Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Lutte contre les crimes : des progrès en Afrique occidentale

Avec la montée de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région se pose.Les résultats de la lutte contre les crimes internationaux en Afrique occidentale sont encourageants. Dans la région ouest africaine, les efforts pour poursuivre les crimes internationaux au niveau national ont progressé ces dernières années, notamment en Côte d’Ivoire, en Gambie et au Liberia, selon la Directrice de la fondation allemande Wayamo.

« En Côte d’Ivoire, les crimes commis lors des violences postélectorales de 2010-2011 ont fait l’objet d’enquêtes et de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI) et par les Parquets nationaux. Mais avec le récent acquittement de Laurent Gbagbo, il est essentiel de discuter des défis et des enseignements tirés », a indiqué Mme Ambach.

Elle prenait part, ce lundi 25 octobre à Dakar, à l’ouverture d’une conférence internationale sur « Justice pour les crimes internationaux : enjeux et stratégies en Afrique de l’Ouest et ailleurs ». La rencontre de deux jours est organisée par les fondations Konrad Adenauer et Wayamo.

S’agissant de la Gambie « qui poursuit sa transition démocratique » avec la mise en place d’une Commission Vérité, Réconciliation et Réparation, elle a souligné que beaucoup espèrent que les vérités révélées par ladite commission permettront de rendre justice aux victimes du régime de Yahya Jammeh (1994-2017).

« Inspirés par d’autres pays, les défenseurs des droits humains au Liberia continuent de militer pour la création d’un tribunal hybride pour les atrocités commises pendant la guerre civile dans le pays », a poursuivi Bettina Ambach dans son discours dont APA a obtenu une copie.

Malgré ces efforts, elle a affirmé que des inquiétudes demeurent dans la région ouest africaine notamment avec le Coup d‘Etat militaire en Guinée car « on ne sait toujours pas quel effet il pourrait avoir sur les efforts de lutte contre l’impunité dans ce pays ».

Pour Ingo Badoreck, Directeur du Bureau sur l’Etat de droit en Afrique subsaharienne de la fondation Konrad Adenauer, dans ce contexte de défis politiques actuels et de montée de l’extrémisme violent au Mali, au Burkina Faso et au Tchad, la question de l’importance de la future juridiction internationale dans la région et sa relation avec la juridiction nationale dans les pays d’Afrique de l’Ouest se pose.

« Nombreux sont ceux qui parlent d’une crise de confiance fondamentale entre les Etats africains et le système judiciaire international dans ce contexte. Les multiples décisions de contestation d’une décision judiciaire ou de retrait de certains Etats africains des juridictions internationales le démontrent », a dit M. Badoreck.

Il a ajouté : « Le consentement des Etats africains à la juridiction internationale reste mitigé : l’Afrique du Sud face à la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI), le Burundi par rapport à la CPI, le Bénin, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie à l’égard de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) ».

Post-Covid-19 : vers un nouveau partenariat UA-UE

Les dirigeants africains et européens ont appelé à des efforts communs pour faire face aux défis liés à la Covid-19.L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) veulent renforcer et approfondir leur coopération dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et de ses conséquences. La vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré, ce lundi 25 octobre à Kigali, que « depuis l’apparition de la Covid-19, le monde tel que nous le connaissons a rapidement changé, avec des conséquences considérables que nous essayons encore de déterminer ».

« Je tiens à souligner l’importance de notre partenariat avec l’Union européenne pour la trajectoire de développement de notre continent, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 », a-t-elle dit, au cours d’un sommet UA-UE.

« En effet, a ajouté Mme Nsanzabaganwa, l’Afrique aura besoin de tout le soutien nécessaire de la part de ses partenaires et alliés les plus proches pour rebondir et mieux avancer après les conséquences néfastes causées par la pandémie de Covid-19 ».

Ainsi, le partenariat UA-UE devrait principalement promouvoir les investissements dans les infrastructures, l’industrie manufacturière et la diversification des exportations, et il devrait soutenir l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle.

Au plan politique, la partie africaine demande des solutions structurelles à la question de la migration et de la mobilité, qui est un sujet de discorde dans le partenariat depuis plusieurs années.

L’UA demande l’expansion des voies légales pour la mobilité et la migration de la main-d’œuvre africaine, en particulier dans les secteurs des affaires et de l’éducation. La question des transferts de fonds et des investissements de la diaspora, impactés par la pandémie, reste également une préoccupation majeure.

Can féminine de foot : le Ghana sorti des éliminatoires

Malgré leur victoire sur le score d’un à zéro, dimanche à Accra, les Black Queens ont été éliminées par les Super Falcons du Nigeria.Battu 2-0 mercredi dernier à Lagos, lors de la manche aller, le Ghana n’a pas réussi à renverser le Nigeria. Les Black Queens l’ont emporté à domicile grâce à une réalisation de Priscilla Adubea à la 47e minute. Par la suite, les Super Falcons ont résisté aux assauts adverses pour conserver leur but d’avance.

Dans cette rencontre heurtée, la capitaine du Ghana, Portia Boakye et la défenseure nigériane Glory Ogbonna ont été exclues. Le Ghana, neuf fois champion d’Afrique de football féminin, ne sera donc pas au Maroc qui accueille la Coupe d’Afrique des Nations du 2 au 23 juillet 2022. 

Au prochain tour des qualifications, le Nigeria va affronter la Côte d’Ivoire ayant facilement pris le dessus sur le Niger.

John Mokom prend les commandes de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire

Le Camerounais John Mokom a pris les commandes de la Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la première banque 100% digitale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a appris APA, lundi, auprès de cette banque.

Expert-comptable agréé auprès de l’Etat de Michigan, aux Etats-Unis, John Mokom accède à la direction générale de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, une banque qu’il connait bien pour l’avoir rejoint en 2018 en qualité de directeur financier, après avoir longtemps servi au sein de la filiale sœur camerounaise en tant que membre du conseil d’administration (2008), secrétaire général et directeur financier (2012-2015).

Sa nomination intervient dans un contexte local de plus en plus concurrentiel où la banque se doit avant tout de consolider non seulement son leadership en matière de banque digitale mais aussi promouvoir sa dimension de banque innovante exclusivement tournée vers la satisfaction client.

 Des défis que le nouveau dirigeant entend pleinement relever en continuant à impulser de grandes innovations à l’instar de ses prédécesseurs.

Au-delà de sa vision stratégique d’offrir à ses clients une expérience bancaire optimale sur ses différentes plateformes SC Mobile et Straight2Bank, John Mokom ambitionne de faire de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire, la banque la plus durable et la plus responsable avec des objectifs à long terme et des prises de position tranchées sur le changement climatique, l’inclusion financière et la mondialisation.

John Mokom est marié et père de quatre enfants. Il est passionné de football, aime la lecture et la musique.

Putsch au Soudan : le Premier ministre arrêté

L’armée soudanaise a arrêté tôt lundi 25 octobre plusieurs dirigeants de la transition dont le Premier ministre Abdalla Hamdok gardé dans un lieu secret.Le général Abdel Fattah al-Burhan, président du Conseil souverain de transition, annonce à la télévision d’Etat « la dissolution des autorités de transition et décrète l’état d’urgence ».

Ce coup de force des militaires, qui exercent une mainmise sur le pouvoir, a mobilisé des manifestants et des syndicats qui ont appelé à la désobéissance civile.

Le bureau du Premier ministre parle d’un « coup d’Etat » et appelle la population soudanaise à « protester par tous les moyens pacifiques possibles », d’après un communiqué du ministre de l’Information. A en croire des témoignages, les forces de défense ont tiré « à balles réelles » sur des manifestants devant les quartiers généraux de l’armée.

Le Premier ministre Hamdok, nommé en août 2019, a réitéré son ambition de « conduire la transition vers la démocratie » pour respecter la promesse faite aux « forces de la liberté et du changement ».

