À partir du mois de mai 2024, la compagnie gabonaise Afrijet va commencer à desservir la République centrafricaine.
L’accord a été signé le 29 février 2024, entre les ministres de l’Aviation de la RCA, Gontran Djono-Ahaba et celui du Gabon, Loïc Moudouma Ndinga. C’était en marge des travaux de la cinquième session ordinaire de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA –AC), à Bangui.
Cet accord va permettre à la compagnie gabonaise Afrijet de commencer à desservir la RCA à partir du mois de mai prochain. « Un autre moyen pour désenclaver le pays».
Président l’ouverture des travaux, le premier ministre centrafricain, Félix Moloua indique, que cette session vient à point nommé pour aider la RCA à bénéficier de l’expertise des autres États de la CEMAC dans le domaine de la sécurité aérienne, un domaine très sensible pour lequel le besoin de cadres bien formés est très grand.
Afrijet, est une compagnie aérienne gabonaise qui assure d’ores et déjà, des liaisons régulières avec plusieurs aéroports au Cameroun, au Gabon, à São Tomé, en République du Congo, au Bénin et en Guinée équatoriale.
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Félix Moloua a présidé le 29 février 2024 à Bangui, d’ouverture de la cinquième session ordinaire du Comité des ministres de l’ASSA-AC.
Le comité des ministres en charge de l’aviation civile de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) tient sa 5eme session à Bangui. Des assises convoquées dans le but d’entériner les décisions du conseil d’administration de l’Agence de Supervision de la Sécurité Aérienne en Afrique Centrale (ASSA –AC) et de se projeter dans le futur avec une bonne coopération dans ce domaine très sensible qu’est la sécurité aérienne.
Tous les ministres en charge de l’aviation civile de la CEMAC ont fait le déplacement de Bangui afin d’y prendre part.
Dans son allocution, le chef du gouvernement centrafricain a rappelé à l’assistance le rôle clé que joue l’aviation civile dans le développement économique de la CEMAC. « L’aviation civile favorise la libre circulation de nos populations, facilite les échanges commerciaux, stimule le tourisme et renforce les liens entre les peuples. »
C’est dans cet élan que la sous-région a adopté « la vision 2025″ qui ambitionne de faire de la CEMAC en 2025, un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance au service du développement humain », souligne Moloua.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, « la sécurité aérienne demeure une priorité absolue. » L’intégration des technologies innovantes et durables dans les systèmes d’aviation paraît nécessaire.
Le directeur général du contrôle de la BEAC, Eugène Nsom, a signé une note annonçant la vacance du poste de gouverneur à la BEAC. Une note d’Abbas Tolli vient demander l’annulation de celle de Nsom.
Bras de fer à la tête de la BEAC. Le Tchadien Mahamat Abbas Tolli, qui a occupé le poste de gouverneur de la BEAC pendant sept ans, devrait officiellement quitter ses fonctions le 06 février 2024 à l’expiration de son mandat. D’ailleurs une note du directeur général du contrôle de la BEAC, Eugène Nsom, annonçant la vacance du poste de gouverneur à la BEAC conformément aux statuts de l’institution financière est en circulation depuis un jour.
Ainsi, le Président de la Conférence des Chefs d’États de la CEMAC, à travers son Président de l’époque, Son Excellence, Monsieur Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a signé une décision N°07/16-CEMAC-CCE du 30 janvier 2016 nommant monsieur Abbas Mahamat Tolli au poste de Gouverneur de la BEAC « pour un mandat de sept ans non renouvelable », « à compter de la date effective de prise de service » qui, dans le cas d’espèce est le 6 février 2017, comme l’attestent les documents de passation des pouvoirs entre monsieur Abaga Nchama Lucas, Gouverneur sortant et Abbas Mahamat Tolli, le Gouverneur entrant, effectués sous la houlette de la Direction Générale du Contrôle Général.
« De fait, en application des dispositions des articles 51 alinéa 3 et 51.4 des Statuts, le mandat de sept ans non renouvelables d’Abbas Tolli commencé le 06 février 2017, s’achève le 6 février 2024. A cette date, Monsieur Abbas Mahamat Tolli, n’a plus de mandat et d’habilitation légale à être représentant du pays dont il est originaire au sein du Gouvernement de la BEAC. Il y a donc vacance du poste du Gouverneur de la BEAC, et ce, dès le 7 février 2024 au matin », a écrit Eugène Nsom au Vice-Gouverneur ; Au Secrétaire Général ; au Directeur Général de l’Exploitation.
Abbas Tolli s’oppose
Une lettre d’Abbas Tolli adressée auVice-gouverneur, au Secrétaire général et aux directeurs généraux vient annuler celle de Nsom. « Je m’adresse à vous afin de vous informer que la lettre n*052/DGCG/2024 émanent du directeur général du contrôle général (DGCG) et traitant de la cessation des activités du gouverneur de la Beac est nulle et non avenue », a-t-il écrit.
« Depuis un certain temps, le DGCG dépasse de manière répétitive les limites de ses compétences et empiète sur les responsabilités réservées au Gouverneur et au vice-gouverneur par les statuts de la banque ce comportement autoritaire se manifeste par des actes et des initiatives contraires au bon sens ainsi qu’aux règles d’éthique et de la déontologie professionnelle de la banque centrale », déplore-t-il.
Il va plus loin dans sa note, « la nomination du gouverneur de la Beac relève exclusivement de la compétence de la conférence des Chefs d’État de la Cemac. La procédure de passation des charges est clairement établie et sera assurée par le président du comité ministériel de l’UMAC. Il n’appartient donc pas au DGCG de créer ses propres normes au sein de la banque centrale », souligne le Tchadien qui devrait d’ici peu céder son siège à la République Centrafricaine selon le principe de rotation de la Beac.
Même si Abbas Tolli sait qu’il va bientôt arrêter de signer les billets de banque de la sous-région, il demande à son DGCG de suivre la procédure. « Jusqu’à présent aucun responsable institutionnel de la CEMAC n’a quitté ses fonctions sans que la conférence des chefs d’État n’ait préalablement nommé son remplaçant », souligne-t-il.
« Par conséquent ce courrier qui s’inscrit dans une série de provocations récurrentes sera soumis aux organes compétents de la banque, lesquels examinent déjà des situations similaires dont il est à l’origine, survenues dans des conditions analogues, dans le but de rétablir un climat de sérénité durable au sein de notre institution », menace Abbas Tolli.
Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), a achevé son mandat à la tête de la banque centrale des pays de la Cemac le 06 février 2024.
Un changement va s’opérer à la tête de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli est arrivé à la fin de son mandat de gouverneur de la banque centrale régionale. Son départ devrait entraîner des changements dans le gouvernement actuel de cette banque centrale, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique, au poste de gouverneur de la Beac.
Pour le poste de gouverneur, qui revient à la République centrafricaine (RCA) selon le principe de rotation à ce poste, trois noms sont pressentis selon les analystes. Il s’agit de Yvon Sana Bangui, actuellement directeur central des systèmes informatiques à la Beac ; Maurice Christian Ouanzin, l’actuel secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac) ; et Marius Feimonazui, ancien directeur général du contrôle général de la Beac.
