Le président centrafricain et président en exercice de la Conférence des chefs d’états de la CEMAC a fait cette déclaration à l’ouverture de la, Table ronde de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs.
Il s’est ouvert ce 28 novembre 2023 à paris, la Table ronde de mobilisation des financements pour la réalisation du deuxième programme des projets intégrateurs. Dans son allocution d’ouverture, le président Touadéra a indiqué que : « La CEMAC présente un bilan positif sur les trois dernières années avec une amélioration de ses principaux agrégats, preuve d’une reprise effective de l’activité économique après la période marquée par la pandémie du COVID-19, grâce à la réussite des politiques et réformes entreprises. »
Il admet que, les perspectives économiques des pays de la sous-région restent positives en dépit du contexte international marqué par le conflit russo-ukrainien et les perturbations qu’il engendre au niveau mondial.
« En effet, l’inflation en zone CEMAC devrait ralentir pour atteindre 3,3% à fin 2023 avant de revenir en-dessous du critère de convergence de 3% à partir de 2024, à mesure que la politique monétaire reste suffisamment resserrée en vue d’ancrer fermement les anticipations d’inflation et de soutenir la position extérieure. », souligne Faustin Archange Touadéra sous sa double casquette. C’est en qualité de président de la République centrafricaine et président en exercice de Conférence des chefs d’états de la CEMAC qu’il intervenait.
Pour Ouattara : « la croissance à moyen terme devrait augmenter progressivement à 3,5%, principalement en raison d’une reprise plus dynamique du secteur hors pétrole, tandis que les réformes visant à améliorer la gouvernance, la transparence et l’environnement des affaires devraient commencer à porter leurs fruits. »
Par ailleurs, poursuit-il, l’on note une augmentation substantielle des réserves de change de la CEMAC qui se sont établies à 6.771,3 milliards de FCFA au 31 janvier 2023 contre 4.781,9 milliards de FCFA à la même période l’année précédente, soit une hausse de 41,6% en glissement annuel.