Côte d’Ivoire: le Kg de la noix de cajou fixé à 305 Fcfa pour la campagne 2022

Le gouvernement ivoirien a fixé mercredi à 305 Fcfa le prix du kilogramme de la noix de cajou, maintenant le même coût que la campagne précédente, a indiqué son porte-parole Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Le Conseil a fixé l’ouverture de la campagne cajou pour l’année 2022 au 4 février prochain et a arrêté, sur proposition du Conseil coton-anacarde, le prix planché obligatoire bord champ à 305 Fcfa le Kg, a indiqué M. Amadou Coulibaly.  

Les autres prix planchés obligatoires sont respectivement 330 Fcfa le kilogramme au magasin intérieur, 359 Fcfa le kilogramme au magasin usine et 389 Fcfa le kilogramme au magasin portuaire, a-t-il ajouté.   

Pour la campagne 2022, une production de 1,40 million de tonnes de noix de cajou est attendue, soit le quart de la production mondiale, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly. 

Selon le bilan de la campagne 2021, il ressort que la production nationale de noix de cajou a atteint 968.676 tonnes, soit une hausse de 14% par rapport à l’année 2020 qui avait enregistré une production de 848.700 tonnes.

Le Conseil Coton-anacarde note que le respect du prix minimum bord champ, fixé à 305 Fcfa, a permis une hausse de 14% des revenus des producteurs de l’anacarde, passant de 297 milliards Fcfa distribués dans la filière en 2020 à 339 milliards Fcfa en 2021.

La Côte d’Ivoire, en dépit de la pandémie de Covid-19, est devenu le premier pays transformateur de noix de cajou en Afrique et le troisième dans le monde en 2021 avec 136.854 tonnes transformées.  

Le pays maintient toujours son rang de leader mondial au niveau de la production et de l’exportation avec 805.748 tonnes exportées. Ce qui témoigne du succès de sa politique de transformation de la noix de cajou. 

Dakar Terminal obtient la labellisation Green Terminal

La filiale sénégalaise de Bolloré Ports et opérateur du terminal roulier El Hadji Malick Sy du port autonome de Dakar a obtenu le label Green Terminal.La labellisation de Dakar Terminal fait suite à l’audit mené le 23 décembre 2021 par Bureau Veritas. Dakar Terminal est ainsi la cinquième concession portuaire à obtenir ce label en reconnaissance de ses engagements et des mesures prises pour atténuer l’impact de ses activités sur l’environnement.

« L’audit a été conduit par les experts de Bureau Veritas sur la base des huit piliers du processus de labellisation qui inclut notamment les processus de travail, la construction d’infrastructures conformes aux standards internationaux, l’acquisition d’équipements de manutention plus respectueux de l’environnement ou encore la gestion des déchets et la formation des collaborateurs aux bonnes pratiques liées aux enjeux environnementaux », rapporte l’entreprise dans un communiqué de presse.

Le document souligne que depuis plusieurs années, Dakar Terminal travaille au quotidien sur plusieurs axes d’amélioration de sa performance environnementale en particulier l’optimisation de sa consommation de carburant des engins de manutention qui a diminué de 26 % depuis 2019 et la réduction de la congestion urbaine rendue possible par la dématérialisation des documents de transport ainsi que le transfert des véhicules importés vers le port sec de Diamniadio.

L’opérateur s’est également entouré de prestataires qualifiés pour collecter, valoriser et recycler les déchets produits au sein du terminal. Grâce aux différentes initiatives mises en place, la part de valorisation de déchets dangereux et non – dangereux est ainsi passée de 4 % en 2019 à 64 % en 2020.

« L’obtention du label Green Terminal, validée par Bureau Veritas, vient souligner les efforts qui ont été faits à plusieurs niveaux par nos équipes, notamment en ce qui concerne la gestion des déchets, la dématérialisation des documents ainsi que les actions de sensibilisation auprès de nos collaborateurs et sous-traitants. Notre challenge pour l’année 2022 sera de réduire davantage notre empreinte environnementale sur la base de notre scoring actuel et d’atteindre un niveau de performance encore plus élevé », explique Jérôme Beseme, Directeur général de Dakar Terminal.

Le label Green Terminal a été lancé par Bolloré Ports en juin 2021 avec l’objectif de contribuer à la réduction de l’empreinte carbone de ses activités en s’appuyant sur une méthodologie validée par Bureau Veritas, l’un des principaux leaders mondiaux des essais, de l’inspection et de la certification, et couvrant l’ensemble des préoccupations environnementales.

Burundi : les magistrats invités à plus de célérité

Le Chef de l’Etat burundais a exhorté les juges à mettre le paquet pour rétablir la confiance de la population en la justice.Evariste Ndayishimiye en est convaincu. Les juges de son pays peuvent mieux faire. Au cours d’une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire du pays tenue ce mercredi à Bujumbura, il les a invités à fournir plus d’effort dans leur travail.

« Faites- vous violence, rendez rapidement les jugements et veillez à leur exécution. Vous devez bien assurer vos responsabilités pour amener le peuple à avoir de nouveau confiance en les instances judiciaires », a lancé le Chef de l’Etat.

Ce dernier a par ailleurs salué le travail de la quadrilogie (Administration, Police, Armée, Justice) par rapport au maintien de la paix et de la sécurité surtout pendant les fêtes de fin d’année.

Se disant satisfait de la stabilité du pays du point de vue sécuritaire, il a appelé à la vigilance pour adopter des stratégies visant à prévenir toute sorte d’insécurité.

« A présent que le pays est stable, il nous appartient de mettre tout en œuvre pour promouvoir la bonne gouvernance, accroître le PIB, assurer la bonne gestion de la chose publique et combattre la corruption », a-t-il dit.

En outre, Evariste Ndayishimiye a demandé de procurer des moyens de communication suffisants à la police de proximité afin de lui permettre de faire efficacement son travail. Les gouverneurs de provinces ont été eux aussi appelés à tenir régulièrement des réunions publiques en vue de donner l’opportunité aux citoyens de présenter leurs doléances à partir desquelles seront établis les plans d’action, a dit le Chef de l’Etat.

Le président burundais s’est également insurgé contre la consommation des boissons prohibées qu’il considère comme un sabotage économique. Il a ainsi recommandé que les consommateurs et les vendeurs de ces produits soient arrêtés et jugés comme des criminels.

Niger : Paris soutient la résilience et la sécurité alimentaire

La France vient de fournir un appui financier de 5,15 millions d’euros, soit plus de 3 milliards CFA au Niger, au titre de l’aide alimentaire programmée.L’aide alimentaire programmé est une initiative du ministère des affaires étrangères français dont bénéficient chaque année une trentaine de pays subissant des crises alimentaires et nutritionnelles.

Au Niger, ce projet a reçu à ce stade 2,75 millions d’euros des fonds d’aide alimentaire du ministère français des Affaires étrangères. Il vise à soutenir le déploiement d’activités intégrées contribuant à une meilleure résilience des populations aux chocs climatiques et à la hausse des prix des aliments, et à lutter contre la malnutrition infantile.

Le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais) et l’Unicef collabore avec l’ambassade de France dans ce projet. Ce consortium d’agences onusiennes agissant ensemble, selon leurs spécialités respectives, vient en aide à plus de 3300 ménages (24.000 personnes) de la commune de Simiri dans le département de Ouallam (sud-ouest).

Les actions prévues dans le cadre de ce projet, qui va s’échelonner sur trois ans, intègrent les acteurs locaux, organisations paysannes, centres de santé et écoles, relais communautaires sur la nutrition, ONG locales. Cela, afin de les amener progressivement à se les approprier de façon à favoriser ainsi leur autonomie.

Selon un communiqué parvenu à APA ce mercredi, les résultats atteints au troisième trimestre 2021 concernent la sécurité alimentaire, avec 400 hectares de terres restaurées et cultivées en céréales avec des semences améliorées, 21 cantines scolaires fonctionnelles, la mise en place de 16 « champs écoles paysans » , la fourniture de 50 tonnes de semences améliorées de mil et niébé, la mise en place de 11 banques céréalières et la fourniture de 2700 chèvres pour démarrer de petits élevages familiaux.

Par ailleurs, informe la note, plus de 4200 élèves ont bénéficié de ces appuis et plus de 9000 personnes ont été formées sur la restauration des terres.

S’agissant de la lutte contre la malnutrition, le projet a dépisté 24.000 enfants de moins de cinq ans, formé 190 relais communautaires dont des « mamans lumière », formé 6000 personnes aux bonnes pratiques d’hygiène et d’alimentation des enfants, poursuit le document.