Ce coup de force de l’armée est la résultante d’une grave crise au sommet de l’État. En août 2021, une transition politique menée par une administration civilo-militaire, a été mise en place, après la signature d’un accord de partage du pouvoir.

Les militaires, qui doivent passer le témoin aux civils le 17 novembre, tentent de repousser l’échéance jusqu’à l’été prochain. Leur chef, le général Abdel Fattah al-Burhan, avait demandé officiellement la dissolution du gouvernement d’Abdallah Hamdok. Mais dans une déclaration faite le 15 octobre dernier, le Premier ministre avait refusé, justifiant sa décision par sa volonté de parachever le processus de transition.

Le Soudan est confronté à une grave crise socio-économique depuis l’indépendance du Soudan du Sud en 2011. Le pays est amputé des trois quarts de ses réserves pétrolières tombées dans l’escarcelle de son voisin.

Une situation sociale difficile qui avait provoqué la chute de l’ex-dictateur Omar el-Béchir, évincé du pouvoir le 11 avril 2019 par l’armée après 30 ans de règne.

Cette nouvelle crise au sommet de l’Etat entre les militaires et les civils risque de plonger le pays dans une nouvelle période d’instabilité au moment où la communauté internationale se dit « préoccupée » par la situation politique soudanaise.

Zimbabwe : la légitimité de Mnangagwa remise en cause

Un membre de la ligue des jeunes de l’Union nationale africaine du Zimbabwe – Front patriotique (ZANU PF), le parti au pouvoir au Zimbabwe, a lancé une action en justice pour invalider la constitutionnalité de l’arrivée au pouvoir du président Emmerson Mnangagwa en 2017.Ce recours de Sybeth Musengezi devant la Haute Cour de Harare a pour but de déclarer inconstitutionnelle la réunion du Comité central de la ZANU PF du 19 novembre 2017, qui a écarté l’ancien président Robert Mugabe de la tête du parti au profit de Mnangagwa, écarté à l’époque.

Selon Musengezi, plusieurs dispositions de la constitution de la ZANU PF ont été violées lors de la session spéciale du comité central convoquée à la hâte, dans le but de renverser Mugabe de son poste de président du parti et de président de la République

« Tout cela a été fait en dehors des dispositions de la constitution de la ZANU PF, qui stipule clairement que le secrétaire d’administration de la ZANU PF est le seul à pouvoir convoquer une session du comité central dans l’exercice de ses pouvoirs », a déclaré Musengezi lors d’une interview avec la South African Broadcasting Corporation (SABC).

Il a ajouté : « Mais malheureusement, pour des raisons connues des personnes qui ont convoqué la réunion, le Secrétaire à l’administration n’a pas convoqué la session du comité central ».

La réunion aurait été convoquée par Patrick Chinamasa, qui était le Secrétaire aux affaires juridiques du parti. Il a cité une autre anomalie concernant la façon dont la réunion a été gérée, arguant que la constitution de la ZANU PF stipule que seul le président du parti peut présider les réunions du comité central et, en son absence, le vice-président ou le président peut présider les débats. Aucun des trois n’a présidé la réunion et n’a été invité à y assister, ce qui fait de la session spéciale un rassemblement illégal, selon Musengezi.

Mnangagwa est arrivé au pouvoir dans des circonstances controversées, à la suite d’une transition menée par l’armée qui a renversé Mugabe, qui avait dirigé le Zimbabwe pendant plus de 37 ans. Son ascension au pouvoir est intervenue après son départ du pouvoir de Mugabe qui l’avait renvoyé pour « déloyauté et conduite incompatible avec ses fonctions officielles ».

En septembre 2018, dans une vidéo mise en ligne par les quotidiens NewsDay et The Herald, Robert Mugagbé décédé le 6 septembre 2019, avait reconnu le pouvoir de son successeur après sa victoire à la présidentielle du 30 juillet de la même année.

Athlétisme : Letesenbet Gidey, reine du semi-marathon

La coureuse éthiopienne a pulvérisé le record du monde en bouclant dimanche le semi-marathon de Valence (Espagne) en 1 heure, 2 minutes et 52 secondes.Letesenbet Gidey efface des tablettes sa compatriote Ababel Yeshaneh. En février 2020, elle avait signé un chrono d’1 heure, 4 minutes et 31 secondes. En août dernier, Yalemzerf Yehualaw a franchi la ligne d’arrivée du semi-marathon d’Antrim Coast (Irlande du Nord) en 1 heure, 3 minutes et 44 secondes.

Mais sa performance n’a pas été homologuée par World Athletics qui, il y a deux jours, a invoqué « une erreur de mesure » sur le parcours parce qu’il manquait réellement 54 mètres. Cette fois-ci, Yalemzerf Yehualaw a été impuissante face à Letesenbet Gidey.

Pour son premier semi-marathon, elle a fait forte impression à Valence. L’athlète de 23 ans a ses habitudes dans cette ville espagnole où elle a établi l’année dernière le record du monde du 5000 mètres.

Dans son palmarès, Letesenbet Gidey compte aussi un record du monde sur 10.000 mètres et la meilleure performance mondiale de tous les temps sur 15 kilomètres. Chez les hommes, le podium du semi-marathon de Valence est 100 % kenyan. Abel Kipchumba s’est imposé devant Rhonex Kipruto et Daniel Mateiko.

Sénégal: la bataille de Dakar aux Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les investitures des candidats dans la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour diriger la mairie de Dakar.Vox Populi indique que « Khalifa et Soham sèment un profond malaise à Yewwi Askan Wi », une des deux coalitions de l’opposition pour les élections locales 2022. Le journal souligne que l’ex-maire de Dakar fait du forcing pour ressusciter la candidature forclose de l’actuel maire de la capitale.

L’Observateur fait le « récit d’une tentative de mise à mort politique » de Soham El Wardini, la femme élue à la tête de la mairie de Dakar après la révocation de Khalifa Sall en 2018 alors qu’il était emprisonné pour malversations.

« Ils m’ont appelée samedi à 17h pour un nouvel acte de candidature. A 19h, ils m’ont annoncée ma forclusion », a confié Mme Wardini, indiquant toutefois avoir pris les devants « pour ne pas avoir de mauvaise surprise ». Ainsi, elle note que « Khalifa Sall doit nous entendre Barthélémy Dias et moi ». L’un des bras droits de Khalifa Sall et maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur, M. Dias vise loin en briguant cette fois la mairie de Dakar.

Mais quoi qu’il en soit, Soham El Wardini est « remise en selle », d’après Sud Quotidien, qui précise que Yewwi Askan Wi demande l’annulation du procès verbal pour vice de forme. En plus de cela, « le Caucus des femmes leaders parraine Mme El Wardini », qui craint en revanche dans Walf Quotidien un « complot raté ».

En outre, ce journal observe « la guerre des nerfs » entre Sonko et Khalifa au sein de cette coalition. Le sociologue Abdou Khadre Sanogo n’en démord pas : « Les égos prennent le dessus ». Pour la conquête de la capitale en effet, « Yewwi Askan Wi enregistre six candidatures », selon L’AS.

Ainsi, Le Quotidien voit que ces investitures pour les Locales ne sont rien d’autres que des « jeux de chefs ». A Ziguinchor (sud), le duel Sonko-Baldé « exile Doudou Ka au département ». A Thiès, le deal Macky-Idy « frustre l’APR » alors qu’à Dakar, c’est « une équation à sept inconnues pour YAW ».

Sous le titre « les ficelles de la corruption », EnQuête se fait l’écho du nouvel ouvrage de Ngouda Fall Kane, ancien chef de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (Centif), sur la « criminalité financière en Afrique ».

