Le Libéria initie un programme de production alimentaire d’urgence

Le programme va mobiliser une enveloppe financière de plus de cinq millions de dollars.Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé le financement du Programme de production alimentaire d’urgence au Libéria. Cela permettra au gouvernement d’aider les agriculteurs à accroître leur production de denrées alimentaires résilientes au changement climatique, atténuant ainsi l’impact de la guerre en cours en Ukraine.

Ce financement se compose d’un don de 2,28 millions de dollars et d’un prêt de 2,84 millions de dollars provenant de sa Facilité d’appui à la transition, rapporte un communiqué de l’institution bancaire africaine.

L’agriculture est un secteur majeur de l’économie du Libéria. Elle contribue au Produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 26 % environ. Les principales cultures du pays sont le caoutchouc, le riz, le manioc, les bananes et l’huile de palme. Le manioc et le riz sont les principales cultures vivrières de base.

Toutefois, la productivité agricole est globalement faible. Cela est dû à des facteurs tels que la faiblesse des infrastructures de base, dont le manque d’équipements agricoles ou l’insuffisance de routes entre les exploitations et les marchés. L’utilisation d’engrais et de pesticides est également limitée et les capacités de stockage des denrées alimentaires sont insuffisantes. La guerre civile que le pays a connue entre 1989 et 2003 et l’épidémie d’Ebola de 2014-2015 ont aggravé la situation.

Près de 50 % de la population du Libéria est considérée comme étant en situation d’insécurité alimentaire, et la malnutrition infantile est persistante. Quelque 35 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance et 15 % d’entre eux présentent une insuffisance pondérale.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence fournira des semences certifiées à 20 millions de petits exploitants africains. Elle améliorera l’accès aux engrais agricoles et leur permettra de produire rapidement 38 millions de tonnes de nourriture — ce qui représente une augmentation de 12 milliards de dollars de la production alimentaire en seulement deux ans.

Le programme du Libéria, qui sera mis en œuvre de 2022 à 2024, permettra au gouvernement de fournir aux agriculteurs vulnérables des subventions intelligentes directes sous forme d’incitations à l’investissement privé dans le secteur des intrants sans fausser le marché. Ce financement permettra également au gouvernement de faciliter l’accès des agriculteurs aux semences et aux engrais améliorés.

« Nous nous félicitons de cette approbation très attendue et qui arrive à point nommé, car elle permettra d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Libéria ainsi que l’environnement réglementaire de l’agriculture respectueuse du climat », a déclaré le chef du bureau-pays de la Bad au Libéria, Benedict Kanu.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de la Bad a déjà profité à 26 pays africains avec 26 programmes d’une valeur de 1,257 milliard de dollars.

Sénégal : l’ARTP « est debout » après avoir subi une attaque informatique

Le directeur général Abdou Ly s’est exprimé pour la première fois sur le piratage du système d’informations de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, en octobre dernier.L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) n’avait jusque-là pas confirmé les informations faisant état du piratage de ses données. En effet, le 17 octobre dernier, le groupe de hackers Ransomwares Karakurt avait commencé à exécuter ses menaces après que l’ARTP a refusé de payer la rançon de plusieurs milliers de dollars. Des documents sensibles censés appartenir à son personnel se sont retrouvés en accès libre sur la toile sans que l’institution n’accepte de communiquer ouvertement sur la crise.

« C’est un sujet sur lequel nous préférons ne pas communiquer. Aujourd’hui, ce qui est important (à retenir) est que l’Afrique est devenue la cible des cyber-attaques. Elle est devenue aussi la cible des malveillances et des cyber-hackers. Tout le monde se fait hacker. Vous avez vu la dernière fois, le téléphone d’un Premier ministre d’un très grand pays occidental a été hacké. Cela ne nous dédouane pas, mais nous amène à redoubler d’efforts », a dit le directeur général de l’ARTP, Abdou Ly, en marge d’une rencontre de sensibilisation organisée jeudi à Dakar sur les problématiques de vol de câbles dans les infrastructures de télécommunication.

