L’Afrique en proie à une augmentation exponentielle de la faim (Pam)

La crise climatique risque d’exacerber une situation déjà alarmante selon le Programme alimentaire mondial (Pam).« La crise climatique a le potentiel de submerger l’humanité », alerte le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (Pam), David Beasley. A l’en croire, le monde n’est pas préparé à l’augmentation sans précédent de la faim à laquelle nous assisterons.

Partant de là, il invite les décideurs à investir dans des programmes qui aident les communautés vulnérables à s’adapter et à renforcer leur résilience face au climat changeant.

Ces communautés, dont une grande majorité dépend de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage et qui contribuent le moins à la crise climatique, subissent le plus gros des impacts avec des moyens limités pour amortir le choc.

En Afrique de l’Ouest et du Centre, le changement climatique, combiné aux conflits et à la flambée des prix des denrées alimentaires, a entraîné les plus hauts niveaux d’insécurité alimentaire depuis 2014, soutient le Pam.

Selon l’organisme onusien, de juin à août, plus de 31 millions de personnes n’ont pas eu assez à manger pendant la période de soudure. Dans le centre du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger), on estime que 10 millions d’enfants (âgés de 6 à 59 mois) souffrent actuellement de malnutrition aiguë.

S’appuyant sur le thème de la Journée mondiale de l’alimentation de cette année, « Nos actions sont notre avenir – Une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie », le PAM appelle les dirigeants mondiaux à reconnaître le lien étroit entre la faim et la crise climatique. Il les exhorte aussi à redoubler d’efforts pour faire face au changement climatique, alors que l’attention se tourne vers la 26ème Conférence des Parties (COP26).

« Relever les défis de la crise climatique et assurer des systèmes alimentaires durables est une responsabilité collective », a déclaré le directeur régional du Pam pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Chris Nikoi.

« Nous devons de toute urgence intensifier nos efforts et prendre des mesures audacieuses pour aider les communautés en situation d’insécurité alimentaire à se préparer, à réagir et à se remettre des chocs et des stress climatiques », poursuit-il.

Depuis 2018, le Pam met en œuvre un programme de régénération de la végétation au Sahel avec 70 000 hectares de terres réhabilitées ou traitées, et 920 000 personnes ayant bénéficié d’activités de création d’actifs rien que l’année dernière. L’initiative aide également les communautés à récupérer les terres dégradées, à recharger les eaux souterraines, à produire des aliments nutritifs et à maintenir un régime alimentaire sain.

South African Airways reprend ses vols vers l’île Maurice

South African Airways va reprendre ses vols vers l’île Maurice en novembre, dans le cadre des efforts visant à regagner des marchés après plus d’un an de difficultés opérationnelles.Annonçant la reprise jeudi, SAA a déclaré qu’elle reprendrait ses vols vers la capitale mauricienne Port Louis à partir du 21 novembre.

« Nos vols seront initialement programmés deux fois par semaine, les mercredis et les dimanches », a déclaré la compagnie aérienne.

SAA avait mis la clé sous la porter depuis mars 2020, date à laquelle la compagnie aérienne est entrée en procédure de faillite. Elle a repris ses vols intérieurs le 22 septembre, avec un vol entre l’OR Tambo International de Johannesburg et Le Cap.

Côte d’Ivoire: le recensement de la population décalé d’une semaine

Le recensement de la population et de l’habitat en Côte d’Ivoire, décalé d’une semaine, en raison de la formation et de la vaccination contre la Covid-19 des agents recenseurs, se tiendra du 8 au 28 novembre 2021.

L’information a été donnée, jeudi, par le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, et le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse conjointe, à Abidjan. 

L’opération était initialement prévue du 1er au 21 novembre 2021. Cependant, « deux contraintes majeures ne nous permettent pas de tenir cette date. Premièrement, nous n’avons pas pu disposer suffisamment de salles pour organiser la formation des 28 500 agents recenseurs, notamment ceux d’Abidjan », a expliqué Mme Kaba Nialé, mentionnant que deuxièmement « il a été adopté la vaccination obligatoire contre la Covid-19 de tous les agents avant leur déploiement sur le terrain ».

« Ces contraintes nous obligent donc à envisager un report d’une semaine de la date du début du recensement de la population et la nouvelle période de collecte sera désormais du 8 novembre au 28 novembre 2021 », a-t-elle dit.   

Ces informations, rappellera-t-elle, sont utiles au gouvernement afin de mieux planifier ses actions de développement, d’améliorer les conditions de vie des populations, assurant que le recrutement du personnel de terrain a été achevé. 

Elle a souligné que 38.000 personnes seront sur le terrain dont 28.500 agents recenseurs. En plus de ce contingent, il y a du personnel de réserve qui prendra le relais en cas de défaillance de certains agents recenseurs.  

Le dénombrement se déclinera en trois principales activités, à savoir le recrutement du personnel de terrain, la formation du personnel de terrain et la collecte des données, a souligné le ministre du Plan et du développement, indiquant que 40.000 tablettes ont été acquises pour l’opération. 

Ce recensement de la population (RP 2021) est le cinquième que la Côte d’Ivoire organise et fait suite au quatrième recensement qui s’est déroulé en 2014. Il a été institué par le décret en août 2018 et comprend un Conseil national du recensement (CNR) présidé par le Premier ministre.

Il comprend également un Comité technique du recensement (CTR) présidé par le ministère du Plan et du développement et un Bureau technique permanent du recensement (BTPR), organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique. 

Le Recensement général de la population et de l’habitat est une opération de dénombrement de la population qui vise à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national, qu’elle soit ivoirienne ou étrangère.

Le coût de l’opération du recensement de la population et de l’habitat est de 23,9 milliards Fcfa dont 10,2 milliards Fcfa d’apport des partenaires techniques et de développement de la Côte d’Ivoire. Le pays, selon le dernier recensement compte quelque 25 millions d’habitants. 

COP26 : plaidoyer pour une transition énergétique juste et équitable

Les dirigeants mondiaux doivent se réunir pour la Conférence des Parties signataires de la Convention Climat.A quelques jours de cet événement prévu du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow (Ecosse), des acteurs soulignent que le manque d’investissements en faveur des énergies propres met à mal la lutte contre le changement climatique et la pauvreté. De nouvelles recherches montrent que d’ici à 2030, le manque chronique de financements dont pâtissent l’Afrique subsaharienne et l’Asie empêchera plusieurs milliards de personnes d’accéder à l’électricité et à des moyens de cuisson non polluants.

Ainsi, la dernière série de rapports Energizing Finance élaborés en partenariat avec la Climate Policy Initiative (CPI) révèle que, pour la septième année consécutive, les investissements mondiaux sont sérieusement inférieurs aux niveaux requis pour garantir à tous l’accès à l’énergie d’ici à 2030.

Le suivi des financements alloués à l’électricité a même permis de montrer qu’en 2019, avant l’irruption de la pandémie de Covid-19, les 20 pays comptant 80 % de la population mondiale avaient des problèmes d’électricité.

Autrement dit, les pays à fort impact avaient subi une baisse d’investissements de l’ordre de 27%. On anticipe déjà une baisse supplémentaire des investissements en faveur de l’accès à l’énergie pour 2020 et 2021, en raison des difficultés économiques liées à la Covid-19.

Le niveau de financement pour les moyens de cuisson non polluants reste désespérément bas. Les combustibles de cuisson polluants sont à l’origine de plusieurs millions de décès prématurés chaque année et représentent le deuxième facteur de dérèglement climatique, derrière le dioxyde de carbone.

Pourtant, sur la base des investissements enregistrés en 2019, seuls 133,5 millions de dollars américains ont été consacrés au développement de moyens de cuisson non polluants cette année-là. Un montant très en deçà des 4,5 milliards de dollars US annuels dont on estime avoir besoin pour garantir un accès universel aux moyens de cuisson non polluants (et qui ne couvrent que l’achat de foyers de cuisson non polluants).

« Nous nous trouvons à une étape cruciale du débat sur l’énergie et le climat », explique Damilola Ogunbiyi, présidente-directrice générale et représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour l’énergie durable pour tous et coprésidente d’ONU-Énergie.