« Dans le cadre de mes prérogatives exercées en tant que Directeur général du Contrôle général, garant du strict respect des textes auxquels la Banque assujettie et ce, par toutes les parties prenantes, je me fais le devoir de vous rappeler que les articles 50,51 alinéas 3, 51, 4 et 52 des Statuts de la Beac précisent les conditions de nomination, la durée précise et les aspects relatifs à la gestion de la vacance du poste du Gouverneur de la BEAC », a rappelé Blaise Eugène Nsom, DG du contrôle général à la BEAC.
Nommé par décret le 06 février 2017 pour un mandat de 7 ans non renouvelable, Abbas Tolli Mahamat est arrivé en fin de mandat le 06 février 2024. De fait, en application des statuts de la BEAC notamment en son article 51 alinéa 3, 51, 4 « A date, Abbas Mahamat Tolli n’a plus de mandat et d’habilitation légale à être représentant du pays dont il est originaire au sein du gouvernement de la BEAC », a souligné Nsom. « Il y a donc une vacance du poste du gouverneur de la BEAC, et ce, dès le 07 février 2024 au matin ».
Le départ de l’ancien gouverneur de la Beac devrait apporter des changements dans la configuration actuelle du gouvernement de la Beac, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique pour les postes clés.
Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli a achevé son mandat de sept ans non renouvelables à la tête de la banque centrale des pays de la Cemac. Cette transition devrait entraîner des changements dans la configuration actuelle du gouvernement de la Beac, conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique pour les postes clés.
De façon plus précise, deux changements majeurs interviendront dans la configuration du gouvernement actuel de la Beac. En effet, sont à pourvoir les postes de gouverneur et de directeur général (DG) des études, finances et relations internationales.
Le poste de gouverneur, revient à la République centrafricaine selon le principe de rotation. Quant au poste de DG des études, finances et relations internationales. Il revient au Tchad. Les nominations seront soumises à un processus de sélection strict conformément aux règles établies, impliquant notamment l’examen des dossiers par le conseil d’administration de la banque centrale et le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac).
Selon les applications à la Beac, le pays auquel revient un poste au sein du gouvernement doit théoriquement proposer trois candidats, les dossiers des candidats sont ensuite examinés par le conseil d’administration de la banque centrale, puis par le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), avant d’être transférés à la conférence des chefs d’Etats de la Cemac pour désignation du titulaire au poste.
« Les membres du gouvernement de la Beac (gouverneur, vice-gouverneur, secrétaire général et directeurs généraux, ndlr) sont nommés par la conférence des chefs d’Etats de la Cemac, sur proposition du comité ministériel de I’Umac, après avis conforme du conseil d’administration statuant à l’unanimité ».
« Ceux-ci sont choisis en raison de leurs compétences dans les domaines économique, juridique, monétaire ou financier, sur la base d’une liste de trois candidats présentés par l’Etat attributaire, suivant le principe de rotation par ordre alphabétique des Etats membres », indiquent les articles 50 et 51 alinéa 1 des statuts révisés de la Beac.
Le ministre des Finances et du Budget Hervé Ndoba a remis le 18 janvier 2024, un pli fermé du président Touadéra destiné au président tchadien de la transition, Mahamat Idriss Deby.
Le président tchadien de transition, Mahamat Idriss Deby Itno, a reçu en audience le 18 janvier 2024, un émissaire du président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, par ailleurs président en exercice de la CEMAC.
Le ministre des Finances et du Budget de la République Centrafricaine, Hervé Ndoba, confie que cette audience a été accordée dans le cadre des activités du président Touadera en tant que président en exercice de la conférence des chefs d’Etats de la sous-région. Le contenu du message n’a pas été dévoilé mais il s’agirait d’un message de consultation sur les enjeux économiques et financiers de la sous-région.
« Notre région manifeste ce dynamisme à travers des consultations régulières que nos chefs d’Etats entretiennent entre eux », déclare le ministre centrafricain à la sortie d’audience.
Hervé Ndoba fait savoir qu’il a également transmis au président tchadien de transition, de la part de son chef d’Etat : « le message de bonne santé, de prospérité et le vœu que Dieu puisse l’accompagner dans sa lourde tâche de président de la république mais également à l’ensemble du peuple frère tchadien. »
En partenariat avec la FAO, le ministère de l’Elevage et de la santé vient d’organiser un atelier de validation des livrables nationaux relatif à la politique de transhumance transfrontalière.
Il est question de mutualiser les efforts des différents pays de la sous-région de la Cemac afin de permettre un meilleur développement du secteur de l’élevage. C’est tout l’objectif qui a meublé les échanges lors de l’atelier de normalisation de la transhumance en Afrique centrale.
Ces échanges s’articulent autour la restitution des études de base suivie de celui de validation des livrables nationaux. C’était au tour du Cameroun il y a quelques semaines d’abriter cet atelier propre aux pays de l’Afrique centrale. Le relai a été passé à la République centrafricaine. Il est question de faire le diagnostic de la transhumance transfrontalière.
L’autre objectif ici est de faciliter le développer des politiques et stratégies d’une transhumance ayant un meilleur impact économique, une transhumance apaisée et respectueuse de l’environnement entre le Tchad , le Cameroun et la République Centrafricaine, le projet d’appui à la régulation de la transhumance transfrontalière en Afrique Centrale (PARTTAC) vise à définir et à mettre en œuvre les règles et mécanismes pour une utilisation durable de l’espace et la gouvernance de la mobilité pastorale, dans le respect des droits humains et des critères d’égalité (comme genre) sur les parcours de transhumance transfrontalière entre ces pays.
Il est ainsi important de réglementer la mobilité des hommes et des troupeaux sans oublier les éléments nutritionnels. La question de mobilité pastorale est importante et doit être adressée pour apporter des solutions idoines aux questions liées à la transhumance. Ce projet vient apporter sa contribution en ce qui concerne l’importance des mobilités pastoralisme en général.
Pour le Directeur de Cabinet du ministère de l’Elevage, Dr. Patrick Ningata-Ndjita, « La RCA est riche en pâturage, donc ces animaux qui viennent en transhumance sont souvent source de conflits entre les éleveurs et les agriculteurs. C’est pour cela que l’Union Européenne a jugé nécessaire d’appuyer ce projet. C’est pourquoi nous sommes venus parler de l’évolution, faire le diagnostic approfondi, indépendant et fiable sur la pratique de la transhumance transfrontalière entre ces trois pays ».
Le président centrafricain et président en exercice de la Conférence des chefs d’états de la CEMAC a fait cette déclaration à l’ouverture de la, Table ronde de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs.
Il s’est ouvert ce 28 novembre 2023 à paris, la Table ronde de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs. Dans son allocution d’ouverture, le président Touadéra a indiqué que : « La CEMAC présente un bilan positif sur les trois dernières années avec une amélioration de ses principaux agrégats, preuve d’une reprise effective de l’activité économique après la période marquée par la pandémie du COVID-19, grâce à la réussite des politiques et réformes entreprises. »
Il admet que, les perspectives économiques des pays de la sous-région restent positives en dépit du contexte international marqué par le conflit russo-ukrainien et les perturbations qu’il engendre au niveau mondial.
