur sur la formation néo-zélandaise d’Auckland City par 3 buts à 0 (mi-temps 1-0), mercredi soir au Grand stade de Tanger, en ouverture de la Coupe du Monde des Clubs (Maroc-2022).Les Egyptiens se sont imposés grâce à des buts de Hussein Elshahat (45+2è), Mohamed Sherif (56è) et Percy Tau (86è).

Peu avant ce match d’ouverture, le Grand stade de Tanger a brillé de mille feux. Un spectacle digne des plus grands événements sportifs internationaux mais avec un cachet marocain qui a replongé le public dans l’esprit de l’exploit des Lions de l’Atlas au Mondial Qatar 2022. 

D’ailleurs, la cérémonie a été rythmée par les messages du coach marocain  Walid Regragui, présent sur place. La cérémonie a rendu un hommage au célèbre explorateur tangérois, Ibn Battûta ainsi qu’à la légende du football, Pelé.

Voici le programme des match de ce Mondialito:

 Match 2

4 février, 18h30 (Tanger)

Seattle Sounders – Al Ahly ou Auckland City

Match 3

4 février, 15h30 (Rabat)

Wydad – Al Hilal

Match 4

7 février, 20h (Tanger)

Flamengo – Wydad ou Al Hilal

Match 5

8 février, 20h (Rabat)

Seattle Sounders, Al Ahly ou Auckland City – Real Madrid

Match 6

11 février, 16h30 (Rabat)

Match pour la troisième place

Match 7

11 février, 20h (Rabat)

Finale

Le Roi Mohammed VI invite le PM espagnol à effectuer une visite au Maroc

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, ce mercredi au téléphone, avec le premier ministre espagnol Pedro Sanchez. Selon un communiqué du cabinet royal, le Souverain s’est félicité de l’évolution, dans la concertation, la confiance et le respect mutuel, de la nouvelle phase du partenariat bilatéral depuis qu’il a rencontré Sanchez en avril 2022. Les engagements contenus dans la Déclaration conjointe adoptée à cette occasion ont été substantiellement mis en œuvre.

Le Souverain a également salué la tenue à Rabat de la 12ème session de la Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne, huit ans après la dernière session de ce mécanisme institutionnel. 

« En vue de renforcer cette dynamique positive dans le partenariat stratégique bilatéral excellent, le Roi a invité le Chef du Gouvernement espagnol à effectuer une visite officielle au Maroc, très prochainement. Cette visite sera l’occasion pour renforcer davantage les relations bilatérales, à travers des actions concrètes marquées par l’efficacité, et des projets tangibles dans des domaines stratégiques d’intérêt commun », souligne la même source.

Foot : le Maroc prêt à accueillir la Coupe du monde des clubs

La compétition annuelle de la Fédération internationale de football association (Fifa) s’ouvre ce mercredi au Grand Stade de Tanger, au Nord du Royaume chérifien.Pour la troisième fois de son histoire, le Maroc abrite la Coupe du monde des clubs. Du 1er  au 11 février 2023, sept formations des différentes confédérations de football tenteront de succéder à Chelsea FC (Angleterre) au palmarès du tournoi.

En Afrique, seul le Royaume chérifien a eu l’insigne honneur d’organiser cette joute qui en est à sa 19ème édition. Très souvent, elle a eu lieu au Japon, aux Émirats arabes unis et au Qatar. Au Maroc, les sacres du Bayern Munich (2013) et du Real Madrid (2014) « ont été marqués par l’extraordinaire ambiance qui régnait dans les tribunes », souligne sur son site la Fédération internationale de football association (Fifa).

Il devrait en être de même ce mercredi au Grand Stade de Tanger, également connu sous le nom d’Ibn Batouta, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture. Après un spectacle sons et lumières, Al Ahly, finaliste malheureux de la Ligue africaine des champions et Auckland City, vainqueur de l’épreuve en Océanie, lanceront les hostilités dans une enceinte entièrement rénovée.

Traditionnellement, la Coupe du monde des clubs se tient en décembre. Mais elle a été décalée en raison du Mondial 2022 exceptionnellement joué au Qatar du 20 novembre au 18 décembre dernier. Outre Tanger, Rabat, la capitale, sera aussi un carrefour du foot planétaire. En 2013 et 2014, les villes de Marrakech et Agadir avaient été choisies par les autorités marocaines.

