Guerre: Quand un Africain cherche à fuir l’Ukraine

Mike, un ancien étudiant guinéen installé en Ukraine depuis plusieurs années essaie de fuir le pays depuis son invasion par la
Russie la semaine dernière. Récit exclusif pour Apa News.« Je pensais que les armes allaient se taire vite. Pas plus de deux ou trois jours, quatre peut-être, ou cinq. Comme lors des autres guerres qui ont lieu en Ukraine depuis que je suis arrivé dans ce pays en 2008, je pensais que cela allait rester limité aux régions situées aux frontières de l’Ukraine comme la Crimée ou le Dombass. Là, ce n’est pas le cas. La guerre est arrivée à Kharkiv, plus connue ailleurs, en Afrique notamment, par son nom russe Kharkov utilisé à l’époque où l’Ukraine faisait partie de l’Union soviétique.

Je suis arrivée en Ukraine voici bientôt 14 ans. Je suis venu en Ukraine pour étudier l’agronomie, où je suis titulaire d’un un masteur en agrochimie et pedologie en 2013.

À la fin de mes études, j’ai décidé de rester ici pour travailler. Un ami ukrainien qui a une entreprise m’a proposé de le rejoindre pour travailler avec lui dans le secteur du batiment et travaux publiques. Un secteur que je ne connaissais pas, mais où j’ai trouvé ma voie. Je gagne bien ma vie. Je suis bien intégré dans la société ukrainienne et je ne me suis jamais plains de mes conditions de vie en Ukraine. 

Cette nouvelle guerre m’a vraiment surpris. Comme presque tout le monde ici. Plus les jours passaient, plus je me posais des questions. Dois-je partir ? Dois-je rester? Si je pars, pourquoi? Si je reste pourquoi?

Au cinquième jour, après qu’un missile  est tombé sur un immeuble d’un quartier résidentiel à deux kilomètres de chez  moi, j’ai décidé de partir.
Mais pour aller où? Pour combien de temps? Je n’ai pas de famille en Ukraine. Mais j’ai beaucoup de liens Ici. Mon travail me permettait de gagner dignement ma vie et aider ma famille au pays, en Guinée. Des années de labeur.
Aujourd’Hui je suis chef d’équipe  et j’ai travaillé dur pour en arriver là. Quitter le pays et laisser le fruit de tant d’années de travail derrière moi n’est pas facile. J’avais pleins de projets en cours ici et dans un futur proche en Afrique. C’est pour cela que j’ai d’ailleurs longtemps hésité. Aujourd’hui j’ai décidé de partir. Le cœur serré. Je l’avoue. C’est devenu irrationnel et irresponsable de vouloir rester sous les bombes qui tombent comme la pluie, les risques de se trouver bloqué sans pouvoir fuir et la pression de la famille et des amis qui s’inquiètent pour moi. Je n’ai plus le choix que de partir. Mais où? L’idéal pour moi est de trouver refuge dans un pays proche. Lequel? Je ne sais pas. Je quitte Kharkiv pour aller vers l’Ouest. Une fois près de la frontière, je vais voir où est-ce que je pourrais aller. La Hongrie? La Pologne? La Slovaquie? Je n’en sais rien. Cette nuit, celle de mardi 1 à mercredi 2 mars, je suis encore dans le train en route  pour lviv, à l’ouest de l’Ukraine. Est-ce que je vais arriver à sortir du pays? Dans quel pays je vais me retrouver? Je n’en sais rien. Je veux juste sortir. Fuir la guère ».

Maroc : Rappel à l’ordre du Conseil de la Concurrence contre les ententes sur les prix

Le Conseil de la Concurrence rappelle que les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.Dans un communiqué, publié ce mardi, le Conseil de la Concurrence, une institution indépendante chargée, dans le cadre de l’organisation d’une concurrence libre et loyale, d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, rappelle à tous les acteurs économiques, publics ou privés, ainsi qu’aux associations professionnelles et syndicales qui les représentent que compte tenu des fluctuations des prix de certains produits et services aux niveaux international et national, , les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.

En conséquence, tous les accords, alliances explicites ou implicites, ou directives destinés à influencer la formation des prix soit en les augmentant ou en les baissant sont interdits, et ce sous quelque forme que ce soit notamment par le biais d’une fixation conjointe de prix de gros ou de détail, d’échange d’informations ou de coordination concernant le niveau et la proportion de leur hausse ou de leur baisse, ou à travers la détermination du niveau de la marge bénéficiaire applicable, de la composition des prix, de la fixation d’un prix de référence ou une structure de prix de référence unifiés entre un groupe d’acteurs, ou la pratique du stockage clandestin, à leur initiative ou sous le contrôle de leur association professionnelle ou syndicale, indique l’instance constitutionnelle.

Dans ce cadre, le Conseil de la concurrence renvoie à toute fin utile, à son guide pratique relatif à l’adoption de programmes de conformité au sein des entreprises ou des associations professionnelles, qui détaille les pratiques interdites et les moyens d’éviter les risques qui y sont associés.

Le Conseil souligne la commission des actes et pratiques susmentionnés, si elle est avérée, quelle que soit leur cause ou leur contexte, constitue une violation des dispositions de la loi susmentionnée.

Maroc: fin de la vague Omicron (ministère)

Les autorités sanitaires marocaines ont annoncé, mardi, la fin de la vague « Omicron », après deux semaines consécutives de niveau vert et le début de la phase post-vague ou la troisième inter-période. »La vague Omicron a été, comme prévu, une vague rapide et courte qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans la semaine du 17 au 23 janvier 2022″, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique au cours de la période allant du 15 au 28 février 2022.

Contrairement à la vague « Delta », la vague Omicron est moins virulente et moins létale, car le pourcentage de cas graves et critiques au cours de la vague Delta était de 4,3%, tandis que ce pourcentage était de 2% au cours de la vague Omicron, ce qui représente moins plus de la moitié, a précisé Mrabet.

Ce mardi, le Maroc a enregistré un total de 156 cas d’infection au Covid-19 et 6 nouveaux décès.

Maroc: Atelier de sensibilisation des médias au droit et à la politique de la concurrence

Le Conseil de la Concurrence au Maroc organise, le 7 mars courant, un atelier de sensibilisation au droit et politique de la concurrence au profit des médias.Initié conjointement avec le Groupe de la Banque Mondiale et la participation de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement « CNUCED », cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’approche pédagogique du Conseil de la concurrence consistant à associer les médias dans le processus de sensibilisation aux vertus d’une concurrence libre et loyale, ainsi qu’à la promotion de la culture de la concurrence auprès des acteurs de l’écosystème concurrentiel et de l’opinion publique, indique un communiqué du Conseil parvenu à APA.

Le but étant d’associer les médias pour valoriser l’action du régulateur des marchés en faveur d’un climat concurrentiel sain et de la protection du consommateur.

Il est à souligner que des sessions de formations et des meetings, du genre, seront organisés périodiquement, pour imprégner les journalistes du jargon du droit et de l’économie de la concurrence et les sensibiliser aux problématiques en la matière, en vue de mieux cerner et analyser en profondeur les questions ayant trait à ce droit spécifique et pas assez connu.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de cet atelier se rapportant au « Rôle des médias dans les affaires de concurrence – exemples tirés des affaires clés de l’UE », aux « Objectifs, pouvoirs et outils du Conseil de la Concurrence – structure organisationnelle ; derniers développements du Conseil ; canaux de communication »,  outre un « aperçu des concepts les plus pertinents du droit de la concurrence à l’égard du cadre juridique marocain et international » et « Considérations pratiques sur l’accès à l’information – droits des parties, confidentialité, publicité des affaires, aperçu des programmes de clémence ».

