RCA : la CEEAC présente ses condoléances aux familles des victimes du naufrage baleinière

Le 19 avril dernier, plus d’une soixantaine de personnes ont péri suite à un naufrage baleinière sur la rivière Mpoko.

Le président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto da Piedade Verissimo, dit avoir appris avec une grande consternation le naufrage, survenu le vendredi 19 avril 2024 sur la rivière M’poko à Bangui (République Centrafricaine), d’une baleinière qui a occasionné une soixantaine de décès et plusieurs disparus.

Affligé par ce drame, le Président de Commission présente, au nom de la Communauté de l’Afrique Centrale, au Gouvernement de la République, au Peuple Centrafricain, ainsi qu’aux familles éplorées ses condoléances les plus attristées.

« En cette circonstance douloureuse, le Président de la Commission voudrait inviter tous les acteurs concernés par la navigation fluviale à plus de prudence, de vigilance et au respect des normes et règlements édictés par le Gouvernement Centrafricain en la matière ».

 

CEEAC : les ministres de la Communication réunis à Bangui

Dans le cadre de la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale, les ministres de la Communication de la CEEAC tiennent une rencontre de travail à Bangui.

 

La ville de Bangui abrite du 30 au 31 janvier 2024, le Forum régional des ministres de la Communication, des nouvelles technologies et des médias des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Durant ces deux jours, les experts des pays membres examineront le processus d’adoption de la Stratégie Régionale et du Plan d’Action pour la prévention et la réponse aux discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale.

Ce Forum a pour but de développer une approche commune aux pays membres de la CEEAC, est crucial non seulement pour déconstruire les discours de haine et co-construire un discours de convivialité, mais aussi pour renforcer la cohabitation pacifique.

« Les discours de haine constituent une menace pour les valeurs démocratiques, la stabilité sociale, les Droits de l’homme et la paix. Leur lutte passe par un appui multiforme aux professionnels des médias qui doivent jouer pleinement leur rôle de prévention et d’éducation des citoyens, facteurs importants dans la réponse aux discours de haine et à l’incitation à la violence.»

Les pays représentés sont le Tchad, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Congo, du Burundi, de l’Angola, de Sao Tomé et Principe, de la Guinée Equatoriale, le Rwanda et de la République centrafricaine.

Gabon : la CEEAC donne un an aux militaires pour rendre le pouvoir aux civils

C’est l’une des résolutions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale réunie en session extraordinaire le lundi 04 septembre 2023 en Guinée équatoriale.

 

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ne cautionne pas la prise du pouvoir par la force au Gabon. L’institution sous-régionale impose en effet des contraintes aux nouveaux dirigeants qui ont évincé le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba, au moment où les résultats de la présidentielle du 26 août dernier, lui donnaient d’entamer un nouveau mandat à la tête du pays. La CEEAC réunie à Malabo en sommet extraordinaire hier 04 septembre sur ce coup d’Etat, a édicté des mesures conservatoires à l’encontre du Gabon dirigé par le général Brice Oligui Nguema.

Parmi ces mesures figure la « suspension de l’adhésion du Gabon » à la CEEAC « en réponse au coup d’Etat du 30 août qui a chassé le président Ali Bongo Ondimba ». L’autre résolution prise au terme de ce sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEEAC est de sommer les militaires au pouvoir de rendre le pouvoir aux civils dans un délai de 12 mois à compter du 04 septembre 2023.

Cependant, au moment où se tenait ce sommet extraordinaire en Guinée Equatoriale, le général Brice Oligui Nguema prêtait serment devant la cour constitutionnelle au Gabon. Le président de transition a pris l’engagement de remettre le pouvoir aux civils après une période de transition dont il n’a pas fixé la durée. Le général président de transition promet aussi « d’amnistier les prisonniers d’opinion ». Il a par ailleurs assuré de l’organisation des élections crédibles à la place de celles que le groupe militaire a annulées en prenant le pouvoir le 30 août dernier. Ces élections se tiendront après l’installation « des institutions plus démocratiques » au Gabon.

Mais, aucune précision n’a non plus été faite sur la période de la tenue de ces élections. Le président de transition ne se limite à dire qu’il n’agit pas dans la précipitation quant à l’organisation des élections. Un flou qui vient s’ajouter sur la position de l’opposition gabonaise qui voudrait que le pouvoir, quoique militaire, continue de comptabiliser les votes qui, pour elle, sont en faveur du candidat de la plateforme Alternance 2023, Albert Ondo Ossa.

En prêtant serment lundi dernier, le général Brice Oligui Nguema s’est étonné de la condamnation du coup d’Etat par la communauté internationale. Pour lui, cette prise de pouvoir est survenue pour éviter « une effusion de sang ».

