RCA : La Banque mondiale renforce son soutien avec un investissement de 1,2 milliard de dollars en 2025

La Banque mondiale entend augmenter l’enveloppe d’investissement pour l’année 2025, portant le montant à 1,2 milliard de dollars américains, soit plus de 720 milliards de FCFA.

L’information est donnée par Richard Filakota, ministre du Plan et de l’Économie, lors d’une conférence de presse tenue à Bangui. Lors de la récente réunion annuelle de la Banque mondiale, qui s’est déroulée à Washington, Filakota a souligné l’importance de cette décision. Il a rappelé que, par le passé, le financement alloué à la RCA était d’environ 600 millions de dollars, et a salué le passage du pays d’une situation de fragilité à une plus grande résilience.

« Cette augmentation témoigne de la reconnaissance des progrès réalisés par la RCA en matière de stabilité politique, sécuritaire et économique », a déclaré le ministre. Il a également insisté sur la nécessité de maintenir cette dynamique pour assurer un développement durable.

La Banque mondiale a déjà investi 600 millions de dollars dans des projets au cours de l’année en cours, et cette nouvelle enveloppe devrait soutenir divers secteurs clés, favorisant ainsi la croissance et la reconstruction du pays.

 

RCA : les travaux de la seconde Revue du programme Facilité Elargie de Crédit (FEC) se poursuivent

Du 15 au 20 avril 2024, le ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba a pris part aux réunions de printemps du Fonds Monétaire International (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale (BM).

Cette rencontre a rassemblé des dirigeants, experts et acteurs de la société civile et du secteur privé autour des enjeux du développement. C’était aussi une opportunité pour la délégation centrafricaine de poursuivre les échanges relatifs au programme Facilité Elargie de Crédit (FEC).

En effet, afin de conclure les discussions dans le cadre du programme économique et financier du gouvernement appuyé par la Facilité Elargie de Crédit du Fonds Monétaire International (FMI), le ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba a échangé, le vendredi 19 avril 2024 à Washington DC, avec l’équipe pays de cette institution internationale.

A l’entame des échanges, le chef de mission Albert Touna Mama s’est félicité du dénouement des discussions proportionnelles aux réformes sur le secteur des hydrocarbures. Au regard des discutions, M. Albert Touna Mama a vivement conseillé au ministre des finances et du budget de poursuivre la mise en œuvre du plan d’action de la réforme du marché intérieur des produits pétroliers et l’arrimage des dispositions du contrat signé entre le gouvernement et la société NEPTUNE à la règlementation en vigueur. L’équipe pays du fonds a aussi suggéré au ministre chargé des finances et du budget de faire preuve de vigilance sur la question de la viabilité de la dette et des dépenses publiques susceptible de gêner la poursuite du programme Facilité Elargie de Crédit.

Le ministre Hervé Ndoba promet organiser une réunion dédiée à l’analyse de la viabilité de la dette à l’issue de la syndication domestique prévue pour la fin du mois d’avril. Il a également évoqué les actions de renégociation avec certains créanciers.

Aussi, il a rassuré ses partenaires quant aux efforts qui seront déployés par le gouvernement pour le suivi des repères quantitatifs, la mobilisation sans cesse crescendo des recettes intérieures de l’Etat et la planification des dépenses publiques. Il a par ailleurs sollicité l’accompagnement du FMI dans la mise en place d’un plan cohérent de suivi des réformes, ainsi que le soutien de l’équipe pays lors du passage du dossier de la RCA devant le Conseil d’administration du FMI.

Quelques présidents africains et la Banque mondiale s’engagent à mener des réformes économiques ambitieuses

Ils sont 19 chefs d’État africains qui se sont réunis à sommet avec des cadres de la Banque mondiale Kenya pour discuter des opportunités à créer en Afrique.

 

Des dirigeants d’Afrique s’engagent à mener des réformes économiques ambitieuses, avec l’IDA de la Banque mondiale au cœur de la stratégie, fait savoir la BM dans un communiqué du 29 avril 2024. Ledit programme : « vise à améliorer considérablement les conditions de vie ainsi qu’à créer de nouvelles opportunités, positionne l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale comme un élément essentiel du succès ».

A l’issue du sommet au Kenya, la naissance d’un partenariat, une coalition réunissant la société civile, les fondations, le secteur privé et les jeunes a vu le jour : « pour alimenter le moteur de développement de l’Afrique. »

Les parties prenantes on sommet, ont pris l’engagement renforcer la gouvernance, libérer le potentiel du secteur privé pour la création d’emplois, mobiliser les ressources nationales et tenir les promesses en matière de changement climatique. L’accroissement de l’accès à l’énergie et au numérique, ainsi que l’amélioration de la résilience au changement climatique et aux conflits étant également au nombre des priorités.