Programme de la Coupe du monde des clubs :

1er tour

Mercredi 1er février (19h TU)

Al Ahly (Égypte, Afrique) vs Auckland City FC (Nouvelle Zélande, Océanie)

2ème tour

Samedi 4 février

14h30 TU – Wydad Athletic Club (Maroc, Afrique) vs Al-Hilal SFC (Arabie saoudite, Asie)

17h30 TU – Seattle Sounders (États-Unis, Amérique du Nord) vs À déterminer

Demi-finale

Mardi 7 février (19h TU)

CR Flamengo (Brésil, Amérique du Sud) vs À déterminer

Mercredi 8 février (19h TU)

À déterminer vs Real Madrid (Espagne, Europe)

Match de classement

Samedi 11 février (15h30 TU)

Finale

Samedi 11 février (19h TU)

Justice, investissement et tourisme au menu des quotidiens marocains

La montée en flèche des poursuites judiciaires liées aux données personnelles, les mesures incitatives pour les investissements, la promotion du tourisme, sont les principaux titres développés par la presse marocaine parue ce mercredi.+L’Economiste+ relève que les affaires judiciaires liées aux données personnelles sont passées de 138 en 2020 au double en 2021. Cette hausse confirme une tendance enregistrée depuis 2019. Année durant laquelle la présidence du ministère public et la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP) ont signé une convention de coopération.

Le parquet a reçu 60 dossiers depuis 2019 et dont une dizaine en 2021, précise son président. La justice peut aussi s’autosaisir ou enquêter sur la base d’une plainte. La loi sur la protection des données personnelles le permet. Elle prévoit aussi une coopération entre la justice et la CNDP.

Côté économique, le même journal souligne que ce n’est pas à l’investisseur de faire la tournée des administrations pour rassembler les pièces. Ce sont elles qui doivent prendre en charge ces aspects.

Face aux députés, le chef du gouverrnement, Aziz Akhannouch, a expliqué l’approche de son équipe pour faciliter l’acte d’investir. En plus de la simplification des procédures, il a également mis l’accent sur le plan national de développement des zones logistiques. Cela s’accompagnera de l’accélération du processus de déconcentration. Une première mouture de l’organisation centrale et régionale a été adressée aux ministres, avant de procéder aux arbitrages définitifs.

L’idée est de permettre à l’investisseur d’obtenir des décisions administratives dans les meilleurs délais, dans un cadre transparent et unifié sur le plan national, ajoute la publication.

+Le Matin+ rapporte que le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a reçu, mardi à Rabat, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, Chef d’Etat-Major Général des Forces armées béninoises.

Les discussions entre les deux responsables ont porté sur la coopération bilatérale entre les Forces Armées Royales et les Forces Armées Béninoises, indique un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR, cité par le quotidien.

+L’Opinion+ indique que les professionnels du tourisme partagent le soulagement quant à la reprise avérée du secteur touristique, doublé d’un optimisme pour les perspectives de cette année.

En effet, la reprise d’activité a atteint, en 2022, 84% par rapport aux 13 millions de touristes accueillis par la destination en 2019. De bonnes performances mises en avant par la ministre Fatima Zahra Ammor devant le Parlement, qui les explique par le soutien de l’Etat en période de crise. La destination Maroc veut capitaliser sur ce redémarrage, en lançant des campagnes internationales et en misant sur une nouvelle feuille de route associant public et privé pour 2023-2030.

Maroc: Les exportations industrielles estimées à 32,5 milliards d’euros en 2022

Les exportations industrielles du Maroc devraient atteindre 32,5 milliards d’euros (360 milliards de dirhams) en 2022, a annoncé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezour.Le ministre, qui s’exprimait à la Chambre des conseillers, a rappelé que le volume des exportations industrielles n’avait pas dépassé les 14,5 milliards d’euros (160 milliards DH) en 2013, soit avant le lancement dudit Plan, soulignant ainsi une progression de l’ordre de 18 milliards d’euros (200 milliards DH) en 9 ans.