Cameroun : « je mesure le sens des responsabilités » (Rigobert Song)

Le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun a promis de tout donner pour mériter la confiance placée en lui.Depuis hier, Rigobert Song est l’entraîneur des Lions indomptables en remplacement du Portugais António Conceição. Quand il était un joueur en activité, le rugueux défenseur central a su gagner le respect de ses compatriotes par son engagement sans faille dans la tanière.

Song, le recordman de sélections (137), entend s’inscrire dans la continuité pour atteindre ses objectifs. L’ancien sociétaire du Racing Club de Lens (France) se dit « honoré d’avoir été choisi pour encadrer l’équipe fanion » de son pays.

 « Au-delà du privilège et de la joie », le vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations en 2000 et 2002 sait qu’il sera jugé à l’aune des résultats sur le terrain : « Mon staff et moi avons besoin du soutien et des prières des millions de Camerounais pour écrire de nouvelles pages de la mythique histoire des Lions indomptables ».

L’aventure démarre très bientôt. Le Cameroun doit se défaire, les 26 et 29 mars prochain, de l’Algérie pour se qualifier à la Coupe du monde Qatar 2022 après avoir raté l’édition précédente en Russie.

Soudan du Sud : l’ONU note un massacre de civils

Le désaccord persiste entre le président Salva Kiir et son vice-président Riek Machar.Au Soudan du Sud, les civils sont victimes des combats qui opposent les hommes du vice-président Riek Machar et l’armée loyale au président Salva Kiir. Dans un rapport publié ce mardi 1er mars 2022, la Mission de l’ONU au Soudan du Sud (MINUSS) informe que 440 civils ont été tués entre juin et septembre 2021 dans le sud-ouest du pays.

Le document ajoute que 18 civils ont été blessés et 74 enlevés durant ces violences dans la région de Tambura située dans le sud-ouest du plus jeune Etat du monde.

Au total, 80.000 personnes ont fui leurs domiciles à causes de ces massacres.

En 2021, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a recensé 591 incidents visant des humanitaires.

Covid-19 : soutien financier des États-Unis à la Côte d’Ivoire

Des membres du Congrès américain ont séjourné en Côte d’Ivoire.U.S Global Vax, une initiative des États-Unis pour l’accès mondial aux vaccins, va débourser 9,35 milliards f cfa supplémentaires pour « soutenir » les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de vaccination contre la Covid-19.

L’annonce a été faite, samedi 26 février 2022 à Abidjan, par Gregory W. Meeks, chef de la délégation des membres du Congrès américain au cours d’une conférence de presse.

Washington a démontré son engagement envers le continent africain face à la pandémie de Covid-19. Outre cela, le pays, à travers le Plan d’Urgence Présidentiel de Lutte contre le Sida (PEPFAR), aide les personnes infectées ou exposées au VIH.

Depuis deux ans, les États-Unis soutiennent les pays africains dans leur lutte contre la pandémie de Covid-19. Justifiant le soutien de son pays, M. Meeks a fait savoir que « la maladie ne connaît pas de frontières, c’est pourquoi il ne devrait pas avoir une baisse de la garde au niveau national ou international ».

« Aucun d’entre nous n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous », a-t-il dit, avant d’ajouter que « ce financement sera utilisé pour augmenter rapidement les taux de vaccination ».

Les membres de la délégation du Congrès américain se sont également félicités du fait que le président Joe Biden ait nommé la juge afro-américaine Ketanji Brown Jackson à la Cour suprême des Etats-Unis, une première dans l’histoire du pays.

Cette nomination de cette magistrate d’expérience, devrait être confirmée par le Sénat avant que Mme Brown Jackson ne s’installe à son poste.

Ces élus américains ont par ailleurs condamné fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, estimant que ses actions du président Poutine sapent la démocratie dans le monde.

Tanzanie : Bolloré achève avec succès la logistique du projet Songo Songo

Bolloré Logistics Tanzania a été chargé de gérer les besoins logistiques du projet d’installation d’une usine de compression de gaz sur l’île de Songo Songo, située dans le sud de la Tanzanie.De juin à novembre 2021, Bolloré Logistics Tanzania a assuré la logistique du projet Songo Songo en transportant 5.000 tonnes de pièces et d’équipements. S’appuyant sur son expertise en matière de projets industriels et de logistique des énergies, l’entreprise a pu réaliser un exploit historique en devenant la première à envoyer un navire de grande capacité sur l’île de Songo Songo.

Au total, sept barges ont été nécessaires pour livrer les équipements sur l’île à différents intervalles. Plusieurs équipements spécialisés ont été utilisés dont une grue de 130 tonnes et une autre de 60 tonnes, une pelleteuse, une remorque hydraulique modulaire et deux semi-remorques pour les manœuvres.

D’autres difficultés liées au manque d’infrastructures ont complexifié les opérations. Pour pallier ce manque, une jetée a dû être reconstruite et transformée en une zone de débarquement capable d’accueillir le navire tandis que des travaux de remblayage ont été entrepris pour faciliter la circulation des véhicules utilisés pour le chargement et le déchargement du navire.

Aussi, une équipe d’experts a été mobilisée et s’est rendue sur l’île afin de déployer des solutions logistiques spécifiques pour faire face aux principaux défis. Les marées changeantes ont notamment affecté l’angle de la rampe utilisée pour décharger la cargaison, obligeant ainsi les experts à surveiller de près son inclinaison.

« Les principaux défis ont été la coordination des réglementations douanières et des demandes du client, ainsi qu’un manque d’équipement, notamment de barges et de navires. Mais grâce à notre expertise en matière de logistique et de projets industriels, nous avons été en mesure de fournir les solutions requises, et ce avec grand succès. Toutes les cargaisons ont été arrimées et sécurisées conformément aux normes QHSE mondiales », a déclaré Elson Shan, Directeur Commercial du Cluster.

Guerre en Ukraine: l’UA exige un bon traitement des réfugiés africains

Au sixième jour de l’invasion russe, de nombreuses personnes dont des Africains continuent d’affluer aux frontières pour quitter l’Ukraine même si l’Union africaine (UA) déplore les « mauvais traitements » dont ces derniers sont victimes.C’est une attitude « inacceptable » à l’égard des ressortissants africains, selon Macky Sall et Moussa Faki Mahamat, respectivement Président en exercice de l’UA et Président de la Commission de cette organisation continentale.

Suivant de près l’évolution de la situation en Ukraine, ils se disent « particulièrement préoccupés par les informations rapportées selon lesquelles les citoyens Africains, se trouvant du côté Ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité ».

Selon le quotidien burkinabè Wakatsera, des milliers d’Africains, ressortissants essentiellement de l’Afrique du sud, du Nigeria ou de la Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces pays, sont « pris non seulement au piège » de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais également de la « discrimination dans la tentative de traversée » vers les pays frontaliers pour échapper aux roquettes, obus et autres artillerie lourde. S’ils réussissent à traverser l’Ukraine sous la pluie des bombes, c’est la « désillusion » qui les attend aux frontières qu’ils doivent traverser pour s’éloigner du théâtre du conflit.

Face à ces rapports sur le « traitement différent inacceptable » des Africains, le chef de l’Etat sénégalais et le diplomate tchadien estiment qu’ils « seraient choquants et racistes et violeraient le droit international ».

Ce mardi, le journal rwandais The New Times  livre un témoignage fort sur la situation infernale des Africains en Ukraine. Il raconte « la triste histoire de deux sœurs rwandaises », Emmanuella Kanyana et Aline Uwamahoro. Les deux étudiantes sont « coincées » dans la ville de Soumy, dans le Nord-Est de l’Ukraine, à moins de 50 kilomètres de la frontière russe, non loin de Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays et théâtre d’intenses combats.