« En effet, l’inflation en zone CEMAC devrait ralentir pour atteindre 3,3% à fin 2023 avant de revenir en-dessous du critère de convergence de 3% à partir de 2024, à mesure que la politique monétaire reste suffisamment resserrée en vue d’ancrer fermement les anticipations d’inflation et de soutenir la position extérieure. », souligne Faustin Archange Touadéra sous sa double casquette. C’est en qualité de président de la République centrafricaine et président en exercice de Conférence des chefs d’états de la CEMAC qu’il intervenait.
Pour Ouattara : « la croissance à moyen terme devrait augmenter progressivement à 3,5%, principalement en raison d’une reprise plus dynamique du secteur hors pétrole, tandis que les réformes visant à améliorer la gouvernance, la transparence et l’environnement des affaires devraient commencer à porter leurs fruits. »
Par ailleurs, poursuit-il, l’on note une augmentation substantielle des réserves de change de la CEMAC qui se sont établies à 6.771,3 milliards de FCFA au 31 janvier 2023 contre 4.781,9 milliards de FCFA à la même période l’année précédente, soit une hausse de 41,6% en glissement annuel.
Les travaux de la Conférence des Recteurs des Universités et des Responsables des Organismes de Recherche d’Afrique centrale ( CRUROR- AC 2023) se tiennent dans la capitale tchadienne du 13 au 14 septembre.
« Financement des universités dans l’espace CEMAC » ; « Évaluation des stratégies collaboratives Universités – PTF, financement efficace de l’enseignement supérieur et productivité de la recherche scientifique en zone CEMAC », sont entre autres le thème et sous thème qui meublent ces travaux de deux jours.
L’objectif est de mettre en relief des stratégies collaboratives Universités – PTF qui contribuent à améliorer l’efficacité du financement des structures d’enseignement et de recherche.
Au cours de cette session, les responsables des universités et organismes de recherche de l’espace CEMAC vont réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour le financement des institutions universitaires. Ils se pencheront également sur le règlement intérieur en modifiant certaines dispositions en vue de le conformer aux réalités.
Dans son discours d’ouverture, le ministre tchadien de l’Enseignement supérieur, Tom Erdimi a déclaré que la : « qualité et la survie des institutions universitaires dépendent du financement. » Il en a profité pour inviter les participants à développer des partenariats et coopérations qui débouchent sur le financement.
Pour le PrBertin Léopold Kouayep, directeur de l’École supérieure de commerce et de gestion de Yaoundé, il s’agit d’une dynamique de collaboration, dans laquelle les parties engagées doivent chacune trouver leur intérêt. « C’est la logique gagnant-gagnant. » Il estime que : « le financement du système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique des universités de la CEMAC par les PTF repose sur ce principe ».
Le PrBertin Léopold Kouayep, rappelle que, c’est dans une poursuite de la construction de l’intégration régionale, que les États de l’espace CEMAC ont retenu, en plus du projet de mise en place d’une zone de libre-échange en Afrique centrale, le Projet de Renforcement du Système d’Enseignement Supérieur et d’Amélioration de la Recherche Scientifique dans cette région.
En sa qualité de président en exercice de la CEMAC, le président centrafricain, Faustin Archange Touadéran, a dans un communiqué, condamné la tentative de coup d’Etat au Gabon.
Les gabonais se sont réveillés dans la matinée du 30 août 2023 sous une odeur de coup d’Etat. Même si jusqu’ici certaines chancelleries et institutions internationales parlent encore de ‘’tentative’’. Toutefois, il faut noter que depuis plus de 24 heures d’horloge, c’est un groupe de militaires réuni en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions », qui a contrôle du pays. Ils ont pris les rênes du pays, quelques minutes après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo, avec 64,27%, à la télévision nationale gabonaise.
La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), ainsi que quelques chancelleries et institutions internationale dit suivre : « avec une profonde préoccupation les développements de la situation ». Le président en exercice de la CEMAC dans un communiqué : « condamne fermement la tentative de coup d’Etat en cours dans ce pays frère », et appelle instamment au : « retour à l’ordre constitutionnel, au respect de l’intégrité physique et à la libération immédiate et sans condition », du président déchu, Ali Bongo.
La CEMAC martèle que, tout changement anticonstitutionnel de gouvernement constitue une violation intolérable des principes fondateurs de la Communauté.
Les militaires qui ont pris le pouvoir ont dissous les institutions, annulé les élections de samedi dernier, placé en résidence surveillée Ali Bongo et arrêté plusieurs de ses proches.
Dans le cadre du 2ème regroupement du collège régional ‘’ Humanités et Sociétés’’, l’AUF oriente les doctorants sur la professionnalisation et la rédaction des articles scientifiques.
Ils sont venus du Gabon, de la RCA, la RDC, du Congo Brazzaville, du Burundi, et du Tchad pour prendre part au 2ème regroupement du collège régional ‘’ Humanités et Sociétés’’, qu’abrite le campus de l’Université Catholique d’Afrique centrale (UCAC) de Yaoundé. Les travaux se déroulent du 24 au 28 avril 2023, sous l’accompagnement et l’encadrement des chercheurs, professeurs des universités africaines et européennes.
Le responsable des projets de l’Agence universitaire de la francophonie (AU) Afrique centrale et Grands Lacs, Donald Boulemou fait savoir que ce deuxième regroupement a pour objectifs d’apporter aux doctorants de la sous-région : « un encadrement, une analyse sur l’état d’avancement de leurs travaux de recherche. » Il apporte également une formation dans le domaine de la professionnalisation et la rédaction d’articlesscientifiques. Cette session intervient après le 1er regroupement de décembre 2021.
Le programme de formation concocté se déclinera en ateliers, et sessions de formations qui apporteront une profonde maitrise des méthodologies, une ouverture dans la pluridisciplinarité. « Il sera question pour les encadreurs et les experts, de mesurer la progression de l’avancée des travaux de recherches, de leur offrir une formation complémentaire et l’accompagnement de leurs directeurs de recherche respectifs. » C’est la directrice régionale de l’AUF en Afrique australe et Océan Indien, Aissatou Sy-Wonyu qui apporte ces précisions. Elle ajoute que, c’est à l’issue d’une enquête basée sur l’analyse de besoins de formation des doctorants, que l’AUF et les équipes de l’IRD ont élaboré ce programme de deux phases.
La première phase va consister à mesurer niveau par niveau les thèses sous l’encadrement des professeurs chevronnés, regroupés au sein du comité de pilotage. La seconde phase plus originale sera assise sur le renforcement des capacités des doctorants avec des séances très pratiques autour des modules de professionnalisation et rédaction d’articles.
La 15e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) est prévue le 17 mars 2023 à Yaoundé, au Cameroun.
Les chefs d’État de la sous-région Cemac vont se retrouver à Yaoundé le 17 mars prochain à Yaoundé au Cameroun. Plusieurs questions sont au menu de la rencontre des représentants des six pays. Au cours de cette conférence des chefs d’État, les sujets susceptibles d’être traités sont entre autres, la mise en œuvre du Programme des réformes économiques et financières ; de l’évolution du processus de rationalisation des Communautés économiques régionales d’Afrique centrale. La question de la réforme du FCFA pourrait également faire l’objet des discussions. Ainsi que les conséquences de la guerre en Ukraine et de la cryptomonnaie sur les économies de la sous-région. Il est également fort probable qu’il ait des nominations au sein de certains organes et institutions de la Cemac.