Plus de 10.000 femmes enceintes et adolescentes ont bénéficié d’un traitement à base de fer et d’acide folique, essentiel pour prévenir la malnutrition des enfants à naître. La diversification de l’alimentation, avec la fourniture de nouvelles variétés de chou, laitue, tomate, courge et moringa, a aussi contribué à une meilleure nutrition.

La diversité alimentaire a ainsi progressé à Simiri parmi les ménages cibles. Ils ont également réduit leur recours à des pratiques d’adaptation à l’insécurité alimentaire comme la réduction du nombre de repas ou la vente d’une partie de leur capital, se félicitent les promoteurs du projet.

Cet ensemble d’activités intégrées sera répliqué dans une commune voisine en 2022, pour un début de mise à l’échelle.

Malawi : Washington salue la lutte contre la corruption

Le gouvernement du Malawi est dissous cette semaine pour cause de corruption.Le président malawite, Lazarus Chakwera, a engagé le combat contre la corruption. Pour les Etats-Unis, il s’agit de « mesures audacieuses » visant au premier chef des ministres impliqués dans des scandales de corruption.

Selon le Chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Lilongwe, Jeremey Neitzke, son pays est encouragé par l’engagement de Lazarus Chakwera à débarrasser son administration de la corruption, qui « constitue une grave menace pour le Malawi à travers la dilapidation des ressources publiques et le sabotage de la démocratie et de la confiance des citoyens ».

« Nous sommes encouragés par l’engagement du président Chakwera à faire en sorte que les institutions apolitiques et que ceux qui se livrent à des actes de corruption soient traduits en justice », a poursuivi M. Neitzke qui s’exprimait ce mercredi 26 janvier 2022.

M. Chakwera a dissous l’ensemble de son gouvernement lundi dernier, à la suite d’une tempête de corruption qui a emporté trois de ses ministres depuis août 2021.

Le dernier haut fonctionnaire de l’administration qui a fini par être épinglé est le ministre des Terres, Kezzie Msukwa, qui a été récemment accusé d’avoir reçu des pots-de-vin d’un homme d’affaires influent en échange de terrains de très grande valeur.

Gambie : accrochages meurtriers entre soldats sénégalais et rebelles

Deux soldats sénégalais sont morts et neuf autres portés disparus après des accrochages entre les l’armée sénégalaises et des combattants du Mouvement des forces démocratique de la Casamance (MFDC) au sud de la Gambie.L’accrochage a eu lieu dans la ville rurale de Bwiam au sud de la Gambie, à 105 km au sud-est de la capitale gambienne Banjul, impliquait des combattants du Mouvement des forces démocratique de la Casamance (MFDC) qui font de la contrebande de bois en provenance des régions forestières de Casamance, une activité interdite par le gouvernement sénégalais.

Selon un communiqué de la Direction de l’information et de relations publiques des armées (Dirpa), « au cours des affrontements consécutifs à un vigoureuse action militaire, un rebelle a trouvé la mort et trois autres ont été faits prisonniers ». Deux militaires sénégalais ont aussi perdu la vie du côté de l’armée sénégalaise informe le document. De même souligne la Dirpa, « neuf militaires sénégalais sont portés disparus et seraient probablement détenus en otage par le MFDC ».

La mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en Gambie, forte de 2.000 hommes et déployée à la suite de la crise post-électorale dans le pays en janvier 2017, a également confirmé les affrontements. Ce commerce illégal a rapporté aux trafiquants, des millions de dollars au cours des dernières années.

La Dirpa dans son communiqué, a indiqué que « durant les cinq derniers mois, 77 camions transportant illégalement provenant du Sénégal ont été immobilisés par le 5ème Détachement sénégalais déployé au sein de la force internationale de la Cedeao ».

Dans une déclaration publiée mardi, le Président Macky Sall, a présenté ses condoléances aux familles des soldats tués dans les combats et souligne que les troupes sénégalaises de la Mission militaire de la Cedeao en Gambie étaient à la poursuite des trafiquants de bois du MFDC lors de ces accrochages.

Le Sénégal est presque divisé en deux moitiés inégales par la Gambie, la plus petite nation d’Afrique continentale, qui sert de point de transit aux syndicats pour le transport de grumes illégales vers la Chine et d’autres destinations. Depuis des années, les combattants du MFDC, dans le sud du Sénégal à 450 kilomètres de la capitale Dakar, font transiter des grumes par la Gambie pour financer certaines activités contre l’armée sénégalaise.

« Roch Kaboré a démissionné sous la menace des militaires » (Cedeao)

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « condamne fermement le coup d’Etat militaire au Burkina Faso » et annonce « un sommet extraordinaire dans les prochains jours pour examiner la situation ».L’organisation régionale dans un communiqué publié ce mercredi 26 janvier 2022, note que « malgré les appels de la communauté régionale et internationale au calme et au respect de la légalité constitutionnelle, la situation au Burkina Faso est caractérisée par un coup d’Etat militaire ce lundi 24 janvier 2022 ». La Cedeao de dénoncer que « la démission du président Roch Marc Christian Kaboré » a été obtenue « sous la menace, l’intimidation et la pression des militaires après deux jours de mutinerie ».

La Cedeao estime que ce coup d’État marque ainsi « un recul démocratique majeur pour le Burkina Faso ». En conséquence, l’organisation intergouvernementale annonce « un sommet extraordinaire de la Cedeao dans les prochains jours pour examiner la situation » dans cet Etat d’Afrique de l’Ouest secoué depuis quelques années par une crise sécuritaire en lien avec la menace jihadiste qui se répand au Sahel.

Dans la journée du lundi  24 janvier, le président de la Commission de la Cedeao, Jean Claude Kassi Brou, avait appelé au calme avant de prévenir les militaires qu’ils seraient responsables de ce qui arrivera de l’intégrité physique du président Roch Marc Christian Kaboré.

Depuis lundi, le Burkina Faso est présidé par une junte militaire dirigée par Paul-Henri Sandaogo Damiba, au nom du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Le nouveau régime a annoncé dans un discours à la télévision publique, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale, ainsi que la suspension de la Constitution. Les militaires ont aussi annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes à compter du même jour à minuit jusqu’à nouvel ordre. Le MPSR, s’est ensuite engagé au « retour à un ordre constitutionnel » dans « un délai raisonnable ».

Ce coup d’Etat des militaires est le troisième putsch en huit mois en Afrique de l’Ouest. Au Mali, le colonel Assimi Goïta qui avait destitué en août 2020, le président élu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a écarté en mai 2021 le président et le Premier ministre de transition qu’il avait cooptés quelques mois auparavant. En Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, chef des forces spéciales de l’armée, a lui aussi renversé le président Alpha Condé le 6 septembre dernier. Les juntes au pouvoir dans ces deux pays sont depuis soumises à de fortes pressions internationales pour l’organisation d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel, ce qu’elles ne semblent pas pour l’instant pressées de concrétiser.

Des Lions victorieux en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la qualification du Sénégal en quart de finale de la CAN 2021 après sa victoire (2-0), hier, contre le Cap-Vert.« Les Lions harponnent les Requins bleus », titre Le Soleil. Le sélectionneur Aliou Cissé souligne qu’ils sont « prêts à affronter n’importe quelle équipe » à ce stade de la compétition où le Sénégal voit Ismaila Sarr, « apte », réintégrer la Tanière, rapporte le quotidien national. Le Sénégal rencontre le vainqueur du match Mali-Guinée équatoriale en quart de finale, dimanche prochain.

Vox Populi continue de savourer et note que « les Lions ont bouffé les Requins bleus » et « filent en quart ». Le quotidien sportif Stades ajoute qu’ils se qualifient « en quarts avec plus de maitrise ». Pour le coach cap-verdien, « le Sénégal est un sérieux candidat pour le trophée ».

L’AS indique de son côté que « les Lions assurent l’essentiel » alors qu’EnQuête souligne que c’est « une victoire et des lacunes ». Pour ce journal, les Lions ont eu du mal à trouver la faille face au Cap-Vert alors qu’ils étaient « attendus au tournant ». Mais « ils ont bien démarré et poussé les Requins bleus  à la faute avec deux expulsions ».

En politique, Le Quotidien titre sur la victoire de la coalition présidentielle et ses listes parallèles au Fouta, dans le nord du pays. Pour ce journal, « Macky conserve son TF », à savoir son titre foncier.

Dans la formation du prochain gouvernement, Walf Quotidien fait le « portrait robot du futur PM » en s’arrêtant sur « ces profils qui s’offrent au chef de l’Etat ». Pour L’Observateur, sous le titre « Macky Sall et les plans de rebond politique », il s’agira d’un « gouvernement de mission et un PM de +consensus+ ».

