Eliminatoires CHAN 2025 : La RCA face au Cameroun

La Confédération Africaine de Football (CAF) a procédé au tirage au sort des éliminatoires pour le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025, qui se déroulera du 1er au 28 février 2025 au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.

 

La République Centrafricaine (RCA) affrontera le Cameroun.  Pour cette édition du CHAN les règles d’éligibilité des joueurs ont été assouplies, permettant aux équipes d’inclure tout joueur évoluant dans un championnat africain. Cela pourrait renforcer la compétitivité des équipes.

Les éliminatoires s’étaleront sur deux tours, le premier se déroulera du 20 au 22 décembre et du 1er au 3 novembre 2024, suivi d’un deuxième tour du 20 au 22 décembre et du 27 au 29 décembre 2024.

Le Sénégal est tenant du titre. Lors de la dernière édition, Les Lions de la Téranga ont remporté le titre, en battant l’Algérie aux tirs au but.

Eliminatoire Coupe d’Afrique 2025 : les Fauves de la RCA en route pour la double confrontation

Après des résultats contrastés lors des deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2025, les Fauves de Bas-Oubangui, se prépare pour une double confrontation contre le Maroc.

Les Fauves avaient entamé leur campagne avec une victoire 3-1 contre le Lesotho le 5 septembre à Jadida, au Maroc, avant de s’incliner 2-0 face au Gabon à Franceville lors de la deuxième journée.

Le 9 octobre, une délégation de cinq joueurs centrafricains a quitté Bangui pour Saïda, une localité située à 45 minutes de Oujda, où se déroulera cette double confrontation. Ils y retrouveront 17 joueurs de la diaspora, arrivés tôt dans la matinée. Un stage intensif commencera dès ce soir, bien qu’il ait été retardé de deux jours.

Ce regroupement est crucial pour l’équipe centrafricaine qui, après son bon début contre le Lesotho, doit impérativement marquer des points face à l’équipe marocaine, considérée comme l’une des meilleures du continent. Ces deux rencontres des 3e et 4e journées seront décisives pour les Fauves dans leur quête de qualification pour la CAN 2025.

L’enjeu est de taille pour les Fauves, qui veulent confirmer leur progression sur la scène africaine et tenter de décrocher une qualification historique pour la Coupe d’Afrique des Nations.

 

RCA : Faustin A. Touadéra en visite de travail en Ouganda

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, a entamé une visite officielle et de travail de trois jours en Ouganda, marquant une nouvelle étape dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Arrivé le lundi 7 octobre à l’Aéroport International d’Entebbe, il a été accueilli par son homologue ougandais, Yoweri Museveni. Cette visite revêt la signature du Protocole de mise en œuvre du Mémorandum d’Entente entre les deux pays en matière de formation militaire. Cet accord prévoit la formation des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) par les Forces Populaires de l’Ouganda.

Le président Touadera participera également aux célébrations du 62e anniversaire de l’indépendance de l’Ouganda en tant qu’invité d’honneur.

Au programme de cette visite figurent des échanges bilatéraux sur divers projets de développement, notamment des infrastructures routières et des accords de coopération militaire. La délégation centrafricaine comprend plusieurs hauts responsables, notamment du ministère de la Défense et des Affaires Étrangères, témoignant de l’importance stratégique de ce partenariat pour la République centrafricaine.

Cette visite s’inscrit dans un contexte de renforcement des relations diplomatiques et de coopération régionale, alors que le président Touadera poursuit une dynamique de partenariats internationaux, après ses récents déplacements à New York pour l’Assemblée Générale des Nations Unies et à Paris pour le Sommet de la Francophonie.

 

RCA : le ministre de l’Énergie dénonce un rapport controversé sur le secteur pétrolier

Le ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures de la République Centrafricaine (RCA), Bertrand Arthur Piri, a dénoncé un rapport publié par le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC), qui accuse son ministère de pratiques illégales dans le secteur pétrolier.

 

Intitulé « La mafia dans le secteur pétrolier en République Centrafricaine », ce rapport publié en septembre 2024 pointe du doigt une supposée collusion entre le ministère et la société Neptune Oil SA, créant ainsi un climat de suspicion autour de la gestion des ressources pétrolières du pays.

Dans une déclaration, le ministre Piri a exprimé sa profonde préoccupation concernant le contenu du rapport et la méthodologie employée par le GTSC. Selon lui, le document est non seulement biaisé mais aussi dénué de toute base factuelle solide. « Ce rapport est loin d’être une enquête objective », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse. « Il s’agit d’une attaque unilatérale qui ne reflète en aucun cas la réalité des efforts entrepris par mon ministère pour assainir le secteur pétrolier. »

L’une des critiques majeures formulées par le ministre et son équipe concerne l’absence de dialogue avec les institutions mises en cause. En effet, le GTSC n’a pas sollicité l’avis du ministère des Hydrocarbures avant la publication de son rapport, privant ainsi le département d’une occasion de clarifier les faits. « Nous n’avons jamais été contactés pour donner notre version ou apporter des éléments de clarification. Ce type de rapport, sans consultation préalable des parties concernées, manque cruellement de professionnalisme », a ajouté le membre du gouvernement.

Il a également mis en doute la crédibilité des sources sur lesquelles le rapport s’appuie, affirmant que les témoignages recueillis proviennent uniquement de certains acteurs du secteur pétrolier, sans contrepoids ou vérification indépendante. Cette démarche met en cause la rigueur de l’enquête, laquelle n’aurait pas respecté les standards de transparence et d’équité habituellement exigés pour des accusations aussi graves.