Selon elle, il semble désormais établi que l’objectif « zéro émission nette » ne sera atteint qu’au moyen d’une transition énergétique juste et équitable, donnant accès à une énergie propre à un coût abordable aux 759 millions de personnes privées d’électricité et aux 2,6 milliards de personnes dépourvues de moyens de cuisson non polluants.

« Cela, a-t-elle soutenu, passe par le déploiement de ressources pour lutter contre le changement climatique, créer de nouvelles opportunités de développement économique et permettre aux populations du monde entier de vivre dans la prospérité ».

En 2018, 50 % de l’ensemble des financements consacrés à l’électricité ont été investis dans les combustibles fossiles raccordés au réseau au sein des pays à fort impact, contre 25 % en 2019.

Il s’agit d’une évolution positive pour le climat, selon l’étude. Cette dernière révèle en même temps une baisse des investissements alloués aux technologies hors réseau et aux mini-réseaux, qui ne représentaient plus que 0,9 % des sommes consacrées à l’électricité.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Le rôle des banques dans la relance de l’économie, le pouvoir d’achat des Marocains et la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus sont les principaux traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le rôle des banques dans la relance de l’économie, écrit que la relance « impérative » de la machine économique ne repose pas seulement et uniquement sur des dispositifs d’accompagnement publics, mais également sur les banques qui, estime-t-il, devraient être « en première ligne » pour que le Maroc puisse faire redémarrer les investissements privés et la création d’emplois.

Doté de savoir-faire, de professionnalisme et, surtout, du sens de l’engagement et d’implication auprès des autres composantes dans les grands défis, le secteur bancaire marocain est appelé à jouer un rôle essentiel dans la transformation de l’économie, qui est sur le point d’être enclenchée, conformément au programme gouvernemental et aux orientations du nouveau modèle de développement, relève l’éditorialiste, exhortant les banquiers à faire preuve de plus d' »audace » et de « créativité » pour réinventer une banque à la hauteur des ambitions d’un Maroc nouveau.

+Bayane Al Yaoum+, qui évoque le pouvoir d’achat des Marocains, écrit que le renchérissement des prix de plusieurs denrées alimentaires, conjugué aux répercussions de la pandémie et aux frais scolaires de la rentrée des classes, fait aujourd’hui du dossier du pouvoir d’achat et de l’amélioration du niveau de vie des Marocains un vrai test qui mettra à l’épreuve le discours du gouvernement et les mesures et dispositions qui seront inscrites dans le nouveau projet de loi de finances.

En dépit des fluctuations des marchés mondiaux, de la hausse des coûts de transport et des contextes politiques régionaux et internationaux qui affectent à leur tour les marchés et les échanges commerciaux, le discours sur « l’État social » devrait se focaliser essentiellement sur la protection du pouvoir d’achat des Marocains et l’amélioration de leurs conditions de vie, précise le quotidien.

+L’Opinion+, qui revient sur la lutte contre la Covid-19, indique que le « doute » sur l’efficacité de la vaccination contre la pandémie pourrait être « dévastateur » sur la santé, précisant que les personnes qui hésitent à se faire vacciner « ignorent les appels des autorités sanitaires par crainte, doute, ou parfois par nonchalance ».

La publication estime que bien que l’immunisation des Marocains avance « de façon remarquable », « on ne peut se réjouir tant le camp de la réticence résiste ».

Au-delà du risque de ralentissement de l’atteinte de l’immunité collective, les réticents font courir un « risque majeur » à la société, qui n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague, provoquée par l’apparition d’un nouveau variant, avertit-il.

La rentrée scolaire au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue ce jeudi à APA fait le diagnostic du début de l’année scolaire.« Abris provisoires, Covid-19, menace de grève, inondations : Une rentrée à haut risque », titre Sud Quotidien.

A Saint-Louis (Nord), l’Inspection d’académie annonce que « tout est fin prêt dans les écoles et établissements », mais à Sédhiou (Sud), Sud Quotidien note que les 35% d’abris provisoires et les 394 départs d’enseignants risquent de retarder les échéances.

« Revendications et menaces de grève : Les syndicats font leur rentrée », rapporte Walf Quotidien.

De son côté, Le Quotidien titre : « Rentrée des classes : L’école dans tous ses états ».

Selon ce journal, l’intendant du Lycée Marchand de Rufisque, à Dakar, est accusé de détournement de 18 millions f cfa, pendant qu’à Vélingara (Sud), plusieurs centaines d’élèves vont rater la rentrée.

Nos confrères du journal L’As affichent « les prédictions sombres du professeur Idrissa Bâ » à propos de la rentrée scolaire et de la crise d’asthme. Le spécialiste affirme qu’il faut s’attendre à beaucoup plus de crise d’asthme et de bronchite au retour des élèves dans les écoles.

Les quotidiens traitent également de l’Exposition universelle de Dubaï, avec la journée du Sénégal célébrée hier mercredi.

Pour Le Soleil, « le Sénégal expose ses atouts ». Le journal donne la parole au président Macky Sall qui affirme que « le Ter (Train express régional), Smart Sénégal et le futur port de Ndayane (sont) trois infrastructures modernes de connexion qui renvoient au thème de l’exposition ».

Cela fait dire à EnQuête que « Macky Sall vend ses projets 2.0 ».

Walf Quotidien anticipe la tournée économique du chef de l’Etat en Casamance (Sud), après les heurts en début de semaine entre partisans de l’opposant Ousmane Sonko et de Doudou Ka, responsable politique de la mouvance présidentielle.

Ce faisant, Walf Quotidien indique que « Macky (part) en terrain miné ».

Traitant de l’exercice des libertés individuelles en Etat de droit, Sud Quotidien note que « le Sénégal, encore à la traîne » avec des arrestations systématiques, des mandats de dépôt à outrance et des interdictions méthodiques de manifestations.

Deux soldats ivoiriens tués dans l’attaque d’un poste de l’armée dans l’Ouest

Deux soldats ivoiriens ont été tuées mercredi à la suite d’une attaque d’individus armés ayant visé le poste de sécurité de Tiémesson, situé sur l’axe Duékoué-Bangolo, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire.

L’assaut a eu lieu aux environs de 04h (GMT, heure locale), au niveau du poste de contrôle mixte de Tiémesson à 09 Km de Guéhiébly (22km axe Duekoué-Bangolo), précise une source. 

 Le poste de contrôle comprenant quatre éléments de la gendarmerie et un des eaux et forêts, a « essuyé les coups de feu de deux binômes à moto », renseigne la même source.  

Le bilan établit deux morts du côté des forces ivoiriennes, notamment un gendarme et un agent des eaux et forêts.  

Des éléments de la légion territoriale et des deux pelotons Escadron de la ville de Man ont été déployés sur les lieux pour le ratissage et déterminer la nature de l’attaque qui a ciblé ce poste de l’armée. 

La Côte d’Ivoire était la cible de deux attaques terroristes dans la nuit du 28 au 29 mars 2021, ayant visé deux positions de l’armée, à la frontière avec le Burkina Faso, notamment à Kafolo et Kolobougou.  

Ces attaques opérées de manière simultanée avaient fait six morts dont trois soldats dans le rang de l’armée régulière et trois terroristes. Elles ont eu lieu moins d’un an après un assaut terroriste à Kafolo le 11 juin 2020.

Les enquêtes de cette dernière attaque permettront de situer la nature de ces assauts dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. 

Ligue des champions CAF: l’Asec « très vigilant » face au CR Belouizdad d’Algérie (coach)

L’entraîneur du club de football ivoirien Asec Mimosas, Julien Chevalier, a déclaré mercredi que ses hommes restent « très vigilants » face au CR Belouizdad d’Algérie, samedi à Abidjan, dans le cadre du 2e tour de la ligue des champions de la CAF.

« On aura besoin d’être très vigilant, donc beaucoup plus concentré et réactif que l’adversaire », a dit le sélectionneur de l’Asec Mimosas, Julien Chevalier, lors d’une conférence de presse au stade de Champroux qui accueillera samedi les deux clubs.  

S’exprimant sur le club adverse, Julien Chevalier a souligné que le CR Belouizdad est « une équipe talentueuse », se disant « persuadé » qu’elle est « plus habile, plus expérimentée » et « ils auront des qualités pour tenter de mettre en difficulté » l’Asec. 