Sur un autre sujet, L’Observateur livre le contenu de son voyage à Kidira, à la frontière du Sénégal et du Mali. Sous la Une « Au cœur d’une souffrance sans frontière », ce journal raconte la mésaventure de plusieurs acteurs empruntant quotidiennement ce chemin, mais fermé depuis quelques jours suite aux sanctions de la Cédéao contre le Mali.  

Le Mozambique frappé par une tempête tropicale

Au moins huit personnes ont été tuées et 54 autres blessées au Mozambique à la suite d’une tempête tropicale.Plusieurs destructions et des milliers de personnes déplacées dans les régions touchées sont notées mercredi selon l’organisme de secours du pays.

L’Institut national de gestion et de réduction des risques de catastrophes a déclaré que plus de 3.000 maisons, dispensaires et écoles ont été endommagés par la tempête tropicale Ana, qui a touché terre au Mozambique lundi.

Selon l’Institut, plus de 600 de maisons ont été complètement détruites, plongeant plus de 20.000 personnes dans la désolation, alors que des dizaines d’autres souffraient de blessures.

La tempête tropicale Ana déverse de pluies diluviennes sur le Mozambique, le Malawi et le Zimbabwe depuis lundi.

Selon les rapports, la tempête a provoqué une panne d’électricité au Malawi voisin, les inondations ayant aussi endommagé les installations électriques. Au moins quatre personnes seraient mortes à cause des inondations dans d’autres régions du Malawi.

Diplomatie, gouvernance et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la carte consulaire du Maroc, la gestion des déchets et la qualification du Maroc aux quarts de finale de la CAN-2021 au Cameroun.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné la nécessité de revoir la carte consulaire du Royaume en vue de rapprocher les prestations de la communauté marocaine établie à l’étranger.

Le Royaume dispose à ce jour de 56 consulats, avec l’ouverture durant les trois dernières années de trois consulats à Napoli, à Murcia et à Toronto, a fait savoir Bourita dans une réponse à une question orale à la Chambre des représentants, ajoutant que l’objectif n’est pas d’ouvrir davantage de consulats, mais plutôt de revoir la carte consulaire pour accompagner les Marocains du monde.

Le ministre a, dans ce sens, évoqué l’éventualité de revoir les représentations consulaires dans la banlieue de Paris, à Galice (Espagne), au nord de l’Italie et dans les pays du Golfe et en Afrique en vue de rapprocher les consulats des Marocains résidant à l’étranger, précisant que l’amélioration de la qualité des prestations consulaires porte sur 4 axes, à savoir l’amélioration des conditions d’accueil, la digitalisation et l’amélioration du rendement consulaire, les services et les actions sociales de proximité.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, a indiqué, lors de la séance des questions à la Chambre des représentants, que le volume des investissements du Maroc dans la gestion des déchets ménagers s’élevait, à fin 2021, à environ 21 milliards de dirhams, auquel le ministère a contribué à hauteur de 3 milliards de DH.

Afin de remédier aux problèmes environnementaux liés à la gestion des déchets et accompagner les collectivités locales à cet égard, un programme national de gestion des déchets ménagers a été lancé, en partenariat entre le ministère de l’Intérieur et le département du développement durable, dans le but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et à la réduction des effets négatifs sur l’environnement, souligne la publication.

Côté sport, +Le Matin+ écrit qu’au lendemain de la victoire sur le Malawi (2-1) et la qualification des Lions de l’Atlas en quarts de finale de la CAN, l’optimisme est de mise au Maroc. Les supporters saluent l’esprit conquérant des joueurs qui se sont battus comme des guerriers. Cet état d’esprit qu’on n’avait pas l’habitude de voir est comme une onde positive annonciatrices de bonnes soirées. Même le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est déterminé à aller jusqu’au bout du tournoi.

Il y a des signes qui ne trompent pas. Les Lions de l’Atlas ont affiché une solidarité, de la détermination, de la concentration et de l’abnégation tout au long du match face au Malawi. Menés au score dès la 7e minute, les hommes de Vahid n’ont jamais douté. Les images de Nayef Aguered encourageant ses partenaires traduit la bonne ambiance qui existe dans ce groupe, se réjouit le quotidien.

Au fil des minutes, l’équipe nationale a réussi à monter en puissance et a asphyxié son adversaire du jour. Elle a réussi à renverser le score. A une époque, cela serait impossible. Le doute et la nervosité se seraient installés chez les joueurs. Mais, c’est le contraire qui s’est produit mardi face au Malawi.

BRVM: 2,9 milliards de Fcfa transigés en moyenne par jour en 2021

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a enregistré une performance « record » en 2021 avec 983 078 titres échangés en moyenne journalière et 2,9 milliards Fcfa transigés en moyenne journalière.

La Brvm, qui a connu un regain d’activités, a enregistré en 2021 une « forte progression de ses indices », a indiqué mardi à Abidjan son directeur général Amenounve Edoh Kossi, déclarant que « l’année 2021, a été une année record pour notre marché ». 

« La capitalisation boursière globale du marché est passée de 10.419 milliards Fcfa à 13.332 milliards Fcfa, soit une hausse de 27,96% », a souligné M. Amenounve, relevant qu’au 31 décembre 2021 il a été enregistré 772,53 milliards Fcfa de valeurs de transactions.

A fin 2021, l’on dénombre 46 sociétés cotées avec 247,74 millions de titres échangés contre 82 millions en 2020, 94 lignes obligataires, trois Sukuks, 983 078 titres échangés en moyenne journalière et 2,9 milliards Fcfa transigés en moyenne journalière pour 13,70 « PER » moyen du marché.  

Dans le détail, dira-t-il, le marché des actions a connu une progression de 39,33% par rapport à son niveau de décembre 2020, atteignant 6085,42 milliards Fcfa, tandis que le marché obligataire a enregistré une capitalisation qui s’est élevée à 7 247 Fcfa contre 6 051 milliards en 2020, soit +19%. 

L’indice composite de la Brvm, lui, a progressé de 39,15% à 202,28 points au 31 décembre 2021 contre 45,37 points à la fin de l’année 2020. Par ailleurs, tous les secteurs d’activités à la Brvm ont connu à travers leurs indices une progression positive et très forte.

Selon l’analyse boursière, le secteur de l’industrie, à la Brvm, a été le premier levier de la remontée du marché avec une hausse de 203,75%, suivi du secteur agricole, et des autres secteurs tels la distribution, le transport, l’énergie, les finances et les services publics. 

Le bilan des structures centrales ressort, en 25 ans, une évolution de la capitalisation boursière de 1 018 milliards Fcfa de Fcfa en 1998 à 13 332,4 milliards Fcfa en 2020, soit 15% du Produit intérieur brut de l’Uemoa. 

Vingt « IPO » réalisés depuis la création du marché financier régional ont un montant total levé de 312,86 milliards Fcfa. Aujourd’hui, sur la place boursière de la Brvm, des valeurs de transactions sont en constante progression avec 722 milliards Fcfa en 2021 contre 145,84 milliards en 2012.

Côte d’Ivoire: la FAO veut davantage accompagner les mareyeuses

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, a indiqué mardi que l’institution est en quête de « financements supplémentaires » pour accompagner les mareyeuses.

La FAO est engagée sur plusieurs projets dans le secteur de la pêche en Côte d’Ivoire. Mardi, son représentant en Côte d’Ivoire a visité le point de débarquement de pêche Mohammed VI de Locodjro, dans l’Ouest d’Abidjan, pour échanger avec les mareyeuses.  

Cet échange avec ces femmes vise à « comprendre les défis qu’elles rencontrent » et les entendre, a dit M. Samy Gaidi, qui a salué leur engagement tout en promettant accompagner ces activités dans le District d’Abidjan et à Sassandra (Sud-Ouest). 

Pour apprendre les techniques de fumage de poissons avec les fours FTT du débarcadère de Locodjro, huit mareyeuses, en provenance de Sassandra, ont passé un séjour de formation à Abidjan. 

Marie Compaoré, mareyeuse, et secrétaire de la coopérative « Matrafa Sassandra », a relevé que sa coopération fait le fumage de façon traditionnelle. Ici, elles ont appris  pour le procédé de cuisson via les fours FTT pour aller les appliquer à Sassandra. 

« Ces fours FTT sont modernes et n’ont pas trop d’inconvénients au niveau de la santé », a-t-elle affirmé, ajoutant « de retour chez nous, avec la communauté, on va leur expliquer ce qu’on a appris ».  

« On a besoin de financement au niveau de notre activité qui est le fumage de poisson, ainsi que des moyens pour le transport des poissons, mais surtout les fours améliorés », a déclaré Marie Compaoré.

