Casablanca: Saisie d’une grande quantité de marchandises prohibées et de contrebande

La Brigade marocaine des Douanes a procédé à la perquisition de deux magasins à Casablanca et à la saisie d’une grande quantité de marchandises prohibées et de contrebande, selon l’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII). »Dans le cadre de ses missions stratégiques visant à contribuer à la protection de la santé publique et à lutter contre la contrebande et la fraude commerciale, la Brigade Nationale des Douanes a procédé à la perquisition de deux magasins à Casablanca le dimanche 14 novembre 2021 et ce, sous la supervision des structures de l’Administration Centrale et en collaboration avec les Directions Régionales des Douanes de Tanger Méditerranée et de Casablanca-Settat », indique l’ADII dans un communiqué.

L’opération s’est soldée par la saisie de grandes quantités de marchandises prohibées et de contrebande dont notamment 260.000 bouteilles d’oxyde nitreux, réputé pour être utilisé comme stupéfiant nocif pour la santé, ainsi qu’un grand nombre de téléphones mobiles, des ordinateurs, des vêtements divers (pantalons, chemises) et 10 zodiacs utilisés pour le trafic de stupéfiants et l’immigration clandestine, précise la même source.

Des investigations sont toujours en cours pour découvrir les différentes circonstances de l’opération et identifier l’ensemble des auteurs et complices en vue de les traduire en justice, fait savoir l’ADII, ajoutant que cette opération a été réalisée sous le contrôle du Parquet.

Maroc : la Marine royale porte secours à 331 candidats à la migration clandestine

Des garde-côtes de la Marine Royale opérant en Méditerranée et en Atlantique ont porté secours durant la période allant du 12 au 15 novembre courant, à 331 candidats à la migration irrégulière, dont 248 subsahariens, 80 marocains, 02 asiatiques et 01 soudanais, en difficultés à bord de différentes embarcations de fortune, indique une source militaire, citée par l’agence de presse marocaine.Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine royale, avant d’être acheminées aux ports les plus proches du Royaume, puis remis aux éléments de la Gendarmerie Royale pour les procédures administratives d’usage, précise-t-on.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Le Sénégal peaufine sa feuille de route pour la CM12

Le Sénégal usera de tous les moyens à sa disposition pour défendre ses intérêts lors des négociations à la douzième conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (CM12), a fait savoir, lundi à Dakar, la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta.Aminata Assome Diatta s’est voulue un peu plus claire quant à la mission de la délégation sénégalaise devant se rendre à Genève (Suisse) pour participer à la CM12 prévue du 30 novembre au 3 décembre 2021 au siège de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

« En cette période où se profilent des mutations de tout genre notamment celle de pandémie de la Covid-19, il nous incombe d’adopter des stratégies et positions de négociations fortes sur toutes les disciplines où le Sénégal estime avoir des intérêts significatifs. (Cela) en vue d’obtenir un résultat positif, dans le souci de maintenir les efforts de relance de notre économie », a indiqué la ministre du Commerce.

Mme Diatta s’exprimait à l’occasion de l’atelier du Comité national des négociations commerciales internationales sur la douzième conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce.

Durant leur séjour à Genève, les négociateurs sénégalais axeront leurs efforts sur plusieurs secteurs dont la pêche. Un accord global sur les subventions devrait en effet être signé au sortir de la CM12. La mission sénégalaise devra, selon Mme Diatta, formuler des alternatives pour tirer profit de ce futur accord.

Pour ce faire, a-t-elle dit, ses collaborateurs vont plaider en faveur de l’exclusion totale du secteur de la pêche artisanale et à petite échelle du champ d’application du texte présenté par le Président du Groupe de négociation sur les règles.

L’autre domaine confié aux ambassadeurs du Sénégal est les réformes des politiques commerciales agricoles. A ce propos, l’ancienne directrice du commerce extérieur du Sénégal a noté qu’il y’a lieu de dégager des orientations dans une perspective de développement comme soutenue par le groupe africain à l’OMC.

S’agissant du troisième secteur en lien avec les services, elle a invité les uns et les autres « à analyser l’ensemble de nos stratégies afin de définir nos intérêts sur les différentes propositions, car notre économie repose essentiellement sur le secteur des services représentant plus de 60% du PIB. »

En ce qui concerne la réponse à la pandémie, Aminata Assome Diatta a exhorté ses équipes à examiner les différentes propositions et d’en formuler d’autres en tenant compte du plan de résilience adopté par l’Etat du Sénégal.

Sur le reclassement, « nous devrions, a dit la ministre, œuvrer ensemble pour évaluer les impacts économique et commercial de la sortie du Sénégal dans la catégorie des PMA. »

Elle a enfin attiré l’attention des négociateurs sur les autres domaines de négociations, à savoir le commerce électronique, le traitement spécial et différencié, les Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent le commerce (ADPIC) et les différentes discussions structurées à l’OMC.

Présidentielle en Libye: la candidature de Saïf-al-Islam compromise

Les Libyens élisent leur président le 24 décembre 2021.Le Procureur militaire libyen a envoyé une lettre à l’organe de supervision des élections pour empêcher le fils de Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam Kadhafi, de se présenter à l’élection présidentielle du 24 décembre 2021.

Mohamed Gharouda a exhorté la commission électorale à ne pas traiter la candidature de Saïf pour le scrutin présidentiel, premier du genre depuis trois générations.

Le Procureur a également conseillé à la commission de ne pas autoriser le chef de guerre libyen Khalifa Haftar à se présenter à la présidence.

La commission électorale a déclaré, hier dimanche, que M. Kadhafi a soumis les documents nécessaires en tant que candidat à la présidentielle.

Mais selon la justice libyenne, Saïf al-Islam et Haftar font l’objet d’une enquête pour des actes criminels, ce qui justifie l’arrêt du traitement de leur candidature à la présidence jusqu’à la fin de l’enquête.

Saïf al-Islam Kadhafi a été accusé pour son rôle dans le meurtre de manifestants pendant le soulèvement libyen qui a fini par renverser son père en 2011. Détenu par une milice pendant six ans, il a été jugé et condamné à la peine de mort avant que celle-ci ne soit annulée.

Saïf, 49 ans, vit dans l’opulence à Zintan, une ville du nord-ouest du pays. Il est toujours considéré comme une figure discordante de la politique libyenne et sa candidature à la présidence pourrait compliquer davantage le dilemme électoral de la Libye, un pays qui peine à se débarrasser d’années de conflits internes.

Certains craignent que l’instabilité actuelle du pays, qui dure depuis dix ans après la mort de Mouammar Kadhafi, ne compromette la crédibilité du scrutin.

De nombreux défenseurs des droits de l’Homme « ne croient pas que le climat politique soit propice à la tenue d’une élection libre et équitable ».

M. Haftar est quant à lui recherché par un tribunal américain pour des actes de torture présumés en Libye.

Nigeria : décès aux USA du frère d’Aliko Dangote

Le défunt Sani Dangote était le numéro deux du groupe Dangote.Aliko Dangote, l’homme d’affaires le plus riche du Nigeria et d’Afrique, a perdu son frère et partenaire commercial, Sani Dangote, décédé aux Etats-Unis, a appris APA lundi.

La cause de son décès est tenue secrète, mais le groupe Dangote a publié un communiqué pour regretter son décès.

Des informations non confirmées affirment que Sano était malade et en phase terminale. Il était le vice-président de son frère, Aliko au sein du groupe Dangote.

La mauvaise foi des entrepreneurs, un frein à l’accès aux financements (acteurs)

La méfiance des banques à l’égard des jeunes entrepreneurs n’est pas liée à la qualité des projets mais plutôt au manque de sincérité de leurs porteurs, a soutenu le Directeur Général d’Ecobank Sénégal, Sahid Yallou.Les difficultés d’accès au capital sont souvent présentées comme un frein au développement de l’entreprenariat. Les exigences de garantie des institutions financières sont pointées du doigt. Mais pour Sahid Yallou, « si les banques ont peur d’aller à fond sur ce segment, c’est parce que les expériences passées n’ont pas laissé de bons souvenirs. Les banques ont encaissé énormément de créances douteuses ».

A l’en croire, ce qui fait le plus peur au prêteur, c’est le comportement futur du porteur de projet. « Lorsque nous faisons face à un chef d’entreprise de mauvaise foi, quelle que soit la pertinence de son projet, cela ne passe toujours pas », a-t-il expliqué vendredi dernier, lors d’un panel consacré à la question.

