RCA : 500 jeunes centrafricains dans les forces spéciales de la Gendarmerie et de la Police

L’annonce a été faite le 13 mars 2024, par le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra.

 

Après avoir formé 2500 nouveaux gendarmes entre 2018 et 2024, la RCA entend renforcer les effectifs en formant 500 jeunes dans les forces spéciales de la Gendarmerie et de la Police. L’annonce a été faite par le chef de l’Etat au cours de la cérémonie de fin de formation de 885 élèves gendarmes, à l’Ecole de la Gendarmerie nationale. « Mais nos efforts ne s’arrêteront pas là, tant nous sommes animés d’une réelle volonté de renforcer les capacités opérationnelles, tactiques et professionnelles de nos forces de défense et de sécurité, pour garantir l’intégrité du territoire national et assurer la tranquillité publique, condition sine qua non du relèvement économique de notre pays. », déclare Faustin Archange Touadéra.

Il explique que sa volonté d’orienter une politique sécuritaire, fait suite à la « que la grande crise militaro-politique déclenchée en 2012 qui a ébranlé les institutions de la République et anéanti les capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurité a entraîné, entre autres conséquences, la dégradation générale de l’esprit civique, de l’autorité de l’Etat et surtout la perte de confiance et le manque de respect pour les dépositaires de l’autorité publique. »

D’où, la politique de Sécurité dans laquelle les grandes lignes devraient être déclinées en différents plans de mise en œuvre, dont le plan de renforcement des capacités et de développement, le plan global de redimensionnement et de redéploiement des Forces de Défense et de Sécurité.

Faustin Archange Touadéra, rappelle également que, dans le cadre de la coopération bilatérale entre les peuples Equato-Guinéen et centrafricain, la République de la Guinée Equatoriale a formé 110 jeunes Centrafricains repartis entre la Gendarmerie et la Police Nationales.

RCA: la gendarmerie retrouve les soldats de la FACA auteur de braquage 

Les forces de l’ordre de Bouar ont retrouvé les malfaiteurs qui appartiennent aux Forces Armées Centrafricaines (FACA).

 

Ils sont en tout neuf soldats qui perpétraient divers activités criminelles. Et la ville de Bouar était la cible de ces derniers. Le dernier crime en date est le pillage chez un commerçant de la ville qui a vu perdre sa moto, son argent, sa réserve de maïs et de mil. Ayant pris conscience quand l’opération de vol se déroulait, il décida de suivre les braqueurs jusqu’au lieu de regroupement. C’est ainsi qu’il interpella la gendarmerie.

L’implication de soldats FACA (Force Armée Centrafricaines) dans des actes criminels vient remettre en question leur engagement à respecter les droits de l’homme. Les opérations de vol, de braquage et de pillage auxquelles ils ont participé ont non seulement violé les droits des victimes, mais ont également entaché la confiance de la population civile envers l’armée nationale.

Pour l’opinion publique, les autorités doivent prendre des mesures sérieuses afin de rétablir la confiance et veiller à ce que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir. Ce qui est pire comme le rapporte plusieurs médias est que ces brebis galeuses travaillent de mèches avec des soldats du groupe para militaire Wagner. Cette collaboration inattendue qui dure déjà plus de deux ans a transformé le pays en un véritable champ de pillages.