Mme Elisabeth Abouo (65 ans), présidente des transformatrices de Locodjro, coopérative « CMAFA », a instruit les mareyeuses venues de Sassandra. Elle a témoigné qu’avant, elle fumait le poisson sur les barriques, ce qui lui donnait des maux yeux, mais aujourd’hui elle n’a plus ce problème.    

Le fumage avec le four FTT permet d’avoir des poissons sains, ainsi que la protection de la santé des marayeuses mais aussi, cela, leur permet d’avoir plus de temps pour faire d’autres activités, a fait observer M. Samy Gaiji.  

« Les fours FTT promus par la FAO, c’est aussi un gage d’un engagement futur pour promouvoir la mise à l’échelle de ces fours à Abidjan », a-t-il poursuivi, assurant que l’institution va « appuyer » les mareyeuses.

Outre la promotion de ces fours FTT qui sont plus simples pour la cuisson du poissons (…) nous allons augmenter notre investissement de façon exponentielle sur ces fours » et « faire la promotion de la deuxième génération de four qui sont meilleurs », a-t-il dit.  

« Déjà, nous sommes en négociation avec des investisseurs pour aider les marayeuses autour d’Abidjan et à Sanssandra pour la transformation du poisson », a confié le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.   

Il a par ailleurs salué les résultats du projet de Locodjro, souhaitant que cela puisse être dupliqué à Sassandra, mentionnant « on recherche énormément de nouveaux financements et des financements complémentaires, pendant qu’on est en train d’exécuter ce projet ».  

CAN-2021: le Maroc bat le Malawi et se qualifie pour les quarts de finale

La sélection marocaine de football s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), après sa victoire face au Malawi sur le score de 2 buts à 1 (mi-temps 1-1), mardi soir au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en huitièmes de finale.L’équipe du Malawi a ouvert le score dès la 7e minute par Gabadinho Mhango, alors que Youssef En-Nesyri (45+2e) et Achraf Hakimi (70e) ont marqué les deux buts des Lions de l’Atlas.

En quart de finale, le Maroc retrouvera le vainqueur du huitième de finale qui opposera, mercredi, l’Egypte à la Côte d’Ivoire.

Maroc : L’exercice African Lion 2022 aura lieu du 20 juin au 1er juillet prochains

L’exercice African Lion 2022 aura lieu du 20 juin au 1er juillet prochains dans les régions d’Agadir, Tan Tan, Mahbès, Taroudant, Kénitra et Ben Guérir, a annoncé mardi un communiqué de l’état-major général des Forces Armées Royales marocaines (FAR).C’est dans ce cadre qu’une réunion de planification principale de l’exercice African Lion 2022, se déroule, du 24 au 28 janvier, avec la participation des représentants de plusieurs pays dont le Royaume du Maroc et les Etats-Unis, précise la même source.

L’objectif de cette réunion est d’arrêter les modalités d’exécution des différentes activités de l’exercice African Lion 2022 qui engloberont, en plus des formations portant sur les volets de plusieurs domaines opérationnels, les entraînements sur les opérations de lutte contre les groupes terroristes, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), indique le communiqué.

L’exercice African Lion 2022 vise le développement de l’interopérabilité technique et procédurale entre les FAR et les forces des pays participants ainsi que l’entraînement sur la planification et la conduite des opérations interarmées dans un cadre multinational, conclut la même source.

Burkina Faso : pluie de condamnations après le putsch

La communauté internationale a réprouvé le coup d’État militaire survenu au pays des Hommes intègres.Des États-Unis à la France, en passant par les Nations Unies, l’Union africaine ou la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la posture est la même. Le coup d’Etat perpétré ce lundi 24 janvier au Burkina Faso, avec l’arrestation du président Roch Marc Christian Kaboré et plusieurs autres dirigeants, a entraîné une pluie de condamnations de la part de pays et organes internationaux.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, la Cédéao « condamne fermement ce coup de force des militaires qui marque un recul démocratique majeur pour le Burkina Faso. » Elle annonce qu’elle tiendra un sommet extraordinaire dans les prochains jours pour examiner cette situation.

« Très clairement, comme toujours, nous sommes au côté de l’organisation régionale qu’est la Cédéao pour condamner ce coup d’État militaire », a déclaré de son côté le président français, Emmanuel Macron.

L’ONU, les États-Unis et l’Union européenne leur ont emboité le pas et demandé la « libération immédiate » du président Roch Marc Christian Kaboré. Le sort du président renversé reste en effet très confus. Depuis l’avènement du putsch, il n’a pas réapparu et ne s’est pas exprimé en public.

Sa vie ne serait cependant pas en danger et il serait sous la protection des militaires dans un lieu tenu secret. Et comme son ami guinéen, Alpha Condé renversé lui aussi par un coup d’Etat le 05 septembre dernier, il n’aurait pas l’envie de sortir du pays.

Par ailleurs, des doutes subsistent sur sa démission. La lettre manuscrite, signée en son nom et diffusée sur les antennes de la télévision nationale n’a pas été authentifiée.

Côte d’Ivoire: des étudiants instruits sur le rôle d’appui de la FAO à l’Etat

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour la Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, a partagé mercredi dernier sa vision et le rôle d’appui de l’institution avec des étudiants, à Abidjan.

M. Samy Gaiji a échangé notamment avec les étudiants de l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA) sur le rôle d’appui de la FAO à la Côte d’Ivoire en réponse aux besoins prioritaires dans le domaine agricole. 

Quel est le mandat de la FAO ? Comment cette agence spécialisée des Nations Unies accompagne-t-elle le gouvernement ivoirien à résoudre les besoins prioritaires agricoles formulés dans le Cadre de programmation pays (CPP), telles étaient les questions abordées.   

En outre, le représentant de la FAO a indiqué comment l’organisation contribue-t-elle, à travers les projets qu’elle met en œuvre, à répondre aux défis auxquels fait face l’Etat sur la question de la souveraineté alimentaire et particulièrement sur les produits de grande consommation comme le riz et le tilapia.

Il avait à ses côtés une équipe d’experts de la représentation de la FAO en Côte d’Ivoire pour apporter les éléments de réponses à ces étudiants, inscrits en Master santé et Master étude de développement de l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA).

Cette séance d’échange sollicitée par les responsables de cette Université s’inscrit dans le cadre d’un séminaire portant sur la coordination des activités pour le développement et les organisations du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire. 

Elle a permis d’instruire les étudiants sur l’évolution de l’organisation des Nations Unies, le rôle et les missions des agences dont la FAO et leurs engagements en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la récente réforme du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD).

Les représentants de l’institution ont présenté les domaines prioritaires du secteur agricole en Côte d’Ivoire formulés dans le Cadre de la programmation pays et pour lesquels la FAO apporte son appui.  

Le CPP se veut un document stratégique qui a pour but d’identifier les domaines de collaboration entre le gouvernement de Côte d’Ivoire et la FAO et qui définit la manière dont l’institution peut aider au mieux à réaliser les priorités nationales de développement agricole à moyen terme. 

Mme Anne Marie N’Da Kouassi, la chargée de programme, M. Pascal Cuny, chargé du projet Promire, et David Solano, chargé de la mobilisation des ressources et Dr Bonny Stéphane, responsable du volet nutrition ont partagé avec les étudiants, les différents projets mis en œuvre par la FAO en Côte d’Ivoire.

Dans une approche participative, plusieurs thématiques ont été développées avec un accent sur les projets mis en œuvre par la FAO. Ce sont, entre autres, la sécurité alimentaire, la nutrition, l’agroforesterie, le cacao durable et surtout la question de la souveraineté alimentaire. 

« La Côte d’Ivoire dépend fortement des importations de tilapia. Cette importation coûte à l’Etat environ 350 milliards de francs par an. Cette tendance est aussi observée au niveau du riz et d’autres filières », a fait savoir M. Samy Gaiji. 

Pourtant, fera-t-il observer, la Côte d’Ivoire bénéficie de nombreux atouts non négligeable qui devraient lui permettre d’être plutôt exportateur de ces produits. Pour la FAO, il s’agit d’apporter un appui technique et des conseils au gouvernement en vue d’inverser la tendance. 

« Nous pensons que cela est possible », a-t-il déclaré, rappelant qu’il y a quelques années, la Côte d’Ivoire importait du poulet, mais aujourd’hui, avec les efforts du gouvernement, la production nationale parvient à couvrir en majeur partie la demande intérieure. 

Selon lui, la transformation de l’économie agricole ivoirienne doit se faire sur le socle d’une production durable et répondant aux priorités nationales comme l’autosuffisance dans le secteur de l’aquaculture ou de la riziculture. 