Sur un autre sujet, le journal s’intéresse au « sacre du Somalien Khadar Ahmad » comme Etalon de Yennenga au Fespaco 2021. Le Soleil précise que Khadar Ahmad a été sacré pour son film « La femme du fossoyeur ». Au même moment, le quotidien national rapporte que le Sénégal a remporté huit prix dans ce festival panafricain du cinéma organisé à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Ethiopie : nouveaux bombardements au Tigré

L’armée de l’air éthiopienne a notamment pilonné une base utilisée comme centre d’entraînement et poste de commandement par le Front de libération du peuple de Tigré (TPLF, sigle en anglais).C’est la huitième frappe aérienne au Tigré en une semaine. Les dernières en date ont ciblé, hier dimanche, l’Ouest et le Nord de cette région. A Mai Tsebri, une base de l’armée régulière avant le déclenchement du conflit il y a un an, passée sous le contrôle des rebelles, a été détruite.

Idem pour une installation à Adwa où sont fabriqués des « équipements militaires et des uniformes » pour les combattants du TPLF, précise Selamawit Kassa, porte-parole du gouvernement éthiopien.

Selon le Front de libération du peuple de Tigré (TPLF, sigle en anglais), des civils étaient visés dans ces raids aériens. Ce que dément formellement Addis-Abeba.

Mais la semaine précédente, il y a eu des blessées dans un bombardement à Mekele. Face au risque, deux avions humanitaires n’ont pu y atterrir. Dans la foulée, les Nations Unies ont suspendu leurs deux vols hebdomadaires vers le Tigré.

S’exprimant sur cette affaire, Stéphanie Dujarric, le porte-parole de l’Organisation des Nations Unies (Onu), a affirmé que les vols du vendredi 15 octobre ont été autorisés par Addis-Abeba. Cependant, la tour de contrôle de l’aéroport de Mekele a demandé aux équipages de rebrousser chemin. Des médias ainsi que des organisations ont donc fait un lien entre cette décision et les frappes aériennes de l’armée régulière.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

La transition énergétique, la rationalisation des dépenses publiques et le pass vaccinal sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant les enjeux des énergies renouvelables, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les choix faits par le Maroc, il y a plusieurs années déjà, sont visionnaires et judicieux.

Pour le journal, la transition énergétique mise en marche depuis longtemps, et confirmée par le nouveau gouvernement à travers son institutionnalisation comme département ministériel à part entière, « n’est plus une option écologique ni un luxe, mais véritablement le seul choix viable pour l’avenir ».

Pour sa part, +L’Economiste+ indique que le volontarisme affiché pour les énergies renouvelables dans le mix énergétique est à la hauteur des enjeux, mais nul doute que l’orientation bien engagée nécessitera une remise sur les rails pour corriger les défaillances constatées en cours de route sur des projets majeurs.

« Nous voilà aussi tenus d’aller le plus loin possible en matière d’efficacité énergétique », estime la publication, soulignant la nécessité de mener cette bataille sur deux fronts: production et consommation.

+L’Opinion+, qui aborde la rationalisation des dépenses publiques, écrit que le Maroc, pris dans les filets de la dette publique, n’a plus d’autre choix que de se serrer la ceinture pour redresser ne serait-ce qu’en partie le déséquilibre budgétaire qui menace le potentiel de croissance du pays.

Le quotidien estime que la nouvelle équipe gouvernementale opterait pour une gestion stricte du budget 2022, en réduisant à minima les dépenses de fonctionnement au niveau de tous ses départements.

Avec un déficit budgétaire frôlant les 6% pour l’année prochaine, l’Exécutif préfère l’austérité dans les dépenses liées aux déplacements, aux missions, aux constructions de nouveaux bâtiments, ou encore à l’achat de nouveaux véhicules de fonction, afin de drainer l’essentiel des ressources financières vers les investissements, ajoute-t-il.

+Libération+ rapporte que les citoyens ayant reçu leur première dose du vaccin anti-Covid pourront obtenir un pass vaccinal provisoire à partir du lundi.

Un communiqué du ministère de la Santé informe « les citoyens ayant reçu la première dose du vaccin contre le nouveau coronavirus qu’ils peuvent obtenir un pass vaccinal provisoire téléchargeable directement après avoir reçu la première dose du vaccin, et ce à partir du lundi 25 octobre », notant que ces derniers pourront obtenir un pass de vaccination complète après avoir reçu la deuxième dose, 28 jours après la première, ainsi qu’un pass actualisé après la troisième dose, six mois après la deuxième.

Côte d’Ivoire: Echo Médias plaide pour une « prise en charge gratuite » du cancer du sein

La présidente de l’ONG Écho Médias, Mme Leah Muriel Guigui, invite l’Etat de Côte d’Ivoire a davantage s’impliquer dans ‘’la prise en charge gratuite des malades du cancer » qui touche des milliers de femmes.

Mme Guigui a appelé à « la prise en charge gratuite des malades du cancer » en Côte d’Ivoire, à l’ouverture de la 5e édition des « Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (Jmmc) ».

Ces journées de mobilisation des médias pour la cause du cancer du sein, qui se sont ouvertes vendredi à l’Amphithéâtre A de l’Université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, se sont achevées samedi par des campagnes de sensibilisation dans des communes abidjanaises, notamment à Cocody-Anono (Est), Yopougon (Ouest) et Koumassi (Sud).

« Nous souhaitons que l’Etat de Côte d’Ivoire mette en place une vraie politique de prise en charge totale, psychologique et financière comme cela se fait dans d’autres pays afin d’aider nos parents qui ont des difficultés, car le protocole de soin coûte assez cher », a-t-elle déclaré.

Cette 5e édition était placée sous le thème « le cancer se guérit « . Le professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du centre national oncologique médical et de radiothérapie Alassane Ouattara, a égrainé les différentes mesures de prévention du cancer du sein.

Selon elle, ‘’le cancer du sein se guérit (et) peut être vaincu ». A cet effet, elle a lancé un appel à toutes les femmes pour ‘’subir régulièrement un contrôle gynécologique », avant d’insister sur l’importance d’intégrer la psycho-oncologie dans le traitement de cette maladie.

« Chaque jour, plusieurs femmes sont confrontées à un diagnostic du cancer du sein et entament leur long et éprouvant combat en vue de la guérison. Elles doivent savoir que cette guérison est possible et qu’elle est facilitée par un bon diagnostic et un traitement correct », a-t-elle ajouté.

« Je lance donc un appel à toutes les femmes jeunes et moins jeunes pour subir régulièrement un contrôle gynécologique et une mammographie (…) comme le meilleur moyen de dépister de façon précoce le cancer du sein » », a-t-elle dit. 

Présente à cette cérémonie, la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Nasseneba Touré a félicité les organisateurs de cet événement et la présidente d’Echo Médias, Léah Muriel Guigui, affirmant que le thème retenu pour cette édition « le cancer du sein se guérit » est ‘’ évocateur et espérantiste ».

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique. En effet, avec un taux de mortalité estimé à près de 75%, cette maladie touche actuellement 12 000 personnes en Côte d’Ivoire, et 2500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Deux enfants emportés par des eaux de pluie à Abidjan retrouvés morts

Deux enfants, respectivement âgés de 14 ans et 7 ans, emportés par des eaux de pluie, au quartier Yopougon Maroc, dans l’Ouest d’Abidjan, ont été retrouvés dimanche sans vie, à Yopougon Lokoua, selon les sapeurs-pompiers militaires.

« Les deux corps des enfants emportés par les pluies à Yopougon Maroc ont été retrouvés ce matin (dimanche) à Yopougon Lokoua », indique une note du Groupement des sapeurs-pompiers militaire (GSPM).  

Ils ont été « mis à la disposition des pompes funèbres », ajoute le texte. Ces deux enfants avaient été emportés par les flots des eaux à la suite à d’une pluie diluvienne qui s’est abattue vendredi sur Abidjan, alors qu’ils se rendaient à l’école.  