A en croire M. Ly, l’attaque informatique dont l’ARTP a été victime est en train d’être résolue progressivement avec l’appui de plusieurs services techniques spécialisés de l’Etat. « Nous avons eu le concours de l’ensemble des services de l’Etat qui nous ont accompagnés dans le cadre de la résolution de ce problème qui bientôt, en tout cas, sera un mauvais souvenir. Et l’ensemble des dispositions d’informations et techniques ont été prises pour que ce phénomène n’impacte pas le fonctionnement de l’ARTP, qui est debout et qui continue à servir l’intérêt général », a-t-il affirmé.

Interrogé par APA à la suite de cette affaire, Mountaga Cissé, ingénieur en informatique sénégalais, expliquait que le piratage de l’ARTP était « un fait nouveau. Ces hackers ne bloquent pas votre système. Ils copient les données, les gardent quelque part, vous informent avant de vous demander de payer. Et si ce n’est pas le cas, elles seront publiées ».

Un mois avant le piratage de l’ARTP, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), dont le siège se trouve à Dakar, avait elle-aussi été victime d’une attaque informatique par ramsomware, « un logiciel malveillant qui prend en otage des données personnelles » avant que les hackers ne demandent « à leurs propriétaires d’envoyer de l’argent en échange de la clé qui permettra de les déchiffrer », d’après le hacker éthique sénégalais, Saliou Thiam.

Le groupe de hackers Lockbit réclamait une rançon de 25.000 dollars à l’Asecna, qui n’avait pas préféré commenter l’incident. Actif depuis 2019, Lockbit est responsable de 1200 attaques informatiques depuis sa création, selon M. Thiam. « Ils sont actuellement le numéro un en termes d’attaques par ransomware. Ils ont développé une stratégie nouvelle, exigeant de l’argent directement des victimes et ne rendant pas l’attaque publique », a-t-il précisé à APA.

Maroc: Tenue du Comité exécutif l’Organisation Mondiale du Tourisme à Marrakech

L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) tient son 117ème Conseil Exécutif, du 23 au 25 novembre à Marrakech, en présence de 250 représentants des Etats membres.Rendez-vous incontournable pour les acteurs mondiaux du tourisme, cette 117è édition du Conseil Exécutif, organe directeur de l’OMT, permet de reconfirmer les orientations prioritaires post-Covid-19 pour le développement de la résilience du secteur, indique un communiqué du ministère marocain du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire.

« La désignation du Maroc pour la tenue du Conseil Exécutif de l’OMT rehausse la coopération institutionnelle entre les deux parties, et consolide la position du Royaume en tant que modèle dans la promotion du tourisme durable, éthique et surtout résilient face aux diverses mutations que connaît le secteur. Cet événement présente également une excellente opportunité pour remettre au-devant de la scène la destination Maroc en général et Marrakech en particulier auprès des leaders d’opinions du secteur du tourisme et des médias internationaux », a souligné Mme Fatim-Zahra Ammor, Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire citée dans le communiqué.

L’événement bénéficiera en effet, d’une large couverture médiatique grâce à la participation de plusieurs groupes médias internationaux spécialisés notamment dans le tourisme.

Les petites et moyennes entreprises (PME) seront à l’honneur lors du 117è Conseil Exécutif de l’OMT à travers une séance thématique, sous le thème « Les PME et les talents, vecteurs de la transformation du tourisme », lit-on dans le communiqué.

Selon les organisateurs, les microentreprises et les PME représentent en effet près de 80% de toutes les entreprises de la filière touristique à l’échelle mondiale et jouent un rôle vital pour la compétitivité du secteur, la création d’emplois et la transition vers un modèle plus durable.