L’autre aspect évoqué par M. Yallou est l’asymétrie d’information qu’il y a entre le porteur de projet et le créancier. « Ce sont les deux problématiques majeures qui font qu’aujourd’hui, les banques ont cette tendance à se dire qu’elles ont 50 % de chance de voir ce crédit finir en créance douteuse. La seule alternative, c’est donc de demander une garantie immobilière. Mais cela ne devrait pas être le cas. Parce que dans l’accompagnement, la garantie ne fait pas le crédit. Ce qui fait le crédit, c’est le business », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, a fait remarquer le banquier, la problématique du financement ne doit pas être simplement celle du prêt. D’après lui, il y a aussi la participation et l’ouverture du capital. « Aujourd’hui, le système financier est dominé par l’intermédiation à savoir les banques. Et quand on interroge celles-ci sur la problématique du financement des PME, le risque est ce qui ressort tout de suite », a-t-il déploré.

Face à cette situation, des structures comme l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) ont un rôle important à jouer. Car « elle répond à une problématique qui est celle de la connaissance du porteur de projet, son accompagnement pour sa mise aux normes, la traduction de ses idées, de son exploitation, de ses cibles, par des chiffres bien organisés », a soutenu l’ex-administrateur exécutif de la filiale d’Ecobank au Bénin.

« C’est important pour nous d’avoir ce type d’accompagnement pour alléger les procédures d’octroi de prêt », a affirmé l’ancien Directeur régional du Corporate Banking pour la zone francophone en Afrique de l’Ouest.

Une fois ces problématiques résolues, « la part de la contribution des PME dans le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait atteindre 60 à 70 %. Un taux de croissance garanti pour l’Etat du Sénégal », a-t-il martelé.

Af’Sud : pas de funérailles nationales pour de Klerk

La famille de l’ancien président sud-africain Frederik de Klerk a annoncé qu’elle prévoyait de lui organiser des funérailles privées la semaine prochaine.La Fondation de Frederik Willem de Klerk a déclaré dimanche dans un communiqué que les Sud-africains ne pourraient pas assister aux funérailles de l’ancien dirigeant car il serait incinéré le 21 novembre prochain lors d’une cérémonie privée.

« La crémation et les funérailles de FW de Klerk auront lieu le dimanche 21 novembre. Il s’agira d’une cérémonie privée pour les membres de la famille et elle ne sera pas ouverte aux médias », a indiqué sa famille.

Selon le manuel funéraire du gouvernement, M. de Klerk avait droit à des funérailles d’Etat de Catégorie 1, réservées au président, au président élu et aux anciens présidents du pays.

La cérémonie étant fermée au public, il n’est pas confirmé que le président Cyril Ramaphosa prendrait part à la cérémonie funéraire organisée par la famille de Klerk.

M. de Klerk est décédé jeudi dernier, à l’âge de 85 ans, des suite d’un cancer du poumon. Il laisse derrière lui sa femme Elita, ses enfants Jan et Susan, et plusieurs petits-enfants. Il avait révélé le jour de son 85ème anniversaire, en mars dernier, qu’il souffrait d’un cancer du poumon.

Dans un message vidéo diffusé quelques heures après sa mort, le dernier président de l’apartheid a déclaré vouloir s’« excuser sans réserve pour la douleur, la souffrance, l’indignité et les dommages que l’apartheid a causés aux Noirs, aux Bruns et aux Indiens d’Afrique du Sud».

Libye : Saïf al-Islam Kadhafi, au nom du père

Le fils cadet de l’ancien guide libyen, Mouammar Kadhafi, est candidat à l’élection présidentielle prévue le 24 décembre prochain.Fracturée depuis 2011, la Libye a rendez-vous avec l’Histoire. Dans la foulée de l’élection présidentielle, des Législatives devraient se tenir également. Recherché par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour des accusations de « crimes contre l’humanité », Saïf al-Islam Kadhafi marche sur les traces de son père.

Hier dimanche, il a déposé sa candidature officielle au bureau de la Haute Commission Electorale Nationale (HCEN) à Sebha, chef-lieu du Fezzan, région méridionale de la Libye. À 49 ans, Saïf al-Islam Kadhafi a complété  « toutes les conditions juridiques requises par la loi n° 1 relative à l’élection du chef de l’Etat adoptée par le parlement », a précisé la HCEN.

Vêtu d’une tenue traditionnelle lors de cet acte, le successeur désigné de Mouammar Kadhafi a demandé aux électeurs de porter leur choix sur le meilleur profil pour la Libye. Saïf al-Islam Kadhafi, détenu par une milice pendant six ans, a été condamné à mort en 2015 au terme d’un procès expéditif avant que cette peine ne soit annulée.

De l’avis de certains spécialistes, l’insécurité peut entacher la crédibilité du vote. Et pour de nombreux défenseurs des droits humains, le climat politique ne serait pas « propice » à la tenue d’une élection « libre et équitable » en Libye.

Politique, fiscal et économie au menu des quotidiens marocains

Le rôle de la diplomatie parallèle dans la défense du Sahara marocain, les enjeux de la Taxe Intérieure de Consommation sur les équipements informatiques, et la dématérialisation des services sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le rôle de la diplomatie parallèle dans la défense de la première cause nationale, à savoir le Sahara marocain, souligne que face aux « tentatives éparpillées çà et là » menées par les adversaires pour « récupérer des voix », la diplomatie parallèle est appelée à jouer son « rôle de relais » avec d’autres milieux que ceux politiques et diplomatiques.

Le journal appelle ainsi les parlementaires marocains, qui sont également chefs d’entreprises, professionnels, professeurs, universitaires ou encore avocats, à « corriger les incompréhensions » autour de notre première cause nationale, notamment des sénateurs américains, lesquels sont des patrons d’universités et des chercheurs, et entretiennent aussi des relations professionnelles avec certains de leurs homologues marocains.

Il estime que les canaux diplomatiques parallèles peuvent parfois contribuer « plus efficacement » à « inverser des tendances et des opinions ».

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’instauration de la Taxe Intérieure de Consommation sur les équipements informatiques, prévue par le projet de loi de finances pour 2022, écrit que cette mesure, qui serait affectée au chantier de généralisation de la protection sociale, « s’impose », étant donné que le manque à gagner sur le plan fiscal est estimé à des milliards de dirhams et que le Royaume a besoin de sécuriser des fonds devant être dédiés au recyclage de ces équipements.

Cet impôt qui varie entre 50 et 200 dirhams selon la nature du matériel à acquérir (téléphone portable, tablette, ordinateur ou télévision) donnerait également un « coup de boost » au chantier titanesque de la couverture sanitaire universelle, dont le coût annuel frôle les 51 milliards de dirhams, note le quotidien.

Il est vrai qu’à première vue cette mesure paraît mal venue, cependant, elle est partie intégrante d’un projet de loi qui se veut “équilibriste” et qui fait de la préservation du pouvoir d’achat une priorité, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la dématérialisation des services, devenue le dada des pays développés, écrit que le nouveau gouvernement semble lui accorder de la primauté, d’où l’intitulé du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration.

Pour la publication, la nouvelle stratégie doit se baser sur une démarche participative pour accompagner les administrations à prendre conscience de deux éléments essentiels: l’externalisation de la digitalisation à des sociétés, selon des normes standardisées, et l’impératif de sensibiliser l’administration à la nécessité de dématérialiser des prestations, qui auront un impact sur les citoyens, au lieu de se limiter à se servir pour les besoins en interne.

Conflit éthiopien : Olusegun Obasanjo optimiste pour une résolution pacifique

Le Haut Représentant de l’Union africaine (UA) pour la Corne de l’Afrique estime qu’il y a une réelle chance d’arriver à la paix.En Ethiopie, le conflit dans la région du Tigré a causé des milliers de morts. La Commission de l’Union africaine (UA) s’emploie à sortir le pays de l’impasse. Dans un communiqué, publié dimanche et sanctionnant sa rencontre avec les acteurs, Olusegun Obasanjo a déclaré qu’ « un terrain d’entente » pourrait être trouvé.

« Toutes les parties ont exprimé leur souhait de paix, de sécurité et de stabilité », a affirmé l’ancien président du Nigeria. Toutefois, a précisé M. Obasanjo, les belligérants ne s’accordent pas encore sur les moyens à déployer pour atteindre cet objectif.

À en croire le Haut Représentant de l’UA pour la Corne de l’Afrique, « la guerre représente un échec de la politique. Ainsi, le dialogue reste la seule voie fiable et durable vers la paix ».

Cela passe notamment par un cessez-le-feu qui permettrait aux différentes parties de nouer le contact. Récemment, les combats entre l’armée régulière et les rebelles tigréens se sont étendus aux régions voisines de l’Amhara et de l’Afar.