« Lorsque vous essayez de sortir de la ville, vous rencontrez des forces ukrainiennes ou russes et ils vous disent simplement de rentrer chez vous », dit Uwamahoro. En plus de cela, elle craint justement « que certaines personnes racistes en Ukraine ne profitent d’une telle période de chaos pour maltraiter les Noirs ». « Nous avons des gens racistes ici. Et le plus drôle, c’est que beaucoup de gens ont reçu des armes pour combattre les Russes. Il y a donc aussi un risque de se faire tirer dessus par des racistes », affirme-t-elle.

De ce fait, Macky Sall et Moussa Faki Mahamat exhortent « tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale ».

Par ailleurs, « les deux Présidents rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l’abri du conflit en Ukraine, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale ».

Le traitement différent des réfugiés africains en Ukraine à la Une

La réaction musclée des autorités de l’Union africaine (UA) sur le traitement différent des ressortissants africains voulant fuir l’Ukraine comme les Européens à cause de l’invasion russe, est le principal sujet traité par les médias du continent visités mardi à APA.« Le coup de sang de l’UA », titre le quotidien sénégalais L’AS, rapportant des cas de « racisme contre les Africains à la frontière ukrainienne ». Vox Populi précise qu’ils sont « bloqués » à cette frontière alors qu’ils veulent fuir vers la Pologne comme les Européens installés en Ukraine, un pays qui subit l’invasion de la Russie depuis six jours.

Ainsi, Macky Sall, président de l’Union africaine (UA), et Moussa Faki Mahamat, président de la commission de cette organisation, « tapent sur la table ». Les deux dirigeants dénoncent « +un traitement différent inacceptable, choquant et raciste+ qui violerait le droit international ».  Toutefois, l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal « dément tout racisme et s’explique » dans le quotidien sénégalais.

Wakatsera se demande de son côté ce « que peuvent les mots de l’UA » après que des Africains sont « pris au piège de la guerre » russo-ukrainienne. « Les mots, malgré la virulence avec laquelle ils ont été assenés, auront-ils assez de force contre les maux pour ouvrir les frontières aux Africains en détresse ? L’espoir est permis, sauf que l’organisation africaine aurait pu prendre le devant des opérations de traversée des frontières ukrainiennes », note le quotidien burkinabè.

Par ailleurs, H24 Info rapporte que « 1534 Marocains ont déjà quitté l’Ukraine ». « Ce nombre, appelé à évoluer, est réparti entre la Pologne avec 720 personnes, la Roumanie avec 384 personnes, la Slovaquie avec 300 personnes et la Hongrie avec 130 personnes, précise-t-on de même source. Le pic des sorties a été enregistré ce lundi 28 février au poste frontière avec la Pologne avec 600 Marocains qui ont quitté l’Ukraine, suite à l’opération militaire lancée par la Russie », explique le site marocain, qui indique également que « le Maroc rapatriera des étudiants mauritaniens ».

Sur le Mali, Maliweb note que « la Côte d’Ivoire condamne la mise en place d’un gouvernement malien civil de transition depuis son territoire ». « Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, le nommé Ainea Ibrahim Camara annonce la mise en place d’un gouvernement de transition depuis la Côte d’Ivoire et s’autoproclame président du Mali dès le dimanche 27 février 2022. (…) Cependant, le gouvernement « ne saurait tolérer la déstabilisation d’un pays frère à partir de son territoire, ce qui du reste est contraire à la tradition d’entente cordiale et de fraternité entre la Côte d’Ivoire et ses voisins », a indiqué le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Diomande Vagondo.

Le Témoin titre de son côté sur les « dégâts de l’embargo de la Cedeao et de l’Uemoa » sur le Mali et souligne que « le Port de Dakar (est) en passe de perdre le trafic malien ». Le journal sénégalais renseigne que « la compagnie malienne de développement du textile a commencé à exporter son coton via le port de Nouakchott », la capitale mauritanienne.

Burkina Faso : la durée de transition fixée à trois ans

Les « Assises nationales sur la transition » ont fixé une durée de transition de trois ans au Burkina Faso.A l’issue de la première journée de consultation populaire au Burkina Faso, les 350 personnalités issues des différentes couches de la société ont validé une transition de trois ans.

La charte précise que ni le président, ni le Premier ministre, ni le président du Parlement ne pourront prendre part aux élections générales qui mettront fin à la période de transition. Un gouvernement de 25 ministres au maximum sera mis en place et l’organe législatif sera composé de 71 membres.

La charte de transition a fait l’objet de débats parfois tendus, mais elle a été finalement adoptée de façon consensuelle par les participants selon l’ancien Premier ministre burkinabé Tertius Zongo.

Dans son rapport rendu mercredi au chef de l’Etat burkinabé Paul Henri Damiba, la commission technique créée par la junte après la prise du pouvoir, avait proposé une période de transition de 30 mois, ainsi que la mise en place d’un gouvernement et d’un corps législatifs réduits.

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui préside aux destinées du pays depuis la prise du pouvoir a soutenu que le pays doit atteindre un « certain niveau de force » avant d’aller à des élections.

Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est entre les mains d’une junte militaire. Le 8e coup d’État de l’histoire de ce pays pauvre et enclavé d’Afrique de l’Ouest en proie au jihadisme depuis 2013.Le colonel Damiba nouvel homme fort de Ouagadougou, sera officiellement investi président de la République du Burkina Faso le 2 mars prochain.

Economie, justice et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les répercussions de la hausse des prix, les amendements apportés au projet de loi relatif à la procédure pénale, l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie marocaine et l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume.+Assahra Al Maghribia+ souligné que les répercussions de la hausse des cours mondiaux des matières premières en raison de la diminution de la gravité de la crise sanitaire et de la hausse de la demande, en plus de la crise russo-ukrainienne, exigent de recourir à des scénarios et alternatives pour réduire l’ampleur de l’impact sur le Maroc, selon plusieurs économistes.

Alors que certains estiment que l’État a assumé ses responsabilités en maintenant le prix du pain inchangé et continuant à subventionner le gaz butane et l’électricité, d’autres pensent que la situation actuelle appelle à plus de résistance aux séquelles de cette crise mondiale, rapporte-t-il.

+Les Inspirations Eco+ estime qu’il est certainement trop tôt de mesurer l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie nationale. Une chose est certaine: les répercussions sur cette dernière seront importantes, vu les échanges commerciaux entre le Royaume et les deux pays en guerre.

Certes, l’invasion russe de l’Ukraine va sans aucun doute avoir des répercussions sur l’économie marocaine. Le conflit impacte déjà les cours mondiaux (céréales ou pétrole).

Toutefois, le journal pense que « si la crise se prolonge dans le temps, il ne serait pas surprenant que « le problème ait des répercussions sur les prix à l’importation ». Même le gouvernement en est convaincu.

Le quotidien rappelle que le porte-parole du gouvernement a affirmé que le conflit entre l’Ukraine et la Russie aura un impact sur le niveau des prix, notamment ceux du pétrole et du blé », même s’il « n’y aura ni problème ni effet sur l’approvisionnement du marché local ».

Mais pour la publication, « il va falloir attendre un peu pour voir quelle va être la situation sur le marché Ukrainien ». Il assure, cependant que des solutions de substitution existent notamment via d’autres pays comme la Turquie, le Brésil, voire même en Europe.

+L’Economiste+, qui s’intéresse aux amendements introduits au projet de loi relatif au code de procédure pénale, écrit que ceux qui remettaient en cause l’impartialité de la justice devront revoir leurs calculs. Si le projet de loi relatif à la procédure pénale est adopté, il sonnera alors la fin de l’exception judiciaire.