« J’espère que ce qui fera la différence, c’est notre rigueur, notre concentration et envie de remporter » le match dans un élan d’efficacité de style de jeu, a laissé entendre le coach de l’Asec Mimosas.  

Pour lui, « il y aura des oppositions de styles, mais de toute manière le profil de jeu de (son) équipe, le talent individuel » peut faire la différence. De ce fait, il compte renforcer les « ingrédients » qui permettront à ses poulains de faire la différence.    

Le capitaine de l’équipe de l’Asec Mimosas, Abdul Karim Cissé, a assuré que les joueurs sont prêts à aborder cette confrontation, car « tout se fait dans le respect (des consignes tactiques) et dans le boulot ». 

« Ce samedi, c’est un match de haute intensité », admet-il, estimant que « tout se passe au niveau mental ». Bien qu’il faut respecter l’adversaire, Cissé et ses co-équipiers veulent entrer dans la phase de poule après cette partie. 

Le club de football ivoirien Asec Mimosas affronte le samedi prochain, à 15h (GMT, heure locale) l’équipe de CR Belouizdad d’Algérie au stade de Champroux, à Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire annonce la production du ciment blanc en 2022

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, une firme opérant dans la cimenterie, produira au deuxième trimestre de 2022, du ciment blanc, jusque-là importé dans le pays, a annoncé mardi à Abidjan son directeur général, Rachid Yousry, lors d’un échange avec la presse.

« On va lancer, en 2022, l’année prochaine un autre produit qui est le ciment blanc », a indiqué M.  Rachid Yousry, le nouveau directeur général, lors d’une rencontre avec là presse. La filiale deviendra la première cimenterie en Côte d’Ivoire à fabriquer ce type de ciment.  

M. Yousry a été nommé directeur général de cette filiale en juin 2021. Ingénieur informaticien de formation, spécialisé dans l’analyse des données, il est titulaire d’un MBA de l’école des ponts Business school de Paris, et totalise plus de 30 ans d’expériences en commerce et logistique.

Il prend la tête de la société dans un contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Cela a agi sur le prix du ciment qui a connu de nombreuses variations depuis le début de l’année 2021.   

Ensuite, le rationnement de l’électricité d’avril à juin 2021, en Côte d’Ivoire, a impacté la capacité de production et de facto les prix, sans oublier la congestion du port qui pose d’importantes difficultés à l’industrie du ciment. 

Sur le marché international, le coût du clinker, matière première principale du ciment, a connu depuis le second trimestre une augmentation de près de 80% à cause de la flambée du coût du transport.

Cette situation, associée à la baisse du prix du ciment depuis la fin de la période de rationnement en électricité, vient affecter la rentabilité de l’entreprise. Cependant, elle s’attache à ses valeurs intrinsèques de faire de la qualité. 

« Notre ambition est claire, c’est d’être le fournisseur de référence de l’industrie du ciment en Côte d’Ivoire, à travers nos services », en apportant des solutions aux clients, a déclaré M. Rachid Yousry.  

En termes de services, la firme se positionne comme la seule entreprise qui dispose de solutions digitales permettant aux clients de passer leur commande en un seul click. Elle met ainsi le client au coeur de ses intérêts et de ses stratégies.  

Mme Philomène Tsoh, la DRH, en charge de la communication de l’entreprise, a demandé au port d’avoir des quais de déchargement supplémentaires disponibles qui permettraient de réduire le temps d’attente des bâteaux, pour éviter d’avoir un impact sur les frais portuaires, une sollicitation de l’ensemble de l’industrie du ciment en Côte d’Ivoire.  

Avec un portefeuille très diversifié de produits qui couvrent toutes les implications du ciment, la filiale se veut une entité respectueuse de la règlementation locale, de l’environnement et de la sécurité au travail.

Le groupe organise chaque année des Journée santé, sécurité et environnement. En Côte d’Ivoire, « ces journées vont s’organiser à partir de la semaine prochaine dans tous nos sites pour renforcer le message sur la santé, la sécurité et l’environnement dans nos opérations », a assuré M. Yousry. 

Concernant la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE), la société a fait des dons de materiels de salubrité, des kits de santé pour la lutte contre la Covid-19, des opérations de collecte de sang, la sensibilisation à la sécurité routière et de forage hydraulique à pompage solaire. 

Elle compte par ailleurs lancer des projets générateurs de revenus dans un avenir proche. L’un de ses points focaux est la sécurité environnement au cours des opérations afin d’assurer la sécurité des employés, des sous-traitants et des chauffeurs qui viennent se servir à l’usine.

La part de marché de la filiale sur le marché ivoirien se situe autour de 20% pour l’année 2020″. Avec une capacité de production de 2,5 millions de tonnes par an (sur 12 millions de tonnes en Côte d’Ivoire), la filiale distribue le ciment Bélier dans le pays et dans la sous-région africaine. 

LafargeHolcim est une filiale du Groupe Holcim, leader mondial de la construction durable, qui est présent dans 80 pays. L’année 2022 marquera ses 70 ans de présence sur le marché en Côte d’Ivoire.

L’Etat ivoirien veut élaborer sa situation patrimoniale

L’Etat ivoirien, qui depuis quelques années a commis des agents à la comptabilité des matières, aux fins d’élaborer la situation de son patrimoine, forme actuellement de nouveaux gestionnaires du patrimoine.

Dans ce contexte, la direction du patrimoine de l’État a initié un séminaire de formation de gestionnaires de patrimoine. Cette session se déroule sur trois jours, notamment du 12 au 14 octobre 2021, à Bingerville, à l’Est d’Abidjan. 

« Les enjeux de cette formation, c’est vraiment de mettre à niveau nos nouveaux gestionnaires du patrimoine de l’Etat », a déclaré à la presse le directeur général du patrimoine de l’Etat, M. Ali Sissoko. 

Aujourd’hui, fera-t-il observer, au plan international, les décideurs et les bailleurs de fonds vont « au-delà des situations financières des États pour regarder la situation patrimoniale de l’Etat, en termes de biens immeubles et d’autres biens incorporels ». 

« Il s’agit de donner les rudiments et les instruments, ainsi que les méthodes pour que nos gestionnaires dans les différents départements ministériels puissent recueillir les biens de l’Etat », a-t-il indiqué.

La direction générale du patrimoine de l’Etat, en tant que gestionnaire, a pour mission de « coordonner toutes ces informations en vue d’informer le ministère des Finances à travers le ministère du Budget qui va donc élaborer la situation patrimoniale de l’Etat », a-t-il dit. 

Au-delà de la situation financière, les bailleurs de fonds « regardent votre potentiel en termes de situation de biens, ce qui montre la capacité de l’Etat et du développement d’un pays », a poursuivi M. Ali Sissoko.  

Dans ces biens, « il y a les routes, les ponts, les centres de santé, les écoles (…). Et ce, parce que l’Etat aujourd’hui veut connaître sa valeur au delà de l’aspect financier », a relevé le directeur du patrimoine de l’Etat. 

M. Théodore Gnamien Konan, un formateur, a souligné que deux modules de formation sont prévues, à savoir le cadre de gestion des biens de l’État et les procédures de gestion des matières. Il assurera la formation avec Mme Godé Zihon Nadège épouse Atté.  

L’objectif de cette formation est de permettre aux gestionnaires de patrimoine des institutions, ministères et autres Etablissements publics nationaux de s’approprier les outils de gestion de la comptabilité des matières et de gérer les biens de l’État mis à leur disposition. 

La formation se tient à l’Institut des finances, anciennement École supérieure interafricaine d’électricité (ESIE) de Bingerville. Mme Claudie Rigaut, chef du Projet Institut des Finances, a au nom du Conseiller Bamba N’Galadjo, coordonnateur du Projet Institut des Finances, salué cette initiative. 

« Avec la mise en place des budget-programmes, et le passage d’un budget de moyens à un budget de résultats, la quête de performance touche tous les secteurs de la gestion des finances publiques », a-t-elle ajouté. 

L’Institut des Finances, une structure de renforcement des capacités des agents des administrations économiques et financières et il a pour coeur de métier « les finances publiques ». Depuis le démarrage de ses activités en 2013, il a accueilli 15 408 agents.

