En partenariat avec la FAO, le ministère de l’Elevage et de la santé vient d’organiser un atelier de validation des livrables nationaux relatif à la politique de transhumance transfrontalière.
Il est question de mutualiser les efforts des différents pays de la sous-région de la Cemac afin de permettre un meilleur développement du secteur de l’élevage. C’est tout l’objectif qui a meublé les échanges lors de l’atelier de normalisation de la transhumance en Afrique centrale.
Ces échanges s’articulent autour la restitution des études de base suivie de celui de validation des livrables nationaux. C’était au tour du Cameroun il y a quelques semaines d’abriter cet atelier propre aux pays de l’Afrique centrale. Le relai a été passé à la République centrafricaine. Il est question de faire le diagnostic de la transhumance transfrontalière.
L’autre objectif ici est de faciliter le développer des politiques et stratégies d’une transhumance ayant un meilleur impact économique, une transhumance apaisée et respectueuse de l’environnement entre le Tchad , le Cameroun et la République Centrafricaine, le projet d’appui à la régulation de la transhumance transfrontalière en Afrique Centrale (PARTTAC) vise à définir et à mettre en œuvre les règles et mécanismes pour une utilisation durable de l’espace et la gouvernance de la mobilité pastorale, dans le respect des droits humains et des critères d’égalité (comme genre) sur les parcours de transhumance transfrontalière entre ces pays.
Il est ainsi important de réglementer la mobilité des hommes et des troupeaux sans oublier les éléments nutritionnels. La question de mobilité pastorale est importante et doit être adressée pour apporter des solutions idoines aux questions liées à la transhumance. Ce projet vient apporter sa contribution en ce qui concerne l’importance des mobilités pastoralisme en général.
Pour le Directeur de Cabinet du ministère de l’Elevage, Dr. Patrick Ningata-Ndjita, « La RCA est riche en pâturage, donc ces animaux qui viennent en transhumance sont souvent source de conflits entre les éleveurs et les agriculteurs. C’est pour cela que l’Union Européenne a jugé nécessaire d’appuyer ce projet. C’est pourquoi nous sommes venus parler de l’évolution, faire le diagnostic approfondi, indépendant et fiable sur la pratique de la transhumance transfrontalière entre ces trois pays ».