RCA : François Bozizé prend la tête de la Coalition des patriotes pour le changement

Le porte-parole de la CPC, Serge Bozanga, a indiqué, dimanche 21 mars, que François Bozizé avait répondu favorablement à « l’appel » de la CPC.

 

L’ex-chef de l’État centrafricain François Bozizé a pris la tête de la rébellion qui a lancé il y a quatre mois une offensive pour renverser le président Faustin Archange Touadéra, réélu en janvier, et désormais en recul après avoir pris le contrôle de plusieurs villes.

Le porte-parole de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), Serge Bozanga, a indiqué, dimanche 21 mars, que François Bozizé avait répondu favorablement à « l’appel » des six groupes armés membres de la CPC, lui « demandant de prendre la tête » de la coalition « en qualité de coordinateur général ».

Mi-décembre, six des plus puissants groupes armés qui contrôlaient les deux-tiers de la Centrafrique, en guerre civile depuis huit ans, se sont alliés au sein de la CPC, puis ont lancé une offensive contre le régime du président Touadéra.

« Marcher sur Bangui »

Dès que la coalition avait annoncé « marcher sur Bangui », le 19 décembre, Faustin Archange Touadéra avait accusé François Bozizé d’être à la tête de la CPC, ce qu’avait nié le parti de l’ancien chef de l’État.

Le jour de l’élection présidentielle, François Bozizé avait néanmoins apporté son soutien à la CPC et appelé à boycotter le scrutin. Le 4 janvier, une enquête a été ouverte à son encontre, notamment pour « rébellion ».

Malgré des attaques répétées, jusqu’aux portes de la capitale vite repoussées le 13 janvier, les rebelles n’ont pas réussi à empêcher la réélection de Faustin Archange Touadéra à l’issue du premier tour de la présidentielle du 27 décembre.

Les rebelles avaient réussi pendant leur offensive début janvier à prendre le contrôle de certaines villes, comme Bangassou, située à 750 km de la capitale. Mais les rebelles ont quitté la ville deux semaines plus tard, après un ultimatum de l’ONU et depuis près de deux mois, ils ont perdu un certain nombre de villes.

« Asphyxier » la ville

La CPC a cherché à couper le trafic sur les routes nationales 1 et 3, un axe routier vital qui relie Bangui, la capitale de ce pays enclavé, au Cameroun voisin, pour tenter « d’asphyxier » la ville, selon l’ONU.

Les forces pro-gouvernementales ont alors mené une contre-offensive pour libérer les villes de Boda, Boali, Bossembélé, Bossemptélé, Yaloké et Beloko, ouvrant l’axe de ravitaillement vital reliant la capitale au Cameroun.

François Bozizé, arrivé au pouvoir en 2003 à la suite d’un coup d’État avant d’en être chassé en 2013, s’était porté candidat à la présidentielle du 27 décembre.

Sa candidature avait été invalidée, début décembre, par la Cour constitutionnelle au motif, notamment, qu’il était sous le coup de sanctions de l’ONU pour son soutien présumé à des milices d’autodéfense coupables, selon les Nations unies, de crimes de guerre et contre l’humanité au paroxysme de la guerre civile en 2013 et 2014.

Renversé en 2013 par une coalition de groupes armés dominée par les musulmans, la Séléka, François Bozizé est accusé notamment par les Nations unies d’avoir organisé une contre-insurrection sanglante depuis son exil, celle des milices anti-balaka majoritairement chrétiennes et animistes.

En 2014, les Nations unies l’ont placé sous sanctions pour « soutien » aux anti-balaka et l’accusent d’ « avoir demandé à ses milices de poursuivre les atrocités » contre les musulmans.

Le président Touadéra a été réélu à l’issue d’un premier tour contesté, où moins d’un électeur sur deux a pu se rendre aux urnes en raison des violences des groupes armés.

RCA : la cour constitutionnelle confirme la victoire de Touadera à la magistrature suprême

La cour constitutionnelle de la République centrafricaine  a confirmé lundi 18 janvier 2021, la victoire contestée du professeur Faustin Archange Touadera dès le premier tour à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

La cour constitutionnelle centrafricaine n’aura pas attendu le 19 janvier 2021 comme annoncer pour se prononcer sur la victoire contestée du chef de l’État sortant Faustin Archange Touadera.

Lundi 18 janvier dernier, dans la salle de la cour d’appel du tribunal de grande instance de Bangui, les juges constitutionnels, réunis en session du 18 janvier 2021, se sont prononcés sur les recours en annulation déposés par le collectif des candidats malheureux à la présidentielle du 27 décembre dernier 2020.

A en croire les Candidats malheureux,  le double scrutin du 27 décembre 2020 n’a pas respecté non seulement la loi électorale de la République centrafricaine, mais enregistre également de nombreuses irrégularités. En conséquence, ils réclament l’annulation pure et simple du scrutin  lequel le chef de l’État avait été déclaré gagnant dès le premier tour.

Pour  la MINUSCA et le PNUD, les élections du 27 décembre dernier, sont non seulement une victoire du peuple centrafricain sur les rebelles du CPC qui ont mené une offensive à quelques jours de sa tenue, mais aussi elles ont été parfaitement organisées.

 

RCA: quatre personnes ont été tuées pour n’avoir pas observé le couvre-feu instauré en raison de l’insécurité

Quatre personnes ont été tuées à Bangui dans la nuit de lundi à mardi pour n’avoir pas observé le couvre-feu instauré par les autorités en raison de l’insécurité créée par des groupes armés, a annoncé mardi.

Lors d’une déclaration faite mardi 12 janvier dernier, Ange-Maxime Kazagui porte-parole du gouvernement centrafricain, a rappelé l’observation stricte du couvre-feu, dont l’inobservation a abouti “à des incidents malheureux”, endeuillant ainsi des familles. Pour lui, le couvre-feu est une mesure forte pour défendre le territoire national contre des ennemis cachés.

Il sied de noter de le président de la République le professeur Faustin Archange Touadera,  a instauré un couvre-feu jeudi dernier  sur tout le territoire centrafricain pour une durée indéfinie, car le pays est confronté à “la progression des rebelles, mercenaires et bandits étrangers qui ont tendance à déporter le conflit de l’intérieur du pays vers la capitale Bangui”, a indiqué la semaine dernière Henri Wanzet-Linguissara ministre de la Sécurité publique.

Il faut signaler que, le porte-parole du gouvernement centrafricain a annoncé l’arrestation de plusieurs membres des groupes armés engagés dans la rébellion en cours, dont l’ex-ministre Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement, Maxime Mokom.

 

RCA : deux attaques rebelles repoussées à l’entrée de Bangui

Les rebelles qui mènent une offensive contre le régime du professeur Faustin Archange Touadéra, ont lancé ce mercredi 13 janvier deux attaques simultanées à l’entrée de Bangui qui ont vite été repoussées, par l’armée loyaliste.

C’est les responsables de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca),  qui ont confirmé ces deux attaques, sous couvert d’anonymat; tandis que le lieutenant-colonel Abdoulaziz Fall, porte-parole des Casques bleus dans le pays, a évoqué «une attaque» et des affrontements toujours en cours.

Les brigades de l’armée  situé à 12 km du centre de la Capitale centrafricaine, «ont été attaquées simultanément mais,  à l’aube, ce grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement», a assuré le ministre centrafricain de l’Intérieur.

A en croire l’AFP, « une patrouille» de la Minusca «a rencontré des éléments armés à pied. L’incident est toujours en cours», a déclaré  le lieutenant-colonel Fall deux heures après.

Il sied de rappeler que, le 19 décembre 2020, huit jours avant les élections présidentielles et législatives, une coalition de six groupes armés qui occupent deux tiers du pays depuis le début de la guerre civile il y a huit ans, avaient annoncé une offensive pour empêcher la réélection du professeur Faustin Archange Touadéra.

Ce dernier a été déclaré réélu le 4 janvier au terme d’un scrutin très contesté par l’opposition. Les rebelles, jusqu’alors, menaient des attaques sporadiques généralement repoussées par les Casques bleus, des militaires rwandais, des paramilitaires russes et les soldats centrafricains.

 

RCA : Faustin Archange Touadéra réélu avec 53,92% des voix

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a été réélu dès le premier tour du scrutin avec 53,92% des voix. Reste à la Cour constitutionnelle à valider les résultats alors que l’opposition crie à la « mascarade ».