Dr. William Ruto, président de la République du Kenya, a souligné l’urgence du changement pour le continent et son désir de capitaliser sur l’opportunité de ce moment charnière. Défendant avec ardeur le renforcement des contributions des donateurs à l’IDA-21. Il a aussi souligné son rôle dans les changements transformateurs en Afrique, et dans le monde entier. « Notre peuple et nous, les dirigeants de l’Afrique, sommes impatients de voir le changement s’opérer et nous voulons transformer le continent en ce moment de formidables opportunités », a déclaré le président Ruto.

Faisant écho à ces propos, Ajay Banga, le président du Groupe de la Banque mondiale, a souligné la nécessité d’un soutien mondial indéfectible, en particulier de la part de l’IDA, alors que l’Afrique trace sa voie vers un avenir prospère et progressiste. « Nous sommes unis par une vision commune pour l’avenir de l’Afrique – un continent riche en diversité, en culture et en potentiel, grâce à ses jeunes et à ses ressources naturelles », a déclaré Ajay Banga. « Ce sont les ingrédients qui peuvent alimenter notre avenir. L’Association internationale de développement a été un partenaire indéfectible dans le parcours du développement de l’Afrique, et ce sommet symbolise notre engagement collectif à accélérer les progrès. Ce qui exigera davantage de l’IDA, du Groupe de la Banque mondiale, des gouvernements et du secteur privé. »

Sellah Bogonko, directrice générale de Jacob’s Ladder, qui représentait un échantillon représentatif de la jeunesse africaine, déclare : « Le véritable leadership ne concerne pas seulement les personnes en place, mais chacun d’entre nous qui fait l’impossible, chaque jour, à sa manière. Nous, les jeunes, ne nous contentons pas de demander ce que vous pouvez faire pour nous. Nous sommes prêts à créer conjointement des solutions avec vous, nos dirigeants élus, avec le soutien de l’IDA ».

 

 

Un rapport de la Banque mondiale fait état des disparités économiques entre les femmes et les hommes

Aucun pays du monde ne garantit l’égalité des chances pour les femmes, pas même les économies les plus riches, révèle le rapport ‘’Les Femmes, l’Entreprise et le Droit ‘’, de la Banque mondiale.

Le document évalue en l’ampleur du fossé entre réformes juridiques et résultats réels pour les femmes. D’après l’analyse les femmes disposent d’environ deux tiers des droits reconnus aux hommes. « Les pays ont en moyenne mis en place moins de 40 % des systèmes nécessaires à une mise en œuvre complète de ces législations », peut-on lire. Le rapport indique que, 98 économies ont des dispositions juridiques imposant une rémunération égale pour un travail de valeur égale, mais 35 seulement parmi elles — soient moins d’une économie sur cinq — ont adopté des mesures de transparence salariale ou des mécanismes d’application qui permettent effectivement de résorber les écarts de situation entre les sexes.

D’après ce rapport, les inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail sont bien plus importantes qu’on ne le pensait jusqu’ici. « Les femmes bénéficient seulement des deux tiers des droits accordés aux hommes. »

« Les femmes ont le pouvoir de booster une économie mondiale en berne, mais, aux quatre coins du globe, des lois et des pratiques discriminatoires les empêchent de travailler ou de créer des entreprises au même titre que les hommes, souligne Indermit Gill, économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale et premier vice-président pour l’Économie du développement.

 

Obstacles en entrepreneuriat

 

Les femmes se heurtent également à des obstacles importants dans l’entrepreneuriat, souligne le rapport. Par exemple, « seule une économie sur cinq impose des critères de genre dans les processus de passation des marchés publics. » Ce qui signifie que les femmes sont largement exclues d’une opportunité économique qui se chiffre globalement à 10 000 milliards de dollars par an. Sur le plan de la rémunération, les femmes gagnent 7,7 dollars quand les hommes en perçoivent 10. Et les inégalités devant la loi se perpétuent jusqu’à la retraite : « dans 62 économies, l’âge auquel hommes et femmes peuvent prendre leur retraite n’est pas le même. En outre, si les femmes vivent en général plus longtemps que les hommes, elles perçoivent des pensions de retraite moins élevées et connaissent une plus grande insécurité financière à l’âge de la vieillesse.»