Maroc : La chambre des représentants accorde sa confiance au nouveau gouvernement

La Chambre des représentants du Maroc a adopté à la majorité, ce mercredi, le programme gouvernemental présenté par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.Le programme gouvernemental a été adopté par 213 voix pour, 64 contre et 1 abstention. Ainsi, la Chambre des représentants a accordé sa confiance au nouveau gouvernement.

Pour rappel, l’article 88 de la Constitution stipule que « le gouvernement est investi, après avoir obtenu la confiance de la Chambre des représentants, exprimée par le vote à la majorité absolue des membres composant ladite chambre, en faveur du programme du gouvernement ».

Avec l’adoption par la Chambre des représentants du programme du gouvernement, le nouvel exécutif a parachevé les conditions constitutionnelles pour exercer ses prérogatives.

Ouverture à Abidjan de la 3e édition des Journées de consensus national

La 3e édition des Journées de consensus national (JCN), organisée par la Convention de la société civile ivoirien (CSCI), s’est ouverte mardi à Abidjan dans l’optique d’une approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire.

« Il s’agit pour la société civile de façon générale et la CSCI en particulier de contribuer au processus de réconciliation et la cohésion sociale », a déclaré le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma.

Selon lui, ce qui justifie ces journées de consensus national est le fait que qu’aucun développement n’est possible s’il n’y a pas de paix, un préalable à tout développement durable. 

Pour M. Mahamadou Kouma, « le vivre ensemble est fondamental ». En vue de mener des réflexions inclusives, les leaders des différentes forces vives de la nation ont été associés à un directoire, organe chargé de conduire ces assises qui se tiennent du 12 au 15 octobre 2021.  

Participant à ces assises, M. Mathieu Arra, président du Mouvement des actions citoyennes pour la réconciliation et là cohésion sociale en Côte d’Ivoire, a relevé que cette plateforme vise à asseoir des dispositions pour que les Ivoiriens se « parlent franchement » pour une paix durable.  

Cela participe en outre au processus de réconciliation, a fait observer le président du Mouvement des actions citoyennes pour la réconciliation nationale et là cohésion sociale en Côte d’Ivoire, M. Mathieu Daté.   

Mme Aimée Zebeyoux, conseiller du président de la République, chargée des droits de l’Homme, s’est félicitée de ce que ces journées viennent pour « ressortir les maux et les éléments pour éviter qu’il y ait des conflits » et des fractures sociales. 

Cette troisième édition rassemble les composantes essentielles de la société civile, dont les leaders forment un directoire, organe suprême des Journées de consensus national, chargé de synthétiser les différentes réflexions. 

Nigéria : Ethiopian Airlines reprend ses vols vers Enugu

La compagnie aérienne nationale d’Ethiopie est l’un des plus anciens transporteurs à destination de ce pays d’Afrique occidentale.Le service à destination d’Enugu a été suspendu pendant deux ans car l’aéroport desservant la ville était en rénovation. Il a repris le 9 octobre, et les vols sont désormais assurés le mercredi, le vendredi et le samedi.

La compagnie dessert le pays depuis 1960 et renforce les liens commerciaux, culturels et touristiques entre le Nigeria et le reste du monde.

Grâce au vaste réseau d’Ethiopian Airlines et à sa flotte moderne, les passagers d’Enugu bénéficieront de liaisons directes vers de nombreuses destinations en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Amérique du Sud et en Europe.

Le Président directeur générale du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam a déclaré que le Nigeria est l’une des « destinations importantes de la compagnie en Afrique occidentale ».

« Nous améliorons continuellement nos produits et services pour répondre aux attentes de nos clients et la reprise des services vers Enugu est essentielle pour atteindre nos clients dans différentes régions du Nigeria », a-t-il ajouté.

RDC : début de la vaccination contre Ebola

L’inoculation des doses de vaccins a commencé ce mercredi dans la province du Nord-Kivu (Est) où un cas a été confirmé le 8 octobre dernier.C’est la énième résurgence d’Ebola que tentent de contenir les autorités congolaises. Environ 1000 doses du vaccin anti-Ebola rVSV-ZEBOV et d’autres fournitures médicales ont été livrées de la capitale Kinshasa à la ville de Goma, dans le Nord-Kivu. Et près de 200 doses ont été envoyées jusqu’à Beni.

Les personnes à risque, parmi lesquelles les contacts du cas confirmé et les premiers intervenants, seront vaccinées dans le cadre d’une action entreprise par les autorités sanitaires pour endiguer la propagation du virus.

La victime est un garçon de deux ans, décédé le 6 octobre, dans un centre de santé local. Il vivait au sein de la même communauté où trois membres d’une famille sont morts en septembre après avoir ressenti des symptômes analogues à ceux d’Ebola.

Les vaccinateurs ont recours à la « vaccination en ceinture », qui consiste à inoculer les doses aux personnes contacts et les contacts de contacts. La République démocratique du Congo dispose de plus de 12 000 doses de vaccin à Kinshasa, qui peuvent être déployées si nécessaire.

En plus d’organiser les activités de vaccination, les équipes de riposte d’urgence travaillent pour suivre les contacts, décontaminer les lieux infectés et renforcer la surveillance et le dépistage. Plus de 170 contacts ont déjà été identifiés et les équipes contrôlent leur état de santé.

Afin de soutenir les efforts de riposte des autorités nationales, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a mis à disposition 200 000 dollars de son Fonds de réserve pour les situations d’urgence. Elle est aussi en train d’entreprendre l’acheminement de cinq tonnes de matériel de riposte, dont des médicaments, des équipements de protection individuelle et du matériel de laboratoire.

Beni était l’un des épicentres de l’épidémie d’Ebola de 2018-2020 dans l’est de la République démocratique du Congo et se situe à environ 50 km de la ville de Butembo, qui a été le théâtre d’une épidémie cette année.

Des cas sporadiques peuvent survenir après une épidémie majeure, mais davantage de séquençage génomique est nécessaire pour déterminer si ce dernier cas est lié aux précédentes épidémies.

Le principal laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale de la République démocratique du Congo, à Kinshasa, examine actuellement les échantillons du cas confirmé afin d’identifier la souche du virus. Les résultats devraient être disponibles cette semaine.

Différend maritime Kenya/Somalie : une source de conflit ?

La zone maritime faisant l’objet du litige entre les deux pays s’étend sur 160.000 km².Le Kenya et la Somalie pourraient s’engager dans un nouveau conflit après que la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu un arrêt largement favorable àMogadiscio dans leur différend maritime de longue date.

La zone conflictuelle se trouve dans l’océan Indien et recèle d’importantes réserves de poissons, de pétrole et de gaz.

Après l’échec d’une série de pourparlers visant à résoudre le différend, la Somalie a pris l’initiative de traîner un Kenya réticent devant la CIJ en 2014, affirmant que la démarcation de la frontière maritime séparant les deux voisins devait s’inspirer de leur frontière terrestre longue de 681 km.

De son côté, le Kenya insiste pour que la ligne maritime soit horizontale et commence là où leurs côtes se rejoignent.

Le panel de 14 juges de la CIJ a attribué, mardi dernier, la part du lion du territoire contesté à la Somalie, dont les responsables ont « célébré cette victoire ».

La rhétorique contradictoire de Nairobi et de Mogadiscio prépare déjà le terrain pour une collision frontale entre les deux voisins d’Afrique de l’Est, dont les relations ont été turbulentes ces dernières années.

« D’emblée, le Kenya souhaite indiquer qu’il rejette en totalité et ne reconnaît pas les conclusions de la décision. Cette décision perpétue l’excès de compétence de la CIJ et soulève une question fondamentale sur le respect de la souveraineté et le consentement aux processus judiciaires internationaux. Les tribunaux internationaux ne sont compétents que dans la mesure où un Etat y consent », a déclaré un communiqué attribué au président Uhuru Kenyatta, quelques heures après l’arrêt de la Cour.

« Cette décision est un jeu à somme nulle qui va mettre à mal les relations entre les deux pays. Elle annulera également les acquis sociaux, politiques et économiques et risque d’aggraver la situation en matière de paix et de sécurité dans la fragile région de la Corne de l’Afrique », a-t-il mis en garde.