Mondial 2022: l’Af’Sud soupçonne un « match truqué » et saisit la Fifa

La Fédération sud-africaine de football (SAFA, sigle anglais) a annoncé une saisine de la FIFA et de la Confédération africaine de football (Caf) pour dénoncer la « partialité » du sifflet sénégalais Maguette Ndiaye.Un sentiment d’amertume anime la fédération sud-africaine de football après la défaite dimanche à Cape Coast contre le Ghana en match éliminatoire du Mondial 2022 au Qatar. « La Fédération a décidé de déposer une plainte formelle afin que la conduite de l’officiel du match soit examinée de près par la FIFA et la Caf », a annoncé le président de l’instance, Tebogo Motlanthe, sur Twitter.

Selon les médias locaux parus ce lundi, le président de la SAFA, Tebogo Motlanthe, a déclaré que la fédération de football locale souhaiterait que la Fifa et la Caf enquêtent sur « l’arbitre sénégalais Maguette Ndiaye de ses assistants El Hadji Malick Samba, Djibril Camara et le quatrième arbitre Daouda Guèye ». 

Maguette Ndiaye (34 ans), numéro un de l’arbitrage sénégalais depuis la retraite de Malang Diédhiou, avait désigné le point de  penalty en faveur du Ghana sur une « légère poussette » De Reuck sur Daniel Amartey.

« Nous soupçonnons que le match a été truqué et notre position est que cela doit faire l’objet d’une enquête. La conduite des officiels du match laisse beaucoup à désirer et nous voulons que la CAF et la FIFA mènent une enquête », a déclaré Motlanthe.

Ce penalty réussi par Andre Ayew à la 33ème minute est l’unique but de cette « finale » du groupe G. Il permet surtout aux Black Stars de coiffer les Bafana Bafana à la première place alors que les deux sélections comptent le même nombre de points (13). Les hommes de Milovan Rajevac grâce à leur meilleure attaque (7 buts marqués contre six pour l’Afrique du Sud) se qualifient aux barrages du Mondial 2022 qui se joueront au mois de mars 2022.

Rwanda : le grand bond des exportations

Les exportations du Rwanda ont augmenté de 58,8% au cours du troisième trimestre de 2021.Cette progression s’explique par la hausse des prix des produits de base, la bonne performance des activités manufacturières nationales ainsi que l’horticulture florissante, a indiqué un rapport officiel dimanche.

Lors de la réunion trimestrielle du Comité de politique monétaire de la Banque centrale dont la mission est d’évaluer les tendances économiques et les approches idéales pour maintenir la stabilité économique, il a été noté qu’au troisième trimestre, les exportations ont augmenté de 58,8% par rapport à la même période de l’année dernière avec une croissance des exportations traditionnelles de 43,1% (café, thé, minéraux) et une croissance de 47,5% des exportations non traditionnelles (produits manufacturés et horticulture).

Quant aux importations du Rwanda, elles ont augmenté de 12,7%, ce qui est largement dû à l’augmentation du coût des prix du pétrole d’environ 75%. Les importations de biens intermédiaires utilisés dans l’industrie manufacturière ont augmenté de 7%.

Les prix du pétrole brut ont fortement augmenté au niveau mondial pour dépasser les niveaux d’avant la crise de 19 ans d’environ 69,5% et devraient exercer une pression sur l’inflation au Rwanda qui est actuellement assez faible à 0,6% contre environ 0,7% enregistré au deuxième trimestre de 2021.

Thierry Kalisa, l’économiste en chef de la Banque centrale, a noté que les prix des carburants devraient encore augmenter dans les mois à venir, mais a déclaré qu’avec la base basse actuelle de l’inflation, elle devrait terminer l’année à 0,7% et 5,4% en 2022.

« Nous savons qu »il va augmenter et nous pouvons nous attendre à ce qu »il augmente jusqu’à environ la seconde moitié de l’année prochaine. L’inflation est actuellement faible, cela va exercer une pression sur notre composante d’importation, cela va influencer l’inflation en 2022, c’est ainsi qu’elle atteindra 5,4% en 2022 », a-t-il déclaré.

Les prix du carburant ayant augmenté dans le monde entier pour dépasser les niveaux d’avant la crise de 19 ans, le gouvernement a ajusté en octobre son intervention de subvention du carburant pour protéger les consommateurs rwandais contre l’augmentation du coût de la vie.

Ainsi, le prix du diesel est resté inchangé à 1.054 rwf (franc rwandais) par litre, tandis que celui de l’essence est passé de 1.088 rwf à 1.143 rwf par litre.

Soraya Hakuziyaremye, le gouverneur adjoint de la Banque centrale a noté que les subventions ont joué un rôle énorme dans le maintien d’une inflation faible pour permettre la reprise économique.

Sénégal : Macky Sall et ses opposants en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le durcissement du discours politique entre le chef de l’Etat Macky Sall et ses opposants.« L’opposition s’indigne », titre Le Quotidien à propos de la sortie de Macky Sall à Paris, disant que « personne ne peut l’intimider », des propos vraisemblablement adressés à ses opposants après les récentes et brèves manifestations suite à la convocation du maire Barthélémy Dias au tribunal.

Ainsi pour Ousmane Sonko, « Macky a peur ». « Le tigre ne crie pas sa tigritude », indique Abdoul Mbaye là où Bougane Guèye Dany estime qu’il « devrait faire preuve d’humilité ». « L’opposition tacle (donc) sévèrement le patron de Benno » Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) après sa sortie musclée dans la capitale française sur les manifestations, note Walf Quotidien là où Vox Populi indique qu’il s’agit d’un « tir groupé de l’opposition ».

EnQuête évoque « l’équilibre de la terreur » entre le président Macky Sall et ses opposants. Le journal interroge plusieurs analystes dont le professeur Moussa Diaw qui estime que « l’opposition est dans son jeu. Le président n’a pas besoin de dire qu’il détient la force ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, Walf Quotidien place « Macky entre dédit et aveu d’impuissance » après avoir déclaré également à Paris qu’il a autorisé la création de listes parallèles dans Benno. « J’ai autorisé des listes parallèles dans certaines zones pour éviter la dispersion des voix », souligne-t-il dans Sud Quotidien qui note que « Macky Sall sort du bois ».

De toute façon, « à la sortie des Locales, l’opposition sera davantage divisée et affaiblie », a soutenu dans Vox Populi le maire de Ndioum (nord) et ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne.

Dans le quotidien national Le Soleil, Macky Sall dit aux cadres sénégalais en France que « le Sénégal a besoin de l’expertise de sa diaspora ».

Sur un autre sujet, L’AS se fait l’écho du taux de prévalence du diabète et rapporte que « Saint-Louis bat le sinistre record ». Le journal note que « plus de 10 % de la population sont diabétiques » tandis qu’en Afrique, « 70 % des malades ignorent qu’ils ont le diabète ».

L’Observateur titre sur l’effectif carcéral et les conditions de détention : « C’est juste inhumain ». Le journal présente comme suit « les chiffres du scandale » dans les prisons sénégalaises : 10.352 détenus pour une capacité d’accueil de 4924 et 1,5 m2 d’espace de vie, 1150 FCFA de ration journalière.

L’Observateur termine sur une note moins triste, en football, avec la fin de parcours des Lions dans les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Vainqueurs (2-0) dimanche soir du Congo, les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont consolidé leur place de leader en obtenant 16 points sur 18 possibles dans leur poule. Ils attendent maintenant de connaître leur adversaire pour le match de barrage dont le vainqueur sera directement qualifié à cette compétition mondiale.

« On gagne de la confiance en direction de la CAN » prévue en janvier prochain au Cameroun, se réjouit le défenseur de Naples (série A italienne) dans Stades. Le journal sportif constate que les protégés d’Aliou Cissé, « suspendu » pour ce match, ont terminé « une Der tout en maîtrise ».

Côte d’Ivoire : un bateau de plaisance chavire et fait 3 morts à Assinie

Un bateau de plaisance a chaviré, dimanche, dans la lagune à Assinie (Sud d’Abidjan), faisant trois morts, a appris APA de sources sécuritaires.

Ce bateau de plaisance est parti de l’hôtel «Espoir lodge» d’Assinie peu après 14h00, heure locale et Gmt, avec à son bord huit personnes pour une visite de l’embouchure.

Le conducteur aurait tenté d’éviter une souche de cocotier qui se trouvait dans la lagune.  Malheureusement, le bateau a basculé sur le côté, renversant les huit personnes à bord, rapportent les mêmes sources sécuritaires.