Le rapport évoque trois raisons qui expliquent cet état de fait: « elles gagnent moins que les hommes tout au long de leur vie professionnelle, doivent l’interrompre ou s’absenter lorsqu’elles ont des enfants, et partent à la retraite plus tôt. »

« Il est plus urgent que jamais d’accélérer les efforts visant à réformer les lois et à adopter des politiques publiques qui permettent aux femmes de travailler ou de créer et développer leur entreprise », déclare Tea Trumbic, auteure principale du rapport. Elle regrette qu’aujourd’hui, à peine la moitié des femmes fasse partie de la population active mondiale, contre près de trois hommes sur quatre. : « Ce n’est pas seulement injuste, c’est un véritable gâchis. Une plus grande participation des femmes à la vie économique est la condition indispensable pour amplifier leur voix et influer sur des décisions qui les touchent directement. Les pays ne peuvent tout simplement pas se permettre de laisser sur la touche la moitié de leur population. »

La Banque mondiale alerte sur une chute de la croissance économique

D’après les Perspectives économiques mondiales de la Banque mondiale, la croissance a nettement ralenti et le risque de tensions financières dans les économies de marché émergentes et en développement s’intensifie dans un contexte de taux d’intérêt élevés.

 

« La croissance mondiale devrait marquer le pas en 2023, pour tomber à 2,1 %, contre 3,1 % en 2022», alerte l’institution de Bretton Woods. La Chine exclue, les économies émergentes et en développement devraient voir leur croissance ralentir à 2,9 % cette année, contre 4,1 % l’année dernière. Ces anticipations font état d’une révision à la baisse généralisée.

« Le moyen le plus sûr de faire reculer la pauvreté et de favoriser la prospérité est l’emploi, et le ralentissement de la croissance rend la création d’emplois beaucoup plus difficile, » souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay BangaPour lui, Il est important de garder à l’esprit que les prévisions de croissance ne sont pas une fatalité. « Nous avons la possibilité d’inverser la tendance, à condition d’y œuvrer tous ensemble. »

Selon les dernières prévisions de la Banque mondiale, les chocs simultanés causés par la pandémie, l’invasion de l’Ukraine par la Russie et le ralentissement économique brutal dans un contexte de resserrement des conditions financières mondiales constituent un sérieux revers pour le développement, qui persistera dans un avenir prévisible.

« Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être », souligne le rapport.  

JIF : 2,4 milliards de femmes en âge de travailler ne jouissent pas des mêmes droits que les hommes

Selon la Banque mondiale, cette situation entrave la croissance économique dans un moment critique.

Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, le rythme des réformes en faveur de l’égalité de traitement des femmes devant la loi a atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans, ce qui risque d’entraver la croissance économique à un moment critique pour l’économie mondiale.

En 2022, le score moyen mondial de l’indice produit par le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit » n’a augmenté que d’un demi-point pour atteindre 77,1 sur 100, cela signifie que les femmes ne jouissent en moyenne que d’à peine 77 % des droits juridiques reconnus aux hommes. Le rapport note qu’au rythme actuel des réformes, dans de nombreux pays, une jeune femme qui entre aujourd’hui dans la vie active prendra sa retraite avant d’avoir pu obtenir les mêmes droits que les hommes.

Le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2023 » passe au crible les lois et règlements de 190 pays au regard de huit domaines qui influent sur la participation des femmes à la vie économique : mobilité, travail, rémunération, mariage, parentalité, entrepreneuriat, actifs et retraite. Les données, arrêtées au 1er octobre 2022, fournissent des repères objectifs qui permettent de mesurer les progrès réalisés à travers le monde en matière d’égalité juridique entre les sexes. Aujourd’hui, seuls 14 pays tous des économies à revenu élevé ont atteint une parité juridique totale.

Selon la BM près de 2,4 milliards de femmes en âge de travailler dans le monde ne jouissent toujours pas des mêmes droits que les hommes. Or, en comblant l’écart entre les sexes en matière d’emploi, le PIB par habitant pourrait augmenter à long terme de près de 20 % en moyenne. En outre, des études estiment entre 5 000 et 6 000 milliards de dollars les gains économiques mondiaux qui pourraient être obtenus si les femmes créaient et développaient de nouvelles entreprises au même rythme que les hommes.

« À l’heure où la croissance économique mondiale ralentit, tous les pays doivent mobiliser l’intégralité de leur capacité de production pour faire face à la confluence des crises auxquelles ils sont confrontés », souligne Indermit Gill, économiste en chef du Groupe de la Banque mondiale et premier vice-président en charge de l’Économie du développement.

« Les États ne peuvent pas se permettre de mettre à l’écart près de la moitié de leur population. Le fait qu’une grande partie du monde n’accorde pas aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes constitue non seulement une injustice à l’égard de celles-ci, mais aussi un obstacle à la capacité de ces pays à promouvoir un développement vert, résilient et inclusif ».