Il est à préciser que les dirigeants de plusieurs organes et institutions de la Cemac arrivent en fin de mandat. Il s’agit notamment du président de la Cemac, poste assuré depuis mars 2019 par le président Paul Biya, pour un mandat d’un an. Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra prendra les rênes de la Cemac.
Des nominations interviendront également dans les six organismes de la Cemac, en fonction depuis février 2017 pour un mandat de 5 ans ; de la présidence de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale (Cosumaf), appartenant au Tchad depuis décembre 2017 pour un mandat de 5 ans.
La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) lancera à partir du 1er mars 2023, le processus de démonétisation de la gamme de billets de banque mise en circulation en 1992.
Les billets de banque année 92 de la zone Cemac seront retirés de la criculation à compter du 1er mars 2023. Autrement dit, ces billets de banque seront privés du cours légal et du pouvoir libératoire sur l’ensemble du territoire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) selon un chronogramme échelonné. Du 1er mars au 31 mai 2023. Soit : du 1er mars au 31 mai 2023 (un délai de 3 mois), les billets de la gamme 1992 seront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la Beac.
Du 1er juin 2023 au 31 mai 2024 (un délai d’un an), les billets de la gamme 1992 seront exclusivement échangeables aux guichets de la Beac et à partir du 1er juin 2024, ils ne seront plus échangeables.
Le processus fait suite à la mise en circulation depuis le 15 décembre 2022, de la gamme de billets Beac type 2020 composée de cinq coupures à savoir : 500 FCFA, 1000 FCFA, 2000 FCFA, 5000 FCFA et 10 000 FCFA. Une nouvelle gamme de billets décrite par le gouverneur de la Beac, Abbas Mahamat Tolli, comme étant plus compacte, plus moderne et mieux sécurisée.
il faut noter qu’il est également prévu le retrait progressif de la circulation des billets de la gamme 2002 au fur et à mesure de leur retour aux guichets de la Beac à partir du 1er janvier 2024.
Le FMI demande l’arrêt de la crypto-monnaie en RCA s’appuyant sur l’incohérence entre la législation du pays et la Convention de l’union monétaire.
Le 20 décembre 2022, le Conseil d’administration du Fonds monétaire International (FMI) a invité les pays de la zone Cemac à stopper la crypto-monnaie lancée par la République Centrafricaine.
« Les administrateurs encouragent les autorités nationales et régionales de la CEMAC à régler de manière coopérative l’incohérence entre la législation de la République centrafricaine sur les crypto-monnaies et la Convention de la Cemac », renseigne le communiqué final de travaux.
Le même document poursuit : « Ils incitent fortement les autorités régionales à renforcer la coordination afin d’améliorer la capacité de réglementation des actifs numériques, dans le but de préserver la monnaie unique, de gérer les risques et de protéger les consommateurs, tout en permettant les innovations légitimes ».
Du côté de la RCA, on pense que cette décision du FMI sur l’instauration d’une crypto-monnaie par la RCA va à l’encontre du nouveau règlement régissant le marché financier commun aux pays de la sous-région. Le règlement dont il est question intègre depuis le 01 août 2022 les notions d’actifs numériques et de jetons numériques.
« La prestation de services sur actifs numériques est une activité du marché financier de la sous-région. Cette prestation, selon le nouveau texte, est le fait de proposer un ou plusieurs des services ou opérations ci-après : conservation d’activités numériques pour le compte d’un tiers ; achat d’actifs numériques contre une monnaie ayant cours légal ou contre d’autres actifs numériques ; exploitation d’une plateforme de négociation d’actifs numériques ; autres services sur actifs numériques tels que la réception et la transmission d’ordres pour le compte de tiers, la gestion de portefeuille pour le compte de tiers, le conseil, le placement » explique le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) présidé par le Centrafricain Hervé Ndoba.
La gestion de la Banque des Etats d’Afrique centrale par Mahamat Tolli est loin d’être du goût du ministre centrafricain des Finances, Hervé Ndoba qui souligne notamment le récent scandale du recrutement des agents supérieures au sein de la structure.
Entre Abbas Mahamat Tolli et Hervé Ndoba, c’est un duel pour la succession à la BEAC
Le gouverneur tchadien vient d’obtenir un avis favorable du juge communautaire dans la confrontation qui l’oppose à l’argentier centrafricain à propos du controversé dossier du concours de recrutement de la BEAC. Enjeu d’une guerre qui promet d’autres épisodes, la désignation du prochain banquier central.
LE MATCH DE LA SEMAINE – Derrière son flegme habituel, Abbas Mahamat Tolli avait le triomphe modeste. « Personne n’est au-dessus de la loi. La justice s’est prononcée, il revient aux responsables d’en tirer les conséquences », lâchait le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), le 15 décembre, en mettant un terme à la conférence de presse succédant au dernier comité de politique monétaire de l’année. Le Tchadien réagissait ainsi à une question sur l’usage qu’il ferait de l’avis – rendu le 16 novembre et qui lui est favorable – qu’il a sollicité de la Cour de justice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à propos d’une résolution prise par les ministres des Finances, le 6 octobre, de suspendre le controversé concours de recrutement des cadres supérieurs de la banque centrale régionale et d’instruire un audit externe du processus.
« C’est suicidaire comme démarche, dans la mesure où il se met à dos le comité ministériel. Ce n’est qu’un avis qui ne remet pas en cause la décision des ministres », estime un haut fonctionnaire communautaire. Du fait du sommet entre les États-Unis et l’Afrique, à Washington mi-décembre, une passe d’armes entre le banquier central et les argentiers de la sous-région, qui pour la plupart accompagnaient leurs chefs d’État à ce rendez-vous américain, a été évitée le 13 décembre, à Douala. Mais la bataille mettant aux prises le gouverneur et le président du conseil d’administration de la BEAC, Hervé Ndoba, promet d’autres rebondissements.
Victime d’une « cabale »
Depuis le mois d’août, ce dernier, par ailleurs ministre des Finances et du Budget de Centrafrique, et le banquier central se livrent une guerre sans merci à propos de ce « scandale » du recrutement des agents d’encadrement supérieur de la banque centrale. Le premier milite clairement pour l’annulation du concours afin de sauver la réputation de l’institution, tandis que le second, excipant d’une attitude irréprochable, plaide pour la poursuite du processus. Le dernier épisode étant cette missive qu’Hervé Ndoba adresse le 21 octobre – soit deux semaines après l’assise ayant décidé de la suspension – à Abbas Tolli pour regretter que les résolutions et le communiqué final n’aient pas été portés à son attention pour signature, alors qu’à l’accoutumée, cela se fait dans les minutes qui suivent la fin des travaux.
