Dette cachée du Mozambique : une banque suisse condamnée

Crédit suisse est accusé de n’avoir pas réussi à gérer correctement le risque de criminalité financière au sein de ses activités sur les marchés émergents.Le combat continue pour la bonne gestion de la dette mozambicaine. La banque d’investissement Crédit Suisse est condamné par l’Autorité chargée du comportement financier (Financial Conduct Authority, FCA) du Royaume-Uni à payer 147 millions de livres sterling (environ 202 millions de dollars américains) d’amende pour son implication présumée dans le scandale de la « dette cachée » du Mozambique.

La FCA a déclaré que le Crédit Suisse a fait « de graves manquements à l’obligation de diligence en matière de criminalité financière liés à des prêts d’une valeur de plus de 1,3 milliard de dollars, qu’il a organisés » pour le compte du Mozambique.

« Ces prêts, ainsi qu’un échange d’obligations, ont été entachés de corruption », selon la structure britannique.

Des responsables du Crédit Suisse sont accusés d’avoir accepté et payé des pots-de-vin pendant qu’ils arrangeaient des prêts pour l’industrie de la pêche au thon du Mozambique.

« Le Crédit Suisse a également convenu avec la FCA d’annuler 200 millions de dollars de dette de la République du Mozambique, en raison de ces prêts douteux », a ajouté l’Autorité chargée du comportement financier du Royaume-Uni.

Les allégations soulignent qu’entre octobre 2012 et mars 2016, Crédit Suisse n’a pas réussi à gérer correctement le risque de criminalité financière au sein de ses activités sur les marchés émergents.

Pourtant, la FCA estime que la banque disposait d’informations suffisantes à partir desquelles elle aurait dû apprécier le risque inacceptable de corruption associé aux deux prêts mozambicains et à un échange d’obligations lié à des projets parrainés par le gouvernement.

L’entrepreneur engagé par le Mozambique pour les projets aurait secrètement versé des pots-de-vin, estimés à plus de 50 millions de dollars, à des membres de l’équipe de négociation du Crédit Suisse, dont deux directeurs généraux, afin d’obtenir les prêts à des conditions plus favorables.

Plusieurs fonctionnaires mozambicains sont actuellement devant les tribunaux pour avoir obtenu frauduleusement des prêts d’une valeur de plus de 2,2 milliards de dollars auprès d’institutions financières internationales pour des entreprises privées, en se servant de l’Etat comme garant.

Ces derniers, parmi lesquels figure l’ancien ministre mozambicain des Finances, Manuel Chang, n’auraient pas demandé l’approbation du Parlement pour de telles transactions.

Élections au Mali : l’Onu en quête d’un « calendrier réaliste »

Une délégation du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) est en mission à Bamako ce week-end.Une forte délégation de l’Onu est attendue au Mali pour évoquer la situation politique avec le pouvoir de Bamako. Le Conseil de sécurité s’entretiendra avec la junte pour tenter de dénouer la crise politique après deux coups d’Etat militaires en neuf mois (août 2020 et mai 2021).

L’Onu réclame un pouvoir civil et demande aux autorités maliennes de se conformer au calendrier électoral. L’objectif de cette visite est « d’insister sur le respect des délais électoraux et, si ce n’est pas possible, avoir au moins un calendrier réaliste », indique un diplomate membre de la délégation à l’Agence France-Presse (AFP).

En clair, l’organisation onusienne ne serait pas totalement fermée à un report de la prochaine présidentielle et des législatives du 27 février 2022. Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères malien avait laissé entendre lors d’une visite officielle à Rabat (Maroc) le 11 octobre 2021, que « la présidentielle et les législatives du 27 février 2022, pourraient ne pas se tenir si la situation sécuritaire n’est pas prise en charge ».

Mais à côté d’un report plus que jamais évoqué, l’organisation onusienne veut s’assurer de la volonté des militaires de céder le pouvoir aux civils dans un délai raisonnable au-delà de février 2022.

Cette visite des membres du conseil de sécurité de l’Onu devrait donc permettre d’harmoniser les positions et de trouver un compromis sur la tenue des futures élections, principale pomme de discorde entre le pouvoir de Bamako et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Lors d’un bref séjour à Bamako le 17 octobre 2021, le président ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de l’organisation intergouvernementale ouest-africaine, a rappelé que les militaires maliens doivent respecter leurs engagements en organisant la présidentielle et les législatives le 27 février 2022.

A ce titre, il a soutenu lors de cette visite, que les autorités maliennes s’étaient engagées avant la fin du mois d’octobre à donner « une date à la fin de la transition ».

En réponse, le président malien Assimi Goïta a froidement rétorqué que son pays devait gérer plusieurs questions comme « l’insécurité, les chantiers ouverts, les assises nationales » selon une source de la présidence malienne.

Sénégal: Serigne Babacar Sy Mansour en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des traits saillants du discours du khalife général des Tidianes à l’occasion de la cérémonie officielle du Gamou 2021.L’AS se fait l’écho de « la fatwa de Serigne Babacar Sy Mansour » sur les dérives sur les réseaux sociaux et la déliquescence des valeurs.

Sud Quotidien souligne de son côté que « le sermon de Serigne Babacar Sy » a porté à l’occasion du Maouloud, la nuit de la naissance du prophète de l’islam. Il a « clamé ses vérités » sur le système éducatif, l’avortement médicalisé, les élections locales 2022, la transhumance politique et le monde rural.

D’après Le Témoin, « Serigne Mbaye Sy Mansour appelle à des élections apaisées » en janvier prochain. Lors de cette solennelle cérémonie, le journal rapporte qu’il n’a pas mâché ses mots en évoquant « les fléaux de la société sénégalaise ».

Le guide religieux a aussi parlé du « niveau intellectuel +bas+ et +dégradé+ », dénonçant au passage dans Walf Quotidien un « système éducatif corrompu ».

Le Soleil note de son côté que la commémoration du Maouloud fut une « nuit d’éloges et de grâces ». Le quotidien national retient « les leçons de vie de Serigne Babacar Sy Mansour de Tivaouane » là où, à Médina Baye, les fidèles sont invités à un retour aux enseignements de Cheikh Ibrahima Niass.

Le Quotidien se fait l’écho du Gamou des Moustarchidines et note que « Moustapha Sy ignore Yewwi », la coalition de l’opposition dont il est membre. Il n’a pas reçu en effet les leaders de la coalition et n’a pas parlé de politique lors de la cérémonie officielle.

Sur un autre sujet, L’Observateur s’intéresse à la « saisie record de 2,026 tonnes de cocaïne » à la suite d’un « piège en haute mer ». Le journal rejoue le film de l’arraisonnement du navire La Rosa et souligne que le cerveau présumé du trafic est « un Gambien d’origine sénégalaise ».

Vox Populi explique aussi « comment la marine a intercepté La Rosa et ses 2,02 tonnes de cocaïne ». Le navire a été arraisonné à 363 km de Dakar après que les autorités ont été alertées grâce à l’échange de renseignements internationaux lundi, selon le quotidien.

Sur les obsèques de Joseph Koto, le sélectionneur des Lions de moins de 23 ans décédé jeudi dernier d’un malaise, Sud Quotidien note que « le monde sportif (était) mobilisé » hier. Stades a été aussi témoin du « bel hommage (rendu) à un patriote et un passionné ».

Ethiopie : 11.000 infections au VIH chaque année

Les jeunes sont les plus touchés par ces nouvelles infections selon le chef du Bureau fédéral de prévention et de contrôle du VIH/Sida (HAPCO).Les projections du bureau pour 2021 montrent qu’au moins 622.000 personnes vivent avec le virus en Ethiopie et que le virus provoque 12.000 décès par an.

« Les jeunes représentent 67% de toutes les nouvelles infections au VIH », a déclaré mardi, le Dr Tsigereda Kifle, responsable du HAPCO, lors d’une réunion d’évaluation du rapport trimestriel de son bureau.

Selon le Dr Tsigerda des « améliorations remarquables » ont été notées dans l’utilisation des médicaments antirétroviraux.

Actuellement, son bureau estime que 86% des Éthiopiens vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique et 94% d’entre eux reçoivent actuellement une thérapie antirétrovirale.

Une majorité d’entre eux (94%) ont réussi à réduire leur charge virale dans leur organisme au niveau souhaité et mènent une vie saine, a-t-elle ajouté.

Le pays a également connu une baisse significative de la transmission du VIH de la mère à l’enfant au cours des deux dernières décennies.

Le Dr Tsigereda a attribué cette « baisse significative » du taux de transmission à la décision prise en 2013 de fournir gratuitement des médicaments antirétroviraux aux femmes enceintes vivant avec le VIH.

Selon le rapport 2018 de l’ONUSIDA, 92% des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à ce médicament, ce qui a permis d’éviter 3.700 nouvelles infections par le VIH chez les nouveau-nés.

Le Togo abrite le 1er Sommet africain de la cybersécurité

Le Sommet de la Cybersécurité se tiendra les 25 et 26 octobre 2021 à Lomé (Togo), un événement qui rassemble chefs d’État et de gouvernement, les dirigeants du secteur privé, ainsi que les leaders de la société civile afin d’engager un dialogue de haut niveau dans l’optique de formuler des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux défis et enjeux pressants de cybersécurité.Co-organisée par la République Togolaise et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), cette manifestation verra la participation notamment du Président du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, de la Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Mme Vera Songwe, du Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, selon les organisateurs.

Depuis deux décennies, les pays africains connaissent une profonde mutation liée à l’adoption rapide des technologies numériques. Cette transformation digitale, dont l’accélération se confirme ces dernières années – notamment des suites de la pandémie COVID-19 – métamorphose les sociétés africaines tant elle révolutionne tous les secteurs d’activités et remodèle le quotidien des populations à travers le continent.