 

Sommet des chefs d’Etat de la CEEAC : voici les grands dossiers de la rencontre

Le Gabon accueillera le 1er juillet année courante, le 23ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC.

La 23ème Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de la CEEAC sur le thème : « Relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle ».

Selon le communiqué de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Libreville accueille en présentiel du 20 juin au 1er juillet 2023 les chefs des 11 Etats de la CEEAC.

Cette rencontre sera l’occasion pour les États membres de faire un point de l’état d’avancement du processus d’intégration régionale. Aussi, elle réunira le comité technique spécialisé du budget et des finances, le comité technique spécialisé justice et affaire juridique, le comité de représentant permanents, le comité inter État des experts, le comité technique spécialisée défense, sureté et sécurité et le Conseil des ministres de la CEEAC qui se tiendra le 29 juin. Les travaux de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC se tiendront quant à eux le 1er juillet au Palais Rénovation de Libreville.

Il est question lors de ce Sommet, de faire le point sur l’état de mise en œuvre des décisions des 21ème et 22ème sessions ordinaires de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC. Notamment sur la problématique du financement du processus de l’intégration en Afrique Centrale.

Par ailleurs, examiner et valider les Règlements intérieurs des Organes et Institutions de la Communauté ; examiner et valider les Protocoles annexés au Traité révisé de la CEEAC relatifs au Parlement, à la Cour de Justice et à la Cour des Comptes de la Communauté.

Aussi, examiner et valider les textes d’application du Règlement financier révisé de la CEEAC, relatifs aux règles budgétaires et comptables et, à la comptabilité générale et le plan des comptes général de la CEEAC et faire la revue de la situation politique et sécuritaire de la région au premier semestre 2023.

En outre, ce sommet de la CEEAC devrait se pencher sur le financement du processus d’intégration, mais surtout de réforme de l’organisation régionale.

Il faut souligner que c’est au terme du cinquième Conseil des ministres du Comité de pilotage de la rationalisation des Communautés économiques régionales en Afrique centrale (COPIL/CER-AC) qui s’était déroulé du 11 au 12 août 2022 à Yaoundé au Cameroun qu’a été adopté plusieurs textes réglementaires avec à terme le projet de fusion entre la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) et la Communauté économique des États d’Afrique centrale.

RCA : le nouveau représentant de la CEEAC reçu à Bangui

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a accordé une audience à François Mouely Koumba, représentant de la CEEAC, le 17 janvier 2023.

Le chef de l’État centrafricain, Pr Faustin Archange Touadera a ouvert les portes de la présidence de la république, à l’ambassadeur François Mouely Koumba, nouveau Représentant, chef du bureau de liaison de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) en république centrafricaine.

Nouvellement nommé à la tête de cette institution sous régionale, l’ambassadeur François Mouely Koumba vient  dans un premier temps, présenter ses civilités au numéro 1 du pays. Et enseuite réaffirmer, sa disponibilité à faire le relais entre la RCA et la présidence de la CEEAC.

Les deux hommes ont également discuté de l’actualité socio -politique dans la sous-région.

Enfin, la question de la mise en œuvre de l’Accord Politique pour la Paix et la réconciliation en république centrafricaine (APPR-RCA), notamment son volet DDRR et la feuille de route de Luanda a été abordée.

La CEEAC plaide pour l’accompagnement de la transition au Tchad

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) ont plaidé le 25 octobre 2022, en faveur de l’accompagnement de la transition au Tchad.

La demande a été faite à l’issue de la deuxième Session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) à Kinshasa. Les chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation sous régionale, dont Faustin Archange Touadéra, ont demandé aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Tchad, particulièrement l’ONU et l’UA, à maintenir et à renforcer leur appui diplomatique, financier, matériel et technique nécessaires au processus de transition au Tchad.

La rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement fait suite au processus de la transition politique au Tchad, et l’analyse du rapport des Experts de la CEEAC sur la répression sanglante du jeudi 20 octobre 2022 à l’origine d’une soixantaine de morts et de nombreux blessés.

Le président de la RDC, par ailleurs président en exercide la CEEAC, Félix Tchisékédi demande invite : « les pays membres de cette organisation sous-régionale, à s’investir pour accompagner le Tchad et les Tchadiens dans leurs efforts de retrouver la normalité constitutionnelle et républicaine après les évènements tragiques survenus à Ndjamena, le 20 octobre dernier, ayant causé des morts et de nombreux blessés. »

Les présidents qui ont pris part aux travaux en présentiel, sont entre autres, Félix Tchisekédi de la RDC, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, Mahamat Idriss Deby président tchadien de la transition et Faustin Archange Touadéra de la RCA.