Le bilan du drame fait état de cinq personnes sauvées et trois décès dont une femme par noyade ont été constatés.  Les sapeurs-pompiers militaires d’Abidjan-Marocry ont été mis à contribution dans cette opération de sauvetage.  

En apparat « Zaouli », Magic System offre un show époustouflant à Abidjan

En apparat « Zaouli », un masque de l’Ouest ivoirien, le Groupe Magic System, a offert vendredi nuit à Abidjan un show époustouflant, devant un public vip.Ce concert, le premier après la sortie de l’album « Envolée Zougloutique », a enregistré la présence du Premier ministre, Patrick Achi, des membres du gouvernement, des autorités diplomatiques et directeurs généraux d’entreprises.

A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System, s’est réjoui de la présence du Premier ministre, qui joint l’acte à la parole, après avoir annoncé, il y a quelques semaines de « bonnes nouvelles au monde de la culture ».

« Encore ce soir, vous êtes présents avec tous les Ivoiriens pour magnifier non pas un groupe mais un rythme et rendre hommage à toute une génération et par ricochet à toute la musique ivoirienne », a déclaré A’Salfo.

Des épouses de quelques ministres et de corps diplomatiques, ont été invitées à esquisser des pas de danses, sous des slaves d’applaudissements d’un public composé d’autorités.

Cette messe du zoulou, rythme musical pratiqué par ces quatre magiciens, a tenu ses promesses.

Ce concert a lieu six mois après la sortie du dernier album du Groupe Magic System dénommé Envolée Zougloutique. Le groupe est le promoteur du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

Le second concert, lui, se tient sur l’esplanade du Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, ce lundi 15 novembre 2021, à 16h, à l’occasion de la Journée nationale de la paix. 

Management: 146 cadres reçoivent un diplôme international à Abidjan

Cent quarante-six cadres diplômés de l’école internationale IFG Executive education Afrique, issus du secteur public et privés, ont reçu samedi leurs parchemins à Abidjan.

La remise de graduation, qui est à sa première édition, a eu lieu en présence de Dr Brice Kouassi, secrétaire d’État auprès du ministre ivoirien de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration.  

Parrain de la cérémonie, Dr Brice Kouassi a félicité et encouragé les diplômés à utiliser les formations dispensées, tout au long de leurs parcours professionnels, pour créer des changements positifs dans leurs entreprises, communautés et pays respectifs. 

À cette l’occasion, plusieurs représentants de IFG Executive Education ont effectué le déplacement pour renforcer les équipes d’Abidjan. Il s’agit, en l’occurrence, de messieurs Mathias Emmerich, président Exécutif du groupe Omnes Education, Jean Alessandri, directeur des programmes.

M. Paul Amie, président de l’association IFG-Inseec Alumni Afrique, a pris part à l’événement ainsi que M. César Alou, président d’honneur de l’Association Omnes Education Alumni Afrique et de  Mme Emilie Bourel, directrice adjointe des programmes. 

Mme Souhila Mager, directrice Afrique, a partagé aux diplômés et aux invités son émotion devant cette première édition de la graduation, avant de souligner l’importance d’offrir des formations de qualité aux cadres. 

Pour cette première édition, ce sont 146 diplômés venus de toute l’Afrique, des Etats-Unis, et de France vêtus de leurs toges à toque aux couleurs bleues qui ont défilé sur le podium à l’appel nominal pour recevoir leurs parchemins et immortaliser l’événement. 

Ce fut un moment de partage, d’émotions et de retrouvailles rendu festif par la qualité  des présentateurs et par le concert de violon spécialement offert par le trio féminin « SECRET VIOLIN » venu de Monaco.

Réunis à Abidjan, les web activistes africains revendiquent un « statut »

La « Déclaration d’Abidjan » issue du 3e Sommet des AfricTivistes, organisation regroupant les blogueurs et cyber activistes africains, invite les États à accorder un « statut » aux web activistes en tant que force de proposition.

Le 3e Sommet des Africtivistes recommande une gouvernance démocratique de l’Internet garantissant le respect de l’Etat de droit, des libertés fondamentales. Ces activistes africains ne s’affirment pas seulement comme des lanceurs d’alerte ou des contestataires. 

Les blogueurs et web activistes revendiquent le « statut de force de proposition », tout en réitérant leur « détermination à innover pour favoriser et encourager le développement de l’économie numérique en Afrique ». 

Les recommandations sont également relatives à l’implication de la société civile dans l’élaboration des politiques publiques, la protection des journalistes et blogueurs dans l’exercice de leurs activités.

AfricTivistes s’engage aussi dans la lutte contre la désinformation et la prolifération des discours de haines qui font partie du champ d’action. Dans ce sens, les membres ont affirmé  avec énergie leur rejet de la désinformation et tout discours de haine dans le cyberespace.

Ils s’engagent par ailleurs à sensibiliser les opinions publiques sur les questions relatives au droit d’accès à internet, la souveraineté numérique et la protection des données, invitant les Etats à inscrire dans le marbre constitutionnel le vote des textes législatifs régissant ces domaines.

M. Cheick Fall, président d’Africtivistes, a au nom de son organisation, remercié tous les participants et les partenaires qui ont cru au projet. Ces résolutions prises à Abidjan, selon lui, accoucheront des résultats probants dans les années à venir.  

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021 doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Sommet qui s’est tenu sur deux  jours (jeudi et vendredi) sur les bords de la lagune Ebrié, a eu  pour thème, « promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il s’est  tenu  en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie du Covid-19.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, ses membres veulent promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. 

Sénégal : lancement d’une académie des sciences religieuses

L’Académie Africaine des Sciences Religieuses, Sociales et Politiques(AASRSP) dont l’ambition est de perpétuer l’héritage de l’intellectuel sénégalais Alioune Diop (1910-1980), promoteur de la revue Présence africaine, a été officiellement lancée ce samedi à Dakar, a constaté APA.L’Afrique dispose désormais de son académie des sciences religieuses, sociales et politiques. Sa création avait été recommandée lors du colloque international « 50 ans après Vatican II, l’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop : le dialogue des religions et les défis du temps présent », organisé à Dakar en janvier 2016.

Par la suite des laïcs chrétiens engagés et des religieux et parmi des participants des non chrétiens, se sont retrouvés pour réfléchir sur la façon de poursuivre l’intuition d’Alioune Diop, tenant compte des défis du temps présent.

Cette académie qui se veut « panafricaine, d’Afrique et de Madagascar, et ouverte sur le monde », a son siège à Dakar. D’initiative laïque et autonome, selon ses promoteurs, l’entité est « œcuménique dans son organisation, (mais) non confessionnelle dans le choix de ses membres. »      

« Par sa nature, précisent-ils, elle est une institution de réflexion et de recherche, privilégiant comme méthode la transdisciplinarité. »

Ses activités de réflexion concernent les problèmes majeurs de notre société dans les domaines religieux, social, politique, scientifique, culturel et environnemental. Ainsi, la dimension intellectuelle et spéculative de l’académie sera nourrie par l’expérience pratique.

Dans cette perspective, elle compte notamment défendre le pluralisme religieux et culturel, « en assumant au sein de l’église et de la société une fonction de veille, d’ouverture et de dialogue multiconfessionnel. »

A travers cette institution, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal voit une « voie idéale pour bâtir un monde de paix où ériger des lieux d’échange, d’attention et d’écoute de l’autre, de recherche, d’apprentissage aboutissant à l’enrichissement mutuel grâce à ce carrefour humain porté par l’expérience qui unit des hommes et des femmes d’horizons divers. »

Pour Moustapha Niasse, « le terreau des enfants d’Adam se construit ici et maintenant car consolider les acquis du présent, c’est construire en même temps l’avenir pour une société qui évolue dans un environnement de paix et de convivialité. »

Il s’agit de vaincre, d’après lui, tous les fanatismes, d’anéantir tous les obstacles que sont l’ignorance, l’obscurantisme qui, au 21e siècle, n’a toujours pas disparu dans notre environnement géographique et socio-politique. Autant d’obstacles à la construction d’un monde plus solidaire, plus juste et plus humain.

Tout en offrant un espace de formation pour les jeunes, l’académie jouera, espère le parlementaire, un rôle d’éveil, de prévention et d’anticipation des défis qui se dresseront face à nous. Elle proposera au continent africain y compris les populations de Madagascar et celles de la diaspora les moyens du savoir-vivre ensemble pour restaurer le dialogue pour un enrichissement mutuel, la fraternité, la justice et la paix, a-t-il ajouté.