Faustin Archange Touadéra a gagné son double pari : maintenir les élections présidentielles et législatives malgré les offensives d’une coalition rebelle dans une grande moitié du pays et s’assurer un nouveau mandat à la tête de la Centrafrique.

« Les résultats sont proclamés, je ne peux que m’en réjouir, comme tous ceux qui ont soutenu le président et c’est un vote de rejet de la violence », se félicitait, Ange-Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement, qui défend des élections « crédibles ».

« Une farce et une mascarade » selon l’opposition

Pourtant, le taux de participation, qui devait légitimer véritablement un second mandat du chef de l’Etat ne comptabilisait que 910.000 électeurs sur 1,8 million inscrits initialement, soit seulement un électeur sur deux.

« L’Autorité nationale des élections (ANE) a pris la responsabilité d’ignorer avec le plus grand mépris les 947.452 Centrafricains que la violence des groupes armés a empêché de voter, soit « 51% du corps électoral », a affirmé dans un communiqué Anicet Georges Dologuélé, arrivé deuxième de l’élection avec 21,01% des voix.

« C’est une farce, il y a eu de nombreuses irrégularités et fraudes. Je ne reconnais donc pas ces résultats provisoires et déposerai un recours auprès de la Cour constitutionnelle », a annoncé mardi le candidat de l’opposition.

Martin Ziguélé, troisième du scrutin avec 7,46%. des voix, s’est montré encore plus véhément : « je ne donne aucun crédit à ces résultats, c’est une mascarade, une honte pour notre pays », a-t-il déclaré.

L’Union Africaine prend note des résultats

L’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), l’ONU et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), qui ont investi des millions dans l’organisation du scrutin, ont loué « la détermination des Centrafricains à exercer leur droit de vote, malgré les nombreux obstacles » dans une déclaration conjointe « prenant note des résultats provisoires ».

Les résultats des législatives, organisées aussi le 27 décembre, n’ont pas encore été annoncés.

RCA : déclaré réélu, le scrutin contesté

Le président sortant Faustin-Archange Touadéra est déclaré réélu ce lundi 4 janvier dès le premier tour avec 53,92% des voix.

En Centrafrique, le président sortant Faustin-Archange Touadéra est déclaré réélu ce lundi 4 janvier dès le premier tour avec 53,92% des voix, selon les résultats provisoires globaux de l’ANE. Il devance Anicet-Georges Dologuélé qui totalise 21,01% des suffrages, et Martin Ziguele en troisième position à 7,46%. A noter que Jean-Charles Bokassa qui avait retiré sa candidature arrive en 8ème position avec 1,39% des voix.

Faustin-Archange Touadéra a été annoncé vainqueur de la présidentielle au premier tour par l’ANE, l’Autorité nationale en charge des élections en Centrafrique. Selon les résultats provisoires qui doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle au plus tard le 19 janvier, le président sortant a été réélu loin devant Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguele.

Concert de klaxons et chants dans le camp Touadéra

Les centaines de supporters présents devant le siège de Faustin-Archange Touadéra ont écouté l’annonce des résultats retransmise en direct par de grands haut-parleurs dans un silence tendu. À l’annonce de sa victoire, ils ont exulté et chanté dans un concert de klaxons, raconte notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset.

Des chanteurs étaient présents pour préparer l’ambiance depuis plusieurs heures. L’hymne de campagne « Touadéra doit rester » a été entonné et de grandes banderoles à l’effigie du président sont affichés devant le siège de campagne.

Je suis contente parce que je suis Centrafricaine. Nous voulons la paix dans ce pays et le président Touadéra est l’homme de la paix.

Le directeur national de campagne de Faustin-Archange Touadéra, Simplice Mathieu Sarandji, s’est dit « très heureux » de voir son candidat élu « brillamment ». « Aujourd’hui, le peuple centrafricain a compris qu’il ne fallait pas « changer une équipe qui gagne » ».

L’opposition conteste

Mais l’opposition annonce d’ores et déjà qu’elle contestera les résultats. Elle dénonce entre autres des « fraudes massives », un manque de « transparence » et le fait que « de nombreux Centrafricains » n’ont pas pu se rendre aux urnes. Les résultats proclamés lundi ne portent en effet que sur la moitié des bureaux de vote du pays.

L’ANE, l’Autorité en charge des élections, avance un chiffre de 76,31% de participation. Mais ce pourcentage est uniquement calculé sur la base de 910 000 électeurs inscrits, soit la moitié environ des 1,8 million d’électeurs inscrits sur les listes électorales.

L’annonce des résultats était initialement prévue pour 16h, mais elle a finalement eu lieu plus tard car la plénière des commissaires de l’ANE chargée de valider les résultats ne s’était pas encore réunie, explique notre envoyée spéciale à Bangui, Florence Morice. Un retard lié à l’arrivée en tout début d’après-midi d’un dernier lot de résultats en provenance de Baoro à environ 30 km de Bouar, où la fin du vote avait été très perturbée.

Insécurité

Car les élections se sont tenues dans un contexte marqué par l’insécurité dans une partie du pays, suite à la naissance d’une nouvelle coalition de rebelles avant le scrutin.

Les autorités centrafricaines accusent l’ancien président François Bozizé d’en être l’instigateur, lui dont la candidature pour cette présidentielle avait été rejetée par la Cour constitutionnelle. Lundi, le parquet de Bangui a d’ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête contre lui. La nuit précédant l’élection, François Bozizé a publiquement apporté son soutien aux rebelles, mais son partie nie qu’il en soit à la tête.

RCA : François Bozizé accuse Faustin Archange TOUADERA de vouloir l’empêcher de rentrer à Bangui

L’ancien Président a adressé, en début d’après-midi du dimanche 6 décembre 2020, un courrier aux chefs d’État de la CEEAC portant sur la situation politique et le climat d’insécurité en centrafricaine.

François Bozizé, l’ancien Président qui se trouve actuellement à Bossangoa, dans la préfecture de l’Ouham, a adressé, en début d’après-midi du dimanche 6 décembre 2020, un courrier aux chefs d’État de la CEEAC portant sur la situation politique et le climat d’insécurité régnant en République centrafricaine. Selon le service de presse du KNK, l’ancien chef d’État aurait évoqué également des informations selon lesquelles le Gouvernement serait en train de déployer d’importantes forces armées, et des équipes de miliciens pour les envoyer à l’assaut des préfectures de la Nana-Gribizi ou de l’Ouham afin d’empêcher son retour dans la capitale. Infos ou intoxe ?

Il est vrai que depuis l’invalidation de son dossier de candidature à la présidentielle par la Cour constitutionnelle le 3 décembre dernier, d’importants moyens militaires ont été déployés par le pouvoir à l’entrée de la capitale ainsi que dans des villes périphériques. Tous les véhicules particuliers ou de commerce en provenance des villes de province font l’objet des fouilles systématiques alors que l’ancien Président François Bozizé se trouve encore dans les villes de province. La résidence de sa mère ainsi que celle de son fils font l’objet des fouilles de ces militaires non identifiés.

Alors, s’agit-il d’une stratégie du pouvoir qui consiste à l’empêcher de rentrer à Bangui ?

Difficile de le savoir, mais l’intéressé, dans son courrier adressé aux chefs d’État de la CEEAC, « évoque des rumeurs inquiétantes provenant de plusieurs sources concordantes, selon lesquelles le Gouvernement serait en train de déployer d’importantes forces armées, et des équipes de miliciens pour les envoyer à l’assaut des préfectures de la Nana-Gribizi ou de l’Ouham afin d’empêcher son retour dans la capitale,  ou au besoin l’éliminer physiquement à la faveur d’un dérapage toujours possible »,  rapporte le service de presse du KNK.

Ainsi, l’homme invite « la communauté internationale, et particulièrement les chefs d’État de la CEEAC à inciter à la raison le pouvoir de Bangui afin que ce dernier privilégie le dialogue et la concertation avec toutes les forces vives de la Nation, longtemps réclamée par la Cour Constitutionnelle, par la société civile et par la plateforme des confessions religieuses. À défaut, qu’il favorise des élections inclusives, avant qu’il ne soit trop tard ».

