RCA : fin à Bangui du festival Ndara Ti Beafrika

Organisé par Centro Kult International (CKL), le festival Ndara ti Beafrika s’est déroulé du 18 au 20 décembre 2021 au centre culturel Samba-Panza à Bangui. Ceci est une grande fête des cultures et de la solidarité nationale.

 

Caravane artiste, spectacles de danse folklorique, conte et musique tradi-moderne, défilé de mode en tenue traditionnel et exposition d’œuvre d’art ont été le menu de ce festival soutenu par le ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme.

Auguste Saint Claire Gbogbo, opérateur culturel, directeur de CKL présente les motivations qui ont conduit à organiser ce festival. « Ce concept est parti d’un constat simple, ce sont les conflits récurrent en RCA. Nous, acteurs culturels avons déduit que la crise que le pays connait depuis près de 20 ans a pour origine la perte de repère culturel et traditionnel. A cela, il faut ajouter l’esprit de la haine, de la violence qui a habité le peuple centrafricain. Comme solution, nous proposons un retour à la source à travers ce festival ».

Ndara ti Beafrika est un festival d’arts anciens qui prend en compte les potentialités artistiques traditionnelles, une histoire de faire revenir la génération actuelle à la source, aux causeries-débats, aux contes afin de reconstituer une base éducative.

La réalité est qu’aujourd’hui, le secteur culturel est difficile à cause du manque d’appuis. Les promoteurs culturels s’efforcent à le faire vivre avec les moyens de bord. « Je m’estime heureux que malgré tout, les objectifs de ce festival ont été atteints et nous comptons pérenniser cette initiative. La RCA a des potentialités artistiques et culturelles, nos jeunes ont du talent. La tradition a eu la chance de répercuter malgré tout. Les groupes de danse, en dépités des difficultés, du manque de subvention ont travaillé pour nous présenter cette belle prestation », a expliqué Auguste Saint Claire Gbogbo.

Les danses traditionnelles représentant toutes les 20 préfectures de la RCA ont marqué ce grand rendez-vous culturel et artistique. Philippe Bokoula, Directeur Général des Arts et de la Culture exprime le soutien de son département à cet évènement. « Nous traversons un moment difficile, notre pays a connu beaucoup de difficultés et c’est l’occasion ou jamais, la culture doit réunir les enfants du pays. Dans un pays où il y a la guerre, c’est la culture qui doit être le ciment et le béton de la réconciliation. C’est pourquoi ce festival est la bienvenue car le ministère a accueilli très favorablement cette initiative », a souligné le directeur général.

La musique traditionnelle en République Centrafricaine est regroupée en quatre grands groupes de danse. La danse des chenilles qui se fait dans toutes les régions forestières. La danse des poissons se pratique au niveau des riverains. Au grand nord, c’est la danse des oiseaux et au centre, c’est la danse des animaux comme les lions etc. « Nous avons ces quatre groupes qui constituent la polyphonie centrafricaine. Nous avons assisté à ces denses dans ce festival », a expliqué le directeur général Philippe Bokoula.

Par ce festival, les organisateurs veulent lancer un message que la RCA vit, parce que la culture est le baromètre d’un pays.

Le rendez-vous est pris pour la troisième édition probablement l’année prochaine avec un souhait ardent:  la participation des groupes de danse traditionnelle venus des 20 préfectures de la Centrafrique.

RCA : crash d’un hélicoptère des mercenaires russes

Un hélicoptère militaire des mercenaires russes de la société Wagner s’est écrasé dans la capitale centrafricaine ce lundi 22 novembre  2021.

 

A Bangui aux environs de 9 heures ce matin du 22 novembre 2021, un hélicoptère militaire des mercenaires russes de la société Wagner a fait un crash. Selon les informations recoupées sur place, les deux membres de l’équipage sont grièvement blessés.

« Attroupement au bord du fleuve Oubangui côté Sofitel  suite à un crash d’un hélicoptère des instructeurs russes. Deux blessés graves et l’appareil s’est noyé dans le fleuve », a publié sur les réseaux sociaux Martial Pabandji.

L’hélicoptère, qui  revenait des villes de provinces, était arrivé au camp de Roux avant de décoller pour partir quand le pilote avait constaté que l’appareil n’était pas au beau fixe une minute après son décollage.

Faisant un effort d’éviter de tomber sur les bâtiments, le pilote a préféré diriger l’hélicoptère vers le fleuve Oubangui. Mais cette version non officielle de l’État-major est contestée par une autre source qui indique que les mauvaises conditions météorologiques seraient à l’origine du crash. Les membres de l’équipage ont été sauvés par des piroguiers qui les ont transporté jusqu’à la terre ferme.

RCA : les villes de Zongo et Bangui seront reliées par un bateau

Ce bateau est un don du Chef de l’Etat qui va faciliter la traversée  de la rivière Ubangui pour relier les villes de Zongo ( RDC) et Bangui ( RCA).

 

Un bac moderne d’une capacité  de 50 tonnes est dans la dernière  phase de construction au chantier naval de l’ONATRA à Kinshasa. Don du Chef de l’Etat, ce bateau va faciliter la traversée  de la rivière  Ubangui pour relier les villes de Zongo ( RDC) et   Bangui ( RCA).

La mise en service de ce bateau est la matérialisation de la promesse du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo faite à  la population de Zongo, province du Sud-Ubangui lors de son dernier séjour dans cette ville en décembre 2019. Ce mardi 14 septembre, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo est allé se rendre compte de l’évolution des travaux de construction de cette mega infrastructure au chantier naval de L’ONATRA à Kinshasa. Le Chef de l’Etat s’est montré satisfait du niveau de réalisation. Le Directeur général de l’entreprise Oriental Road and construction a réitéré son engagement de remettre l’ouvrage en décembre de cette année. Selon M. Victor Rutalinga Cizungu, le bac de Zongo est un projet intégrateur car il va faciliter le commerce transfrontalier entre la RDC, la RCA ainsi que ses voisins directs notamment le Cameroun et le Tchad.

Avec ses deux groupes propulseurs et son tonnage, le bac de Zongo devrait aussi faciliter la traversée des véhicules remorques avec des produits agricoles ou manufacturés à l’importation ou exportation.

Présents au chantier naval de l’ONATRA, le gouverneur du Sud-Ubangui Claude Mabenze , le ministre du commerce extérieur Jean Lucien Busa et le Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat Olivier Mondonge n’ont pas caché  leur satisfaction  de voir cette réalisation du Chef de l’Etat au profit de la population de leur terroir.

RCA : le vice-président de la Banque Mondiale attendu à Bangui

Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana, qui a entamé une tournée en Afrique centrale arrive ce jour à Bangui.