Centrafrique : comprendre la hausse des prix du carburant

Le gouvernement a annoncé des augmentations importantes des prix des carburants. Ceci eu égard des problèmes réguliers d’approvisionnement en hydrocarbures.

 

Depuis le mois de mars, la Centrafrique (deuxième pays le moins développé au monde selon l’ONU, connaît une pénurie dramatique de carburants depuis le mois de mars. Une situation qui a entrainé la prolifération de la vente illicite du carburant.

Plongé dans un marasme économique et dans un souci de relever le pays, le gouvernement a décidé d’augmenter le prix à la pompe.

Un arrêté des ministres des Finances, du Commerce et de l’Énergie fixe les nouveaux tarifs à la pompe en vigueur sur le territoire. L’essence passe de 865 francs CFA (1,31 euro) à 1300 francs CFA (1.98 euro) le litre, soit une augmentation de plus de 50%, tandis que le gasoil augmente de près de 70% et passe de 855 francs CFA (1,30 euro) à 1450 francs CFA (2,21 euros) le litre. Le pétrole subit la plus forte hausse, avec une augmentation de près de 80%. À la pompe, il coûtera désormais 1150 francs CFA (1,75 euro) le litre, contre 645 francs CFA (0,98 euro) auparavant.

«Cette situation nous fait peur», a déclaré à l’AFP Christelle Toki, 30 ans, pompiste à la station-service Tradex, située dans le nord de Bangui, la capitale, où les prix à la pompe étaient bloqués par les autorités à 865 francs CFA depuis plusieurs années. «Je me demande combien de litres les clients vont désormais acheter avec ce prix qui a carrément doublé. Les vendeurs à la sauvette vont toujours être en concurrence et attirer tous les clients», redoute la jeune femme.

De nombreuses stations connaissent des difficultés d’approvisionnement depuis plusieurs mois, donnant lieu à de nombreux trafics. La Banque mondiale estime que 71% des quelque six millions d’habitants vivent au-dessous du seuil international de pauvreté (moins de 2,15 euros par jour par personne). Près de la moitié souffre de l’insécurité alimentaire et dépend de l’aide humanitaire internationale, selon l’ONU.

 

RCA : la Banque mondial remet des matériels d’hôpital au ministère de la Santé

La Banque mondiale fait une offre des matériels biomédicaux et des médicaments au gouvernement centrafricain.

Le don entre dans le cadre du projet Seni. Les kits remis au ministère de la Santé et de la Population sont composés des antibiotiques, des antipaludiques, Kits de césariennes, des équipements de Bloc et des médicaments de prise en charge des femmes enceintes entre autres.

Le projet Seni s’inscrit dans la droite ligne des 10 domaines d’impulsions présidentielles qui vise à renforcer le système sanitaire et offrir aux populations Centrafricaines des services de santé de proximité et de qualité.

Le président Faustin Archange Touadéra a pris part à la cérémonie de remise de ces équipements.

RCA : Faustin Archange Touadéra décore Alphonse Ibi Kouagou de la Banque mondiale

L’Administrateur de la Banque Mondiale pour la République Centrafricaine, Alphonse Ibi Kouagou, a été fait Commandeur dans l’ordre national de la reconnaissance centrafricaine.

De passage en RCA, l’Administrateur de Breton Woods a été reçu par le Premier ministre chef du gouvernement. Le 7 septembre 2022, le président de la république, Faustin Archange Touadéra a décerné à Alphonse Ibi Kouagou, la cravate de Commandeur dans l’ordre national de la reconnaissance centrafricaine.

Ce cadre de la B.M est récompensé pour son rôle joué dans l’aboutissement de plusieurs projets de développement, financés à plus 800 Millions de Dollars en faveur de la RCA.

« Ca fait 22 ans que je suis à la Banque Mondiale. J’ai plusieurs fois travaillé pour investir dans les pays même des fois plus que ça, mais je n’ai jamais été décoré comme vous le faites. Ce pays restera inoubliable pour moi Monsieur le Président. Je vais continuer à lutter pour le temps qui me reste à mobiliser des ressources pour votre pays.» Ainsi sont les mots de reconnaissance prononcés par Alphonse Ibi Kouagou, Administrateur de la Banque Mondiale.

RCA : le ministre des Travaux vole au secours d’une buse en déconfiture

RCA : le Premier ministre accorde une audience à un émissaire de Banque mondiale

L’Administrateur de l’institution de Breton Woods, Alphonse Ibi Kouagou, a été reçu en audience le 05 septembre 2022, par le Premier ministre centrafricain, Felix Moloua.

Les bonnes relations entre la RCA et la banque mondiale ont été au centre de l’audience qu’a entre le Premier ministre chef du gouvernement Felix Moloua et l’administrateur de la banque mondiale, Alphonse Ibi Kouagou en séjour de travail à Bangui.