Car, jusqu’ici, les dignitaires de l’Etat ne craignaient pas d’être inquiétés par la justice pendant l’exercice de leurs fonctions. Qui oserait diligenter une enquête contre un ministre, un chef de gouvernement…?

Pourtant, certains membres du gouvernement étaient passibles de poursuites. En tout cas, avec la mouture du projet préparée par le ministère de la Justice, il sera possible d’activer des poursuites pour des actes imputés à ces dignitaires de l’Etat, souligne le journal.

Côté pandémie, +Al Alam+ donne la parole à Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, qui a révélé des informations suscitant de l’optimisme sur l’épidémie de coronavirus au Maroc.

Dans sa dernière sortie, il a souligné que la situation épidémique au Maroc s’est sensiblement améliorée, ce qui permet d’entamer le retour à une vie normale. Pour étayer son opinion, Hamdi a avancé plusieurs arguments, citant notamment le taux élevé de vaccination que connaît le Maroc grâce au succès de la campagne nationale de vaccination ainsi que la grande surveillance de la propagation du virus, puisque le Maroc n’enregistre que quelques cas par jour.

Il a par ailleurs déclaré au journal que la probabilité de l’émergence de variants du virus dans cet environnement épidémique est plus faible par rapport aux pays qui connaissent une large propagation du virus et de faibles taux de vaccination.

Rabat abrite l’exposition et le musée international de la vie du prophète 

L’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), la Ligue islamique mondiale (LIM) et la Rabita Mohammadia des oulémas ont annoncé le lancement des préparatifs pour la tenue de l’exposition et du musée consacrés à la vie (Sîra) du prophète et la civilisation islamique au siège de l’organisation à Rabat.L’événement coïncide avec la célébration de la ville de Rabat, désignée capitale culturelle du monde islamique pour l’année 2022, selon un communiqué de l’ICESCO.

L’exposition internationale et le musée de la Sîra du Prophète et de la civilisation Islamique, abritée à Médine, s’emploie à la présentation du message de l’Islam qui prône la justice, la paix, la compassion, la tolérance, la coexistence et la modération, en se basant sur le Coran et la Sunna et la brillante histoire islamique, indique le communiqué.

Cameroun : Rigobert Song, nouvel entraîneur des Lions indomptables

Le recordman de sélections en équipe nationale du Cameroun a été nommé ce lundi par le ministre des Sports sur instructions du président Paul Biya.António Conceição n’est plus le sélectionneur des Lions indomptables. Le Portugais fait les frais de l’élimination du Cameroun en demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations 2021.

Dans un communiqué daté du 28 février, Narcisse Mouelle Kombi, le ministre camerounais des Sports, a annoncé la composition du nouveau staff technique. Le poste de coach principal est confié à l’ex-international Rigobert Song (137 capes).

Le vainqueur de la Can en 2000 et 2002 a comme adjoint le Français Sébastien Migné. Raymond Kalla, avec qui il a joué en défense centrale, devient le Team Manager.

Augustine Simo et Souleymanou Hamidou, deux autres anciens Lions indomptables, ont respectivement le statut de coach assistant et d’entraîneur des gardiens de but. Le Français Raphaël Fèvre est chargé de la préparation physique et David Baltaze de l’analyse vidéo.

A travers son ministre des Sports, le chef de l’État Paul Biya a invité la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) dirigée par Samuel Eto’o à « prendre les dispositions nécessaires pour une mise en œuvre harmonieuse et rapide » de ces décisions « afin de permettre aux Lions indomptables d’affronter, dans les meilleures conditions possibles, les importantes échéances sportives futures ».

La première mission de Rigobert Song est de qualifier son pays à la Coupe du monde Qatar 2022. En barrages, le Cameroun sera opposé à l’Algérie les 26 et 29 mars prochain. Les Lions indomptables étaient absents lors du précédent Mondial organisé par la Russie.

Plus de 1.530 Marocains ont quitté l’Ukraine (MAE)

Le nombre des Marocains ayant quitté l’Ukraine, via les postes frontières, s’est élevé lundi à 1.534 personnes, annonce-t-on à Rabat.Ce nombre, appelé à évoluer, est répartie entre la Pologne avec 720 personnes, la Roumanie avec 384 personnes, la Slovaquie avec 300 personnes et la Hongrie avec 130 personnes, indique l’agence de presse marocaine citant le ministère des Affaires étrangères.

Le pic des sorties a été enregistré ce lundi au poste frontière avec la Pologne avec 600 Marocains qui ont quitté l’Ukraine, suite à l’opération militaire lancée par la Russie.

Le ministère marocain des Affaires étrangères a dépêche une vingtaine de fonctionnaires consulaires, dont quatre anciens consuls généraux, pour assister et aider les équipes des ambassades marocaines déjà sur le terrain, à accueillir et fournir l’aide nécessaire aux Marocains dans les quatre pays limitrophes de l’Ukraine, souligne-t-on de même source.

Le Maroc attaché à la sécurité et à la stabilité de la Libye

Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec le président du Conseil National des libertés publiques et des droits de l’Homme de Libye, M. Omar Hamad Attiyallah Hijazi, en visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation.Lors de cet entretien, M. Talbi El Alami a relevé que le Maroc est attaché à la sécurité, la stabilité et l’unité de la Libye, soulignant l’accompagnement par le Royaume des efforts de réconciliation inter-libyenne ainsi que sa disponibilité permanente à partager ses expériences et son expertise, indique un communiqué de la Chambre des Représentants.

Il a passé en revue les principaux jalons de l’expérience singulière et distinguée du Royaume en matière de droits de l’Homme, soulignant que « la réconciliation et la réparation se sont déroulées dans un cadre de consensus, les recommandations de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) ont été constitutionnalisées sur la base des droits de l’homme tels qu’universellement reconnus, et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a été créé en tant qu’institution constitutionnelle indépendante chargée d’examiner les questions relatives à la défense et à la protection des droits de l’homme et des libertés ».

De son côté, M. Omar Hamad Attiyallah Hijazi, a salué l’expérience marocaine en matière des droits et des libertés. « Nous voulons construire sur des bases solides, et le Maroc a été notre destination eu égard à sa langue expérience en la matière », a-t-il dit, se félicitant que « le Royaume du Maroc place les intérêts de la Libye au-dessus de toutes considérations ».

Le responsable libyen n’a pas manqué de passer en revue l’évolution et les prérogatives du Conseil National des libertés publiques et des Droits de l’Homme de Libye, relevant que le Conseil est en train de mettre en place un partenariat solide avec le CNDH.

Invasion de l’Ukraine : la Cédéao préoccupée par le sort de ses ressortissants

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) invite les belligérants « à assurer la sécurité » des citoyens de cet espace communautaire.Au cinquième jour de l’offensive de la Russie, les étrangers vivant en Ukraine sont dans le désarroi. En Afrique, des États comme la Côte d’Ivoire et le Maroc déclarent avoir pris les dispositions pour évacuer leurs ressortissants qui le souhaitent.

Vu la complexité de la situation sur le terrain, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) estime que la Russie et l’Ukraine doivent éviter de mettre en danger la vie de « l’ensemble des ressortissants de ses États membres ».

Par ailleurs, l’organisation régionale « condamne fermement » l’usage de la force militaire par Moscou. Une décision, regrette-t-elle, qui a déjà occasionné de nombreuses pertes en vies humaines, notamment au sein des populations civiles.

Toutefois, la Cédéao appelle « les deux parties à mettre fin aux combats et à recourir au dialogue pour résoudre leur différend dans l’intérêt de la paix » en Europe.

