Société




RCA : retour de Moscou des ex-rebelles de l’UPC envoyés en formation militaire

Après avoir quitté en masse le maquis l’année dernière, une centaine des éléments rebelles de l’Unité pour la Paix en…

Après avoir quitté en masse le maquis l’année dernière, une centaine des éléments rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), ont été recrutés par la société de paramilitaire russe Wagner.

 

Ces ex-rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), viennent de rentrer la semaine dernière à Bangui, capitale de la République centrafricaine (RCA) après avoir passé plus de trois semaines dans un camp de formation militaire de la société Wagner en Russie. Ils seront déployés dans les prochaines semaines au Mali, selon des sources concordantes.

Après avoir quitté en masse le maquis l’année dernière, une centaine des éléments rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), membres de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) ont été recrutés par la société de paramilitaire russe Wagner. Comme ils ont fait exactement en Libye et en Syrie, ces ex-rebelles de l’UPC s’apprêtent à être déployés au Mali pour combattre les djihadistes.

Mais avant leur déploiement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, devenu depuis quelques années comme un nouveau champ de bataille djihadiste, il fallait qu’ils soient formés au maniement des armes russes fournies par Wagner, et leurs faire visiter, pour la dernière fois pour certains d’entre eux, Moscou, capitale de la Russie. C’est ainsi que le mois dernier, plusieurs dizaines ont été admises dans un centre de formation militaire avant de revenir la semaine dernière à Bangui. Selon la société Wagner, ils seront ramenés à Bambari la semaine prochaine pour dire adieu à leurs parents avant leur déploiement au Mali.

Pour les mercenaires russes, ces ex-rebelles sont des hommes aguerris. Ils n’ont pas peur de la mort et savent déplacer tactiquement lors des combats. Ils sont bons pour affronter les djihadistes.

Mais pour certains observateurs, le terrain centrafricain est totalement différent de celui du Mali.

« Ici en Centrafrique on trouve de la savane, de la forêt, mais pas au Mali qui est un pays désertique alors que les Peuls d’Afrique centrale sont habitués dans la forêt. C’est difficile de se cacher pour combattre l’ennemi… Aussi, il faut régulièrement faire attention aux deuxièmes ennemis qui sont les scorpions, retrouvés partout dans le désert », déclare un ex-militaire centrafricain.

Rappelons que Monsieur Kiri, l’ex-garde du corps du chef rebelle Ali Darassa, blessé lors du combat vers Bambari l’année dernière, faisait partie des ex-rebelles de l’UPC recrutés par Wagner en Centrafrique.


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