En charge de 23 pays au conseil d’administration de l’institution financière internationale, sieur Kouagou a apprécié : « les réformes faites par les autorités centrafricaines depuis la dernière visite de l’administrateur suppléant… »

Pour son séjour dans le pays de Faustin Archange Touadéra, l’administrateur rencontrera plusieurs membres du gouvernement centrafricain et se rendra sur les sites de certaines réalisations financées par la Banque mondiale.

RCA : 130 millions de dollar pour atteindre 50% d’accès à l’électricité

C’est une enveloppe mobilisée par la Banque mondiale qui s’est engagé à soutenir le secteur de l’énergie afin d’augmenter le taux d’accès de la population à 50% de l’électricité d’ici 2030.

 

L’énergie est l’un des vecteurs incontournables favorisant le développement d’un Etat. Cependant, à ce jour, le taux d’accès à l’électricité fournie par l’Energie Centrafricaine (ENERCA) est de 8%. Devant ce problème, la Banque mondiale s’est engagée à soutenir ce secteur afin d’augmenter le taux d’accès  de la population à 50% de l’électricité d’ici 2030.

Malgré quelques efforts déployés par le gouvernement afin de développer le secteur de l’énergie en Centrafrique, les centrafricains ne sont toujours pas satisfaits du service qu’offre l’ENERCA. La gestion de la distribution de l’électricité et surtout le délestage à répétition font souvent l’objet des plaintes des clients. Toutefois, l’ENERCA de son côté pointe du doigt le vol, le vandalisme de ses installations par certaines personnes mal intentionnées. Ce comportement entrave réellement le bon fonctionnement de cette société.

En effet, le pays dispose d’énormes potentialités énergiques par le biais des chutes d’eau et du soleil. Il suffit que des stratégies soient mises en place pour débloquer la situation. C’est ainsi que la Banque mondiale qui appui déjà ce secteur, s’est engagée encore à mobiliser un financement conséquent afin palier à ce problème. Pour ce faire, ce projet prend en compte l’aspect de la fourniture de l’électricité au développement de l’énergie solaire.

« Avec le taux d’accès de 8% à l’électricité, le Centrafrique est le dernier pays au monde. Alors à la demande du gouvernement, la Banque mondiale va contribuer à l’augmentation de ce taux d’accès à l’électricité en accordant un financement. Déjà, il y a le projet qui est en train de financer des mini-réseaux à Berberati et à Bambari et d’ici aout, cela sera opérationnel. Pour renforcer le service à Bangui, la Banque va appuyer une augmentation qui sera opérationnel d’ici 14 à 18  mois de 25 Mégawatts via le champ solaire de Danzi », a expliqué Han Fraeters, représentant de la Banque mondiale en Centrafrique lors d’un café de presse le vendredi 11 mars 2022 à l’Hôtel Ledger Plazza à Bangui.

En outre, certains facteurs majeurs empêchent la réalisation de ces projets. Nous pouvons citer entre autres : l’effet de la pandémie de Covid-19, les matériels  sont achetés en Chine et l’évacuation pose problème avec le mécanisme de transport ainsi que l’insécurité dans le pays… Alors, la Banque mondiale dans son accompagnement, veut à ce que l’électricité soit aussi distribuer dans les villes de provinces.

Han Fraeters a alors  précisé que : « Nous sommes en train de préparer un nouveau financement à hauteur de 130 millions de dollars américain pour aider le gouvernement. C’est un grand projet d’électrification rurale dans le reste du pays. Il y aura plusieurs mini-réseaux et des solutions solaires pour les bâtiments publics comme les écoles, les hôpitaux et une stratégie pour les ménages avec une subvention de l’État, financée bien sûr par la Banque mondiale ».

Toutefois, selon Nash Fiifi Eyison, spécialiste de l’énergie à la Banque mondiale en Centrafrique, il y aura une politique pour convaincre les secteurs privés d’investir dans le système afin de favoriser la réalisation du projet. Il a aussi insisté sur la gestion de l’électricité par certaines institutions et organisations étatiques comme les ministères qui consomment beaucoup d’énergie mais qui malheureusement ne paient pas les factures. Pour ce faire, le ministère de l’Energie en commun accord avec la Bangui mondiale mettra en place une stratégie afin de contrôler la gestion et l’utilisation de l’électricité.

Si cette option est en vue, il est important de prendre en compte la question de la démographie qui a un lien direct avec la demande de l’électricité. Cet aspect est également pris en compte par la Banque mondiale qui compte aussi sur la faisabilité des choses au niveau du gouvernement en termes de bonne relation.