RCA : Faustin-Archange Touadéra appelle à la réconciliation et à l’unité des citoyens

Le chef de l’Etat s’est exprimé à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine (RCA).

Lors d’une déclaration officielle, à la veille de la fête nationale, Touadéra a d’abord rappelé les valeurs léguées par les pères fondateurs du pays, comprenant l’unité, la dignité et le travail, contenus dans la devise nationale. Or, ces valeurs n’ont pas été observées, selon le président, ce qui a abouti à de multiples crises qui ont émaillé l’histoire du pays.

C’est donc pour corriger toutes ces failles que Touadéra s’est employé, depuis son accession au pouvoir en 2016, à reconstruire une nouvelle république, fondée sur le respect des textes et de la Constitution, a-t-il dit.

Aussi a-t-il exhorté ses compatriotes à transcender les divergences et à se mettre résolument au travail pour le relèvement du pays. Il a également salué le concours de certaines nations amies.

En ce qui concerne les prochaines élections présidentielles et législatives prévues fin de l’année, Touadéra a souligné qu’elles devront être le seul mécanisme d’alternance.

La fête nationale centrafricaine, qui sera dominée par un grand défilé militaire et civil mardi, a été précédée lundi de distinctions honorifiques à plus de 2.000 travailleurs du secteur public et privé, promus au grade de commandeurs, de chevaliers et d’officiers.

RCA : des élections sur fond d’insécurité

Les Centrafricains iront aux urnes le 27 décembre pour un double scrutin présidentiel et législatif. Le financement et la sécurisation de ces élections suscitent des questions.

Vingt-deux personnalités ont déposé leur candidature pour la présidentielle dont le président Faustin Archange Touadéra, élu en 2016, et l’ancien président François Bozizé. La Cour constitutionnelle doit encore valider leurs candidatures avant le 3 décembre et nombre d’observateurs pressentent qu’elle pourrait exclure François Bozizé.

L’apport des partenaires bilatéraux, français et russe notamment, pour l’organisation de ces élections est important mais diversement apprécié dans le pays. La ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baipo-Temon, revenait ce vendredi, sur cette question sensible et sur la sécurisation de ces élections.

Pour Sylvie Baipo-Temon, l’organisation est du ressort de l’Etat centrafricain mais l’appui des partenaires est le bienvenu. « La France », dit-elle, « a déjà répondu positivement à l’appel des autorités centrafricaines ».

RCA : le président Touadera inaugure l’école ECAC Saint Paul

C’est grâce au financement du conseil épiscopal italien, un nouveau bâtiment a été construit et inauguré le samedi 31 novembre 2020 à Bangui.

L’école Saint Paul filles dans le 7ème arrondissement de la ville de Bangui change de nom. Elle prend désormais le nom de l’Ecole Catholique Associée de Centrafrique. Grâce au financement du conseil épiscopal italien, un nouveau bâtiment a été construit et inauguré le samedi 31 novembre 2020 à Bangui.

La cérémonie d’inauguration du nouveau bâtiment construit a eu lieu ce samedi à Bangui. Inauguré par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera, et béni le même jour par son Eminence Dieudonné Cardinal NZAPALAINGA, l’école Saint Paul change de nom et devient ECAC Saint Paul.

Ce joyau construit à  hauteur de 693.280 euros, vient une fois de plus reprendre à l’attente de la population du 7ème arrondissement de Bangui, grâce à un partenariat datant entre l’église et le gouvernement comme le fait savoir le chef de l’Eglise catholique en Centrafrique:

« Cette construction s’inscrit dans le cadre d’un partenariat éducatif entre l’Etat centrafricain et l’église catholique en Centrafrique, en matière de l’éducation, pour redresser la situation scolaire dans nos quartiers. Depuis la période coloniale, l’Eglise catholique a toujours œuvré aux côté et  bénéfice de la population. Notamment le social à savoir l’éducation, la santé, la promotion collective etc. Ceci s’inscrit dans sa mission d’évangélisation conformément à la doctrine sociale de l’Eglise », a expliqué Dieudonné Cardinal NZAPALAINGA,  Archevêque métropolitain de Bangui.

Depuis la période coloniale jusqu’à l’indépendance, l’Eglise catholique dans ce cadre de partenariat, disposait à travers le pays parallèlement avec l’Etat centrafricain, de nombreuses infrastructures scolaires.

Dans cette dynamique de nouvelles constructions et de contribution pour l’amélioration du système éducatif centrafricain, l’Eglise, à travers ce premier pas, repart à la reconquête de ses infrastructures. L’ECAC Saint Paul dispose d’un bâtiment R+1 composé de 16 salles de classes, 4 bureaux et 1 salle informatique.

RCA : «Nous sommes prêts pour aller aux élections»

Devant les membres de son parti, le Mouvement cœurs unis, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a annoncé samedi 27 septembre, sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 27 décembre en Centrafrique. « C’est une lourde responsabilité. Une très lourde responsabilité. J’accepte d’être votre candidat », a déclaré le chef de l’État. Évariste Ngamana, le rapporteur général et porte-parole du MCU qui tenait là son premier congrès, répond aux questions de RFI.

Le président Touadéra est candidat pour un second mandat qui s’inscrirait dans la continuité, quelles sont les principales réalisations de son premier mandat selon vous ?

Les principales réalisations c’est d’abord dans le domaine sécuritaire. Quand il est arrivé au pouvoir en 2016, l’armée centrafricaine était quasi inexistante. Nous ne disposons même pas d’une poudrière. Avec les efforts conjugués du président de la République et ainsi que des partenaires, notamment l’EUTM – La mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine – et la Fédération de Russie, il est arrivé à remonter en puissance l’armée nationale qui aujourd’hui se projette peu à peu à l’intérieur du pays. Plus de 4000 jeunes aussi ont été recrutés au sein de l’armée et à travers sa politique de dialogue qui a abouti aujourd’hui à la signature d’un accord de paix, nous avons aujourd’hui le processus DDR qui est en cours d’exécution. Sur le plan social, il y a eu beaucoup de réalisations dans le cadre de la santé ainsi que l’éducation.

Vous parlez des accords de paix, mais pourtant, l’insécurité reste une réalité quotidienne, des groupes armés refusent de respecter les accords…

Effectivement, nous assistons à certaines résistances de la part de certains groupes armés. Donc, nous constatons malheureusement qu’il y a encore des regains de tensions dans certaines zones. Mais j’ose espérer que d’ici là, avec les efforts conjugués, tant du côté de la Minusca que des forces armées centrafricaines, l’ordre va régner et l’ordre règnera.

Des accords ont-ils été passés avec certains groupes armés pour qu’ils fassent voter dans leur zone en faveur de votre candidat ?

Aucunement pas, nous sommes républicains, nous sommes démocrates, A aucun moment, ni le gouvernement ni le président Touadéra, ni son parti MCU n’a signé un quelconque accord avec tel ou tel groupe armé visant à soutenir sa candidature lors des élections à venir. C’est une allégation que je rejette de toutes mes forces. Nous sommes sereins, nous nous préparons au niveau du Mouvement Cœurs Unis à aller aux élections dans la transparence.

Mais on a vu par exemple le sultan de Birao à votre congrès. On le sait proche du MLCJ…

Il n’est pas venu au congrès au nom d’un quelconque mouvement groupe armé, il est venu en tant que citoyen centrafricain. Il est chef de terre. Il est sultan, chez lui. Il a souhaité venir porter le message de la population de cette région-là qui soutient la candidature du président Faustin-Archange Touadéra. Il n’est pas venu en tant que représentant d’un quelconque groupe armé.

Votre parti affirme que les élections auront bien lieu le 27 décembre à la date prévue, mais les retards ne sont patents. Est-ce qu’on va vers des élections aux forceps, mal organisées, avec des contestations ?

Bien au contraire ! L’autorité nationale des élections a estimé qu’il lui faut quelques jours pour pouvoir finaliser l’enrôlement, ce qui a été accordé au travers de la loi qui vient d’être votée à l’Assemblée et promulguée le 26 de ce mois-là, donc nous sommes prêts pour aller aux élections.

Mais pourquoi un report est-il inenvisageable ? C’est parce que la Cour constitutionnelle a évoqué la tenue d’un dialogue avec l’opposition et un gouvernement d’union nationale en cas de glissement ?

