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RCA : les épouses des militaires exigent plus de soutien pour leurs familles

Le 16 novembre, une rencontre s'est tenue à Bangui entre le président, Faustin Archange Touadéra, et les membres de l'Association…

Le 16 novembre, une rencontre s’est tenue à Bangui entre le président, Faustin Archange Touadéra, et les membres de l’Association centrafricaine des épouses des militaires et gendarmes (ACEMIG).

 

Cet échange, qui s’est déroulé dans l’enceinte du Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC), a permis aux épouses, veuves et orphelins des militaires et gendarmes de soulever des préoccupations concernant leur quotidien et celui de leurs proches.

Les membres de l’ACEMIG, ont d’entrée de jeu, exprimé leur reconnaissance à Touadéra pour les mesures qu’il a prises en faveur des forces de défense et de sécurité, mais aussi pour les actions entreprises afin d’améliorer leur condition de vie. « Les efforts du Président Touadéra ont non seulement permis de redonner de l’honneur à nos maris, mais ont aussi renforcé la capacité de notre armée à défendre le pays et à assurer la sécurité des citoyens », a souligné Lucile Bouba, présidente de l’ACEMIG. Elle a également rappelé que les épouses des militaires et gendarmes ont activement soutenu ces démarches par des manifestations pacifiques en faveur de la levée de l’embargo, ce qui a joué un rôle crucial dans le résultat obtenu.

Malgré cette avancée, les membres de l’ACEMIG n’ont pas manqué de soumettre au chef de l’État plusieurs demandes visant à améliorer la situation des veuves, orphelins et épouses des militaires et gendarmes. Parmi les demandes les plus pressantes figuraient la création d’infrastructures pouvant servir de siège pour l’association, la mise en place d’un fonds pour la formation professionnelle des membres, ainsi que la prise en charge des veuves et orphelins qui vivent souvent dans des conditions précaires.

« La vie des familles des militaires et gendarmes n’est pas facile. Nos maris, parfois loin de la maison pour assurer la sécurité du pays, nous laissent seules avec de nombreuses responsabilités. Il est important que l’État reconnaisse nos efforts et nous apporte un soutien réel et concret », a ajouté Lucile Bouba.

En réponse aux préoccupations de l’ACEMIG, le président Faustin Archange Touadéra a remercié les membres de l’association pour leur soutien constant et leur rôle dans les succès diplomatiques du pays. « La levée de l’embargo sur les armes et sur les diamants de la République Centrafricaine est un combat collectif. Nous avons tous œuvré ensemble pour restaurer la souveraineté et l’intégrité de notre pays.»


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