La ministre de la Solidarité et de la lutte contre la pauvreté, a dans un communiqué, adressé les condoléances du gouvernement à la famille Kouassi. Les deux enfants répondent au nom de Marvin Kouassi et Kylian Kouassi. 

Cancer du sein: dépistage des femmes journalistes de Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de lutte contre le cancer du sein dénommée « octobre rose », plusieurs femmes journalistes ivoiriennes ont été dépistées, samedi, à Abidjan.

Cette opération de dépistage qui s’est déroulée à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) a été organisée par le  Réseau des médias africains pour la santé et l’environnement  (REMAPSEN), l’Association des femmes journalistes de Côte d’Ivoire (AFJCI) et le Réseau des professionnels des médias, des arts et des sports engagés dans la lutte contre le Sida et les autres pandémies en Côte d’Ivoire (REPMASCI) en collaboration avec l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI), l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

« Ces  structures à la faveur d’octobre rose ont mis leur force ensemble pour parler d’une même voix, pour lutter contre ce tueur silencieux qui a endeuillé beaucoup de familles dans notre pays », a déclaré Mme Bintou Sanogo, Présidente du Conseil d’administration du REPMASCI, faisant observer que « le cancer est un tueur silencieux ».

« Nous en tant que journalistes professionnels n’avons pas voulu restés en marge de cette célébration annuelle qu’on appelle octobre rose », a-t-elle ajouté.

 Pendant tout le mois d’octobre de chaque année, la communauté internationale marque d’une pierre blanche des activités de sensibilisation et de dépistage pour interpeller les populations, les décideurs, les hommes et les femmes sur le cancer du sein.

« Pour cette activité, nous avons associé le dépistage du col de l’utérus et celui du cancer du sein, car ce sont les principaux cancers qui tuent la femme ici dans notre pays », a expliqué Mme Sanogo, précisant que cette séance de dépistage a été précédée d’un panel.

 « Aujourd’hui, c’est la journée de dépistage à l’attention des femmes de médias et des femmes leaders », a ajouté la PCA du REPMASCI en saluant dans la foulée la ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou N’guessan Kouamé et le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) Jean-Claude Coulibaly. Ils accompagnent cette initiative qui est à sa 4e édition.

« Nous allons faire le tour des rédactions dans les jours prochains pour sensibiliser nos consœurs pour qu’on se lève comme un seul homme à travers les productions, les écrits et tout ce qu’on a à faire en tant que femmes et hommes des médias pour sensibiliser les populations » a poursuivi Mme Bintou Sanogo.

 Après les rédactions, le cap sera mis sur les temples, les mosquées et les zones rurales selon un chronogramme et un plan qui seront élaborés, a-t-elle conclu.  

Mme Félicité Djaha, qui représentait  la ministre de la Culture et de l’industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou N’guessan Kouamé a salué à son tour, cette «belle initiative».

« Je les félicite, je les encourage d’ailleurs à faire davantage car nous avons été entretenues ici sur le danger qui guette les femmes parce que le cancer du col de l’utérus ou celui du cancer du sein est un mal pernicieux », a souligné Mme Djaha.

Selon elle, le cancer du sein est « tellement silencieux qu’on ne le voit pas venir ».  « Ce que nous faisons aujourd’hui est une sensibilisation pour appeler les femmes et même des hommes à se joindre à nous pour encourager davantage les femmes à se faire dépister et ce, de façon précoce en vue d’une meilleure prise en charge », a indiqué Mme Félicité Djaha.

A l’en croire, les acteurs du monde culturel qui ont une plus grande visibilité, une grande audience pourraient être engagés pour sensibiliser davantage de sorte qu’il n’y ait pas un seul jour d’octobre rose. Mais que tous les jours de l’année soient octobre rose.

A  ce propos, Mme Salimata Adou de l’Association des sages-femmes ivoiriennes (ASFI) a relevé que « plus le cancer du sein est pris en charge très tôt, plus on a des chances de sauver la vie des femmes ».

C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, « nous les encourageons à venir se faire dépister surtout pendant ce mois qui est dédié à la lutte contre le cancer du sein ».

« Nous les encourageons à aller vers tous les sites qui font du dépistage. Mais en dehors du mois d’octobre, nous les exhortons à aller dans les centres de santé », a conclu Mme Adou.

Le président de l’UNJCI, Jean Claude Coulibaly, s’est félicité de cette initiative des femmes journalistes de Côte d’Ivoire.

« Cela nous réjouit d’autant que ce sont les associations de femmes journalistes et de journalistes qui ont décidé d’organiser cette journée de dépistage du cancer du sein. C’est très important pour nous en tant qu’association citoyenne », a-t-il noté.

Pour lui, le cancer du sein n’est pas une fatalité, car, a expliqué M. Coulibaly, une fois que le mal est détecté de façon précoce, on a toutes les chances d’en guérir.

« Nous exhortons nos femmes, nos sœurs, nos filles  à venir pour se faire dépister. Celles qui auront des germes cancéreux seront prises en charge », a rassuré le président de l’UNJCI.

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique. En effet, avec un taux de mortalité estimé à près de 75%, cette maladie touche actuellement 12 000 personnes en Côte d’Ivoire, et 2500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Le Maroc renonce à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme

Le Maroc a renoncé à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), initialement prévue du 30 novembre au 3 décembre 2021 à Marrakech, en raison de la situation épidémiologique mondiale qui ne permet pas de garantir les conditions de sécurité sanitaire des participants.« Le gouvernement du Maroc a informé le secrétariat de l’OMT que l’évolution de la situation mondiale actuelle, liée à la pandémie de Covid-19, ne permet pas la tenue de la 24e session de l’AG à Marrakech 2021 aux dates convenues, du 30 novembre au 3 décembre, dans des conditions garantissant les conditions de santé et de sécurité nécessaires aux participants », explique un courriel adressé ce samedi aux membres de l’OMT.

Ainsi, poursuit la même source, en vue de garantir la continuité des activités de l’organisation pour la période 2022-2023 et le bon fonctionnement de ses organes, conformément aux statuts, et après consultation du président du conseil exécutif et du gouvernement espagnol, la 24e session de l’AG et la 43e session plénière des membres affiliés se tiendront au siège de l’organisation à Madrid, aux mêmes dates.

Pour rappel, le Maroc avait été élu pour abriter à Marrakech en 2021, cette 24e session de l’AG de l’OMT. L’élection avait eu lieu lors de la 23e session de ladite assemblée qui s’est tenue du 9 au 13 septembre 2019 à Saint-Pétersbourg en Russie.

Télécoms: 90 étudiants ivoiriens formés pour Huawei ICT Competition 2021-2022

Formés sur des technologies en Télécoms et réseau, 90 étudiants ivoiriens seront soumis à un test le 2 novembre 2021, en Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’édition 2021-2022 de Huawei ICT Competition.

Avant ce test prévu en ligne sous forme de QCM (Questions à choix multiples), le géant Télécom chinois, Huawei, assure une formation au profit des 90 étudiants sélectionnés sur 500 postulants issus de différents instituts et grandes écoles à travers la Côte d’Ivoire.

La formation se déroule sur deux sites, en présentiel, notamment à l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique), un institut des Télécoms et technologies de l’audiovisuel sis à Abidjan, et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. Elle a lieu du 19 au 23 octobre 2021.

Le contenu des examens du concours national ressort des connaissances sur le network, notamment les technologies « Datacom, security et WLAN ». A l’issue de l’évaluation, 10 étudiants ivoiriens, retenus au plan national seront récompensés fin novembre 2021.