« C’est un objectif atteignable et la Côte d’Ivoire dispose de nombreux atouts pour y parvenir », a insisté M. Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

Au terme de la rencontre, les étudiants de l’IUA ont été impressionnés par le travail remarquable de la FAO. Diane Carine Gnago, étudiante en Master 1 santé, a avoué ne pas savoir ce que la FAO mettait en œuvre comme projets en vue d’éradiquer la faim particulièrement dans son pays. 

« Cette conférence a été riche en enseignement pour moi et j’envisage plus tard faire carrière avec les Nations Unies », a ajouté Diane. 

Pour sa part, Yéo Kassoum, étudiant en Master 2 santé qui est par ailleurs membre d’une ONG exerçant dans le domaine agricole, ambitionne écrire des projets à soumettre à la FAO dans le cadre de l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en riz. 

« Notre pays a de nombreux atouts. Avec de la volonté, nous pourrons assurer notre indépendance alimentaire », a-t-il laissé entendre

Ouganda : le chef du renseignement militaire limogé

Le président ougandais, Yoweri Museveni, a limogé son chef des services d’espionnage militaire, le général de division Abel Kandiho.Le général de division, James Burungi, est le nouveau Directeur du renseignement militaire (CMI, sigle anglais). Son prédécesseur, Abel Kandiho est nommé ambassadeur au Soudan du Sud voisin.

Ce changement à la tête de la Direction du renseignement militaire intervient quelques jours après que le fils aîné du président Museveni, qui est également commandant des forces terrestres, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, a rencontré le président rwandais, Paul Kagamé le week-end dernier, pour discuter d’un large éventail de sujets, notamment des relations entre les deux pays.

Selon des analystes, les discussions entre Kagamé et Keinerugaba pourraient avoir conduit au limogeage de Kandiho de son prestigieux poste de chef d’espionnage en Ouganda.

Cette visite est intervenue à un moment où le Rwanda et l’Ouganda sont toujours à couteaux tirés après près de quatre ans de relations tendues, malgré les efforts diplomatiques déployés pour résoudre leurs différends.

Un tweet de la présidence rwandaise informe que Kagamé et son hôte ont eu « des discussions cordiales, productives et tournées vers l’avenir sur les préoccupations du Rwanda et les mesures pratiques nécessaires pour rétablir ses relations avec son voisin, l’Ouganda ».

Pour sa part, Kainerugaba a tweeté : « Nous avons eu des discussions très cordiales et approfondies sur les voies et moyens d’améliorer nos relations bilatérales ».

Malawi : dissolution du gouvernement sur fond de corruption

La formation d’un nouveau gouvernement est attendue d’ici à mercredi à Lilongwe.Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a dissous son gouvernement secoué par un scandale de corruption impliquant un de ses ministres. Dans dans une allocution télévisée à la nation, lundi soir, le chef de l’État a annoncé que la nouvelle équipe gouvernementale sera connue dans 48 heures.

« J’ai dissous l’ensemble de mon gouvernement avec effet immédiat, et toutes les fonctions du Cabinet reviennent à mon Bureau jusqu’à ce que j’annonce un Cabinet reconfiguré dans deux jours », a-t-il déclaré.

Le dirigeant malawite a indiqué que l’actuel ministre des Terres, Kezzie Msukwa, qui fait l’objet d’accusations de corruption sera exclu du nouveau gouvernement. M. Msukwa est également accusé d’abus de pouvoir criminel, en acceptant des pots-de-vin d’un homme d’affaires influent en échange de l’attribution de terres.

Msukwa devient le troisième ministre à être limogé par Chakwera, après les ministres du Travail, Ken Kandodo, et de l’Energie, Newton Kambala, accusés aussi de corruption.

Somalie : la sécheresse accentue le déplacement des populations

La sécheresse généralisée qui sévit dans la Corne de l’Afrique touche aussi la Somalie, poussant le gouvernement à déclarer l’état d’urgence en novembre 2021.L’exacerbation des conditions de sécheresse en Somalie pourrait entraîner le déplacement de plus d’un million de personnes d’ici au mois d’avril prochain si des mesures urgentes ne sont pas prises, selon la dernière analyse de la matrice de suivi des déplacements (DTM, sigle anglais) de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Dans certaines régions du pays, la pénurie d’eau est la pire depuis 40 ans et les puits sont à sec. Le bétail meurt et les prix des denrées alimentaires de base ne sont pas abordables pour la plupart des habitants.

Plus de 3,2 millions de personnes sont touchées, dont près de 245.000 ont été contraintes d’abandonner leur foyer à la recherche de nourriture, d’eau et de pâturages, notamment dans les régions du centre et du sud du pays. Les conditions vont probablement s’aggraver, car la Somalie risque de connaître une quatrième saison consécutive de pluies insuffisantes et inégalement réparties entre avril et juin 2022.

Sur la base de la gravité actuelle de la sécheresse et d’une analyse des données antérieures liées à la sécheresse de 2017, le rapport DTM prévoit deux scénarii de déplacement de personnes.

Le premier estime que 1.415.000 personnes pourraient être déplacées au cours des six prochains mois, tandis que le second note le déplacement de 1.036.000 personnes sur la même période.

Les communautés touchées ont besoin d’une aide urgente, en particulier les personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI). Les migrants continuent de faire face à des conditions de vie précaires et à un manque de services dans les sites et établissements informels à travers le pays.

« Si nous agissons maintenant, nous pouvons atténuer les déplacements supplémentaires », a déclaré Mohamed Abdelazim, le Coordonnateur des urgences de l’OIM en Somalie, soulignant qu’une action immédiate est essentielle pour sauver des vies.

Burkina : Qui est Paul-Henri Sandaogo Damiba, l’homme fort des putschistes

Agé de 41 ans, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est emparé du pouvoir au Burkina Faso en déposant le président Roch Kaboré.En septembre 2015, cet officier supérieur d’infanterie des Forces armées burkinabè s’était opposé à la tentative de coup d’Etat avortée contre le gouvernement de Michel Kafando. Sept ans plus tard, Paul-Henri Sandaogo Damiba passe à l’acte en renversant le président Roch Marc Christian Kaboré réélu pour un second mandat en novembre 2020.

Qu’est-ce qui a bien pu motiver ce loyaliste à prendre le pouvoir par la force ? Selon un groupe de militaires apparus à la télévision publique, la « détérioration du contexte sécuritaire » et « l’incapacité manifeste du pouvoir » à y faire face, constituent autant de facteurs qui menacent « les fondements de la nation ». 

Portés par des manifestants qui avaient brûlé dans la journée de samedi le siège du parti au pouvoir le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), la junte dit n’avoir pas eu d’autre choix que de prendre ses « responsabilités » en mettant fin lundi en début d’après-midi, « aux fonctions du président de la république ». Un nouveau putsch dans cet Etat du Sahel, secoué depuis 2015 par une crise sécuritaire en lien avec la menace jihadiste qui se répand au Sahel.

Le nouvel homme fort de Ouagadougou a pris le pouvoir le 24 janvier au nom du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Un coup d’Etat parachevé après un week-end agité marqué par l’arrestation du chef de l’exécutif dans la nuit du dimanche à lundi. Le président déchu a démissionné dans une lettre manuscrite relayée par la télévision publique pour dit-il préserver « l’intérêt supérieur de la nation ».

La colère au sein des troupes était perceptible depuis la sanglante attaque d’Inata en novembre par des jihadistes qui avait une cinquantaine de morts dans les rangs des militaires. Les soldats dénoncent l’incapacité du pouvoir à faire face à la menace jihadiste. Dimanche, quelques heures avant leur prise du pouvoir, ils exigeaient le départ des chefs de l’armée et des « moyens adaptés » pour lutter efficacement contre les groupes jihadistes dans la bande du Sahel.

Paul-Henri Sandaogo Damiba à la tête de ce coup d’Etat, est diplômé de l’école militaire de Paris. Le lieutenant-colonel figure parmi les officiers étrangers diplômés de la 24ème promotion de l’école de guerre de Paris en 2017. Il est aussi titulaire d’un Master 2 en sciences criminelles du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris et d’une certification d’expert de la Défense en management, commandement et stratégie.

Un parcours riche qui facilite sa montée en puissance au sein de l’armée. Il atterrit en 2011 au Régiment de sécurité présidentielle (RSP), la garde prétorienne de l’ex président Blaise Compaoré finalement dissoute en 2015 après la tentative de coup d’Etat avortée contre Michel Kafando. Un échec que le président de la transition entre juillet 2014 et novembre 2015, doit en grande partie au nouveau chef des putschistes et d’autres officiers qui s’étaient démarqués pour empêcher le coup de force du général Gilbert Diendéré, proche de Blaise de Compaoré et patron historique du régiment de sécurité présidentielle (RSP), actuellement en prison.