Maroc : Clôture en apothéose des 1ers Championnats scolaires de tennis et de tennis de table  

Par Hicham Alaoui — Les premiers championnats scolaires au niveau national du tennis et du tennis de table ont pris fin dimanche à Rabat, avec la consécration des vainqueurs des deux disciplines dans les catégories garçons et filles.Pour le tennis de table (simple/garçons), la première place est revenue à l’équipe de Casablanca, suivie de Rabat, alors que les écoles Casablanca/Rabat ont remporté la troisième place.

Côté filles, Casablanca s’est adjugée la 1ère et la 2ème places, alors que Souss-Massa a occupé la 3ème place.

Pour le tennis de table (doubles/garçons), la première marche du podium est revenue à Rabat suivie de Casablanca. La a 3ème position a été remportée par Souss-Massa et Béni-Mellal. Côté filles, Casablanca est arrivée en tête du classement suivie de Béni Mellal. La troisième place est revenue ex-aequo à Meknès et Souss Massa.

Dans l’épreuve du tennis, la région de l’Oriental a remporté la médaille d’or dans la catégorie garçons, suivie des régions Marrakech-Safi et Fès-Meknès.

Pour les filles, la région de Souss-Massa s’est adjugée le titre, suivie de la région de l’Oriental.

Dans une déclaration à APA, le Secrétaire général du ministère de ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports, Youssef Belqasmi, a indiqué que ce championnat constitue une occasion pour « identifier les talents, ce qui nous permettra de les accompagner et de les mettre à la disposition du sport d’élite pour gagner des médailles par la suite et monter sur podium sur les plans africain et international ».

« Pour accompagner ces talents il y a tout un travail qui se fait au niveau des établissements scolaires en coordination avec les fédérations », a-t-il fait savoir, ajoutant que le programme sport-étude permet d’associer les deux (établissements scolaires et fédé) et d’ailleurs le dernier résultat de la sélection nationale féminine scolaire de football qui a remporté le championnat d’Afrique à Kinshasa (19 et 20 février 2022), est un exemple plus concret ».

Pour lui, l’intégration du sport et du sport scolaire au sein du même ministère, a facilité la communication et la coordination avec l’ensemble des fédérations et permis une diversification de la pratique sport.

Placée sous le signe « le sport scolaire au service des talents et des futurs champions », cette première édition a été organisée par le ministère de ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports en partenariat avec les Fédérations royales marocaines de tennis et de tennis de table et avec le soutien de la Fédération royale marocaine des sports scolaires (FRMSS).

Guerre Russie-Ukraine: des ressortissants africains inquiets de leur sort

Au cinquième jour de l’invasion russe en Ukraine, faisant déjà plusieurs morts, des ressortissants africains cherchent par tous les moyens à fuir le pays, miné par des combats qui encerclent désormais la capitale Kiev.Leur angoisse ne cesse de monter aussi longtemps que dure leur présence sur le sol ukrainien. Plusieurs ressortissants du continent sont pris au piège dans ce pays de l’Europe de l’est après que le président Vladimir Poutine a décidé de lancer ses foudres pour étouffer les velléités de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’inscrire son pays dans la ligne de l’Union Européenne (UE) et celle de l’OTAN, une puissance militaire occidentale créée depuis la Guerre froide.

Après cinq jours d’affrontements, le bilan provisoire de l’ONU répertorie 102 civils tués et 304 blessés alors que plus de 500 000 réfugiés ont déjà fui les combats, se retrouvant pour la plupart en Pologne, pays frontalier de l’Ukraine.

Des personnes de nationalités africaines figurent parmi ces réfugiés même si elles ont laissé derrière elles des compatriotes. La question de leur évacuation se pose donc avec acuité, mais peu de gouvernements africains ont évoqué le sujet en public pour le moment.

En Afrique du Sud, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Thandi Modise, indique qu’il n’y a pas de projet d’évacuation mis en place car aucune demande officielle n’aurait été formulée pour évacuer d’Ukraine ou de Russie, rapporte le journal The Citizen. Or vendredi, le département des Relations internationales et de la Coopération a tout de même « appelé les Sud-Africains bloqués en Ukraine à tenter de partir vers les pays voisins ». Ils seraient quelque 250 sur place, selon les chiffres officiels.

Des dizaines de milliers de ressortissants

Avec ses « 10.000 ressortissants », le Maroc représente la « deuxième communauté estudiantine » en Ukraine. Selon Jeune Afrique, les services consulaires du Royaume chérifien ont mis en place trois numéros de téléphone à destination des ressortissants ayant besoin d’assistance, « sans toutefois prévoir d’opération d’évacuation spécifique ».

Si de nombreux étudiants ont manifesté leur volonté de rentrer dans leur pays face à l’éventualité d’une attaque russe, l’ambassade du Maroc à Kiev leur avait rétorqué que leur rapatriement était tributaire de la réouverture des frontières marocaines, effective depuis le 7 février.  Malgré la mise en place des vols spéciaux par le Royal Air Maroc, dès le 15 février, pour pallier l’absence de vols commerciaux directs entre le Maroc et l’Ukraine, « la fermeture de l’espace aérien ukrainien compromet aujourd’hui ces opérations », note le journal.

En revanche, dans le quotidien L’Observateur, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Moïse Sarr, « a magnifié la mutualisation des moyens du groupe des Ambassadeurs africains présidés par le Maroc qui se relaient sur le terrain pour aider indistinctement +tous les ressortissants africains, quelle que soit la nationalité+, à accéder en Pologne ».

L’Observateur renseigne que le Sénégal compte une « centaine » de ressortissants sénégalais en Ukraine. Pour le moment, une « quinzaine » sur une « trentaine » de Sénégalais ont réussi à traverser la frontière avec la Pologne, informe le journal sénégalais.

Mais à défaut de pouvoir regagner ce pays frontalier, les ressortissants africains en Ukraine peuvent espérer que les négociations russo-ukrainiennes, qui ont démarré ce lundi 28 février en Biélorussie, aboutissent à un cessez-le-feu immédiat, comme le réclame Volodymyr Zelensky.

Burkina : Assises nationales sur la charte et l’agenda de la transition

Les « Assises nationales sur la transition » débutent ce lundi 28 février 2022 au Burkina Faso.A l’issue de ces consultations populaires qui doivent durer deux semaines, les 350 personnalités issues des différentes couches de la société burkinabé, doivent se pencher sur les travaux de la commission technique.

Dans son rapport rendu mercredi au chef de l’Etat burkinabé Paul Henri Damiba, la commission technique créée par la junte après la prise du pouvoir, a proposé une période de transition de 30 mois, ainsi que la mise en place d’un gouvernement et d’un corps législatifs réduits.

Les conclusions de ces Assises nationales doivent déboucher sur une nouvelle feuille de route qui doit fixer le fonctionnement et la durée de la transition en partant des propositions de la commission. La junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 24 janvier dernier contre le président Roch Marc Christian Kaboré, affirme ne pas pouvoir donner une durée fixe à la transition pour le moment.

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), par la voix du lieutenant-colonel Naon Daba, a répondu que le pays doit atteindre un « certain niveau de force » avant de donner une date précise sur la durée de la transition, mettant en avant la lutte contre le terrorisme.

Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est entre les mains d’une junte militaire. Le 8e coup d’État de l’histoire de ce pays pauvre et enclavé d’Afrique de l’Ouest en proie au jihadisme depuis 2013.Le colonel Damiba nouvel homme fort de Ouagadougou, sera officiellement investi président de la République du Burkina Faso le 2 mars prochain.

