Le taux de pénétration de l’Internet en Côte d’Ivoire est « supérieur à 65% », a dit le ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, à l’occasion de l’édition 2021 de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.
Le taux de pénétration de l’internet en Côte d’Ivoire est « supérieur à 65%, grâce aux réseaux mobiles avec les technologies 3G et 4G », a indiqué Roger Adom, dans une déclaration marquant la Journée mondiale des Télécoms et de la société de l’information célébrée chaque 17 mai.
Le ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation a fait savoir que « le nombre d’abonnements aux réseaux mobiles a plus que doublé en moins de 10 ans, passant de 17 millions d’abonnés en 2011 à 37 millions en 2020 ».
En outre, dira-t-il, « les prix moyens de la voix, du sms et de la data ont baissé d’au moins 80% entre 2011 et 2020. De plus, le taux d’inclusion financière est de 70% en 2018, grâce à une forte contribution des services financiers mobiles ».
A l’instar des autres États du monde, la Côte d’Ivoire célèbre, ce lundi 17 mai, la Journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’information autour du thème retenu pour cette édition: « Accélérer la transformation numérique en ces temps difficiles ».
« C’est pour nous l’occasion de réaffirmer l’engagement du gouvernement à faire des télécommunications/TIC un pilier de développement de notre pays », a assuré le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.
Il s’est félicité de ce thème qui revêt une importance particulière, quand on sait que la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19 a provoqué un choc économique et social sans précédent dans l’histoire.
Avec les stratégies développées et mises en œuvre dans ce contexte, la Côte d’Ivoire a gagné en maturité numérique, avec le projet e-Gouv qui permet d’accroître l’efficacité de l’administration publique et d’améliorer ses relations avec les usagers des services publics.
La sécurité du cyberespace numérique du pays a été d’ailleurs renforcée par la mise en place d’un cadre juridique qui contribue à la lutte contre la cybercriminalité, la protection des données à caractère personnel et la sécurisation des transactions électroniques.
Au plan technique, l’on note la création d’une Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), d’une équipe de réponse aux incidents informatiques (CI-CERT), un site internet d’éducation et de protection des enfants en ligne et d’une plateforme centralisée d’authentification et de signature électronique.
La Côte d’Ivoire a réalisé une progression de six places au classement mondial annuel de l’UIT, passant du 15ème rang en 2011 au 9ème rang africain depuis le dernier classement IDI 2017, et se classant 3ème en Afrique de l’Ouest.
Il faut relever que la célébration de l’édition 2021 se tient dans un contexte de Covid-19 qui a changé la façon de communiquer, de s’instruire ou de commercer, grâce à l’utilisation des télécommunications, ce qui a permis d’atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les économies des pays les plus digitalisés.
Le confinement, une mesure pour limiter le propagation de la Covid-19, a contraint des millions de personnes au télétravail, toute chose qui a été une aubaine pour les organisations publiques et privées qui l’ont développé permettant la continuité d’une grande partie de l’activité professionnelle à distance.
Pour un écosystème numérique performant, la Côte d’Ivoire veut davantage développer un réseau d’accès à haut débit robuste avec des ressources humaines de qualité, une véritable expertise nationale en matière de TIC et un environnement légal et réglementaire propice à l’investissement et rassurant pour les utilisateurs.