En effet, le recours massif au numérique expose, de façon accrue, les gouvernements, les entreprises et les citoyens africains aux cybermenaces, toutes choses qui constituent une situation inquiétante pour la florissante économie numérique en Afrique qui devrait générer 180 milliards de dollars d’ici 2025, soit 5,02% du PIB continental et atteindra 712 milliards en 2050, soit 8,5% du PIB de la région. Les défis que cette situation présente, allant de la protection des données à la résilience des systèmes, aux attaques, en passant par la collaboration de l’ensemble des parties prenantes, sont immenses et nécessitent la plus grande mobilisation à tous les niveaux : local, national, sous-régional, régional, continental et mondial, lit-on dans la note de présentation du Sommet.

« Maintenant que les cadres réglementaires ont largement été mis en place, nous souhaitons proposer des idées innovantes en matière de coopération opérationnelle, pour faire face aux menaces de façon concrète et décisive. Nos ressources étant limitées, nous n’avons pas d’autre choix que de travailler ensemble » affirme Mme Cina Lawson, ministre togolaise de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale.

Le Sommet permettra d’explorer et évaluer l’état de la cybersécurité en Afrique du point de vue des cinq éléments constitutifs, à savoir : juridique, technique, organisationnel, renforcement des capacités et coopération et d’évaluer l’état de la coopération en matière de cybersécurité aux niveaux régional et mondial ainsi que l’engagement à l’égard de la Convention de l’Union Africaine (UA) (Convention de Malabo) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel.

Il s’agit également de proposer des recommandations politiques qui devront être examinées par les chefs d’État et de gouvernement africains, pour assurer une cybersécurité répondant aux besoins de la transformation numérique du continent et dans le respect du Programme des Nations Unies pour le développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’UA.

Maskott présente bientôt à Abidjan son maxi-single « Faites comme moi »

L’artiste chanteur français d’origine congolo-camerounaise, Prince Gautier Maskott présente bientôt à Abidjan son maxi-single intitulé ‘’Faites comme moi », selon une note transmise à APA.

Après la sortie d’un maxi-single intitulé ‘’Faites comme moi », qui cartonne déjà en Europe, l’artiste sera à Abidjan bientôt pour sa promotion, annonce son service managérial à Abidjan.

A travers le titre ‘’Hommage à Aurlus Mabélé », Prince Gautier Maskott a eu une pensée pour cette icône de la musique congolaise, décédée en 2020. En 2012, Prince  multiplie des singles. Mais son succès viendra avec le titre ‘’Afro Klyps », largué en décembre 2012. 

Chorégraphe depuis les années 2000, Prince Gautier Maskott, mue par le syndrome de la musique a vite fait d’arborer les apparats de chanteur, tout comme bon nombre qui ont fait les premiers pas sur la scène musicale en tant que danseurs.

Très vite, il se fait apprécier au Cameroun. En featuring avec CNN, un ex-membre du Quartier Latin et DJ Evra, Prince Gautier Maskott sortira le remix de la chanson ‘’Afro Klyps » qui cartonne dans le milieu de la diaspora congolaise et camerounaise en France. 

Il sort en 2017, 2018 et 2019,  avec son propre label MMP Productions les chansons ‘’Doucement », ‘’Te quiero » et ‘’N’Dombolo à Prestige » dont les clips ont été réalisés respectivement à Abidjan, Biot (France) et à Brazzaville. 

Le Burkina Faso délocalise 2 matchs de compétition CAF en Côte d’Ivoire

Le Burkina Faso délocalise deux matchs de compétition CAF en Côte d’Ivoire, selon une note de la Fédération ivoirienne de football (FIF) qui indique que le stade Robert Champroux, à Abidjan, accueillera ces rencontres les 20 et 23 octobre 2021.

Le premier match délocalisé opposera le Burkina Faso et le Bénin, une rencontre comptant pour le 1er tour aller des éliminatoires de la CAN féminine « Maroc 2022 « , le 20 octobre 2021 à 16h (GMT, heure locale) au stade Robert Champroux de Marcory, dans le Sud d’Abidjan.  

Le second match, lui, mettra aux prises l’ASFA Yennega (Burkina Faso) à Binga FC du Mali, dans le cadre du 2ème tour retour de la Coupe de la Confédération 2021-2022, le samedi 23 octobre 2021 à 16h au stade Robert Champroux. La Fédération ivoirienne de football souligne que ces matchs se joueront « à huis clos ». 

L’Unjci, la faîtière de la presse ivoirienne, lance un magazine

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, a lancé mardi à Abidjan un magazine bimestriel dénommé « Unjci Mag ».

Il s’agit d' »un bimestriel de 52 pages tout en quadrichromie sur du papier glacé couché », a indiqué le président de l’Unjci, Jean Claude Coulibaly, lors de la cérémonie officielle de lancement de l' »Unjci Mag ».

Expliquant les raisons de la création de ce magazine, M. Jean-Claude Coulibaly, a fait savoir que le Conseil exécutif de l’organisation qu’il préside et le Comité de gestion de la Maison de la presse d’Abidjan ont voulu « un support périodique à vocation de trait d’union » entre les journalistes et l’Unjci, et entre la faîtière et ses partenaires.

C’est la première fois dans l’histoire de l’Unjci que la faîtière en place un périodique. L’Unjci Mag a pour objectif de communiquer sur les activités de l’Union et de la Maison de la presse d’Abidjan, la structure technique et autonome de l’organisation. 

« Votre magazine a également pour objectif d’offrir une visibilité plus accrue et permanente à nos partenaires et de favoriser une interaction plus dynamique entre ceux-ci et l’Unjci », a lancé M. Jean-Claude Coulibaly.   

Pour lui, ce « magazine vient comme pour rendre justice aux partenaires de l’Union qui lui donnent les moyens d’action, mais qui ne sont véritablement visibles qu’une fois par an, à travers la plaquette produite par l’Unjci pour accompagner la Soirée/weekend des Ebony ».

L’Unjci Mag a aussi pour ambition de « se positionner à l’avant-garde du professionnalisme et de l’excellence », a-t-il dit, ajoutant qu’en plus des pages classiques, il y aura un espace thématique appelé « Le cahier des médias ».  

« Cet espace spécialisé est dédié aux sujets pointus traités par les professionnels les plus aguerris de notre corporation (et) évidemment, toutes les questions qui font sens ou d’intérêt social, y sont développées », a -t-il poursuivi. 

 Le Cahier des Médias se veut un instrument didactique et de partage d’expériences permettant aux professionnels des médias les plus émérites, de faire profiter de leurs expériences et conseils, surtout aux jeunes journalistes en début de carrière afin qu’ils évitent les pièges qui parsèment le métier.

« Chers consœurs, chers confrères, professionnels des médias. Ce magazine est le vôtre. La perfection étant un chemin sans horizon, vos critiques, remarques et suggestions sont les bienvenus, dans cette quête sans fin de toujours mieux faire », a -t-il lancé. 

A l’endroit des partenaires, il a déclaré que ce magazine est aussi le leur, et vise à « bonifier » leurs relations avec le secteur en faisant en sorte d’instaurer entre l’Unjci et eux, un rapport gagnant-gagnant. 

Un individu tué et un gendarme blessé dans le Nord-Est ivoirien

Un individu non identité a été tué et un gendarme blessé, mardi, dans une attaque à Gogobel, une localité située sur l’axe Téhini-Doropo, dans le Nord-Est ivoirien, selon une source sécuritaire.

 Aux environs de 09h (GMT, heure locale), ce jour, un gendarme a essuyé des coups de feu  des individus non identifiés, indique cette source qui rapporte qu’avisés, des éléments de la brigade ont effectué « un bouclage de la zone, où au cours d’un ratissage un individu suspect a été tué ».

L’opération sécuritaire a été engagée après « une agression à arme à feu sur le Maréchal des logis, Adom Guy Martial », par des individus non identifiés, a précisé cette source, soulignant que le pronostic vital du gendarme « n’est pas engagé ».

Pour l’heure, l’on dénombre un mort côté ennemi, a-t-elle mentionné, faisant savoir que le blessé est transféré au centre de santé de Téhini pour les soins et des unités sont en alerte pour sécuriser la zone.

Deux soldats ivoiriens ont été tuées mercredi dernier à la suite d’une attaque d’individus armés ayant visé le poste de sécurité de Tiémesson, situé sur l’axe Duékoué-Bangolo, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. 

L’assaut a eu lieu vers 04h au poste de contrôle mixte de Tiémesson à 09 Km de Guéhiébly (22km axe Duekoué-Bangolo). Ce poste qui comprenait quatre gendarmes et un agent des eaux et forêts avait « essuyé les coups de feu de deux binômes à moto », faisant deux soldats tués.

RDC: Bolloré offre du matériel informatique offert à des étudiants congolais

Le Marathon Day s’est déroulé cette année du 23 au 30 septembre dans un format à la fois virtuel et physique.Les collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics dans le monde entier se sont rassemblés avec un même objectif : parcourir le plus grand nombre de kilomètres en marchant, courant, en pédalant ou en dansant.

Au total, 12.267 participants issus de 91 pays ont relevé le défi aux quatre coins du globe et ont parcouru tous ensemble 334.357 kilomètres.

Plusieurs dons ont été remis à des associations de soutien à la jeunesse et aux populations vulnérables dans les pays ayant réussi à mobiliser le plus grand nombre de participants au prorata de leurs effectifs. En République démocratique du Congo (RDC), une salle multimédia équipée d’une douzaine d’ordinateurs avec connexion internet à haut débit a été gracieusement mise à disposition des étudiants de l’École Supérieure de Commerce et de Gestion (DGC) Congo pour faciliter leur apprentissage.