Non, nous sommes réalistes, nous respectons la Constitution, les institutions de la République. Au-delà du 30 mars, le mandat du chef de l’État, tout comme le mandat des députés, arrive à terme. Donc il nous faut tout faire pour qu’on évite un vide constitutionnel et arriver à une alternance apaisée plutôt que des régimes d’exception.

Le principal rival du chef de l’Etat devrait être l’ancien président François Bozizé, si toutefois sa candidature est validée. Ne redoutez-vous pas cette candidature, Faustin-Archange Touadéra était le Premier ministre de Bozizé ?

Écoutez, il était comme vous le dites son Premier ministre, mais aujourd’hui il est président de la République, chef de l’État, les temps ont passé, les choses ont évolué. Le président de la République vient d’être pratiquement plébiscité par des organes de base pour être candidat et donc nous sommes prêts. Nous sommes en ordre de bataille donc nous ne redoutons aucunement la candidature du président François Bozizé.

Pour votre congrès le stade d’omnisport, qui est un bâtiment de l’État, a été réquisitionné et repeint à vos couleurs. L’opposition dénonce le « siphonnage du trésor public » et « l’utilisation des moyens de l’État ». Que répondez-vous ?

C’est faux et archi-faux ! Le stade omnisport n’a pas été réquisitionné. Le stade omnisport a été payé. Nous l’avons payé et nous l’avons réhabilité. Les fonds qui ont été utilisés ne proviennent nullement du Trésor public, ni de l’État. C’est à partir des cotisations des membres du parti MCU et des membres bienfaiteurs. Je mets quiconque à défi de pouvoir m’apporter la moindre preuve que les fonds du Trésor public ont été touchés dans le cadre de l’organisation de ce Congrès.

RCA : Faustin Archange Touadera, candidat à la présidentielle 2020

Le président de la République centrafricaine a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle qui se tiendra le 27 décembre 2020.

Le président de la Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, a annoncé samedi sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 27 décembre, dans un pays meurtri par plus de sept années de guerre civile et encore aux deux tiers sous la coupe de groupes armés rebelles.

« C’est une lourde responsabilité. Une très lourde responsabilité. J’accepte d’être votre candidat » , a déclaré le chef de l’Etat, élu en février 2016 et dont la candidature n’est pas une surprise, devant les membres de son parti, le Mouvement Cœurs unis (MCU), réunis en congrès dans la capitale Bangui.

Plus de 7 ans après le coup d’Etat d’une coalition de groupes armés à majorité musulmane, la Séléka, qui a renversé le président François Bozizé en 2013, le premier tour des élections présidentielle et législatives est prévu pour le 27 décembre, mais l’incertitude prévaut aujourd’hui quant à la possibilité de les tenir dans ce délai, des retards importants s’étant fait jour dans leur organisation, notamment l’enregistrement des électeurs.

Touadéra, 63 ans, a été élu en février 2016 avec 62,71% des suffrages, déjà sur un territoire largement aux mains de milices rebelles et théâtre d’exactions meurtrières. Ce sera encore le cas en décembre, malgré la signature en février 2019 d’un accord de paix entre les 14 principaux groupes armés rebelles et le gouvernement.

Le principal rival de Touadéra devrait être, cette fois, Bozizé, de retour depuis un an dans le pays, si sa candidature est validée.

Importants retards

La fin de l’enregistrement des électeurs était prévue le 27 septembre mais, face à d’importants retards, l’Assemblée nationale, dominée par la majorité de Touadéra, a voté jeudi une extension de ce délai au 8 octobre. Cette réforme du code électoral de toute dernière minute doit cependant encore être validée par la Cour constitutionnelle.

« Les élections législatives et présidentielle se tiendront le 27 décembre 2020 conformément à la Constitution du 30 mars 2016″ , a martelé samedi  Touadéra, dont le camp tient absolument à tenir ce délai, face à une opposition qui plaide en partie pour un report du scrutin.

Car la Cour constitutionnelle a exclu toute prolongation du mandat de Touadéra au-delà de son terme, le 30 mars 2021, et, si l’élection ne pouvait avoir lieu à la date prévue, la juridiction suprême a évoqué la nécessité d’une « concertation nationale » incluant l’opposition pour décider de la suite des évènements. Autant dire la mise en place d’un gouvernement de transition.

La question est aussi de savoir si on peut tenir des élections crédibles dans un pays encore aux deux tiers aux mains de groupes armés rebelles, qui risquent de monnayer au prix fort leur soutien aux candidats ou d’empêcher le vote sur de larges portions du territoire.

Milices et crimes de guerre

Un an et demi après la signature de l’accord de paix de Khartoum en février 2019, les civils sont toujours en proie aux exactions et crimes des miliciens, malgré la présence de Casques bleus de la Minusca, la mission des Nations unies en Centrafrique: cette force multinationale n’a jamais pu empêcher les milices de sévir sur la majorité du territoire.

Malgré un bilan très critiqué dans un pays toujours affligé par la corruption, Faustin Archange Touadéra peut se prévaloir de quelques réalisations, grâce au financement et à l’assistance de partenaires internationaux: la reconstruction, même laborieuse, de l’armée centrafricaine disloquée par la crise de 2013, le désarmement de plusieurs milices, mais de faible envergure, ainsi que des investissements dans le secteur de l’agriculture et de l’éducation.

François Bozizé, lui, a été placé sous sanctions de l’ONU pour son soutien présumé aux milices chrétiennes antibalaka, créées pour combattre la Séléka après le coup d’Etat de 2013. Milices qui, tout comme la Séléka, ont été accusées de crimes de guerre en 2015 par les Nations unies.

Une dizaine d’autres candidats se sont déjà déclarés pour la présidentielle, dont Anicet Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, deux anciens Premiers ministres, ainsi que Catherine Samba-Panza, présidente de la République de transition de 2014 à 2016.

RCA-Citoyenneté : le groupe de travail présente son rapport final au Chef de l’Etat

Le groupe de travail sur la citoyenneté a été reçu en audience par le Président de la République, Faustin Archange Touadera.

L’objectif de cette audience était de présenter leur rapport final sur la citoyenneté, la laïcité l’inclusion et la protection des minorités en République centrafricaine.

L’élaboration de ce travail de réflexion a été faite par un groupe constitué d’Experts, d’Universitaires, de Représentants des différentes organisations comme l’OFCA et de la Jeunesse. Pendant 60 jours, le travail portait sur quatre thématiques à savoir : la citoyenneté, la laïcité, l’inclusion et la protection des minorités.

Selon Jacques MBOSSO, médiateur de la République Centrafricaine : « Ce rapport est fait conformément aux recommandations de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation du 06 février 2019 en son annexe 2, qui confie ce travail de réflexion au Médiateur de la République et au Président de la Commission Nationale des Droits et des Libertés Fondamentales », a-t-il précisé.

Précisons que ces thématiques ont été également mentionnées lors des pourparlers de Khartoum, dont ils ont  été soulignés comme étant certaines causes de la crise militaro-politique, qu’a traversé la République Centrafricaine.

RCA : les élections auront bien lieu le 27 décembre 2020

C’est une affirmation des responsables de l’institution chargée d’organiser les élections pour rassurer les centrafricains.

Au cours d’une audience accordée aux présidents des institutions de la République le 3 septembre, par le président Touadera, les responsables de l’institution chargée d’organiser les élections dissipent les doutes. Les élections présidentielles et législatives en RCA auront bien lieu le 27 décembre 2020.

Le Président de la République, Faustin Archange Touadera, a réuni tous les présidents des institutions de la République la semaine dernière à son palais. Ces institutions sont la Cour Constitution, la Haute Cour de Justice, le Conseil Économique et Social, le Haut Conseil de la Communication, l’Autorité Nationale des Élections, et la Haute Autorité Chargée de la Bonne Gouvernance.

Il s’agit pour ces hautes autorités de se pencher sur la tenue des élections dans le délai prévu dans le chronogramme électoral défini par la Cour Constitutionnelle.

Le médiateur centrafricain, Jacques Mbosso, a fait savoir à la presse présidentielle que cette rencontre de haut niveau a permis à la Présidente de l’Autorité Nationale des Élections de rassurer tous les autres Présidents des Institutions Républicaines sur le respect du délai constitutionnel des élections couplées du 27 décembre 2020.

