Il s’agit d’un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables. Il a été créé le 1er décembre à l’issue des travaux du Sommet de Dubaï.
Le fonds pour les pertes et dommages a été créé lors du sommet de Dubaï pour aider les pays subissant de graves pertes économiques face à l’élévation du niveau de la mer et à l’expansion des déserts dans les pays insulaires de basse altitude et les économies agricoles. Dans son allocution le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a indiqué que, La République Centrafricaine se réjouit de la création du fonds des pertes et dommages, à l’occasion de cette COP.
La RCA souhaite qu’un mécanisme consensuel de gestion de ce fonds qui doit avoir un caractère humanitaire, soit mis en place afin d’éviter qu’il ne soit détourné de son objectif pour servir de moyens de pression au profit des intérêts géopolitiques et géostratégiques.
Pour le président centrafricain, il est naturel que les pays développés, principaux pollueurs : « financent le processus d’adaptation promis qui devrait permettre aux pays du Sud de mieux faire face aux impacts du changement climatique et de réduire les effets de ceux-ci sur les populations. » Ici, il répondait à la question de savoir qui doit payer la facture climatique.
Dans son allocution, Touadéra rappelle que, La République Centrafricaine, classée parmi les cinq pays les plus menacés par les effets du changement climatique, est aussi victimes innocente des tensions géopolitiques qui bouleversent le monde.
L’Afrique qui porte la moindre responsabilité dans les émissions soit seulement 4 % des émissions mondiales, est malheureusement la principale victime des impacts directs du changement climatique.