RCA : un opérateur économique chinois porté disparu

Le 31 octobre 2024, un convoi transportant un opérateur économique chinois et des membres des Forces Armées Centrafricaines (FACA) a été attaqué par des assaillants armés près du village d’Alimé, à proximité de la frontière camerounaise.

 

L’incident, survenu aux alentours de 17 heures, a eu lieu alors que le convoi se dirigeait vers un site minier dans la commune de Koundé, rapporte Centrafrica.  Le bilan de cette embuscade fait état, d’un adjudant des FACA tué et un autre militaire blessé. De plus, un véhicule du convoi a été incendié, exacerbant la situation déjà tendue, signale la même source.

L’opérateur économique chinois, dont l’identité n’a pas été révélée, a d’abord réussi à échapper à ses agresseurs et a pu contacter certains de ses compatriotes par téléphone. Cependant, depuis cet appel, il est porté disparu et ne répond plus aux tentatives de contact. Selon des sources locales, il existe des craintes qu’il soit retenu captif par ses assaillants, qui seraient des éléments du groupe rebelle 3R.

Le ressortissant chinois travaillait pour une coopérative minière dénommée « Nagbata », qui signifie « Mineur » en langue Sango. Ce secteur, déjà instable en raison de l’insécurité persistante, subit une nouvelle fois les conséquences des tensions entre groupes armés et autorités locales.

RCA : des trafiquants de faux billets de banque interpellés à Bangui

Le 7 août 2024, le Commissaire principal de Police, Eric Dangala, a présenté à la presse trois individus soupçonnés de trafic de faux billets, représentant une valeur totale de 53 millions de francs CFA.

Abdoulaye Aboubakar, l’un des suspects et démarcheur, a déclaré que les faux billets avaient été fabriqués à Douala, au Cameroun, sur commande de Yaya et de son frère Da Sylva Molo, résidant à Bangui. Selon Aboubakar, ces derniers ont offert cinq millions de francs CFA à un citoyen nigérian pour produire les faux billets.

Aboubakar a également affirmé qu’il avait transporté les faux billets depuis le Cameroun. En revanche, Yaya et Da Sylva Molo ont nié leur implication, affirmant avoir été surpris en découvrant la fausseté des billets lors de leur passage à la station-service. Da Sylva, un homme d’affaires, a expliqué qu’il avait effectué une transaction via Dubaï avec Abdoulaye Aboubakar, représenté par son frère Yaya. À son retour, il est allé récupérer l’argent au Km5, croyant qu’il s’agissait de billets authentiques. Il a été choqué de découvrir, grâce à un pompiste, que les billets étaient faux.

Aujourd’hui, les trois individus sont en détention au Commissariat Central de la Police Nationale en attendant leur jugement.

RCA : le président Touadéra a participé à l’opération Kwa Ti Kodro au marché PK 12

Le président de la République Faustin Archange Touadera a participé dans la matinée du samedi 3 août 2024, au nettoyage du marché de PK 12 situé dans la préfecture de Bangui-Kaga.

 

Le nettoyage de la voirie et le curage des caniveaux qui longent ce marché vise à créer un environnement propre pour la vente des marchandises et la préservation de la santé des commerçants et les consommateurs.

La population de Begoua a profité de l’occasion pour soumettre au Président de la République une demande pour la construction d’un nouveau marché. Le Chef de l’Etat a déclaré prendre en compte cette demande et promet d’y répondre rapidement afin de mettre fin à la vente des marchandises sur la chaussée.

Informé grâce aux images reçues de son téléphone, le président Touadera a félicité la population de la ville de Kaga-Bandoro, chef-lieu de la Préfecture de la Nana-Gribizi dans la région des Kagas, qui s’est fortement mobilisée pour les travaux citoyens de ce jour.

RCA : neuf points ont été examinés durant les travaux de la 114ème session de la CRCA

La ville de Bangui a abrité du 15 au 20 juillet 2024, les travaux de la 114ème session ordinaire de la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA).

 

Les délégations des assureurs des pays membres de Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA), se sont retrouvées pour la première fois en république centrafricaine, dans le cadre de leur session ordinaire. Neuf points à examiner étaient inscrits à l’ordre. Entre autres, les demandes de dossiers d’agréments ; l’extension d’agrément, l’examen des plans de financement ; le redressement des sociétés d’assurance et de réassurance et d’autres dossiers techniques.

Au nom de son ministre, le directeur de cabinet du ministère des finances et du budget, Wamata Yambouka a évoqué les défis des économies à l’ère du numérique. « Face aux enjeux et défis de nos économies à l’ère du numérique ainsi que les différents chocs extérieurs qui menacent ces dernières, notre organe régulateur est plus que jamais interpellé pour relever ces défis et assurer la protection des assurer la protection des assurés et bénéficiers des contrats d’assurance et de capitalisation ». Il ajoute qu’au regard du profil des membres de la commission et du professionnalisme qui les a toujours caractérisés : « je ne doute point de la qualité des échanges et des décisions souveraines qui seront issus de ces assises pour une meilleure supervision de notre secteur d’assurance. »

Pour le directeur des assurances et de la microfinance, Valentin Mayere Yolonguere : « la commission régionale de contrôle des assurances est un organe qui se réunit chaque année et dans chaque état membre pour pouvoir examiner l’ensemble des dossiers des sociétés d’assurance, notamment, des dossiers d’agrément pour les nouvelles sociétés d’assurance, des dossiers d’agréments des dirigeants d’entreprises d’assurance, et l’examen des situations financières des sociétés d’assurance. C’est une réunion qui regroupe les quatorze pays membres de la CIMA à l’effet d’inscrire l’ensemble des dossiers qui sont inscris à l’ordre du jour. »

Ces travaux se sont déroulés quelques jours avant le Conseil des ministres en charge des assurances de la CIMA, prévu le 25 juillet 2024.

