La ministre de la Promotion du genre, Dr Marthe Augustine Kirima a présidé le 27 juin, l’atelier de validation du rapport d’analyse de la situation des statistiques du genre.

Informer et mobiliser les acteurs nationaux autour des résultats de l’analyse diagnostique et des recommandations subséquentes tel est l’objectif assigné à cette assise. Cet atelier de validation ressort du rapport portant sur l’analyse de la situation du système statistique de genre soumis à la revue des personnes ressources provenant du gouvernement, de la Société civile, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers. C’est dans cette même optique que l’ONU Femmes en RCA a développé le programme e « 𝑴𝒂𝒌𝒊𝒏𝒈 𝑬𝒗𝒆𝒓𝒚𝒃𝒐𝒅𝒚 𝑾𝒐𝒎𝒂𝒏 𝒂𝒏𝒅 𝑮𝒊𝒓𝒍 𝒄𝒐𝒖𝒏𝒕» autrement dit « 𝑭𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒔𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒇𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒆 » qui a permis ce jour à l’élaboration de cet outil.

Dans son discours d’ouverture, la ministre a souligné la nécessité de la validation des résultats. Selon elle, « les statistiques de genre nous offrent une vision détaillée des inégalités et des disparités entre les sexes dans divers domaines tels que l’éducation, l’emploi, la santé, et la participation politique. » Une analyse incorrecte ou biaisée de ces données peut mener à des conclusions erronées, perpétuant ainsi de stéréotypes et des injustices plutôt que de les corriger.