Pour Christophe Pujalte, Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics en RDC, « la pandémie de Covid-19 a bouleversé les modes de fonctionnement et accéléré l’usage d’internet et des outils collaboratifs. Le don que nous avons fait à DGC Congo va permettre aux étudiants de l’établissement de poursuivre leur formation en disposant des dernières technologies et de réunir toutes les conditions pour favoriser leur réussite scolaire. »

Créé en 2016 à l’initiative de Cyrille Bolloré́, Président-directeur général du Groupe Bolloré, le Marathon Day réunit chaque année au mois de septembre l’ensemble des collaborateurs du Groupe Bolloré à travers le monde. Plus de 500 collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics Congo, Congo Terminal, Terminaux du Bassin du Congo, GVA Congo et Canal + ont participé à cet évènement à Brazzaville et Pointe-Noire.

Diplomatie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la nomination de nouveaux ambassadeurs, le projet de loi de finances pour 2022 et la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Economiste+, qui revient sur les enjeux de la nomination de deux ambassadeurs, à savoir Mohamed Benchaaboun en France et Youssef Amrani auprès de l’Union européenne, écrit que ces nominations « tombent à pic », d’autant que les deux ambassadeurs sont d’anciens ministres, dotés de l’expérience du terrain pour avoir piloté des dossiers importants.

A ce titre, ils sauront relever les grands défis mondiaux qui les attendent, dans un environnement régional tendu, entravant le bon voisinage Maroc-Europe, estime la publication.

Sur la scène internationale, le Maroc ayant marqué de nombreux points ces dernières années, ne serait-ce que sa conquête du continent africain qui suscite parfois les envies, “la diplomatie nouvelle version, aujourd’hui à l’œuvre, doit rassurer sur la dynamique enclenchée”, mais aussi “explorer les nouveaux partenariats possibles”, soulève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2022, écrit que ce projet sera la première vraie occasion pour le gouvernement d’acter réellement et concrètement le changement.

Le PLF 2022 sera donc une occasion pour le gouvernement de donner le signal de départ à son action concrète sur le terrain et donner corps aux choix et orientations annoncés, précise le quotidien.

Plus spécialement pour le PLF 2022, année censée être de lancement de grands chantiers dans des secteurs sociaux, les traditionnels arbitrages budgétaires entre départements auxquels procède le chef du gouvernement ne seront pas basés seulement, et comme d’habitude, sur des considérations de l’ordre de l’équilibre financier, mais prendront certainement et plus en considération les impératifs qu’imposent les réformes sociales, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus, souligne l’importance majeure de “saluer le professionnalisme et la bravoure des garants de notre sécurité”.

Pour le journal, l’un des aspects “les plus révélateurs” de la gestion “réussie” par le Maroc du contexte pandémique se situe au niveau du front sécuritaire.

Autant que l’angoisse sanitaire, et un peu plus que les soucis d’ordre socio-économique, la préservation de la sécurité des gens, de leurs biens et de leur intégrité physique était l’une des aspirations les plus prégnantes au moment de la propagation du Coronavirus, relève-t-il.

Au prix d’efforts et de sacrifices titanesques, les femmes et les hommes des divers corps sécuritaires, en tête desquels la DGSN, la DGST, la Gendarmerie Royale et les Forces Auxiliaires, sont en effet parvenus à procurer aux Marocains ces sentiments de sécurité, de sérénité et de quiétude sans lesquels toute vie sociale et communautaire est vouée à devenir invivable, ajoute-t-il.

Maroc : Mise en échec une grande opération de trafic international de drogue au port de Tanger

Les services sécuritaires du port Tanger Med (nord), ont mis en échec, lundi, une grande opération de trafic international de drogue et de psychotropes et saisi une tonne et 355 kg de cocaïne, indique un communiqué de Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mesures de contrôle de fouilles menées les services de la sûreté nationale ont suscité des suspicions concernant la méthode de scellement d’un conteneur à bord d’un bateau de croisière battant pavillon d’un Etat européen qui avait pris le départ d’un port au Brésil à destination des ports d’Anvers et de Portbury ce qui a nécessité de le soumettre à une fouille minutieuse par les brigades cynotechniques, ajoute la même source.

Cette fouille a permis la découverte et la saisie de cargaisons de cocaïne emballées et dissimulées dans 40 valises noires, précise la DGSN.

Les constatations et les expertises techniques réalisées ont révélé que la contrebande de cette quantité record de cocaïne s’est faite selon la méthode criminelle connue sous le nom « rip-on/rip-off » qui consiste à briser les plombs douaniers scellant les conteneurs destinés à l’export au pays d’embarquement pour pouvoir les charger en cocaïne avant d’apposer de nouveaux plombs falsifiés et illégaux, sachant que les conteneurs en question étaient scellés après avoir fait l’objet des procédures de contrôle.

La recherche et l’investigation dans cette affaire ont été confiées à la brigade nationale de police judiciaire sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier l’ensemble des personnes liées à ce réseau criminel impliqué dans la tentative de trafic de cargaisons de cocaïne, conclut le communiqué.

PDCI: Bédié annonce un congrès en 2022 pour «insuffler un nouvel élan»

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié a annoncé samedi un congrès en 2022 et un réaménagement du secrétariat exécutif de la formation afin de mieux adapter ses missions.

« Je procéderai à un réaménagement du secrétariat exécutif pour mieux adapter ses missions à la nouvelle organisation qui se met progressivement en place », a dit M. Bédié au terme du 3e Colloque du Pdci, marquant la clôture des activités de l’an 75 du parti.

« Dans la même dynamique, je convoquerai bientôt une réunion du Bureau politique en vue de projeter la convocation d’un Congrès ordinaire courant 2022 », a-t-il annoncé, expliquant que « ce congrès s’avère nécessaire pour insuffler un nouvel élan » à la bonne marche du parti.     

Le secrétariat exécutif du Pdci est l’organe d’exécution des décisions du parti. A la suite de l’élection présidentielle de 2020, M. Bédié a restructuré la formation avec la création de plusieurs organes.

Il a mis en place trois dispositifs stratégiques, notamment le Comité politique, le Comité de mobilisation et de développement des ressources et le Comité de gestion et de suivi des élections.

A ces trois comités stratégiques, s’ajoute l’Institut de formation politique qui a pour vocation de former les militants et sympathisants, a ajouté l’ancien président ivoirien.

Relativement aux travaux du colloque, M. Bédié envisage de procéder au renforcement de ces dispositifs stratégiques. Il a décidé de nommer un Conseiller spécial chargé de la réconciliation qui pour lui s’avère important.

Dans un élan de modernisation du Pdci, il compte en outre mettrai en place les nouveaux instruments notamment un Comité du développement durable et culturel qui sera un organe de Conseil, de propositions et d’informations en matière économique, sociale et environnementale et culturelle.

Cet organe recueillera dans ses domaines de compétences toutes les informations et données, les analysera et les restituera aux instances et au président du parti, sous forme de rapports, de notes de synthèse, de statistiques, de publications, de conférences ou séances de formations ciblées, a-t-il ajouté.

Il a également annoncé une grande Cellule de coordination de la Communication qui sera chargée, désormais, de l’ingénierie, de la stratégie de communication et de marketing du parti, ainsi que du Président du parti.

Elle coordonnera la conception des stratégies par axe de communication, concevra les solutions et moyens de mise en œuvre. Ensuite, cette cellule  élaborera les plans d’actions et programmes d’activités associés et assurera la coordination du suivi de mise en œuvre des activités de chaque axe stratégique de communication pour l’amélioration de l’image du parti.

Un Conseil de surveillance animera par ailleurs la concertation entre les différentes institutions internes, cordonnera et assurera le suivi des activités des différentes structures mises en place,  a-t-il fait savoir. 

« Notre responsabilité individuelle et collective, la responsabilité du Pdci est grande pour ramener la paix, la concorde, la fraternité entre nos Communautés pour un vrai développement économique, social et culturel de notre Nation », a-t-il réitéré.

« Avec vous, je veux apporter ma contribution pour transformer, à nouveau, ensemble la Côte d’Ivoire comme nous l’avons réalisé autour de Feu le Président Félix Houphouët-Boigny », a promis le chef du Pdci.

Ce 18 octobre 2021, date du 116eme anniversaire du père fondateur du Pdci, feu le Président Felix Houphouët-Boigny, le parti lui a rendu un hommage à l’église cathodique Saint-Jean de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Des experts partagent à Abidjan leurs expériences sur l’efficacité énergétique

Des experts réunis à Abidjan les 15 et 16 octobre 2021 à l’occasion de la première édition du Salon de l’énergie et du développement durable, ont exposé leurs expériences sur l’efficacité énergétique et l’accès à l’électricité.

Cette première édition du Salon de l’énergie et du développement durable (SEDD) s’est déroulée autour du thème : « L’innovation au service de l’Energie pour améliorer les conditions de vie des populations. ».

Elle est organisée par « Light On », une initiative de jeunes africains qui encourage l’entrepreneuriat en Afrique. L’édition 2021 du salon avait pour objectif de promouvoir l’excellence et le savoir-faire local dans le domaine de l’énergie, à travers des solutions innovantes.  

Le salon a réuni à Abidjan des acteurs incontournables du secteur de l’énergie pour partager leurs expériences, sensibiliser les populations sur les bonnes techniques d’économie d’énergie et les informer sur les initiatives de l’Etat en vue de faciliter l’accès à l’énergie.

Le conseiller technique du ministre des Mines, de l’énergie et de l’eau du Mali, Moussa Ombotimbé, qui a pris part aux travaux, a souligné la nécessité de faire recours à l’innovation pour répondre au besoin énergétique de plus en plus croissant des populations et soutenir le développement économique et durable des Etats africains. 