 

RCA-CEEAC : Faustin-Archange Touadera à Kintélé

La situation politique et sécuritaire en République du Tchad, est à l’ordre du jour de la conférence extraordinaire qui s’est ouvert ce vendredi.

 

La réunion entre les chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est ouverte ce jour dans la salle de conférence internationale de Kintélé, vise à ramener la stabilité au Tchad. Notons tout de même que le président de la Transition tchadienne est absent à ce sommet. Il s’est fait représenter par son Premier ministre Albert Pahimi Padacket.

« Dans la phase délicate que traverse ce pays frère, nous devrions prendre toute la mesure des enjeux politiques, diplomatiques et sécuritaires pour notre communauté et avoir à l’esprit leur importance géostratégique pour l’avenir de toute notre sous-région », s’est adressé Sassou N’Guesso à ses homologues, notamment présents à ce sommet.

Trois chefs d’Etat ont en effet fait le déplacement de Brazzaville. Il s’agit de Joao Lurenço de l’Angola, Faustin-Archange Touadera de la RCA et Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC. Ils discutent actuellement à huis clos de la situation du Tchad.

Jusqu’ici, aucun mot sur la crise entre le Tchad et la RCA n’a été prononcé. Une escarmouche a récemment eu lieu entre les deux pays, entraînant la mort de cinq soldats tchadiens. Le Tchad et la RCA ont déjà pris l’initiative de régler ce conflit dans le pays.

Dans un communiqué publié à Brazzaville, le président en exercice de la CEEAC, Denis Sassou N’Guesso avait appelé les deux pays à préserver la paix.

RCA : la CEEAC et l’UNOCA appellent les acteurs à la bonne foi pour le processus électoral

La CEEAC et l’UNOCA appellent tous les acteurs centrafricains concernés à démontrer ou poursuivre leur engagement de bonne foi dans le processus électoral en vue d’asseoir la légitimité du pouvoir politique et de consolider les dividendes de la paix.

Dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions du 18ème Sommet ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), tenu le 27 novembre 2020 à Libreville, en République Gabonaise, le Président de la Commission de la CEEAC, l’Ambassadeur Gilberto Da Piedade Veríssimo, et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, Monsieur François Louncény Fall, ont effectué une mission conjointe en République centrafricaine, du 10 au 13 décembre 2020. Cette visite se situait dans le prolongement des efforts des Etats membres de la CEEAC et des Nations Unies en solidarité avec la RCA, à la veille des élections législatives et présidentielle du 27 décembre 2020. La mission a été conduite en étroite coordination avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine et Chef de la MINUSCA, Monsieur Mankeur Ndiaye, et le Représentant de la CEEAC en RCA, l’Ambassadeur Adolphe Nahayo.

Le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont été reçus en audience par le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Faustin Archange Touadéra, et la Ministre des Affaires étrangères, Son Excellence Madame Sylvie Baipo Temon. Ils se sont également entretenus avec les Ministres, membres du Comité stratégique d’appui aux élections, l’Autorité nationale des élections, les représentants des principaux partis politiques, les représentants des groupes armés, et la société civile. De même, ils ont rencontré les représentants des Etats membres de la CEEAC, ainsi que les membres du corps diplomatique réunis au sein du G5 Plus.

Au cours des échanges avec leurs interlocuteurs, le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont salué la détermination des autorités nationales et des parties prenantes à organiser des élections libres, inclusives, transparentes et crédibles en RCA, ainsi que l’engagement des partenaires internationaux à accompagner le pays dans ce processus électoral. A cet égard, ils se sont référés au communiqué conjoint du 4 décembre de l’Union Africaine, de la CEEAC, des Nations Unies et de l’Union Européenne, demandant aux groupes armés « de ne pas entraver le processus électoral, y compris la libre circulation des électeurs, des candidats et de leurs militants, et le bon déroulement du scrutin sur l’ensemble du territoire national », et condamnant « les discours de haine et d’incitation à la violence ainsi que les attaques qui visent les partenaires internationaux. »

Par ailleurs, le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale ont souligné à leurs interlocuteurs l’engagement de la sous-région au service d’un processus électoral apaisé. A cet égard, ils ont rappelé la Déclaration sur la RCA adoptée lors du Sommet de la CEEAC du 27 novembre dernier qui a décidé de la désignation d’un médiateur dans la crise centrafricaine ainsi que du déploiement, par la Commission de la CEEAC, d’une mission d’observation électorale aux élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020.

En outre, le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale se sont référés à la « Déclaration de Malabo sur les élections démocratiques et pacifiques comme moyen de renforcer la stabilité et atteindre les objectifs de développement durable en Afrique centrale », adoptée par le Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale, lors de sa 50ème session du 4 décembre 2020. A cette occasion, les membres du Comité ont exprimé leur soutien à des élections pacifiques en RCA et appelé les parties prenantes centrafricaines à promouvoir des élections apaisées, respecter le verdict des urnes et régler leurs éventuels différends en ayant recours aux cadres légaux.

