Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le stock de blé dans le Royaume, la culture du tournesol et la relance de l’investissement.+Al Akhbar+ rapporte que d’après des sources au sein de l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL), le royaume disposerait actuellement en stock de l’équivalent de cinq mois de consommation de blé. Ces réserves sont constituées en partie de la production nationale qui avait profité l’année dernière d’une bonne campagne agricole.
Selon les mêmes sources, les tensions sur le marché des céréales deviennent de plus en plus importantes, au fur et à mesure que le conflit entre la Russie et l’Ukraine se poursuit. Dans ce contexte, les cours du blé ont dépassé la barre des 450 dollars la tonne, poussant ainsi les professionnels à chercher à renforcer leurs stocks. C’est le cas aussi au Maroc, à en croire le quotidien, où l’Etat a mis en place certains encouragements comme la suppression des taxes douanières.
+Les Inspirations Eco+ estime que les oléagineux répondent au besoin d’autonomie alimentaire mais offrent aussi des solutions écologiques. Le journal annonce l’objectif d’atteindre 80.000 hectares de colza (30.000 ha) et de tournesol (50.000 ha) à l’horizon 2030. Il affirme que l’objectif est de « couvrir 15% des besoins nationaux ». Cela permettrait la création de « plus de 170.000 emplois ».
Le quotidien affirme que « la clé du succès pour une agriculture plus performante réside dans le transfert des bonnes pratiques aux agriculteurs ». Dans ce sens, « le Programme Maghreb Oléagineux s’inscrit dans la stratégie agricole du Maroc en misant sur la formation et la sensibilisation des producteurs au sujet des semences européennes de colza et de tournesol, et de leurs atouts ».
La publication révèle que le Royaume est dans le top 10 des premiers importateurs mondiaux d’huile alimentaire. Cela est justifié par les chiffres, puisqu’en 2020-2021, 77.000 tonnes d’huiles de colza et de tournesol et 460.000 tonnes de tourteaux de colza et de tournesol ont été consommés au Maroc.
+L’Economiste+ fait savoir que chaque année, l’Etat injecte environ 200 milliards de DH (1 euro = 10,6 DH) dans l’économie. Un montant correspondant aux budgets d’investissement de l’Etat, des collectivités territoriales et des entreprises et établissements publics.
Pour cet exercice, un peu plus de 20% du PIB est consacré à l’investissement. Une «manne» qui devrait profiter au plus grand nombre d’entreprises. Or, jusque-là, seule une poignée de grandes structures en bénéficie. Les PME en particulier sont confrontées à des difficultés d’accès qui tiennent entre autres à la complexité de la législation.