Ce Plan a réalisé un bilan « très positif » en dépassant notamment son objectif de création de 500.000 emplois, a relevé le ministre, ajoutant que ce dispositif a, en outre, permis de créer des écosystèmes industriels intégrés, de soutenir la compétitivité, de renforcer la confiance des investisseurs marocains et étrangers dans l’industrie marocaine et de renforcer l’attractivité du Maroc comme destination pour les investissements industriels.

Pour ce qui est des échanges commerciaux du Maroc avec les pays africains, le ministre a fait savoir que le volume des échanges avec ces pays atteindrait plus de 5,86 milliards d’euros (65 milliards DH en 2022), notant que ces échanges ont plus que quadruplé au cours de la période 2001-2021, passant de 903 millions d’euros (10 milliards DH) à 4,15 milliards d’euros (46 milliards DH) en 2021.

Néanmoins, les ambitions ne sont pas encore atteintes à ce niveau, a-t-il dit, soulignant l’existence d’un ensemble de projets de nature à consolider les échanges et le partenariat avec les pays africains, dont la Zone de libre-échange continentale africaine, et le port de Dakhla, appelé à devenir, après son achèvement en 2027, une porte d’entrée de haut niveau vers l’Afrique devant améliorer l’accès aux marchés africains et l’accessibilité du produit africain aux marchés mondiaux.

L’Arabie saoudite offre aux voyageurs internationaux l’opportunité de s’arrêter pour faire la Omra

Le Royaume d’Arabie saoudite a conçu un nouveau visa de transit, permettant aux voyageurs internationaux via Saudi Arabian Airlines et flynas de s’arrêter dans le Royaume pour une durée allant jusqu’à 96 heures, lorsqu’ils ajoutent une escale dans l’un des aéroports du Royaume, avant d’atteindre leur destination finale.Les voyageurs internationaux peuvent avoir un visa de transit automatiquement et gratuitement, jusqu’à 90 jours avant le voyage, facilement à travers les plateformes électroniques dédiées à la réservation des vols sur Saudi Airlines et Flynas, pour profiter des destinations touristiques du Royaume, de la diversité naturelle et climatique, et les monuments historiques et patrimoniaux, mais aussi pour découvrir la culture de la générosité et de l’hospitalité très bien connue au sein de la société saoudienne authentique.

Cette étape vient confirmer la détermination du Royaume d’Arabie Saoudite et ses efforts pour consolider sa position sur la carte mondiale du tourisme, attirer les touristes des différents marchés mondiaux et faciliter les démarches pour faire la Omra (petit pèlerinage).

A cette occasion, le ministre saoudien du Tourisme et président du conseil d’administration de l’Autorité saoudienne du tourisme, Ahmed Aqeel Al-Khateeb, a déclaré que le lancement du nouveau visa de transit est « une preuve supplémentaire de l’engagement du Royaume à développer et stimuler la croissance du secteur du tourisme, ce qui contribue à la consolidation de la position du Royaume en tant que destination pionnière du tourisme mondiale, et à la réalisation des objectifs du secteur conformément à la Vision 2030 du Royaume ».

Il a ajouté que ce visa « permet aux voyageurs en transit d’effectuer la Omra, de tenir des réunions d’affaires, de rendre visite à des amis et de profiter de destinations touristiques uniques ».

De son côté, Le PDG et membre du conseil d’administration de l’Autorité saoudienne du tourisme, Fahd Hamid Al-Din, a indiqué que  le lancement de ce visa s’inscrit dans le cadre d’une coopération et d’une intégration étroites entre le gouvernement et le secteur privé, et la mise en service des technologies de pointe pour assurer une expérience riche, agréable, fluide et sûre pour ceux qui souhaitent effectuer la Omra et pour les visiteurs des destinations touristiques et des événements organisés à travers le Royaume, ce qui renforce la réalisation des objectifs du secteur en attirant plus de 100 millions de visites annuelles d’ici 2030.

Selon lui, cette décision renforce également nos efforts pour attirer les voyageurs internationaux et cibler de nouveaux segments de marchés internationaux, et continuer à fournir des facilités à ceux qui veulent visiter La Mecque et à Médine.