 

Cette visite fait suite au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et vise à réaffirmer l’engagement de la Banque mondiale dans la zone afin d’accompagner les gouvernements à mettre en œuvre les réformes et les investissements nécessaires pour une reprise verte, résiliente et inclusive.  Diagana et sa délégation ont débuté la visite du 12 au 15 septembre au Cameroun où ils se sont entretenus avec les autorités gouvernementales sur les grandes priorités de développement du pays. Il a rencontré également les partenaires au développement, des représentants d’organisations de la société civile, le personnel médical du centre international de vaccination et visitera une école.  La visite se conclura en République centrafricaine du 15 au 17 septembre où le vice-président rencontrera les plus hautes autorités centrafricaines, les partenaires du développement, ainsi que des acteurs de la société civile et du secteur privé. La délégation assistera par ailleurs à une table ronde sur l’accès à l’électricité.

De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana est Vice-Président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale. Dans ce rôle, il coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 40 milliards de dollars.  Cette visite intervient alors que la Banque mondiale vient de finaliser sa stratégie pour l’Afrique de l’ouest et centrale, dont les quatre objectifs majeurs visent à établir un nouveau contrat social entre les citoyens et l’Etat, œuvrer à plus d’emplois et de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique.

La Banque mondiale a un partenariat de longue date avec les pays membres de la CEMAC, fournissant une gamme de soutien, y compris des programmes d’investissement, un soutien budgétaire, des services de conseil et une assistance technique. A ce jour, les engagements nets de la Banque mondiale dans les pays de la sous-région s’élèvent à plus de 5 milliards de dollars, couvrant des investissements dans le capital humain, les infrastructures, l’énergie, la foresterie et l’agriculture.

Depuis la pandémie COVID, le soutien de la Banque mondiale s’est intensifié, y compris le financement de programmes dans les domaines de la santé, de l’adaptation, des filets de sécurité sociale, de l’éducation et des services numériques.

RCA : l’ONU fait état de l’insécurité grimpante à Bangui

Un communiqué du bureau des affaires humanitaires de l’ONU publié ce mardi, a affirmé que des milliers de centrafricains sont « en danger imminent ».

 

Une situation d’insécurité civile qui prend de l’ampleur, notamment à cause des violences à 300 kilomètres à l’est de la capitale Bangui.

En proie à des conflits internes incessants depuis 2013, la Centrafrique continue d’orner la liste des pays les plus instables d’Afrique. Un régime démocratique tangible, un système de santé au bord du gouffre sans compter des coups d’États à répétition, la situation du pays inquiète la communauté internationale.

Un document du bureau des affaires humanitaires des Nations Unies avance que « depuis une semaine, la vie de milliers de civils est en danger imminent à cause des violences armées répétitives à Alindao, où certains groupes de la population ont été particulièrement ciblés. » Une attaque lancée le 30 juin dernier à Alindao par des rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) avait ôté la vie à sept personnes selon les Casques bleus présents sur place. La menace des groupes armés sur le territoire et la persistance des conflits créé un afflux considérable de déplacés. À la fin 2020, la République centrafricaine comptait pas moins de 1,2 millions de réfugiées sur le continent, notamment au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo selon l’ONU.

« Ces personnes qui vivent au jour le jour sont désormais coupées de leurs petites sources de revenus, la nourriture se fait de plus en plus rare. Elles vivent dans la peur et le traumatisme », poursuit le communiqué.

Pour Denise Brown, coordinatrice humanitaire de Ocha en Centrafrique il faudrait que « toutes les parties au conflit doivent arrêter toute violence contre les civils, les infrastructures civiles, les acteurs humanitaires et respecter le droit international humanitaire. »

Risque de famine

Même si la guerre a considérablement baissé d’intensité depuis 2018, un rapport des Nations Unies classe le pays comme le deuxième plus pauvre au monde. Outre l’insécurité qui y règne, les populations affrontent aussi la famine. Fin mai, L’ONU a estimé que près de la moitié de la population était en « situation d’insécurité alimentaire », en raison de l’épidémie de coronavirus, mais également à cause de la situation sécuritaire.

Depuis fin décembre 2020, les forces gouvernementales ont réussi à arracher les agglomérations et une bonne partie des deux tiers du pays aux mains des rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Des zones qu’ils contrôlaient depuis plusieurs années, essentiellement grâce au renfort de soldats rwandais et à la présence de centaines de paramilitaires russes combattant à leurs côtés.

RCA : la ville de Bangui plongée dans l’eau

Dans la nuit de samedi à dimanche, les habitants de la capitale centrafricaine ont été surpris par des inondations causées par la forte pluie qui s’est abattue.

 

La forte pluie qui s’est abattue dans la ville de Bangui dans la nuit du samedi au dimanche 13 juin, a été à l’origine des inondations. De plusieurs dégâts dont des maisons écroulées ont été enregistrés.

Du centre-ville en passant par les quartiers sud de la capitale voire les quartiers centre dans les 3ème et 5ème arrondissements de Bangui, il était difficile pour les populations de vaguer à leurs occupations.

La saison des pluies a fait son retour et comme à chaque fois, Bangui connait des pires moments d’inondation occasionnant plusieurs dégâts. Une situation qui soulève l’épineux problème d’évacuation d’eau dans les quartiers.

RCA-Coronavirus : un nouveau bâtiment de prise en charge à Bangui

Ce bâtiment est une œuvre de la Croix-Rouge. Il est construit dans l’enceinte de son siège dans le 3e arrondissement de Bangui.

 

Depuis quelques années, la Croix-Rouge Centrafricaine (CRCA) avait lancé la construction d’un nouveau bâtiment. Les crises militaro-politiques de 2003 puis 2013 en Centrafrique ont obligé la Croix Rouge Centrafricaine à avoir d’autres structures d’accueil pour faciliter le service du secourisme. C’est dans ce contexte que cet hôpital au sein de son centre dénommé  Centre Henry Dunant a été construit. Le coût total de cette construction est estimé à plus de 200 millions de francs CFA.

« Nous avions lancé la construction de ce bâtiment mais les travaux ont été suspendus faute du moyen financier. C’est ainsi que le gouvernement centrafricain à travers le ministère de la santé publique et de la population a décidé de voler à notre secours pour enfin finaliser les travaux de construction de ce joyau », a expliqué le Pasteur Supérieur Antoine Mbao Bogo, président de la Croix Rouge Centrafricaine.

C’est un bâtiment R+1 avec des bureaux larges et bien aérés qui ont la capacité d’accueil conséquent des patients. Construit au départ dans le cadre du secourisme, ce bâtiment a été finalement reconduit pour  la lutte contre la Covid-19 en Centrafrique.

Depuis que la Covid-19 a été déclarée en Centrafrique, le gouvernement à travers le ministère de la santé publique et de la population et les partenaires ne cessent de se battre pour faire face à cette pandémie mondiale.

Ladite inauguration s’était déroulée ce 10 juin 2021 en présence de tous les représentants de la fédération des sociétés de la croix rouge et d croissant rouge. On note également la présence des autorités locales et de plusieurs volontaires de la CRCA.

RCA : les populations de Bangui subissent les inondations

Dans la nuit  du mardi à mercredi 5 mai, plusieurs quartiers nord de la capitale Bangui ont été surpris par des pluies torrentielles qui ont causé de graves  inondations. Plusieurs maisons ont été détruites. De Gobongo à Galabadja, ou encore du quartier PK10 jusqu’à Damala, des maisons sont écroulées,  d’autres inondées.