L’ANE, institution en charge de l’organisation des élections en RCA, maintient cette date prévue. Il faut noter que l’institution est en train de boucler les opérations de l’enrôlement des élections sur la liste électorale.

Ces opérations, s’il faut le souligner, ont connu quelles que difficultés. Mais, cela n’empêcher pas l’institution de tenir les élections dans le respect de la date fixée.

RCA : Michel Djotodia reçu par Faustin-Archange Touadéra

L’ex-président dit s’être entretenu avec le président de la République Touadéra de sa volonté « d’œuvrer en faveur de la consolidation de la paix ».

L’ex-président centrafricain Michel Djotodia a été reçu par le chef de l’État Faustin-Archange Touadéra ce lundi 7 septembre dans l’après-midi. Officiellement, il s’agit d’une visite de courtoisie. Michel Djotodia est rentré samedi dernier après plus de six ans d’exil au Bénin. Cette fois-ci définitivement, a-t-il indiqué. Il dit s’être entretenu avec le président Touadéra de sa volonté « d’œuvrer en faveur de la consolidation de la paix ».

La rencontre entre les deux hommes aura duré trois quarts d’heure. En sortant, Michel Djotodia a tenu à marquer son soutien aux autorités. « Je convie tout le monde, tous les Centrafricains à s’unir et à soutenir l’effort de paix du gouvernement, afin d’aller aux élections dans un climat d’apaisement », a-t-il indiqué devant la presse.

À quatre mois de la présidentielle, se dirige-t-on vers une alliance entre l’ancien président et le parti au pouvoir ? « Une alliance n’est pas à l’ordre du jour », affirme un de ses proches, Idriss Salao. « Pour l’instant, la priorité est la paix dans le pays, son ambition personnelle viendra après », ajoute ce dernier.

Rencontre avec les groupes rebelles

D’ailleurs, précise-t-il, Michel Djotodia compte se rendre dans le nord pour y rencontrer les groupes rebelles et comprendre pourquoi les violences continuent, malgré un cessez-le-feu signé l’année dernière. Avant d’affirmer qu’il s’agit d’une initiative personnelle.

La presse centrafricaine croit savoir que Michel Djotodia est rentré au pays à l’invitation de la présidence et pour soutenir la candidature du chef de l’État, auquel il apporterait les voix du nord-est. « Non, il n’y a pas de discussion, ni de contrat entre les deux hommes », répond un porte-parole du parti au pouvoir.

RCA : cérémonie de fin de formation de 550 nouveaux gendarmes

Ils ont passé près 8 mois de formation aux exigences de la condition militaire et à la technique de protection des personnes et des biens, 550 nouveaux gendarmes de la 28e promotion sont désormais opérationnels.

Mardi 1er septembre 2020, la cérémonie de sortie officielle de 550 nouveaux gendarmes a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange Touadera en présence du Président de l’Assemblée nationale, du Premier ministre, de tous les membres du gouvernement, du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RCA, ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la gendarmerie, la  28e, baptisée Pascal Yanoni, un commandant de la gendarmerie décédé en 1995 à Bangui, est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicain et la paix dans leur pays.

Pour le Président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera, les nouveaux gendarmes doivent faire preuve du professionnalisme dans leur nouveau métier  :

« Chers Élèves Gendarmes , aujourd’hui, en présence de vos familles, de vos amis et connaissances, de vos anciens, de vos encadreurs et de toutes les sommités de la République réunies, vous venez de revêtir l’uniforme et l’insigne de corps, concrétisant ainsi votre appartenance à cette noble institution qu’est la Gendarmerie Nationale et votre engagement à servir votre pays. Vous avez ainsi accepté de prendre des risques pour la sécurité de vos concitoyens et de leurs biens et pour la défense de la République Centrafricaine. Votre choix est noble, car il requiert les vertus d’abnégation, de don de soi, de courage qui peuvent aller jusqu’au sacrifice suprême. Soyez donc fiers de servir désormais au sein de cette noble institution qui joue un rôle essentiel pour veiller à la sûreté publique, assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois et la lutte contre l’impunité », déclare le chef de l’État Faustin Archange Touadera

Rappelons que cette cérémonie de sortie de 550 nouveaux gendarmes intervient une semaine après celle de 800 nouveaux policiers recrutés dans les mêmes conditions que leurs collègues gendarmes, c’est-à-dire sur toute l’étendue du territoire national.

Notons que le chef de l’État a également annoncé dans son discours de circonstance le recrutement prochain de 500 gendarmes et 500 policiers.

RCA : vers une réappropriation des repères perdus

La remise du trophée de reconnaissance par le Chef d’Etat-major des Armées, le Général de division Zéphirin Mamadou au Président Faustin Archange Touadera à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance de la RCA, acquise dans la douleur en août 1960, se présente comme une pierre angulaire qui vient consolider la fondation de la restructuration des Forces Armées Centrafricaines (FACA) amorcée après le 30 mars 2016.

Une nouvelle ère s’impose

Chose promise, chose due. Décidément, la promesse du Président FAT à redonner à l’armée nationale toute ses lettres de noblesse qui se concrétise indubitablement par un défilé militaire mérité. Ce défilé marque une nouvelle ère pour la reconquête de la souveraineté de la République Centrafricaine.  Il se présente aussi comme une phase importante dans la redynamisation de l’armée nationale qui a subi des humiliations dans des moments tumultueux de l’histoire.

Aujourd’hui, nul ne peut contredire que des nombreuses innovations ont été apportées pour rompre avec les vielles pratiques du passé qui se situent aux antipodes des règlements régissant le fonctionnement de l’armée et ont permis l’amélioration des conditions de vie et le rajeunissement des troupes.

Des infrastructures militaires notamment celles du Camp Leclerc de Bouar, Camp Kassaï, le centre de formation Professionnelle et de Reconversion (CFPR), Centre d’instruction et d’entrainement qui sont belle-lurette l’ombre d’elles-mêmes ont été réhabilitées sur le leadership du Président Faustin Archange Touadera. Des armureries ont été construites ainsi qu’une nouvelle base logistique militaire en cours de construction à PK 22 sur la route de Damara.

Par ailleurs, en l’espace de 4 ans, les hommes en uniformes reçoivent des entrainements et formation musclée  en interne et à l’externe puis des équipements non létaux et létaux, des engins de travaux de génies et manutention. A cela s’ajoute un parc automobile reconstitué avec des véhicules tout neuf facilitant ainsi la mobilité de la troupe. Ce qui leur permet de faire preuve de capacité incomparable en matière de la reconquête progressive de l’ensemble du territoire.

Toute cette réforme structurelle de l’administration militaire qui n’est qu’une partie  visible de l’iceberg est la conséquence positive des lois de programmation militaire promulguées en 2017 dans le cadre des Reformes du Secteur de Sécurité.

Une armée qui se réconcilie avec elle-même

Surmontée des insignes des FACA, de la Gendarmerie nationale et de la police, ce trophée militaire est une marque de confiance que le Chef d’Etat-major veut placer dans la réconciliation de mémoire laquelle se veut rétablir la vérité historique.   Le dénominateur commun que cela comporte est la détermination et l’engagement de l’armée nationale à soutenir les autorités dans cette nouvelle ère.

Ce trophée sémantiquement plein de quintessence linguistique, il symbolise une nouvelle armée centrafricaine qui se réconcilie avec elle-même, et qui refuse d’être au service d’un seul individu ou d’une région et s’abstient également de s’inscrire sur la poubelle de l’histoire. Elle est désormais apolitique, représentative, équipée, disciplinée et professionnelle.

Une armée de garnison à l’opposée de certains régimes défunts où  la déliquescence de la grande muette a atteint son paroxysme. Il s’agit là dans cette perspective de rassurer le Pr FAT que l’armée nationale est celle dévouée pour protéger le sol de ses ancêtres qui jouissent d’une grande richesse à plus de 400 indices miniers.

La RCA dispose une  FDS qui fait le choix des armes  et de donner sa vie pour que le patriote civil vive en quiétude.  Le citoyen à travers ce trophée qui marque la rupture  doit avoir confiance en son armée,  aujourd’hui  aguerrie et capable d’assumer ses missions régaliennes. Elle représente un refuge qui n’inspire pas crainte comme par le passé où la violence des droits de l’homme est érigée en mode de gouvernement.