Le Maroc et le Bénin satisfaits de l’élargissement de la coopération militaire à d’autres domaines

Le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, Belkhir El Farouk a reçu, mardi à Rabat, le Général de Brigade Fructueux Gbaguidi, Chef d’Etat-Major Général des Forces armées béninoises.Les discussions entre les deux responsables, qui se sont déroulées en présence des Chefs de Bureaux concernés de l’EMG des FAR, ont porté sur la coopération bilatérale entre les Forces Armées Royales et les Forces Armées Béninoises, indique un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR.

A cette occasion, l’Inspecteur Général des FAR et le Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Béninoises se sont félicités des liens d’amitié, de solidarité agissante et de confiance mutuelle qui lient le Royaume du Maroc et la République du Bénin.

Initiée depuis les années 80, la coopération militaire entre les deux armées est axée principalement sur la formation du personnel militaire béninois au sein des écoles et centres d’instruction des FAR, aussi bien pour les formations initiale et continue que pour l’enseignement militaire supérieur.

Dans ce registre, les deux responsables ont exprimé leur satisfaction quant à l’élargissement de la coopération militaire à d’autres domaines et réitéré leur volonté de continuer à œuvrer pour promouvoir davantage cette coopération bilatérale.

Afrique : vers la création d’un environnement propice aux véhicules électriques

Le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (Sefa, sigle anglais) va accorder une subvention d’assistance technique d’un million de dollars à la Facilité de mobilité verte pour le continent noir (GMFA, sigle anglais).L’Afrique ne contribue que très peu au réchauffement climatique. Et le continent noir compte faire davantage pour préserver l’environnement en promouvant des moyens de transports plus écologiques. Le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (SEFA) du Groupe de la Banque africaine de développement va ainsi accorder une subvention d’assistance technique d’un million de dollars à la Facilité de mobilité verte pour l’Afrique (GMFA).

La subvention SEFA soutiendra la création d’un environnement propice aux véhicules électriques (VE), la conception de modèles commerciaux et de lignes directrices pour les secteurs public et privé. Il permettra aussi le développement d’un pipeline bancable de projets de mobilité électrique, la coordination régionale et la connaissance.

GMFA fournit une assistance technique et des capitaux d’investissement pour accélérer et développer les investissements du secteur privé dans des solutions de transport durables dans sept pays : Kenya, Maroc, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone et Afrique du Sud.

« Nous pensons que GMFA aura un impact considérable sur le marché africain en accélérant le passage à la mobilité verte, en réduisant plus de 2 175 000 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone d’émissions de gaz à effet de serre et en facilitant la création de 19 000 emplois à temps plein », », a déclaré Nnenna Nwabufo, directrice générale du Bureau régional de développement et de prestation de services en Afrique de l’Est de la Bad.

« La demande future de solutions de mobilité et de possession de véhicules devrait augmenter avec l’urbanisation rapide, la croissance démographique et le développement économique. Nous sommes ravis de recevoir ce soutien de la Bad. Nous considérons cela comme un vote de confiance dans nos efforts pour passer aux solutions de mobilité électronique et faire avancer la transition du Rwanda vers une économie à faibles émissions de carbone », a soutenu Clare Akamanzi, directrice générale du Rwanda Development Board.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi abordent de nombreux sujets notamment le marché de l’automobile, la réunion de Haut niveau Maroc-Espagne, prévue les 1er et 2 février et la flambée des prix des matières premières.+Le Matin+ relève que le marché automobile marocain évolue vers plus de maturité avec des réflexes d’achat qui continuent de changer au fil des années. Parmi les changements, la forte demande des voitures d’occasion depuis le début de la pandémie de la Covid-19. Pour cette année 2023, près de la moitié des sondés comptent changer de voiture ce premier trimestre, en optant pour une voiture d’occasion.

+L’Economiste+ souligne que les opérateurs touristiques peuvent soupirer un ouf de soulagement. La loi de finances 2023 a clarifié le traitement fiscal des pourboires. En effet, le fisc fera désormais le distinguo entre deux catégories de pourboires selon leur canal de perception. Quand ils sont collectés avec l’intervention de l’employeur et qu’ils transitent par ses comptes, ils sont soumis à l’impôt sur le revenu par voie de retenue à la source en même temps que le salaire dont ils représentent un complément de rémunération. Mais lorsqu’ils sont remis directement aux bénéficiaires, ils sont exonérés d’impôt. Cette disposition a au moins l’avantage de cerner le périmètre des pourboires imposables.