La guerre Russie-Ukraine et la sécurité au Mali à la Une en Afrique

Les conséquences économiques de l’invasion russe en Ukraine sur l’Afrique, l’amélioration de la situation sécuritaire au Mali et le dénouement de la crise scolaire au Sénégal sont les principaux sujets traités par les médias africains consultés lundi à APA.« La guerre Russie-Ukraine bientôt dans les assiettes des Africains ? », s’interroge Wakatsera. « A sa cinquième journée, l’invasion bruyante sur fond de bombardements que la Russie est en train d’imposer à l’Ukraine, ne présage rien de bon, ni pour les Russes, encore moins pour les Ukrainiens dont les populations, celles qui n’ont pas pris les armes pour se défendre et défendre l’intégrité physique du territoire national, ne sortent des abris que pour essayer de foncer vers la frontière polonaise. 

Entre tentatives de négociations, dialogue que les deux protagonistes pourraient engager en Biélorussie voisine, dans une position, encore moins un environnement, des plus confortables pour l’Ukrainien Volodymr Zelensky. Mais entre deux maux, ne dit-on pas qu’il faut choisir le moindre ? », souligne le journal burkinabè.

Le Pays note de son côté que « cette guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine, pourrait être lourde de conséquences pour les Africains », au plan économique surtout. « Surtout si cette guerre devait s’étendre dans la durée. C’est dire si l’Afrique aurait tort de ne pas se sentir concernée par cette guerre qui se déroule à mille lieues de chez elle », a souligné le quotidien burkinabè.

Sur cette guerre Ukraine-Russie, Jeune Afrique renseigne que « l’Algérie (est) prête à fournir plus de gaz à l’Europe ». « Sonatrach, le géant public algérien des hydrocarbures, est prêt à fournir davantage de gaz à l’Union européenne, en cas de baisse des exportations russes avec la crise ukrainienne, en l’acheminant notamment via le gazoduc Transmed reliant l’Algérie à l’Italie », explique le journal français spécialisé sur le continent.

« L’Algérie se dit prête à fournir plus de gaz à l’UE +en cas de difficultés+ liées à la guerre en Ukraine », indique pour sa part Le Monde Afrique, rappelant que plusieurs pays européens dépendent fortement de la Russie pour leurs importations de gaz.

Sur le Mali, le quotidien local Le Pays fait état de la libération de 18 otages maliens, se demandant dès lors si « le temps ne donne-t-il pas raison aux accusateurs de la France ». Le journal note qu’il « a fallu attendre la +rupture+ diplomatique et militaire avec Paris pour assister à la montée en puissance de l’armée malienne. Jour pour jour, les militaires obtiennent des résultats incommensurables ».

« Nous sommes en capacité de détruire les forces du mal », a déclaré dans Maliweb le Colonel Mamadou Massaoulé Samaké, commandant de l’opération Maliko-théâtre centre qui couvre les Régions de Ségou, Mopti et Tombouctou.

Sur la rencontre entre la Cedeao et les autorités maliennes, le médiateur Goodluck Jonathan se réjouit « des discussions enrichissantes », laissant penser alors à un dégel entre leurs relations particulièrement tendues depuis plus d’un mois en raison du désaccord sur la durée de la transition.

Au Sénégal, la presse titre sur le possible dénouement de la crise scolaire après de nouvelles propositions de revalorisation salariale soumises par l’Etat et acceptées par plusieurs groupes de syndicats d’enseignants. « Fini la récréation », titre EnQuête alors que Sud Quotidien parle de « dégel à géométrie variable ».

L’Observateur donne « les secrets des accords » entre Etat et enseignants à propos de leur rémunération. Le Soleil précise pour sa part que « l’enveloppe passe de 69 à 98,8 milliards de FCFA », ajoutant qu’une partie des mesures financières « prennent effet à partir du 1er mai 2022 ».

Vox Populi constate de son côté une « reprise des cours dans l’élémentaire » alors que le Cusems et le Saems, des syndicats du moyen et secondaire, « consultent leurs bases aujourd’hui ». Cela fait dire à L’AS que le pays est « à l’écoute du Cusems et du Saems ».

Social, sécurité routière et sport au menu des quotidiens marocains

La réforme du système des retraites, la problématique des accidents de la route et la Ligue des champions d’Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la réforme du système des retraites, écrit que la réforme en profondeur des retraites ne pouvant se faire qu’à travers une démarche collective et concertée, le dialogue social constitue presque le « passage obligé » pour cette réforme, qui n’a jamais pu réellement être enclenchée faute de cette démarche.

Aujourd’hui, une “fenêtre de tir” semble s’ouvrir pour l’entamer, étant donné que les indicateurs financiers actuels et les projections n’annoncent rien de bon pour les dix prochaines années.

En plus, les concertations enclenchées par le gouvernement avec les autres parties prenantes, surtout les syndicats, semblent être empreintes d’une “réelle volonté” d’instaurer une démarche collective et concertée, seule voie viable pour réussir une réforme “délicate”, “complexe” mais “vitale” pour tous, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la problématique des accidents de la route, qui fauchent au moins 3.700 Marocains par an et coûtent 19,5 milliards de DH, soit 1,7% du PIB, écrit que le facteur humain en est, certes, la première cause, mais aussi l’état des véhicules et d’autres paramètres tels que la qualité des routes et des trottoirs et l’existence ou pas de barrières pour protéger les piétons, entre autres.

Aujourd’hui, un changement de paradigme est “nécessaire pour stopper l’hécatombe”, et favoriser l’économie de plusieurs milliards, une manne qui pourra servir à la réalisation d’autres chantiers urgents, préconise-t-il, appelant à ne pas compter uniquement sur le civisme de nos concitoyens, mais à privilégier la sensibilisation, laquelle doit être adaptée aux spécificités des “catégories à risque”, notamment les jeunes, qui compte dans ses rangs les “livreurs” et les “drifteurs”.

Et si la fermeté doit rester de mise en matière de contrôle de vitesse et d’alcoolémie, les autres leviers, plus transverses, doivent aussi être activés: cela va de la mise à niveau des infrastructures routières à l’amélioration de la qualité de la signalétique, en passant par le renforcement des capacités d’intervention à la survenance du sinistre, note-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la victoire du Wydad Casablanca sur les Egyptiens du Zamalek, un match disputé samedi à Casablanca dans le cadre de la Ligue des champions africaine, écrit que cette “précieuse” victoire laisse “un goût de revanche”, non seulement aux Wydadis, mais à l’ensemble des Marocains.

D’abord “une revanche footballistique” sur une équipe égyptienne qui compte dans ses rangs des joueurs ayant porté le maillot de ces mêmes Pharaons qui ont éliminé les Lions de l’Atlas de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, indique la publication.

Cette victoire est également une “revanche des joueurs locaux” sur leurs homologues professionnels internationaux que le sélectionneur national Vahid Halilhodzic continue malgré tout à privilégier pour la composition du onze national.

Elle est de même “une revanche sur les privations” et les restrictions” du Covid que les tribunes archi-combles du complexe Mohammed V de Casablanca ont englouties “dans la ferveur d’une soirée mémorable qui signe de belle manière le retour à une vie quasi-normale”, ajoute-t-il.

Sénégal : Mboumba ne veut pas rater le train du progrès

Cette commune du Nord du pays, située à plus de 600 kilomètres de Dakar, appelle à la matérialisation des promesses d’investissement pour se développer.Plus d’actions et moins de discours ! C’est en ces termes que les habitants de Mboumba ont exprimé leurs doléances aux partenaires techniques et financiers en séjour dans leur localité à l’occasion du Festival à Sahel ouvert (Faso). Tour à tour, agriculteurs, éleveurs et pêcheurs ont exprimé leur ras-le-bol contre les réflexions qui ne débouchent pas sur des réalisations.

Par ailleurs, ils ont exhorté les promoteurs de projets de développement à inclure davantage les populations dans l’élaboration de leurs stratégies. Car, arguent-ils, aucune initiative ne peut prospérer sans l’implication des cibles.