RCA : la Banque mondiale octroie 17 milliards de FCFA pour soutenir l’éducation

Cette enveloppe est destinée au Projet d’Appui au Plan Sectoriel de l’Education (PAPASE II), dans le but d’améliorer l’accès et la qualité de ce secteur.

 

Au mois de mai 2020, le gouvernement centrafricain a adopté un Plan sectoriel de l’éducation (PSE). A cet effet, un projet d’appui a été mis en place pour soutenir ce plan. Il s’agit du Projet d’Appui au Plan Sectoriel de l’Education (PAPASE II).

En effet, le PAPSE II est le fruit d’un partenariat stratégique entre le Partenariat Mondial pour l’Education (PME), la Banque mondiale et le gouvernement centrafricain dans le développement du secteur de l’Education. Il est une forme de réponse parfaite aux objectifs du plan sectoriel de l’éducation en vue d’appuyer le développement du système éducatif.

L’objectif de développement du PAPSE II est d’améliorer l’accès et la qualité de l’éducation pré-primaire et de base et renforcer la gestion et la résilience du système éducatif. Toutefois, la particulier de PAPSE II est le fait de l’utilisation de la langue nationale Sängö dans le programme de l’enseignement au niveau primaire » a indiqué Aboubacar Moukadas Noure, ministre en charge de l’éducation nationale.

Ledit projet est financé par la Banque mondiale à hauteur de 30 850 000 000 de dollars EU soit 17 5 84 500 000 de francs CFA. Il prendra en compte la question de l’amélioration de la qualité de l’éducation et la formation initiale et continue des enseignants afin d’atteindre l’objectif visé à titre de ratio maître-élève. Il va permettre  la construction des collèges de proximité dans les préfectures mal desservies et la mise en place d’une évaluation nationale des acquis scolaires des élèves.

Lors de la cérémonie du lancement officiel de ce projet qui s’est tenue le mercredi 20 octobre en la salle de conférence du Complexe scolaire international Galaxy à Bangui, Bernard Oula Coulibaly, chargé des opérations, représentant résident par intérim de la Banque mondiale en Centrafrique a mis un accès particulier sur l’exécution des différents programmes pour la réussite de ce projet. Il a montré aussi combien de fois la Banque mondiale se charge pour soutenir le PAPSE II.

Ce projet comme nous l’avons susmentionné vise à l’amélioration du système éducatif centrafricain qui a perdu sa lettre de noblesse. Le constat est déplorable du faite que les multiples crises militaro-politiques qui ont secoué la Centrafrique ont aussi largement impacté négativement sur l’éducation nationale. Plusieurs enfants n’ont pas eu l’opportunité de fréquenter les salles des classes à cause des groupes armés.

Il est aussi important de montrer combien de fois, le pays fait face à un manque considérable des enseignants titulaires qualifiés. Plusieurs écoles surtout dans les villes de provinces fonctionnent grâce à la main forte des « maîtres parents » qui pour la plus part n’a pas de niveau adéquat pour tenir l’enseignement. Aujourd’hui, la question de rehaussement du système éducatif est un véritable défi pour le gouvernement centrafricain.  La base du développement d’un pays repose sur l’éducation qui est le vecteur d’un capital humain qualifié. Le suivi et la réussite de ce projet sera un atout considérable pour le pays en matière des futures ressources humaines.

RCA : Ousmane Diagana en visite de travail

Ousmane Diagana est arrivé à Bangui mercredi 15 septembre pour renforcer la coopération entre la Banque mondiale et la République Centrafricaine.

 

Les crises militaro-politiques et celle de la maladie à Coronavirus ont plongé la République centrafricaine dans un véritable défi économique. A cet effet, le pays est obligé de faire appel à ses partenaires de venir à son secours afin de favoriser le bien-être du peuple.

Si le Centrafrique bénéficie de l’appui financier des plusieurs partenaires, l’un des privilégiés demeure la Banque mondiale, représentée dans le pays par Han Fraeters. Cette institution bancaire a prouvé dans toutes les conditions qu’elle soutient toujours le gouvernement centrafricain en l’accompagnant dans sa politique. Ceci, dans l’optique de favoriser développement ou l’émergence du pays dans plusieurs domaines.

A cet effet, la Banque mondiale a dépêché à Bangui Ousmane Diagana, Vice-président de ladite Banque pour la région de l’Afrique de l’ouest et du centrale afin de renforcer cette coopération entre la RCA et cette institution bancaire. Présent dans la capitale centrafricaine depuis hier 15 septembre, ce dernier, dès sa descende de l’avion à l’aéroport international Bangui M’poko a expliqué les raisons de sa visite : « La RCA est pays qui est cher à la Banque mondiale et qui dispose d’énorme potentialité mais qui est confrontée à des difficultés de développement. La mission de la Banque mondiale est d’aider les pays à se développer en créant des conditions de prospérité forte surtout les pays qui sont dans la vulnérabilité et la fragilité ».