Dans l’entourage du Tchadien, la cause de cette « cabale » dont il est la victime est à chercher dans l’adoption en avril par Bangui de la loi sur la cryptomonnaie. Un dossier susceptible d’ébranler les fondements de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) et sur lequel le banquier central n’a eu de cesse de se montrer inflexible. D’ailleurs, le groupe de travail qu’il a mis sur pied au sein de la BEAC pour réfléchir sur les implications d’une telle décision estime que l’adoption du Bitcoin instaure un « dualisme monétaire » dans la zone, en institutionnalisant un concurrent au franc CFA.
Bien qu’exclu du premier cercle qui gère le dossier de la cryptomonnaie à Bangui, il revenait à Hervé Ndoba d’affronter ses pairs de la Cemac avides d’explications. Et c’est peu dire que l’argentier centrafricain, tout président du comité ministériel de l’Umac qu’il soit, a souvent essuyé les flèches de ses collègues.
Game of thrones
Un autre sujet émerge en toile de fond de cette confrontation : Bangui compte sur cette affaire pour affaiblir davantage le Tchadien et amener ainsi les chefs d’État à écourter son bail qui s’achève en principe en avril 2024. « On sait dans l’entourage de Touadera que Abbas Tolli n’est plus en grâce à Ndjamena où on le soupçonne d’avoir des vues sur le trône. Il n’est donc pas certain qu’il bénéficierait du soutien de son cousin [Mahamat Deby Itno, NDLR] si la question de son maintien venait à se poser », glisse un cadre de la banque centrale. Si tel est le cas, un de ses compatriotes devrait achever son mandat ou alors les chefs d’État pourraient en décider autrement
Une option qui ne déplairait pas à Hervé Ndoba. En vertu du principe de la rotation, auquel s’ajoute la règle selon laquelle le pays abritant le siège d’une institution communautaire ne peut désigner un de ses ressortissants à sa tête, le poste de gouverneur va échoir, non pas au Cameroun – le siège de la BEAC se trouvant à Yaoundé –, mais à la Centrafrique à la fin du mandat de Abbas Tolli. « Ndoba ne cache plus son désir de récupérer ce strapontin lucratif et fait des pieds et des mains après de Touadera », soutient notre haut fonctionnaire
En attendant que le prochain sommet des chefs d’États de la Cemac puisse trancher, les protagonistes croiseront encore le fer dans les prochains jours sur le sort à réserver à l’avis du juge communautaire. Une opportunité pour Hervé Ndoba et ses pairs de laver l’affront fait par Tolli ?
Les nouvelles projections bien que moins significatives, reflètent une reprise progressive de l’activité économique.
La prévision de croissance économique pour la sous-régionCEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, République centrafricaine et Congo) pour 2022 est désormais de 2,9%, a annoncé Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), à la fin d’une réunion du comité de politique monétaire qui s’est tenue le jeudi 15 décembre.
Il y a trois mois, la Banque centrale sous-régionale était optimiste sur une croissance du PIB de 3,2% et de 3,5% en juillet. « Ce ne sont que des prévisions à relativiser, compte tenu des fluctuations du contexte international », a déclaré Abbas Mahamat Tolli.
Bien que moins importantes, les nouvelles projections de la BEAC traduisent une reprise progressive de l’activité économique malgré le contexte international morose marqué par l’accélération des pressions inflationnistes et la détérioration des perspectives économiques mondiales en lien avec la guerre en Ukraine.
L’an dernier, la région a enregistré une croissance de 1,7 %. Ces prévisions sont principalement soutenues par « un rebond de la croissance non pétrolière », précise Abbas Mahamat Tolli. Exportateurs d’hydrocarbures (à l’exception de la RCA), les pays de la CEMAC profitent également des prix mondiaux élevés du pétrole brut, à l’exception de la Guinée équatoriale, où un important champ pétrolier (Zafiro) est à l’arrêt depuis septembre suite à un incident.
Selon la BEAC, le pays devrait entrer en récession (-3,5%) dès 2023. Les projections sont plutôt optimistes pour le Congo (4,2%), le Cameroun (4%), le Gabon (3,7%), le Tchad (3,5%) et la RCA (2,4%).
L’inflation dans la région devrait encore accélérer à 5,5% d’ici la fin de l’année avant de baisser légèrement à 4,8% en 2023. Le niveau des prix reste bien au-dessus du seuil de 3% en vigueur dans la région. Cependant, la BEAC, qui anticipe une baisse de cet indicateur en 2023, a décidé de maintenir ses principaux instruments inchangés et promet de rester « vigilante en vue de ses prochaines décisions de politique monétaire ».
C’est lors d’une rencontre organisée par le Directeur National de la BEAC en RCA, Ali Chaïbou, que plusieurs précisions ont été apportées sur cette nouvelle gamme de billets de banque.
« Il s’agit d’améliorer significativement la qualité de la circulation fiduciaire en remplaçant progressivement de la circulation les billets de la gamme 2002, le plus souvent usés par des billets neufs, identiques à la gamme 2022 actuellement en circulation.
Ces nouveaux billets est plus compacts, plus modernes et mieux sécurisés. C’est-à-dire que ces billets mis en circulation depuis le 15 décembre consacrent le principe d’homogénéité des signes monétaires et d’intégration sous régionale au recto…» a laissé entendre Ali Chaïbou, directeur général de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) pour la RCA.
Une déclaration faite le 20 décembre lors d’un échange avec des hommes de médias. Pour le DN, il s’agit de promouvoir à travers, par exemple, les iconographies sur le verso, les vecteurs de l’émergence de la CEMAC que sont l’éducation, la santé, et l’agriculture moderne. Mais aussi, renseigne-t-il, la protection de l’environnement et la place des femmes dans la société.
Concernant les billets de la gamme 2002 actuellement en circulation, Ali Chaïbou a précisé qu’avec l’accord de l’UMAC (Union Monétaire Centrafricaine), ces billets conservent leur cours légal. En conséquence, ils continueront à circuler avec les billets de la gamme 2022, « les billets des deux gammes doivent donc être acceptés sans distinction dans toutes les transactions », Ali Chaïbo.
Cependant, il a précisé que la gamme des billets de 2002 ne sera plus acceptée à partir du 1er mars 2023. Néanmoins, ces billets resteront échangeables aux guichets des banques commerciales et aux guichets de la Beac jusqu’au 31 mai 2023. Par la suite, ils seront échangés exclusivement aux guichets de la Beac pendant un an ; après quoi, ils ne pourront plus être échangés.
L’opération a eu lieu à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac).
Le visage des nouveaux billets de banque de la zone Cemac a été dévoilé à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Beac au Tchad.
« La nouvelle gamme de billets Beac type 2020 sera mise en circulation à partir du 15 décembre prochain. Cette nouvelle gamme sera composée des cinq coupures suivantes : 500 FCFA, 1000 FCFA, 2000 FCFA, 5000 FCFA et 10 000 FCFA »
« Cette nouvelle gamme de billets plus compacte, plus moderne et mieux sécurisée, consacre le principe d’homogénéité des signes monétaires et l’intégration sous-régionale au recto et toutes les dénominations, et valorise à travers ses iconographies au verso et toutes les dénominations, tous les vecteurs de l’émergence de la Cemac, que sont l’éducation, la santé et l’agriculture moderne », a indiqué le gouverneur de la BEAC, Abbas Tolli
Pour le gouverneur de la BEAC, cette exposition est à valeur pédagogique. « C’est plus éloquent que tous les discours que nous allons tenir sur l’historique, l’évolution de ces billets. Depuis plus de cinquante ans que nous sommes en union, et vous avez constaté que les billets ont changé, évolué (texture, substrat, dimension, qualité) », explique-t-il.