Parmi ces 10 étudiants, trois seront retenus pour participer mi-novembre à la compétition régionale Afrique de l’Ouest, un concours impliquant quatre pays de la sous-région ouest-africaine: la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Burkina Faso et le Bénin.

Ensuite, ils prendront part en février 2022 à la compétition régionale Afrique du Nord. Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine. 

Dr Alfred Dan Moussa, directeur général de l’ISTC Polytechnique, s’est félicité de ce « partenariat dynamique » avec le groupe chinois des Télécoms qui permet d’adapter les contenus de la formation sur les TIC. L’Institut présente pour ce concours 13 étudiants.  

« Cela nous permet de nous évaluer et de voir notre positionnement par rapport aux autres écoles des Télécoms, que ce soit en Côte d’Ivoire, en Afrique ou dans le monde », a déclaré le directeur général de l’ISTC Polytechnique.

Dans ce contexte, dira-t-il, l’ISTC qui adapte de façon perpétuelle ses contenus de formation, a ses diplômes aujourd’hui homologués par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), prépare un plan stratégique de développement visant une ouverture sur le monde.

Pour le directeur général de l’INPHB, Dr Moussa Diaby, cette compétition est une opportunité pour « continuer à se positionner comme un centre d’excellence et le premier établissement de formation d’ingénieurs de haut niveau du pays ».

En outre, ce concours permet l’introduction de technologies Huawei dans l’enseignement et l’acquisition des connaissances des étudiants, a-t-il fait observer, estimant que cette compétition est « un cas pratique de ce qu’ils apprennent à l’école ».

Avec l’acquisition de la certification Huawei sur certaines technologies, cela permet aux étudiants de pouvoir s’insérer au plan professionnel. Plusieurs étudiants qui ont participé à ce concours ont effectué des stages à Huawei et y ont été retenus ou ont intégré d’autres structures.

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei  (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

Le Maroc reçoit plus de 61 millions de doses depuis le 22 janvier dernier

Le Maroc a reçu plus de 61 millions de doses depuis le 22 janvier dernier. Sinopharm caracole en tête des principaux fournisseurs, avec 46,7 millions de doses, dont 5 millions de doses reçues le 10 octobre 2021. Il est suivi d’AstraZeneca, avec 8,7 millions de doses.Pour rappel, le laboratoire britannique avait interrompu vaccination à la tranche d’âge 12 à 17 ans. Justement, la vaccination de ces enfants, qui a démarré depuis le 31 août, enregistre des statistiques rassurantes.

Plus de 2,8 millions avaient reçu leur première dose et plus de 1 million étaient complètement vaccinés (deux doses) à la date du 11 octobre 2021, selon les statistiques du ministère de la Santé.

L’autre pourvoyeur de vaccins, c’est l’initiative Covax, dont le Maroc est membre, piloté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Alliance du Vaccin (GAVI), qui promeut l’accès du vaccin pour tous. Ce programme a permis au Maroc de recevoir plus de 1,9 million de doses, après la réception de 650.400 doses le 1er septembre 2021.

Des cartons respectivement composés de 1,6 million de doses d’AstraZeneca et 302.400 doses du vaccin Janssen. Ces importantes livraisons ont permis au Maroc de réaliser une bonne campagne de vaccination.

Elles lui ont aussi permis de démarrer, depuis le 4 octobre, l’administration de la troisième dose du vaccin anti-Covid, qui concerne les personnes qui ont reçu les deux premières doses depuis au moins six mois.

RDC : l’UA invitée à une action urgente contre la déforestation massive

L’exploitation forestière industrielle en République démocratique du Congo (RDC) peut perturber les régimes de précipitations en Afrique subsaharienne.A quelques jours de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 26) prévue à Glasgow (Ecosse) du 31 octobre au 12 novembre, Greenpeace Afrique s’inquiète de la probable reprise de la coupe abusive de bois en RDC.

En juillet dernier, la vice-Première ministre congolaise et ministre de l’Environnement, Ève Bazaiba, a annoncé la levée du moratoire sur les nouvelles concessions forestières, en place depuis 2002. La décision a été approuvée le 9 juillet dernier et un décret d’application serait imminent.

Source de sécheresses intenses et de crues soudaines, l’exploitation forestière poserait également un risque « pour les peuples autochtones, les communautés locales et la biodiversité, ainsi que pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne » selon la directrice des programmes de l’ONG environnementale, Melita Steele.

Partant de ce constat, elle appelle l’Union africaine à organiser une discussion urgente sur les conséquences que les projets du gouvernement congolais de lever son moratoire sur l’exploitation forestière auraient pour les Congolais et les Africains en général.

A en croire l’ONG britannique, le climat de l’Afrique est en effet fondamentalement lié à l’état des forêts d’Afrique centrale. Et l’exploitation forestière massive peut avoir un impact sur la quantité de précipitations dans toute la région. La forêt du bassin du Congo contribuerait à plus de la moitié des précipitations annuelles en Afrique subsaharienne, déjà confrontée à une pléthore de sécheresses et de vagues de chaleur extrêmes.

« Décider de protéger ou de détruire la forêt tropicale peut relever de la souveraineté de la RDC, mais les conséquences de ses actions se feront sentir partout, de Nairobi à Dakar, de Pretoria à Abuja », écrit Steele au nom de Greenpeace Afrique.

Au-delà des implications directes pour les Congolais et les autres peuples africains, souligne l’ONG, la décision de lever le moratoire contredit les engagements pris par le président Félix Tshisekedi lors du sommet des dirigeants sur le climat en avril dernier. Lors de cette rencontre, il s’était engagé à protéger la forêt et d’augmenter le couvert forestier de 8%.

Par ailleurs, dénonce Greenpeace Afrique, cela sape également l’Agenda 2063 de l’Union africaine et son Cadre de gestion durable des forêts (SFMF). Celui-ci prévoit que « l’Afrique connaîtra zéro déforestation et dégradation des forêts et que ses forêts seront protégées, gérées de manière durable et restaurées grâce à des efforts collaboratifs, intersectoriels et transformateurs pour assurer la prospérité, la sécurité alimentaire et la résilience de sa population. »

Enfin, note l’ONG, cela compromet la crédibilité de l’Afrique dans les négociations sur le climat de la COP 26 et l’appel des pays riches à soutenir chaque année les pays vulnérables avec 100 milliards de dollars pour faire face à la crise climatique.

« Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que la juste revendication de l’Afrique pour des fonds climatiques soit prise au sérieux, alors que nos propres actions aggravent la crise climatique. L’exploitation forestière industrielle n’a jamais profité au peuple congolais et son renouvellement poserait un risque supplémentaire pour nos voisins – le moratoire doit être prolongé, tandis que les droits de gestion sur la forêt doivent être accordés aux communautés locales et peuples autochtones », soutient le chargé de campagne forêt à Greenpeace Afrique à Kinshasa, Serge Sabin Ngwato.

L’économiste de renom Jacques Attali attendu à la Cgeci Academy 2021 à Abidjan

L’économiste et écrivain français de renom Jacques Attali est attendu à Abidjan pour la 9e édition du forum économique Cgeci Academy prévue les 28 et 29 octobre 2021.

Le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci), Stéphane Aka-Anghui, a lors d’un point de presse à la Maison de l’entreprise, indiqué que cette édition aura lieu en hybride en raison de la Covid-19. 

La 9e édition du plus grand Forum économique de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) dénommé Cgeci Academy est prévue les 28 et 29 octobre 2021. 

Le thème de ce Forum économique est « Crises et résilience des entreprises en Afrique ». L’événement tiendra compte des mesures sanitaires décidées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19. 

Selon le président du Comité scientifique,  Lucien Agbia, l’économiste français de renom Jacques Attali fera la conférence d’ouverture. Une session de haut niveau à l’ouverture verra la participation du Premier ministre, et du secrétaire général de la Zlecaf. 