De son côté, le président du Conseil Pontifical pour la Culture, S.Em. Gianfranco Cardinal Ravasi, a souligné que l’Afrique peut et doit être à l’avant-garde du dialogue. Car, dit-il, « c’est en Afrique que se jouent en grande partie les destinées d’une société marquée par la réflexion, le respect et l’échange et non par l’ignorance, la violence et l’intimidation. »

« L’Afrique ne peut se limiter à imiter d’autres modèles de dialogues. Mais elle doit s’en inspirer pour ouvrir le chemin afin que d’autres continents puissent un jour l’imiter à leur tour », a soutenu le religieux.

Cette académie qui se destine en même temps à l’information et aux échanges multiconfessionnels pour tous ceux et celles qui sont épris de savoirs, hommes et femmes de bonne volonté, devrait donc jouer ce rôle d’espace d’où jailliront des solutions aux divers problèmes qui minent l’Afrique en particulier et le monde en général pour une paix durable entre les humains.

Foot/Elim, mondial 2022: la Côte d’Ivoire étrille le Mozambique (3-0)

La Côte d’Ivoire s’est imposée samedi face au Mozambique (3-0), au 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde de football « Qatar 2022 », conservant le 1er rang du Groupe D, au stade de l’Amitié Mathieu Kérékou, à Cotonou.

A la 10e minute, les Éléphants se signalent avec un but de l’attaquant Max-Alain Gradel. Les hommes de Patrice Beaumelle, le sélectionneur ivoirien, conservent cette différence jusqu’au terme de la première mi-temps. 

Du retour des vestiaires, les Mozambicains envoient des étincelles dans le camp de la Côte d’Ivoire, mais le portier ivoirien réussit à contrer les tirs. Maxwel Cornet, à la 60e minute, corse le score au profit des pachydermes.

Les Éléphants assurent toujours la maîtrise du jeu. Avant la fin des hostilités, Jean Michael Seri, après un drible dans la surface de réparation, lobe le gardien à la 86e minute, donnant un fort avantage à son équipe: Côte d’Ivoire-Mozambique  (3-0). La Côte d’Ivoire affronte les Lions indomptables le mardi prochain au Cameroun. 

Le FPI, après le départ de Gbagbo, est « vivant et vivra toujours » (Affi)

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Affi N’Guessan a déclaré samedi à Abidjan que le parti, après le départ de Laurent Gbagbo, est « vivant et vivra toujours », à l’ouverture du 6e Congrès extraordinaire de la formation politique.

Devant des milliers de partisans, au Palais des sports de Treichville, M. Affi Nguessan, martèle que « la mobilisation extraordinaire de ce jour tranche le débat : le FPI est vivant. Le FPI vivra ; toujours plus fort ; toujours plus haut ». 

Pour lui, ce congrès extraordinaire est un événement qui traduit « le dénouement de la longue crise qui a secoué le parti à la suite de la perte tragique du pouvoir d’Etat en avril 2011 » et le départ de M. Laurent Gbagbo. 

Le FPI, à la suite du transfèrement de M. Gbagbo à la Cour pénale internationale après la grave crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, a connu des dissensions en interne, avec une aile dirigée par M. Affi. Acquitté en mars 2021, M. Gbagbo a pris du recul face au parti. 

« Le 9 août 2021, alors que nous étions en attente d’une audience que la direction du parti avait sollicitée à son retour, afin de lui livrer les nouvelles du pays depuis sa déportation à La Haye et d’engager avec lui les actions en faveur de l’unité du FPI, M. Gbagbo a décidé de façon inattendue, unilatérale et péremptoire de quitter le parti et de fonder avec ses fidèles une autre organisation politique », a indiqué M. Affi. 

 Selon M. Affi Nguessan, président statutaire du FPI, le fait que M. Gbagbo ait créée depuis le 17 octobre 2021 une nouvelle formation politique, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), cela montre que « la rupture est consommée ». 

« Cette rupture, nous ne l’avons pas désirée, nous avons même tout fait pour l’éviter, faisant preuve de patience, de tolérance et de persévérance dans la recherche de l’unité du parti. La rupture nous a été imposée; nous en avons finalement pris acte », a-t-il ajouté. 

« Je le dis avec sincérité et sans tristesse, cette rupture est une libération, un soulagement, une salutaire clarification ; j’ajouterais même une double victoire : victoire idéologique ; victoire de l’intelligence stratégique », a-t-il poursuivi. 

Il a estimé que ce congrès est « un test de la santé politique du parti, un contrôle technique des dommages que les nombreuses agressions des dissidents auraient causé », avant de lancer « le FPI s’est-il vidé de sa substance ? Est-il moribond ? L’enveloppe est-elle vide ? ».

Les militants clameront, non. Toutefois, fera-t-il observer, si le FPI célèbre aujourd’hui sa résilience, la sagesse commande d’interroger les causes et le sens de l’acte de rupture du 9 août 2021. 

« D’aucuns ont voulu faire de la crise que le FPI vient de traverser, une querelle de personnes, la prise en otage d’un parti. En réalité, derrière les propos diffamatoires, se posait en vérité la question des valeurs et du leadership, c’est-à-dire des convictions et de la vision », a-t-il dit.  

« Le parti a fait preuve de résilience, sa métamorphose est en marche pour produire une organisation dotée de qualités nouvelles et supérieures sur une identité valorisée dans l’adversité », a-t-il affirmé. 

Aujourd’hui, le FPI a réussi à ériger chaque sous-préfecture en fédération. Le nombre de fédérations a été ainsi presque multiplié par cinq et est passé de 150 en 2018 à 710, grâce à un maillage territorial, se félicite le parti. 

Pour booster sa communication, le FPI a décidé de créer une web TV, d’animer davantage son site Internet et d’occuper les réseaux sociaux pour faire de nouveaux adhérents, notamment les jeunes.   

 Une nouvelle structuration du Front populaire ivoirien devrait permettre la nomination d’une vice-présidence dédiée aux relations avec les syndicats et les organisations patronales, et une vice-présidence chargée des relations avec les organisations de masse.  

Djamila Sahabi remporte à Abidjan le Prix AfricTivistes pour l’action civique

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Prix a été décerné en marge du 3e sommet Africtivistes qui s’est achevé vendredi soir dans la capitale économique ivoirienne autour du thème, «Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ».

Au départ,  sur une liste de 10 présélectionnés, ensuite cinq finalistes c’est l’initiatrice et Fondatrice de Actu Magazine & de Nissa Pad, Niger avec sa marque de serviette hygiénique lavable “Nissa Pad” qui remporte ce Prix doté en plus d’une enveloppe de 10 000 dollars, d’un voyage et d’une bourse d’étude.

Djamila veut promouvoir des solutions durables qui contribuent à l’émancipation des femmes, et à l’accompagnement des jeunes filles adolescentes en milieu scolaire à se maintenir à l’école pendant leurs périodes de menstrues.

La lauréate exprimant sa joie a dédié son prix à toute la jeunesse africaine engagée. « Je suis hyper contente. Ce prix n’est pas le mien, c’est pour toute la jeunesse africaine. Tout ce qu’on veut c’est d’amener l’Afrique très loin. Tout ce qu’on veut, c’est le changement. », a-t-elle déclaré.

Les votes du public ont compté  pour 60%  et les notes  du jury institutionnel pour 40%. Le Prix AfricTivistes vise à honorer le champion citoyen qui a initié le meilleur projet innovant ou la meilleure action civique et citoyenne porteuse de changement dans sa communauté.

Les autres finalistes sont  Muazu Alhaji Modu du Nigéria, Mamadou Diakhaté, du  Sénégal, Divine Ingabire du Rwanda, Laetitia Carelle Goli de la Côte d’Ivoire.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques.

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative.

6e Congrès FPI: le Rhdp, le Pdci et l’Udpci apportent leur « soutien » à Affi

Plusieurs formations politiques, y compris le Rhdp (pouvoir), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) et l’Udpci (opposition), ont pris part samedi au 6e Congrès du Front populaire ivoirien (FPI), apportant leur « soutien » à son président, Affi Nguessan.

Le 6e Congrès du FPI, tenu au Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, s’est ouvert avec la participation de partis de l’opposition et du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir, représenté par M. Adama Bictogo. 

Ces assises ont pour thème « Le Front populaire ivoirien mobilisé pour la renaissance d’une Côte d’Ivoire unie, démocratique et prospère ». Le FPI, après le départ de Laurent Gbagbo, son fondateur, veut se restructurer pour les joutes électorales à venir. 

« Notre présence ici traduit la volonté de son président, Alassane Ouattara, d’un rapprochement avec son jeune frère Affi Nguessan », a déclaré M. Adama Bictogo, ajoutant « nous devons nous rassembler nonobstant nos divergences » idéologiques. 