C’est donc une occasion offerte au public de découvrir, comprendre les contours des billets de la BEAC qui, selon son gouverneur, mettent l’humain au centre. « Il y a aussi des thématiques qui ornent ces billets, l’iconographique reflète la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), ses figures emblématiques, l’économie de la sous-région. La CEMAC, c’est une Union monétaire mais c’est d’abord l’intégration des personnes. C’est pourquoi nos billets donnent des dimensions particulières à l’humain », souligne-t-il.
Cette initiative conforme à l’article 33 des statuts de la BEAC, qui lui confère le pouvoir d’injecter de nouvelles coupures si nécessaires, interviendra 20 ans après l’introduction de la dernière gamme de 2002, actuellement en circulation. Jusqu’à présent, les changements de rang des billets dans la BEAC se produisaient tous les 10 ans, plus précisément 1972, 1982, 1992, 2002, exception faite de 2012.
La capitale du Gabon accueille depuis le 30 août 2022 la première édition des États généraux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
La monnaie coloniale qui unit les six Etats de la zone Cemac fait débat aux Etats généraux. les participants à ce conclave évoquent notamment la fusion entre la Cemac et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sans oublier la question du franc CFA, la monnaie commune dans six pays d’Afrique centrale (le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad).
Cette assise est organisée sous le thème « Consolidation des acquis et perspectives », ces travaux visent à faire un diagnostic complet sur le fonctionnement de la Communauté, après la mise en œuvre du Programme de Réformes Institutionnelles (PRI).
Il est par ailleurs, question pour les participants d’optimiser le système institutionnel face aux défis majeurs qui interpellent la CEMAC.
« Cette réforme est en cours, mais nous avons un mandat de confidentialité. Je ne dois pas vous dire ce qui se passe actuellement. Mais c’est une volonté de chefs d’États. Les gens contrairement à ce qu’on entend ici et là croient que les chefs d’États ne s’intéressent pas à la réforme. Mais c’est absolument faux. Nous avons eu mandat, la commission de la Cemac et la Banque centrale ont fait des conclusions aux chefs d’État sur la conduite à donner à l’évolution de franc CFA », a confié le président de la commission de la Cemac, le gabonais Daniel Ona Ondo.
Cette réforme est évoquée alors que, la fin du Franc CFA en Afrique de l’Ouest résulte de l’accord de coopération signé le 21 décembre 2019 entre Emmanuel Macron et les gouvernements des Etats membres de l’Union monétaire ouest africaine.
Pourtant, le président de la commission assure qu’il ne s’agit pas d’une imitation. « Je vous assure que ce n’est pas un copier-coller. L’Afrique centrale est l’Afrique centrale. L’Afrique de l’Ouest est l’Afrique de l’Ouest », a-t-il souligné.
Curiosité
Cette réforme du CFA intervient pourtant quelques semaines après l’annonce de la mise en circulation des nouveaux billets de banque.
Annoncé depuis octobre 2019, le projet d’injection d’une nouvelle gamme de billets et pièces dans la zone Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, RCA, Guinée Équatoriale, Tchad) va enfin prendre corps. C’est tout au moins l’information qui ressort des travaux du comité ministériel de l’Union monétaire d’Afrique centrale (Umac) qui se sont tenus ce 21 juillet à Douala.
Selon la Beac, la nouvelle gamme entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2023, mais le lancement et la présentation se feront au mois de novembre de l’année courante à N’Djamena à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Beac.
À la banque centrale, les commandes de billets portant sur la gamme actuelle ont été interrompues en prélude à l’émission de la nouvelle gamme ce qui explique la rareté actuelle.
Une nouvelle gamme de billets de banque et de pièces sera mise en circulation dès 2023. Une résolution a été adoptée par le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC)
Au terme de la double session ordinaire et extraordinaire du 20 juillet 2022 à Douala au Cameroun, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a adopté une décision visant à mettre en circulation une nouvelle gamme de billets et de pièces. La décision est conforme à l’article 33 des statuts qui confère le pouvoir à la BEAC d’injecter.
La nouvelle gamme sera en circulation dans des six pays de la sous-région Cemac. Notamment, la RCA, Tchad, Cameroun, Congo, Gabon et la Guinée équatoriale. La présentation de cette nouvelle série de billets et de pièces se fera à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de la Beac en novembre 2022, à N’Djamena dans la capitale du Tchad. Et le lancement se fera dès le 1er janvier 2022.
Les unités actuelles, à savoir 500, 2000, 1000, 5000 et 10 000 FCFA seront maintenus, apprend-on de diverses sources. Néanmoins, des spécimens de 250 F seront injectés dans la nouvelle gamme, confient certaines sources. Des modifications pourraient être apportées aux maquettes des spécimens qui ont futé en mars 2021.
Il s’est ouvert ce mardi 26 avril 2022 à Bangui, le forum de sensibilisation sur la prévention des conflits liés aux discours de haine en Afrique centrale.
Les travaux connaissent la participation des délégations venues du Cameroun, la, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao-Tomé et Principe et le Tchad. Le coup d’envoi a été donné par le ministre de la Communication, Serge-Ghislain Djorie. ce forum a pour objectif, de renforcer les capacités des médias en ligne et des utilisateurs des réseaux sociaux sur la prévention des conflits liés aux discours de haine et de la lutte contre ce phénomène en Afrique centrale.
C’est pourquoi, une cinquantaine de responsables des associations professionnelles des médias en ligne et des réseaux sociaux prennent part aux assises. Ils sont interpellés sur les discours haineux, incitatifs à la haine et messages xénophobes en Afrique centrale, la revue des outils ou instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux, le rôle et obligations des médias numériques.
Pour le ministre centrafricain de la Communication, « il s’avère nécessaire pour les Etats de privilégier une réflexion commune ainsi qu’une mutualisation des moyens et des actions coordonnés en faveur des médias pour une meilleure appropriation des enjeux ».
Ce forum est initié par le bureau régional de L’ONU pour l’Afrique centrale et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), en partenariat avec le gouvernement centrafricain avec l’appui des agences des Nations Unies, et la MINUSCA.
Les honorables Evariste Ngamana, Dieudonné Marien Djemé et Bernadette Souaninzi Gambo intègrent le Parlement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).
Dans une correspondance du président de l’Assemblée Nationale Centrafricaine Simplice Mathieu Sarandji à son collègue du Parlement de la CEMAC Hilarion Etong, il fait mention que trois (03) députés centrafricains font leur entrée au Parlement communautaire. Il s’agit du 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale centrafricaine, l’honorable Evariste Ngamana, l’honorable Dieudonné Marien Djemé et l’honorable Bernadette Souaninzi Gambo.