Après la  République du Rwanda comme « Pays invité d’honneur » à la précédente édition en 2019, le Patronat ivoirien a porté à cette nouvelle édition son choix sur la République du Ghana. Le président du Patronat ghanéen sera à l’ouverture de la session. 

Il a présenté le caractère innovant de la présente édition qui prend une forme hybride. Selon le directeur exécutif de la Cgeci, cela favorisera la participation à distance et en présentiel. 

Le Forum va débattre des problématiques sur les crises afin de de trouver des pistes de solutions pour le développement du continent africain.

Des panélistes de haut niveau sont invités dont Jacques Attali, économiste et écrivain français, qui prononcera la conférence inaugurale le 28 octobre sur le thème général du forum. Les panels seront l’occasion d’un partage des outils pratiques pour développer une capacité de résilience face aux crises multiples et multiformes que l’Afrique traverse en vue d’une croissance économique robuste et durable.

Politique et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

L’actualité politique et les faits de société s’ imposent aux quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA.Sud Quotidien traite de la mise en place, hier,  par l’Assemblée nationale d’une commission pour la lever l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall impliqués dans un trafic présumé de passeports diplomatiques. « La commission ad hoc, en jeu ! », s’exclame le journal, faisant état d’un « jeu trouble de la majorité  (Benno Bokk Yakkar) ».

« Levée de l’immunité parlementaire des députés Biaye et Sall : La procédure enclenchée en mode fast track », constate L’As, qui informe que le bureau sera en réunion mardi 26 octobre pour déposer son rapport dans dix jours.

« Une commission ad hoc en mode fast track », renchérit Source A, qui à quelques jours des investitures des candidats aux élections territoriales du 23 janvier 2022, informe que des leaders de Benno Bokk Yakkar lavent leur linge sale à la DIC ( Division des investigations criminelles) ».

Nos confrères écrivent que Thierno Ndiaye, candidat à la mairie de Gueule-Tapéé-Fass-Colobane, a porté plainte contre Babacar Ba, son camarade de parti, pour un commentaire jugé déplacé.

Renseignant que le parti d’Ousmane Sonko investit dans les 19 communes et la ville de Dakar, Le Quotidien titre : « Pastef partout. Pastef défie Taxawou (de Khalifa Sall). Sonko dénonce les suspensions à la coalition Yewwi Askan Wi  (YAW) ».

« Listes de Pastef dans les 19 communes de Dakar : Les Patriotes veulent détrôner les Khalafistes », titre L’As.

« Velléités de rébellion de ses troupes contre YAW : Sonko sort la cravache. Dakar se plie sagement, Tamba qui ‘s’était rebelle se range sans discuter », rapporte Vox Populi.

Cela fait dire à Walf Quotidien que « Sonko met de l’ordre dans ses rangs ».

« Élections locales de 2022 : Sonko rappelle à l’ordre ses troupes, la tension monte à Benno », indique Libération.

En faits divers, Sud Quotidien revient sur ce qu’il qualifie d’horreur à Kandiadiou (Bignona, Sud) où une mine a tué hier vendredi six personnes qui étaient à bord d’une charrette.

« Explosion d’une mine anti-personnelle à Bignona : des morts et des blessés », ajoute Source A.

Les Échos titre sur l’attaque du domicile de la veuve de Cheikh Bethio Thioune et souligne que « les thiantacounes prêts à mourir pour Aïda Diallo (leur guide spirituel) ».

Pendant ce temps, Le Soleil voyage au Fespaco de Ouagadougou et parle d’une « belle moisson sénégalaise » avec « Baamum Nafi » et « Les Tissus blancs » qui ont gagné des prix spéciaux, alors qu’au palmarès officiel, on retrouve « Wala Bok » de Fatou Kandé Senhor avec le prix de la médaille série africaine.

Un pick-up de la gendarmerie ivoirienne endommagé par un engin explosif improvisé

Un pick-up de la gendarmerie ivoirienne a été endommagé, vendredi, par un engin explosif improvisé (EEI) dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire.

Selon des sources sécuritaires, 36 éléments de la gendarmerie à bord de deux pick-up et cinq motos sont «tombés dans une embuscade», vendredi,  sur l’axe Gôgô-Govitan dans le département de Téhini.

«L’un des pick-up est monté sur un engin explosif improvisé (EEI)», rapportent ces mêmes sources sécuritaires, ajoutant que ce «pick-up a été endommagé» ne faisant «aucune perte en vie humaine».

Un individu non identité a été tué et un gendarme blessé le mardi dernier dans une attaque à Gogobel, une localité située sur l’axe Téhini-Doropo, dans le Nord-Est ivoirien.

La Côte d’Ivoire fait face à une menace terroriste depuis ces dernières années dans sa partie nord, frontalière avec le Burkina et le Mali.

La Côte d’Ivoire édicte 7 stratégies digitales dont la « confiance numérique »

La Côte d’Ivoire qui envisage d’être un hub numérique, met en place sept piliers stratégiques du digital dont la « confiance numérique » qui devrait permettre de sécuriser la signature électronique.

Ces sept piliers stratégiques dans le domaine du digital visant à développer le numérique en Côte d’Ivoire, ont été présentés, vendredi, par le ministre de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, à la Primature. 

La stratégie digitale vise à mettre en place un cadre légal, a dit M. Roger Adom, avant d’ajouter « notre ambition est d’avoir une économie numérique qui crée de la valeur, des emplois et qui favorise des investissements en matière de numérique ».

La première stratégie est de déployer une infrastructure numérique qui met un accès abordable aux services numériques partout en Côte d’Ivoire pour éviter la fracture territoriale, en impliquant le secteur privé.

La seconde stratégie, selon M. Roger Adom, est d’avoir des services numériques au niveau des administrations, qui permette une digitalisation des process et la demande des actes et services en ligne depuis chez soi. 

Troisièmement, la stratégie met le focus sur les services financiers, les transactions et les paiements digitaux. M. Roger Adom a souhaité l’inter-opérationnalité entre les services digitaux avec des plateformes sécurisées.

Le capital humain se positionne au quatrième point de cette stratégie qui vise le développement des compétences numériques. Dans ce contexte, plusieurs structures sont mises en place pour accompagner des initiatives. 

La cinquième stratégie devrait permettre de créer un environnement des affaires propice à l’investissement afin de favoriser les investissements dans le domaine du numérique. Elle vise aussi à attirer des investisseurs dans le secteur du digital. 

  

Quant à la sixième stratégie, elle vise l’innovation afin que la Côte d’Ivoire deviennent un hub numérique dans la sous-région et favorise les champions nationaux. La septième stratégie, elle, met l’accent sur la confiance numérique avec un système digital sécurisé.  

Ces orientations stratégiques sont assorties de projets cadres. Le ministère de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’innovation veut en outre adresser la sécurité de cybersécurité et travaillé à soutenir les start-up et l’innovation.

Industrie pharmaceutique : le Sénégal se dote d’une feuille de route

Dakar ambitionne de produire la moitié de ses besoins en médicaments et matériels médicaux à l’horizon 2035.« C’est un autre jalon de l’émergence du Sénégal qui vient d’être posé », s’est enthousiasmé le Directeur général du Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), El Ousseyni Kane. L’entité qu’il dirige vient en effet de doter son pays d’une feuille de route pour réaliser l’objectif de produire localement 50 % de ses besoins en médicaments et matériels médicaux.

« C’est un grand jour pour la pharmacie nationale sénégalaise », a-t-il martelé, tout en félicitant l’ensemble des acteurs qui ont travaillé cinq semaines durant pour obtenir ce résultat.