Toutefois, il précise : « C’est une occasion de témoigner l’engament de la Banque mondiale en faveur de la République centrafricaine. Nous avons plusieurs programmes dans les secteurs variés entre autres : les infrastructures, l’énergie, l’éducation, la protection sociale. Et si dans l’ensemble ces programmes s’exécutent bien, en cours de mon séjour nous aurons l’opportunité de signer encore des accords de financement dans d’autres secteurs. Tout ceci pour contribuer à consolider la paix, la sécurité et à renforcer la résilience de l’économie et faire en sorte que les énormes potentialités que le pays disposent puissent être réellement un facteur de développement et de prospérité ».

Quant au gouvernement centrafricain, par la voix du ministre d’État chargé de l’économie, du plan et de la coopération internationale Felix Moloua, c’est un sentiment de reconnaissance qu’il adresse à la Banque mondiale pour ses appuis multiformes : « L’aide financière que la Banque mondiale accorde présentement à notre pays dépasse largement celle du passé. Dans le cadre de cette nouvelle coopération, ce haut cadre de la Banque mondiale a affirmé qu’il va évaluer les différents projets afin de signer d’autres accords de financement. Cela sous-entend que le vent d’aide que la Banque mondiale accorde à la RCA va toujours s’accroitre ».

Rappelons que cette visite s’étend du 15 au 17 septembre 2021. L’occasion sera ainsi donnée à Ousmane Diagana de rencontrer et d’échanger avec les autorités nationales et les acteurs de la société civile. Ladite visite fait suite au sommet extraordinaire des Chefs d’États de la CEMAC et vise à renforcer l’engagement de la Banque mondiale dans la zone afin d’accompagner les gouvernements à mettre en œuvre les réformes et les investissements nécessaires pour une reprise verte, résiliente et inclusive.

RCA : le vice-président de la Banque Mondiale attendu à Bangui

Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana, qui a entamé une tournée en Afrique centrale arrive ce jour à Bangui.

 

Cette visite fait suite au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et vise à réaffirmer l’engagement de la Banque mondiale dans la zone afin d’accompagner les gouvernements à mettre en œuvre les réformes et les investissements nécessaires pour une reprise verte, résiliente et inclusive.  Diagana et sa délégation ont débuté la visite du 12 au 15 septembre au Cameroun où ils se sont entretenus avec les autorités gouvernementales sur les grandes priorités de développement du pays. Il a rencontré également les partenaires au développement, des représentants d’organisations de la société civile, le personnel médical du centre international de vaccination et visitera une école.  La visite se conclura en République centrafricaine du 15 au 17 septembre où le vice-président rencontrera les plus hautes autorités centrafricaines, les partenaires du développement, ainsi que des acteurs de la société civile et du secteur privé. La délégation assistera par ailleurs à une table ronde sur l’accès à l’électricité.

De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana est Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale. Dans ce rôle, il coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 40 milliards de dollars.  Cette visite intervient alors que la Banque mondiale vient de finaliser sa stratégie pour l’Afrique de l’ouest et centrale, dont les quatre objectifs majeurs visent à établir un nouveau contrat social entre les citoyens et l’Etat, œuvrer à plus d’emplois et de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique.

La Banque mondiale a un partenariat de longue date avec les pays membres de la CEMAC, fournissant une gamme de soutien, y compris des programmes d’investissement, un soutien budgétaire, des services de conseil et une assistance technique. A ce jour, les engagements nets de la Banque mondiale dans les pays de la sous-région s’élèvent à plus de 5 milliards de dollars, couvrant des investissements dans le capital humain, les infrastructures, l’énergie, la foresterie et l’agriculture.

Depuis la pandémie COVID, le soutien de la Banque mondiale s’est intensifié, y compris le financement de programmes dans les domaines de la santé, de l’adaptation, des filets de sécurité sociale, de l’éducation et des services numériques.

RCA: la Banque mondiale prévoit une croissance en baisse pour 2020

Pour renforcer l’économie centrafricaine, la Banque mondiale recommande la diversification des activités.

En Centrafrique, la Banque mondiale a rendu publique ce lundi 30 novembre son rapport annuel. En 2019, la croissance a légèrement baissé, passant à 3,1%, mais est restée bonne comparée aux pays de la région. Néanmoins, les perspectives de 2020 sont bien moins bonnes… La Banque mondiale prévoit pour 2020 une croissance nulle, voire négative jusqu’à -1,2 %.