Les dégâts sont très importants du quartier Galabadja en passant par Gobongo PK10, PK12 et les quartiers qui se trouvent au bord de la rivière de ngola.  Des maisons d’habitation  entièrement ou partiellement détruites. Quelques ateliers ou chapelles d’église ont subi le même sort. Ce qui oblige les ménages touchés à passer actuellement la nuit  à ciel ouvert.

« Pour le moment nous sommes à 2 heures du matin, mais on ne peut pas prendre le risque de dormir. L’eau coule jusqu’à l’intérieur de notre maison. Moi et mes enfants nous sommes tous debout. Mais c’est encore pire chez mes voisins  », a témoigné un habitant du quartier Gobongo joint au téléphone. Mais plus au Sud, un autre témoigne:

« Nous sommes surpris par cette pluie. L’eau est venue engloutir la maison. On ne sait où allez », s’alarme un habitant du quartier Galabadja.

RCA : pénurie d’eau dans les quartiers nord de Bangui

Les populations des quartiers nord de la République centrafricaine demandent au gouvernement plus d’installation de forages.

Depuis plus de trois mois, les Banguissois manquent cruellement de l’eau potable dans leur robinet. Ici, aux quartiers nord de la capitale, dans le quatrième arrondissement, des femmes et des jeunes passent des heures  devant les points d’eau,  et parfois ne trouvent pas. Cette situation commence à les irriter davantage, ils appellent à plus d’installation des forages dans leur zone.

Sur la rue qui quitte devant l’hôpital de l’amitié,  jusqu’au marché de Boyrabe dans le quatrième arrondissement, nous avons rencontré des jeunes  et des femmes avec des pousse-pousse, remplis des bidons, à la recherche d’eau.

Ici dans le quartier Issa 3, il y’a un forage construit par NRC qui fonctionne à base du groupe électrogène. Devant ce point d’eau, il y’a une centaine des bidons :

« Parfois on peut sortir entre 19 et 22 heures pour aller chercher de l’eau, et rentrer vers 5 heures du matin. Si on parvient à trouver de l’eau, on peut faire une réserve de 20 bidons », réagit un chercheur d’eau.

Au quartier Fouh, l’eau ne coule pas dans les deux fontaines  qui sont en face de l’hôpital de l’amitié. Mais malgré tout, il y’a des bidons dans les rangs, on ne sait à quelle heure il va y avoir de l’eau.

« L’eau arrive à 5 heures, et ne tarde pas à couper alors que les gens ont pris place depuis la veille », déclare un autre habitant du quartier Fouh.

Dans tous ces deux grands quartiers parcourus, il n’y a que trois fontaines de la SODECA, mais deux qui sont fonctionnelles, mais difficilement ravitaillées.

Notons que chaque saison sèche de l’année, la SODECA a des difficultés à s’alimenter avec de l’eau de l’Oubangui. Ce qui crée de la pénurie d’eau dans la capitale, explique un fonctionnaire de la SODECA.

RCA : pénurie des boissons alcoolisées et gazeuses à Bangui

Les consommateurs des boissons alcoolisées et gazeuses ont levé le temps depuis quelques semaines devant la rareté de ces produits très consommés en cette période de forte chaleur dans le pays.  Les prix ont augmenté,  et les consommateurs s’en plaignent.

Les lieux de vente de ces boissons sont déserts. Les bières locales et mêmes celles qui sont importées ne se trouvent pratiquement pas dans la capitale Bangui.  Du coût, les prix des rares boissons qui sont disponibles  sont revus à la hausse. Une bouteille de castel par exemple  a atteint 1000 francs CFA. Difficile pour les consommateurs de boire non seulement à leur soif,  mais aussi de trouver leur goût.

« Je suis venu tout juste me rafraîchir,  mais je n’ai pas trouvé mon goût. Mon goût habituel est la 33, mais il n’y a pas la 33, je suis obligé de de prendre castel à défaut », regrette un consommateur dans un débit de boisson dans la capitale.

« Castel travaille. Les grossistes  partent l’abasourdir abasourdir ils amènent  des boissons.  Maintenant c’est 9000 francs CFA le casier, on nous vend ici en détail en ajoutant 50 francs CFA sur chaque bouteille.  Tu gagnes combien », déclare une autre cliente.

Du côté de l’association nationale des distributeurs  de boissons,  cette pénurie est volontairement créée  par la brasserie MOCAF.

« La brasserie est une grande société qui devrait avoir ses stocks de sécurité, n’a pas pu faire des approvisionnements. Et même s’il y’a eu un problème au niveau du corridor, mais ça n’a duré qu’un seul mois ou un mois, pas plus de que deux mois. Aujourd’hui, il y’a plusieurs accès déjà pour que la brasserie MOCAF puisse rentrer avec les produits. Là je vous dis avec toute honnêteté,  la brasserie n’est plus à la hauteur  de satisfaire la consommation locale », a réagi Monsieur Léon Anatole Doyémélombi, secrétaire général  de l’association  nationale des distributeurs  de boissons.

En réaction, la brasserie MOCAF  annonce des mesures pour augmenter sa production.

« Présent nettement, nous devons très rapidement, dans la mesure  du possible bien sur, revenir à la normale, c’est-à-dire à une production équivalente à 1000 hectolitres  par jour. Ces 1000 hectolitres aujourd’hui  sont un minimum  pour répondre à la demande du marché,  de Bangui, et nous devons  très rapidement pousser l’extension à une production supérieure pour aussi satisfaire l’intérieur du pays », a réagi le  directeur général de la MOCAF.

Beaucoup de point de vente aujourd’hui tournent au ralenti à cause de cette pénurie.

RCA : Bangui encerclé par des rebelles

La situation à Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA), est « apocalyptique » alors que les rebelles encerclent la ville, selon un ancien premier ministre.

Martin Ziguélé affirment que les combats sont quotidiens dans tout le pays et qu’il ne peut pas quitter Bangui sans une escorte armée. L’ONU affirme que plus de 200 000 personnes ont fui leurs foyers depuis que le conflit a éclaté le mois dernier. Les forces rebelles contrôlent maintenant les deux tiers du pays.

La RCA est l’un des pays les plus pauvres et les plus instables d’Afrique, même si elle est riche en ressources telles que les diamants et l’uranium. L’ONU estime qu’environ la moitié de la population dépend de l’aide humanitaire.

Les forces rebelles qui entourent actuellement Bangui contestent la validité de la réélection du président Faustin Archange Touadéra en décembre et veulent le voir évincé. La ville est défendue par les forces gouvernementales soutenues par les troupes de l’ONU, russes et rwandaises. L’état d’urgence a été déclaré au début de ce mois.

Ziguélé, qui s’est classé troisième, estime que la préoccupation de tout le monde est que la principale voie d’approvisionnement entre Bangui et l’est du Cameroun reste sécurisée.

« Je ne peux pas quitter Bangui… sans une escorte militaire lourdement armée », dit-il par téléphone à l’agence de presse Reuters.