Début décembre, le président Kaboré chamboule la hiérarchie militaire et confie au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba le poste stratégique du responsable du dispositif antiterroriste du pays. Une décision prise après l’attaque d’Inata en novembre qui avait fait 57 morts, dont 53 gendarmes. Spécialiste des questions terroristes, il est l’auteur d’un livre, un « essai sur le terrorisme » publié en juin dernier et intitulé Armées ouest-africaines et terrorisme : Réponses incertaines ?, dans lequel il analyse les stratégies antiterroristes au Sahel et leurs limites.

Ses nombreuses casquettes de commandant de la troisième région militaire du pays, responsable du dispositif antiterroriste et chef de la sécurité à Ouagadougou, suffiront-elles à sortir le Burkina Faso de cette crise politique et sécuritaire ?

L’Afrique du Sud condamne le putsch au Burkina Faso

Le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, s’est dit « choqué » mardi par la prise du pouvoir par les militaires du Burkina Faso.Le diplomate juge la situation « extrêmement préoccupante car l’Afrique de l’Ouest a connu un certain nombre de coups d’Etat » en l’espace de huit mois. « J’ai été choqué hier par ce qui se passait au Burkina Faso et on est très inquiet que cette région ne devienne pas une région de coups d’Etat », a déclaré le ministre.

La réaction du ministre est intervenue après que les militaires burkinabés ont annoncé dans une déclaration télévisée qu’ils avaient arrêté le président Roch Kaboré lundi dans la capitale, Ouagadougou, mettant ainsi fin à son second mandat.

Les militaires ont également annoncé la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et l’Assemblée nationale et fermeture des terrestres et aériennes lors d’une discours à la télévision publique.

L’armée a déclaré que la prise de contrôle avait été effectuée sans violence et que les personnes détenues y compris le président Roch Marc Christian Kaboré se trouvaient dans un lieu sûr, ajoutant qu’elle avait été faite au nom du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

« Le MPSR, qui comprend toutes les sections de l’armée, a décidé de mettre fin au mandat du président Kaboré aujourd’hui », a déclaré le communiqué lundi. Le MPSR a indiqué qu’il proposerait un calendrier pour un retour à l’ordre constitutionnel « dans un délai raisonnable, après consultation des différentes composantes de la nation ». Anciennement Haute-Volta, le Burkina Faso est un producteur d’or et a connu de nombreux coups d’Etat depuis son indépendance de la France en 1960.

Les militaires ont renversé des gouvernements au cours des 18 derniers mois au Mali et en Guinée, et ont pris le pouvoir au Tchad l’année dernière après que le président Idriss Deby soit mort en combattant des rebelles sur le champ de bataille dans le nord du pays, selon des rapports de presse. M. Pandor a toutefois conservé un optimisme prudent quant à la possibilité que le prochain sommet de l’Union africaine se concentre sur la paix et la sécurité dans la région.

« Je pense que nous devons avoir le souci de soutenir la démocratie et de faire taire les armes sur le continent africain et j’espère que nous consacrerons beaucoup de temps à l’UA pour discuter de la manière dont nous assurons la paix et la sécurité ».

La presse sénégalaise analyse la défaite du pouvoir aux Locales

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA examinent les résultats jugés « catastrophiques » de la coalition Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir en wolof) aux élections locales de dimanche dernier.Le Quotidien analyse la défaite de la coalition au pouvoir et relève de « déroutantes ambigüités ». Pour le journal, Macky Sall « s’est perdu pour n’avoir pas été clair sur certains sujets ».

Après le raz de marée de l’opposition, L’Observateur place « Macky face à ses choix ». « Sale temps pour BBY (Benno Bokk Yakaar, pouvoir) », indique Libération. Walf Quotidien donne les « raisons d’une débâcle » même si la coalition « Benno revendique la victoire » pour ce scrutin.

« Malgré sa bérézina à Dakar, Diourbel, Kaolack et Ziguinchor », « Benno refuse de mourir », d’après Sud Quotidien. Pour Elhadji Hamidou Kassé, ministre-conseiller auprès du chef de l’Etat, la coalition présidentielle a gagné 32 sur 43 départements. « Et les tendances dans 7 autres départements nous sont largement favorables », ajoute-t-il.

« BBY crie victoire dans 10 régions sur les 14 », souligne L’AS tandis que Vox Pop reprend la majorité présidentielle qui monte au front au lendemain du scrutin : « Nous avons massivement gagné ».

En revanche, Le Soleil livre les « clés et leçons d’un scrutin ». Pour le quotidien national, la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi symbolise « l’alliance du baroudeur et du stratège » alors qu’il faut une « urgente reprise en main » pour Benno Bokk Yakaar. Wallu Sénégal est de son côté « sur les décombres du PDS » de l’ex-président Abdoulaye Wade.

EnQuête fait focus sur « les +Battus+ de la République ». Il s’agit d’Abdoulaye Diouf Sarr, « le mal aimé des Dakarois », d’Amadou Hott, un technocrate qui voit son « ascension brisée » et d’Oumar Guèye devenu « un porte-parole désormais sans attache ».

Sur un autre sujet, Stades titre sur le huitième de finale du Sénégal contre le Cap-Vert de cet après-midi (16 h GMT). Le quotidien sportif espère que les Lions vont « se réveiller pour continuer à rêver du titre » de la CAN 2021.

Pour Le Soleil, c’est « le moment de sortir le grand jeu » alors que Vox Pop indique que les Lions sont obligés de « vaincre les +Requins Bleus+ ou périr ».

Sécurité sociale: la CPPF du Gabon s’inspire de l’expérience de l’IPS-CGRAE de Côte d’Ivoire

La Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF) du Gabon s’inspire de l’expérience de l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire en vue d’une mise en œuvre de réformes « profondes » de l’institution gabonaise.

Dans cette optique, une délégation de la CPPF effectue une deuxième visite de travail au sein de l’IPS-CGRAE de Côte d’Ivoire, du lundi 24 au vendredi 28 janvier 2022. Et ce, après celle de juin 2021. 

Recevant la délégation de la CPPF du Gabon, M. Abdrahamane Berté, le directeur général de l’IPS-CGRAE, a exprimé le traditionnel « akwaba (bienvenue) » à la délégation, composée en plus de la CPPF, de l’Assemblée nationale, de la Primature et des présidents des deux principaux syndicats du Gabon.  

La délégation comprenait des conseillers du Premier ministre ainsi que le conseiller du ministre du Budget et des comptes publics, la présidente exécutive de l’Association nationale des retraités du Gabon et le président de la Machette syndicale des travailleurs gabonais.

Elle a été instruite sur la mise en œuvre de la réforme de 2012 de l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat (IPS-CGRAE) et la mise en place du régime de retraite complémentaire par capitalisation.

Pour M. Abdrahamane Berté, « c’est toujours un honneur et un grand enrichissement pour l’IPS-CGRAE de mener ces activités de coopération inter-caisses, fortement recommandées par la Confédération interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES) ».

Cela, dira-t-il, garantit un partage d’expériences concrètes tenant compte du contexte africain. Un état d’esprit qui devrait « guider et motiver tous en tant qu’hommes et femmes au service d’une institution investie d’une mission de service public à vocation sociale ». 

« Les systèmes de pension sont des instruments de justice sociale, de précieux outils de préservation de la dignité humaine et, bien souvent, l’ultime rempart contre la pauvreté. C’est pourquoi, il est crucial de les mettre régulièrement à niveau », a-t-il ajouté.  

Ensuite, faudrait-il « les maintenir sous surveillance constante, notamment grâce à la réalisation d’études actuarielles qui permettent d’en déceler à temps les risques et insuffisances afin d’opérer les réformes et ajustements nécessaires », a-t-il poursuivi. 

« Mais, les réformes, dès lors qu’elles ont été identifiées et reconnues indispensables, imposent pour leur adoption et leur mise en œuvre réussies, un parcours bien souvent long et complexe », a conseillé le directeur général de l’IPS-CGRAE.

Le directeur général de la CPPF du Gabon, Hugues Sorel Ongollo Nembe  a fait savoir que le gouvernement gabonais a commandé auprès du Cabinet FINAFTU International un outil actuariel visant une « profonde réforme du système de retraite du secteur public ».

Le rapport de cet audit vient d’être remis à Mme le Premier ministre gabonais,  qui a à cœur de faire participer l’ensemble des tributaires des régimes à la définition d’une nouvelle trajectoire de succès au système de protection sociale des agents de l’Etat sur le long terme, a-t-il souligné. 

« Nous avons entrepris de faire partager à nos partenaires sociaux des expériences abouties des autres caisses du réseau CIPRES dans la réforme de leurs systèmes de retraite », a-t-il relevé, saluant « les succès engrangés » par la CGRAE qui ont motivé cette mission. 