La symbiose entre l’armée et le citoyen est une force puissante d’un pays.  Bref, l’adhésion du Chef d’Etat-major des Armées à la réconciliation de mémoire engagée après le retour à l’ordre constitutionnel revêt ainsi l’importance et la délicatesse de la mission de l’armée centrafricaine qui jouit d’une puissance constante et la qualité de défendre sa patrie de tout danger.

La priorité accordée à la grande muette est un grand privilège et une charge de servir le pays avec loyauté dans la discipline. Une armée soutenue par son peuple  est celle qui est toujours victorieuse sur le monde des ténèbres quelque soient les épreuves et leur durée.  La réappropriation des repères perdus, initiée par le chef d’Etat-major des Armées est un travail de longue haleine qui nécessite des patiences pour la République centrafricaine qui revient aujourd’hui de loin.

Retenons au passage qu’à travers ce trophée de grande noblesse, le Chef d’Etat-Major des Armées, Général de division Zéphirin MAMADOU doublement est conscient de l’immensité de défis qui attendent désormais l’armée nationale.

Pour cela, il compte sur son carnet d’adresse élargie à travers les partenaires entre autres la MINUSCA, l’EUTM-RCA, la Russie, la Chine et la France etc et surtout ses expériences d’ancien ministre de DDR, président du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications pour mener le bateau à bon port.

RCA : le respect du calendrier électoral évitera une « impasse politique »

C’est une déclaration du président Faustin Archange Touadera, lors de son discours au peuple le 13 août, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de la Centrafrique.

Ce 27 décembre 2020, se tiendront en république centrafricaine, les élections présidentielles et législatives. A l’opposition, certains proposent un glissement du de la date des élections. Un glissement du calendrier électoral mènerait vers une impasse politique. C’est du moins ce que pense le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera. Pour lui il faut tenir les élections dans les délais constitutionnels. Il s’est exprimé le 13 août dernier, à l’occasion des 60 ans d’indépendance de son pays.

Les élections auront bel et bien lieu en Centrafrique, du moins tout semble ne pas indiquer le contraire.

« Nous devons relever le défi d’un glissement du calendrier électoral qui, dans la situation que traverse notre pays, nous mènerait vers une impasse politique et un vide constitutionnel aux conséquences imprévisibles », a déclaré le chef de l’Etat centrafricain.

Afin d’éviter un climat politique inquiétant, le président Touadera rassure sur la tenue des élections groupées à la bonne date.

« Je puis vous assurer de ma ferme volonté et de celle du Gouvernement d’organiser, avec l’appui des partenaires et des pays amis, des élections crédibles, libres et inclusives sur toute l’étendue du territoire national dans les délais prévus par la Constitution afin de consolider l’ancrage démocratique amorcé en 2016 », a-t-il rassuré.

Il faut dire du côté de l’Autorité Nationale des Élections (ANE) les opérations électorales se poursuivent normalement.

RCA-Présidentielle : les Peuls apportent leur soutien à la candidature de Touadera

Les membres du bureau du Conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo ont lancé un comité de soutien à la candidature de Faustin Archange Touadera à la présidentielle de décembre 2020.

La présidentielle en Centrafrique se tiendra en décembre 2020. Plus que quelques mois et les centrafricains devront décider de qui est ce qu’ils veulent à la tête de leur pays. Les clans et alliances se forment, les tours se resserrent. Les membres du bureau du conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo ont lancé un comité de soutien à la candidature du Président Faustin Archange TOUADERA à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020. Ils se sont exprimés à travers un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Dans ledit communiqué, le bureau du conseil indique que ce comité du soutien à la candidature du chef de l’État est composé comme suit :

Président : Lamido issu bi Amadou, Lamido de Bouar et Baoro.

Vice-président : Lamido  Amadou Farikou, Lamido de Gaudrot Besson( Baboua).

2e vice-président : Lamido Bachirou Bi Amadou, Lamido de Niem-Yelewa.

3e vice-président : Lamido Idriss bi Maloum,  Lamido de Ourodjafoun (Ouaka).

4e vice-président : Lamido Ousmane bi Zaiga, lamido de Pombolo (Basse Kotto).

Rapporteur général : oussoumanou Aliou, conseillé politique et Diplomatique.

Conseillers: le Maire de la Commune d’élevage de Ombella mpoko, le Maire de la Commune d’élevage de Ewou (bas koto).

Le maire de la Commune d’élevage de tombolo ( Mbomou)

Membres: tous les chefs traditionnels peuls centrafricains de 2e et 3e degré, les Ardo et Kassala, les Présidents des FERGEC FNEC et FELGIP.

Ce Comité entend également apporter son soutien aux candidats des élections législatives qui seront engagés à soutenir le Président Touadera à l’élection présidentielle, quels que soient leurs partis politiques.

Notons que, ce soutien indéfectible des Peuls à la candidature du chef de l’État intervient au moment où de nombreux observateurs nationaux et internationaux soupçonnent le chef de l’État d’avoir signé un deal avec les groupes armés, auxquels on peut citer le mouvement 3R, dirigé par  Abass Sidiki, un récalcitrant peul camerounais qui se disait demi-frère du chef de l’État, et l’UPC dirigée par Ali Darassa, un Peul nigérien installé en République centrafricaine.

Il est important de rappeler que les Peuls représentent moins de 2% de la population centrafricaine.

RCA: réouverture des lieux de culte

Le président Faustin Archange Touadéra a annoncé, vendredi 12 juin, l’obligation du port du masque dans les lieux publics mais aussi l’assouplissement des règles, édictées le 26 mars dernier, pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Parmi ces mesures, la réouverture des lieux de culte était très attendue.

Hervé, masque en tissu sur le visage, attend sur le parvis de la cathédrale. « Comme on a dit qu’il y avait la reprise des églises aujourd’hui, je suis venu exprès à la cathédrale, explique-t-il. À ma grande surprise, pour l’instant je vois que la porte n’est pas encore ouverte mais bon, on attend. Comme la messe doit commencer à 9h30, on va attendre jusqu’à 9h30 pour voir ce qu’il se passe. »

Hervé se dit également très content que le président ait annoncé la reprise du culte : « Pour nous qui sommes chrétiens, ça fait trois mois que nous avons été sevrés, entre guillemets, de pouvoir nous rendre ici, à l’église et le message du chef de l’État, avant-hier, a été une grande joie. On s’attendait même à ce qu’il y ait beaucoup de monde. C’est pour ça que je suis venu avec 30 minutes d’avance », ajoute-t-il.

Les cloches sonnent mais la porte reste fermée. À la cathédrale, on précise ne pas être prêt pour rouvrir, dès ce dimanche. Une petite quarantaine de personnes s’espacent alors au pied du monument pour suivre la messe, grâce à des hauts parleurs. Nancy est parmi les fidèles.

RCA : 87,5 milliards FCFA mobilisés pour les infrastructures routières

A l’occasion du 4e anniversaire de son investiture à la magistrature suprême, le président de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra a présenté, le 30 mars, son bilan sur l’État de nation.

Élu le 30 mars 2016, Faustin-Archange Touadéra a fait de la modernisation des infrastructures routières l’un de ses chantiers prioritaires. Ainsi, en quatre années d’exercice, il se targue de plus de 87,54 millions FCFA d’investissement dans le secteur, la grande partie ayant été mobilisée auprès des partenaires internationaux.

« Sur le budget national, le gouvernement a financé les travaux de voiries urbaines bitumées à Bangui dont le coût total est de 2,40 milliards FCFA ; des travaux de routes en terre rebâties pour un coût total de 530 millions FCFA, et de pistes rurales pour 2,83 milliards FCFA dont les travaux sont réalisés à 75% ; ainsi que des ponts consolidés pour 100 millions FCFA », affirme-t-il. Le gouvernement a par ailleurs procédé au bitumage de la route Ngaragba – Camp Kasaï et la réhabilitation de la route Kassaï – Boy Rabe.

Les grands axes routiers hors de la capitale ont également retenu l’attention de son mandat en cours. « Le gouvernement a obtenu un financement extérieur d’un montant de 81,68 milliards FCFA pour réaliser des travaux de réhabilitation de routes en dehors de Bangui, y compris le pont de Bamingui, l’axe Baoro – Bouar et les travaux de connectivité. »

Afin de poursuivre les chantiers en cours et mener à bien sa dernière année de mandat, le président Touadéra appelle à la « mobilisation pour relever les défis qui se posent à nous avec acuité. Le pays est en marche, il est fréquentable, mais nous devons tenir le cap », car « la moindre rechute sera fatale pour nous. J’en appelle à votre sens de patriotisme pour préserver les acquis ».

