Le 5 août 2024, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire, le personnel administratif de l’Assemblée nationale a décidé de se mettre en grève pour une durée de trois jours, à partir du 6 août.
Le Syndicat autonome du parlement centrafricain (SYNAPARC) a autorisé cette grève pour exiger le paiement d’un mois d’arriéré de salaire. Initialement, deux mois étaient dus, mais à la suite des multiples revendications, un seul mois a été versé. Zig-Darin Bossuet Feïkeram-Touangaye, secrétaire général du SYNAPARC, souligne que presque 90% des personnels ont des engagements bancaires, ce qui complique leur situation financière. Malgré les nombreuses démarches et préavis émis, le problème reste non résolu.
En conséquence, lors de l’assemblée générale du 5 août, il a été décidé d’entamer une grève. Si aucune solution n’est trouvée après trois jours, la grève se poursuivra, indique le secrétaire général. Il déplore également que les personnels administratifs de l’Assemblée nationale ne reçoivent pas leur salaire en temps voulu depuis trois ans, alors que les fonctionnaires de l’administration générale sont payés les 25/26 du mois. Les retards de paiement, qui peuvent aller jusqu’à 60 jours, affectent considérablement les familles des employés de l’Assemblée nationale.