« Sur quoi a porté la réforme? En quoi elle a été inclusive? Quels sont aujourd’hui les bénéfices pour l’ensemble des tributaires ainsi que la mise en place du régime de retraite complémentaire par capitalisation? Ce sont là les centres d’intérêts de la partie gabonaise », a-t-il mentionné.

Le directeur général de la CPPF du Gabon s’est dit « convaincu » que ses collaborateurs et les acteurs syndicaux qui ont joué un rôle déterminant dans les réformes menées, sauront apporter des réponses édifiantes à ces questions. 

Santé et législatif au menu des quotidiens marocains

La gestion de la pandémie de covid-19 et le retrait de certains projets de loi du parlement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’au Maroc, au début de la pandémie en 2020, la prise de décisions par les politiques était naturellement assujettie à l’avis des scientifiques qui étaient les seules habilités à diagnostiquer précisément la gravité d’une situation sur le plan sanitaire et à donner les recommandations y compris aux politiques.

Aujourd’hui, la vague d’Omicron étant bien installée et même sur le point de décliner après l’atteinte du pic, les décisions de fermeture, entre autres, prises par le Maroc sur avis médical « ont probablement permis d’éviter une vague qui aurait été plus violente », estime le quotidien.

Et bien que dans ses dernières recommandations, l’OMS a incité les pays à assouplir leurs dispositifs en raison du peu de danger que représente ce variant, la décision en pareilles circonstances est d’abord scientifique, avant d’être politique, pense-t-il, soulignant que “la balle est dans le camp des membres du Comité scientifique marocain”.

De son côté, +Al Bayane+ estime que le gouvernement « semble tergiverser encore » sur l’ouverture des frontières et renvoie la balle dans le camp de la commission scientifique, dont un membre vient de décliner toute responsabilité sur ce sujet en affirmant clairement que la mission du comité est strictement consultative.

La publication reproche au gouvernement un manque de « courage » et d’intensité pour rouvrir les frontières, à l’instar de nombreux pays qui ont libéré les flux aériens quoique le nombre de cas de contamination et le taux de létalité soient encore plus préoccupants.

Ces pays n’ont jamais été aventureux envers leurs populations, mais prennent toutes les dispositions nécessaires pour les protéger sur le plan purement sanitaire, tout étant également soucieux de la situation globale de leur pays respectifs en matière d’impact économique, explique-t-il.

La fermeture des frontières ne fait, en fait, que perdre les opportunités qui se présentent à nous surtout sur le plan des échanges commerciaux ou encore du secteur du tourisme et ses activités parallèles qui en pâtissent énormément, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde le débat sur le retrait par le gouvernement de certains projets de loi du parlement, indique que certes le gouvernement n’enfreint pas les règles sur le plan juridique, puisqu’il a la latitude de retirer tout projet de loi qu’il souhaite tant qu’il n’a pas encore été voté, mais sur le plan politique, « les choses vont autrement ».

En effet, et là où le bât blesse, c’est que les retraits des projets de loi ne sont accompagnés d’aucune explication, ni à l’égard de l’opposition qui est montée au créneau, ni en direction de l’opinion publique qui s’interroge sur ce qui arrive, déplore le journal

Cette absence de communication du gouvernement autour de ses actions peut lui jouer de mauvais tours et ainsi donner libre cours aux rumeurs et approximations de toutes sortes, avertit-il.

La presse sénégalaise analyse la défaite du pouvoir aux Locales

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA examinent les résultats jugés « catastrophiques » de la coalition Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir en wolof) aux élections locales de dimanche dernier.Le Quotidien analyse la défaite de la coalition au pouvoir et relève de « déroutantes ambigüités ». Pour le journal, Macky Sall « s’est perdu pour n’avoir pas été clair sur certains sujets ».

Après le raz de marée de l’opposition, L’Observateur place « Macky face à ses choix ». « Sale temps pour BBY (Benno Bokk Yakaar, pouvoir) », indique Libération. Walf Quotidien donne les « raisons d’une débâcle » même si la coalition « Benno revendique la victoire » pour ce scrutin.

« Malgré sa bérézina à Dakar, Diourbel, Kaolack et Ziguinchor », « Benno refuse de mourir », d’après Sud Quotidien. Pour Elhadji Hamidou Kassé, ministre-conseiller auprès du chef de l’Etat, la coalition présidentielle a gagné 32 sur 43 départements. « Et les tendances dans 7 autres départements nous sont largement favorables », ajoute-t-il.

« BBY crie victoire dans 10 régions sur les 14 », souligne L’AS tandis que Vox Pop reprend la majorité présidentielle qui monte au front au lendemain du scrutin : « Nous avons massivement gagné ».

En revanche, Le Soleil livre les « clés et leçons d’un scrutin ». Pour le quotidien national, la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi symbolise « l’alliance du baroudeur et du stratège » alors qu’il faut une « urgente reprise en main » pour Benno Bokk Yakaar. Wallu Sénégal est de son côté « sur les décombres du PDS » de l’ex-président Abdoulaye Wade.

EnQuête fait focus sur « les +Battus+ de la République ». Il s’agit d’Abdoulaye Diouf Sarr, « le mal aimé des Dakarois », d’Amadou Hott, un technocrate qui voit son « ascension brisée » et d’Oumar Guèye devenu « un porte-parole désormais sans attache ».

Sur un autre sujet, Stades titre sur le huitième de finale du Sénégal contre le Cap-Vert de cet après-midi (16 h GMT). Le quotidien sportif espère que les Lions vont « se réveiller pour continuer à rêver du titre » de la CAN 2021.

Pour Le Soleil, c’est « le moment de sortir le grand jeu » alors que Vox Pop indique que les Lions sont obligés de « vaincre les +Requins Bleus+ ou périr ».

Un apport en capitaux aux PME ouest-africaines grâce à un partenariat AGF-USAID

L’USAID, l’agence des États-Unis pour le développement, et l’African Guarantee Fund (AFG), scellent un partenariat permettant aux PME d’Afrique de l’Ouest de bénéficier d’un apport de capitaux et d’une assistance technique, selon un communiqué.

L’AGF a signé ce partenariat avec l’USAID eu égard à l’accès limité des PME au capital, un obstacle important à la croissance pour de nombreuses petites et moyennes entreprises ouest-africaines, aggravé par la pandémie de Covid-19. 

Dans le cadre de ses efforts pour soutenir les PME à fort potentiel de la région pendant  cette crise et les entreprises qui les financent,  West Africa Trade & Investment Hub, financé par USAID, a accordé une subvention de co-investissement de 2,5 millions de dollars (1,44 milliard Fcfa) à l’AGF pour les PME.

L’AGF, une institution financière non bancaire de référence, s’appuiera sur cette subvention, ainsi que sur 20 millions de dollars de capitaux privés, pour soutenir son mécanisme de garanties Covid-19 au profit des PME sur deux volets. 

Il est prévu un co-investissement cumulé de 22,5 millions de dollars qui permettra à AGF d’absorber des risques supplémentaires liés à la pandémie et de fournir des garanties à ses Institutions financières partenaires (IFP) dans des conditions plus avantageuses tout en restant financièrement viable. 

Ensuite, par le biais du mécanisme de garanties Covid-19, AGF prévoit d’émettre des garanties de prêts à 30 Institutions Financières Partenaires, afin de débloquer jusqu’à 160 millions de dollars de financement pour environ 3.000 PME basées en Afrique de l’Ouest touchées par la pandémie. 

Par ailleurs, ce fonds africain de garantie fournira une assistance technique aux IFP et aux PME bénéficiant du mécanisme de garanties Covid-19 en vue d’accélérer leur redressement post-pandémique.

Durant ce partenariat de trois ans entre AGF et Trade Hub, le mécanisme de garanties Covid-19 devrait aider les PME à créer 15 000 nouveaux emplois, à maintenir 20 000 emplois existants et à générer collectivement 100 millions de dollars de ventes et 8 millions de dollars d’exportations.

« Au cours des deux dernières années, les difficultés de financement des PME se sont intensifiées en raison des incertitudes économiques provoquées par l’impact de la pandémie », a renchéri Jules Ngankam, le directeur général du Groupe AGF. 

« Notre mécanisme de garanties Covid-19 est une réponse à ce défi, et nous sommes ravis de nous associer au Trade Hub pour accroître notre capacité à combler le déficit de financement des PME grâce à cette démarche innovante », a-t-il ajouté. 

Les partenariats du Trade Hub avec AGF représentent son approche prospective pour aider les  entreprises à fort potentiel basées en Afrique de l’Ouest à obtenir le financement nécessaire pour  rebondir après la pandémie de Covid-19. 