Relevant que le SEDD 2021 est couplé à la deuxième édition de la semaine malienne des énergies renouvelables (SemR2) organisée avec le concours de la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds d’investissement climat (CIF), il a énuméré les actions menées dans son pays pour diversifier les sources d’énergie.

Le Mali, dira-t-il, a décidé d’intensifier les projets d’énergies renouvelables, propres ou à faibles émissions de carbone. Aussi le cadre législatif et réglementaire a-t-il été adapté pour assurer un meilleur accès aux énergies renouvelables avec la détaxe des équipements solaires.

Le directeur général de l’Agence des énergies renouvelables du Mali (AER-Mali), structure dédiée à la recherche et au développement des énergies renouvelables, a soutenu que l’engagement des gouvernements africains et des partenaires techniques et financiers est indispensable pour réaliser des investissements nécessaires dans le domaine des énergies renouvelables.

Grâce Gomé Kpan, présidente de l’association Light On, a tenu à remercier tous les participants, particulièrement les partenaires et sponsors qui ont cru au projet d’une équipe jeune et ambitieuse avant de se prononcer sur un des enjeux du salon. 

« La complexité de la question de l’accès à l’énergie pour tous en Afrique est telle, qu’envisager qu’il n’y a qu’une seule solution est illusoire. Certains abordent la question sous un angle économique, d’autres sous un angle politique ou encore sous un angle environnemental. Moi je l’ai toujours vu sous un angle humain », a-t-elle ajouté.  

Pour elle, « si on place l’homme au centre des politiques on sera obligé de penser à des parts raisonnables, à l’économie, à la politique et à l’environnement ». C’est pourquoi sa structure a pensé que créer des champions locaux serait une belle riposte aux problèmes liés au manque d’accès à l’électricité

« Nous nous sommes donné comme mission de tenir la main aux jeunes africains qui aimeraient se positionner comme acteurs du changement dans le continent », a-t-elle poursuivi.  

Les travaux ont été marqués par la participation de nombreux opérateurs du secteur de l’énergie qui ont partagé avec les participants leur expérience en matière d’accès à l’électricité et d’économie d’énergie.

M. Jean-Baptiste Dotia de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a expliqué comment il arrive à manager les 2,2 millions de clients de la société, avec le Programme électricité pour tous (PEPT) qui permet aux foyers d’avoir accès à l’électricité à 1000 Fcfa. 

Il a souligné la pertinence de ce programme qui a apporté à la société près de 1,2 million de clients et félicité tous les opérateurs qui, par des kits d’éclairage, contribuent à apporter le développement aux populations dans les contrées reculées du pays. 

Ce dernier a ajouté qu’en poussant les entreprises et les clients domestiques à faire des économies à travers les audits obligatoires, la CIE permet d’éviter une émission de 4000 tonnes de CO2 et contribue ainsi à préserver la planète. 

 « Avec cette expérience de la smart énergie pour laquelle nous avons perdu de l’argent pendant deux ans, nous arrivons à impacter, transformer l’environnement, l’écosystème africaine », a déclaré l’Ivoirien, positif. 

En ce qui les concerne, les Directeurs généraux de Total Energies Côte d’Ivoire, Fabien Voisin, et de EDF Côte d’Ivoire, Mahamane Sow, ils ont expliqué comment leurs sociétés contribuent au développement du secteur. 

Elles ont notamment pris une part active dans la création de l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie de l’INPHB de Yamoussoukro. Toujours pour souligner l’apport des sociétés énergétiques en Côte d’Ivoire, M. Fabien Voisin a affirmé que Total Energies s’est approprié la loi sur le local content dans les domaines du pétrole et du gaz, à travers la sous-traitance avec des nationaux, la formation. 

« Nous regrettons qu’il n’y ait pas de champion ivoirien qui s’intéresse à ce domaine », a-t-il affirmé.

Les représentants de Engie, Mme Douda Pauline, de Schneider Electric M. Emile Mouloundou et Orange Énergie M. Nat-Sy Missanou ont aussi renchéri en mentionnant également les projets en cours dans leurs différentes entreprises.

Par ailleurs, le jeu concours SEDD for innovation, qui met en compétition des start-up/PME et projets étudiants, pour des travaux portant sur « l’efficacité énergétique et les solutions off-grid innovantes » a été remporté par Energiaux du Burkina Faso. 

Le prix Powerful girl, dédié aux start-up/PME conçues par les femmes ou des projets étudiants portés par des filles, a été enlevé par la start-up Green Energy by Waste également du Burkina Faso. Chaque gagnant a reçu une enveloppe de 3 millions de Fcfa offerts par OIF-IFDD.

Maroc: Le gouvernement table sur un taux de croissance de 3,2%

Le Conseil de gouvernement, réuni lundi sous la présidence du Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a examiné les grandes lignes du projet de Loi de finances (PLF) pour l’année 2022 qui table sur un taux de croissance de 3,2% et un déficit budgétaire de 5,9% du PIB.Le projet de loi de Finances 2022 prévoit la création de 250.000 emplois directs en deux ans.

Les hypothèses de la Loi de Finances 2022 ont été annoncées lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, M. Mustapha Baitas, la ministre de l’économie et des Finances, Mme Nadia Fettah Alaoui et le ministre délégué chargé du budget, M. Faouzi Lekjaa.

Selon les responsables, ce projet de loi de finances a été élaboré sur la base de l’hypothèse d’une campagne agricole estimée à 80 millions de quintaux et d’un cours moyen de gaz butane de 450 dollars la tonne.

Le PLF pour l’année à venir traduit l’orientation du gouvernement à consacrer l’effort social du Royaume.

Affi annonce sa candidature pour la présidentielle ivoirienne de 2025

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi Nguessan a annoncé lundi, sur TV5 Monde, qu’il sera candidat à l’élection présidentielle ivoirienne de 2025, au lendemain de la création du nouveau parti de Laurent Gbagbo.

Interrogé sur le nouveau parti de M. Gbagbo, le président du FPI a déclaré que « ce qui est important, c’est le peuple de Côte d’Ivoire (et) le projet porté par chaque parti politique », ajoutant que son parti fera en sorte qu’il soit bien implanté pour « préparer l’échéance de 2025 ».

« Je serai candidat à la candidature et si les camarades continuent de me faire confiance, certainement que je représenterais le parti à l’élection présidentielle » de 2025, a fait savoir M. Affi Nguessan, dans un entretien.  

Concernant ses relations politiques avec son mentor, M. Laurent Gbagbo, il a lancé que « c’est le passé, il est maintenant à la tête d’un parti », avant d’ajouter « nous avons tourné la page de cette histoire ».

« Le Front populaire aura un candidat et il affrontera tous les autres candidats qui se présenteront en 2025 », y compris la formation politique de M. Gbagbo, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire  (PPA-CI), a-t-il laissé entendre. 

« Nous avons tourné la page de cette tentative d’unité, la rupture est faite depuis le 9 août 2021 (où M. Gbagbo a à un Comité central annoncé la formation d’un nouvel instrument politique) et chacun poursuit son chemin », a-t-il poursuivi.  

« Nous préparons notre candidature pour présenter aux Ivoiriens un projet politique », car en 2020, mentionnera-t-il, le FPI s’était présenté à la présidentielle avant de se retirer parce que les conditions n’étaient pas réunies pour un scrutin crédible. 

M. Gbagbo a été porté dimanche à la tête du PPA-CI, un parti socialiste qui se veut souverainiste. Bien qu’il soit dans l’opposition, M. Affi note que sa formation regarde et le moment venu, elle saura se positionner par rapport à ces plateformes qui se mettent en place. 

L’ancien Premier ministre,  Affi Nguessan, a annoncé un « congrès du FPI le 13 novembre prochain pour appeler les militants à la mobilisation et redéfinir une identité idéologique claire, et bien montrer ce qu’est le Front populaire ivoirien et ses valeurs ».

« Nous avons une vision et nous avons un projet », c’est pourquoi, dira-t-il, le FPI continuera son implantation sur le territoire pour préparer l’échéance de 2025. Il a relevé que les valeurs de « socialisme que nous partageons sont la justice, la liberté la démocratie et de solidarité ».  

Maroc : Le pass vaccinal obligatoire dès jeudi

Le gouvernement a décidé d’adopter, à partir de jeudi prochain, une nouvelle approche préventive basée sur le « pass vaccinal » en tant que document agréé par les autorités sanitaires et ce, conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire. »Dans le cadre du renforcement du développement positif que connaît la campagne nationale de vaccination, tout en prenant en considération la baisse progressive du nombre d’infections par le coronavirus grâce aux mesures prises par les autorités publiques, et conformément aux recommandations du comité scientifique et technique, le gouvernement a décidé d’adopter, à partir du jeudi 21 octobre, une nouvelle approche préventive, basée sur le pass vaccinal, en tant que document agréé par les autorités sanitaires et ce à travers une série de mesures », indique un communiqué du gouvernement.

Ces mesures, précise-t-il, concernent l’autorisation des personnes à se déplacer entre les préfectures et les provinces, à travers les moyens de transport privés ou publics, à condition de présenter exclusivement le « pass vaccinal », l’adoption de ce « pass » comme document de voyage à l’étranger et l’annulation de l’autorisation de déplacement délivrée par les autorités locales compétentes.

Les fonctionnaires, les employés et les usagers des administrations sont également tenus de fournir le « pass vaccinal » pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, ajoute la même source, indiquant qu’il est nécessaire de présenter ce « pass » pour accéder aussi aux établissements hôteliers et touristiques, aux restaurants, aux cafés, aux espaces fermés, aux commerces, aux salles de sport et hammams.