RCA : des casques bleus du contingent serbe honorés à Bangui

Pour leur contribution à la paix en République centrafricaine, 70 Casques bleus du contingent serbe de la MINUSCA sont décorés par les Nations Unies.

 

70 Casques bleus du contingent serbe de la MINUSCA honorés pour leur contribution à la paix en République centrafricaine

Soixante-dix Casques bleus du contingent serbe de la MINUSCA, opérant à l’hôpital de Niveau 2 de Bangui, ont été décorés de la médaille de la paix des Nations Unies mercredi 17 juillet 2024, en reconnaissance de leur contribution à la paix en République centrafricaine. La cérémonie s’est déroulée en présence du commandant de la Force, le Général de Corps d’Armée Humphrey Nyone.

Depuis leur arrivée en RCA le 28 mars 2024, les membres du contingent serbe ont pris en charge plus de 1 600 patients, dont plus de 35 atteints de paludisme. Ils ont également réalisé plus de 35 évacuations sanitaires et 30 interventions chirurgicales.

RCA : le Premier ministre de retour à Bangui

Après avoir passé 5 jours de visite de travail à Kigali, le ce 2 Juillet le Premier ministre est rentré à Bangui. Il a été accueilli par les membres de son cabinet et la presse centrafricaine à l’aéroport Bangui M’Poko.

C’est à bord du vol 212 de la compagnie aérienne rwandaise RwandAir que le Premier ministre, chef du gouvernement, Félix Moloua a regagné Bangui. Il a été accueilli à sa descente d’avion à l’aéroport Bangui M’Poko par quelques membres de son cabinet à la tête desquels, Alexis N’DUI, ministre directeur de cabinet. Le chef de la mission rwandaise en Centrafrique était aussi.

Le séjour de Kigali a permis au chef du gouvernement de lancer un nouveau chapitre de coopération entre la RCA et le Rwanda qui doit s’étendre maintenant sur des domaines comme l’économie, la construction des infrastructures, en gros une coopération tournée vers le développement socioéconomique.

Bangui : pose de la 1ère pierre du nouveau commissariat de Landja

La cérémonie de pose de la première pierre du futur commissariat de Landja, dans le 9e arrondissement de Bangui a eu lieu le 24 juin 2024.

Ce projet est l’œuvre de la police de la MINUSCA en partenariat avec le ministère de la Défense et de l’Intérieur. Le bâtiment, d’une superficie de 18 mètres sur 11, sera équipé de sept bureaux administratifs, d’une armurerie, de quatre cellules de détention, ainsi que de toutes les installations nécessaires au bon fonctionnement des Forces de l’ordre. Les travaux, financés par la MINUSCA à hauteur de près de 29 millions de Fcfa, seront menés par l’entreprise Médecin d’Afrique dans un délai de six mois.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de décentralisation des services de police, visant à renforcer la sécurité et à rapprocher les services de sécurité de la population.

Cette initiative contribuera à l’amélioration des conditions de vie et à la protection des citoyens dans la localité.

 

Un camion avec des messages d’alerte contre les mauvaises pratiques imposées par les États-Unis en Afrique a sillonné quelques arrondissements de Bangui

Le lundi 26 février 2024, un camion des appareils de sonorisation a traversé plusieurs quartiers de Bangui. Pendant le trajet, les messages d’alerte ont été diffusé : « Les Centrafricains veulent la paix et la sécurité nous sommes pour une amitié égale entre le peuple et les pays. Les États-Unis sont la nouvelle France, nous sommes contre le Néocolonialisme Américain. La démocratie américaine est un nouveau moyen de colonisation et de l’esclavage. Les valeurs américaines sont la mort de l’identité de la culture centrafricaine et du Sango indigène. Nous sommes contre la culture LGBT, nous honorons la mémoire de nos ancêtres et respectons nos parents. Les Centrafricains sont contre la supériorité de la culture. Toutes les nations sont égales. Présence américaine en Afrique est égale guerre et déstabilisation ».

 Les Centrafricains ont ainsi exprimé leur ressentiment à l’égard de la présence américaine croissante en République Centrafricaine. Sur ces banderoles attachées au camion on pouvait lire: « Nous sommes contre l’imposition des valeurs et de la culture américaines ». De plus, ces banderoles montraient les images, dénoncant l’homosexualité, la violence sexuelle faites aux femmes et aux filles, et un homme habillé en drapeau des USA tenant le globe terrestre entre ses mains avec un fouet.