+L’Opinion+ écrit que à quelques jours de la tenue de la très attendue Réunion de Haut Niveau (RHN) entre le Maroc et l’Espagne, on en sait un peu plus sur les accords en perspective. En prélude de cette rencontre se tiendra un Forum économique entre les patronats des deux pays, où il sera question d’explorer les potentialités d’investissement et de réfléchir sur les opportunités à saisir à la lumière de la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales. 

Un intérêt particulier sera accordé au secteur des énergies, étant le plus grand défi de la conjoncture actuelle, néanmoins, des accords d’envergure sont prévus en matière de migration, de tourisme, de culture, d’emploi… et la liste est loin d’être exhaustive, fait savoir la publication.

+Al Bayane+ fait observer que les opérateurs et commerçants des viandes bovines et ovines tirent, à leur tour, la sonnette d’alarme pour venir en aide à une activité sérieusement touchée par la flambée des prix des matières premières et par les effets de la forte sécheresse qui secoue le pays depuis des années déjà. 

La suspension des droits d’importations est jugée insuffisante, voire insignifiante pour encourager l’importation des bovins sans limite de poids imposée. Le gouvernement est vivement sollicité pour accepter une totale exonération de la TVA fixée à 20%. A défaut, le consommateur subira lourdement les conséquences d’une inflation affligeante. La crainte est réelle sur un secteur d’activité qui annonce une situation des plus critiques, estime le journal.

Le président de la COP28 appelle à lutter contre le réchauffement « sans ralentir » l’économie

La lutte contre le réchauffement de la planète ne doit pas se faire au détriment de la croissance économique, a déclaré lundi Sultan al-Jaber, président de la COP28 et patron de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis. »Nous devons limiter la hausse mondiale des températures à 1,5 degré sans ralentir la croissance économique », a affirmé Sultan al-Jaber, qui est également ministre émirati de l’Industrie et envoyé spécial de son pays pour le climat.

« Nous devons rendre notre planète plus riche et plus saine en même temps », a-t-il estimé lors de la cérémonie d’inauguration de l’université Mohamed ben Zayed d’intelligence artificielle à Abou Dhabi.

Avant même sa tenue fin novembre 2023 à Dubaï, la COP28 suscite le scepticisme des militants écologistes.

Ils estiment en particulier que la nomination à la tête de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat d’un patron issu de l’industrie pétrolière « menace la légitimité et l’efficacité de la COP28. »

Sultan al-Jaber est le PDG du géant pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), mais il est aussi à la tête de Masdar, l’entreprise émiratie d’énergies renouvelables. Sa nomination a été saluée par l’envoyé américain pour le climat, John Kerry.

Après des négociations difficiles, la COP27 de novembre en Égypte avait abouti à un texte très disputé sur l’aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique. Mais, elle n’est pas parvenue à faire progresser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour maintenir l’objectif de limiter le réchauffement de la planète. Et la question d’une moindre utilisation des énergies fossiles a été à peine mentionnée dans les textes.

Les Emirats arabes unis, l’un des plus grands producteurs de pétrole au monde, affirment que le pétrole brut reste indispensable à l’économie mondiale et qu’il est nécessaire pour financer la transition énergétique.

La monarchie du Golfe débourse également des milliards de dollars pour développer suffisamment d’énergies renouvelables pour couvrir la moitié de ses besoins d’ici à 2050.

Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l’ONU-Climat, a estimé toutefois que la tenue de la COP28 aux Emirats arabes unis sera l’occasion d’aborder les « questions difficiles » des énergies fossiles.

Pour rappel, l’Etat des Emirats Arabes Unis s’est lancé dans le financement et la mise en place d’un certain nombre de projets d’énergie propre en Afrique à travers la société Masdar, dont le conseil d’administration est présidé par Sultan Al-Jaber. Aussi, les EAU, en partenariat avec les Etats-Unis, ont annoncé un investissement de 100 milliards de dollars dans le domaine de l’énergie propre.