RCA : Touadéra inaugure les locaux rénovés de la télévision nationale

Plus qu’une amélioration technique, les autorités souhaitent s’appuyer sur la télévision et la radio nationale, pour la couverture électorale à venir.

La télévision nationale retrouve son siège historique sur l’avenue des martyrs. A l’abandon depuis plusieurs années, lundi 2 mars, les locaux rénovés ont été officiellement inaugurés par le président Touadéra qui souhaite s’appuyer dessus pour la vulgarisation de l’accord de paix ou encore pour la diffusion des informations officielles.

Une régie et un plateau télévisé flambant neuf. Le président Touadéra se plie à l’exercice du fond vert. Pour le directeur général de Télé Centrafrique, Alfred Ngoe-Bengue, tous ces travaux représentent une grande avancée.

« D’abord la qualité du son et de l’image et ensuite la vitesse de transmission. Vous savez par le passé tout était analogique, on utilisait le matériel vétuste. Ça faisait qu’à la réception on ne suivait pas bien. Nous sommes maintenant à jour. 100% d’équipement numérique des équipements en interne de dernière génération. »

Plus qu’une amélioration technique, les autorités souhaitent s’appuyer sur la télévision et la radio nationale, pour la couverture électorale à venir. L’opposition se plaint déjà d’y avoir peu accès.

« La télévision, l’audiovisuel est un outil important pour la République centrafricaine surtout en cette période, estime le président Faustin-Archange Touadéra. Il fallait que la voix ou les voix autorisées puissent être écoutées par nos populations. Vous savez qu’en ce moment il y a beaucoup de désinformation il y a des fake news donc il faudrait qu’on arrive à parler, à donner les bonnes informations, les informations vraies. Il n’y a que par la télévision nationale ou la radio nationale que nous pouvons passer ces informations. »

La radio nationale est diffusée depuis quelques semaines dans les régions comme à Berberati, Obo ou Bouar. La couverture régionale de la télévision devrait suivre prochainement.

RCA : un hommage rendu au contingent rwandais de la Minusca

Le président centrafricain Faustin Archange Touadera a rendu, le 14 février, un hommage « grandement mérité » aux éléments du contingent rwandais en fin de mission dans ce pays.

Les médailles décernées par le chef de l’Etat aux éléments du contingent rwandais de la Minusca trouvent leur sens dans les services que ces derniers ont rendus à la République Centrafricaine. Durant leur mandant de douze mois dans ce pays, ces derniers ont œuvré dans la protection des institutions républicaines et de la population centrafricaine. Dans son allocution, le major Vincent Ntazinda, commandant de la Force du contingent Rwandais, a remercié le président Touadera pour avoir décerné aux Forces de Défense du Rwanda les médailles d’honneur pour les services rendus à la République Centrafricaine dans le cadre de leur mission.

Le commandant a fait savoir que ses éléments ont eu la chance « unique » parmi les forces de la Minusca d’avoir la confiance d’assurer la protection du président de la République. Les Forces rwandaises, dans le pays, a-t-il poursuivi, « sont déterminées à soutenir le continent africain. La visite d’amitié du président rwandais, le 15 octobre 2019 à Bangui, s’inscrit dans le sens de l’affirmation de son soutien au rétablissement de la sécurité dans ce pays ».

Le lieutenant-colonel, Vincent Ntazinda a en outre ajouté que « le contingent rwandais accepte les distinctions offertes par le président Touadera avec beaucoup de respect et d’honneur ». Fort de leur expérience du passé, marqué par le génocide de 1994, l’unité du contingent rwandais a été responsable, durant leur séjour du troisième et du cinquième arrondissement de Bangui. Cette responsabilité sécuritaire leur a permis de mener des activités en faveur des populations de ces localités.

Selon le commandant de la Force du contingent rwandais, la cohabitation avec les populations de ces arrondissements leur a permis de « se servir de la mauvaise expérience du passé qui a conduit au génocide des Tutsi au Rwanda, en maintenant la neutralité entre la communauté chrétienne et musulmane ». Cette prise de position, dit-il, a permis d’éviter un affrontement entre ces deux communautés durant toute l’année 2019.

Outre des actions communautaires en faveur des populations de deux arrondissements cités ci-dessus, le contingent rwandais s’est aussi occupé des habitants de l’Ile de Singe, affectés par les dernières inondations à travers des aides multiformes. Le commandant de la Force du contingent rwandais a rappelé qu’en plus de servir sous la bannière les Nations unies, les dirigeants rwandais enseignent à leurs soldats de vivre et de servir les autres africains de manière « humaine et fraternelle ».

Enfin, le Major Vincent Ntazinda a remercié le président de la République et le gouvernement centrafricain pour « la solidarité, l’unité » dont le contingent rwandais a fait montre durant son séjour dans ce pays.

RCA : François Bozizé sort de son silence

L’ancien président François Bozizé s’est adressé pour la première fois à la presse lundi 27 janvier.

Malgré plusieurs apparitions publiques, l’ancien président revenu au pays (mi-décembre 2019) après presque 7 ans d’exil était resté en retrait et discret. C’était un silence dans l’attente de sa rencontre avec le président Faustin Archange Touadéra, un ancien du parti KNK de Bozizé, et même ex-Premier ministre de ce dernier. La rencontre a eu lieu finalement il y a quelques jours et François Bozize s’est exprimé publiquement dans le cadre d’une conférence de presse.

Une première prise de parole pour d’abord s’excuser « Encore une fois, pour toutes les erreurs commises de ma part et pour les torts commis aux uns et aux autres et qui auraient pu résulter de mon action à la tête du pays, je demande solennellement pardon en ce jour. Je prie le peuple centrafricain de croire que je n’ai jamais fait du mal intentionnellement à aucun de mes compatriotes et je prie pour que ces quelques mots puissent contribuer à l’apaisement de leur cœur. »

« De très graves accusations »

François Bozizé assure respecter l’accord de paix même si, selon lui, il faudrait lui insuffler une nouvelle énergie. « Je suis rentré dans un esprit d’apaisement et de recherche de paix contrairement à ce qu’une certaine propagande s’est évertuée à répandre ces derniers jours. Je ne suis pas venu chercher querelle à personne. Je ne suis pas non plus venu fomenter un quelconque complot pour créer le trouble en République centrafricaine. Ce sont d’ailleurs de très graves accusations portées à mon endroit ainsi qu’à celui de mes proches collaborateurs et cela ne restera pas sans conséquence. »

Un mandat d’arrêt centrafricain court contre l’ancien président renversé en 2013, et François Bozizé, toujours sous sanction des Nations unies, compte demander une levée de ces dispositions qu’il juge injustes. Sur la question de sa possible candidature à l’élection présidentielle de décembre prochain, François Bozize affirme que le moment n’est pas venu de se déclarer ou non.  Son parti, le KNK, réuni en congrès, se prononcera sur les candidatures.

RCA : tête à tête entre Bozizé et Touadera

La rencontre entre les deux hommes aura lieu au palais de la renaissance, sans la présence des médias.

Le tête-à-tête entre le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, et le président fondateur du parti KNK, l’ancien Président de la République François Bozizé  aura lieu ce mardi 21 janvier, a-t-on appris de source concordante proche de la Présidence de la République.

D’après la même source, le tête-à-tête entre les deux hommes aura lieu au palais de la renaissance, sans la présence des médias, et non dans un lieu public comme souhaite le parti KNK (Kwa-Na-Kwa) qui avait fait la demande d’audience au nom de son leader François Bozizé. Pour l’heure, on ignore à quelle heure l’entretien entre les deux hommes aura lieu à Bangui, mais une autre source au sein du parti KNK parle de cet après-midi, sans préciser si l’ex-chef de l’État sera accompagné par ses trente gardes du corps qu’il avait sollicités auprès de l’état-major des armées.