Ainsi, l’objectif de cette manifestation inhabituelle était d’appeler le peuple centrafricain à refuser d’accepter la culture imposée par les Etats-Unis aux Etats africains. Il convient de noter que ce n’est pas la première manifestation des habitants de Bangui contre les États-Unis. Cela témoigne de la tension croissante de la population locale à l’égard des Américains.

La conscience des Centrafricains se reveille. Le peuple centrafricain est conscient de la menace qui pèse sur la souveraineté de son pays et fait tout son possible pour empêcher la présence croissante des États-Unis, qui ne peut qu’apporter chaos et déstabilisation.

RCA : Faustin Archange Touadéra de retour à Bangui

Après avoir pris part le samedi 17 février 2024 à la 37e Conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine à Addis-Abeba capitale de l’Ethiopie, le chef de l’Etat est arrivé dans la capitale le 18 février.

 

Le séjour du numéro 1 centrafricain l’a conduit à Dubaï où il a pris part au Sommet Mondial des Gouvernements organisé par les Emirats Arabes Unis. Il s’est ensuite rendu à Moscou capitale de la Fédération de Russie pour assister au Forum des Partisans de la Lutte contre les Pratiques Modernes du Néocolonialisme organisé par le parti politique Russie Unie. Addis-Abeba est la dernière étape où s’est tenue la 37e Conférence des Chefs d’État de l’Union Africaine.

La capitale de l’Ethiopie qui a accueilli de nombreux Chefs d’Etat africains a donné l’occasion en marge du Sommet au Chef de l’Etat centrafricain d’avoir de nombreux échanges avec ses homologues présents. On peut citer entre autres l’audience avec Prithvirajsing Roopun, président de l’Ile Maurice et Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo, Hassan Sheikh Mohamoud, président de la Somalie pour finir avec madame Sahle-Work Zewde, présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie le dimanche 18 février 2024.

 

CEEAC : les ministres de la Communication réunis à Bangui

Dans le cadre de la lutte contre les discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale, les ministres de la Communication de la CEEAC tiennent une rencontre de travail à Bangui.

 

La ville de Bangui abrite du 30 au 31 janvier 2024, le Forum régional des ministres de la Communication, des nouvelles technologies et des médias des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Durant ces deux jours, les experts des pays membres examineront le processus d’adoption de la Stratégie Régionale et du Plan d’Action pour la prévention et la réponse aux discours de haine et d’incitation à la violence en Afrique Centrale.

Ce Forum a pour but de développer une approche commune aux pays membres de la CEEAC, est crucial non seulement pour déconstruire les discours de haine et co-construire un discours de convivialité, mais aussi pour renforcer la cohabitation pacifique.

« Les discours de haine constituent une menace pour les valeurs démocratiques, la stabilité sociale, les Droits de l’homme et la paix. Leur lutte passe par un appui multiforme aux professionnels des médias qui doivent jouer pleinement leur rôle de prévention et d’éducation des citoyens, facteurs importants dans la réponse aux discours de haine et à l’incitation à la violence.»

Les pays représentés sont le Tchad, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Congo, du Burundi, de l’Angola, de Sao Tomé et Principe, de la Guinée Equatoriale, le Rwanda et de la République centrafricaine.

RCA: le maire de Bangui répond aux accusations contre lui de détournement de fonds

C’est lors d’une interview qu’il a accordé à une station radio de la cité capitale que le premier magistrat de la cité capitale s’est prononcé sur sa gestion de la ville.

Depuis quelques semaines, parmi les sujets qui font la une à Bangui on retrouve les accusations de détournement des deniers public, des cas d’escroquerie entre autres. Ces accusations sont portées à l’endroit du maire de la ville, Émile Gros Nakombo. Elles ont fait l’objet par la même occasion d’une marche de protestation de certains de ses collaborateurs affichant leur ras-le-bol de la gestion du maire et à cause des arriérés de salaire.

Face à ses accusations, Émile Nakombo a décidé de présenter sa version des faits. Dans une émission de radio, il n’est pas allé de quatre chemins pour nier catégoriquement ces allégations à l’endroit de sa personne. Et il estime que pour les plaintes, ce n’est que normal disant « lorsqu’il y a des Hommes, il y a des problèmes. »

Durant, l’interview, l’état de la salubrité de Bangui a été aussi évoqué. Le maire a invité a regardé plutôt l’effet qui est fait en comparaison à son prédécesseur.
Loin d’avoir apporté suffisamment de points pour convaincre selon plusieurs habitants de Bangui, le maire Émile Nakombo, comme l’explique plusieurs à plutôt favorisé les inquiétudes sur la transparence de sa gestion.

RCA : reprise du procès d’Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona

La Cour pénal international a annoncé la poursuite du procès des deux activistes d’ici le mois de janvier 2024.

Ancien corporal-chef des Forces armées centrafricaines et également membre du Parlement, Alfred Yekatom était également l’un des leaders du mouvement anti-balaka. A la tête de ce groupe, il lui est reproché nombreux crimes notamment meurtre, torture, persécution commis entre décembre 2013 et août 2014 à Bangui et à Lobaye.

Ce sont ces mêmes crimes de guerre et contre l’humanité qui sont également imputés à Patrice-Edouard Ngaïssona.