Pour atteindre l’objectif fixé à l’horizon 2035, le BOS et ses partenaires ont identifié neuf réformes prioritaires à opérationnaliser ; dix projets publics structurés pour des besoins de financement estimés à 95,5 milliards de FCFA ; 15 projets privés structurés d’un coût estimé à plus de 210 milliards de FCFA et un modèle de gouvernance recommandé pour le pilotage et la mise en œuvre réussi du plan de relance.

Parmi les réformes préconisées figurent entre autres la révision du cadre régissant la production pharmaceutique, la mise en place d’une fiscalité spécifique à l’industrie pharmaceutique et surtout la réduction de 50 % du coût de l’électricité. Ce dernier représente environ la moitié de la facture énergétique d’un industriel au Sénégal.

« Le secteur privé s’est engagé à investir plus de 200 milliards dans des projets structurants à condition que l’Etat du Sénégal fasse les réformes indispensables à la relance du secteur », a fait savoir M. Kane, ajoutant que désormais « la balle est dans le camp de l’Etat du Sénégal et celui du secteur privé ».

Le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana a assuré l’engagement des décideurs publics et des partenaires à réunir toutes les conditions nécessaires au démarrage dans les meilleurs délais de la mise en œuvre du plan de relance du secteur pharmaceutique.

« Nous ne ménagerons aucun effort pour la matérialisation des recommandations issues de vos travaux. C’est la raison pour laquelle je voudrais qu’il plaise à mes collègues ministres de prêter une oreille attentive aux différentes propositions et de veiller à prendre toutes les mesures requises pour leur exécution », a-t-il déclaré.

M. Fofana a par ailleurs promis de présenter les résultats de ces consultations au prochain Conseil des ministres afin que le président de la République, Macky Sall, « donne une feuille de route avec des délais précis et propose éventuellement un Conseil présidentiel sur la relance de l’industrie pharmaceutique ».

Bolloré nomme un nouveau PCA en Ouganda

Patrick Bitature est nommé Président du Conseil d’Administration de la filiale ougandaise de Bolloré Transport & Logistics.M. Bitature est décrit comme un entrepreneur et un philanthrope très respecté en Ouganda. Il est notamment le fondateur et le président de Simba Group of Companies un conglomérat d’Afrique de l’Est spécialisé dans les télécommunications, l’hôtellerie, l’immobilier, l’éducation, l’énergie, l’agriculture, le pétrole et le gaz, et les produits de santé.

Il est également Président du Conseil d’Administration d’Umeme Limited, la principale société de distribution d’électricité en Ouganda, et Président du comité directeur de l’Office du tourisme ougandais. Par ailleurs, Patrick Bitature est co-Président de l’hôpital universitaire pédiatrique CURE, spécialisé dans le traitement des besoins neurochirurgicaux des enfants, rapporte Bolloré dans un communiqué de presse.

Désireux de développer sa communauté, Patrick Bitature a fondé en 2010 l’association Patrick & Carol Bitature Foundation, qui vise à fournir des soins de santé adéquats et des opportunités de développement économique aux jeunes issus de milieux défavorisés en Ouganda.

Membre de l’Institute of Chartered Secretaries and Administrators (l’Institut des secrétaires et administrateurs agréés) du Royaume-Uni, M. Bitature est diplômé de la London School of Accountancy.

« Au fil des années, Patrick a su gagner la confiance de notre Conseil d’administration en sa qualité de conseiller. Son expérience et son sens de l’entrepreneuriat seront un atout pour notre activité en Ouganda », a déclaré Jason Reynard, directeur régional de Bolloré Transport & Logistics pour l’Afrique de l’Est.

Nigeria : des bandits dynamitent des voies ferrées

Les services ferroviaires sur la ligne Kaduna-Abuja, dans le nord du Nigeria, ont été suspendus après l’attaque.La Nigeria Railway Corporation (NRC), qui a donné l’information, a déclaré que des inconnus ont dynamité une partie de la voie ferrée du côté de Kaduna lors d’une attaque dans la nuit de mercredi à jeudi.

Les médias locaux ont rapporté vendredi que la NRC a indiqué les explosifs ont endommagé les voies ferrées entre les zones de Dutse et de Rijana à Kaduna.

Un ancien sénateur représentant le district central de Kaduna, Shehu Sani, a révélé que l’attaque a été menée par des bandits qui ont ensuite ouvert le feu sur le train, visant son conducteur.

« Ils ont placé un explosif qui a endommagé la voie ferrée et brisé le pare-brise de la locomotive. Ils ont également ouvert le feu, visant le conducteur et le char. Cela s’est produit entre les gares de Dutse et de Rijana. Le conducteur a lutté pour avancer vers la gare de Kaduna Rigasa », a poursuivi M. Sani.

L’Ethiopie accuse un média britannique de désinformation

Le journal « Telegraph » est accusé de « traduire de manière inexacte » le discours du Premier ministre, Abiy Ahmed.Le quotidien britannique a « déformé complètement les propos du chef du gouvernement éthiopien et a fait des reportages fondés sur un agenda », selon Addis-Abeba.

Dans l’article intitulé « Le Premier ministre éthiopien menace d’empêcher l’entrée de l’aide alimentaire dans le pays » publié le 18 octobre dernier, l’auteur « a manifestement mal cité le Premier ministre Abiy Ahmed et désinformé ses lecteurs sur les événements en Ethiopie », fustige le ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Il dénonce que l’objectif du « Telegraph » est « d’étayer un récit préétabli dans lequel l’Ethiopie doit être vilipendée. Dans le même temps, les insurgés du TPLF sont épargnés par la critique, quand ils ne sont pas carrément encensés ».

Dans son discours en langue amharique, le Premier ministre Abiy a exprimé son désir de voir « l’Ethiopie devenir autosuffisante sur le plan alimentaire et moins dépendante de l’aide alimentaire venant de l’étranger, un objectif noble largement partagé par le public éthiopien ».

Mais l’article du « Telegraph » a toutefois traduit cette déclaration par « si nous nous assurons que cette chose appelée blé (aide alimentaire) n’entre pas en Ethiopie, 70% des problèmes de l’Ethiopie seront résolus ».

Cela pousse la diplomatie éthiopienne à demander au quotidien britannique de « réévaluer ses hypothèses sur ce que le Premier ministre a dit ou n’a pas dit ».

« Si la traduction de l’amharique en anglais est particulièrement difficile, ils devraient demander de l’aide avant de rendre un mauvais service à leurs lecteurs, qui méritent de connaître ces faits », indique le ministère des Affaires étrangères.

Il considère l’article incriminé comme faisant partie d’une série de fausses informations poussées par les médias occidentaux contre l’administration Abiy depuis le début du conflit au Tigré il y a près d’un an.

Mozambique : Samora Machel, fin tragique d’un marxiste qui a « flirté avec la démocratie »

Trente-cinq ans se sont écoulés depuis la mort, dans un accident d’avion, du héros de l’indépendance du Mozambique, Samora Machel, un marxiste intransigeant qui a flirté avec la démocratie.Son avion, un Antonov de fabrication russe, s’est écrasé dans les montagnes du Lebombo, à Mbuzini, dans la province de Mpumalanga, en octobre 1986, alors qu’il rentrait à Maputo après avoir pris part à un sommet des Etats de la ligne de front en Zambie.

A ce jour, il n’existe aucune théorie concluante sur la cause de l’une des tragédies les plus poignantes de l’Afrique impliquant un homme d’Etat populaire, mais le gouvernement sud-africain de l’apartheid de l’époque a été désigné à plusieurs reprises comme le principal suspect.

Machel avait soutenu et contribué à galvaniser le soutien à la lutte de libération contre l’apartheid et ce n’était pas un secret pour lui et ses alliés qu’il était destiné à être éliminé.

En lui rendant hommage à l’occasion du 35ème anniversaire de sa mort, le président Cyril Ramaphosa a décrit le plus fervent marxiste-léniniste d’Afrique australe de l’époque comme un défenseur incontestable du type de démocratie qui devrait faciliter la mise en place d’institutions responsables, de dirigeants compétents et, au final, de la paix et de la stabilité dans une région déjà précaire.