M. Bictogo a fait savoir que ce soutien s’inscrit, également, dans la dynamique de la récente rencontre entre le chef de l’Etat Alassane Ouattara et M. Affi Nguessan, à la présidence de la République, dans le sens du renforcement de la cohésion sociale.  

Pour sa part, M. Mabri Toikeusse, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (Udpci, opposition), les leaders politiques devraient être des « instruments de paix » pour leurs citoyens et le pays, car « c’est ce à quoi les Ivoiriens aspirent ». 

Invité depuis le 4 octobre 2021 par M. Affi, le président du Pdci, l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié, s’est fait représenter par son vice-président, M. Philippe Ezaley, secrétaire exécutif chargé des relations avec les partis politiques.

Le Pdci, dira M. Philippe Ezaley, est présent à ce congrès, car le parti, « l’aîné de tous les partis politiques de Côte d’Ivoire répondra toujours présent à toute invitation » en tant qu’un parti de paix et d’union. 

Le chef du FPI, l’ancien Premier ministre Pascal Affi Nguessan, a indiqué que « c’est une profonde joie » pour lui de voir regroupées à « ce moment de communion », des formations politiques en Côte d’Ivoire et de l’extérieur. 

Ce congrès, selon M. Affi Nguessan, est « un test de la santé » du FPI à la suite du départ de l’ex-président Laurent Gbagbo, fondateur du FPI, qui a créé mi-octobre 2021 un nouveau parti, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), en raison de problèmes de leadership.  

Maroc-Sahara: Retour sur la crise d’El Guerguerat

Au cœur de ce documentaire inédit, Perez Corrales Manuel, un conducteur espagnol qui assure le transport de marchandises entre l’Espagne et la Mauritanie, via le Maroc depuis 30 ans.«The ferryman (Al Abbar, en arabe) : La route d’El Guerguerat». Ce documentaire inédit, réalisé par Monafrique Prodcom et diffusé dernièrement sur la 2ème chaine de télévision marocaine, 2M, mêle habilement des mises en scènes avec des images réelles pour établir la vérité sur le blocage du passage frontalier au Sud du Maroc par les miliciens du Polisario en 2020.

Au cœur de l’histoire : Perez Corrales Manuel, un conducteur espagnol qui assure le transport de marchandises entre l’Espagne et la Mauritanie, via le Maroc depuis 30 ans.  Mais cette fois-ci, le voyage du chauffeur espagnol pour qui, le transport des marchandises n’est pas qu’un gagne-pain, mais aussi une fierté puisqu’il achemine des denrées de première nécessité aux pays de l’Afrique de l’Ouest, a vite tourné au cauchemar.

Arrivé au passage frontalier situé au sud du Sahara, Perez et d’autres chauffeurs se retrouvent bloqués par les miliciens du Polisario. Des dizaines de séparatistes armés à la solde du front du polisario empêchent la circulation et bloquent par des pierres et des pneus l’axe routier traversant la zone tampon d’El Guergarate  qui relie le Maroc et la Mauritanie.

Le documentaire, qui a nécessité plus de deux mois entre préparation et tournage, est ponctué d’images réelles, dont la plupart diffusées pour la première fois, et de témoignages d’experts marocains et étrangers.

Il décrit le rôle historique de la traversée d’El Guerguerat comme trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique. Les images et les données mises en avant montrent l’importance de ce tronçon qui s’avère une artère économique vitale pour les pays africains qui reçoivent une grande partie de leurs approvisionnements en marchandises via le Maroc. Le documentaire rapporte des chiffres de l’administration des douanes, montrant l’importance du trafic routier au niveau de ce tronçon et dont le volume a fortement augmenté pour atteindre 66.677 T en 2019 contre 20.803 T en 2018.

La sécurisation de ce passage par les Forces armées royales, le 13 novembre 2020, telle que relatée par le documentaire, a permis aux chauffeurs bloqués par les séparatistes du Polisario depuis plus de dix jours de poursuivre leur « aventure humanitaire ».  

Pour rappel, les forces armées royales étaient intervenues la journée du 13 novembre 2020 pour mettre fin au blocage causé par les milices du Polisario et de rétablir la circulation civile et commerciale au niveau de l’axe routier reliant le Maroc et la Mauritanie. Cette opération rapide et efficace avait permis de libérer le passage sans coup férir et de rétablir l’ordre, définitivement, au niveau de ce point stratégique.

Politique, économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte, l’attachement des Marocains à l’histoire, la suppression progressive de l’IS, la conférence de Paris sur la Libye, la réforme de la législation sur les professions d’avocat et le commerce interafricain sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant le discours royal du 46ème anniversaire de la Marche Verte, +Finances News Hebdo+ écrit que les « mots transparents », « qui ne souffrent d’aucune ambiguïté », utilisés dans le discours de la Marche verte, confirment « l’intransigeance » du Royaume autour de la marocanité du Sahara, qui « ne peut faire ni l’objet de compromis ni être sujette à un quelconque marchandage ».

Ceux qui croyaient le contraire « se trompent lourdement » et « doivent convoquer leur bon sens » pour se résoudre définitivement à « faire leur cette vérité historique », afin de mettre fin à « cette farce trop longtemps entretenue » par les ennemis du Royaume, note-t-il.

Pour +La Nouvelle Tribune+, le discours royal a réitéré « avec force » les principaux axes qui constituent la clé de voûte de notre position nationale sur la marocanité du Sahara.

En cette occasion, le Souverain n’a pas manqué de rappeler les constantes de la position marocaine depuis 1975 sur cette question fondamentale pour tous les Marocains, relève l’hebdomadaire, soulignant que les constats « dénotent de la démarche pacifique et volontaire » du Maroc dans le règlement de ce conflit, artificiellement entretenu par les ennemis de la cause nationale.

De même, ce discours vient à point nommé rappeler à qui veut bien l’entendre, que les « velléités guerrières » et la « surenchère verbale » des ennemis de la cause nationale qu’est le Sahara marocain, seront « systématiquement » confrontés à une « démarche marocaine réfléchie, mature et pacifiste, mais sans concession », ajoute-t-il.

+Challenge+, qui revient sur l’attachement des Marocains à l’histoire, relève que cet attachement national n’est ni un « narcissisme historique », ni un « nationalisme exacerbé » comme certains veulent le qualifier, notant que les commémorations des événements historiques « peuvent être instrumentalisées, c’est un fait, mais elles rassurent sur le devenir commun ».

Néanmoins, cette solidarité de la marocanité et cet enracinement de l’attachement national ne sont pas une assurance tout risque, prévient le journal, soulignant l’impératif de perpétuer la fierté nationale en inculquant l’histoire aux élèves et réduisant les déficits sociaux, qui minent la cohésion sociale.

+La Vie Éco+ relève que le projet de loi de finances (PLF) pour 2022 ambitionne, par la mesure de suppression de la progressivité des taux du barème de l’impôt sur les sociétés, de mobiliser le plein potentiel fiscal. Cette mesure qui ne fait pas l’unanimité chez les professionnels et les experts du domaine devrait drainer davantage de recettes fiscales, lesquelles serviront pour atteindre les objectifs fixés par la loi cadre 69-19 portant réforme fiscale.

Il s’agit, entre autres, du financement des politiques publiques, du développement économique, de l’inclusion sociale, ainsi que de la distribution efficace et la réduction des inégalités. Pour ce faire, le PLF 2022 propose une alternative consistant à développer un mode de calcul selon des taux professionnels. L’objectif est clair: assurer la convergence progressive vers un taux professionnel unifié en matière d’IS.

+Le Matin+ rapporet que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita représente le Roi Mohammed VI aux travaux de la Conférence internationale sur la Libye tenue vendredi à Paris. L’objectif de cette Conférence sera d’apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu, selon un communiqué de la présidence française.

La participation du Maroc à cette conférence internationale s’inscrit dans le prolongement de son soutien aux efforts visant à rapprocher les différents points de vue des parties libyennes en vue d’instaurer la paix, la concorde et la stabilité de ce pays maghrébin frère.

+Al Massae+ fait savoir que le ministère de la Justice va bientôt réformer la législation sur les professions d’avocat. Un vaste chantier législatif sera lancé pour revoir les lois réglementant l’exercice des professions d’avocat, de notaire, d’huissier de justice, d’expert judiciaire et de traducteur agréé près les juridictions, a annoncé le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi.

Cette réforme concerne la modernisation des mécanismes de la justice pénale et le renforcement des moyens de lutte contre la criminalité, à travers les projets de révision du Code pénal et du Code de procédure pénale, la création de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des fonds et biens saisis et confisqués et le projet du code des droits de l’enfant, a souligné le ministre, cité par le quotidien.