Le procès des deux s’est ouvert en septembre 2019, avec une confirmation partielle des charges. L’accusation avait alors présenté 75 témoins. En face, les avocats de Yekatom de sa déclaration liminaire ont marqué une étape de pause dans le processus judiciaire.

 

Mais avec la reprise du procès en janvier 2024, la CPI pourra établir la vérité et rendre justice aux victimes des crimes présumés commis par Patrice-Edouard Ngaïssona et Alfred Yekatom.

 

RCA: Éthiopian Airlines relance ses vols commerciaux en provenance et à destination de Bangui

Après 10 ans de suspension, la compagnie aérienne Éthiopian Airlines relance ses vols lance des services passagers trois fois par semaine vers Bangui. Le vol inaugural a lieu ce mercredi 15 novembre 2023.

La compagnie avait stoppé ses services en raison de l’insécurité liée à la crise politico-militaire de 2013. Cette relance  des activités est la preuve que le climat sécuritaire se porte bien, pensent certains observateurs. Surtout que les responsables de la compagnie ont assuré quant à, la sécurité et le bien-être des passagers. Aussi que des mesures adéquates pour assurer des vols sécurisés et confortables sont prises.

Les responsables d’Éthiopian Airlines, en prélude au lancement du vol inaugural ont indiqué qu’un travail de sensibilisation a été fait en amont et se poursuivra. Ceci pour, inviter la population à réintégrer la présence de la compagnie aérienne dans le pays.

Il est important de préciser qu’ d’Éthiopian Airlines dessert actuellement 125 destinations pour le transport de passagers (dont 20 en Éthiopie) et 44 pour le transport de fret ; Ethiopian Airlines est la compagnie aérienne desservant le plus grand nombre de destinations en Afrique.

RCA : la secrétaire générale du CICOS séjourne à Bangui

La secrétaire général de la Commission internationale du Bassin Congo- Oubangui – Sangha (CICOS), Marie Thérèse Itongo a effectué une visite de travail à Bangui.

Elle a été reçue en audience le 8 septembre par le ministre centrafricain de l’Energie et de Ressources hydrauliques.  Selon la cheffe de mission de la CICOS, cette visite s’inscrit dans le cadre des séries de rencontres avec les membres du gouvernement centrafricain, membres du Comité des ministres de ladite organisation sous- Régionale regroupant 06 pays d’Afrique Centrale à savoir : l’Angola, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo, le Gabon et République Démocratique du Congo.

Les questions liées aux activités de la CICOS et les réformes institutionnelles étaient abordées au cours des discussions entre les autorités centrafricaines.

 

RCA : la fourniture en électricité sera perturbée pendant 4 jours à Bangui

En raison du raccordement de la nouvelle centrale solaire de Danzi, la fourniture en électricité sera perturbé dans la capitale centrafricaine pendant 4 jours, à compter de ce jeudi 22 juin 2023.

 

Les autorités centrafricaines en charge de la gestion de l’énergie électrique annoncent l’arrêt provisoire de la ligne N°2, de l’énergie centrafricaine, qui alimente la ville de Bangui à partir de l’usine électrique de BOALI II afin de permettre à l’équipe du projet de faire le raccordement des lignes.

La mise hors tension de cette ligne électrique pour une période de 4 jours permettra aux techniciens d’installer le pylône qui est le point de raccordement de la nouvelle centrale et procéder aux essais des parties électriques à mettre sur le réseau de l’Energie Centrafricaine (ENERCA). En effet, DANZI va fournir une à l’ENERCA une production de ?? ?é?? ????.

Ainsi, pour l’alimentation électrique des habitants de Bangui il restera la production de l’usine Hydroélectrique de Boali I, c’est à dire la ligne n°1 et celle de la centrale solaire de SAKAÏ. Pour le Directeur Général de l’Energie Centrafricaine Thierry Patient Bendima, toutes les dispositions ont été prises pour que les travaux terminent dans les délais prévues le dimanche 25 juin prochain.

RCA : Bangui, 11 élèves exclus pour 10 ans à cause d’une sextape

Après le visionnage de l’une de leurs vidéos à caractère pornographique sur les réseaux sociaux, onze élèves du lycée CPI à Bangui, ont été exclus de l’établissement scolaire pour une période de 10 ans.

L’information a été publiée le 07 juin 2023, par nos confrères de Centrafrica. D’après le média : « L’histoire est partie d’une vidéo à caractère pornographique relayée sur les réseaux sociaux qui a choqué l’opinion publique en République centrafricaine ». D’après la même source, plusieurs jeunes filles et garçons, performants des scènes érotiques et sexuelles en toute insouciance, ont filmé leurs ébats à l’aide d’une caméra de téléphone.

Quelques jours après la scène, les jeunes ‘’acteurs’’ dont la vidéo est devenue virale ont été identifiés par les responsables de l’établissement.

Il aura fallu quelques jours pour que ces 11 élèves de terminale au lycée CPI à Bangui puissent être identifiés, et qu’une sanction soit prononcée. Notamment une suspension de l’établissement scolaire pour une période de 10 ans.

La direction de l’école a également pris l’initiative d’ : « écrire aux différents lycées de Bangui pour les informer des agissements de ces élèves, qui pourraient tenter d’aller s’y inscrire en classe de terminale.»

