Politique




RCA : les grandes lignes du dialogue républicain fixées

Il durera une semaine pour de permettre aux 450 participants de s’exprimer. Le comité d’organisation avance à petits pas dans…

Il durera une semaine pour de permettre aux 450 participants de s’exprimer. Le comité d’organisation avance à petits pas dans ses travaux.

 

Cela semble désormais acté, les groupes armés ne seront pas inclus dans le dialogue républicain promis d’ici à la fin de l’année à Bangui par le président de la République Faustin-Archange Touadéra. Le chef de l’État l’avait déjà indiqué dans sa prise de parole, mais cette position ne faisait pas l’unanimité au sein du comité d’organisation où l’opposition est représentée.

Durée, budget, nombre de participants… Le comité d’organisation avance à petits pas dans ses travaux et l’on connaît désormais les grandes lignes du dialogue républicain. Il durera une semaine pour de permettre aux 450 participants de s’exprimer. La liste n’est pas encore établie, mais chaque entité dispose d’un quota. On sait d’ores et déjà que les groupes armés ne seront pas représentés :

« Le caractère républicain imprimé au dialogue n’offre pas au comité d’organisation du dialogue centrafricain d’intégrer les groupes armés et les rebelles de la CPC dans la liste des participants même si la question pourrait être abordé lors du dialogue », a précisé Obed Namsio, ministre d’Etat et directeur de cabinet à la présidence, président du comité d’organisation.

Pour ces derniers, il reste deux solutions : soit, l’APPR, c’est-à-dire l’accord de Khartoum pour ceux qui en sont signataires, soit pour les autres l’initiative de la CIRGL. « La feuille de route de Luanda qui est à l’initiative des pays membres de la conférence de la région des Grands Lacs (CIRGL) vise à traiter les cas de ceux qui ne sont pas signataires de l’APPR, par exemple, l’ancien président François Bozizé ou des anciens membres de forces de défense et de sécurité qui ont rejoint la CPC », poursuit le ministre.

Un dialogue qui reste à financer

On connaît également le budget : 160 millions de CFA pris en charge par l’État pour le comité d’organisation et 555 millions pour le dialogue à proprement parler. Mais les financements restent à trouver. Le président lance un appel aux partenaires internationaux : « sans financement, nous ne pouvons pas fixer de date ».


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