+Assaharaa Al Maghribia+ indique que l’ambassadeur du Maroc au Kenya, Mokhtar Ghambou, a appelé, jeudi à Nairobi, à travailler de concert pour transformer les frontières entre les pays africains en des passerelles de solidarité et de coopération panafricaines.

Intervenant lors d’une Conférence internationale sur le commerce en Afrique (Africa Trade Conference 2021), le diplomate marocain a fait savoir que le Royaume, qui reste très attaché à la concrétisation de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a déjà commencé la mise en place d’outils et de structures nécessaires à sa réalisation.

« Le Maroc jouit d’une position géographique stratégique qui en fait un pays très attractif pour les puissances économiques. Il forme un pont entre le Moyen-Orient et l’Amérique et entre l’Afrique et l’Europe », a noté Ghambou qui prenait part à un panel sur « les opportunités des communautés économiques régionales africaines », rapporte le journal.

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, liée principalement aux listes des candidatures aux élections locales du 23 janvier 2022, est largement traitée par les quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA.Walf Quotidien se focalise sur la réhabilitation de l’opposition par la justice qui juge recevables certaines de ses listes rejetées par les Sous-Préfets et Préfets, constatant ainsi « des germes d’une indépendance ».

Mais à Diourbel, Le Quotidien informe que la Cour d’Appel a rejeté les listes de la coalition « Yewwi Askan Wi » (YAW) d’Ousmane Sonko et de Khalifa Sall.

« Locales 2022 -Rejet puis réhabilitation de listes électorales : Le combat sera âpre », titre EnQuête, soulignant que « tout n’est pas joué dans l’affaire des listes rejetées puis réhabilitées ».

S’il en est ainsi, c’est parce que selon ce journal, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome instruit les Préfets et Sous-Préfets de se pourvoir en cassation.

Mais « YAW demande à ses mandataires de réclamer une copie de l’arrêt de publication desdites listes », conclut EnQuête.

« Les recours de Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal, Gox You Bess rejetées par les Cours d’Appel : Ces coalitions concernées », note Source A. Selon nos confrères, Ousmane Sonko et Cie espèrent avoir des chiffres exacts ce samedi.

Pendant ce temps, Les Echos parle de « Diouf Sarr (ministre de la Santé et candidat à la ville de Dakar) et les investitures de la majorité ».

« Lot de consolation : Ndèye Saly Diop (ministre de la Femme) 2e sur la liste ; Dr Malick Diop (Dg de l’Asepex) et Me Ousmane Sèye placés devant Seydou Guèye (ministre coordonnateur de la communication du Palais) », détaille Les Echos.

Pour ces élections, Vox Populi renseigne que le « Parti socialiste (Ps, mouvance présidentielle) fait bande à part aux Parcelles Assainies…Mamadou Wane sur liste parallèle ».

Ce journal informe par ailleurs que six listes sont en compétition pour la mairie de Dakar.

Ce qui pousse Sud Quotidien à parler de « mortal kombat en vue » avec Benno, Yewwi, Bokk Gis-Gis…qui se lancent à l’assaut de Dakar.

Le Soleil consacre sa Une aux décorations aux Ordres nationaux et indique que « Macky Sall honore cinq fils du continent à Paris » dont Mbougar Sarr, lauréat du Prix Goncourt.

« Macky Sall à Paris, hier vendredi : Personne ne peut m’intimider », rapporte L’Observateur en première page.

Devant ses militants, le président ajoute : « C’était impossible avant que je ne sois chef de l’Etat, a fortiori aujourd’hui que Dieu m’a mis au pouvoir. Il y a des gens qui, si vous les suivez dans leur logique, vous poussent à poser des actes regrettables. Soutenez les listes pour les locales et préparez-vous à gagner les législatives de 2022 ».

24 Heures s’intéresse aux propos du chef de l’Etat sur les listes parallèles et écrit que « Macky casse les cassandres » et dément certains leaders de son parti qui disaient qu’il est contre lesdites listes. « J’ai autorisé certaines listes parallèles, dans certaines zones seulement, pour éviter la dispersion des voix », dit-il dans le journal.

Disséquant le rapport de l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ), Le Quotidien informe qu’à Kaolack, « six juges s(ont) épinglés ».

« Magistrats à la Cour d’Appel, ils sont traduits devant le Conseil de discipline. Ils avaient saisi la Cour suprême pour dénoncer la gestion du président Ousmane Kane », précisent nos confrères.

Mariatou Koné intègre deux instances de haut niveau de l’UNESCO

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof. Mariatou Koné intègre deux instances de haut niveau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

L’information a été rendue publique, jeudi, au siège de l’institution au cours d’une rencontre avec la directrice générale adjointe de l’UNESCO chargée de l’éducation, Stefania Giannini et le directeur pour les politiques et les systèmes d’apprentissage, Borhene Chakroun.

Mme Koné intègre d’une part, le Comité de pilotage de la Commission internationale sur les futurs de l’éducation en tant que représentante des pays africains francophones et d’autre part, la Commission de haut niveau sur le développement du numérique en tant que représentante de l’éducation mondiale, pour une durée de 4 ans.

Le choix de Mariatou Koné a été notamment motivé par son leadership, ses initiatives en faveur des futurs de l’éducation, notamment les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA) qui se déroulent en ce moment en Côte d’Ivoire, un projet fortement soutenu par l’UNESCO et qui fait «école» actuellement auprès de plusieurs pays.

La  volonté politique du président ivoirien Alassane Ouattara et de son gouvernement dirigé par le premier ministre Jérôme Patrick Achi de relancer l’école,  impactée par la crise sanitaire mondiale (Covid-19) a été également un élément déterminant dans le  choix de prof.  Mariatou Koné, sociologue anthropologue, diplômée de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de France.

L’intégration de la ministre Mariatou Koné dans ces deux instances intervient à la faveur de la 41e session de la Conférence générale de l’UNESCO qui se tient à Paris. Cette session est en outre marquée par le 75e anniversaire de l’institution.

C’est la première fois que le secteur de l’éducation est représenté dans la Commission de haut niveau sur le développement du numérique, créée conjointement par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et l’UNESCO.

Cette institution mondiale placée sous la présidence du Rwandais Paul Kagamé, a pour vocation   d’élaborer des stratégies favorisant la mise en place de systèmes de transmission haut débit dans le monde entier et étudier les applications possibles pour que le haut débit améliore l’accès à des services sociaux comme la santé, l’éducation, la gestion de l’environnement, la sécurité et bien d’autres.

Côte d’Ivoire: les leviers prioritaires de la stratégie « Vision 2030 »

L’Etat de Côte d’Ivoire qui a mis en place une stratégie de développement dénommée « Vision 2030 », a défini des leviers prioritaires en vue de booster les potentiels du pays et créer de la valeur ajoutée.

Cette stratégie a été exposée à l’occasion de la 5e édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) qui s’est déroulée les 8 et 9 novembre 2021 à Abidjan autour du thème « Partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la Vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ».

La Côte d’Ivoire qui veut faire de son secteur privé, le moteur de la croissance économique, a développé des leviers prioritaires pour la transformation structurelle, économique et digitale du pays. 

Le pays s’est engagé à « garantir un environnement des affaires attractifs, à renforcer le système financier formel et la finance inclusive, à accélérer la transformation structurelle de l’économie, à encadrer et appuyer directement les opérateurs privés ».

Il a également conçu une stratégie en vue d’améliorer la compétitivité et accroître la productivité et renforcer les infrastructures socio-économiques. Pour atteindre ses objectifs, l’Etat opère dans des secteurs à forts potentiels avec le secteur privé.

Cette stratégie « prend appui sur le développement de grappes dans les filières à forts potentiels dont l’agro-industrie, le textile et l’habillement, l’habitat, le numérique, le tourisme et la culture », a déclaré le ministre de l’Économie et des finances, M. Adama Coulibaly.  

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, projette doubler son revenu par tête d’habitant et par la même occasion créer plus de 8 millions d’emplois en 2030, propulser la majeure partie de la population dans la classe moyenne et diviser par deux le taux de pauvreté en le ramenant de 39 à 20%.  

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement ivoirien s’est donné comme ambition d’amener le secteur privé à contribuer à l’investissement à hauteur de 25% du Produit intérieur brut (PIB) et créer plus de 90% des emplois projetés à l’horizon 2030. 

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a assuré que le gouvernement est déjà dans l’opérationnel de sa vision, annonçant un programme de financement des TPE/PME et des champions nationaux.   