RCA : la pénurie de carburant paralyse les activités à Bangui

La pénurie de carburant qui perdure depuis des semaines a un impact négatif sur le déroulement des activités dans la capitale Bangui et dans le reste du pays.

 

Jusqu’à présent les usagers peinent à s’approvisionner en carburant en République centrafricaine. Les longs fils d’attente sont encore visibles dans les stations-services ouverts. Dans la ville de Bangui, seules les stations-services Total parviennent encore à approvisionner mais avec beaucoup de difficultés. Car la demande est supérieure à l’offre. Les consommateurs des proiduits pétroliers doivent patienter des heures pour espérer avoir quelques litre du ‘’sésame rare’’.

Ce phénomène qualifié de ‘’crise de carburant’’ affecte énormément les activités. Notamment sur les produits de première nécessité et les transports urbains et interurbains. Le prix du litre avoisine désormais 2000Fcfa. Une situation qui crée la flambée des prix à tous les niveaux.

La situation devient d’autant plus critique, que les personnes malveillantes ont pris le contrôle du marché noir. La campagne de lutte contre la vente illicite du carburant aux abords des routes et dans les quartiers est sans effet. Les vendeurs à la sauvette profitent pour augmenter les tarifs jusqu’à 2500Fcfa.

RCA : le bureau du port autonome de Douala à Bangui organise des portes ouvertes

La première édition des journées portes ouvertes du port autonome de Douala à Bangui du 12 au 13 avril 2023. L’annonce a été faite le lundi 27 mars par le chef de délégation de la représentation.

Le bureau qui représente le port autonome de Douala à Bangui, s’ouvre au public centrafricain pour la première fois depuis son installation en 2018. La structure va se prononcer sur ses activités. En plus de sa mission de veille à la bonne circulation des marchandises des opérateurs économiques, des chargeurs et des transporteurs, l’institution fournira d’autres détails.

Le chef de délégation de du port autonome de Douala à Bangui, fait savoir que ces journées portes ouvertes ont pour cible principalement, le conseil des chargeurs. L’intention est de se rapprocher de ces derniers.

Le responsable de l’institution indique que : « le PAD a emménagé un certain nombre de facilités pour lesquelles, nous nous sommes rendu compte que les bénéficiaires n’en avaient pas accès d’où l’intérêt d’être à Bangui plus proche des chargeurs et des opérateurs pour leur donner des informations utiles et opérationnelles. A titre d’exemple, le PAD accorde des ristournes aux chargeurs que la plupart ne savaient pas. Mais aussi des remises et rabais soit au départ, soit à l’arrivée des marchandises. Et pour que cela avance positivement, le PAD est en train d’emménager l’espace portuaire et toutes ces filières seront à Bangui et les opérateurs économiques auront l’occasion d’échanger, de savoir comment ça se passe.»

RCA : des hommes détenant près de 300 millions et de lingots d’or interpellés

Les éléments de la gendarmerie ont interpellés deux hommes détenant  un montant de 291.941.000 francs CFA en espèce et 58 lingots d’or.

Les faits se sont déroulés le mardi 21 février 2023. Un véhicule de marque Toyota transportant deux hommes a été intercepté par les éléments de la gendarmerie barrière de Pk 12, à la sortie Nord de Bangui. Après des fouilles un montant 291.941.000 francs CFA a été retrouvé ainsi que 58 lingots d’or. Les sources indiquent les personnes à bord du véhicule ont dissimulé l’argent dans les panneaux des portières.

Mais les forces de l’ordre qui auraient reçu des renseignements sur les usagers ont fouillé de fond en comble la voiture. Le véhicule est garé et les deux hommes sont placés en garde à vue.

Une information judiciaire a d’ores et déjà été ouverte pour déterminer à quoi était destinée cette forte somme d’argent.

RCA : une centaine de suspects arrêtés à Bangui

Une opération de rafle et  fouille menée dans la matinée du mardi 14 février a permis d’arrêter une centaine de personnes dans le 5ème arrondissement de Bangui. Des sans papiers pour la plupart.

L’opération a été supervisée par le Colonel Walot. Les forces mobilisées à cet effet étaient constituées des éléments de la gendarmerie et de la police. Ces agents ont mis le grappin sur au moins 100 suspects. La majorité composée des sans-papiers. Des fouilles ont également été effectuées pour traquer des personnes suspectes et sans papiers.

Les personnes interpellées sont conduites à la compagnie nationale de la sécurité (CNS) pour la suite de la procédure. Une information judiciaire est ouverte.

Il est important de préciser qu’une opération similaire s’est déroulée à Djabarouna et à Bouboui sur la route de Boali, la semaine dernière. Une vingtaine de personnes avaient été interpellées.

 

Les Fauves de RCA sont au Cameroun pour le tournoi Uniffac

L’équipe de football des moins de 17 ans est arrivée au Cameroun le 8 janvier dernier pour participer au tournoi qualificatif de la CAN U17.