« Imaginez, alors, la population. Ajoutez le couvre-feu et l’état d’urgence – c’est vraiment une situation apocalyptique », ajoute-t-il.

Ces réfugiés ont fui la RCA vers un camp de fortune en RD Congo.

Ziguélé se félicite de la demande de l’ONU d’augmenter les troupes de maintien de la paix mais indique que des pourparlers entre toutes les parties étaient nécessaires de toute urgence.

« Un renforcement militaire n’est pas la seule solution pour faire face à la crise sécuritaire, humanitaire et économique qui menace de plonger un des pays les moins développés du monde dans un coma complet », a-t-il déclaré.

Au moins 12 000 soldats de la paix sont déjà sur le terrain en RCA.

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué qu’environ 92 000 réfugiés avaient fui vers la République démocratique du Congo et que plus de 13 000 étaient passés au Cameroun, au Tchad et en République du Congo. Le reste a été déplacé à l’intérieur de la République centrafricaine.

S’exprimant à Genève, un porte-parole de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, le HCR, dit aux journalistes que les attaques des rebelles avaient entravé l’accès humanitaire à Bangui et que de nombreuses personnes sont maintenant confrontées à des « conditions désastreuses ».

Les maladies se développent et certaines personnes déplacées sont si désespérées qu’elles échangent des faveurs sexuelles contre de la nourriture, ajoute le porte-parole Boris Cheshirkov.

RCA : la population de Bangui vit sous la psychose

Ces derniers jours, des hommes armés ont lancé une offensive dans plusieurs villes du pays notamment sur les axes routiers menant à Bangui, la capitale, et dans diverses localités du Nord-Ouest et du Nord du pays.

La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), qui dénonce « une tentative délibérée de perturber les élections », a déployé vendredi dernier des casques bleus à Bossemptélé et à Bossembélé, deux localités de la préfecture de l’Ombella-M’Poko, cibles d’attaques « menées par des éléments armés du 3R, du MPC et des anti-Balaka». Ces trois groupes armés, qui occupent une grande partie du territoire centrafricain, ont annoncé leur fusion et la création d’une coalition.

Après cette annonce, le gouvernement du président Faustin Archange Touadéra a accusé le parti de l’ancien président centrafricain François Bozizé de « tentative de coup d’État». Des accusations démenties, ce dimanche, par le porte-parole du parti. La coalition de l’opposition a exigé le report des élections jusqu’au rétablissement de la paix et de la sécurité.

Les groupes armés veulent marcher sur Bangui

La situation est à présent «sous contrôle» a affirmé, ce dimanche, le porte-parole de la Mission des Nations unies en Centrafrique. Les groupes armés ont quitté la ville de Yaloké, à 220 km de Bangui, et perdent du terrain dans d’autres localités, précise Vladimir Monteiro.

L’abbé Mathieu Bondobo, vicaire général de l’archidiocèse de Bangui et curé de la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception décrit une situation préoccupante. La population de Bangui «vit dans la peur» après l’occupation de certaines villes par «des groupes armés qui manifestent la volonté de marcher sur Bangui pour prendre le pouvoir par la force». Cette offensive « vise à paralyser le processus électoral en cours » et il y a également « une volonté de mettre en danger l’économie du pays ».

L’abbé Mathieu Bondobo, à quelques jours de la célébration de Noël, exhorte à la paix et rappelle que «le pays a beaucoup souffert». Il souhaite transmettre « un message d’espérance et de consolation » se faisant proche des familles éprouvées. Il appelle les Centrafricains à avoir la foi, à « être des hommes et des femmes de prière et à cultiver l’unité», pour faire de la Centrafrique «un pays de paix et du vivre ensemble ».

RCA-élections : polémiques autour du nouveau dispositif de sécurité à Bangui, la Minusca se justifie

À deux semaines de la publication définitive par la Cour constitutionnelle des listes des candidats aux élections présidentielles et législatives, les forces de l’ordre sont aux aguets : contrôle de sécurité renforcé, des checkpoints se multiplient dans la capitale.

Alors que le premier tour des élections présidentielles et législatives  est fixé au 27 décembre 2020, plus de 85% du territoire national sont toujours contrôlés par des groupes armés pour la plupart dirigés par des mercenaires étrangers, considérés comme des partenaires du gouvernement, selon le Premier ministre. Cependant, dans la capitale, des dispositifs de sécurité sont étonnamment renforcés à la grande surprise  des Banguissois.

Selon la Minusca, ce nouveau dispositif de sécurité dans la capitale fait partie du plan de sécurisation intégré des élections, élaboré et signé le vendredi 02 octobre 2020 entre le gouvernement et la Minusca.

Alors, qu’en est-il pour les villes de province ?

Selon le gouvernement, une réunion avait été organisée lundi à Bangui avec la Minusca afin de mettre en place des comités préfectoraux de sécurisation des élections. Or, dans les rues de la capitale, nombreux sont ceux qui pensent que ce renforcement des dispositifs de sécurité dans la capitale est probablement lié à la publication prochaine par la cour constitutionnelle des listes définitives des candidats aux élections. Et comme disaient les proches du chef de l’État, plusieurs dossiers de candidatures de certaines personnalités politiques ne seront pas validés par la Cour constitutionnelle.

Beaucoup pensent entre autres à l’ex-Président François Bozizé pour délai insuffisant de séjour sur le territoire national; au chef rebelle Armel Sayo Ningatoloum pour moralité douteuse; à madame Catherine Samba-Panza pour moralité douteuse; au député Jean-Michel Mandaba pour moralité douteuse; sans oublier le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA pour moralité douteuse et entretien des groupes et milices armés.

RCA-Elections : la ville de Bangui quadrillée par des forces de défense et de sécurité

Des bases militaires sont installées à tous les ronds-points de Bangui afin de garantir la sécurité  de la population à un mois du scrutin.

L’approche de la délibération de la liste des candidats à la présidentielle et aux législatives en République centrafricaine, des dispositifs militaires sont déployés sur les lieux stratégiques de la capitale centrafricaine.

Le gouvernement met en application le plan de sécurisation du processus électoral en République centrafricain. Ce plan établi en fonction du contexte sécuritaire dans le pays, permet aux autorités centrafricaines de garantir un climat apaisé au scrutin du 27 décembre 2020.

Ce plan de sécurisation du processus électoral est en marche depuis l’étape du dépôt de candidature des candidats aux élections groupées au niveau de l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Les candidats sont dans l’attente de verdict de la Cour Constitutionnelle qui doit certifier les dossiers afin de déclarer ceux qui sont éligibles.

Pendant ce temps, des rumeurs font état d’une tentative de perturbation du processus électoral par ceux dont les candidatures seraient rejetées. C’est pourquoi, le gouvernement développe une stratégie sécuritaire pour préserver le climat de paix dans la capitale. Il faut dire que le plan de sécurisation prend en compte l’ensemble du territoire national.