M. Ramaphosa a assisté à une cérémonie sur le site du crash avec l’actuel président du Mozambique, Filipe Nyusi.

Comme de nombreux Sud-africains impliqués dans la lutte contre l’apartheid, M. Ramaphosa estime que son pays a une lourde dette envers Machel, car il a contribué à ce que la liberté règne enfin en Afrique du Sud.

Comme la majorité des dirigeants africains de sa génération, Machel a dirigé le Mozambique sous la forme d’un Etat à parti unique et a autorisé des élections dans lesquelles les autres partis étaient exclus.

C’était dans les années 1980, alors que les racines de la démocratie sur le continent n’avaient pas encore trouvé le bon sol pour faire germer leurs pousses.

Toutefois, contrairement à la plupart des dirigeants africains de son genre, Samora Machel s’était identifié aux aspects de la démocratie qui encourageaient le leadership par consensus social.

C’est ce qu’a laissé entendre Ramaphosa dans son discours : « Nous avons besoin de dirigeants qui suivent les traces de Samora Machel, qui sont désintéressés, qui s’engagent, qui se dévouent pour servir et qui sont prêts à se sacrifier, nous avons besoin de dirigeants qui placent les besoins et les aspirations du peuple au-dessus de tout ».

C’est peut-être là que la démocratie et le marxisme ont convergé pour donner un sens à Machel, l’un étant le côté inversé de l’autre, deux faces différentes mais néanmoins très similaires d’une même pièce.

Il ne s’agit pas de prétendre que Machel était un démocrate, mais plutôt un marxiste qui a embrassé « certaines des bonnes choses de la démocratie ».

Dès 1975, lorsqu’il a mené le Mozambique à l’indépendance au terme d’une guerre de libération âprement menée contre la puissance coloniale portugaise, Machel a flirté avec l’idée de démocratie.

Il a utilisé l’expression « état de démocratie populaire » pour expliquer la structure de direction de l’alliance entre les travailleurs et les paysans, formée pour mettre un terme irréversible à tous les vestiges du colonialisme, y compris son système d’exploitation des pauvres.

En 1983, le parti au pouvoir, le FRELIMO, a réaffirmé son engagement pour les principes marxistes, mais le gouvernement de Machel a reconnu les erreurs commises dans sa politique agricole, qui était fondée sur des orientations léninistes, et a opté pour des mesures plus libérales.

Mali : la junte dément tout dialogue avec les jihadistes

Le gouvernement malien « n’a mandaté aucune organisation nationale ou internationale » pour dialoguer avec des groupes jihadistes liés à Al Qaïda.La junte malienne s’est voulue claire après les sorties du ministère des Affaires religieuses et le Haut conseil islamique sur d’éventuels pourparlers avec des groupes jihadistes.

Dans un communiqué publié jeudi soir, le Gouvernement dit avoir appris par voie de presse, « l’annonce de négociations entre l’État du Mali et les leaders de groupes armés terroristes. »

Partant de ce constat, le « Gouvernement informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’à ce jour, aucune organisation nationale ou internationale n’a été mandatée officiellement pour mener une telle activité » indique le communiqué.

L’Etat malien note toutefois que « des bonnes volontés se sont manifestées pour mener des négociations » afin de ramener la stabilité et la quiétude dans les différentes régions du pays.

A ce titre, les autorités maliennes rappellent qu’ils ont bien entendu les « recommandations formulées lors du Dialogue national inclusif (DNI) et la Conférence d’entente nationale, allant dans le sens de négociation entre tous les fils du pays afin de les réconcilier pour la stabilité du Mali ».

La junte au pouvoir depuis le renversement de l’ancien président de la République Ibrahim Boubacar Keïta le 18 août 2020, informe dans le document que le « peuple malien sera informé par les canaux appropriés s’il juge opportun d’ouvrir des négociations avec des groupes armés de quelque nature que ce soit. »

En début de semaine, le ministre des Affaires religieuses a pourtant révélé « l’existence de contacts » avec des groupes jihadistes. Une information confirmée par le Haut conseil islamique trait d’union entre les autorités politiques et les associations religieuses. Ce rétropédalage du gouvernement malien s’expliquerait-il par une pression des partenaires internationaux et surtout de la France fermement opposée à ces tractations avec des groupes jihadistes?. 

Ce débat intervient dans un contexte particulier marqué par la mort du chef jihadiste Nasser Al Tergui, commandant du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) abattu par l’aviation française le samedi 16 octobre 2021. Un timing peut-être mal choisi pour entamer des négociations avec les groupes jihadistes incluant le GSIM, au moment où la France s’est lancée dans une traque contre les chefs jihadistes au Sahel.

Le Botswana, base logistique pour l’armée de la SADC

Le Botswana et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont signé un accord pour un dépôt d’armements.Selon le document, Gaborone va accueillir un arsenal et un dépôt de logistique de maintien de la paix pour la Brigade d’intervention rapide de la SADC.

S’exprimant lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord entre le gouvernement du Botswana et le Secrétariat de la SADC, jeudi à Gaborone, le ministre botswanais de la Défense, Thomas Mmusi, a déclaré que le dépôt « garantira une capacité de déploiement rapide de la force en attente de la SADC, ce qui permettra à cette dernière d’agir rapidement pour sauver des vies et empêcher l’escalade des crises ».

« Le récent déploiement des forces de la SADC au Mozambique a démontré que nous avons besoin que ce dépôt soit fonctionnel dès que possible », a déclaré Mmusi.

Il a noté que le déploiement de la force d’intervention de la SADC en juillet pour réprimer les troubles dans la région de Cabo Delgado au Mozambique « a mis en évidence certains problèmes de mobilisation qui peuvent être résolus au mieux par un dépôt logistique pleinement fonctionnel pour soutenir une réaction rapide ».

Le président du Botswana Mokgweetsi Masisi était un fervent défenseur de la solution militaire pour neutraliser les groupes jihadistes au Mozambique. D’ailleurs, il avait porté cette initiative les 28 et 29 avril à Maputo lors d’une réunion des pays de la SADC.

L’organisation régionale fondée en 1980, avait déployé en août 3.000 forces provenant de cinq États membres pour aider les forces gouvernementales mozambicaines à lutter contre les insurgés liés à l’Etat islamique contrôlent le nord du pays depuis 2017.

Pour le président botswanais, la signature de cet accord signifie l’engagement ferme de son gouvernement à faire en sorte que la SADC possède la capacité de maintenir la paix et la sécurité dans la région

Le dépôt logistique régional de la SADC serait utilisé pour stocker du matériel, de l’équipement et des stocks d’utilisateurs finaux qui seront utilisés dans le cadre des opérations de maintien de la paix et des efforts de secours humanitaire de la Force en attente de la SADC.

Sénégal : un prêt de 5,2 milliards F CFA accordé à Pamecas

Ces fonds sont censés permettre à l’institution sénégalaise de microfinance de « développer son portefeuille de microcrédits », a appris APA ce vendredi.Pour la première fois, Proparco, filiale de l’Agence Française de Développement (AFD) et la Caisse italienne des dépôts et prêts ont mené ensemble une opération dans le secteur de la microfinance.

Et c’est Pamecas, ayant démarré en 1995 ses activités au Sénégal, qui bénéficie de ce prêt de 8 millions d’euros (5,2 milliards F CFA). L’institution de microfinance intervient auprès de 3800 entrepreneurs dont une majorité de femmes. 

L’accord de financement, garanti par l’Union Européenne (UE), a été finalisé en marge du Sommet France-Afrique tenu le 8 octobre à Montpellier, dans le Sud de l’Hexagone.