Un rapport qui nuit aux réformes

Pour le ministre PIRI, ce rapport controversé menace de saper les réformes en cours dans le secteur des hydrocarbures, un domaine stratégique pour l’économie du pays. Depuis sa prise de fonction, le ministère aurait, selon lui, introduit des mesures visant à améliorer la transparence dans l’attribution des contrats et à encourager la bonne gouvernance. « Il est regrettable que de telles accusations infondées viennent ternir les progrès que nous avons réalisés », a-t-il insisté.

Le ministère se dit prêt à coopérer avec la société civile, mais déplore la démarche du GTSC, qui a préféré diffuser des informations jugées erronées plutôt que de chercher des solutions constructives. « Si la société civile souhaite vraiment comprendre la complexité du secteur pétrolier et participer à son amélioration, nous sommes ouverts à un dialogue transparent et à la fourniture de documents techniques. Mais diffuser des accusations sans fondement ne fait que miner les efforts de réforme », a martelé le ministre.

RCA : Touadera prend part au 19e Sommet de la Francophonie

Arrivé en Paris le 3 octobre, Faustin Archange Touadera au 19e Sommet de la Francophonie, qui se déroulera du 4 au 5 octobre.

La République centrafricaine est l’un des 88 États membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F.), qui promeut la langue française sur tous les continents. C’est dans cette logique que son président prend part 19e Sommet de la Francophonie. L’évènement placé sous le thème : « créer, innover et entreprendre en français », souligne l’importance de l’innovation et de l’entrepreneuriat dans le monde francophone. Les cérémonies se tiendront notamment à la Cité Internationale de la langue française à Villers-Cotterêts et à Paris.

À son arrivée, le Président Touadera a accordé une audience à l’Association des Elus de Centrafrique, une organisation de la diaspora déterminée à contribuer au relèvement économique et social du pays. Les membres de cette association ont présenté divers projets d’investissement qu’ils souhaitent réaliser en République Centrafricaine, avec l’objectif de passer du secteur informel au formel, soutenus par des mesures gouvernementales.

Le président a exprimé sa satisfaction face à cette initiative, rappelant son appel constant à la diaspora pour qu’elle retourne au pays avec ses compétences acquises à l’étranger. « Votre engagement est essentiel pour le développement de la République Centrafricaine, » a-t-il déclaré, encourageant les élus à poursuivre leurs efforts pour le bien-être du pays.

RCA : Canal+ et le gouvernement discutent de nouvelles initiatives pour l’audiovisuel

Le ministre de la Communication et des Médias, Maxime Balalou, a reçu le 2 octobre 2024 une délégation de Canal+ dirigée par Paul Tamba, directeur général de Canal+ Cameroun.

 

Cette rencontre a permis d’aborder plusieurs sujets cruciaux, notamment la relecture de la Convention de partenariat entre Canal+ et la République Centrafricaine. Parmi les points discutés figurent l’accompagnement de Canal+ dans la formation et la production de contenus audiovisuels, ainsi que la proposition de réduire les tarifs des produits Canal+. Les deux parties ont également convenu de mutualiser les programmes et d’améliorer la qualité de diffusion en passant au système HD.

Ce partenariat vise également à renforcer l’écosystème culturel en Centrafrique et à formaliser une plateforme stratégique pour le suivi des activités conjointes.

 

RCA : le FMI souligne l’importance des réformes dans un contexte difficile

Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI) a conclu une mission d’une semaine en République Centrafricaine (RCA), visant à évaluer le programme économique et financier soutenu par la Facilité Élargie de Crédit (FEC) du gouvernement.

Cette mission intervient dans un contexte particulièrement difficile pour la RCA, confrontée à la crise des hydrocarbures, entraînant une chute significative des recettes fiscales. En outre, les crises internationales et la rareté des ressources financières ont exacerbé la situation économique, incitant le FMI et le gouvernement à discuter de stratégies pour maîtriser le déficit budgétaire et stimuler la croissance.

Le ministre des Finances et du Budget, Hervé Ndoba, souligne l’importance de la collaboration de la Cellule de Suivi des Réformes Économiques et Financières (CS-REF) dirigée par Franck Nganawara, qui a facilité le travail de l’équipe du FMI. Cette coopération a permis de partager des informations cruciales pour l’évaluation du programme.

Albert Touna Mama, à la tête de la mission, a salué les efforts du gouvernement et a encouragé la poursuite des réformes, notamment dans le secteur des hydrocarbures. Il a exprimé sa satisfaction quant à la convergence des vues sur le collectif budgétaire et a noté des progrès significatifs lors de cette troisième revue.

 

Sénégal : le Premier ministre Ousmane Sonko, candidat aux élections législatives

Ousmane Sonko, actuel Premier ministre officiellement investi par le parti au pouvoir, en vue des élections législatives prévues le 17 novembre 2024 au Sénégal.

Dans un contexte politique tendu marqué par la dissolution récente de l’Assemblée nationale, par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, cette annonce soulève des attentes et des questionnements sur l’avenir du paysage politique sénégalais.

Depuis l’annonce de sa candidature, l’opinion pense qu’en prenant la tête de la liste de son parti, Sonko vise non seulement à renforcer sa position politique, mais également à aspirer à la présidence de l’Assemblée nationale, un poste stratégique qui lui permettrait d’accroître son influence. Le président de l’Assemblée nationale, en effet, joue un rôle crucial, pouvant succéder au chef de l’État en cas de vacance de pouvoir. La candidature de Sonko, qui pourrait ainsi devenir un acteur clé de la gouvernance, alimente les débats sur les défis à venir pour le Sénégal.