Maroc : « l’Appel de Tanger » réitère son engagement pour l’expulsion de la « rasd » de l’UA

Les signataires de l’« Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger », se sont réunis, samedi 28 janvier, à Marrakech pour leur première réunion de suivi dudit appel.Près de trois après le paraphage, le 04 Novembre 2022 à Tanger (Maroc), de l’« Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger », les signataires du document se sont réunis ce samedi 28 janvier 2023 à Marrakech pour leur première réunion d’évaluation.

« Lors de cette réunion, les signataires ont réitéré leur engagement, plein et entier, à œuvrer de concert et en coordination en faveur de l’exclusion de cette entité non-étatique pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », rapporte un communiqué parvenu lundi à APA.

Le document souligne que « les Premiers ministres et ministres africains ont estimé également que cette exclusion, légitime d’un point de vue légal, ne doit en aucun cas être considérée comme un objectif inatteignable – parce qu’elle s’insère dans une dynamique continentale et internationale favorable, où le réalisme et le pragmatisme prévalent, et parce qu’elle représente un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la Question du Sahara ».

Forts des diverses recommandations de la Campagne de réflexion panafricaine portant sur les enjeux de l’Union Africaine à l’aune de la Question du Sahara, débattus lors de cinq Séminaires sous régionaux, organisés entre Mai et Octobre 2021, à Nouakchott, Dakar, Accra, Dar Es-Salaam et Kinshasa, les signataires l’ « Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union Africaine », ont débattu un projet de « Livre Blanc » et l’ont adopté à l’unanimité, après y avoir apporté leurs précieuses contributions, poursuit la note.

Ce « Livre Blanc », intitulé « L’Union Africaine et la Question du Sahara – Livrable final d’une réflexion intellectuelle panafricaine profonde et inclusive », précise le communiqué, « est l’aboutissement de la Campagne panafricaine et le reflet fidèle des débats tenus lors des différentes rencontres et séminaires ».

Les signataires de cet appel ont noté avec grande satisfaction la participation en qualité de nouveaux signataires de l’ « Appel de Tanger », des personnalités suivantes originaires de la République de Gambie, du Royaume du Lesotho et de la République de Madagascar : S.E.M. Lamin Kaba Badjo, ancien ministre des Affaires Etrangères de la République de Gambie ; S.E.M. Lesego Makgothi, ancien ministre des Affaires Etrangères du Royaume du Lesotho ; et S.E.M. Patrick Rajoelina, ancien ministre des Affaires Etrangères de la République de Madagascar.

« Ce « Livre Blanc », développe un argumentaire factuel et historique irréfutable, c’est un document juridique et politique de référence, qui matérialise une vision d’une Afrique unie et d’un panafricanisme renouvelé, loin des idéologies d’un autre temps », explique la note.

Ce « Livre Blanc » est un plaidoyer, dont les 10 principales considérations sont les suivantes :

La « rasd », imposée à la seule OUA/UA, n’est pas une entité étatique puisqu’elle ne possède aucun des attributs qualifiants d’un « État »,

La « rasd », installée en territoire algérien, est soumise à une souveraineté supérieure, celle de l’Algérie,  

La « rasd » est une entité non-étatique ne disposant pas de responsabilité juridique internationale, or L’admission de la « rasd » à l’OUA est un coup de force de force juridique en flagrante violation de sa Charte,

L’admission de la « rasd » à l’OUA s’est faite dans un contexte particulier, au moment où le Continent était en prise à différents courants idéologiques aujourd’hui obsolètes,

En admettant la « rasd », l’OUA a préjugé, en toute partialité, du résultat d’un processus, qualifié de « solution régionale »,

La présence de la « rasd » au sein de l’OUA puis de l’UA a éloigné l’organisation du traitement de la Question du Sahara,

La Décision 693 (XXXI) prise par l’UA lors du Sommet de Nouakchott en juillet 2018 atteste de l’exclusivité du processus onusien dans la recherche d’une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable »,

La « rasd », sans effectivité du fait de son caractère non-étatique, n’apporte aucune valeur ajoutée à l’UA et est source de division plutôt que d’unité,

La présence au sein de l’UA de la « rasd », émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé, illustre la vulnérabilité institutionnelle de l’Organisation et représente un frein incontestable à l’intégration économique régionale et continentale.