 

La ville de Limbé au Cameroun accueille les équipes U17 de l’Afrique centrale dans le cadre du tournoi Uniffac. Ceci du 12 au 24 janvier 2023. L’objectif pour chaque équipe est d’arracher un ticket pour la Can U17 qui se jouera en Algérie. La compétition sous régionale offre à cet effet deux places qualificatives.

La République Centrafricaine qui participe au tournoi a quitté Bangui le 8 janvier dernier. Les poulains du coach Djimmi Yanibada vont affronter le Cameroun, le Tchad et la République Démocratique du Congo.

Le tournoi va se disputer dans un contexte où le pays organisateur, le Cameroun, sur 30 joueurs convoqués a exclu 21 d’entre eux pour tricherie sur l’âge grâce au test IRM. Une démarche que la CAF œuvre à entériner pour le respect de l’âge afin de permettre au football africain d’évoluer,

« Les exigences médicales de CAF demeurent une contrainte notoire permettant une équité en termes d’âges de tous les jeunes émergents dans le métier. Une large prise de conscience, dans ce sens, doit gagner tous les acteurs footballistiques sans mettre de côté l’implication des parents, qui sont d’ailleurs des âges ».

 

Le parlement centrafricain se déploie pour l’insertion économique des femmes

Afin de faciliter l’autonomisation de la femme, le cabinet parlementaire du député Henri-Marie Dondra a remis du matériels de couture à plusieurs femmes de Bangui le 30 décembre dernier.

 

Il s’agit de la première phase du programme d’insertion économique de la femme. Depuis mai 2022, une dizaine de femmes sont formées aux métiers de la couture.

Le 30 décembre dernier, elles ont reçu leurs parchemins de fin de formation ainsi que du matériel de couture. Ces kits sont par exemple des machines à coudre neuves, et autres accessoires leur permettant d’ouvrir leurs ateliers de couture.

C’est des mains du promoteur de l’initiative, l’honorable Henri-Marie Dondra, député du 1er arrondissement de Bangui qu’elles ont reçu ces derniers. C’était en présence d’un grand nombre d’invités et de ses collaborateurs parmi lesquels, la députée suppléante, Flemale Hélène qui a par ailleurs assuré un suivi de ces jeunes femmes franchement formées,  « Nous avons décidé de ne pas les abandonner dans la nature après la remise de ces kits. Cela ne fait pas partie de notre objectif. Donc, nous essaierons de les regrouper pour les aider à créer légalement leurs ateliers de couture. A partir de là, elles seront autonomes pour assurer la gestion de leurs ateliers de couture. C’est après que nous penserons à d’autres promotions. »

Pour l’honorable Henri-Marie Dondra, cette œuvre est un moyen de faciliter le développement de la circonscription,  « l’heure est à la fusion de nos efforts pour contribuer à la réussite de la politique générale de développement que prône le gouvernement. C’est ce que nous essayons de faire dans le premier arrondissement à travers l’appui aux projets de développement local gage de paix et de concorde nationale, la promotion de la question du genre et de l’émancipation de la femme à travers leur insertion sociale. Notre arrondissement à plus que jamais besoin de la femme et de la jeunesse au cœur du processus de son développement ».

 

RCA : un nouvel incendie à Bangui

Le quartier Km5 a vu plusieurs installations en son sein être détruites par le feu le 28 décembre dernier.

 

Triste fin d’année pour la population du quartier Km5 à Bangui. Les habitants de ce quartier étaient loin d’imaginer que leur fin de journée d’hier, 28 décembre 2022, allait tourner au vinaigre.

Tout a commencé par un incident causé par l’installation d’un dépôt de carburant, comme l’ont expliqué des responsables de la protection civile. Il s’agit d’un mauvais stockage par les commerçants et des mauvais branchements électriques.

C’est alors que des flammes s’embrassèrent ravageant sur leurs passages, une dizaine de maisons, deux camions citernes, plusieurs autres véhicules, et deux ruelles, et arrachant la vie à plusieurs.

Nous aurions compté un nombre très élevé de morts n’eût été l’évacuation rapide des blessés par la Croix-Rouge centrafricaine et Médecins sans frontières. 

Le feu a néanmoins été maîtrisé par une vingtaine de volontaires de la protection civile avec l’aide de la Minusca.

En moins d’une semaine, c’est le deuxième incendie grave qui frappe la République centrafricaine après celui du 25 décembre.

 

Centrafrique : le colis piégé provenait du Togo, l’expéditeur identifié

Le colis piégé dont l’explosion a blessé un représentant russe en Centrafrique vendredi, provenait du Togo et l’expéditeur a été identifié, selon les premiers éléments de l’enquête, a déclaré mardi à l’AFP le procureur de Bangui.

 

La Russie a affirmé que l’un de ses représentants en Centrafrique avait été blessé vendredi à Bangui, la capitale, par l’explosion d’un colis piégé. Une attaque que le chef du groupe paramilitaire russe Wagner avait immédiatement imputée à la France avant que Paris ne démente ces accusations.

Le même jour, le ministère russe des Affaires étrangères avait évoqué un «acte criminel» visant à «nuire au développement des relations amicales» entre Moscou et Bangui, sans toutefois désigner de commanditaire présumé.