A cet effet, le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale prient instamment les candidats et partis politiques à démontrer ou poursuivre leur engagement de bonne foi dans le processus électoral, y compris à travers la signature du Code de bonne conduite. Ils considèrent, en effet,  que des élections crédibles et apaisées sont l’une des conditions sine qua non pour consolider aussi bien les acquis et dividendes de la paix et que de l’ancrage démocratique, notamment à travers la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA.

Le Président de la Commission de la CEEAC et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale rappellent que les élections font partie intégrante du processus démocratique et devraient concourir à asseoir la légitimité des autorités et consolider la paix. Ils rappellent également que les élections devraient permettre de répondre aux attentes légitimes de la population et de construire un consensus autour de projets communs.

Paoua : visite à des émissaires des Nations-Unies et de la CEEAC Ahmad Allam-Mi et François Louncény Fall

Ahmad Allam-Mi, a expliqué qu’après leurs contacts avec les plus hautes autorités centrafricaines, ils ont estimé qu’il était important de se rendre à  Paoua pour s’apercevoir des réalités.

Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi et le Représentant spécial pour l’Afrique centrale, Chef de bureau régional des Nations-Unies pour la région (UNOCA) ont effectué, jeudi 4 avril 2019, une mission de travail à  Paoua (485 km au nord-ouest de Bangui) pour constater de visu le phénomène de la transhumance.

Le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, a expliqué qu’après leurs contacts avec les plus hautes autorités centrafricaines, ils ont estimé qu’il était important de se rendre à  Paoua pour s’apercevoir des réalités et des défis qui se posent en matière de transhumance et de sécurité dans la région de Paoua et tout le long de ses frontières.

Les informations qu’ils ont reçues des autorités locales et des responsables de la MINUSCA sont encourageantes du fait qu’il y ait un début de collaboration entre les habitants de Paoua et ceux des villes frontalières du Tchad, a-t-il souligné.

« Cette mission s’inscrit dans le cadre de ce que nous nous sommes fixé, c’est-à -dire organiser un atelier sur le pastoralisme dans l’espace CEEAC à  Ndjaména, suivi d’une réunion du comité consultatif pour la paix et la sécurité en Afrique centrale au niveau ministériel au mois de juillet à  Kinshasa », a-t-il ajouté.

Arrivés à  Bangui le 2 avril dernier, Ahmad Allam-Mi et François Louncény Fall avait indiqué être venus s’enquérir de l’évolution de la mise en œuvre de l’accord de paix signé avec 14 groupes armés, le 6 février dernier ainsi que des attentes du gouvernement et voir dans quelle mesure soutenir les autorités et le peuple centrafricains en vue de consolider les acquis de cet accord.

RCA : Ahmad Allam-Mi et François Louncény Fall à Bangui

Les deux personnalités sont arrivées en Centrafrique, pour appréhender les défis et enjeux de la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA.

Le Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louncény Fall, sont arrivés à  Bangui le 2 avril pour une visite officielle de quatre jours. Cette visite a pour but de leurs permettre appréhender les défis et enjeux de la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA (APPR).

En appui à  l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA, cette visite conjointe qui prendra fin le 5 avril évaluera les perspectives de l’application de l’Accord et l’appui des pays de la sous-région à  ce processus. Dès leur arrivée, Ahmad Allam-Mi et François Louncény Fall ont tenu à  réitérer leur soutien « aux autorités centrafricaines, le peuple centrafricain, en vue de consolider les acquis importants qu’il a pu grâce à  la communauté internationale obtenir dans le cadre de la stabilisation du pays et de la paix ».

Cette mission est le « signe que les Nations unies et la région marchent ensemble pour la mise en œuvre de l’accord de Khartoum », a rappelé François Louncény Fall. C’est un « message de toute la région pour dire que les Nations Unies et la CEEAC, l’Union Africaine, nous nous tenons la main dans la main pour accompagner la République centrafricaine » a-t-il ajouté. Aux côtés de l’Union africaine, la CEEAC est également garante de l’Accord tandis que les Nations unies font partie des facilitateurs de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA. Cette dernière a abouti aux pourparlers de paix qui se sont tenus à  Khartoum et à  l’APPR signé à  Bangui le 6 février 2019.

La délégation CEEAC-UNOCA se rendra également à  Paoua pour mieux appréhender la question de la transhumance et ses implications sécuritaires. « La question de la transhumance est considérée en ce moment au niveau des Nations unies comme l’une des causes émergentes des conflits dans la région. Nous attachons beaucoup de prix à  cette question », a souligné François Louncény Fall.