Dans ladite correspondance, le député Honorable Evariste Ngamana, premier vice-président de l’Assemblée Nationale centrafricaine est établit comme Chef de délégation des parlementaires centrafricains à l’Assemblée de la CEMAC. A ce titre, il devient aussi le Vice-président du Parlement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale.
De son côté, le député Dieudonné Marien Djemé occupera le poste du deuxième rapporteur à la commission chargée de l’économie et des finances. Ces trois (03) élus de la Nation vont rejoindre leurs collègues parlementaires centrafricains qui siègent depuis au Parlement communautaire. Il s’agit du député André Narké Dorogo qui est le président de la commission qui concerne le respect des valeurs démocratiques et institutionnelles dans le cadre juridique et de l’honorable Emelie Béatrice Epaye qui fut aussi Vice-présidente du Parlement communautaire et qui est finalement remplacée par l’honorable Evariste Ngamana.
Les cinq (05) députés centrafricains qui siègent au nom de la RCA joueront pleinement leur rôle pour défendre les valeurs politiques démocratiques et de l’économie de la sous-région. La cérémonie de la prestation de serment et de la présentation des trois honorables comme nouveaux membres du Parlement de la CEMAC s’était déroulée le jeudi 14 octobre 2021 à l’Assemblée Nationale à Bangui. Ceci, lors de la deuxième session ordinaire en visioconférence du Parlement de la CEMAC ouverte depuis le 11 octobre pour prendre fin le 09 novembre prochain.
Désormais Chef de la délégation centrafricaine et Vice-président du Parlement de la CEMAC, l’honorable Evariste Ngamana se réjouit mais se dit conscient de la lourde responsabilité qui l’attend : « Je suis heureux d’intégrer le Parlement de la CEMAC et je remercie le Président de l’Assemblée Nationale centrafricaine Simplice Mathieu Sarandji pour l’honneur qu’il m’a fait. Je sais que grande est ma responsabilité car je vais travailler au nom de tous les peuples de la sous-région d’Afrique centrale ».
« Je travaillerai sans doute avec mes anciens collègues qui sont l’honorable Emilie Béatrice Epaye et l’honorable André Narké Dorogo sans oublier les autres collègues qui nous ont cédé leurs fauteuils. Leurs expériences seront bénéfiques pour nous et ensemble, nous réussirons cette mission difficile mais pas impossible », a-t-il précisé.
Selon l’honorable Evariste Ngamana, en plus de ses fonctions liées à l’organisation et au fonctionnement de la CEMAC, il se battrait pour que plusieurs centrafricains intègrent aussi des instances supérieures au niveau des institutions et organisations africaines et internationales.
Le Parlement de la CEMAC est composé de 30 membres en raison de cinq (05) députés par pays membres de la Communauté. Notons que la CEMAC regroupe six (06) États membres à savoir : Le Cameroun, le Congo Brazzaville, le Gabon, la République Centrafricaine, LA Guinée Equatoriale et le Tchad. Le siège du Parlement de la communautaire se trouve à Malabo en Guinée Equatoriale et le Président en exercice de la CEMAC est actuellement le président Camerounais Paul Biya.
Selon les textes statutaires du Parlement de la CEMAC, le pays dont le Chef de l’État assure le titre du président de la communauté, du coup, le Chef de la délégation du pays au sein du parlement de la communauté devient aussi le Président du Parlement de la CEMAC. Ce qui sous-entend que si le Président centrafricain Faustin Archange Touadera devient président de la CEMAC étant donné que la présidence est tournante, le Premier Vice-président du parlement centrafricain Evariste Ngamana, Chef de la délégation des députés centrafricains au sein du Parlement communautaire et actuel Vice-président dudit parlement deviendra aussitôt le président du Parlement de la sous-région. Ceci en respect des dispositions de l’article 32 alinéa 3 des statuts de la communauté.
Il est possible la présidence tournante de la CEMAC passe à la Centrafrique l’année prochaine. La dernière fois, c’était en 2010 avec l’ancien président François Bozizé.
La délégation centrafricaine était conduite par le ministre de l’énergie et des Ressources Hydrauliques Arthur PIRI.
La ville de Douala au Cameroun, a accueilli un séminaire international de la zone CEMAC. Placé sur le thème : « Gouvernance des Entités Parapubliques et des Sociétés d’Economie Mixte dans l’Espace OHADA ». L’évènement a été organisé par l’organisme « All Service Ingénierie » au profit des dirigeants et gestionnaires des Entreprises et Établissements Publics dans l’espace OHADA.
La délégation centrafricaine est conduite par le Ministre en charge de l’énergie et des Ressources Hydrauliques Arthur PIRI assisté de son collègue, le Ministre Contrôleur Général du Secteur Parapublic Roméo Gribingui.
Le Directeur Général de la société All Service dans son mot de bienvenue a rappelé l’importance de former les dirigeants des EEP aux normes de gestion harmonisée et l’ambition de sa structure à s’implanter dans la sous-région CEMAC.
Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana, qui a entamé une tournée en Afrique centrale arrive ce jour à Bangui.
Cette visite fait suite au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et vise à réaffirmer l’engagement de la Banque mondiale dans la zone afin d’accompagner les gouvernements à mettre en œuvre les réformes et les investissements nécessaires pour une reprise verte, résiliente et inclusive. Diagana et sa délégation ont débuté la visite du 12 au 15 septembre au Cameroun où ils se sont entretenus avec les autorités gouvernementales sur les grandes priorités de développement du pays. Il a rencontré également les partenaires au développement, des représentants d’organisations de la société civile, le personnel médical du centre international de vaccination et visitera une école. La visite se conclura en République centrafricaine du 15 au 17 septembre où le vice-président rencontrera les plus hautes autorités centrafricaines, les partenaires du développement, ainsi que des acteurs de la société civile et du secteur privé. La délégation assistera par ailleurs à une table ronde sur l’accès à l’électricité.
De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana est Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale. Dans ce rôle, il coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 40 milliards de dollars. Cette visite intervient alors que la Banque mondiale vient de finaliser sa stratégie pour l’Afrique de l’ouest et centrale, dont les quatre objectifs majeurs visent à établir un nouveau contrat social entre les citoyens et l’Etat, œuvrer à plus d’emplois et de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique.
La Banque mondiale a un partenariat de longue date avec les pays membres de la CEMAC, fournissant une gamme de soutien, y compris des programmes d’investissement, un soutien budgétaire, des services de conseil et une assistance technique. A ce jour, les engagements nets de la Banque mondiale dans les pays de la sous-région s’élèvent à plus de 5 milliards de dollars, couvrant des investissements dans le capital humain, les infrastructures, l’énergie, la foresterie et l’agriculture.
Depuis la pandémie COVID, le soutien de la Banque mondiale s’est intensifié, y compris le financement de programmes dans les domaines de la santé, de l’adaptation, des filets de sécurité sociale, de l’éducation et des services numériques.
L’annonce a été faite le 7 septembre 2021 dans un communiqué signé de la Direction générale du centre d’émission des passeports.
La Direction générale du Centre d’émission des passeports a annoncé dans un communiqué rendu public mardi 7 septembre 2021 l’arrêt momentané de la production des passeports à cause d’un incident majeur qui a endommagé une partie de ses machines de productions.