Rappelons que depuis son retour d’exil ougandais le 15 décembre dernier, l’ancien président de la République François Bozizé avait manifesté son désir de rencontrer son ex-Premier ministre, Faustin Archange TOUADERA, devenu à son tour Président de la République depuis 2016. Mais des conditions posées au préalable de part et d’autre font que les deux personnalités ne se sont pas rencontrés, et les tensions ne cessent de monter entre le pouvoir de Bangui et le parti KNK qu’il accuse de préparer un coup d’État.

RCA : six experts chinois de l’agriculture décorés

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a décoré dimanche six experts chinois de l’agriculture à l’occasion de la célébration à Bangui du 61e anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine (RCA).

Les six experts de la Juncao, une technique agricole d’origine chinoise, ont ainsi reçu les insignes de l’Ordre de la reconnaissance centrafricaine. En particulier, l’inventeur de la Juncao, Lin Zhanxi, a été promu Commandeur.

En mars dernier, Lin et son équipe sont venus en RCA pour transférer gratuitement aux agriculteurs centrafricains la technique de Juncao, terme associant les mots chinois pour « champignon » et « herbe ».

Il s’agit d’une sorte d’herbacée géante permettant de faire pousser des champignons rapidement. Populaire dans une dizaine de pays en développement, cette technique a pour objectif principal de garantir la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté.
Grâce à ce savoir-faire chinois, beaucoup d’agriculteurs centrafricains ont cultivé avec succès des champignons de diverses espèces. Le président Touadéra a même dégusté ces champignons, disant les avoir beaucoup aimés.

La population centrafricaine est toujours la première bénéficiaire de la coopération avec la Chine, avait affirmé en mars Touadéra, se félicitant de voir ces champignons arriver dans l’assiette des Centrafricains.

La technique de Juncao contribue aussi à la lutte contre la désertification, au développement de l’élevage et même à la production d’électricité, d’après les experts chinois, soulignant que la coopération technique sino-centrafricaine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des huit initiatives majeures de la coopération entre la Chine et l’Afrique telles que définies lors du sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

Centrafrique : de nouveau locaux pour l’Autorité nationale de l’aviation civile

L’Autorité nationale de l’aviation civile centrafricaine (ANAC) et la Société de développement des infrastructures aéroportuaires de Centrafrique (SODIAC) ont un nouveau local.

Selon L’Agence centrafricaine de presse, Faustin-Archange Touadéra, le président de la République centrafricaine, a inauguré le lundi 4 novembre 2019 le nouveau bâtiment devant abriter les services des deux institutions parapubliques. Le bâtiment qui porte les initiales des deux entités est logé au sein de l’aéroport international de Bangui M’Poko.

L’infrastructure, d’un coût total de plus d’un milliard FCFA, a été financée sur fonds propres de l’Etat. Construit sur une superficie de 4 500 m2, l’édifice de deux étages comporte une salle de conférence et 54 bureaux. En attendant son déménagement vers ses nouvelles installations, les services de l’ANAC restent provisoirement logés au ministère des Transports et de l’Aviation civile.

Pour le ministre des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Djoubaye Abazen, l’ANAC et la SODIAC permettent au système de l’aviation civile national d’améliorer son taux de conformité aux normes et aux pratiques standards recommandées par l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). D’où la nécessité de les doter d’équipements à la hauteur de leurs tâches respectives.

Le ministre a profité de l’événement pour annoncer les constructions prochaines d’une nouvelle tour de contrôle, d’une nouvelle caserne de pompiers, et d’une installation météorologique.

RCA : Touadéra en visite à Bouar

Le chef de l’Eta s’est rendu à Bouar à l’occasion de lancer les Unités spéciales mixtes de sécurité, USMS, prévue par l’accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février 2019.

Le président Faustin-Archange Touadéra s’est rendu à Bouar dans le nord-ouest de la Centrafrique ce mercredi. L’occasion de lancer les Unités spéciales mixtes de sécurité, USMS, prévue par l’accord de paix signé entre le gouvernement et 14 groupes armés le 6 février 2019.

Tenue kaki et casquette jaune, les recrues issues des groupes armés sont alignées, silencieuses. Parmi elles Célia du mouvement Révolution et Justice (RJ) : « On est ici pour la formation des USMS et pour les FACA. Aujourd’hui, nous sommes là pour chercher la paix dans notre pays. On a déposé les armes depuis le 31 mai pour chercher la paix dans notre pays et éviter des problèmes. »

À ses côtés, il y a aussi cet ancien anti-balaka : « On a déposé les armes, parce que maintenant tout est fini. C’est pour cela que l’on a désarmé. Et maintenant, on travaille à la cohésion sociale. »

Deux cent (200) anciens des groupes armés

Ils sont environ 200 éléments issus de différents groupes armés qui vont avec les forces de sécurités et de défenses devoir travailler en collaboration. Ceci sous la supervision de l’état-major de l’armée centrafricaine.

« Je demande donc aux unités spéciales qui vont entrer en service à contribuer à la protection des populations, à renforcer l’ordre public, et à mener les missions de sécurisation des couloirs de transhumance dans le strict respect des principes républicains c’est-à-dire dans l’impartialité et la neutralité », a déclaré solennellement le président Touadéra.

De nombreux défis, notamment logistiques, attendent ces USMS. Déjà, certains membres des groupes armés ont préféré abandonner faute de soutien financier, disent-ils.

Guerengou : le Président lance la culture de champignons

Le président de la République centrafricain, Faustin-Archange Touadéra a annoncé vendredi dernier la technique de culture de champignons dans le village de Guerengou, situé au Nord de Bangui.

Vu la situation économique du pays, le président a choisi ce village comme une localité pilote pour commencer la technique de la culture des champignons, afin de pouvoir répandre la culture dans toutes les localités centrafricaines.

C’est un projet qui tient un grand rôle dans le pays pour la lutte contre la famine et pour une source autosuffisance alimentaire de la population, grâce à la résistance de cette technique de production pendant toutes les saisons en Centrafrique.

Ce projet de la culture de champignons a été réalisé avec la Chine par un accord de partenariat avec le ministère de l’agriculture centrafricain. Environ 60 jeunes centrafricains sont déjà formés en Chine pour apprendre cette technique de culture de champignons, et ils se sont repartis dans toutes les régions de la Centrafrique pour la réalisation de la culture.

Le président centrafricain a rappelé que cette initiative a été prise pour avoir une évolution de la situation économique du pays, et pour sauver la population sous-alimentée.

RCA : le MCU fait un bilan positif du Président Archange Touadera

C’était au cours d’une conférence de presse hebdomadaire du mouvement cœurs unis (MCU) que présidait son porte-parole Evariste Gamana, le 17 septembre 2019.

Il s’est agi pour le porte-parole du MCU de faire le point sur les actions menées par le Président Faustin Archange Touadéra. Notamment la sécurité sur l’étendue du territoire national, des plaidoyers auprès des partenaires internationaux pour le développement de la République Centrafricaine, et certaines actions menées par le MCU.

Pour Evariste Gamana, tous ces déplacements visent à plaider le sort de la RCA auprès des investisseurs à venir en RCA pour enclencher le développement économique et un retour définitif de la paix en Centrafrique.

« Vous savez que le président avait participé à la conférence internationale pour le développement de l’Afrique TICAD, tenue au Japon où il en a profité pour faire quelques plaidoyers notamment dans le cadre de la levée de l’embargo sur les armes centrafricaines. Sans oublier le plaidoyer pour un appui financier pour le développement des secteurs public et privé mais aussi l’appui à la mise en œuvre de l’accord de Khartoum signé le 6 février dernier », a indiqué Evariste Gamana.

Il justifie le tête à tête entre les deux chefs d’Etat centrafricain et français comme une bouffée d’oxygène pour les centrafricains avec l’allègement de l’embargo qui pèse sur les armes en Centrafrique.

« Le président Touadera a estimé que la France pourrait être un soutien important dans le cadre de la levée de cet embargo qui pèse sur la RCA. C’est pourquoi il a profité de cette occasion pour rappeler à Macron que la RCA a de la place pour tous les partenaires dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale. Dans le cadre de la sous-région, nous devons impliquer nos frères dirigeants qui s’y trouvent pour la sécurisation de nos frontières et aussi la libre circulation entre nos concitoyens. Enfin, parlons de Bambari où le président de la République a notamment lancé 7 projets et des travaux de construction dans cette partie du pays », a-t-il dit.