Ces idées ont été émises lors du premier panel du Faso autour du thème « Une gouvernance foncière inclusive responsable et apaisée ainsi qu’une gestion de l’eau durable : les conditions nécessaires pour des investissements responsables et la création d’emplois dans la vallée du fleuve ».

Face aux divers préoccupations des populations, le Coordonnateur des projets industriels du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdoulaye Ly, a conseillé aux autorités locales d’analyser et d’exploiter à fond les opportunités d’investissement qu’offre la zone qui, à elle seule, « dispose de près de 240.000 hectares » de terres arables.

Pour y arriver, il a souligné la nécessité pour les élus de la zone de relever « le défi de l’intercommunalité, la mobilisation des ressources et (l’utilisation) des compétences de la diaspora ». M. Ly a également exhorté l’équipe municipale à explorer le marketing territorial pour plus d’attractivité et à définir des réserves foncières pour abriter d’éventuelles activités industrielles.

La douzième édition du Festival à Sahel ouvert a pour thème général : « Eau et sécurité ». Parrain de l’événement, le chanteur et compositeur sénégalais, Baba Maal, a invité les pays ayant des différends sur la gestion du liquide précieux à s’inspirer de la gouvernance de l’eau autour du fleuve Sénégal. A l’en croire, pêcheurs, éleveurs, agriculteurs vivent en « parfaite harmonie ».

Les conclusions issues des diverses activités du Faso seront présentées au prochain Forum mondial de l’eau prévu dans la capitale sénégalaise du 21 au 26 mars 2022.

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca bat le Zamalek d’Egypte (3-1)

Le club marocain du Wydad de Casablanca a battu, samedi à domicile, le Zamalek d’Egypte sur le score de 3 à 1 dans un match comptant pour la phase de poules de la ligue des champions d’Afrique.Ce match, suivi par un public nombreux après que le gouvernement ait autorisé, jeudi, le retour des supporters dans les stades, est considéré comme une finale précoce vu le niveau des deux équipes et leurs présences distinguées sur la scène footballistique africaine.

Le Zamalek a surpris le Wydad de Casablanca dès l’entame du match après un but magnifique de l’attaquant égyptien Zizou à la 4ème minute du jeu. Les casablancais se sont par la suite lancés dans l’attaque et réussi à égaliser à la 27ème minute par une réalisation de Zouhair Moutaraji.

Mieux encore, les Wydadis ont inscrit dix minutes plus tard leur deuxième but par l’intermédiaire de Amine Farhane.

De retour des vestiaires, le Zamalek a dominé toutes séquences du jeu mais sans pour autant réussir à égaliser. Le Wydad qui défendait magistralement son camp est parvenu à inscrire son 3ème but sur contre-attaque bien organisée. Le capitaine Yahya Jabrane a été bien servi sur la surface de réparation n’a pas trouvé de difficulté pour tromper le gardien égyptien Abou Jabal.

A la faveur de ce score, le Wydad de Casablanca se positionne à la 2ème position avec 6 points derrière le club Angolais Petro Athletico (7 points). Le Zamalek compte deux points.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca a remporté cette prestigieuse coupe continentale deux fois en 1992 et 2017.

Le Maroc suit avec « inquiétude » l’évolution de la situation entre la Russie et l’Ukraine

Le Maroc suit avec inquiétude l’évolution de la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, a indiqué, samedi, le ministère marocain des Affaires étrangères.Maroc-Russie-Ukraine

Le Maroc suit avec « inquiétude » l’évolution de la situation entre la Russie et l’Ukraine

 

Dans un communiqué, le ministère ajoute que le Royaume « réitère son soutien à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de tous les Etats membres des Nations Unies ».

« Le Royaume du Maroc rappelle, également, son attachement au principe de non recours à la force pour le règlement des différends entre Etats et encourage toutes les initiatives et actions favorisant un règlement pacifique des conflits », conclut le communiqué.

Vendredi, l’Ambassade du Maroc à Kiev a appelé les Marocains ayant choisi de rester en Ukraine à respecter les consignes des autorités ukrainiennes, et ceux désirant quitter le pays à se rendre aux points frontaliers avec la Roumanie, la Hongrie et la Slovaquie. Une liste des points de transit a également été publiée accompagnée des numéros à contacter.

Ce samedi, l’Ambassade a également annoncé la mise en place de nouveaux numéros pour les citoyens souhaitant contacter les cellules d’accueil et d’accompagnement aux points d’accès frontaliers de la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne.

Pour rappel, la Russie a lancé jeudi une opération militaire contre l’Ukraine, une attaque qui a suscité une vague de condamnations des Etats-Unis, de l’UE, de l’OTAN, de l’Union Africaine, et de plusieurs pays.

Le Mali et la Cedeao vont poursuivre le dialogue sur la durée de la transition

Au terme de sa visite vendredi, Goodluck Jonathan a relevé la « disposition des autorités maliennes de la Transition à continuer à dialoguer avec la Cedeao ».A Bamako, le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Goodluck Jonathan, était spécialement venu la veille pour s’entendre avec les militaires au pouvoir sur la durée de la nouvelle transition. Il n’y a certes pas eu d’accord pour le moment, mais l’ancien président nigérian a montré sa satisfaction  quant aux dispositions du colonel Assimi Goïta et son équipe de ne pas rompre le fil du dialogue. Il a  notamment exprimé « sa profonde appréciation aux Autorités maliennes pour la qualité de l’accueil et pour leur disponibilité ».

Si d’aucuns parlaient de la « réunion de la dernière chance » avant son arrivée dans la capitale malienne, Goodluck Jonathan avait tenu à rapidement écarter cette idée, notant que « c’est un processus qui continue jusqu’à l’arrivée de la fin de la transition ».

Dans ce cadre, »le Médiateur a eu un échange de vues approfondi avec une délégation gouvernementale dirigée par le Ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et comprenant respectivement les Ministres en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Refondation de l’Etat et des Réformes institutionnelles. Il a également rencontré le Président de la Transition, S.E. le Colonel Assimi Goita. Les discussions ont eu lieu dans le contexte des consultations au niveau technique sur un calendrier électoral acceptable, tenues la semaine dernière à Bamako », rapporte le communiqué sur la fin de séjour de Goodluck Jonathan à Bamako.

« Au cours de ces consultations, le Médiateur a réitéré l’attachement de la Cedeao au dialogue, aux fins de faciliter la restauration de l’ordre constitutionnel, conformément aux instruments pertinents de la Cedeao et de l’UA (Union africaine) », a encore souligné le document.

Ainsi donc, le Comité local de suivi de la Transition (CLST) établi par la Cedeao et les experts « vont poursuivre leurs échanges techniques avec les autorités malienne » jusqu’à obtenir les résultats escomptés.

Selon plusieurs sources, la délégation de la Cedeao était arrivé à Bamako, avec dans ses bagages, un document de deux plans pour le retour à un ordre démocratique normal. Le premier plan proposerait une transition d’une  durée de douze mois alors que le second en suggérerait seize.

Interrogé à ce sujet, l’ancien président nigérian a reconnu qu’il y a « certains points qui ne sont pas entièrement faux » dans ce document qui circule dans les réseaux sociaux. La dernière version devait être partagé « avec la partie malienne qui va réagir là-dessus et permettre la poursuite des discussions », avait-il précisé après son audience avec le colonel Assimi Goïta, président de la transition.

Toutefois, ces propositions officieuses sont en contradiction avec les décisions récemment entérinées par le Conseil national de la transition (CNT) du Mali, l’organe législatif contrôlé par les militaires depuis le coup d’Etat d’août 2020 contre le régime du défunt Ibrahim Boubacar Keïta.