Tous les responsables des secteurs public et privé se doivent de veiller à l’application saine de toutes ces mesures, sous leur responsabilité juridique directe, poursuit le communiqué.

Rappelant que les autres mesures préventives déjà instaurées restent en vigueur, le gouvernement appelle les non-vaccinés à recevoir leur deux doses de vaccin dans les plus brefs délais et les personnes vaccinées depuis plus de six mois à prendre la troisième dose en vue de renforcer leur immunité.

À ce propos, les citoyens et citoyennes ayant reçu les deux doses du vaccin doivent télécharger le « pass vaccinal » sur le site web dédié à la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 sur le lien « www.liqahcorona.ma ».

Ils peuvent également le demander au niveau des annexes administratives proches de leur lieu de résidence au cas où ils ne parviennent pas à le télécharger dudit site, conclut la même source.

Vaccins anti-Covid: le Sénégal réceptionne de nouvelles doses

Le Portugal vient d’offrir au pays de la Teranga près de trois cent mille doses additionnelles de vaccins contre la pandémie du nouveau coronavirus.La coopération entre Dakar et Lisbonne se renforce. Le Portugal vient en effet d’octroyer au Sénégal, par le biais du mécanisme Covax, 298.700 doses de vaccins AstraZeneca. Le liquide précieux a été réceptionné au dépôt du Programme élargi de vaccination (PEV) à Dakar, en présence du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr et du Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération du Portugal, Francisco André, et des partenaires de Covax, telles que l’OMS et l’UNICEF.

Ces nouvelles doses de vaccins arrivent au moment où plusieurs célébrités et des influenceurs africains ont signé et partagé une lettre ouverte appelant les dirigeants des pays riches à honorer leurs promesses de fournir des doses d’urgence pour le continent noir.

Le Portugal rejoint ainsi la liste des pays qui soutiennent l’accès équitable aux vaccins en mobilisant des doses additionnelles pour le Sénégal.

« Le Sénégal est le premier pays, au-delà des partenaires traditionnels de la coopération Portugaise, à recevoir des vaccins du Portugal. Cette livraison de 298.700 doses du vaccin AstraZeneca, dans le cadre de l’initiative Covax, permettra au Sénégal d’avancer sur le processus de vaccination. Il reflète les liens très forts entre nos deux peuples », a déclaré M. Francisco André lors de la cérémonie de réception.

La facilité Covax est un mécanisme de solidarité internationale mis en place au profit des pays à revenu faible et intermédiaire afin de leur assurer un accès équitable aux vaccins pour lutter contre la pandémie de la Covid-19. A travers ce mécanisme, le Sénégal a déjà reçu plusieurs lots de vaccins des États-Unis, de la France, de la Chine, du Royaume-Uni, de la Belgique et maintenant du Portugal.

Cette nouvelle livraison de doses renforcera la disponibilité des vaccins dans le pays et permettra en conséquence d’intensifier les efforts actuels de vaccination. A la date du 17 octobre 2021, quelque 1.279.885 personnes ont été vaccinées au Sénégal.

« Les vaccins nous permettent de nous rassembler, côte à côte – dans les écoles, les communautés et les lieux de culte. Ils sont le meilleur espoir que nous ayons pour mettre fin à la pandémie de Covid-19 » a pour sa part soutenu le Représentant Adjoint de l’UNICEF au Sénégal Georges Gonzales.

En tant que partenaire clé de Covax, l’UNICEF dirige l’achat et la livraison des vaccins, ainsi que la préparation des pays à recevoir les vaccins et endiguer la pandémie.

L’agence onusienne travaille ainsi avec le Gouvernement pour renforcer et préparer les chaînes d’approvisionnement dans le pays, former les agents de santé et renforcer la confiance dans les vaccins en s’engageant avec les communautés et lutter contre la désinformation et d’autres obstacles.

La société civile ivoirienne pour un observatoire d’investigation sur les conflits sociopolitiques

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) souhaite un Observatoire autonome d’investigation sur les actions de cohésion sociale et de conflits sociopolitiques pour le suivi-évaluation de la paix sociale en Côte d’Ivoire.Cette résolution a été arrêtée à l’issue de la 3e édition des JNC organisées par la Convention de la société civile ivoirienne les 12, 13, 14 et 15 octobre 2021 à Abidjan autour du thème « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire ? ».

Les acteurs de la société civile souhaitent la mise en place d’un cadre de concertation national sur les questions majeures d’actualité d’ordre politique, économique, social, culturel et environnemental afin de proposer des solutions idoines consensuelles.

En outre, les participants ont demandé une institutionnalisation d’une Journée annuelle interpellative citoyenne afin de donner la parole aux communautés sur la gouvernance nationale ainsi que l’institutionnalisation des règlements des conflits par les chefs et rois.

Cette troisième édition des Journées de consensus national qui a enregistré la participation d’environ 1 000 participants a été tenue en collaboration avec l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas africaines (ASCAD).

Elle a réuni des partis et groupements politiques, des acteurs du secteur privé, les confessions religieuses, les organisations professionnelles et syndicales, les organisations et réseaux de la société civile.

L’objectif général de l’édition 2021 a consisté à réunir les acteurs sociaux significatifs et représentatifs du pays pour proposer de façon consensuelle, les actions fortes pour assurer une véritable réconciliation à l’ensemble des populations.

Cet objectif général s’est décliné par ailleurs en objectifs spécifiques à savoir, panser entièrement les plaies post électorales, reconnaître les préjudices causés aux communautés locales et se repentir publiquement.

La CSCI invite l’Etat ivoirien à « poser des actes officiels de réconciliation, suivis d’engagements publics de leurs suivi-réparations » et à mettre en place des mécanismes « irréversibles » de réconciliation nationale « plus jamais ça ! ».

Af’Sud : lancement de la 2e phase du Programme de stimulation de l’emploi

Le lancement de la deuxième phase du Programme de stimulation de l’emploi (PSE) vise à renforcer les chances des jeunes dans le marché du travail.Alors l’Afrique du Sud subit de plein fouet les effets de la crise sanitaire, le président Ramaphosa a salué lundi la première phase du Programme présidentiel de stimulation de l’emploi (PSE) « qui a permis à 500.000 jeunes d’entrer dans la vie active de manière inédite et en peu de temps ».

S’adressant à la nation dans son bulletin hebdomadaire, M. Ramaphosa a déclaré que 84% des participants à la première phase du PSE étaient des jeunes de moins de 35 ans, dont deux tiers de femmes.

« Dans la deuxième phase, nous nous attendons à ce que ce chiffre soit encore plus élevé, car le plan de relance fournira près de 71,42 millions de dollars de financement pour l’Intervention présidentielle pour l’emploi des jeunes », a déclaré le président.

« Je n’ai aucun doute sur le fait que la prochaine phase du stimulus présidentiel pour l’emploi nous rapprochera encore plus de notre objectif collectif de travail décent et d’opportunités pour tous », a soutenu M. Ramaphosa.

Il a ajouté : « Dans le cadre de cette intervention, plusieurs jeunes seront recrutés dans un service national de la jeunesse revitalisé. Ils recevront une formation aux compétences numériques, et les entreprises appartenant à des jeunes recevront un soutien pour se développer et embaucher ».

Le président a déclaré que la relance de l’emploi a montré l’importance du partenariat social avec le gouvernement, les entreprises, les syndicats et la société civile qui s’unissent pour intégrer les chômeurs dans l’économie.

« Le succès du PSE a montré que lorsque nous travaillons ensemble, agissons rapidement, pensons de manière créative et gérons bien nos ressources, nous pouvons avoir un impact énorme », a déclaré Ramaphosa.

« Il s’agit de la mise en œuvre de notre engagement selon lequel l’État doit soutenir activement l’emploi, pendant que le marché du travail se redresse », martèle le président.

Présidentielle cap-verdienne : la gauche revient au pouvoir !

José Maria Neves remporte la présidentielle au Cap-Vert au premier tour selon des résultats provisoires.L’ex-Premier ministre a remporté le scrutin du dimanche 17 octobre 2021 dès le premier tour dans cet archipel cité en exemple de réussite démocratique en Afrique de l’Ouest. Carlos Veiga, son principal adversaire a reconnu sa défaite et félicité le nouveau président élu.

Le leader du Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV) et Premier ministre de 2001 à 2016 a recueilli 51,5% des suffrages, soit la majorité absolue selon les décomptes portant sur 97% des bureaux de vote.

José Maria Neves, devance l’ancien Premier ministre Carlos Veiga (1991-2000) candidat du Mouvement pour la démocratie (MpD) qui récolte 42,6% des suffrages.

Jorge Carlos de Almeida Fonseca, président sortant, élu en 2011 et réélu 2016 s’est retiré comme le prévoit la constitution au profit de Carlos Veiga, finalement vaincu par la gauche qui revient au pouvoir après le départ de Pedro Pires en 2011. Le taux d’abstention a atteint 51,7% selon la commission électorale qui doit confirmer dans les prochaines heures les résultats définitifs.

Toutefois, le futur président se dirige vers un gouvernement de cohabitation puisque le MpD de Veiga arrivé deuxième de la présidentielle, contrôle le parlement. L’archipel de 550.000 habitants a reconduit le 18 avril dernier la majorité absolue du MpD du Premier ministre Ulisses Correia e Silva (38 sièges) devant le PAICV (30 sièges) sur les 72 que comptent le Parlement C’est dire que la marge de manœuvre du nouveau président ne sera pas grande. Le Cap-Vert est doté d’un régime semi-parlementaire faisant la part belle au Premier ministre, au gouvernement et au Parlement.

Ancienne colonie portugaise, indépendante en 1975, le Cap-Vert a connu plusieurs alternances pacifiques entre le PAICV (gauche) et le MpD (centre droit) qui se partagent le pouvoir depuis 45 ans.

