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Le Zimbabwe demande l’extradition de trois anciens ministres

Le Zimbabwe a demandé au Kenya et à l'Afrique du Sud d'aider à l'extradition de trois anciens ministres en exil…

Le Zimbabwe a demandé au Kenya et à l’Afrique du Sud d’aider à l’extradition de trois anciens ministres en exil dans les deux pays pour leur permettre de faire face à des accusations d’abus criminels présumés pendant qu’ils étaient en fonction.Le quotidien gouvernemental The Herald a rapporté que le Zimbabwe avait officiellement demandé à l’Afrique du Sud d’extrader les anciens ministres Saviour Kasukuwere et Walter Mzembi pour répondre à plusieurs chefs d’accusation d’abus d’autorité.

Entre autres chefs d’accusation, Kasukuwere est accusé d’abuser de son ancien poste de gouvernement local et de ministre du Logement en donnant prétendument plus de 220 hectares de terres à Harare et dans d’autres villes à une sœur de l’ex-première dame Grace Mugabe.

Selon The Herald, l’Autorité nationale des poursuites a récemment écrit aux autorités sud-africaines pour obtenir de l’aide pour traduire Kasukuwere devant un tribunal zimbabwéen.

« Des actes d’accusation ont été préparés depuis et Kasukuwere sera jugé dès son retour à la maison », indique le journal.

Les autorités de Harare attendent également une réponse de Pretoria à une demande antérieure d’extradition de Mzembi, accusé de vol et fraude. Mzembi n’avait pas payé la caution pendant sa détention provisoire pour abus de droit criminel et vol de fonds d’affectation spéciale pour une valeur de 847.000 USD.

Le crime présumé a été commis alors que Mzembi était ministre du Tourisme et fer de lance de la co-organisation par le Zimbabwe de la Conférence de l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies en août 2013.

Les autorités zimbabwéennes ont également demandé au Kenya d’extrader l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Jonathan Moyo, accusé d’avoir détourné plus de 240.000 dollars du Zimbabwe Manpower Development Fund.

Les trois anciens ministres nient tout acte répréhensible et accusent le gouvernement de victimisation politique.


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