Le CNT a adopté lundi 21 février dernier le projet de charte révisé de la transition, donnant désormais la possibilité au colonel Assimi Goïta de rester au pouvoir jusqu’en 2027, soit cinq ans, un délai « totalement inacceptable » pour la Cedeao.

Economie et politique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de la réforme de l’impôt, les répercussions de la guerre en Ukraine, la scène politique nationale et l’appui de la BERD aux entreprises publiques marocaines sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires et marocains parus ce samedi.+Challenge+, qui s’attarde sur les enjeux de la réforme de l’impôt, écrit que loin d’être réduit à un mode de calcul et à des méthodes sophistiquées de contrôle, l’adhésion volontaire des citoyens à l’impôt-contribution, est le « meilleur indicateur » de la maturité civique et politique de toute formation sociale.

Car, la réussite des grands chantiers stratégiques entamés ou programmés qui vont certainement façonner totalement le Maroc, dépend « étroitement » de ce chantier tout autant « stratégique » qu’est la réforme de l’impôt-contribution, pour doter le Royaume d’un système fiscal « efficient, transparent et équitable », estime le journal.

« C’est un premier pas incontournable » dans la construction d' »un autre Maroc où règnent les valeurs de liberté, de justice et de dignité », ajoute-t-il.

+La vie Eco+, qui revient sur les répercussions de l’offensive militaire lancée jeudi par la Russie contre l’Ukraine, écrit que la crise de l’Ukraine, qui vient rappeler à tous l’extrême fragilité d’une économie planétaire devenue mondialisée, se répercute presque instantanément sur l’économie marocaine par le truchement des échanges commerciaux.

La crise de gaz que connaîtra assurément l’Europe sera ressentie, le renchérissement de denrées vitales comme le blé sera “inévitablement” ressenti au Maroc comme ailleurs, relève l’éditorialiste.

Plus que jamais, la souveraineté économique semble s’imposer comme une orientation stratégique majeure si le Maroc veut, non pas échapper totalement aux effets de crises mondiales, mais seulement en atténuer le plus possible les effets, préconise-t-il.

Par ailleurs, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que certaines voix tentent d’utiliser la « démoralisation » de certains individus d’“une manière politicienne », en proposant notamment de refaire les élections dans un an.

« C’est d’un ridicule absolu », car il n’y a aucune « crise politique au Maroc », ni « aucun dysfonctionnement », relève la publication, soulignant que les institutions fonctionnent parfaitement, dans le cadre des prérogatives qui leur ont été fixées par la Constitution de 2011.

+Le Matin+ fait svaoir que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) poursuit son appui aux entreprises publiques marocaines. Ainsi, un accord de don a été scellé avec le ministère de l’Économie et des finances afin d’accompagner la Direction des entreprises publiques et de la privatisation dans le déploiement d’une politique actionnariale de l’État.

«La convention de subvention a été signée à la suite d’une rencontre entre Odile Renaud-Basso, présidente de la BERD, et Nadia Fettah Alaoui, ministre marocaine de l’Économie et des finances, lors du sixième sommet Union européenne-Union africaine, qui s’est tenu à Bruxelles les 17 et 18 février 2022», indique la banque dans un communiqué.

L’accord d’assistance comprend notamment la mise en place de la nouvelle Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État.

+Libération+ rapporte que les services sécuritaires de Casablanca ont réussi, vendredi, à mettre en échec une opération de trafic de 12.000 comprimés psychotropes. Cette opération sécuritaire a permis d’intercepter un camion utilitaire de transport de marchandises juste après son arrivée à la rocade de Casablanca en provenance d’une ville du nord du Royaume.

Les opérations de fouilles à l’intérieur du camion ont permis la saisie de 12.000 comprimés de type « Rivotril » et 10 unités d' »Ecstasy », outre une dose de cocaïne, indique la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).

Maroc/dialogue social: des mesures de soutien direct aux secteurs productifs en perspective

Le gouvernement marocain et les principales centrales syndicales qui prennent part au dialogue social ont finalement trouvé un terrain d’entente sur plusieurs revendications syndicales.Réuni ce vendredi avec les syndicats, le gouvernement a annoncé que des mesures seront bientôt prises pour préserver le pouvoir d’achat, à travers notamment des subventions directes à plusieurs secteurs sociaux productifs et aux produits de consommation, selon un communiqué du département du chef du gouvernement.

Globalement, les deux parties ont convenu d’institutionnaliser la méthodologie du dialogue. Dans ce sens, un comité consultatif présidé par le chef du gouvernement sera mis en place. Présidée par le chef du gouvernement et composée des secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, la CGEM et les ministres concernés, aura pour mission d’examiner les travaux des commissions spéciales, et de trois autres commissions qui seront créées.  

Le gouvernement et les syndicats ne se sont pas engagés sur un calendrier précis, mais ont convenu de la nécessité de parvenir à des accords clairs dans des délais raisonnables.

Maroc/Schéma vaccinal: Pas de retenues sur les salaires des fonctionnaires

Le gouvernement marocain a décidé, vendredi, de ne pas mettre en application la procédure de retenue sur les salaires des fonctionnaires et employés des établissements publics qui n’ont pas encore achevé leur schéma vaccinal.Cette décision a été prise à la lumière de l’engagement positif des fonctionnaires et employés des établissements publics envers les procédures et mesures prises pour préserver les acquis réalisés par le Royaume face à la pandémie, à travers l’accélération du parachèvement de leur schéma vaccinal, indique le ministère dans un communiqué.

Elle intervient également, ajoute la même source, sur la base des directives du chef du gouvernement concernant l’interaction positive avec la demande des centrales syndicales les plus représentatives, prônant la flexibilité et l’approche de sensibilisation en matière de suivi de l’engagement des fonctionnaires à respecter les procédures et mesures prises dans divers établissements publics.

Cette décision émane également du souci du gouvernement de créer un climat propice au dialogue social avec les partenaires sociaux, précise le communiqué.

Après avoir souligné l’importance de l’implication des administrations publiques dans la poursuite de l’adoption des mesures préventives, afin d’assurer la sécurité des employés, le ministère a appelé l’ensemble des fonctionnaires et employés des établissements publics à respecter les directives émises par les autorités publiques à l’effet de limiter la propagation de l’épidémie au Maroc et partant, aboutir à l’immunité collective.

Sénégal : décès d’El Hadj Malick Sy «Souris»

L’ancien président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) est mort ce vendredi à Dakar.L’une des plus éminentes personnalités du sport sénégalais vient de tirer sa révérence. El Hadj Malick Sy dit « Souris », vainqueur des Jeux de l’Amitié en 1963 avec l’équipe nationale de foot, est le premier buteur du mythique stade Demba Diop de Dakar.

Après avoir raccroché les crampons, il a été un dirigeant éclairé à la tête de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Il y a vingt ans, sous sa présidence, les Lions ont joué pour la première fois de leur histoire une finale de Coupe d’Afrique des nations et se sont qualifiés pour la Coupe du monde.

Dans cette sélection, quart de finaliste du Mondial asiatique, il y avait entre autres Tony Sylva, Moussa Ndiaye, Salif Diao, Amdy Moustapha Faye et Souleymane Camara formés à Aldo Gentina, un centre de formation mis sur pied par El Hadj Malick Sy « Souris » et lié à l’AS Monaco (France).

Me Augustin Senghor, qui dirige actuellement l’instance faîtière du foot sénégalais, a salué la mémoire d’un homme aux « valeurs multidimensionnelles » qui a écrit « les plus belles pages » de ce sport dans son pays.

En effet, le défunt fut « un sportif de renommée et un dirigeant hors pair », a rappelé Macky Sall. Le président de la République a souligné qu’El Hadj Malick Sy « Souris », ancien ministre, a rendu « avec patriotisme et fierté un grand service au football sénégalais ».