La Côte d’Ivoire et le Mali se disputent une forêt de 125 hectares

La Côte d’Ivoire et le Mali se disputent depuis quelques années une forêt de 125 hectares, a appris APA, samedi, de source officielle à Korhogo dans l’extrême nord ivoirien.

L’information a été donnée lors de la séance plénière de l’atelier régional de Korhogo s’inscrivant dans le cadre des ateliers régionaux organisés dans le pays pour l’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire.

Cette forêt située à la frontière entre la Côte d’Ivoire et Mali est appelé « forêt de Sokourani » par la partie ivoirienne et « forêt de Sama » par la partie malienne.

« Normalement, la lutte n’aurait pas lieu d’être parce qu’il est clairement établi que la forêt est vraiment une propriété de la Côte d’Ivoire », a déclaré le sous-préfet de Mahandiana-Sokourani, Aurelien Lucien Tohouri qui a présidé la Commission 2 de l’atelier ayant abordé la gestion coopérative des frontières et le développement des capacités pour la gouvernance des frontières.

Mahandiana-Sokourani est une sous-préfecture du département de Kaniasso, dans la région du Folon, district du Denguélé (Odienné).

« Je me suis renseigné auprès des services des eaux et forêts. Ils m’ont produit une carte qui place complètement la forêt à l’intérieur de la sous-préfecture de Mahandiana-Sokourani. Ca n’a rien à voir avec le Mali », a ajouté M. Tohouri. Selon lui, les discussions entre les deux parties n’ont rien donné pour l’instant. « On discute, mais on n’avance pas parce que chacun est jaloux de ce qu’il pense être pour lui », a-t-il dit.

La dernière opération menée dans cette forêt avait permis d’interpeller près de 11 Maliens qui venaient exploiter du bois. « Depuis ce jour, je pense qu’il y a de l’accalmie », a poursuivi l’administrateur civil qui espère une «solution définitive» pour que  «la clarté soit de mise» et que «chacun sache exactement quel est le statut de cette forêt et à qui appartient cette forêt» de 125 hectares.

M. Tohouri a par ailleurs, salué  la tenue  de ce séminaire à l’initiative de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) avec ses partenaires que sont notamment l’agence internationale de la coopération allemande (GIZ), l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et l’Union africaine (UA).

 « Je suis vraiment très heureux qu’on fasse ce séminaire parce que ça fait huit ans que je suis à la frontière. Les problèmes sont nombreux là-bas », a-t-il fait observer. 

Pour lui, « ces problèmes ont existé parce qu’il n’y avait pas une politique nationale pour pouvoir nous aider à affronter ces difficultés. Maintenant que la politique est en train de se mettre en place, je pense que c’est pour nous une chance ».

« Nous qui sommes à la frontière pourrons travailler désormais dans la quiétude », a encore soutenu le président de la Commission 2. A propos des travaux en Commission et en plénière, il a indiqué que « nous avons relevé des questions de collaboration des services ».

« Nous avons constaté que les services de l’Etat étaient cloisonnés. Alors qu’on nous demande de faire une coopération en matière de travail. Nous avons également retenu qu’il y a une possibilité désormais qui nous sera donnée d’aller vers nos collègues du Mali pour avoir des discussions formelles entre nous », a conclu le sous-préfet de Mahandiana-Sokourani, Aurelien Lucien Tohouri.

Ces ateliers régionaux prévus du 13 au 27 octobre 2021 se tiennent à Abidjan (Sud), Abengourou (Est), Korhogo (Nord) et Man (Ouest).

La Politique nationale de gestion intégrée des frontières terrestres, aériennes et maritimes de la Côte d’Ivoire vise à transformer les zones frontalières en des espaces où les acteurs étatiques et non étatiques interagissent de façon harmonieuse, au plan national d’une part, et avec leurs homologues des pays limitrophes d’autre part, où la gestion des ressources naturelles partagées est bénéfique et durable pour le bien des populations.

Tout cela, en vue de faire de la coopération transfrontalière, un levier essentiel de sécurité, de cohésion sociale et de paix, de gestion durable des ressources naturelles et de développement socio-économique véritable des espaces frontaliers et transfrontaliers.

Les autorités préfectorales, administratives ainsi que les élus locaux des zones frontalières, les forces de défense et de sécurité, les services techniques (santé, éducation, agriculture, élevage, énergie…), les leaders communautaires des zones frontalières, le secteur privé à travers la Chambre du commerce et des organisations de la société civile prennent part à ces ateliers.

 La Politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, vise à doter le pays d’un outil de cadrage et de pilotage en matière de gouvernance des frontières, en vue de permettre à la Côte d’Ivoire d’aborder un nouveau virage dans l’approche et la gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes.

Religion et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement des préparatifs du Mawlid 2021 et des élections locales 2022.L’Observateur s’immerge « dans les secrets de la mosquée de Maodo », à Tivaouane, où le khalife Serigne Babacar Sy Mansour ne célébrera pas le Gamou 2021 en raison de la Covid-19.

La célébration de la naissance du prophète de l’islam est prévue ce soir d’après L’AS qui souligne que cette nuit sera consacrée au « zikr », à la « dévotion » et aux « prières ».

Ainsi à la place de Tivaouane, Médina Baye sera « l’attraction » pour ce Gamou 2021, selon Sud Quotidien. Dans la même localité située à Kaolack (centre), L’Observateur fait une « immersion dans la vie des Haoussas et Yoroubas ».

Dans Walf Quotidien, le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Niass, lance à la classe politique : « Le Sénégal a besoin d’une nouvelle génération de leaders ». Il ajoute dans L’AS que « les tiraillements politiques font reculer le Sénégal alors que nous voulons avancer ».

Sur les élections locales 2022, Tribune indique que la coalition présidentielle est « en eaux troubles » après que « les alliés prennent leurs distances avec Macky Sall ». L’Observateur remarque aussi la même chose en constatant « le dépôt de caution du PS (Parti socialiste) et les graves conséquences sur l’unité de Benno ». Pour Libération, « ça part dans tous les sens ».

Face à tout cela, le ministre de l’Intérieur Antoine Diome « fixe le barème » du parrainage des candidatures indépendantes pour les Locales 2022.

Sur le trafic de passeports diplomatiques, Libération se fait l’écho « des affaires très étranges débusquées ». Selon le journal, la ministre des Affaires étrangères Aissata Tall Sall « a tenté de nier ce que ses propres services ont confirmé suite aux réquisitions des enquêteurs ».

Sur un autres sujet, EnQuête fait focus sur l’exercice illégal de la médecine qui se trouve être « un businesse mortel ». Citant une actrice du secteur, le journal note que seules 71 structures privées sont en règle sur 125 contrôlées.

En culture, le quotidien national Le Soleil souligne que « Ouagadougou est la capitale du cinéma africain ». En effet, la 27e édition du FESPACO s’est ouverte dans la capitale burkinabè, qui « brille de mille feux », constate EnQuête.

En football, Sadio Mané entre « dans le top 3 de l’histoire » après avoir inscrit son 100e but en Premier League. Walf Quotidien salue aussi « les cent coups de canon » de la star sénégalaise et souligne que cette performance a été réalisée lors de la large victoire (0-5) de Liverpool samedi devant Watford de son compatriote Ismaila Sarr.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment, la campagne de vaccination, la situation sanitaire dans le Royaume, les droits des femmes et l’état de la filière de la conserve de poisson.Evoquant la situation sanitaire au Maroc, +Le Matin+ indique que le Royaume passe à la vitesse supérieure pour vacciner la totalité des personnes éligibles d’ici fin novembre 2021.

A cet effet, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, a adressé une circulaire aux directeurs des délégations régionales de la Santé pour mettre en œuvre un plan d’accélération de la vaccination anti-Covid au niveau des régions.

Le ministre insiste également sur le suivi de l’opération d’administration de la deuxième dose aux primo-vaccinés et la généralisation de la troisième dose au niveau de toutes les stations de vaccinations et des vaccinodromes.

+L’Economiste+ se fait l’écho d’une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Merabet, qui a affirmé que le Maroc passe cette semaine au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 (Covid-19).

Après 4 semaines consécutives de transmission modérée du SARS-CoV-2 (niveau de criticité Orange), le taux de positivité enregistré cette semaine est le plus faible depuis 16 semaines avec 3.5%, a-t-il révélé dans un post sur LinkedIn, précisant que cette valeur est la plus basse avec une incidence hebdomadaire en baisse continue de 8/100.000 hts, outre un nombre de décès en baisse également depuis 13 semaines.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a appelé à nouveau à la nécessité de réviser les lois et les politiques publiques relatives aux droits des femmes, en priorité le Code de la famille.

Dans un communiqué, publié à l’occasion du 17ème anniversaire de la réforme du code de la famille, l’ADFM réclame en urgence à ce que ces lois et les politiques publiques soient harmonisées avec la Constitution et les obligations internationales. « Le code de la famille nécessite une refonte globale de manière à combler les lacunes, remédier aux défaillances et contradictions de certaines dispositions », indique l’association, citée par le quotidien En notant que « de nombreuses dispositions de ce texte n’ont fait qu’aggraver la situation sociale de la femme marocaine et pérenniser les injustices sociales et familiales».

+L’Opinion+ souligne que la filière de la conserve de poisson, qui n’a jamais bénéficié de subventions et qui a permis au Maroc de se positionner comme un leader au niveau mondial, est actuellement en train de vivre une crise sans précédent.

Les professionnels du secteur ont récemment alerté l’opinion publique et les décideurs sur une situation intenable qui risque de détruire les acquis en la matière. Paradoxalement, ces deux dernières années ont été marquées par des épisodes de captures « miraculeuses » de la sardine dans divers ports du Royaume.