Aujourd’hui, la présence des Forces armées centrafricaines (FACA) et de forces de sécurité intérieure que sont la police et la gendarmerie dans les points stratégiques de Bangui, rassure la circulation des biens et de personnes. Les patrouilles se multiplient du côté des forces nationales et des forces internationales notamment les casques bleus de la Minusca.

Ceux qui planifient la déstabilisation du processus électoral n’auront pas une occasion de le faire. Car, le dispositif sécuritaire est en place pour pallier à des éventualités. La montée en puissance des forces nationales a permis aujourd’hui la libre circulation dans le pays même si certaines localités vivent encore avec des menaces sécuritaires.

A travers ce dispositif, le processus électoral s’opère dans la sérénité qu’il y ai des élections apaisées et transparentes en République centrafricaine. En attendant le verdict de la Cour constitutionnelle, Bangui est sous contrôle des forces de défense et de sécurité intérieure qui veillent au grain de tout danger.

RCA : vers la démilitarisation de l’agglomération PK5 de Bangui

Quelque 200 civils de l’agglomération PK5, un quartier de la capitale centrafricaine Bangui, connu pour ses violences communautaires, se sont fait inscrire ce lundi auprès des autorités centrafricaines pour la démilitarisation volontaire.

concernés par le programme de désarmement. Ils seront tous appelés à restituer volontairement leurs armes à compter de mercredi prochain, a indiqué lundi Anicet-Maxime Kiassem Sérendé, directeur des opérations au ministère centrafricain du Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (DDRR).

Les armes détenues par ces résidents du PK5 avaient entretemps servi à des opérations armées ou d’autodéfense lors de la crise centrafricaine, a-t-il précisé, soulignant que le travail de désarmement sera mené conjointement avec la mission onusienne de paix en Centrafrique (MINUSCA).

RCA : les populations de Bangui ont les pieds dans l’eau

Circuler dans la ville de Bangui dimanche 23 août 2020, ressemblait à un chemin de croix. De fortes pluies ont provoqué de graves inondations  dans plusieurs quartiers de la ville faisant plusieurs dégâts.

Les quartiers des arrondissements de Bangui se retrouvent depuis lundi 24 août sous les eaux des inondations après des pluies diluviennes. Des maisons et des routes englouties, les circulations ont été fortement perturbées, la ville de Bangui, qui connaît de plus en plus des problèmes d’inondation, était sous les eaux aux grandes dames des pauvres populations qui n’ont eu leurs bouches que pour maudire les responsables de la mairie de Bangui.

Dans les quartiers du PK10, à la sortie nord de Bangui, non loin de la résidence de l’homme d’affaires ALIMA, pour ne citer que ces zones, les pavés ont laissé place à une rivière de circonstance. Même situation au centre-ville où les artères sont devenues impraticables. Sur l’avenue des martyrs tronçons église Cité des martyrs et commissariat du huitième, les usagers de cette voie ont nagé toute la soirée d’hier. L’eau du canal Ngoubagara a pris d’assaut les artères et maisons qu’elles bordent, laissant la place à la désolation.

Cependant, les autorités municipales de Bangui n’ont que les promesses utopiques à faire à leurs administrés qui vivent cette réalité depuis plusieurs années à chaque saison des pluies dans ce pays.

RCA : vol qualifié d’un véhicule, la police recherche des bandits

L’aide du public est sollicitée afin d’identifier au moins une personne d’intérêt à la suite d’un vol qualifié d’un véhicule survenu ce dimanche 16 août sur le parking de l’église Chapelle des vainqueurs à Bangui.

Selon le service de police de l’agglomération de Bangui, capitale de la République centrafricaine, le véhicule volé est un pick-up Mitshibishi double cabines blanc immatriculé  DKZ 20 BG, propriété de monsieur Sabome Guy Laurent, personnel à la société de téléphonie mobile Orange-Centrafrique.

Dans la matinée du dimanche 16 août, alors que le véhicule se trouvait sur le parking de l’église chapelle des vainqueurs sur l’avenue des martyrs à Bangui pendant que  le propriétaire Monsieur Sabome Guy Laurent était en culte à l’intérieur, un suspect s’empare de son véhicule pour une destination inconnue.

Le service de police demande à toute personne détenant de l’information quant à ce vol qualifié ou qui pourrait aider à identifier ou localiser le suspect d’intérêt de communiquer avec le service de police ou de la gendarmerie  de sa localité.

Pour l’heure, on ignore si le suspect est seul ou il est appuyé par un ou plusieurs complices lors de ce vol survenu dans un lieu très fréquenté.

RCA-Enrôlement : près de 258 000 électeurs se sont inscrits à Bangui

L’Autorité nationale des élections (ANE) poursuit ses activités en vue de l’organisation des élections qui sont prévues pour la fin du mois de décembre.

En début de semaine lundi soir c’est l’opération de recensement des électeurs qui s’est terminée à Bangui. Un bilan plutôt positif selon l’ANE.

Près de 258 000 électeurs se sont inscrits à Bangui, un chiffre un peu plus faible que 2015. Mais Julius Ngouade Baba, rapporteur général et porte-parole de l’ANE, se dit satifsfait de cette opération.

« Dans l’ensemble ça c’est assez bien passé. Nous avons eu quelques difficultés techniques. Des tablettes qui n’ont pas fonctionné par moment. Mais nous avons résolu toutes ces difficultés et donc l’opération a pris fin dans de bonnes conditions. »

Plusieurs tentatives de fraudes ont été signalées pendant le recensement à Bangui, confirmées par l’ANE. Plusieurs cas ont été référés à la justice et sont en cours d’investigation par la gendarmerie. À part Bangui, les opérations de recensement sont bouclées dans trois autres préfectures (Ombella-Mpoko, Lobaye et Kemo).

« Chaque fois que nous vérifions, que nous faisons l’état des chiffres et que nous constatons qu’il y a encore beaucoup d’électeurs qui ne se sont pas encore inscrits, on prolonge. Cela n’a aucune espèce de conséquence particulière. On est dans les temps », rassure Julius Ngouade Baba.

Les opérations sur le terrain se poursuivent malgré certains défis. « C’est vrai que dans quelques localités, l’opération n’a pas pu démarrer ou a démarré en retard à cause de la présence des groupes armés. Mais chaque fois nous remontons l’information au gouvernement qui prend des mesures pour nous permettre de continuer l’activité. »

RCA : une semaine de plus pour l’enrôlement des électeurs à Bangui

L’annonce a été faite lundi 27 juillet 2020, par le l’Autorité nationale des élections (ANE).

En République centrafricaine (RCA), le délai d’enrôlement des électeurs pour les prochaines élections présidentielles et législatives a été prorogé d’une semaine dans la capitale Bangui, a annoncé lundi 27 juillet 2020, l’Autorité nationale des élections (ANE).

La nouvelle échéance devient donc le lundi 3 août, a décidé l’ANE, afin d’inclure le maximum de citoyens sur les listes électorales.