« Des partenariats similaires avec Cordaid Investment Management et Cross Boundary, lancés en 2021, montrent déjà leur succès en réunissant les partenaires, les capitaux et les ressources qui créent un environnement plus stable pour les PME afin qu’elles puissent se développer et avoir un impact positif dans la région « , a déclaré Robin Wheeler, chef de Projet du Trade Hub. 

M. Robin Wheeler, le chef de Projet du Trade Hub, a déclaré que son institution était « ravie » d’ajouter l’African Guarantee Fund (AGF) en tant que partenaire de co-investissement.  

Le Trade Hub est une initiative financée par l’USAID pour stimuler la croissance économique grâce à des partenariats avec le secteur privé, en vue de générer de nouveaux investissements, créer des emplois et renforcer la valeur des exportations régionales et internationales en Afrique de l’Ouest.

Grâce au mécanisme de garanties Covid-19 d’AGF, les propriétaires d’entreprises basées en Afrique de l’Ouest auront un accès indispensable au capital pour non seulement survivre, mais aussi prospérer pendant la pandémie en cours.

L’African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître l’emploi et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des produits de garantie et une assistance au développement des capacités spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique.

CAN 2021: amende contre la Côte d’Ivoire pour « envahissement de terrain »

La commission disciplinaire de la CAF a infligé 10.000 dollars (5,8 millions Fcfa) à la Fédération ivoirienne de football pour « envahissement de terrain » par ses supporters après le match contre l’Algérie, dont 5.000 dollars (2,89 millions Fcfa) en sursis.

La CAF a infligé « 10.000 dollars à la Fédération ivoirienne de football l’envahissement du terrain par leurs supporters, dont 5 000 dollars avec sursis à condition qu’un tel incident ne se reproduise pas pendant le tournoi ». 

Les Éléphants de Côte d’Ivoire s’étaient imposés jeudi face aux Fennecs de l’Algérie sur le score de 3 à 1, se hissant en 8e de finale de la CAN de football 2021, au stade de Japoma, au Cameroun. 

L’Algérie a écopé aussi d’une amende de 5.000 dollars infligée à la Fédération algérienne de football (FAF) pour envahissement du terrain par une quarantaine de supporters, selon le rapport des officiels du match de la CAF qui rappelle au strict respect des règles de sécurité.

Le jury disciplinaire de la CAF a, par ailleurs, donné un avertissement au Cameroun, pays hôte,  « pour le manque de sécurité » et infligé une amende de 5000 dollars à l’entraineur de la Tunisie Kbaier Mondher pour son attitude envers l’arbitre lors de la défaite face à la Gambie (0-1).

Le portier des Aigles de Carthage, Farouk Ben Mustapha, lui aussi devra régler quelque 5000 dollars pour son comportement envers l’arbitre lors de ce match ayant opposé la Gambie à la Tunisie.  

Maroc: L’ouverture des frontières demeure liée garantie des conditions nécessaires (ministre)

Le ministre marocain des Affaires étrangères a indiqué, lundi à Rabat, que l’ouverture des frontières est importante mais demeure liée à la garantie des conditions nécessaires, à même de préserver la santé des visiteurs et des citoyens marocains, affirmant que chaque pays adopte ses propres mesures selon sa situation épidémiologique. »Le but est clair, à savoir l’ouverture des frontières, mais avec la garantie des conditions pour préserver la santé aussi bien des visiteurs que des Marocains », a insisté le ministre lors de la séance consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants.

Le ministre a fait remarquer que la question d’ouverture des frontières est actuellement en cours de discussion, relevant que « le Maroc surveille le développement de la situation épidémiologique dans les pays ayant ouvert leurs frontières et décidera de ce qui pourra être entrepris ».

En dépit de l’importance de la question de l’ouverture des frontières, il est également important de continuer à surveiller le développement de la situation pandémique, a-t-il conclu.

Maroc/Covid : La semaine dernière marque le pic des contaminations (responsable sanitaire)

Le pic des contaminations a été « très probablement » atteint la semaine du 17 au 23 janvier, a estimé, lundi, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, M. Mouad Merabet.Selon le responsable sanitaire, « le pic des contaminations à priori atteint sauf surprise; Omicron est moins grave mais pas non grave ». Il a, par ailleurs, averti que ce pic sera suivi d’une augmentation de la Covidose grave et des décès malheureusement : « au moins deux semaines difficiles nous attendent en termes de cas sévères, critiques et de mortalité », a-t-il dit.

Le taux de positivité au niveau national stagne pour la deuxième semaine consécutive à 24,4%, une diminution ayant été observée dans les régions de Casablanca-Settat, Marrakech-Safi et Souss-Massa, a-t-il relevé.

Le taux de reproduction du virus est de 0,98, a-t-il fait noter, précisant que cet indicateur était supérieur à 1 depuis le 21 novembre 2021, soit 62 jours, alors que les nouveaux cas n’ont augmenté que de 7%.

Ainsi, le niveau de transmission du COVID-19 est élevé sur l’ensemble du territoire national et toutes les régions sont au « niveau rouge », selon M. Merabet, qui a relevé que la région de Casablanca-Settat passe cette semaine du niveau très élevé au niveau élevé.

Le risque d’attraper la maladie est élevé, a-t-il mis en garde, appelant tout un chacun à faire attention et à porter le masque en continu, à veiller à l’hygiène des mains, à éviter les rassemblements et à respecter la distance de sécurité avec les autres.

Administration ivoirienne: des « objectifs de performance » assignés aux cadres du secrétariat d’Etat

Le secrétaire d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration ivoirienne, Brice Kouassi, a remis lundi à Abidjan des lettres de mission aux directeurs centraux et de chefs de services de son département, comprenant des « objectifs de performance », lors d’une cérémonie.

Ces lettres de mission sont « des objectifs de performance », a dit M. Brice Kouassi, indiquant que cet exercice a pour but de mettre en mission ses collaborateurs conformément à leurs charges et attributions, lors de la rentrée solennelle du secrétariat d’Etat, à l’École nationale d’administration (ENA).  

Selon le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargée de la modernisation de l’administration, M. Brice Kouassi, il s’agit d’un certain nombre d’activités à mener et qui devraient se faire dans un temps bien précis. 

« C’est à ce prix seulement que les Ivoiriens pourront sentir dans leur quotidien les résultats en matière de modernisation de l’administration », a-t-il soutenu, ajoutant que pour 2022, le secrétariat d’Etat a « listé 10 projets structurants qui permettront de faire un grand pas en matière de modernisation de l’administration ». 

Pour le secrétaire d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration, « c’est aujourd’hui une obligation » pour l’administration parce que la pandémie de Covid-19 a changé la manière de travailler, et il faut prendre en compte ces « menaces » pouvant affecter la compétitivité.  

Mme Anne Ouloto, ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, s’est félicitée de la « bonne prise en main,  du secrétaire d’Etat et de la vision partagée, celle du Premier ministre et du président de la République qui veulent d’une administration publique moderne, efficace et dynamique ».  

Elle a fait observer qu’une fonction publique performante « passe nécessairement par l’engagement et la responsabilisation des différents acteurs clés de l’administration », indiquant que cela réaffirme l’engagement du gouvernement sur les questions de gouvernance et de résultats. 

« Nous sommes dans une démarche en faveur des résultats et nous voulons des résultats pour les populations, nous voulons des résultats pour les usagers-clients et surtout des résultats pour le gouvernement », a-t-elle insisté.  

Le ministre a rappelé que des efforts ont été consentis depuis l’avènement du président Ouattara à la tête du pays, ajoutant « aujourd’hui, nous avons pour mission d’accélérer le processus en cours de modernisation de l’administration ». 

« L’atteinte de tous les objectifs de notre administration publique est liée au succès des politiques mises en oeuvre par le secrétariat d’Etat chargé de la modernisation de l’administration », a-t-elle renchéri, saisissant l’occasion pour exhorter ses collaborateurs à redoubler d’efforts. 

« Les résultats enregistrés aux termes de l’exercice 2021 ne doivent en aucune façon nous faire perdre de vue les points d’insatisfaction des usagers de nos services, qu’il nous faudra résolument traiter avec toute la rigueur et l’efficacité requises », a-t-elle déclaré.  

« Chers collaborateurs, la mise en œuvre réussie des missions spécifiques du Secrétariat d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration est déterminante pour l’atteinte des objectifs globaux du Ministère chargé de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’administration », a-t-elle poursuivi.  

Cette rentrée solennelle du secrétariat d’Etat chargé de la Modernisation de l’administration intervient une semaine après la rentrée solennelle du ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration.