Le Burkina Faso suspendu de la Cedeao

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’a pour l’instant pas décidé d’autres sanctions contre le pays des Hommes intègres.Le Burkina Faso, où un coup d’État s’est produit le 24 janvier 2022, rejoint le Mali et la Guinée sur la liste des pays suspendus des instances de la Cedeao. La décision a été prise ce vendredi à l’issue d’un sommet virtuel de l’organisation sous régionale.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a par ailleurs demandé la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée, ainsi que des autres officiels arrêtés.

Elle a en outre décidé d’envoyer samedi à Ouagadougou une mission des chefs d’état-major des armées de la Cedeao. Celle-ci sera suivie lundi d’une mission ministérielle, avant la tenue d’un nouveau sommet le 3 février à Accra, en présence cette fois des chefs d’État de la région.

Pretoria réaffirme son soutien «indéfectible» à la Palestine

L’Afrique du Sud est « inébranlable » dans son soutien à la lutte du peuple palestinien contre l’occupation israélienne, selon son ministère des Relations internationales.La Nation arc-en-ciel a réaffirmé, ce vendredi 28 janvier 2022, son soutien de longue date à la Palestine, estimant que l’occupation israélienne de cette terre du Moyen-Orient a « transformé le territoire en une entité d’apartheid ».

Le ministère des Relations internationales et de la Coopération a déclaré avoir pris note de la confusion provoquée par la cérémonie de mardi dernier au cours de laquelle l’ambassadeur d’Israël a présenté ses lettres de créance à Pretoria, ce qui a conduit à des questions sur l’état de ses relations avec Israël et la Palestine.

« L’Afrique du Sud n’a actuellement pas d’ambassadeur en Israël. L’Afrique du Sud a décidé de rappeler notre ambassadeur en 2018 dans le cadre de processus visant à déclasser notre présence diplomatique en Israël », a rappelé le ministère dans un communiqué.

Toutefois, il souligne que l’Afrique du Sud post-apartheid et Israël ont maintenu des liens diplomatiques formels à ce jour.

« En partie, une présence diplomatique en Israël a permis à l’Afrique du Sud de jouer un rôle avec ses partenaires internationaux dans les efforts en cours pour mettre fin à l’occupation de la Palestine », a poursuivi notre source, indiquant que l’Afrique du Sud a été « cohérente » et « inébranlable » dans son soutien de principe à la lutte du peuple palestinien contre l’occupation israélienne.

Bénin: visite de travail du président Patrice Talon au Sénégal

Au cours de sa visite de quelques heures à Dakar, le président béninois a été reçu par son homologue sénégalais.Le chef de l’Etat du Bénin, Patrice Talon a effectué , hier jeudi 27 janvier 2022, une visite d’amitié et de travail au Sénégal pour échanger avec le président Macky Sall.

« Les deux dirigeants ont abordé des sujets relatifs au contenu du Sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA) prévu les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique) », informe ce vendredi 28 janvier 2022 la Présidence de la République du Bénin.

Le président sénégalais Macky Sall prend les rênes de l’Union africaine dans quelques semaines et le président Patrice Talon a certainement voulu lui suggérer quelques préoccupations qui pourraient faire l’objet d’attention au cours de son mandat à la tête de l’organisation continentale, rappelle notre source.

Elle conclut : « Actualité oblige, les deux Chefs d’État ont également évoqué la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui tient d’ailleurs un sommet extraordinaire ce vendredi 28 janvier 2022 » dédié à la situation politique au Burkina Faso où des militaires ont pris le pouvoir.

Une ONG confessionnelle annonce des dons à la prison d’Abidjan samedi

Bethsaël International, une ONG confessionnelle ivoirienne, annonce des dons, samedi, au profit des détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la plus grande du pays, dans un communiqué.

« Cette nouvelle année 2022 est encore une occasion nouvelle de réitérer cette œuvre importante en faveur des détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) », déclare le révérend Père Achija Pacôme-Marie, Archi-prêtre orthodoxe, exorciste et président de l’ONG Bethsaël international.

Le révérend-père Achija, fondateur de l’ONG Bethsaël international, a appelé à une « contribution pressante à toutes les personnes de bonne volonté ». Un geste qui vise à apporter un peu de confort à ces détenus dont la situation de prisonnier ne saurait être une fatalité. 

Cette action, soutiendra-t-il, est « un acte d’obéissance à Dieu qui a instruit l’homme de prendre soin de la veuve, de l’orphelin, du prisonnier, de l’étranger », donnant RDV ce samedi 29 janvier 2022, pour mettre en pratique la Parole de Dieu avec l’ONG Bethsaël international.

L’organisation Bethsaël international offrira aux détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), ce qu’elle aura collecté pour les soutenir et soulager, un tant soit peu, leur besoin du quotidien, a-t-il ajouté.  

Depuis sa création, l’ONG assure un repas quotidien à des enfants de quartiers précaires à Abidjan. Depuis 2020, elle réalise cette action en apportant 1000 repas, chaque jour, aux enfants, pour la plupart des élèves, du quartier précaire Gobelet de la commune de Cocody. 

L’ONG s’est en outre engagée à soutenir les Centres de Santé (Services Prénatales, Centre de Grands brulés, Unités d’Endocrinologie- Diabétologie, etc) ; les Orphelinats et Centre d’accueil d’enfants handicapés d’Abidjan et de l’intérieur du pays. 

De plus, l’ONG Bethsaël international a mis sur pied, au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, « La Boutique du mauritanien », une sorte de Guichet allouant des vivres et non-vivres gratuitement aux familles du quartier précaire Gobelet.

Cela a pour but de ne pas rompre la chaîne de solidarité en dépit des nécessités de confinement et de restriction, souligne-t-il. Pour lui, ‘’l’amour de Dieu et de son prochain » est une des vertus les plus solides de la foi chrétienne qui se nourrit d’indulgence, d’acte de bonté et de générosité envers autrui.

L’ONG Bethsaël International, créée en 2016, soutien avec des âmes généreuses, une opération annuelle dénommée « Des vivres pour la MACA », qui a permis de livrer à la prison civile d’Abidjan (MACA), les samedis 20 mai 2020 et 21 février 2021 derniers, d’importants lots de vivres et de non-vivres. 

Les Emirats rouvrent leur espace aérien à 12 pays africains

Les Emirats arabes unis (EAU) ont levé les restrictions de voyage imposées à la fin de l’année dernière aux voyageurs de Namibie et de 11 autres pays africains, au plus fort des inquiétudes mondiales concernant la variante Omicron du Covid-19.Les EAU avaient interdit en novembre 2021, les vols en provenance du Botswana, de la République du Congo, de l’eswatini, d’Ethiopie, du Lesotho, du Kenya, du Mozambique, de Namibie, du Nigeria, d’Afrique du Sud, de Tanzanie et du Zimbabwe.

L’Autorité nationale de gestion des crises d’urgence et des catastrophes des Emirats arabes unis a annoncé jeudi dernier qu’elle levait l’interdiction et que les vols à destination et en provenance de ces 12 pays reprendraient à partir de samedi.

« A partir du 29 janvier, l’entrée aux EAU des voyageurs en provenance du Kenya, de la Tanzanie, de l’Ethiopie, du Nigeria, de la République du Congo, de la République d’Afrique du Sud, du Botswana, de l’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de la Namibie et du Zimbabwe est de nouveau autorisée ».

Toutefois, les voyageurs en provenance de ces pays devront obtenir au moins trois tests Covid-19 négatifs.

Le premier sera un test PCR Covid-19 négatif obtenu 48 heures avant le départ et un autre test rapide-PCR négatif à l’aéroport du pays d’où ils sont partis. Les passagers doivent passer un autre test PCR à leur arrivée aux Emirats.

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la sortie du chef de l’Etat contre les activistes pour une criminalisation de l’homosexualité et son analyse des résultats des dernières élections locales.« Macky catégorique sur l’homosexualité », titre Walf Quotidien à propos de la rencontre entre le président de la République et les imams et oulémas du Sénégal. « Tant que je serai à la tête du pays, elle ne sera jamais dépénalisée », a-t-il promis.

« La dépénalisation de l’homosexualité n’est pas à l’ordre du jour », poursuit-il dans L’AS. Sous le titre « homo et rictus », L’Observateur évoque « la colère du président sur la campagne de dénonciation de +And Sam Djiko yi+ », un mouvement de défense des valeurs nationales. 

« S’il ne s’agissait que de politique, cela ne me ferait pas mal, mais c’est inacceptable de mêler les chefs religieux à ces mensonges », a dit Macky Sall. « L’opposition est en train de me mettre à mal avec les religieux », a-t-il poursuivi dans EnQuête.

L’Observateur rapporte également « la vive réaction de Ababacar Mboup », coordonateur de ce mouvement, « et l’autre tour du Sénégal qui a été fatal à Benno Bokk Yakaar (coalition du pouvoir) lors des Locales ».

« Macky fait son dépouillement », indique Le Quotidien, évoquant les résultats des élections locales du 23 janvier dernier. « Je n’ai pas perdu ces élections, je n’ai jamais gagné Dakar, Thiès… », souligne-t-il.

Vox Populi note que « Macky sort du silence, s’évalue » et déclare que « la majorité qui (l’a) réélu n’a pas changé ». Pour lui, « les résultats provisoires (leur) créditent de 36 à 37 sur les 46 départements ; c’est plus de 80 % ».

Sur la bataille de Dakar, ce fut une « raclée mémorable pour Diouf Sarr », ministre de la Santé et candidat du pouvoir qui est « devancé de plus de 92.000 voix par celui de Yewwi » Askan Wi, la grande coalition de l’opposition, souligne le Témoin. Le journal ajoute que l’opposition remporte finalement 15 communes sur 19 de Dakar.

« Yewwi Askan Wi enterre l’APR », l’Alliance Pour la République, indique Sud Quotidien, parlant des résultats provisoires des Locales à Dakar où le parti du chef de l’Etat n’a gagné aucune commune.

EnQuête s’intéresse à la gestion des maires novices qui seront « à l’épreuve de la rupture ». Selon le journal, ils devront faire face aux défis des moyens financiers et des capacités de gestion. Pour le sociologue politique Ibou Sané, « rien ne leur sera pardonné et l’Etat va les épier de très près ».

Sur la CAN 2021 du Sénégal, le Soleil note que « les Lions respirent la forme » à deux jours du quart de finale contre la Guinée Equatoriale. Lors du dernier galop d’entrainement hier à Bangou, avant de rallier Yaoundé, « 25 joueurs (étaient) présents », constate Stades qui souligne que Sadio Mané était pour sa part « en salle de musculation » après sa blessure au cou face au Cap-Vert. « Sadio va très, très bien », rassure le quotidien sportif.

L’Observateur revient sur ce choc de la star sénégalaise de Liverpool face au gardien cap-verdien. Un médecin de la CAF révèle que Sadio Mané a dit juste après sa blessure : « J’ai des vertiges, mais je veux jouer ; je suis un patriote ». « A ce moment-là, il n’avait pas compris que c’est un signe de commotion cérébrale », a noté le praticien.

Santé, aviation et justice au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent de nombre de sujets notamment la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, la réouverture des frontières et la hausse du nombre d’affaires en instance dans les différents tribunaux du Royaume.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que le Conseil de gouvernement, réuni jeudi, a décidé de prolonger la durée de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 28 février 2022, dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19.

Lors d’un point de presse tenu à l’issue des travaux du Conseil, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le conseil a adopté le projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face à la propagation de Covid-19.

+Le Matin+ fait savoir que le gouvernement vient de décider la réouverture de l’espace aérien fermé depuis le 29 novembre 2021 suite à la propagation rapide du variant Omicron. La reprise des vols au départ et à destination du Maroc est programmée dès le 7 février prochain.

« Pour accompagner le déploiement de cette décision, une commission technique s’attèle actuellement à l’étude des mesures et procédures à mettre en place au niveau des centres frontaliers ainsi que le protocole sanitaire pour les voyageurs. Les détails seront annoncés ultérieurement », note le communiqué du Chef du gouvernement.

Le gouvernement appelle également les citoyens à continuer à respecter les mesures sanitaires et à adhérer à la campagne de vaccination en respectant le schéma vaccinal complet. « Il s’agit d’un acte de citoyenneté qui permet de faire face à la pandémie de Covid-19 », indique la même source, citée par la publication.

+Al Bayane+ cite une déclaration du premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mohamed Abdennabaoui qui a souligné que le nombre d’affaires en instance dans les différents tribunaux du Royaume a augmenté de 34% en 2021 par rapport à 2020.

Intervenant à l’ouverture de la nouvelle année judiciaire, Abdennabaoui a souligné que les tribunaux ont enregistré quelque 4.611.236 affaires au titre de l’année 2021, appelant à soutenir davantage le système judiciaire marocain par le recrutement de nouveaux magistrats pour les prochaines années.

Ainsi, le nombre de jugements a augmenté de 44,4% par rapport à l’année judiciaire 2020, a relevé le responsable judiciaire, mettant en avant l’augmentation considérable des affaires enregistrées au titre de l’année 2021 (+38%).

La ton monte entre Bamako et Paris après le retrait du Danemark

Le Danemark va rapatrier ses soldats face aux exigences du gouvernement de la transition malienne.« Les généraux au pouvoir ont envoyé un message clair où ils ont réaffirmé que le Danemark n’était pas le bienvenu au Mali. Nous ne l’acceptons pas et pour cette raison nous avons décidé de rapatrier nos soldats », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod après une réunion au Parlement à Copenhague.

Le chef de la diplomatie danoise s’indigne de cette décision prise par le régime de la transition malienne. « Nous sommes là à l’invitation du Mali. Les généraux ont retiré cette invitation (…) parce qu’ils ne veulent pas d’un plan rapide de retour à la démocratie », dit-il.

Le gouvernement malien de transition avait réitéré « avec insistance » dans un communiqué publié dans la soirée de mercredi à jeudi, le départ des troupes danoises arrivées dans le cadre de la mission militaire européenne Takuba. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maîga, martelait qu’en entrant sur le territoire malien, le Danemark n’a pas respecté le « protocole additionnel applicable aux partenaires européens » de la force Takuba, qui exigerait de signer au préalable un accord bilatéral avec Bamako.

Le Colonel Maîga a ensuite répondu à Florence Parly, ministre française des Armées accusée de vouloir diviser les Maliens. « Nous invitons également Mme Parly à plus de retenue et également à respecter le principe élémentaire de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État », a rétorqué le colonel Maïga avant de l’inviter de « faire sienne cette phrase d’Alfred de Vigny sur la grandeur du silence ».

De son côté, la ministre danoise de la Défense a indiqué que le rapatriement des soldats allait « prendre un peu de temps ». Si un calendrier précis ne peut être établi à ce stade, l’armée danoise juge qu’il faudra « plusieurs semaines » pour ramener hommes et matériel au Danemark, précise-t-elle dans un communiqué.

Le Drian : « la situation ne peut pas perdurer »

Alors qu’on frôle l’incident diplomatique entre Paris et Bamako, Jean-Yves Le Drian soutient que la « situation en l’état actuel ne peut pas perdurer au Mali » faisant planer le spectre d’un changement de dispositif au Sahel. « Vu cette situation, vu la rupture du cadre politique et du cadre militaire (au Mali), nous ne pouvons pas rester en l’état », a déclaré le chef de la diplomatie française sur la radio RTL.

« Ce n’est pas uniquement une décision française, c’est une décision collective et donc nous avons engagé des discussions et avec nos partenaires africains et avec nos partenaires européens pour savoir comment on peut adapter notre dispositif en fonction de la nouvelle situation », a-t-il ajouté

« Lorsqu’on tente désespérément d’isoler le Mali en instrumentalisant les organisations sous-régionales, on se demande enfin qui est dans la provocation », a martelé le colonel Maîga qui apporte la réplique au chef de la diplomatie française.

A peine lancée, Takuba vacille. La Task-force qui doit remplacer Barkhane, l’opération militaire menée par la France au Sahel est déjà dans l’impasse. Lancée en mars 2020 à Liptako Gourma, dans la partie sud-ouest du Niger, Takuba doit étendre son domaine d’intervention au Burkina Faso et au Mali. Elle a pour mission d’assister et de former l’armée malienne, en coordination avec les partenaires du G5 Sahel, de la Minusma et les missions de l’UE.

Après avoir annoncé la fin de Barkhane en juin 2021, La France s’ensable véritablement dans le dossier malien. Paris estime pourtant qu’un retrait au Sahel serait présenté comme une faillite militaire et politique en Afrique notamment par les jihadistes, et laisserait le champ libre à la Russie qui se déploie actuellement au Mali et lorgne le Burkina Faso.

Nestlé Côte d’Ivoire veut « accélérer le revenu » de 10 000 producteurs de cacao

Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse, a lancé jeudi à Abidjan, un Programme d’accélération des revenus des producteurs de cacao, visant à améliorer les conditions de travail et de vie de 10 000 paysans sur la période 2022-2023.

« Nous tenons à accélérer l’accès et le revenu des producteurs de cacao à travers une chaîne de valeurs », a dit à la presse le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso, indiquant « le groupe commence, en Côte d’Ivoire, le premier pays d’approvisionnement de cacao ».

Ce programme, insinuera-t-il, vise à adresser « les causes racines derrières les fléaux qu’on voit comme le travail des enfants au sein des champs de cacao », et cette « cause racine, c’est plutôt la pauvreté ». 

A travers ce programme d’envergure, la firme s’engage également à « aider les ménages, à trouver des sources de revenus hors du champ de cacao avec de petits projets » qu’elle accompagnera,  tout en leur offrant des formations nécessaires.   

Le programme devrait permettre de développer l’agroforesterie. Pour M. Caso, « on ne peut pas se permettre, ou que ce soit dans le monde, de couper les arbres des forêts pour faire un produit quelconque ».  

Il est par ailleurs prévu « un bonus à l’incitation à chaque ménage afin de planter au moins 10 arbres forestiers d’ombrage par an », toujours avec un accompagnement et des formations et « ces arbres seront subventionnés par le groupe », a ajouté M. Thomas Caso. 

Le but dernière tout cela est de s’assurer que les producteurs de cacao ont « un niveau de vie juste, important et équitable et le groupe s’engage ainsi à faire un petit pas en avant, à reconnaître qu’il reste encore un travail à faire » pour investir dans la traçabilité de la filière, a-t-il renseigné.  

« On a déjà piloté pour 12 mois ce projet et les résultats sont vraiment impressionnants, maintenant on monte à la deuxième échelle, partant de 1000 ménages à 10 000 ménages et d’ici 2030 le groupe va investir plus que 1,3 milliard de francs suisse sur la chaîne de cacao à travers le monde », a-t-il poursuivi. 

« Nous sommes conscients que le revenu actuel moyen des producteurs de cacao n’est pas suffisant », c’est pourquoi le groupe veut « mener des actions concrètes » pour améliorer les conditions de vie des producteurs, a-t-il laissé entendre.   

Le programme intègre un volet de « transferts directs auprès des producteurs et de leurs épouses, individuellement, en fonction de leur comportement pour inciter quelques changements de comportement », a-t-il relevé. 

Par exemple, dans le domaine des pratiques agricoles, le programme va amener les paysans à améliorer un peu plus la taille du cacao qui a un rôle incroyable pour augmenter la production, a-t-il souligné. 

Par visioconférence, le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, a échangé avec les dirigeants du groupe, en Suisse. Il s’est félicité de ce que le choix du groupe s’est porté sur la Côte d’Ivoire pour le lancement mondial du Programme d’accélération des revenus des producteurs de cacao.

Il a fait observer que la filière cacao, en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, occupe plus de 55% des terres arables du pays, emploie directement ou indirectement près de 25% de la population et représente « autour de 47 à 50% des revenus d’export ».  

M. Patrick Achi a salué ce mécanisme d’amélioration des revenus des producteurs et le fait que le groupe soit aux côtés de l’Etat, en synergie, pour mener des actions qui visent à réduire l’impact de certains phénomènes qui trouvent leurs causes profondes dans l’insuffisance des paysans. 

Le PDG de Nestlé, Mark Schneider, a pour sa part noté que les « défis sont complexes », c’est pourquoi la collaboration avec les gouvernements sont importants, avant d’ajouter « on ne peut pas accepter que les enfants soient privés de leur avenir et de leur éducation ». 

« Une telle façon de faire, ne peut qu’améliorer les conditions de vie de nos producteurs et je crois que l’initiative de Nestlé Côte d’Ivoire est à saluer parce qu’ici nous voyons une société qui travaille à soutenir les populations qui sont dans les plantations », a déclaré le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable, Adjoumani Kouassi Kobenan. 

« C’est unique », car « cela permet aux producteurs d’avoir des moyens conséquents », et en outre « mettre les enfants à l’école est une priorité de l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il insinué, faisant observer que « la durabilité du cacao, c’est aussi la relève ».   

M. Nathan Bello, manager Cocoa plan, a précisé que la phase pilote en Côte d’Ivoire a eu lieu en 2020-2021 et a concerné 1000 ménages. La phase « test », dans le cadre du plan d’implémentation se déroulera de 2022-2023 et ciblera 10.000 ménages. 

Une phase dite de « déploiement » devrait permettre sur la période 2024-2030 d’atteindre 160 000 ménages, de façon globale. Le programme vise à relever les défis de la production de cacao durable. 

A travers ce programme, le groupe va adresser la problématique de la faiblesse de rendement, la rareté de la main d’oeuvre, le risque du travail des enfants, les perturbations climatiques et l’accès au financement dans l’optique de relever la rentabilité des plantations.

M. Bello a évoqué l’autonomisation des femmes et le manque d’infrastructures scolaires. Déjà, la filiale a construit et réhabilité 53 écoles, mis en place un système de suivi et de remédiation du travail des enfants couvrant 86.000 producteurs et a apporté de l’aide à plus de 149.000 enfants. 

Nestlé Côte d’Ivoire a acheté 150.000 tonnes de cacao durable et octroyé plus de 5 milliards Fcfa en primes versées aux producteurs en 2021. La vision est d’améliorer les pratiques agricoles, améliorer les conditions de vie et la qualité du cacao. 

Le Maroc rouvrira son espace aérien le 7 février prochain

Le gouvernement marocain a annoncé, jeudi soir, la réouverture à partir du 7 février 2022 de l’espace aérien aux vols au départ et à destination du Royaume.Dans un communiqué, l’exécutif annonce que sur la base des exigences légales liées à l’état d’urgence sanitaire et conformément aux recommandations du Comité scientifique et technique chargé de suivre l’évolution du Coronavirus, le Maroc rouvrira son espace aérien le 7 février prochain.

Cette décision est également motivée par « l’évolution de la situation épidémiologique » au Royaume.

Pour accompagner ce processus, un comité technique sera chargé de mettre en place « les mesures et procédures à prendre au niveau des postes frontières ».

Le gouvernement rappelle également aux citoyens à prendre leurs mesures de précautions et à suivre les directives publiques pour éviter la transmission du COVID-19.

Pour rappel, le Maroc avait fermé son espace aérien depuis le 29 novembre 2021 pour lutter contre la propagation du variant Omicron du Covid-19. Cette fermeture a asséné un coup dur au secteur du tourisme dans le Royaume.

Les États-Unis font un don de 1,7 million doses de vaccin à la Côte d’Ivoire

Les Etats-Unis font un don de 1 737 450 doses supplémentaires de vaccin Pfizer à la Côte d’Ivoire.

Selon un communiqué transmis à APA, jeudi, avec ce don, les États-Unis auront offert un total de 6 605 410 doses de vaccins contre la Covid-19 à la Côte d’Ivoire. 

Environ la moitié des dernières doses fournies par les États-Unis sont arrivées en toute sécurité à Abidjan par le biais du mécanisme Covax le 26 janvier, et la livraison de la seconde moitié devrait être effective le 27 janvier, précise le communiqué.

« Les États-Unis sont fermement engagés à soutenir les efforts de nos partenaires ivoiriens dans la lutte contre cette pandémie », a déclaré le Dr. Nancy Lowenthal, Représentante de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) en Côte d’Ivoire. 

« Si vous êtes éligible, veuillez vous protéger et protéger vos proches en vous faisant vacciner. », a-t-elle ajouté en s’adressant à la population, insistant que  « les vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie » .

 Les États-Unis se sont engagés à acheter et à distribuer 1,2 milliard de doses de vaccins contre la Covid-19 dans le monde entier.

 A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 385 millions de doses de vaccins à plus de 110 pays.  L’engagement de fournir des vaccins contre la Covid-19 au monde entier continuera de répondre à la promesse du Président Américain Joe Biden selon laquelle les États-Unis seront « un arsenal » dans la lutte mondiale contre la pandémie, conclut le communiqué.

Maroc: Lancement les travaux de l’usine de fabrication de vaccins anti-Covid

Le Roi Mohammed VI a présidé, jeudi à la province de Benslimane (région de Casablanca), la cérémonie de lancement des travaux de réalisation d’une usine de fabrication de vaccins anti-COVID-19 et autres vaccins, un projet structurant qui, à terme, contribuera à assurer la souveraineté vaccinale du Maroc et du continent africain dans son ensemble.Cette unité industrielle s’inscrit dans le cadre de la vision royale destinée à positionner le Maroc en tant que hub biotechnologique incontournable en Afrique et dans le monde, capable d’assurer les besoins sanitaires du Continent à court et à long terme, en y intégrant la recherche pharmaceutique, le développement clinique, la fabrication et la commercialisation de produits biopharmaceutiques de grande nécessité.

Elle doit mobiliser à terme un investissement d’environ 400 à 500 millions d’euros.

Ce projet consiste en la mise en place d’une usine de fabrication et de mise en seringue de vaccins, disposant de 3 lignes industrielles dont la capacité combinée de production atteindra 116 millions d’unités en 2024. Ces lignes seront dédiées à la production de seringues pré-remplies, de flacons de liquides et de flacons lyophilisés. L’investissement projeté est d’environ 200 millions d’euros, et le lancement de la production des lots d’essais est prévu le 30 juillet 2022.

Fruit d’un partenariat public-privé, notamment l’accompagnement d’un des leaders mondiaux de la biotechnologie et de l’industrie du « Fill & Finish », la société suédoise Recipharm, ce projet permettra d’assurer l’autosuffisance du Royaume en matière de vaccins et de faire du pays une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du Continent africain et du monde dans le domaine de l’industrie du « fill & finish ».

Baptisée « SENSYO Pharmatech », l’unité industrielle, la plus grande plateforme par capacité de Fill & Finish de vaccins en Afrique, sera à terme amenée à devenir l’une des 5 premières au monde. Ce projet d’envergure vise, à moyen terme (2022-2025), le transfert du remplissage aseptique et de la fabrication de substance active de plus de 20 vaccins et produits bio-thérapeutiques, incluant 3 vaccins anti Covid-19, en moins de 3 ans au Maroc, couvrant plus de 70% des besoins du Royaume et plus de 60% de ceux du Continent.

Il est prévu dans ce cadre le transfert vers le Maroc de plateformes biotechnologiques avancées, incluant la recherche clinique, le développement et la production de thérapies cellulaires et géniques, cellules souches, et de technologies de pointe de diagnostic in vitro.

Le projet ambitionne, à long terme (2023-2030), la création d’un Pôle africain d’innovation biopharmaceutique et vaccinale au Maroc reconnu mondialement et ce, dans le cadre d’un partenariat entre des acteurs majeurs internationaux dans les domaines de recherche et de développement de technologies de pointe dans les vaccins et produits bio-thérapeutiques et toutes les institutions marocaines de tutelle.

Un transfert de savoir-faire massif et en continu est prévu à ce titre pour positionner le Royaume dans les 5 années à venir en tant que locomotive du Continent en recherche, développement et production de produits biopharmaceutiques de pointe.

Aujourd’hui, le Maroc produit plus de 3 millions de doses localement par mois. La capacité de production augmentera à environ 5 millions de doses à partir du mois de février 2022 et à plus de 20 millions de doses par mois à fin 2022. A partir de 2025, le Maroc sera en capacité de produire plus de 2 milliards de doses de vaccins.

Côte d’Ivoire: rentrée de la 13e mandature du CESEC en présence de Ouattara

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de la Côte d’Ivoire, a effectué jeudi la rentrée solennelle de sa 13e mandature, en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Cette rentrée solennelle a outre, la présence du président de la république, Alassane Ouattara, enregistré plusieurs présidents d’institutions, des membres du gouvernement, de hautes personnalités et des diplomates. » 

Le président du Conseil économique et social (CES) du Bénin,  M. Augustin Tabe Gbian, celui du Niger, M. Ligari Mariou, et une délégation du CES de la République démocratique du Congo (RDC), étaient également présents à cette rentrée solennelle du CESEC. 

Le président du CESEC, Dr Eugène Aka Aouélé, a dit « merci » au président de la République de Côte d’Ivoire pour cette marque d’estime en venant à cette cérémonie, réaffirmant tout son engagement et toute sa détermination à assumer les missions qui lui ont été confiées. 

Il a en outre exprimé l’enthousiasme qui l’anime d’assurer avec « dignité, dévouement » et dans la droite ligne de son ambitieux programme axé sur une Côte d’Ivoire solidaire, ses responsabilités afin que les résultats obtenus soient à la hauteur de ses attentes et celles des populations. 

M. Aka Aouélé a par ailleurs promis une « teneur dense de la contribution des membres du CESEC à la mise en oeuvre des programmes du gouvernement ». Le CESEC a pour mission de conseiller le gouvernement en matière économique, social, culturel et environnemental. 

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a reconduit le 4 janvier 2022 Dr Aka Aouélé à la tête du CESEC et nommé 115 nouveaux membres de l’institution qui comprend quelque 120 personnes représentants divers secteurs.  

Impôts ivoiriens: 2819 milliards Fcfa collectés en 2021 sur 2701 milliards attendus

Les services des impôts en Côte d’Ivoire ont collecté 2819 milliards Fcfa en 2021 sur 2701 milliards attendus, soit un écart positif de 118,7 milliards Fcfa, a indiqué le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un séminaire bilan.

« L’objectif qui avait été assigné par l’Etat pour 2021, c’est 2.701 milliards Fcfa, (mais) les réalisations se sont établies à 2819 milliards Fcfa soit un écart positif d’à peu près 119 milliards Fcfa », a dit à la presse M. Abou Sié Ouattara, en marge du séminaire, à Abidjan.  

Pour 2022, ce sont 3107 milliards Fcfa de recettes qui sont attendues de la direction générale des impôts. M. Abou Sié Ouattara a assuré que ses services feront davantage avec l’élargissement de l’assiette fiscale, la lutte contre la fraude fiscale et l’éducation des populations.

Les perspectives de mobilisation de recettes pour 2022 ressortent un accroissement d’à peu près 10% par rapport aux réalisations de l’année 2021. Pour atteindre cet objectif, ‘l’administration fiscale a initié ce séminaire pour améliorer ses process. 

Le directeur de Cabinet du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Adama Sall, a exprimé la « satisfaction » du ministre de tutelle qu’il représentait, des efforts réalisés dans un contexte, marqué par la pandémie de Covid-19 qui a affecté les entreprises. 

Sur un objectif de recettes attendues de 2701 milliards Fcfa la direction générale des impôts a recouvré au titre de l’année 2021 la somme 2819 dégageant ainsi un écart positif de 118,7 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 104%.  

Toutefois, dira-t-il, de nombreux défis restent encore à relever afin de permettre au gouvernement de mener à bien son ambitieux programme de développement et de faire face à ses engagements internes et vis-à-vis de ses partenaires extérieurs.

Au nombre des défis de la mobilisation des ressources, figurent « la problématique de relèvement du taux de pression fiscale dont la faiblesse contribue à instaurer des zones de fragilité au niveau des finances publiques de nos pays », a-t-il poursuivi. 

Le taux de pression fiscale en Côte d’Ivoire est de 12,4%, selon M. Adama Sall, un pourcentage en deçà du taux de 20% fixé par la Commission de l’Uemoa. A contrario, « ce taux, bas, pose la problématique de l’accroissent de la capacité de mobilisation des recettes fiscales ». 

Suivant plusieurs études, le taux de pression fiscale optimal de la Côte d’Ivoire devrait se situer normalement à 22% du PIB au regard des immenses potentialités du pays, a fait observer M. Adama Sall.  

« Un taux de pression de ce niveau, permettrait de collecter annuellement 8.000 milliards Fcfa dont 5000 milliards pour la direction générale des impôts » selon ces études, a relevé M. Adama Sall. 

Dans l’optique d’accroître ses recettes, l’Etat ivoirien a engagé des mesures structurelles, notamment la digitalisation des procédures, l’aménagement de l’assiette et des taux de certains impôts, le renforcement de l’efficacité du contrôle fiscal et la consolidation des performances de l’administration fiscales.

M. Adama Sall a annoncé que, ce vendredi, il y aura le lancement de la nouvelle administration digitalisée de la TVA. En outre, dans les semaines prochaines, il sera livré le système de gestion de la fiscalité immobilière. 

Le pays dénombre 135 000 contribuables assujettis aux impôts divers hors impôts fonciers soit un ratio d’un contribuable sur 125 personnes. À côté de cela, le coût des exonérations, lui, est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. 

Une conférence du forum d’Abu Dhabi pour la paix à Nouakchott

Plus de 300 personnalités politiques et religieuses du monde sont attendues à cette rencontre.La deuxième édition de la Conférence africaine pour la paix se tiendra dans la capitale mauritanienne, Nouakchott, du 8 au 10 février 2022. Placée sous le haut patronage de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, président de la République islamique de Mauritanie, la conférence aura pour thème « Offrir la paix au monde ».

Cet événement international est organisé par le Forum d’Abu Dhabi pour la Paix, avec la participation du gouvernement de la République islamique de Mauritanie. Il se veut, rapporte un communiqué de ses organisateurs, une plate-forme d’échange d’expériences entre les autorités religieuses du continent africain et un espace de discussion et de débat sur les questions de paix et de réconciliation en Afrique.

Les participants à cette rencontre vont faire le point sur la menace de l’extrémisme et le terrorisme. Plusieurs thèmes sont à l’ordre du jour. Parmi ceux-ci, les organisateurs notent : « Comment promouvoir la paix ? », « Comment mettre fin aux guerres civiles ? », « Comment prévenir l’extrémisme et le terrorisme ? », « Comment renforcer le rôle des États ? ».

Cette conférence sera l’occasion d’élaborer des propositions pratiques, de nature à contribuer au raffermissement des liens de coopération entre les différents acteurs publiques et politiques et les initiatives des leaders religieux pour la promotion de la paix et de la stabilité sur tous les territoires africains.

La rencontre verra la présence du président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, et celle du président du forum d’Abu Dhabi pour la paix, le cheikh Abdallah Ibn Bayyah.

Le groupe Bolloré renforce son implication dans l’éducation

Depuis plusieurs décennies l’éducation est au cœur de l’engagement solidaire du groupe Bolloré.À travers son programme de solidarité « Earthtalent », Bolloré s’appuie sur son ancrage territorial pour soutenir des projets d’associations de proximité principalement dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat.

Ainsi, en collaboration étroite avec ses équipes locales, le Groupe a ainsi apporté une aide financière à près de 70 projets éducatifs dans 18 pays.

Parmi ces pays, il y a l’Inde avec le projet Anandan qui permet chaque année à 500 enfants en situation de grande précarité de bénéficier d’un accès à un programme éducatif de qualité.

En Guinée Conakry, dix étudiants ont reçu une bourse académique leur permettant d’étudier à l’École Nationale des Arts et Métiers (ENAM).

S’agissant de la France, en partenariat avec la Cité Internationale Universitaire de Paris, plusieurs étudiants se sont vu attribuer une bourse et bénéficient également d’un accompagnement de la part des collaborateurs du Groupe Bolloré pour leur assurer un soutien moral, financier et professionnel.

« Earthtalent by Bolloré a été créé en 2010 avec l’objectif d’apporter une aide concrète aux populations locales dans divers domaines en particulier l’éducation, axe fort de notre programme. En coordonnant nos efforts avec les équipes locales, nous continuerons à remplir notre mission pour accompagner les jeunes dans la durée et leur donner les moyens de réussir par eux-mêmes », a déclaré Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement Solidaire International et Mécénat du Groupe Bolloré citée par un communiqué de presse.

En 2021, la création du programme de bourses B’Excellence a permis de consolider les actions déjà initiées et de donner la possibilité aux étudiants ayant un parcours académique d’excellence de poursuivre leurs études.

Logement: une convention de location-vente au profit des journalistes ivoiriens

L’Union nationales des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a signé mercredi, à Abidjan, une convention de location-vente de logements avec Bonus expertises, une entreprise de promotion immobilière, au profit des journalistes ivoiriens.

Le protocole de la convention a été paraphé, à la Maison de la presse d’Abidjan, avec le président de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, d’une part et d’autre part, le directeur général de la société de promotion immobilière, Bonus expertises, M. Patrice Yotcho. 

Expliquant le processus de location-accession-acquisition dit location-vente, M. Patrice Yotcho, le directeur général de Bonus expertises, a indiqué que cela fonctionne sur la base d’une « caution solidaire ».  

La caution solidaire, soulignera-t-il, représente l’ensemble des loyers qui sont payés par avance, également appelé « apport initial ». Il s’agit notamment « des loyers représentant 24 mois » qui constitueront cette caution solidaire.  

« Une fois que cette caution solidaire est payée, on devient éligible au programme, on a plus rien à payer jusqu’à obtenir ses clés et après, on paie ses loyers pendant 168 mois pour devenir propriétaire du logement », a-t-il ajouté.  

M. Yotcho a fait savoir que ce sont des logements en appartements de trois et quatre pièces, en maison basse de quatre pièces et cinq pièces, et des logements duplex, qui seront construites dans la zone d’Azaguié, dans la périphérie d’Abidjan. 

« À la base, nous avons conclu avec l’Unjci pour 200 journalistes, mais nous avons une offre qui dépasse largement les 200, puisqu’on a une assiette foncière qui peut accueillir 5.000 personnes », a-t-il rassuré.  

Cette opération a lieu dans « un systeme de mutualisation de ressources qui permet de payer une caution, d’accéder au logement et payer un loyer mensuel sur une période de 14 ans, a mentionné M. Yotcho. 

« L’avantage de ce processus, c’est qu’il permet de payer des loyers qui sont constants, qui n’augmentent pas et qui sont conformes à ce que la plupart des personnes qui sont en location aujourd’hui ont l’habitude de payer », a-t-il renchéri. 

À la différence d’un locataire, à la fin du processus, ces logements vont revenir aux souscripteurs et donc c’est une « offre sociale qui permet à la plupart des journalistes aujourd’hui d’accéder à la propriété immobilière », a-t-il poursuivi.  

Pour sa part, le president de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a soutenu que « cette offre permet d’être propriétaire d’une maison dans le cadre d’une location-vente », estimant que « c’est une bonne chose quand on sait que sur le terrain, il y a une surenchère des prix des maisons ».

Une flexibilité est par ailleurs offerte dans l’acquisition de ces maisons suite à des négociations avec l’opérateur immobilier, a relevé le président de l’Unjci, rassurant de son côté que « c’est une opération qui est taillée sur mesure ».

« Après cette signature, nous allons aller sur le terrain pour visiter les différentes plates-formes. Ils sont déjà à un certain niveau de construction des maisons », a-t-il annoncé, tout en invitant les journalistes à y souscrire afin de rentrer dans l’opération pour ne pas avoir des regrets demain. 

Côte d’Ivoire: les guides religieux impliqués dans la lutte contre le Sida

Pour atteindre les malades du Sida, qui se retrouvent dans des camps de prière et lieux de culte abandonnant leur traitement, l’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS), veut impliquer les guides religieux dans la lutte contre le VIH.

Face à cette situation, l’Initiative foi et communautés du PEPFAR a été mise en place pour engager les confessions religieuses à sensibiliser leurs membres par le biais des structures des communautés confessionnelles et des Partenaires de Mise en Œuvre (PMO).

Dans cet élan, l’Agence ivoirienne de marketing social (AIMAS) a procédé mercredi à la remise officielle de supports de communication de l’Initiative foi et communautés aux partenaires du PEPFAR, lors d’une cérémonie à Abidjan.  

Dr Dibo Henri, chef du projet à AIMAS a soutenu que la lutte contre le Sida est une affaire de tous, et les patients qui abandonnent leur traitement pour se retrouver dans des camps de prière et lieux de culte, doivent être suivis pour prendre leurs traitements.  

Dans ce contexte, le ministère de la Santé a pensé qu’il était bon que les guides religieux soient impliqués davantage dans cette lutte, et ce, afin qu’ils puissent sensibiliser leurs fidèles pour les amener à prier certes, mais à poursuivre les traitements, a-t-il ajouté.

Cette initiative cible surtout les hommes qui abandonnent le plus souvent leur traitement et en second rideau, les guides religieux qui vont relayer l’information en utilisant les supports de communication pour faire la sensibilisation, a-t-il poursuivi.   

La Côte d’Ivoire fait partie des pays les plus touchés par le VIH dans la région d’Afrique de l’Ouest (2,09 % de prévalence nationale ; 379.593 Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) dont 122.622 hommes soit 32%). 

Dans le cadre de la réponse au VIH, le pays s’est engagé dans l’initiative de l’élimination de cette pandémie d’ici à 2030 à travers les objectifs intermédiaires d’accélération de la réponse avec les « 95-95-95 » d’ici à 2025.

Cela vise également à asseoir des stratégies pour traiter tous les patients en intégrant le modèle de soins différenciés et la délégation de tâches pour optimiser la rétention durable des PVVIH dans les soins à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. 

Selon les résultats de l’étude sur les facteurs favorisant la sortie des patients vivant avec le VIH du circuit de soins en Côte d’Ivoire, 7 070 PVVIH abandonnent le traitement ARV dont 4 527 perdus de vue à Abidjan et 2 543 à l’Intérieur du pays. 

Bien que des soins et un soutien adéquats leur soient prodigués, une partie de ces perdus de vue se retrouve dans des camps de prière et autres lieux de culte à la recherche de soutien spirituel et de guérison. 

C’est dans ce cadre qu’AIMAS a bénéficié d’un financement du PEPFAR par l’entremise de l’USAID à travers le « Sustainable Condoms Solutions Project » ou projet de Solutions durables pour les condoms (SCSP).

L’un des objectifs assignés est de développer des messages et supports de communication pour réduire la stigmatisation et améliorer les connaissances en matière de VIH et de traitement à travers le réseau local des leaders religieux et communautaires.  

En juillet 2021, à Jacqueville (Sud), un atelier d’élaboration de messages d’espoir et des supports de communication sur le VIH  avec la participation des communautés religieuses a été organisé afin d’impliquer les guides spirituels et les éveilleurs de conscience.

Un gouvernement est « crédible » quand il travaille pour le plus grand nombre (Gbagbo)

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, leader du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) estime qu' »un gouvernement n’est crédible que quand il travaille pour le plus grand nombre », à l’occasion des 100 jours du parti.

« Un gouvernement n’est légitime et crédible que quand il travaille pour le plus grand nombre; d’où les Grecs ont créé le concept de la démocratie qui signifie le pouvoir du peuple », le système politique par lequel le peuple est souverain, a dit M. Gbagbo, dans un message vidéo.

Selon lui, « c’est par le plus grand nombre qu’il faut qu’un pouvoir travaille ». Aujourd’hui, dans la sous-région ouest-africaine, la résurgence des coups d’Etat montre « la façon de gouverner qui ne convient pas au plus grand nombre ». 

« Voici déjà 100 jours que nous avons créé à notre congrès constitutif le PPA-CI qui est une idée pour la transformation de la Côte d’Ivoire, pour le combat pour la Côte d’Ivoire, notre pays », a lancé l’ex-président ivoirien. 

« Confisquer les biens et les idées du peuple pour un petit groupe, c’est contre cela que nous nous battons », a-t-il souligné, ajoutant « il faut qu’ on lutte pour qu’il (le pays) soit le meilleur possible ».

Toutefois, les populations doivent savoir que « les périls sont nombreux, et il y a le péril de la non-démocratie » que l’on peut d’ailleurs observer dans la sous-région, c’est pourquoi le PPA-CI se bat pour que le plus grand nombre ait droit à la parole et à de meilleures conditions de vie.

Dans l’élan de la démocratie, « on n’est pas assuré de réussir à chaque fois, mais on doit le faire pour un grand nombre » quand on a les commandes du pouvoir,  a laissé entendre M. Gbagbo, à l’occasion des 100 jours de son nouveau parti, le PPA-CI. 

Afrique : bientôt une banque d’investissement pour les jeunes

La banque pour l’entreprenariat et l’investissement pour les jeunes africains devrait permettre à ces derniers de disposer davantage de ressources nécessaires au développement de leurs entreprises.En Afrique, les initiatives pour pallier le sous-financement des jeunes entrepreneurs se multiplient. En visite officielle de deux jours à Dakar, le président de la Banque africaine de développement (Bad), Dr Akinwumi Adesina, a annoncé, ce jeudi, la création prochaine d’une banque africaine dédiée exclusivement au soutien des jeunes entrepreneurs du continent.

« Le système bancaire traditionnel tel qu’il est conçu ne répond pas nécessairement aux besoins de financement des jeunes entrepreneurs. Il  nous faut donc créer un écosystème financier autour de la jeunesse pour leur permettre de transformer leurs idées en des projets finançables et viables », a déclaré M.Adesina dans les locaux de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) où il a tenu sa première rencontre.

Selon le ministre, Délégué général à la DER/FJ, Papa Amadou Sarr, l’objectif de cette institution financière est de faire une alliance africaine autour du financement de l’entreprenariat pour les femmes et les jeunes. Et la DER/FJ qui accompagne déjà certains pays africains aidera d’autres Etats à développer leurs propres programmes gouvernementaux, a indiqué M. Sarr.

« Je veux que la DER soit l’exemple pour toute l’Afrique », a ajouté le président Akinwumi Adesina.

Se disant satisfait du taux d’exécution des projets financés par la DER/FJ et des résultats qu’ils ont produits, le président de la Bad a promis d’augmenter les fonds alloués à la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes. « Soyez assuré du fort soutien de la Banque africaine de développement », a-t-il dit.

De même, il a annoncé l’organisation dans la capitale sénégalaise d’un forum sur le financement des jeunes entrepreneurs africains. Cette rencontre, qui réunira des acteurs financiers du monde entier, sera évoquée au cours de son entretien avec le président Macky Sall.

Malawi : Chakwera remanie de son gouvernement

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a annoncé un nouveau gouvernement qui comprend de nouveaux visages, quelques jours après avoir limogé l’ensemble de l’Exécutif lundi, à la suite d’une tempête de corruption impliquant certains de ses anciens principaux lieutenants.Dans la nouvelle liste ministérielle annoncée par le Secrétaire de la Présidence et du Gouvernement, Zanga Zanga Chikosi, Samuel Kawale remplace Kezzie Msukwa, accusé de corruption, en tant que nouveau ministre des Terres du Malawi, tandis que l’homme d’affaires Mark Phiri est nommé ministre du Commerce et de l’Industrie, en remplacement de Sosten Gwengwe.

Vera Kamtukule a été promue ministre du Travail, tandis qu’Abida Mia a été élevée au rang de ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Kamtukule et Mia étaient auparavant vice-ministre du Travail et vice-ministre des Terres, respectivement.

Chakwera a dissous l’ensemble de son cabinet cette semaine à la suite d’un tollé public concernant la corruption croissante parmi ses ministres.

Msukwa a été suspendu au début du mois sur la base d’allégations selon lesquelles il aurait accepté des pots-de-vin d’un homme d’affaires important en échange de l’accès à des terres de premier ordre.

Deux autres ministres ont été licenciés à la fin de l’année dernière, également en raison d’allégations de corruption.

D’autres nominations seront faites prochainement, a déclaré le bureau de Chakwera.

Voici la liste des nouveaux ministres :

Lobin Lowe, ministre de l’Agriculture

Michael Usi, ministre du Tourisme, de la Culture et de la Faune sauvage

Samuel Kawale, ministre des Terres

Mark Phiri, ministre du commerce et de l’industrie

Vera Kamtukule, ministre du Travail

Abida Mia, ministre de l’Eau et de l’Assainissement

Patricia Kaliati, ministre du Genre, du Développement communautaire et du Bien-être social

Titus Mvalo, ministre de la Justice

Agnes Nyalonje, ministre de l’Education

Khumbidze Chiponda, ministre de la Santé

Jacob Hara, ministre des Transports

Blessings Chinsinga, ministre du Gouvernement local.

Mali : Takuba sur la sellette, bras de fer entre Bamako et Paris

Le déploiement des troupes danoises au Mali dans le cadre du groupement militaire Takuba sème la discorde entre le Mali et la France.On assiste à une véritable guerre des communiqués entre le gouvernement de transition malienne et le ministère français des Affaires étrangères sur la participation du Danemark à la Task Force militaire Takuba qui opère au Sahel. Alors que la France a engagé une « concertation approfondie » avec ses partenaires européens sur l’avenir de la force militaire européenne, le pouvoir malien exige le départ de soldats danois tout juste arrivés.

Dans un communiqué, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maîga, estime qu’en entrant sur le territoire malien, le Danemark n’a pas respecté le « protocole additionnel applicable aux partenaires européens » de la force Takuba, qui exigerait de signer au préalable un accord bilatéral avec Bamako.

Dans sa réponse, le gouvernement malien « par note verbale du 29 juin 2021 », soutient que « le gouvernement du Royaume de Danemark a saisi le gouvernement de la Transition d’un projet de texte en vue de convenir du statut des forces spéciales danoises devant intervenir au sein de la force Takuba sur la base du protocole additionnel conclu en mars 2020 entre le gouvernement de la République du Mali et le gouvernement de la République française déterminant le statut des détachements non français de la force Takuba ».

Selon toujours le communiqué du gouvernement de la transition, « la partie danoise avait souhaité recevoir un accusé de réception de la partie malienne pour marquer l’entrée en vigueur du texte soumis ». La requête étant toujours en examen, la partie malienne soutient qu’ « aucun accord n’autorise le déploiement des forces spéciales danoises au sein de la force Takuba ».

Une mise au point qui fait réagir le Quai d’Orsay. Dans un communiqué, le site du ministère des Affaires étrangères précise que « les autorités maliennes ont envoyé une lettre d’invitation formelle au gouvernement du Danemark le 27 novembre 2019. La notification d’acceptation a ensuite été transmise par l’ambassade du Danemark à Bamako le 29 juin 2021 et signée le jour-même par le Protocole du Ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale » soutient la note.

Le communiqué précise que « la présence de militaires danois sur le sol malien est donc légale, repose sur une invitation de la part des autorités de la République du Mali et respecte la procédure juridique agréée par les services juridiques des ministères maliens des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et de la Défense et des Anciens combattants » a soutenu le communiqué.

Le document publié sur le site du ministère des Affaires étrangères de la France, porte la signature des pays qui composent la Task force Takuba : Allemagne, Belgique, Danemark, Estonie, France, Hongrie, Italie, Lituanie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Suède.

A peine lancée, Takuba vacille. La Task-force qui doit remplacer Barkhane, l’opération militaire menée par la France au Sahel est déjà dans l’impasse. Lancée en mars 2020 à Liptako Gourma, dans la partie sud-ouest du Niger, Takuba doit étendre son domaine d’intervention au Burkina Faso et au Mali. Elle a pour mission d’assister et à former l’armée malienne, en coordination avec les partenaires du G5 Sahel, de la Minusma et les missions de l’UE.

Après avoir annoncé la fin de Barkhane en juin 2021, La France s’ensable véritablement dans le dossier malien. Paris estime pourtant qu’un retrait au Sahel serait présenté comme une faillite militaire et politique en Afrique notamment par les jihadistes, et laisserait le champ libre à la Russie qui se déploie actuellement au Mali et lorgne le Burkina Faso.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

La situation des PME, la transformation numérique et la qualification de la sélection marocaine de football pour les quarts de finale de la CAN 2021 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la situation des PME, écrit que les pouvoirs publics ont, de tout temps, multiplié les tentatives, les programmes et les dispositifs pour les aider à démarrer, à se développer, pour les préserver et parfois aussi pour les sauver, mais que toutes ces actions d’accompagnement « s’arrêtent de produire des effets une fois passés la conjoncture ou le contexte pour lesquelles elles ont été destinées ».

Le chef d’entreprise, lui, demeure confronté en permanence aux nombreux autres défis du quotidien avec pour seule préoccupation d’assurer la survie et la pérennité de son activité et des emplois, estime la publication.

Si aujourd’hui, il y a nécessité de muscler la PME marocaine, l’enjeu ne peut pas être réduit aux seuls aspects financiers, d’autant plus que les PME ont aussi et surtout besoin d’un accompagnement rapproché au quotidien, de bénéficier d’expertises, de formation, d’aide au développement de ses capacités et de ses ressources humaines, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur la transformation numérique, écrit que certes, de nombreuses entreprises ont déjà “pris le train”, des services publics aussi, mais qu' »il y a encore de gros trous dans les chaînes ».

Le retard de digitalisation fait perdre au Maroc des points non seulement dans les classements internationaux, mais aussi en termes d’augmentation de la productivité et de la compétitivité de l’économie, relève le quotidien, qui se fait l’écho du rapport du CESE.

Dans l’administration, moins du quart des services sont complètement dématérialisés, ce qui fait perdre à chaque citoyen en moyenne annuelle 50 heures et à chaque entreprise 200 heures! estime-t-il, soulignant que “la fracture numérique est grande et coûte très cher”.

+L’Opinion+, qui revient sur la qualification des Lions de l’Atlas pour les quarts de finale de la CAN 2021, après leur victoire contre le Malawi en 8e de finale, écrit que la sélection nationale était « sur le point de battre un autre sinistre record, celui de ne pas atteindre le tour des quarts depuis 18 ans ».

En effet, depuis l’épopée de Badou Zaki et son équipe « incognito » qui a atteint la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Tunisie, le Onze national a toujours raté le rendez-vous des quarts, souligne le journal.

Même lorsque les Lions de l’Atlas partirent favoris lors de la CAN 2019, ils furent éjectés en 8èmes de finale contre toute attente, par la modeste formation du Bénin, qui participait pour la première fois à la compétition, relève-t-il, évoquant “un épisode tragique” pour le public marocain, qui misait gros sur son équipe nationale.

Même son de cloche du côté d’Al Bayane qui titre “Le cauchemar béninois n’a pas eu lieu !”.

A la veille de ce match des huitièmes de finale de la CAN, “on craignait fort” que le “spectre du cauchemar” contre le Bénin, à la même phase de la compétition en 2019, ne se reproduise encore une fois, note-t-il.

Il importe maintenant de reconnaître qu’en dépit de cette victoire “euphorique” contre la sélection du Malawi, le jeu de l’équipe nationale “ne convainc toujours pas !”, estime-t-il, évoquant “beaucoup de déchets” aussi bien dans la ligne médiane que dans celle de l’offensive.

Macky Sall et son gouvernement à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur les retrouvailles de Macky Sall avec ses ministres dont certains ont été battus aux élections locales du 23 janvier dernier.Macky Sall aux membres du gouvernement : « Préparez vos dossiers », titre L’Observateur qui plonge « dans l’ambiance du dernier Conseil des ministres d’après scrutin ».

EnQuête est formel : « Macky Sall va couper des têtes », le remaniement ministériel est « imminent ». Selon le journal, le chef de l’Etat a informé hier ses ministres de l’arrivée d’un Premier ministre et « leur a demandé d’expédier les affaires courantes ». « Il lui faut reprendre la main rapidement et endiguer la déferlante YAW (Yewwi Askan Wi) », la grande coalition de l’opposition qui a remporté d’importantes villes et communes du pays.

En revanche, Le Quotidien note que « Macky prend son temps » pour la nomination du Premier ministre, un poste qui avait été supprimé après la présidentielle de 2019. Le journal indique que « le décret ne sera pas signé avant le 8 février ».

Sur les contreperformances de la coalition présidentielle aux élections locales de dimanche dernier, Walf Quotidien note des « tirs groupés sur (Mahmoud) Saleh », le directeur de Cabinet politique de Macky Sall qui avait déclaré que ce scrutin avait valeur de référendum pour un troisième mandat de son mentor.

Si les résultats provisoires des Locales ne sont pas encore publiés, Vox Populi souligne que « les candidats de YAW Thiès soufflent sur les braises ». Le journal note que ces derniers « s’accrochent à leurs +victoires+ et menacent ».

Le Témoin fait focus sur les résultats du Parti démocratique sénégalais (PDS) et « les raisons d’une régression ». Jadis principale formation de l’opposition, puis parti au pouvoir avant de retourner dans l’opposition, « le PDS n’est plus que l’ombre de lui-même. A preuve, il a chuté de 107 collectivités locales en 2014 à 27 dimanche dernier ».

Sur un autre sujet, L’AS indique que « Macky préconise la dématérialisation des procédures » pour une célérité des décisions judiciaires.

Le Soleil titre sur le sixième plan d’actions des syndicats de l’enseignement. Une situation qui met « l’école dans la tourmente » avec des élèves qui en ont « ras-le-bol », indique le quotidien national.

Sur la CAN 2021, Le Soleil informe que « les Lions affronteront la Guinée équatoriale en quarts » dimanche prochain.

Stades titre sur la série de quatre matchs sans but encaissé par le Sénégal dans cette compétition. « Une première depuis 2002 », d’après le quotidien sportif.

Le Maroc condamne toutes les formes d’ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays du Golfe

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, mercredi par visioconférence, avec le Secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), Nayef Falah Al-Hajraf.Lors de cette entrevue, le ministre marocain a fait part des remerciements et de la considération du Maroc au CCG et aux pays frères du Golfe pour leur position solidaire et constante avec le Royaume, telle qu’exprimée dans la déclaration finale ayant sanctionné les travaux de la 42ème session du Conseil suprême du CCG, tenue le 14 décembre dernier à Ryad, et réaffirmant les positions constantes du Conseil en faveur de la marocanité du Sahara et son soutien immuable à l’intégrité territoriale du Royaume.

De son côté, le Secrétaire général du CCG a réaffirmé la position constante du Conseil en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son unité territoriale, considérant qu’aucune solution à ce conflit régional artificiel n’est envisageable hors du cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc et de son intégrité territoriale.