Le président somalien, Mohamed Abdullahi Farmaajo, a réitéré sa vieille accusation contre le Kenya, affirmant que depuis le jour où son administration a pris ses fonctions, le gouvernement kenyan a essayé de la miner.

« Depuis mon élection, nous avons subi des pressions politiques, diplomatiques, sécuritaires et économiques de la part des dirigeants kenyans », a-t-il déclaré, tout en exhortant Nairobi à accepter le verdict de la CIJ.

L’Union africaine approuve le vaccin antipaludéen de l’OMS

Chaque année, plus de 260.000 enfants meurent du paludisme sur le continent noir.L’Union africaine (UA) a salué le feu vert de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au vaccin contre le paludisme pour protéger les enfants africains.

Le 6 octobre dernier, l’agence onusienne a recommandé le déploiement à grande échelle du premier vaccin RTS.S contre le paludisme, également connu sous le nom de Mosquirix, pour lutter contre cette maladie mortelle en Afrique.

Elle a déclaré avoir recommandé ce vaccin « révolutionnaire » sur la base d’avis de deux organes consultatifs mondiaux, l’un pour la vaccination et l’autre pour traitement contre le paludisme.

« Dans le cadre d’une lutte globale contre le paludisme, le vaccin antipaludique RTS.S/AS01 peut être utilisé pour la prévention du paludisme à plasmodium falciparum chez les enfants vivant dans des régions où la transmission est modérée ou élevée », selon l’OMS.

Le vaccin doit être administré suivant un calendrier de quatre doses aux enfants à partir de l’âge de cinq mois pour réduire la maladie et la charge du paludisme.

Cette maladie reste l’une des principales causes de décès chez l’enfant en Afrique subsaharienne. Plus de 260.000 enfants africains de moins de cinq ans meurent chaque année du paludisme.

« Pendant des siècles, le paludisme a rongé l’Afrique subsaharienne, causant d’immenses souffrances personnelles », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Décès d’une athlète kényane, championne du monde

Agnes Tirop (25 ans), double médaillée mondiale et championne d’Afrique et du monde de cross country, aurait été poignardée.« Le Kenya a perdu un joyau, une géante de l’athlétisme » peut-on lire sur le communiqué de la Fédération kényane d’Athlétisme. Le décès brutal de la jeune championne plonge le monde de l’athlétisme dans l’émoi et la consternation.

Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un « homicide ». L’ex-petit ami de l’athlète est soupçonné d’avoir poignardé la championne à son domicile dans le village kényan d’Iten.

Un membre du conseil d’administration de la fédération kényane a déclaré au journal local The Standard, que Tirop a probablement été poignardée à mort. « Elle avait plusieurs coups de couteau dans l’abdomen » indique-t-il.

En 2015, Agnes Tirop sort de l’ombre en devenant à seulement 19 ans, la plus jeune athlète titrée au championnat du monde de cross country après la Britannique Zola Budd (18 ans) en 1985. L’athlète kényane a aussi décroché deux médailles de bronze sur piste aux Championnats du monde de 2017 à Londres (Angleterre) et 2019 à Doha (Qatar).

En août dernier, Tirop avait fini quatrième de la finale du 5 000 mètres aux Jeux Olympiques de Tokyo (Japon). Son dernier exploit remonte au 12 septembre 2021 en Allemagne, avec un nouveau record du monde du 10 km sur route en 30 minutes et 1 seconde.

Guinée : Mamadi Doumbouya limoge plusieurs généraux

Le nouvel homme fort de la Guinée se sépare d’une quarantaine de généraux de l’armée.Moins de deux semaines après son investiture le 1er octobre dernier, le colonel Mamadi Doumbouya a secoué la hiérarchie militaire de la République Guinée en envoyant à la retraite 44 officiers généraux.

Parmi les figures marquantes de cette grande lessive, se trouvent le général Sékouba Konaté (57 ans), ancien président de la transition (2009-2010), le général Namory Traoré, ancien chef d’état-major général des armées, le général Ibrahima Baldé, ancien haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Bouréma Condé, ancien ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général Mathurin Bangoura, ancien gouverneur de Conakry, le général Rémy Lamah (ancien ministre de la Santé),

Dans un décret lu à la télévision publique guinéenne, on y apprend que les généraux envoyés à la retraite, ont droit à « un passeport diplomatique ainsi que leurs conjointes, un véhicule neuf non renouvelable, une dotation mensuelle en carburant et la gratuité des soins de santé.»

Ils peuvent aussi selon le décret, « occuper des fonctions civiles ». Par ailleurs, 28 de ces officiers généraux mis à la retraite mardi soir ont été affectés au conseil supérieur de la défense.

Le colonel Mamadi Doumbouya (41 ans), place ainsi ses hommes de confiance au sein de l’armée guinéenne, après le putsch perpétré contre le président Alpha Condé le 5 septembre dernier. Ce dernier, en résidence forcée à Conakry, refuse toujours de démissionner.

Marrakech accueille la Biennale de la danse en Afrique

La ville de Marrakech sera l’hôte de la biennale de la danse en Afrique du 22 au 27 novembre prochain, un événement, organisé à l’occasion de la 15e édition du Festival international de danse contemporaine à Marrakech «On Marche».Il s’agit d’une rencontre entre deux événements phares. D’un côté́, le festival « On Marche », qui s’est forgé, depuis sa création en 2005, une place de choix dans le paysage culturel marocain. De l’autre, la Biennale de la Danse en Afrique, lancée en 1997, avec l’objectif de faire découvrir des talents et d’assurer la promotion de la création chorégraphique du continent. La biennale est itinérante. Elle s’est déjà tenue à Luanda (Angola), Antananarivo (Madagascar), Paris (France), Tunis (Tunisie), Bamako (Mali), Johannesburg (Afrique du Sud) et Ouagadougou (Burkina Faso).

Pendant 6 jours, Marrakech vibrera au rythme d’un programme riche en master class, en conférences, en projections de films sur l’histoire des danses africaines et en représentations chorégraphiques. Plusieurs performances artistiques sont au programme  dans des espaces publics. 

Sénégal: Sonko et Doudou Kâ se donnent en spectacle dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les joutes verbales entre Ousmane Sonko et Doudou Kâ au lendemain des affrontements sanglants entre leurs partisans au sud du pays.Vox Populi se fait l’écho des « sévères mises en garde de Sonko depuis Ziguinchor ». Le leader de Pastef déclare que « ce qui s’est passé hier (lundi) ne se reproduira plus, ou alors les conséquences seront désastreuses ». De son côté, Doudou Kâ de l’APR (pouvoir) liste les « mensonges de Sonko » avant d’affirmer dans Le Quotidien qu’il lui montrera qu’il est « son père en politique ».

Dans ce journal, qui décrit au passage « les maux d’une bataille », l’opposant arrivé troisième avec plus de 15% des suffrages à la dernière présidentielle réplique : « C’est Macky Sall mon alter ego ».

L’AS souligne ainsi que « Sonko et Doudou Ka jouent les prolongations » après l’altercation sanglante qui a surgi entre leurs partisans lundi passé. Dans Le Témoin, « Sonko charge la police et met en garde Doudou Ka ». Indexant ce dernier comme étant la cause des affrontements qui ont fait de nombreux blessés, il dénonce « l’inertie de la police ».

Dans Walf Quotidien, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) dont Sonko est membre note que « Macky Sall a opté pour la terreur et l’intimidation comme arme politique ».

EnQuête prend prétexte de cette violence préélectorale pour annoncer « le retour du monstre ». A trois mois des élections locales de janvier 2022 en effet, « la violence ressurgit déjà ». Mais pour le journal, l’histoire politique du Sénégal est « jalonnée de violences ».

L’Observateur fait focus sur la communication gouvernementale marquée  par « le réveil des vieux démons ». Si une des sources décrie « un manque d’autorité, de cohérence », Yakham Mbaye, directeur général du quotidien national Le Soleil, indique pour sa part que « se taire face aux attaques contre le président, c’est une marque de déloyauté ».

En Economie, le lanceur d’alerte congolais et ancien banquier, Jean-Jacques Lumumba, déclare dans le journal que « la plupart des banques en Afrique sont des lessiveuses d’argent public ».