Maroc : L’association « Reins » plaide pour la réforme de la loi régissant la transplantation d’organes

L’Association « REINS » de lutte contre les maladies rénales se bat sur tous les fronts. Elle milite pour la promotion du don d’organes, initie des campagnes de sensibilisation au don et la transplantation d’organes mais aussi elle organise de nombreuses campagnes d’inscription sur le registre de don d’organe. C’est un combat sans cesse mené d’arrache-pied à longueur de l’année par l’équipe de cette association, sous la supervision de Amal Bourquia, Professeur en néphrologie et en néphrologie pédiatrique, présidente de l’association « REINS » et experte en éthique médicale.Professeure Bourquia a bien voulu livrer une interview à APA à l’occasion de la Journée mondiale du don et de la transplantation d’organes, célébrée le 17 octobre de chaque année.

Propos recueillis par Hicham Alaoui

Quelle est la situation du don des organes au Maroc ?

La première transplantation rénale avec donneur vivant a été réalisée au Maroc en 1986, cependant et à ce jour le Maroc n’a pu effectuer que 600 transplantations rénales, dont 60 à partir de sujets en état de mort encéphalique, soit environ 17 greffes par million d’habitants depuis 1990, des chiffres dérisoires comparés à la demande. L’analyse de ces chiffres : 600 transplantations rénales depuis 34 ans et près de 1200 donneurs potentiels, permet de constater qu’ils ne traduisent ni le niveau médical du Maroc ni la générosité des Marocains. Au Maroc, un nombre sans cesse croissant de patients décèdent parce qu’ils n’ont pas pu être transplantés. Ils quittent ce monde sans qu’elle ait eu leur chance d’avoir une greffe qui pourrait les sauver. Les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont aussi très rares au Maroc malgré les dispositions légales. On peut noter que la loi concernant la greffe d’organes a vu le jour en 1998. Mais très peu de Marocains se sont inscrits aux registres du don d’organes après la mort, près de 1100 personnes dont plus de 700 à Casablanca.

Quels sont les efforts que vous déployez pour la sensibilisation au don ?

Tout d’abord l’association « REINS », est la seule association au Maroc qui travaille pour la promotion du don d’organes en militant sur tous les fronts. Le don d’organes est un acte de générosité, citoyen, permettant de sauver des vies, que l’Islam encourage et que la loi encadre de façon très précise et nous faisons tout pour le promouvoir dans notre société. Notre association a engagé de nombreuses actions depuis plus de quinze ans pour sensibiliser la population mais également les professionnels de la santé. Parmi ces actions, « REINS » a développé régulièrement des actions de communication et d’information pour être proche du citoyen et l’aider à faire son choix en ayant toutes les informations nécessaires.

REINS a donc produit de très nombreux documents très variés touchant tous les aspects du don en langue Française et arabe : des livres, des dépliant, des affiches… Elle a aussi créé et gère de nombreux réseaux sociaux dont le site web www.reins.ma qui fournit d nombreuses informations, quatre pages Facebook dont celle du « réseau marocain pour le don d’organes », produit des films institutionnels. Elle a également organisé des sessions de signatures du registre du don au niveau des tribunaux de première instance (Casablanca, Rabat, Tanger…).

Selon vous, quelle serait la mesure la plus efficace pour aboutir à un don massif des organes ?

Il est certain que pour le développement de la greffe d’organes au Maroc, nous plaidons pour le changement de la loi pour que les Marocains deviennent tous donneurs potentiels en dehors de ceux qui exprimeraient leur refus. C’est la seule voie actuelle qui pourraient aider à sauver les personnes en attente de greffe. Un militantisme dans ce sens paraît essentiel. Forte de son expérience et de ses actions inlassables tendant à promouvoir le don d’organes dans notre pays, l’Association REINS continue de plaider pour aider les patients dialysés à sortir de la dialyse par le développement de la greffe.

Force est de constater que le Maroc accuse un grand retard, en matière de greffe d’organes en général et rénale en particulier. Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent parce qu’ils n’ont pas pu être transplantés au moment opportun… Ils quittent ce bas monde alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver. Pour parler de la transplantation rénale le Maroc compte près de 32.000 patients sous dialyse qui espèrent ardemment d’être transplanté, pour soulager leur souffrance et améliorer la qualité de leur vie.

La transplantation d’organes demeure une thérapeutique peu développée au Maroc. Jusqu’à la fin 2020, près de 600 malades ont pu être greffés du rein, essentiellement avec des donneurs vivants et une soixantaine avec donneurs en état de mort cérébrale. Alors qu’un nombre important et non identifié en attente d’un organe vitale comme le cœur ou le foie, meurt faute d’être transplante.  Au Maroc, le don d’organes reste très insuffisant et ce pour de nombreuses raisons. Plusieurs problèmes limitent l’accès à la transplantation, dont l’insuffisance de fonds alloués, le manque d’informations et la faible sensibilisation. Une réflexion nationale, avec l’implication de tous les acteurs, s’avère nécessaire pour optimiser les dépenses et concevoir une stratégie pour le futur où l’on verrait la transplantation rénale comme une alternative indispensable.

Côte d’Ivoire: « le PPA-CI est une structure pour préparer mon retrait » (Gbagbo)

Le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) est « une structure pour préparer mon « retrait », a déclaré dimanche l’ancien président Laurent Gbagbo à la suite de son élection en qualité de président de sa nouvelle formation politique.

« Le PPA-CI est une structure pour préparer mon retrait », a dit M. Gbagbo, qui a affirmé avoir décidé qu’il « ne partirait pas brusquement » de l’échiquier politique, au terme du Congrès constitutif qui a eu lieu les 16 et 17 octobre 2021, à Abidjan.

« Mon ambition aujourd’hui, c’est de partir, pas de partir pour vous abandonner, moi je serais toujours un militant de notre parti, un militant de base », a-t-il indiqué, ajoutant qu’il n’a plus besoin de démontrer qu’ il peut diriger un parti ou un État.

Il a fait observer qu’à son âge, après son parcours politique, « la sagesse, c’est de se préparer à partir. Donc, je partirai mais il faut que vous sachiez que je suis avec vous, toujours (et), les combats qu’ il y a à mener, on les mènera ensemble ». 

« Mais, je ne laisse à personne le soin de décider de quand je dois partir. Certains disent que Gbagbo a été condamné à 20 ans », ce qui pourrait empêcher son éligibilité,  « je sais cela et je sais que beaucoup pensent ça aussi, mais ce n’est pas mon problème », a-t-il souligné. 

Un débat qui a court dans le pays évoque le retour de la limitation de l’âge pour briguer la magistrature suprême. M. Gbagbo qui se montre serein, a martelé « je ferai la politique jusqu’à ma mort », réfutant qu’on lui impose un calendrier politique.  

Le verdict concernant l’affaire de braquage de la Bceao est « une condamnation que je récuse, que je ne reconnais pas et même si demain on me dit tu n’es pas président à cause de cette fausse condamnation, il faut que le parti soit en capacité de continuer sa route », a-t-il ajouté.    

« C’est cette capacité là que je vous donne avec ce nouveau statut », a expliqué l’ancien président ivoirien à ses partisans, donnant la vision de ce nouveau parti qui se veut un instrument panafricaniste pour l’unité du continent. 

Selon le rapport général du Congrès constitutif lu par Mme Marie Clémence Adom, « le Parti des peuples africains (PPA-CI) entend contribuer à la réalisation du bonheur des Ivoiriens et des peuples africains ».  

Le manifeste note « un recul évident des acquis démocratiques » en Côte d’Ivoire et en Afrique avec les violences orchestrées, les manipulations de la Constitution et des règles régissant les élections, l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire et des services administratifs de l’Etat.

Le PPA-CI se veut un parti socialiste. Il proclame « une approche non violente et réformiste de la construction de l’Etat et de la société » et soutient une transition pacifique à la démocratie et à la justice sociale qui permettront de refonder la Côte d’Ivoire. 

Mme Marthe Amon Ago, une juriste, ex-vice présidente de l’Assemblée nationale sous l’ère Laurent Gbagbo, a été élue en qualité de présidente du Comité de contrôle du PPA-CI, une instance qui fait office de « Conseil constitutionnel ». 

Maroc : Le Conseil des ministres examine le projet de loi de finances et adopte nombre d’accords internationaux

Le Roi Mohammed VI a présidé ce dimanche à Fès, un Conseil des ministres, consacré à l’examen des orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2022, l’adoption d’un projet de loi organique et de nombre d’accords internationaux, ainsi qu’à des nominations aux fonctions supérieures.Au début des travaux du Conseil, la ministre de l’Économie et des Finances a présenté un exposé sur les orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année 2022, indique un communiqué lu par le porte-parole du palais royal.

La ministre a affirmé que ce projet a été élaboré dans un contexte marqué par l’émergence de signes d’une reprise de l’économie nationale, les enseignements tirés de la gestion de la crise pandémique et le début de la mise en œuvre du Modèle de développement en tant que responsabilité nationale nécessitant la participation de toutes les énergies et forces vives du pays.

Le gouvernement a veillé à ce que le Projet de loi de finances soit un point de départ pour la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales et du programme gouvernemental.

Les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année 2022 reposent sur quatre axes. Il s’agit premièrement de la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, à l’effet de permettre aux différents secteurs de reprendre leur dynamisme ainsi que d’améliorer leur capacité à préserver les emplois et d’en créer d’autres. Il s’agit également de la poursuite de la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie nationale ainsi que l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, la mise en place de la charte de l’investissement, l’amélioration du climat des affaires et la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale.