D’après Rufin Ngouadé Baba, rapporteur et porte-parole de l’ANE, jusqu’à lundi, seulement quelque 227.000 électeurs se sont fait enregistrer à Bangui, alors que les chiffres de 2015 totalisaient plus de 300.000 personnes enregistrées. Ainsi, il faut donner une chance supplémentaire aux retardataires pour qu’ils soient en mesure de remplir leur devoir civique, a-t-il souligné. Il s’agit du deuxième report. Le processus d’enrôlement lancé le 30 juin dernier aurait dû prendre fin 21 jours plus tard. D’après le dernier planning délivré par l’ANE, le premier tour des élections devrait se tenir le 27 décembre prochain.

RCA: début de l’enrôlement des électeurs à Bangui

Cette opération a débuté ce mardi 30 juin au matin à Bangui avant de s’étendre au reste du pays.

Après avoir reporté à plusieurs reprises le début de l’enrôlement des électeurs, l’Autorité nationale des élections, l’A.N.E annonce que cette opération va débuter à partir de ce mardi 30 juin au matin à Bangui avant de s’étendre au reste du pays.

Le porte-parole de l’ANE, qui explique que ces reports successifs ont été causés par un problème de configuration des tablettes qui serviront à enregistrer les électeurs – problème aujourd’hui réglé -, assure que cela n’aura pas d’incidence sur le calendrier déjà fixé.

Julius Rufin Ngouadé Baba, joint par Esdras Ndikumana du service Afrique de RFI, ne peut pas -pour le moment- dire exactement combien de temps prendra la première phase qui consiste à enregistrement et prendre les photos des Centrafricains en âge de voter, alors que questions se posent dans certaines zones comme Ndélé et Birao. « N’oublions pas le contexte lié à la République centrafricaine, nous explique-t-il : il y a d’énormes aléas liés à la sécurité, dûs à l’accès à certaines localités du pays, dû à beaucoup d’autre problèmes ! »

RCA : des policiers de la CCR ont failli être renversés par un chauffard à Bangui

Un homme a été placé en détention à la compagnie de circulation routière (CCR) ce mercredi 17 juin à Bangui pour avoir refusé de s’arrêter lors d’un contrôle routier et avoir blessé deux policiers.

Le conducteur, un taximan d’une trentaine d’années, au volant de son véhicule en provenance du centre-ville, sans permis de conduire, et  en état d’ivresse, a été sommé de s’arrêter par deux agents de la police de la CCR au croisement Songo-Night (ÉNERCA-TÉLÉCEL-TRIBUNAL). Mais l’homme refuse d’obtempérer aux injonctions des policiers, et fonce sur eux.

Vue l’intention criminelle du conducteur, l’un des policiers arrive à éviter de justesse le véhicule, tandis que le second saute sur le capot et arrive à se maintenir grâce aux deux essuie-glaces qu’il tenait de main de fer.

Pendant ce temps, le taximan continue de rouler au moins 2 kilomètres avec le policier sur le capot de son véhicule. Mais ce n’est pas tout. Il faisait de zigzag avec son taxi pour tenter de faire tomber le policier, mais celui-ci se tenait bien jusqu’au niveau de la cathédrale où le chauffard a été arrêté par une équipe des forces de l’ordre positionnée devant le centre artisanal, sur l’avenue de l’indépendance.

Arrêté et transféré à la compagnie de circulation routière, l’homme  pourrait être accusé des chefs de refus d’obtempérer avec mise en danger délibérée de la vie d’autrui.

RCA : retour à Bangui de l’ancien président Michel Djotodia

Six ans après son départ de Bangui, il est venu pour une visite de deux jours.

L’ancien président Michel Djotodia, en exil au Bénin depuis 2014, est arrivé ce vendredi 10 janvier 2020 au matin à Bangui. Michel Djotodia, l’ex-chef de la Seleka, avait pris le pouvoir en 2013 en renversant François Bozize.

L’ex-président a, dès son arrivée, rencontré en privé sa famille avant d’expliquer les raisons de son retour : « Je suis venu présenter mes vœux, proposer mes services. Je vais rencontrer le chef de l’État je vais l’écouter et ensuite on va voir comment on va faire les choses. Et si je ne peux pas rencontrer les gens pour l’instant rencontrer les anciens chefs d’État les anciens premiers ministres et les chefs de partis politiques, je crois qu’incessamment je dois revenir. »

Rassurant                             

Face aux inquiétudes entourant le retour de l’ancien président putschiste, Michel Djotodia se veut rassurant : « Je ne suis plus un homme de guerre, je suis maintenant un homme de paix. Donc il n’y a pas d’inquiétude. Au contraire, je suis venu pour aider le peuple centrafricain. Il faut que ce peuple vive enfin en paix. C’en est trop. Et nous ne permettrons plus à personne de prendre les armes et de faire courir les mamans, les enfants, les vieux à travers la République centrafricaine, c’en est trop. Nous ne le permettrons plus même pas les rebelles qui sont dans la brousse. »

Rencontres

Michel Djotodia doit rencontrer le président Touadéra ainsi que différents acteurs institutionnels. Son arrivée à Bangui intervient trois semaines environ après le retour d’un autre ancien chef de l’État, François Bozizé.

RCA : François Bozizé acclamé à Bangui

Des milliers de partisans ont acclamé l’ancien président François Bozizé aujourd’hui samedi 21 décembre à Bangui, la capitale centrafricaine.

Pour sa première apparition publique depuis son retour d’exil, en début de semaine, l’ex-général a participé à un meeting de son parti, le Kwa Na Kwa (Convergence nationale, KNK), sur un terrain de foot près de l’aéroport de Bangui.

L’ancien président François Bozizé n’était pas apparu devant ses concitoyens centrafricains depuis son renversement, en 2013. La foule en liesse voulait le voir, et elle l’a vu. Pas sûr, toutefois, qu’elle l’ait entendu, les cris de joie et les klaxons rendant tout discours inaudible. Cela tombait bien. François Bozizé n’avait pas l’intention de se faire entendre. À l’arrière d’un pick-up, il a salué ses supporters en langue sango, mais n’a pas fait de grand discours.

Selon une bonne source, l’ancien chef de l’État avait hésité à se rendre à ce meeting. Ses porte-paroles avaient même annoncé qu’il ne participerait à aucun rassemblement à son retour, tant qu’il n’aurait pas rencontré le président Touadéra. Comme l’avait expliqué l’un d’eux, « quand on arrive dans un village, on commence par saluer le chef ».

Reconquérir le pouvoir par les urnes

Sauf que l’ancien général, arrivé à Bangui il y a une semaine, commence à trouver le temps long. Pendant combien de temps devra-t-il ronger son frein, lui qui est rentré en Centrafrique dans l’espoir de reconquérir le pouvoir par les urnes ?

Pas question pour lui, toutefois, de se lancer à ce stade-ci dans la mêlée. Il est rentré à Bangui, selon ses proches, dans un esprit de paix et de réconciliation nationale.

RCA : MSF s’inquiète du sort de quatre de ses employés détenus

Quatre employés de Médecins sans frontières (MSF) sont détenus par les autorités centrafricaines depuis un raid mené samedi dernier par les forces de sécurité dans un hôpital de Bangui géré par l’ONG.