En société, L’Observateur livre les résultats de son « enquête sur la zoophilie, un plaisir bestial ». « J’ai eu ma première expérience sexuelle avec une brebis », confie un adepte de ce comportement déviant.

Sur la baisse des cas de Covid-19, Le Soleil indique que le Sénégal est désormais « sur la liste des pays +verts+ de la France ».

En football, le quotidien national indique que les Lions sont les « premiers qualifiés en Afrique pour les barrages » de la Coupe du monde après leur victoire hier devant la Nambie (1-3) suite à un triplé de l’attaquant Famara Diédhiou.

Déjà buteur à l’aller à Thiès, « Famara s’impose à Aliou Cissé » maintenant, analyse L’Observateur. « Famara envoie les +Lions+ sur… mars », le mois dans lequel se joueront les matchs de barrages de la Coupe du monde Qatar 2022.

Le journal sportif Stades s’interroge maintenant sur le possible adversaire du Sénégal et avance des noms comme l’Egypte, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun. Cependant, « le Sénégal ne doit avoir peur de personne », prévient le sélectionneur Aliou Cissé. « On a un statut à honorer en Afrique et dans le monde », ajoute l’ancien capitaine de la Génération 2002.

Le programme gouvernemental commenté par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur le programme gouvernemental pour le prochain quinquennat et les perspectives de la réalisation des objectifs de ce programme.+Aujourd’hui le Maroc+ estime que c’est un programme ambitieux que le nouveau Chef du gouvernement Aziz Akhannouch vient de présenter devant les deux Chambres du Parlement. En effet, son plan rime avec création d’emplois, accompagnement des personnes exclues du marché du travail, croissance, investissement, et sauvetage rapide des entreprises menacées de faillite.

Dans le détail, la politique du nouveau gouvernement se décline en cinq principaux axes: une relance immédiate, la mise en place d’un programme national et régional soutenant les startups dans les secteurs porteurs, l’activation des réformes structurelles pour l’économie nationale, la mise en oeuvre des politiques sectorielles ambitieuses aux niveaux national et territorial, et l’adoption d’une politique efficace pour porter l’activité économique des femmes, souligne le quotidien.

Ainsi, pour encourager la compétitivité et l’innovation, des incitations fiscales ciblant les entreprises innovantes seront mises en place. Pour améliorer le climat des affaires, la Charte nationale des investissements sera mise en œuvre.

Le gouvernement s’engage aussi à lancer un plan visant à développer une industrie génératrice d’emplois, décarbonée et davantage compétitive à l’international.  Il mettra également en place un système national intégré relatif au stock stratégique de matières premières.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que le gouvernement d’Aziz Akhannouch prône une politique sociale reposant sur la contribution au renforcement des piliers de l’Etat social. Il s’agit d’assurer une réelle égalité des chances à tous les citoyens et valoriser le capital humain du Royaume.

Principal projet sur la table du gouvernement Akhannouch: la mise en œuvre du chantier de la généralisation de la protection sociale, conformément à la vision royale. « En application des hautes directives royales, notamment celles contenues dans le discours de vendredi dernier, à l’occasion de l’ouverture des travaux de ce mandat législatif, le gouvernement s’est engagé dans la poursuite du chantier de la protection sociale sous le haut patronage du Roi Mohammed VI », annonce le Chef du gouvernement ce lundi 11 octobre.

Si la généralisation de la protection sociale est son premier pilier, trois autres piliers complètent la politique sociale du gouvernement Akhannouch, rappelle Al Ahdath Al Maghribia. Parmi eux, la création d’un véritable système d’aide sociale ciblant les familles les plus vulnérables, avec un revenu stable au minimum pour préserver la dignité des personnes âgées, ainsi que des allocutions pour les familles nécessiteuses, tout en accélérant la mise en place du registre social.

Le troisième pilier de la politique sociale présentée devant les deux Chambres du Parlement repose sur les investissements importants prévus dans le secteur stratégique de la santé. Aziz Akhannouch s’engage ainsi à renforcer le service de santé publique, à travers la mise en œuvre d’un plan ambitieux pour répondre à l’urgence à court-terme, tout en se donnant les moyens de développer l’offre de santé sur le long terme. Le quatrième pilier, lui, concerne la réforme de l’école publique et sa réhabilitation pour qu’elle soit attractive et pépinière de compétences futures.

+Assabah+ Le programme du nouveau gouvernement est articulé autour des engagements, des principes et des angles qui font du social et du capital humain les principaux leviers du développement du Maroc.

Le gouvernement présidé par Aziz Akhannouch a basé son programme sur plusieurs engagements, principes et angles qu’il a promis de réaliser pendant son mandat qui s’étale sur la période de 2021 à 2026. Le quotidien rapporte que le nouvel Exécutif est appelé à mettre en œuvre les dix commandements considérés comme un contrat signé avec les citoyens qui ont voté pour la coalition tripartite pour les gouverner.

Il s’agit de relever le rythme de la croissance pour atteindre une moyenne de 4%, créer un million d’emplois, relever l’activité des femmes à plus de 30%, mettre en œuvre la généralisation de la protection sociale, sortir un million de familles de la précarité, protéger et élargir la classe moyenne au monde agricole, réduire les disparités sociales à moins de 39%, mobiliser le système éducatif pour qu’il soit classé parmi les 60 meilleurs pays du monde, généraliser l’enseignement fondamental à partir de 4 ans et renforcer le caractère officiel de l’amazighité en lui consacrant un budget d’un milliard de dirhams.

+Le Matin+ indique que le nouveau gouvernement fait de l’emploi l’un de ses principaux engagements. Il prévoit, dans son programme pour les cinq prochaines années, la création d’au moins 1 million d’emplois nets et lie cet objectif à la relance de l’économie et à la sortie de la crise.

L’emploi occupe une place centrale dans le plan d’action du nouveau gouvernement. La nouvelle équipe aux commandes de l’Exécutif prévoit, en effet, de créer au moins un million d’emplois nets durant les cinq ans que durera son mandat. Elle en fait l’un de ses dix grands engagements et lie la création de l’emploi à la relance de l’économie et à la sortie de crise, commente la publication.

Ainsi, le gouvernement lancera, à partir de 2022 et pour une durée de deux ans, un programme de petits et grands chantiers publics dans le cadre de contrats d’intérim, au niveau des collectivités territoriales, et ce en partenariat avec les associations et les coopératives locales, sans conditions de qualifications. Ce qui devra permettre de créer au moins 250.000 emplois directs dans deux ans, fait savoir le quotidien.

Le Sommet de la Francophonie reporté une deuxième fois

Les États de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont trouvé un « consensus » sur un report d’un an du Sommet à Djerba (Tunisie).Le 18e Sommet de la Francophonie qui devait se tenir en Tunisie en novembre 2021, a été reporté une nouvelle fois, à cause de la Covid-19 et surtout de la crise politique.

Les membres du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réunis mardi, ont décidé de ce report d’un an, a indiqué dans un communiqué l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). « Ils sont arrivés à un consensus sur la nécessité de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie, afin de permettre à la Tunisie d’organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales » a indiqué le communiqué. Cette proposition doit être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d’être définitivement entérinée.

Prévu à l’origine à Tunis en 2020, le sommet a été reporté une première fois en mai 2020 à cause de la pandémie du coronavirus. Finalement, il a été déplacé hors de la capitale sur l’île tunisienne de Djerba et devait avoir lieu en novembre 2021.

Ce nouveau report de l’événement, qui se tient tous les deux ans, est justifié par des raisons sanitaires et surtout politiques. Il peut être analysé comme un signal envoyé au président tunisien Kais Saied qui exerce une mainmise sur les institutions de son pays. Le chef de l’Etat, engagé dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire islamiste et conservateur Ennahda, avait suspendu en juillet dernier le Parlement et la Constitution du pays. Et depuis cette date, il gouverne par décret. 

L’un des grands objectifs de la Francophonie qui regroupe 88 États membres est de soutenir l’État de droit, les libertés humaines et les droits de la personne. Dès lors, certains membres du Conseil permanent espèrent que ce report fera bouger les lignes et contribuera à stabiliser la situation en Tunisie. Malgré la formation d’un nouveau gouvernement lundi dernier, plusieurs Etats membres de l’OIF se préoccupent toujours de la situation politique en Tunisie.

Le dernier sommet de la Francophonie a eu lieu à Erevan, capitale de l’Arménie en 2018. Il avait marqué la fin de mandat de la secrétaire générale Michaëlle Jean, ex-gouverneure du Canada et son remplacement par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Orange inaugure un nouvel Orange Digital Center à Abidjan

L’opérateur de téléphonie, Orange Côte d’Ivoire, inaugure ce mardi 12 octobre, dans la commune du plateau, le siège officiel de Orange Digital Center. Un espace technologique dédié à la formation et à l’accompagnement des jeunes et entrepreneurs de l’écosystème digital.

En prélude à l’inauguration du centre, un joyau architectural situé à quelques encablures du Boulevard de l’Indénié, les locaux ont été présentés ce lundi à un pool de journalistes, lors d’une visite guidée.   

Établi sur une superficie d’à peu près 1 200 mètres carrés, Orange Digital Center, rassemble 4 pôles dédiés à ses différents programmes : Orange Fab, Orange Academy, Fab Lab solidaire et Orange Digital Ventures. Il propose également plusieurs fois par an une série de programmes annexes.

L’espace comprend des salles polyvalentes, des salles de formation, de design thinking « conception créative » et un espace de co-créativité. Il peut accueillir une centaine de jeunes sur les programmes et jusqu’à 200 personnes sur des événements ponctuels.

La firme a consenti un investissement important sur l’ensemble du programme, accompagnée par des partenaires tels que la GIZ, la coopération allemande et Invest for jobs.

Selon M. Habib Bamba, Directeur de la transformation, du digital et des médias, également Directeur de la Fondation Orange Côte d’Ivoire, ce projet « répond à la nécessité d’accompagner tout l’écosystème numérique ivoirien ». 

Un hub d’innovation technologique

Leader sur le marché des télécommunications, Orange se positionne également comme une entité forte du domaine technologique. En tant qu’entreprise citoyenne, Orange s’engage à contribuer à la formation des jeunes, à l’innovation et à l’entrepreneuriat.

Concevoir un lieu inspirant pour les jeunes passionnés du digital et faire du numérique une opportunité pour tous, tels sont les objectifs visés par la firme. Pour ce faire, Orange Digital Center propose régulièrement des programmes spécifiques à destination des jeunes filles et des femmes.

« C’est un espace ouvert à tous, aux étudiants, aux personnes sans emploi, aux personnes déscolarisée… Et proposant un apprentissage des métiers liés au digital », a-t-il souligné. Pour cause, le groupe envisage de devenir le « centre du digital en Côte d’Ivoire ».  

Des programmes stratégiques

Orange Digital Center propose à ses apprenants, 4 programmes structurants : « Orange Fab, Digital Academy, Fab Lab Solidaire et Orange Digital Ventures.

Orange Fab est un accélérateur de start-ups. Il prévoit des solutions et des opportunités pour des entreprises qui opèrent depuis deux ou trois ans au moins. Le programme vise à aider ces dernières à peaufiner leurs projets avec des mises en relation ou des participations à des salons. 

Le programme Fab Lab Solidaire, initié par la Fondation, offre quant à lui un espace de développement de prototypes. Il met à disposition des startups, des équipements pour travailler sur divers projets.

Le programme Orange Ventures est le fonds d’investissement technologique du centre. Il se positionne comme un relais qui finance les startups innovantes, dans les domaines de la connectivité, du réseau, des services aux entreprises, de la cybersécurité et des Fintechs.

 M. Franck Wodié, Senior manager en charge de Orange Digital Center, a relevé par ailleurs l’enjeu de l’éducation digitale des jeunes filles, soutenu par le centre, en vue d’encourager les jeunes dames à s’investir davantage dans le digital.

Perspectives

Selon M. Franck Wodié, Senior Manager en charge de Orange Digital Center : « Tous les programmes mis en œuvre et toutes les activités ne sont pas organisées au sein de cet espace. Il y a des activités qui se font à l’extérieur avec des partenaires ». 

S’exprimant sur les perspectives, il a annoncé l’ouverture des Orange Digital Center Clubs qui seront « des extensions du Digital Center au sein des universités », indiquant que le premier sera ouvert « avant la fin de l’année », avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire à Bouaké (centre).

« Nous allons déployer ces clubs dans la plupart des grandes villes de l’intérieur pour pouvoir mettre en place des programmes de formation avec des universités, créer des espaces que nous allons équiper et financer », a-t-il poursuivi.

M. Franck Wodié a fait remarquer que ces Orange Digital Center Clubs seront accessibles aux étudiants, mais également à l’écosystème local au niveau des différentes villes concernées.

D’ici à décembre 2022, Orange Digital Center ambitionne de former 2 000 personnes et de contribuer à créer 500 emplois. Le centre, qui a ouvert ses portes depuis avril dernier, a déjà enregistré près de 2 000 visiteurs.

Le Pdci clôture la célébration de ses 75 ans avec ses alliés lundi

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) clôture la commémoration de son 75e anniversaire, le 18 octobre 2021, avec les partis de l’opposition alliés, en présence de son président Henri Konan Bédié.

Le 09 avril 2021, le Pdci a eu 75 ans. Le parti a lancé la commémoration de ce soixante quinzième anniversaire autour du thème « le PDCI-RDA, Cap sur le centenaire » et des activités qui prendront fin le 18 octobre 2021.  

Depuis le lancement, plusieurs activités prévues et programmées se sont déroulées sur six mois, a indiqué mardi à la presse M. Brahima Kamagaté, le secrétaire exécutif chargé des Jeunes, et  président du Comité d’organisation pratique.

Les activités, rappellera-t-il, se sont déroulées avec les cérémonies inaugurales du 09 au 28 avril 2021 (cérémonie d’ouverture et des journées de prières œcuméniques) et des journées de solidarité et de recueillement du 29 avril au 15 mai 2021, pour venir en aide à tous les prisonniers et à leurs familles, aux familles endeuillées et aux blessés.

Ensuite, ont eu lieu des séminaires éclatés du 10 mai au 31 juillet 2021, tribunes de profondes réflexions ayant fait appel à toutes les bases et structures du PDCI-RDA au plan national et international, afin de projeter ensemble, un PDCI-RDA qui se remette debout.

Des cérémonies d’hommages et de reconnaissance, à l’ancien chef d’Etat, Henri Konan Bédié,  n’ont pu se tenir pour des raisons de deuil. Il a perdu son frère aîné, Marcelin Bédié, chef du village de Préprèssou, dans le centre-est du pays. 

Selon M. Kamagaté, la dernière activité qui mettra fin à la commémoration du 75ème anniversaire est un colloque qui s’ouvre le 15 octobre 2021 et qui sera suivi de la cérémonie de clôture le 18 octobre 2021 à la Maison du parti, à Cocody (Est d’Abidjan). 

Ce colloque est « une activité scientifique au cours de laquelle des éminentes personnalités du parti et des universitaires vont plancher sur les réponses données par la base aux 128 questions lors des séminaires éclatés des délégations départementales, communales et générales », a-t-il dit.

Après un atelier devant permettre l’adoption du rapport général du colloque, suivra la cérémonie de clôture à l’espace Henri Konan Bédié, à la Maison du Parti à Cocody, dans la matinée du lundi 18 octobre 2021.  

En début de soirée, le parti annonce une messe anniversaire de la naissance du président fondateur du Pdci, feu Félix Houphouët Boigny, à l’église Saint Jean de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Le président du Pdci, Henri Konan Bedie, procédera le 15 octobre 2021 à l’ouverture du colloque. A la clôture, ont été invités les partis alliés dont « la structure de M. Laurent Gbagbo et lui-même », a-t-il rapporté. 

Eliminatoires Mondial-2022 : Le Maroc se qualifie pour le 3ème tour

La sélection marocaine de football s’est qualifiée pour le 3ème et dernier tour des éliminatoires africaines du Mondial 2022 de football, en s’imposant face à son homologue de la Guinée sur le score de 4 buts à 1, mardi à Rabat, en mise à jour de la 2è journée (groupe I).Les réalisations des Lions de l’Atlas ont été l’oeuvre Ayoub El Kaabi (21è), Selim Amallah (42è, 65è) et Sofiane Boufal (89è), tandis que Mamadou Kane a réduit la marque pour les Guinéens à la 31ème minute du jeu.