« Trois dispositifs majeurs seront lancés au cours des prochaines semaines. Il s’agit premièrement du programme novateur d’accompagnement et de financement des TPE et des PME tout au long de leur parcours et de leur croissance », a indiqué M. Adama Coulibaly. 

Deuxièmement, il s’agit des programmes des champions nationaux visant l’inclusion d’entreprises à haut potentiel de croissance, a ajouté le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi. 

Il a fait savoir que pour le troisièmement acte, il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire d’assurer le développement des écosystèmes d’affaires pour favoriser la domestication nationale des chaînes de valeurs des filières prioritaires. 

Parallèlement, le gouvernement accentuera les réformes en faveur du climat des affaires afin d’assurer l’attractivité des investissements, avec la digitalisation des procédures administratives, l’amélioration de la réglementation des affaires et le renforcement des infrastructures. 

Le pays, à l’instar des autres États du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

La Côte d’Ivoire, avant la crise sanitaire de la Covid-19 avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 8% par an, se hissant dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde. 

La pandémie de Covid-19 a affecté le budget de l’Etat, mais le pays s’est montré résilient avec une croissance économique positive de 2% en 2020, contre 7% l’année précédente. La Côte d’Ivoire projette pour 2021 une croissance économique de 6,5%.

Maroc : Lancement de la campagne agricole

Le ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a procédé ce vendredi au lancement d’un programme de semis direct des céréales de la campagne agricole 2021-2022, réparti sur les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Beni Mellal-Khénifra.Ce programme national de promotion du semis direct ambitionne, à l’horizon 2030, d’augmenter graduellement la superficie pour atteindre une superficie d’un million d’hectares de céréales en semis direct, partant d’une superficie de moins de 30.000 ha actuellement.

Le Maroc étant de plus en plus confronté au déficit hydrique causé par une sécheresse structurelle, l’adoption et le déploiement des approches d’adaptation combinant les techniques et pratiques culturales permettant de mieux valoriser la goutte d’eau, est une orientation essentielle de la stratégie Génération Verte.

Dans ce sens, le semis direct des céréales est l’un des packages technologiques qui a montré son efficacité dans les zones arides et semi-arides. En effet, le semis direct est un mode d’installation des céréales sans aucun travail de préparation de sol avant le semis. Pratiquée par des semoirs spécifiques, la technique assure le maintien de la fertilité et de l’humidité du sol. Elle suppose un raisonnement de rotation culturale.

La promotion de cette technologie est fondée sur les résultats probants des travaux de recherche réalisés. Elle permet l’amélioration de la fertilité du sol et du taux de la matière organique, l’amélioration du rendement des céréales de 30% en moyenne et leur stabilisation notamment en année sèche, la réduction des coûts d’installation des céréales de 60% et des doses de semis de 30% ainsi que la réduction de l’érosion du sol de plus de 50%. Elle vise à améliorer la résilience et l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques.

Pour le déroulement de la campagne agricole en cours, le ministère a pris une série de mesures et dispositions nécessaires permettant d’assurer la disponibilité des intrants agricoles (semences, engrais et produits de traitement) et l’accompagnement des agriculteurs.

Le programme prévisionnel des grandes cultures d’automne a été établi et sera mis en place en tenant compte des disponibilités hydriques dans les zones pluviales, sur une superficie de 5,5 millions ha dont 4,6 millions de céréales, près de 510.000 ha de cultures fourragères, près de 200.000 ha de légumineuses alimentaires.

Dans les périmètres irrigués, il sera procédé à la mise en place d’un programme d’assolement rigoureux d’établissement des cultures sur une superficie de 114.000 ha de maraîchage d’automne et plus de 47.000 ha de betterave à sucre. Ce programme est réparti dans les régions selon les réserves hydriques disponibles.

Élections en Libye : Le Maroc plaide pour un cadre législatif « consensuel » et « inclusif »

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a présenté, vendredi à Paris, la vision royale pour parvenir à une solution à la crise libyenne, tout en appelant à un processus électoral « consensuel » et « inclusif ».Lors de la conférence internationale sur la Libye, qui se tient dans la capitale française, le ministre marocain a indiqué que cette approche royale, fondée sur le respect de la volonté libyenne et le bannissement de tout paternalisme, a permis des avancées majeures entamées par la conclusion en décembre 2015 de l’Accord politique de Skhirat (banlieue de Rabat).

Il a rappelé que les arrangements de Bouznika, du 6 octobre 2020 ont permis d’avancer vers la réunification des sept postes souverains, que le congrès parlementaire inter-libyen du 23 novembre 2020 a facilité la réunion, pour la première fois depuis 2011, de 123 parlementaires libyens de l’Est et de l’Ouest, et que plus récemment, l’engagement de Rabat de décembre 2020 a fait converger les opinions des Représentants de la Chambre des Représentants et le Haut Conseil d’Etat au sujet de la tenue des élections à la date prévue du 24 décembre 2021.

Par ailleurs, M. Bourita a appelé les participants à cette conférence à sortir avec des messages forts et clairs à l’adresse de la Libye et de la Communauté Internationale. Il a également appelé la Libye à s’engager vers un avenir meilleur pour préserver les avancées réalisées, soulignant que les élections peuvent transformer le cessez-le-feu en paix durable et régler définitivement la question de légitimité.

Le ministre n’a pas manqué de souligner, dans ce contexte, la nécessité de veiller à ce que le cadre législatif des élections en Libye soit « consensuel » et « inclusif », ajoutant que ces élections renforceront la souveraineté de la Libye et permettront à la communauté internationale d’avoir un seul interlocuteur libyen.

Et de conclure que le Maroc est prêt à soutenir tout accord entre Libyens, tout en réitérant le soutien de Rabat au gouvernement de Abdel Hamid Dbeibah.

Sénégal: vers la création d’un centre de maintenance aéronautique

La signature du contrat matérialisant la réalisation de ce projet a eu lieu ce vendredi dans la capitale économique du Maroc, Casablanca.Bonne nouvelle pour le secteur de l’aéronautique en Afrique de l’Ouest. Les travaux de construction du centre de maintenance aéronautique de l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar démarrent en usine en novembre 2021 et sur site en fin décembre 2021 pour une durée de 18 mois, annonce un communiqué parvenu vendredi à APA.

Lesdits travaux seront réalisés par l’entreprise marocaine spécialisée dans la construction métallique et expérimentée dans la conception et la réalisation de hangar centre de maintenance d’avions, Inter Tridim.

Premier du genre opérationnel en Afrique de l’Ouest, selon la note, ce centre de maintenance est un projet structurant dans la stratégie du hub aérien 2021-2025. Cette dernière a été approuvée en avril 2021 par le président Macky Sall qui veut faire de l’aéroport AIBD, le 1er hub aérien et logistique sous régional et de de la région de Thiès (Ouest) un pôle aéronautique de dimension internationale.

« Depuis quelques mois, nous avons entamé des recherches de partenariats, avons reçu plusieurs offres et avons visité plusieurs centres de maintenance aéronautique dans le monde et nous avons finalement fait le choix, pour le volet lié à la réalisation du hangar en structure métallique en acier, sur le leader marocain en construction métallique TCE qui connaît déjà le Sénégal pour y avoir déjà réalisé des travaux de passerelles métalliques et qui vient tout récemment de livrer un centre de maintenance aéronautique à Châteauroux en France », a déclaré le Directeur général de l’AIBD sa, Doudou Ka.

« La société InterTridim maîtrise toute la chaîne de valeur industrielle dans la réalisation de ce type de grand projet.  C’est un projet majeur pour le développement des transports aériens au Sénégal », a assuré Doudou Ka, soulignant que l’infrastructure va générer au moins 150 emplois directs.

Leader africain dans la construction métallique, InterTridim totalise 40 ans d’expérience dans son domaine de compétence en Afrique en particulier au Maroc, informe le communiqué.

Le hangar qui sera construit à l’AIBD « aura la capacité d’accueillir tout type d’avion dans toutes les normes de sécurité requises. Il aura une surface de 10 000 mètres carrés avec une hauteur de 33 mètres et une portée de 100 mètres », a fait savoir le Président, directeur général d’InterTridim, Mehdi Assad.

L’infrastructure comportera un hangar propre aux avions, une partie abritant les ateliers pour stocker les pièces et les éléments pour faire une révision générale, a expliqué l’architecte du projet, Anass Amazirh. Poursuivant, il a indiqué qu’un autre bâtiment abritera l’administration et les avionneurs et qu’il sera possible de procéder à l’extension du bâtiment sans arrêter les activités, selon l’architecte.