En cause, la pandémie de Covid-19. Cette dernière risque d’empirer la situation d’extrême pauvreté, évaluée à 71%, en 2019. Pour renforcer l’économie centrafricaine, la Banque mondiale recommande la diversification des activités.

« Comment est-ce qu’on peut transformer la richesse de ce pays, dans le pays même, en créant de l’emploi et de la richesse ? Et comment aussi est-ce qu’on peut diversifier l’économie pour avoir plus de secteurs où l’on peut travailler ? Bien sûr, la transformation du secteur coton, bois, café, diamants ou encore les nouveaux produits qui ont beaucoup de potentiel dans ce pays comme l’huile végétale, légumineuses, la cire », souligne Han Fraeters, le représentant de la Banque mondiale.

L’échéance électorale est aussi une étape importante… Des élections pacifiques et transparentes joueront sur la stabilité économique. Et si des efforts ont déjà été faits, des réformes importantes devront encore être menées à bien.

« Il faut travailler avec le prochain gouvernement sur des réformes qui vont être difficiles. Il y a beaucoup de réformes qu’il faut faire pour améliorer le climat des affaires, améliorer la gestion des finances publiques qui de temps en temps vont aller contre les intérêts de ces individus qui seront au pouvoir mais qui vont être essentiels si l’on veut vraiment avoir une croissance, une économie inclusive », insiste Han Fraeters.

Des efforts supplémentaires sur la qualité de la gouvernance et de l’administration sont aussi à faire, selon la Banque mondiale.

RCA : la réhabilitation du tronçon Baoro-Bouar réalisé à 18%

Les le délai d’exécution des travaux de la réhabilitation de ce tronçon dont le coût est estimé à  38 milliards de FCFA était de 18 mois. Après 14 mois passés, le projet n’est exécuté qu’à 18%.

Le sujet était au centre de la rencontre entre le Président de la République,  Faustin Archange TOUADERA et les cadres des ministères des Travaux Publics et de l’Entretien Routier ; des Finances et du Budget ; de l’Economie et de la Coopération ; de la Banque Mondiale et de la société SOGEA-SATOM. La réunion du 01 juillet était centrée sur l’état d’avancement des travaux du bitumage du tronçon Baoro-Bouar sur la route nationale 1. Notons que, la société française SATOM est adjudicataire du projet sur la réhabilitation de la route nationale 1 Baoro-Bouar.

Faustin Archange TOUADERA a décidé de mettre un point d’honneur sur la construction des infrastructures routières au cours de son quinquennat. C’est dans cette optique que le Chef de l’Etat a tenu la rencontre.

Il fallait la tenir cette réunion. C’est du moins ce que pense Guismala HAMZA, ministre des Travaux Publics et de l’Entretien Routier. Pour lui, la rencontre a permis à  l’ensemble des parties de faire le point sur l’état d’avancement des travaux qui accusent déjà  beaucoup de retard. Le ministre HAMZA a affirmé que la société SATOM avait déjà encaissé 56% de l’enveloppe allouée pour ces travaux n’est qu’à  18% des réalisations. Il pense aussi que la rencontre, une occasion pour Président TOUDERA de demander à  la société SATOM d’honorer son contrat conformément au délai prévu.

Autre précision du ministre, une décision a été prise pour que la société SATOM ne puisse s’en tenir qu’exclusivement qu’aux travaux de la route et des œuvres d’art et de sous-traiter avec les entreprises nationales pour l’exécution des travaux d’assainissement et de construction des daleaux.

Etaient aussi présent le 01er juillet les techniciens de la Banque Mondiale, qui ont d’ailleurs proposé qu’une durée de 4 mois de plus soit accordée à  la société SATOM afin de venir au bout de ce projet.

Pour rappel, le délai d’exécution des travaux de la réhabilitation du tronçon Baoro-Bouar dont le coût est estimé à  38 milliards de FCFA était de 18 mois. Aujourd’hui, après 14 mois passés, la société n’a exécuté les travaux qu’à 18% alors qu’elle a déjà  empoché 22 milliards de FCFA.

RCA : 100 millions de dollars supplémentaires pour le projet Londo

La Banque mondiale a approuvé un nouveau don de 100 millions de dollars pour le Projet Londo .

Don de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, « ce financement additionnel permettra de fournir un emploi temporaire aux personnes vulnérables et de faciliter l’accès aux services de base sur l’ensemble du territoire national », a indiqué l’institution financière internationale.

« Il permettra de tripler le nombre de bénéficiaires de travaux publics à  haute intensité de main-d’œuvre (THIMO), fournissant près de 5 millions d’hommes-jours à  travers le pays », a-t-elle ajouté dans un communiqué.