M. Al-Hajraf s’est également félicité des positions solidaires du Royaume avec les pays du CCG et leurs causes nationales, ainsi que du niveau distingué des relations de partenariat liant les deux parties, soulignant la ferme détermination du CCG à consolider davantage ces relations.

S’agissant du renforcement du partenariat entre les deux parties, M. Bourita a réaffirmé la disposition du Royaume à continuer à œuvrer avec le Secrétariat général du CCG et les pays du Golfe pour jeter les bases d’une nouvelle étape de coopération qualitative, visant à consacrer un cadre de partenariat renouvelé et favorable au renforcement des relations politiques, économiques, commerciales et humaines, en concrétisation de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI contenue dans le Discours Royal devant le Sommet Maroc-Pays du Golfe, tenu le 20 avril 2016 à Ryad.

Le ministre s’est félicité des dénominateurs communs et de la solidarité constante que partagent le Maroc et les pays du CCG, réitérant à ce propos la condamnation par le Royaume du Maroc, Roi, gouvernement et peuple, de la poursuite des attaques des milices houthies et des parties qui les soutiennent contre les installations civiles et économiques en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis.

Il a, en outre, réitéré le rejet du Maroc et sa condamnation de toutes les formes d’ingérence iranienne flagrantes dans les affaires intérieures des pays du Golfe, particulièrement dans le Royaume frère de Bahreïn, rappelant que le Maroc, comme l’a souligné le Roi lors du Sommet Maroc-Pays du Golfe tenu le 20 avril 2016 à Ryad, « a toujours considéré que la sécurité et la stabilité des pays du Golfe sont indissociables de la sécurité du Maroc », au vu de la communauté du destin et de la convergence des points de vue sur les différentes questions d’intérêt commun.

Le communiqué précise que M. Bourita a adressé une invitation au Secrétaire général du CCG pour effectuer une visite de travail au Maroc, dont la date sera fixée ultérieurement.

CAN 2021 : Maroc-Egypte en quart de finale, un choc entre grosses cylindrées

Vainqueur aux tirs aux buts face à la Côte d’Ivoire (5-4), l’Egypte affrontera le Maroc en quart de finale dimanche 30 janvier à 17h00 au stade Ahmado Ahidjo à Yaoundé. Un remake du quart de finale 2017 au Gabon. Les Lions de l’Atlas qui se sont inclinés à l’époque sur le score de (1-0) devront prendre leur revanche et filer en demi-finale, rapporte mercredi le quotidien marocain °+Le Matin+.Au terme d’un match cadenassé où les défenseurs ont pris le meilleur sur les attaquants (0-0) à la fin du temps réglementaire et les prolongations, l’Egypte et la Côte d’Ivoire se sont départagés au terme de la loterie des tirs aux buts. Et à ce jeu, c’est l’Egypte qui a eu le dernier mot en s’imposant sur le score de (5-4). 

Le défenseur ivoirien de Manchester United Eric Bailly a raté son tir en ouvrant la porte des quarts de finale aux égyptiens qui ont transformés leurs cinq tirs.

Les Lions de l’Atlas seront donc opposés aux Pharaons dimanche prochain dans un match 100% arabe. Ce quart de finale est le remake du match entre les deux équipes au même stade de la compétition en 2017 en Egypte. Un match qui s’est soldé par la défaite des Lions de l’Atlas sur le score de (1-0), rappelle le journal.

Foot-CAN 2021: l’Égypte bat la Côte d’Ivoire et se qualifie pour les 1/4 de finale

La sélection égyptienne de football s’est imposée mercredi face à la Côte d’Ivoire aux tirs au but (5-4), en 8e de finale de la CAN de football 2021, se qualifiant pour les quarts de finale, au stade de Japoma, au Cameroun.

Les Éléphants de Côte d’Ivoire ont développé du jeu dans les premiers quarts d’heure de la première mi-temps, mais par la suite, il y aura une remontée en puissance de la sélection égyptienne. 

De retour des vestiaires, les deux équipes ont des opportunités, mais n’arrivent pas à les transformer. Au bout de 90 minutes, l’arbitre siffle la fin de la deuxième période et les athlètes observent une pause avant de reprendre pour la prolongation.  

Après un score vierge à la prolongation, c’est la phase des tirs au but. Désigné pour le troisième tir des Éléphants, Éric Bailly échoue, son tir qui est repoussé par le portier égyptien, Gabasky. Mohamed Salah, lobe Ali Badra, ensuite et qualifie l’Égypte pour les quarts de finale.

Ouattara dénonce la gestion de certaines entreprises publiques

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, qui fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, en 2022, a dénoncé mercredi des manquements dans la gestion de certaines entreprises publiques, lors d’un Conseil des ministres.

« On peut citer notamment les irrégularités liées aux passations de marchés, le coût élevé et l’inopportunité de certains emprunts, les comptes bancaires ne figurant pas dans la comptabilité des entreprises, les insuffisances au niveau du contrôle interne et les dépenses injustifiées », a dit M. Ouattara à l’entame du Conseil.  

Il a relevé également « le montant élevé de dons, commissions et honoraires et plus généralement la non maîtrise des charges dans un certain nombre d’entreprises », signalant que « le nombre d’entreprises dans cette situation est minoritaire ».

Pour ces entreprises incriminées, le chef de l’Etat ivoirien a fait observer qu’il y a eu « une gravité de dysfonctionnement » qui exige au-delà des mesures correctives déjà prises à l’encontre des premiers dirigeants sociaux concernés, la mise en place d’un cadre renforcé de suivi.

M. Ouattara a félicité le Premier ministre pour les résultats déjà obtenus, faisant observer toutefois que les actions entamées en 2021, notamment les derniers audits réalisés dans certaines entreprises publiques et du portefeuille de l’Etat ont révélé des irrégularités importantes auxquelles il convient de remédier.

Selon M. Ouattara il devrait aussi être mis en place un « cadre de contrôle de la gestion des entreprises publiques ». Dans ce contexte, un accent particulier devra être accordé d’abord au respect du cadre législatif réglementaire, notamment les règles de passation des marchés publics et de recours à l’emprunt.  

Il a ordonné un meilleur suivi, un bilan de gouvernance des entreprises publiques et à la fin de chaque exercice comptable, une communication en Conseil des ministres sur le bilan de gouvernance des entreprises publiques. 

Cela requiert une grande responsabilité des ministres de tutelle qui doivent renforcer leur contrôle à priori, a-t-il ajouté, appelant à la veille des sanctions qui résulteront des irrégularités dans la gestion des entreprises publiques.  

Le président a tenu à préciser qu' »il s’agit de quelques entreprises publiques », se félicitant du bilan obtenu dans l’ensemble par les entreprises publiques. Il a soutenu son concept d’Ivoirien nouveau, un Ivoirien honnête et travailleur. 

La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption constituent pour l’Etat ivoirien l’une des principales priorités pour l’année 2022. A cet égard, le pays s’est doté de dispositif règlementaire législatif afin d’améliorer la gestion des affaires publiques. 

Côte d’Ivoire: Minaya Coulibaly nommé PCA du Conseil café-cacao

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la nomination de M. Minaya Siaka Coulibaly comme Président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, en remplacement de Lambert Kouassi Konan.

Proposé à ce poste, le Conseil a donné son accord en vue de sa nomination comme membre du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, le Conseil de régulation, de stabilisation et de développement de la filière café-cacao. 

M. Coulibaly Siaka Minaya est nommé président du Conseil d’administration de cet organe de régulation des filières café-cacao, « au titre de la présidence de la République, en remplacement de Lambert Kouassi Konan ».  La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial de cacao. 

Lesotho : vers la réhabilitation des centrales hydroélectriques

Le Japon a accordé une subvention de 12,4 millions de dollars pour aider le Lesotho à améliorer sa sécurité énergétique.La réhabilitation des petite centrale hydroélectriques du Lesotho est lancée. L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a signé, ce mercredi 26 janvier, un accord de subvention avec le gouvernement du Lesotho « pour fournir une aide non remboursable d’un montant maximal de 1,415 milliard de yens pour le projet d’amélioration de la petite hydroélectricité ».

« Dans le cadre de ce projet, les installations de production de petite hydroélectricité du barrage de Katse seront réhabilitées sur la base de technologies japonaises, dans le but de fournir une énergie stable », a indiqué la JICA dans un communiqué.

Le projet devrait contribuer au développement des énergies renouvelables au Lesotho et à la réalisation de l’Objectif de développement durable numéro 7, qui concerne l’accès à une énergie durable.