Les quatre employés – un international et trois locaux – ont été emmenés sans aucune explication lors de cette opération menée par des éléments «lourdement armés» des forces de sécurité centrafricaines, a précisé MSF dans un communiqué. «Nous sommes extrêmement inquiets pour nos employés. Nul ne peut être retenu par des forces de l’ordre sans être informé des motifs et nous demandons à ce que ces atteintes graves cessent immédiatement», a déclaré Pierre Mendiharat, directeur adjoint des opérations pour Médecins Sans Frontières.

L’un des employés a été retenu jusqu’au 19 décembre dans les locaux de l’Office centrafricain de répression du banditisme (OCRB) avant de faire l’objet d’un «transfert brutal» vers les locaux de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), a encore indiqué MSF. Les trois autres employés sont retenus contre leur gré dans les locaux de l’OCRB depuis la soirée du 18 décembre. MSF, qui gère 13 programmes médicaux en République centrafricaine, a décidé de suspendre ses activités à l’hôpital de SICA à Bangui, à l’exception de la prise en charge des urgences vitales.

Bangui : un auxiliaire de police se suicide

Le corps de Jean-Armand BISSA, un gardien de la paix stagiaire d’une trentaine d’année a été retrouvé pondu à son domicile.

Le drame a eu lieu dans la banlieue de Bangui, au PK13, sur la route de Boali.  À l’annonce de la nouvelle ce lundi 16 décembre, ses collègues de la compagnie musique, dans laquelle il a passé cinq ans, ont été ébranlés. Ils parlent d’un acte de désespoir par lequel il serait plongé depuis plusieurs semaines.

D’après ses proches, interrogés par CNC, la mort de monsieur Jean-Armand BISSA serait probablement liée à ses problèmes familiaux. Selon eux, la victime aurait retrouvé sa conjointe avec son amant, un porteur de tenue, sur son lit conjugal quelques jours avant son suicide. Ce n’est pas nouveau, disaient-ils, que la femme avait cette habitude de tromper son conjoint BISSA : « À chaque fois, elle lui a dit qu’elle se rendait à une veillée mortuaire. Et ce, durant trois jours d’affilés,  sans que la victime n’en parle », explique ses proches.

Monsieur Jean-Armand BISSA, qui vient de mettre fin à sa vie le week-end dernier, avait  passé au moins cinq ans de ses activités professionnelles dans la compagnie de la musique de la police avant d’être muté récemment à la compagnie nationale de sécurité (CNS). Il faisait partie des 800 auxiliaires de police qui ont manifesté récemment pour demander leur incorporation.

Par ailleurs, lors de la dernière Assemblée nationale du syndicat de la police nationale le samedi dernier, une grève de huit jours, qui débutera cette semaine, a été décidé par les policiers, conformément à leur bras de fer avec le gouvernement au sujet de leurs  statuts spéciaux dont le décret n’a toujours pas été appliqué intégralement.  Aucun service minimum ne sera mis en place durant la période de la grève, a-t-on appris de source syndicale.

RCA : le parti politique « patrie » offre des actes de naissance aux enfants dépourvus

Le bureau du parti politique patrie a offert d’actes de naissance à une centaine d’enfants dans le 8e arrondissement de la ville de Bangui, samedi 28 septembre 2019.

La cérémonie de remise a eu lieu sur le terrain de Gui Mo Wara en présence des cadres dudit parti, les notables et les parents des enfants. Plus d’une centaine d’enfants dépourvus d’actes de naissance du 8e arrondissement ont bénéficié enfin de ce document d’état-civil.

Pour Maitre Crépin Mboli-Goumba, président du patrie, offrir un acte de naissance à un enfant c’est l’aider à revendiquer sa part de promesse républicaine d’élévation sociale par le biais de l’école. Les enfants bénéficiaires d’actes de naissance sont issus des 18 quartiers du 8ème arrondissement de Bangui.

« A ses  enfants qui sont nés et dépourvus d’actes de naissance de rêve et de revendiquer une part de cette promesse républicaine de réalisation et d’élévation sociale pour le mérite en passant par l’école », a déclaré Me Crépin Mboli-Goumba, président du patrie.

Pour lui, les enfants qui naissent sans acte de naissance, leur avenir est limité, « vous savez, un enfant qui nait sans acte de naissance est un enfant dont l’avenir est déjà bouché. Même pour avoir une pièce d’identité, il faut un acte de naissance, pour avoir un permis de conduire  et même pour aller à l’école, il nécessite obligatoirement un acte de naissance. Nous avons pensé qu’il était important de chercher à réintégrer ses enfants dans la République tous ses enfants qui aujourd’hui sont délaissés pour compte et marginalisés,  peut-être par la deuxième, troisième voire quatrième génération des centrafricains. Certes, ils ne peuvent pas revendiquer leur citoyenneté »,  a-t-il précisé.

Selon, le bureau politique du parti patrie, la distribution gratuite d’actes de naissance à ces enfants, va se poursuivre dans tous les arrondissements de Bangui et dans l’arrière-pays.

« Nous allons étendre cela à tous les arrondissements de Bangui et à toutes les préfectures de la République. C’est notre devoir et nous, nous faisons ce que nous sommes censé faire. Cela s’explique par 59 ans d’abandon de notre rêve républicain et une certaine absence de conscience. Nous ne pouvons pas tout et nous ne sommes pas l’Etat mais nous ne pouvons non plus attendre d’avoir la maîtrise de l’appareil de l’Etat pour commencer à aider. Il vous souvient que nous avons déjà mis en place des bourses et c’est dans cette continuité que nous allons le faire pour combler ce désamour entre le « petit peuple » et les élites », a indiqué Crépin Mboli-Goumba.

La crise militaro-politique qu’a connue la RCA a mis en lambeaux l’administration sociale et avec le problème des déplacés internes et externes ou la plupart des enfants nés dans ces endroits de fortune ne disposent pas des documents d’état civil faute des moyens et des conditions d’instabilité dans certaines régions du pays.

RCA : vers le renforcement du système de renseignement douanier

Le sujet était au centre d’un séminaire national de renforcement de capacités dans le domaine du renseignement du 01 au 05 juillet à Bangui.

Au de cette réunion, les acteurs de l’administration douanière centrafricaine ont formulé des recommandations afin de renforcer le système de renseignement de la douane contre la fraude.

« Les participants ont recommandé de mettre en place un groupe de travail chargé de relire et améliorer le projet instituant le cadre sur le renseignement en vue d’accélérer le processus d’adoption du nouveau texte normatif réglementant l’activité de renseignement au sein de la douane centrafricaine », a dit Birame Sidy Kane, directeur du Bureau régional de liaison de renseignement (BRLR) douanier de l’Afrique occidentale .

La vulgarisation au niveau national des principaux instruments internationaux utilisés par l’Organisation mondiale de la Douane dans la lutte contre la fraude, les drogues et les grands trafics ; et une meilleure collaboration entre les services sur le plan national via un meilleur échange d’informations sont entre autres recommandations qui ont été émises.

Il faut le dire, un point d’honneur a été mis sur la nécessite pour l’administration douanière d’acquérir le CEN et le CEN-COMM.

RCA : « La Renaissance » à Bangui

A quelques mois des élections groupées de décembre 2020, un nouveau parti politique vient de naitre. Il s’agit du parti « La Renaissance » fondé par Augustin Agou, député du 1er arrondissement de Bangui. L’annonce a été faite ce 18 juin à  Bangui.

Le président fondateur du parti entouré de deux de ses collègues députés de Sibut et Mala a axé son intervention sur la nécessité aujourd’hui de gouverner la Centrafrique autrement. Son crédo n’est autre que la redevabilité et la reddition de compte comme mode de gouvernance pour sortir le pays du gouffre.
Refusant de situer la responsabilité des uns et des autres dans tout ce qui a conduit le pays dans la crise, le président de ce nouveau parti politique admet que Faustin Archange Touadera a dirigé ce pays avec ses forces et ses faiblesses. Mais les raisons de son engagement politique se trouvent dans les versets bibliques plusieurs fois cités.

« On reconnait un arbre par son fruit » comme pour dire si les autres formations politiques sont rejetées c’est parce qu’ils ne portent pas de bon fruit, a-t-il insisté. « La Renaissance » joue la suspense sur ses vocations à briguer la magistrature suprême de l’Etat, mais n’a pas hésité à confirmer les ambitions qui sont les siennes en ces termes. « De toutes les façons la loi électorale exige une participation des femmes et comme le parti veut être là pendant les élections, il y aura nécessairement les femmes » a-t-il lâché pour confirmer les secrets de son état-major.

Religieux et homme d’affaire, Augustin Agou table sur l’éducation, l’agriculture et l’assainissement des finances publiques comme une réponse structurelle aux problèmes du pays. L’agriculture comme secteur créateur d’emploi et l’enseignement technique susceptible d’avoir des jeunes cadres créateurs d’emploi en lieu et place des demandeurs d’emploi. Le cercle des partis politiques s’élargit dans un contexte où les organisations de la société civile s’inquiètent de la tenue des élections prévues de 2020.

RCA : le gouvernement dément la pénurie de carburant à Bangui

Le ministre de l’Energie explique que les retards constatés dans les livraisons par les camions citernes est la cause de cette situation.

Le ministre centrafricain de l’Energie Herbert Godran Djono Ahaba a réagi à  travers un communiqué samedi soir, face à  la rareté des hydrocarbures notée ces derniers jours à  Bangui, indiquant qu’il n’existe pas de crise ou de pénurie dans le pays.

Pour le ministre de l’Energie, les retards constatés dans les livraisons par les camions citernes expliquent cette situation de tension. Il a souligné dans son communiqué que le port pétrolier où ces carburants sont stockés dispose encore de stock suffisant de produits pétroliers mais qui doivent être renforcés pour éviter la crise supposée de carburants en RCA.

Le ministre de l’Energie a instruit les responsables de l’Agence pour la Stabilisation des Prix des Produits Pétroliers (ASRP) à  intensifier le contrôle sur le terrain pour arrêter ceux qui font la spéculation sur ces hydrocarbures devenus rares.

En effet, depuis presque cinq jours, des longues queues de véhicules, motos et autres engins sont constatées dans les stations-services de la capitale.

Les hydrocarbures sont vendus au compte-gouttes dans ces stations-services. Pire, certaines de ces stations ne fonctionnent pas. Une descente sur le terrain a permis de constater que trois des sept stations que comptent la capitale ne sont plus opérationnelles.

Ceux qui arrivent à  trouver du carburant ajoute le ministre revendent le litre à  un prix élevé. Ainsi de 800 francs CFA, le litre flambe à  1500Fcfa

Mais selon certaines sources recueillies auprès des stations-services telles que Tradex, l’incendie de l’usine de raffinage au Cameroun la semaine dernière serait à  l’origine de la crise de carburant en Centrafrique, car c’est à  partir de cette raffinerie que le pays se ravitaille.

Bangui : les ex-Seleka plongent le quartier 200 villas dans le chaos

Cantonnés depuis 2014 à  Bangui au sein de l’ex-base militaire française camp BAAL, les ex-combattants rebelles de la Seleka terrorisent plus qu’à  jamais ce dernier temps aux quartiers 200 et 36 villas dans le premier arrondissement.

Alors que tous les regards se sont tournés vers le quartier Combattant qui brille ce dernier temps par des actes de violence et de braquages quotidiens contre les paisibles citoyens, aux quartiers 200 et 36 villas dans le premier arrondissement de Bangui, la population locale se dit abandonnée par le pouvoir public face aux actes crapuleux et banditisme des ex-combattants rebelles de la Seleka cantonnés depuis plusieurs années dans le secteur.

D’après un agent de la compagnie nationale de sécurité (CNS) basé devant l’hôpital Communautaire, il ne passe jamais un jour sans qu’ils interviennent aux alentours pour dissuader ces ex-combattants qui tentent de dépouiller les passants.

Même le Maire de la ville de Bangui, dans ses opérations de démolitions des kiosques et diverses installations anarchiques sur l’avenue des martyrs le mois dernier, avait constaté lui aussi les caprices de ces ex-rebelles.

En effet, devant l’hôpital communautaire et tout le long de la rue qui mène depuis l’avenue des martyrs jusqu’au commissariat central, les ex-rebelles ont installé leurs cabanes dans lesquelles ils vendent presque tout, même les chanvres indiens. Mais le Maire de Bangui Émile Nakombo, qui croyait les déguerpir aussi facilement de ces endroits, n’avait pas réussi. Le tracteur, dans lequel il se trouvait à  l’intérieur ce jour au moment de l’opération, avait été visé à  plusieurs reprises par des cailloux lancés par ces ex-rebelles. Impossible de continuer, ils ont tout simplement abandonné les démolitions de ces installations anarchiques.

Pendant ce temps, le mercredi dernier, vers 22 heures, un jeune commerçant ambulant qui vendait des œufs préparés, a été interpellé lui aussi par ces bandits qui ont littéralement bouffé aisément tous ses produits. Ne sachant quoi faire devant un tel acte, le jeune commerçant n’a que ses yeux pour pleurer. Grâce à  son pleur, des passants l’ont sécouru et les policiers de la CNS ont également été appelé au renfort, mais les assaillants sont déjà  partis.

Entre temps, beaucoup des témoignages font états des braquages réguliers des passants, même des riverains par ses ex-rebelles.

Alors, les centrafricains se demandent ce que font exactement les directeurs généraux de la gendarmerie et de la police dans la journée ? Si on est incapable de gérer une direction, comment pourrait-on faire si on est ministre ?

Aux dernières nouvelles, le Directeur général de la gendarmerie et son homologue de la police auraient décidé de saboter le travail de leur ministre Henri Wanzet Linguissara.

Ce qu’ils ne savent pas, ce sont les centrafricains qui payent les peaux cassées à  leur place…