Grâce à ce succès, les Marocains occupent la première place (12 pts) de leur groupe, tandis que la Guinée est toujours 3è avec 3 points. La Guinée Bissau occupe la deuxième position (4 pts), alors que le Soudan ferme la marche du groupe avec 2 points.

Maroc : La croissance économique serait de 5,7% (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la hausse le taux de croissance pour l’économie marocaine en 2021.Dans son rapport intitulé «World Economic Outlook», rendu public ce mardi, le FMI s’attend désormais à ce que le taux de croissance économique du Maroc pour l’année 2021 atteigne 5,7%, soit 1,3 points de plus que le taux prévisionnel annoncé en avril dernier.

Les statistiques du FMI montrent que le Maroc devrait afficher le taux de croissance le plus vigoureux des pays de la région MENA. Le Maroc fait mieux en particulier que l’Egypte (3,3%), la Tunisie (3%), l’Algérie (3,4%), les Emirats arabes unis (2,2%), ainsi que la Jordanie (2%).

L’institution de Bretton Woods souligne, en outre, que le chômage devrait grimper à 12% en 2021 avant de légèrement reculer à 11,5% l’an prochain. L’indice des prix à la consommation restera stable et se situera respectivement à 1,4% en 2021 et 1,2% en 2022, selon les mêmes projections.

Au niveau mondial, le FMI a légèrement abaissé ses projections de croissance, tablant désormais sur 5,9 % cette année et 4,9 % en 2022, tout en relevant la persistance à court terme des répercussions de la pandémie et ses effets divergents.

Maroc: Les cas positifs de Covid-19 enregistrent une tendance baissière

Les cas positifs de Covid-19 enregistrent une tendance baissière pour la neuvième semaine consécutive dans toutes les régions du Royaume, a annoncé mardi le ministère de la Santé.Présentant le bilan bi-mensuel de la situation épidémiologique (28 septembre/11 octobre), le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, a précise que les contaminations sont passées de 10.000 cas hebdomadaires, il y a deux semaines, à moins de 4.000 la semaine dernière.

Cette tendance, qui s’est nettement confirmée durant la quinzaine écoulée, est signalée dans toutes les régions du Royaume. Aussi, le taux de reproduction du virus (R0) a continué de reculer pour se situer à 0.8, de même que le taux de positivité qui est passé de 8 à 4,5% durant la même période.

La même tendance a été observée au niveau du nombre de cas actifs, qui sont passés de 17.000 à moins de 7.000 cas en date du lundi 11 octobre, soit une baisse de 60%.

Les cas sévères ou graves ont chuté de 40% avec 692 patients à la même date, contre 1.148 il y a deux semaines. Par conséquent, le taux d’occupation des lits de réanimation Covid-19 est de l’ordre de 12%, contre 21% le 28 septembre.

Le nombre des malades placés sous intubation a connu une baisse significative de 21% durant les deux dernières semaines, tandis que la courbe hebdomadaire des décès a enregistré un net fléchissement pour la septième semaine de suite (118 décès contre 172 décès, soit une baisse de 31,4%).

Par ailleurs, M. Bellefquih a souligné que les cas sévères d’infection à la Covid-19 touchent particulièrement les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies graves ou d’obésité ainsi que les femmes enceintes, poursuivant que les contaminations chez les personnes vaccinées interviennent généralement au bout de 6 mois après les injections du vaccin.

Tchad : Amnesty dénonce la répression des manifestations

L’organisation de défense des droits humains invite les autorités tchadiennes à mettre fin à cette campagne d’intimidation contre les personnes qui expriment des critiques, à respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.Au Tchad, la disparition du dictateur Idriss Déby Itno n’a pas mis fin à la répression des voix dissonantes. Selon Amnesty International, la répression de la manifestation de ce week-end est la dernière en date d’une série de mesures restreignant de manière flagrante les droits à la liberté d’expression et d’association pacifique au Tchad depuis des années.

« Les tentatives d’interdiction des autorités n’ayant pas dissuadé les gens de manifester, les forces de sécurité ont investi les rues principales de la capitale, N’Djamena, ont procédé à des tirs de gaz lacrymogène, blessant plusieurs personnes, et ont arrêté des dizaines de manifestants, qui ont été libérés le jour même », déclare le chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty, Abdoulaye Diarra.

A l’en croire, le matin de la manifestation, les échanges par SMS et via les réseaux sur Internet auraient fonctionné au ralenti pendant plusieurs heures dans certains quartiers de N’Djamena. Cela confirme, d’après lui, le lien qu’Amnesty International a constaté ces cinq dernières années entre les perturbations de l’accès à Internet et les périodes de contestation politique dans le pays.

« Depuis le début de la transition politique, plusieurs manifestations ont été interdites et réprimées par les autorités. Entre le 27 avril et le 19 mai 2021, au moins 16 personnes ont été tuées au cours de manifestations à N’Djamena et dans la ville de Moundou, dans le sud du pays. Le résultat des enquêtes n’a toujours pas été communiqué », soutient-il.

Partant de ce constat, il affirme que les autorités tchadiennes doivent mettre fin à cette campagne d’intimidation contre les personnes qui expriment des critiques, respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

S’agissant des restrictions apportées au fonctionnement d’Internet à l’occasion de la manifestation, il estime que celles-ci « doivent donner lieu à une enquête, et la population tchadienne doit pouvoir accéder au réseau et échanger des informations en ligne en toute liberté. »

Mali : l’inspecteur général de l’Armée sénégalaise à Gao

Le général El Hadji Daouda Niang a profité de l’occasion pour s’enquérir du le travail des unités sénégalaises déployés à Gao.Il a été reçu par le Chef du Bureau régional de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Mohamed El-Amine Souef.

« Le contrôle de l’aptitude opérationnelle des troupes fait partie de ma mission. À ce titre, je suis venu à Gao, sur le terrain pour voir le travail des unités sénégalaises déployées ici », a déclaré le général Niang.

En compagnie du commandant du Secteur Est de la Minusma, le colonel Jinsong Zhu et de la Commandante régionale d’Unpol à Gao, la générale Odile Kantyono, le Chef du Bureau régional, a présenté au général Niang un aperçu exhaustif de la situation de la région de Gao.

Mohamed El-Amine Souef a aussi saisi l’occasion pour exprimer la reconnaissance de l’ensemble du bureau régional pour le travail, le professionnalisme et l’engagement des soldats sénégalais.

« C’est une fierté pour nous ici et je salue le rôle important du Sénégal à travers le personnel militaire et civil pour sa contribution à la paix au Mali », a-t-il souligné.

Dans la région de Gao, le contingent sénégalais de la Minusma comprend une unité de police (la SEN-FPU) et un détachement du génie militaire (DETGEN) composé des sections appui, soutien, construction, franchissement et protection.

Mondial 2022 : le Sénégal premier qualifié pour les barrages

Les Lions du pays de la Téranga ont battu les Brave Warriors de la Namibie par le score de 3 buts à 1.Comme à Thiès (70 km de Dakar, Ouest), il y a deux jours, les poulains d’Aliou Cissé n’ont pas tremblé pour venir à bout de la Namibie. Les coéquipiers de Sadio Mané l’emportent 3-1 grâce à un triplé de Famara Diédhiou sur un terrain neutre en Afrique du Sud et valident leur qualification pour les barrages.

Le Sénégal réalise ainsi un carton plein dans ces éliminatoires pour la coupe du monde 2022. Avec cette quatrième victoire, les Lions ont récolté 12 points sur 12 possibles et deviennent la première nation africaine qualifiée au 3ème tour. Premier au classement Fifa, le Sénégal éviterait l’Algérie, la Tunisie, le Nigeria et le Ghana pour ces confrontations d’où sortiront les représentants du continent au Qatar en 2022.

Les adversaires potentiels du Sénégal à ce stade des éliminatoires sont : le Burkina Faso si l’Algérie termine 2ème, la Cote d’Ivoire ou le Cameroun, le Mali, l’Egypte, la Tanzanie, le Bénin ou la République Démocratique du Congo.