Deuxièmement : Le renforcement des mécanismes d’inclusion et l’avancement dans la généralisation de la protection sociale. Outre la poursuite de la mise en œuvre de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire de base au profit des travailleurs non-salariés, l’année 2022 marquera le lancement de la deuxième phase de ce grand chantier portant sur l’élargissement de la population bénéficiaire aux catégories vulnérables et pauvres.

En parallèle, les mesures nécessaires seront prises pour la généralisation progressive des allocations familiales, à travers la mise en œuvre du Registre Social Unifié, une attention particulière sera accordée à l’intégration sociale des personnes en situation de handicap, en plus d’ériger la promotion de l’égalité des sexes dans divers domaines économiques et sociaux parmi les priorités de l’action gouvernementale.

Le troisième axe porte sur renforcement du capital humain, en prenant les mesures nécessaires visant à permettre à l’école publique de retrouver son double rôle de transfert du savoir et de promotion sociale.

Le gouvernement œuvrera aussi au lancement d’une réforme profonde du système de santé de manière à réhabiliter le secteur de la santé et accompagner le chantier de la généralisation de la protection sociale.

Le quatrième axe prévoit  la réforme du secteur public et le renforcement des mécanismes de gouvernance , à travers l’accélération de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée, la mise en place des mesures nécessaires pour la concrétisation des dispositions de la loi-cadre relative à la réforme des Établissements et Entreprises Publics, et l’opérationnalisation de l’Agence nationale de la gestion stratégique des participations de l’Etat.

Il en est également de l’accélération de la réforme de l’administration, à travers l’activation de la Charte des services publics et du chantier de la simplification des procédures administratives, la généralisation de l’administration numérique, ainsi que la concrétisation de la Charte de la déconcentration administrative.

Dans le cadre de la consolidation des relations de coopération et de partenariat liant le Maroc à plusieurs pays et du renforcement de sa position aux niveaux continental et international, le Conseil des ministres a approuvé sept accords internationaux, dont quatre bilatéraux et trois multilatéraux.

A l’issue des travaux du Conseil, le Roi a procédé à la nomination de Mohamed Benchaaboun, ambassadeur du Maroc en France et de Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc à l’Union européenne.

Laurent Gbagbo élu président de son nouveau parti politique

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a été élu dans la nuit de samedi à dimanche président du Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI), son nouveau parti politique.

Le congrès constitutif de ce nouveau parti s’achève ce dimanche à Abidjan où M. Gbagbo élu par acclamation est attendu pour un discours.

« Les conditions de vote ont été soumises à l’assemblée qui a choisi le vote par acclamation. Mais les urnes étaient déjà préparées », a déclaré à APA un congressiste, ajoutant que  « Mme Ago Marthe a été élue présidente du Comité de contrôle, également par acclamation ».

Côte d’Ivoire: les acteurs frontaliers plaident pour la réouverture des frontières

Les acteurs frontaliers ont plaidé, samedi, à Korhogo (633 km au nord d’Abidjan) pour la réouverture des frontières ivoiriennes.

Quelque cent vingt-et-un acteurs frontaliers répartis dans trois commissions ont fait ce plaidoyer en séance plénière à l’issue de l’étape de Korhogo des atéliers régionaux organisés dans le pays pour l’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire (PNGIF-CI).

A l’instar de plusieurs pays de la sous-région, la Côte d’Ivoire a fermé ses frontières terrestres le 13 mars 2020, deux jours après la notification de son premier cas de la maladie à coronavirus (Covid-19). Depuis lors, les frontières terrestres du pays restent officiellement fermées.

La prévention des conflits, la sécurité des frontières et des espaces frontaliers ainsi que la mobilité et la migration ont été au menu des travaux de la commission 1.

« Nous avons fait des propositions pour qu’elles soient prises en compte par les autorités gouvernementales, pour qu’il y ait une paix durable» a déclaré le président de cette commission, Diomandé Fangbeu Aimé, par ailleurs sous-préfet de Goulia dans le département de Kaniasso, dans la région du Folon (Minignan).

« Le plaidoyer a commencé parce que  le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire a déjà déposé un dossier relatif à la réouverture des frontières sur la table du Premier ministre qui est le président de la Commission nationale des frontières », a renchéri le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI), Diakalidia Konaté. 

« Nous avons participé personnellement à un atelier de la CEDEAO sur les modalités pratiques de la réouverture des frontières. Je suis invité dans la première semaine du mois de novembre à un atelier à Accra sur la réouverture des frontières initié par la CEDEAO. Donc, nous sommes dans cette dynamique », a-t-il poursuivi.

« La CEDEAO lors de sa dernière réunion a commis certaines autorités  ministérielles à l’effet d’examiner les modalités pratiques de la réouverture », a rappelé M. Konaté, ajoutant que «cette réouverture se fera sûrement ».

Au niveau de la migration, les participants à l’atelier de Korhogo ont constaté un véritable flux migratoire. « Nous avons constaté qu’il y a beaucoup de migrations vers la Côte d’Ivoire venant des pays comme la Guinée, le Mali et le Burkina Faso », a dit le sous-préfet, Diomandé Fangbeu Aimé.

« Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais il faudrait que cela soit harmonisé.  Que ceux qui viennent empruntent la voie normale et les documents administratifs normaux », a-t-il lancé, ajoutant que « nous avons aussi décrié certaines voies de contournement ».

« Quand quelqu’un vient et il n’est pas en règle et que vous le retourner, il peut se sentir frustré et il peut utiliser des méthodes pas trop saines pour apporter  atteinte à la sécurité transfrontalière », a expliqué M. Diomandé qui note des « problèmes multiples et variés » dans les espaces frontaliers. 

A ce propos, les acteurs frontaliers ont appelé à la délimitation des frontières. « Nous pensons que la délimitation fera que chacun saura prendre ses responsabilités pour bien accueillir son voisin. Nous souhaitons que les frontières soient visibles pour éviter les conflits », a conclu le président de la commission 1.

Dressant le bilan de cet atelier, le Secrétaire exécutif de la CNFCI, s’est félicité des résultats auxquels sont parvenus les participants. « Le bilan est largement positif parce que la mobilisation était au rendez-vous. Cet atelier a permis à tous les acteurs frontaliers étatiques et non étatiques d’être au rendez-vous», a expliqué Diakalidia Konaté.

« Les répertoires des difficultés des problèmes qui ont été établis ici par chaque commission démontrent que nous sommes allés sur les véritables problèmes que vivent les populations aux frontières », a-t-il indiqué, soulignant que ces « problèmes sont d’ordre institutionnel, et non institutionnel ».

Les problèmes de coopération avec le voisin, les problèmes liés à la transhumance, à l’orpaillage, à l’extrémisme violent ont été également abordés.

Après les ateliers régionaux, il aura un temps de travail de cabinet qui va durer jusqu’au mois de mars, ponctué par des étapes de pré-validation et de validation.

« Après cela, nous irons à un atelier national de validation de cette politique pour qu’au mois de mai-juin, nous puissions déposer le document sur la table du gouvernement », a ajouté M. Konaté, admettant que « le travail de collecte de données sur le terrain est un travail très minutieux ».

Ces ateliers régionaux prévus du 13 au 27 octobre 2021 se tiennent à Abidjan (Sud), Abengourou (Est), Korhogo (Nord) et Man (Ouest).

La Politique nationale de gestion intégrée des frontières terrestres, aériennes et maritimes de la Côte d’Ivoire vise à transformer les zones frontalières en des espaces où les acteurs étatiques et non étatiques interagissent de façon harmonieuse, au plan national d’une part, et avec leurs homologues des pays limitrophes d’autre part, où la gestion des ressources naturelles partagées est bénéfique et durable pour le bien des populations.

Tout cela, en vue de faire de la coopération transfrontalière, un levier essentiel de sécurité, de cohésion sociale et de paix, de gestion durable des ressources naturelles et de développement socio-économique véritable des espaces frontaliers et transfrontaliers.

Les autorités préfectorales, administratives ainsi que les élus locaux des zones frontalières, les forces de défense et de sécurité, les services techniques (santé, éducation, agriculture, élevage, énergie…), les leaders communautaires des zones frontalières, le secteur privé à travers la Chambre du commerce et des organisations de la société civile prennent part à ces ateliers.

 La Politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire, vise à doter le pays d’un «outil de cadrage et de pilotage en matière de gouvernance des frontières, en vue de permettre à la Côte d’Ivoire d’aborder un nouveau virage dans l’approche et la gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes ».

Ligue des champions CAF: l’Asec Mimosas étrille le CR Belouizdad (3-1)

Le club ivoirien de l’Asec Mimosas s’est imposé samedi face au CR Belouizdad d’Algérie (3-1), pour le compte du 2e tour préliminaire aller de la Ligue des champions africains de football, au stade Robert Champroux de Marcory, dans le Sud d’Abidjan.

Cinq minutes après l’entame du match, l’attaquant algérien Sofiane Bouchar bat le portier de l’Asec Mimosas et ouvre le score. Remontés, les poulains de Julien Chevalier égalisent à la 13e minute sur un tir de Karim Konaté. 

A la seconde mi-temps, chaque équipe tente d’exécuter les consignes des vestiaires. L’attaquant ivoirien Karim Konaté revient à la charge, marquant le deuxième but des Mimosas à la 52e minute.

Près d’un quart d’heure plus tard, Serge Pokou de l’Asec Mimosas trouve le chemin des filets de l’équipe adverse, à la 64e minute. Le CR Belouizdad de l’Algérie va accroître la pression mais le match se terminera sur le score de  (3-1). 

Les deux équipes s’affronteront en match retour le 24 octobre 2021 selon le calendrier. Le club qualifié se hissera en phase de poule. Avec ce score différentiel, l’Asec affiche une bonne posture pour intégrer la phase de groupe.