Dimanche, la Centrafrique a «condamné fermement» les faits et annoncé l’ouverture d’une enquête, réaffirmant que «cette attaque ne saurait entamer les excellentes relations entre la République centrafricaine et la fédération de Russie». «Cette explosion d’origine criminelle est susceptible d’être qualifiée d’acte terroriste», a indiqué le procureur de la République de Bangui, Benoît Narcisse Foukpio, dans un communiqué envoyé à l’AFP.

Benoît Narcisse Foukpio, Procureur de la République à Bangui

Selon les premiers éléments de l’enquête, le colis «contenant un engin explosif a été expédié au responsable de la maison russe de Bangui (…) en provenance de la ville de Lomé», la capitale du Togo, a-t-il ajouté, précisant avoir identifié l’expéditeur. Le colis a été envoyé «par le service international de la société DHL (une société de transport, ndlr) sur un vol de la compagnie Kenya Airways», a-t-il conclu. La Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013 est au cœur de la stratégie d’influence russe en Afrique.

Le rôle grandissant de Wagner a d’ailleurs conduit la France, ancienne puissance coloniale, à retirer ses soldats du pays.

Les derniers ont quitté Bangui jeudi. La France avait décidé à l’été 2021 de suspendre sa coopération militaire avec Bangui, jugé «complice» d’une campagne antifrançaise téléguidée par la Russie.

RCA : Prestation de serment des magistrats à la Cour de cassation de Bangui

Une cérémonie de prestation de serment et d’installation des magistrats à la Cour de cassation, au Conseil d’Etat et à la Cour des comptes s’est tenue le 10 novembre 2022.

L’audience a été président par Faustin Archange Touadera, président du Conseil Supérieur de la magistrature. Cette cérémonie s’est déroulée dans la Salle de la Cour d’appel de Bangui en présence des autorités du pays par ordre protocolaire, des membres du corps judiciaire et des partenaires internationaux.

C’est dans un climat républicain que les magistrats nouvellement nommés ou confirmés dans les différentes juridictions ont prêté serment avant d’être installés dans leurs fonctions.

« La présence du Président de la République, premier magistrat, à cette audience solennelle de prestation de serment et d’installation de ces Magistrats témoigne de son attachement à la justice et à l’Etat de droit. », peut-on lire sur la page de la Renaissance.

 

RCA : lancement des travaux de construction de 400 km de lignes d’énergie électrique

Le ministère du développement de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a donné le coup d’envoi des travaux d’extension du réseau de distribution HTA et BT dans la ville de Bangui.

Ce projet entre dans le cadre du Projet d’Urgence et d’Accès à l’Electricité (PURACEL). C’est le directeur de cabinet du ministère, Alain Fidele Kolongato – Gbadou, qui a présidé la cérémonie de lancement.  Le projet vise à étendre le réseau de distribution moyenne tension (HTA) et basse tension (BT) dans la ville de Bangui et ses environs. Les travaux sont financés par la Banque mondiale.

L’institution financière s’engage a injecté des moyens en vue de la construction de 400 km de lignes de distribution électrique et 42 postes de transformateurs.  Cette réalisation intervient  en complément des travaux similaires déjà engagés par la Banque Africaine de Développement (BAD).

Trois véhicules de marque Land Cruiser et de sept motos Cross ont été remis en marge de la cérémonie de lancement.

Alain Fidele Kolongato – Gbadou a confessé que : « la situation énergétique de la République Centrafricaine est quasi stationnaire depuis les années 90 et caractérisée par une faible capacité de production face à la demande, qui est de l’ordre de 3% à l’échelle nationale. »

RCA : vers le rétablissement de l’énergie au quartier Sango de Bangui

Le ministre de l’Energie s’est rendu au quartier Sango le mardi 16 août 2022, pour constater et instruire le rétablissement du transformateur électrique de l’Energie Centrafricaine (??????) tombé en panne depuis plus de trois (03) mois.

 

Cette descente du ministre Bertrand Arthur Piri, fait suite aux manifestations, habitants du 2e arrondissement de la capitale contre le manque d’électricité dans certains quartiers. Il est allé discuter avec les autorités locales et les manifestants pour une solution au rétablissement rapide du transformateur électrique de l’Energie Centrafricaine (??????) tombé en panne depuis plus de trois (03) mois et laissant cette partie du 2e arrondissement de Bangui dans l’obscurité.

Le membre du gouvernement Bertrand Arthur PIRI en charge de l’Energie, après avoir constaté l’effectivité des faits enregistrés dans ce secteur a donné des instructions au directeur général de l’?????? pour que le courant soit rétabli très rapidement dans ces secteurs.

Après cette descente la circulation reprend progressivement dans ces quartiers.

RCA : le magistrat Pierre Mapouka dans la ferme familiale à Damara

Décédé le 23 juillet 2022 à Tunis, c’est le mardi 02 août 2022 que s’est déroulée la cérémonie des obsèques du magistrat Pierre Mapouka, inspecteur d’État. Il est inhumé à 75 km de Bangui.

Dans son témoignage au nom de la famille, le fils aîné du disparu, Tony Mapouka a qualifié son père de quelqu’un qui a un esprit aiguisé, un homme de Dieu et un grand commis de l’État. Pour lui, son défunt père a eu une vie professionnelle exceptionnelle qui est un exemple. Il l’a remercié pour l’éducation afin de faire d’eux ce qu’ils sont devenus aujourd’hui.