« La Direction générale du Centre d’émission des passeports a le regret d’informer au public l’arrêt temporaire de ses activités, suite à l’incendie d’origine inconnue qui a détruit une partie de nos machines durant la nuit du 06 au 07 septembre 2021. Nous allons vous informer au fur et à mesure de l’évolution de la situation, jusqu’à la reprise de nos activités », annonce le communiqué de La Direction générale du Centre d’émission des passeports.
Selon les premiers éléments d’enquête du service de la police judiciaire, le court-circuit électrique serait à l’origine de l’incendie qui a débuté dans la nuit du lundi à mardi 7 septembre vers 2 heures du matin. Mais le service de la police judiciaire ne veut pas vite écarter d’autres hypothèses d’un acte criminel.
Selon le premier constat établi par le service de la police, les dégâts matériels étaient énormes : les climatiseurs qui n’étaient pas débranchés au moment de l’incendie ont été calcinés, une partie des machines de production des passeports a également subi les mêmes dégâts. Ce qui a poussé la Direction générale du Centre d’émission des passeports a suspendu provisoirement la production et la délivrance des passeports jusqu’à nouvel ordre.
Par ailleurs, dans la matinée du mardi 7 septembre, le directeur général de la police et son homologue de la gendarmerie nationale se sont rendus au centre d’émission de passeports biométriques de la CEMAC pour constater les dégâts causés par cet incendie.
Rappelons que les passeports centrafricains sont produits par une société libanaise Africard compagnie RCA, une filiale d’inkript, elle-même filiale de la société libanaise Rressourcegroupe holding Africard.
Tous les Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ont participé mercredi, 18 août 2021 à ce Sommet.
Le Président en exercice de la communauté, le Chef d’Etat camerounais, Paul Biya et ses pairs feront « l’évaluation de la situation macroéconomique de la zone » par visioconférence. A cette conférence, « les patrons du FMI, le Ministre français des Finances et de nombreux invités spéciaux » seront présents, a rapporté le cabinet civil de la Présidence de la République camerounaise.
Quels sont les enjeux de la Conférence ?
Le thème du Sommet est l’ « évaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ». Opportunité aussi pour les Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) « d’évaluer la situation macroéconomique de la sous-région. Dans un contexte où la pandémie a causé des pertes de plus de 2 740 milliards FCFA ».
Selon les ministres de l’Économie et des finances de l’Afrique centrale en réunion le 10 août dernier à Douala, la dette des pays de la CEMAC a augmenté. Elle est passée de “49,1% du PIB en 2019 à 55,6 % du PIB en 2020 affectant les programmes de développement”, a-t-on appris.
Pareillement, « les réserves du change pour leur part ont lourdement chuté passant à 1116 milliards FCFA en 2020 en raison de la dégradation de l’environnement économique ». A l’occasion de cette rencontre, les chefs d’Etat apprécieront aussi le niveau l’intégration sous-régionale qui piétine à cause de réticence « internes aux Etats » et cela porte un coup à la libre circulation des personnes et des biens.
La capitale politique du Cameroun abrite un sommet des chefs de l’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ce mercredi 18 août 2021.
Les travaux qui se tiendront en visioconférence seront présidés par le président de la République camerounaise, Paul Biya, président en exercice de la conférence des chefs d’État de la sous-région. Ledit sommet se tient sous le thème « Évaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ».
Selon le dossier de presse fourni par la présidence de la République du Cameroun, ce sommet extraordinaire devrait : « dresser un état des lieux de la situation depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19 en 2019 et la résurgence des crises sécuritaires ; procéder à une évaluation des différentes mesures mises en œuvre dans le cadre de la riposte à la pandémie et répondre aux conséquences économiques, monétaires, financières liées aussi bien au Covid-19 qu’à la crise économique de 2016 ; convenir éventuellement des mesures nouvelles à prendre, tenant compte du contexte actuel caractérisé par les fronts suivants : sécuritaire, sanitaire, économique, monétaire, financier et social ».
Rappelons que la zone CEMAC est constituée des pays tels que Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.
Entérinée lors du sommet de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) en octobre 2017, à N’djamena au Tchad, la question de l’application de la libre circulation des personnes dans cette sous-région était l’un des points abordés lors de la 35ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale (UEAC) qui s’est tenu par visioconférence ce lundi 10 août 2020. Occasion pour le Conseil d’exhorter les Etats membres de la CEMAC à lever les « entraves » sur « les corridors régionaux », pour rendre effective cette mesure.
Si cette séance du Conseil des ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale présidée par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement Territoire de la République du Cameroun Alamine Ousmane Mey, avait comme principal sujet l’impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sur les économies de la sous-région, la question de la libre circulation des personnes et des biens a été au menu des discussions.
Véritable enjeux majeur de l’intégration sous régionale, la Libre circulation des biens et des personnes constitue l’un des objectifs des États membres de la CEMAC. Aujourd’hui, les six pays de la CEMAC en l’occurrence le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad, semblent tous prêts à franchir le cap. Ils ont en commun le franc CFA, et le marché visé concerne 30 millions de consommateurs.
C’est donc à cette occurrence que le Conseil a demandé que toutes les entraves existant actuellement « soient levées sur les corridors régionaux ». Dans le même élan le Conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale a invité la Commission de la CEMAC à « approfondir la réflexion sur les domaines y afférents, se rapportant aux deux projets de textes soumis au Conseil ».
L’opération se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur et de 5 autres pays en l’occurrence Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine et Tchad.
Deux semaines après avoir procédé à sa dernière émission d’obligations du Trésor assimilables (OTA) sur le marché des titres de la Beac, le Cameroun retourne mercredi prochain sur les marchés. Cette fois-ci, sur celui de la Cemac où le gouvernement espère lever 20 milliards Fcfa.
L’annonce a été faite via un communiqué du ministère des finances. L’Etat camerounais procédera mercredi prochain, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) de l’ordre de 20 milliards FCFA sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).
L’opération se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur et de 5 autres pays en l’occurrence Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, République centrafricaine et Tchad. Elle s’inscrit surtout dans le cadre des dispositions de la nouvelle ordonnance, signée le 29 mai dernier par le président camerounais, Paul Biya qui apporte des modifications à la Loi de finances de l’exercice en cours.
Le Cameroun lancera donc en 2019 des émissions de titres publics d’un montant total de 350 milliards Fcfa, pour un budget qui passe de 4850,5 milliards à 5212 milliards Fcfa.
L’objectif pour Yaoundé est d’être en adéquation avec les critères du FMI (Fonds monétaire international) avec lequel le pays est sous un programme triennal de réformes appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).
Depuis sa première émission inaugurale en 2010 sur le marché de la Cemac, le Cameroun a mobilisé, d’après les chiffres du Ministère des finances, un montant global de 2616,31 milliards Fcfa. 1370,96 milliards Fcfa sur le marché de la Beac dont 1322,28 milliards de BTA et 48,68 milliards d’OTA et, sur les marchés financiers national et international, 795 milliards Fcfa mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards Fcfa à travers une émission d’Eurobond, poursuit le ministère. Des fonds qui ont été investis dans les secteurs de développement des infrastructures, de l’eau, de l’énergie ou encore à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.