Dans la lecture de l’oraison funèbre, l’un des collaborateurs du regretté Pierre Mapouka, de l’Inspection Générale d’État a retracé son parcours scolaire et universitaire. Nanti de plusieurs diplômes, l’Inspecteur le défunt a occupé plusieurs hautes fonctions administratives et judiciaires.

Selon l’orateur, sa disparition laissera un grand vide au sein de l’Inspection.

Pour témoigner la reconnaissance du peuple centrafricain pour les loyaux services rendus à la nation, le président de la République Faustin Archange Touadera a décerné au disparu, la médaille de satisfaction à titre posthume.

 

RCA : lancement des travaux de construction de la centrale solaire de Sakaï

En vue des travaux de construction de la centrale solaire de Sakaï, qui le vendredi 10 juin 2022, il est interdit aux usagers de se rapprocher ou de saisir les câbles électriques haute tension.

Le ministre chargé du Développement de l’Energie et des ressources hydrauliques, informe la population de Bangui que, les travaux de construction de la centrale solaire de Sakaï sont arrivés en phase d’essai avec la mise sous tension de la ligne de transport haute tension nouvellement construite qui traverse le km5 pour arriver au centre-ville.

Il s’adresse particulièrement aux usagers des quartiers des abords de l’avenue Barthélémy Boganda, traversé des quartiers Kokoro, Cattin, Foyer de Charite et Gbabili, sur l’ancienne route de Mbaiki, M’poko bac.

La mise sous tension débutera le vendredi 10 juin 2022 dans l’après-midi, jusqu’au 27 juin 2022 soit environ deux (2) semaines.

Le gouvernement invite les usagers à s’abstenir de tout acte tendant à se rapprocher ou de saisir les câbles électriques haute tension, ainsi que les poteaux électriques construits en gardant une distance de sécurité, afin d’éviter les risques d’électrocution pendant cette phase de mise sous tension.

 

RCA : la pénurie de carburant s’aggrave à Bangui

La pénurie de carburant qui frappe depuis des mois la capitale, s’est   aggravée ces derniers jours. Ne disposant pas assez de substances, les stations-services fonctionnent comme elles peuvent.

 

Ce qui ralentit l’activité certains acteurs de la société, notamment, les conducteurs de taxis, bus, mototaxis et marchands. Pendant que ceux-ci déplorent les prix exorbitants du marché noir, les revendeurs, eux, se défendent.

Depuis le début de cette crise, presque toutes les stations-services de la place limitent leurs distributions. Certaines fonctionnent durant 2 à 3 heures par jour maximum. Ce qui pénalise ceux qui comptent sur cette denrée pour pouvoir exercer leurs activités. A titre d’exemple, à la station-service Tradex, en face de la cathédrale, taxis, voitures, camions, motocyclettes et bidons croupissent impatiemment dans une longue queue. Pour ceux qui ont perdu des heures dans cette spirale, c’est toute une journée qui s’envole.

« J’aurais déjà perdu la journée »

« Cette situation frappe sur tous les plans. Là si tu n’as pas de carburant, tu vas travailler comment ? Et la famille à la maison ? Par exemple, c’est depuis 5h00 que je suis ici. Et, on vient de m’informer qu’ils vont ouvrir à 13h00. J’aurais déjà perdu la journée » déplore Enock, un conducteur de taxi.

Cette situation a de répercussion sur le transport en commun. Plusieurs fonctionnaires, élèves et étudiants arrivent en retard au travail ou encore à l’école. S’il est difficile de s’approvisionner en carburant dans les stations-services, certains ont choisi de se tourner vers le marché noir, où les prix varient ces derniers jours. Sauf que là aussi, difficile de s’en sortir avec un bénéfice.

« On est obligé de faire avec »

« Auparavant, nous achetions le litre d’essence à 865 francs à la pompe. Puisque c’est difficile d’en avoir maintenant, nous sommes contraints d’acheter sur le marché noir à 1.500 francs. Vu le prix et le fait que nous gagnons moins, nous avons proposé aux clients de payer 1.500 au lieu de 1.000 francs par coiffure. Mais, celles-ci refusent. Du coup, on est obligé de faire avec » regrette une coiffeuse.

Même si le prix n’a pas changé à la pompe, ces trois derniers jours, le litre d’essence a atteint 2.000 francs CFA sur le marché noir. Les revendeurs, eux, se justifient.

« Ils nous demandent plus que ce qu’on leur donnait »

« Aujourd’hui pour avoir de l’essence, il faut négocier avec les pompistes en leur glissant un billet de 2.000 francs. Nous, à notre niveau, sommes obligés d’augmenter le prix du litre à 1.500 francs pour pouvoir gagner quelque chose. Si ces derniers jours le prix du litre a encore flambé, c’est parce que, la pénurie s’est aggravée et les pompistes nous demande plus que ce qu’on leur donnait » précise un revendeur de carburant.

De retour d’une mission en République démocratique du Congo, au Tchad et au Cameroun, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique promet réagir ultérieurement sur cette situation.

Source : Radio Ndeke Luka