Ce tissu économique a été le plus touché par la crise du Covid-19 et il est plus que jamais nécessaire de l’accompagner pour réussir la reprise économique du secteur du tourisme en cette période post-Covid-19, rappelle la même source.

L’organisation de ce grand évènement à Marrakech confirme le partenariat fort entre le Maroc et l’OMT, concrétisé par ailleurs par le choix de la Cité ocre d’abriter le premier bureau régional de l’OMT pour l’Afrique.

Institution spécialisée des Nations Unies destinée à promouvoir et à développer le tourisme, l’OMT joue un rôle majeur dans le développement d’un tourisme résilient, responsable et durable.

L’Onu exige le retrait du M23 de l’est de la RDC

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu), a exigé mercredi le retrait immédiat du groupe armé connu sous le nom de Mouvement du 23 mars (M23) des territoires de l’est de la RD Congo et l’arrêt de toute nouvelle avancée.Dans un communiqué de presse, les 15 membres du Conseil ont fermement condamné la reprise des attaques du M23 au Nord-Kivu et les avancées du M23 vers la ville de Goma et dans d’autres régions de la RDC. Les Nations unies reprochant aux rebelles de « dégrader la sécurité et la stabilité dans la région et d’exacerber la situation humanitaire actuelle ».

L’Onu a exprimé sa profonde inquiétude concernant le nombre croissant de personnes déplacées et de réfugiés et a appelé toutes les parties, en particulier le M23, à permettre un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave à ceux qui en ont besoin et à s’abstenir de toute violence contre les civils.

Il a également appelé la communauté internationale à accroître son soutien au gouvernement de la RDC pour faire face à la crise humanitaire.

Dans sa déclaration, les membres du Conseil ont réitéré leur soutien aux efforts régionaux « pour rétablir la confiance, résoudre les différends par le dialogue et trouver une paix et une sécurité durables ».

Sénégal : divers sujets au menu de la presse

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi traitent d’une diversité de sujets allant de l’affaire de la disparition mystérieuse des deux militaires à la plainte de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko.L’affaire des deux militaires disparus mystérieusement depuis le 19 novembre dans les eaux de Mamelles continue d’alimenter la presse. Libération, renseigne qu’un « corps sans vie a été retrouvé par un pêcheur ». Et tout indique, selon le journal, que le corps sans vie découvert est celui du sergent Fulbert Sambou, sergent à la direction des renseignements militaires.

L’Observateur indique que la Marine nationale « repêche » un corps sans vie en cours d’identification. Les proches des deux disparus balaient la thèse de la noyade.

La presse fait aussi état de la plainte du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang contre l’opposant Ousmane Sonko. « Mame Mbaye Niang met Sonko au défi », rapporte Vox Populi. « S’il publie un rapport de l’IGE qui m’incrimine, je me soumets à la justice », a lâché le ministre.

Affaire des 29 milliards du Programme des domaines Agricoles Communautaire (Prodac), « Sonko attaque, Mame Mbaye Niang réplique par une plante », ajoute Le Quotidien. Accusé de malversations par le leader du Parti Pastef, Mame Mbaye Niang assure, aucun rapport ne m’incrimine dans cette affaire.

Le journal L’AS s’arrête sur les projets de Macky Sall toujours en chantier. Université Amadou Makhtar Mbow, relance de la Poste, soutien aux personnes handicapées, « Macky veut évacuer les dossiers à la traine », souligne le journal.

Dans ce sillage, Le Soleil, estime que le « gouvernement accélère le rythme » sur la restructuration de la Poste en société nationale. En conseil des ministres, Macky Sall a demandé à son Premier ministre Amadou Bâ, de finaliser le plan de transformation de la société nationale avant fin décembre 2022.

La baisse des prix des denrées de première nécessité installe la grogne chez les commerçants détaillants. Ces derniers entament une grève de 48 heures, note Walf Quotidien pour protester contre cette politique instituée par le président Macky Sall et vendue par son ministre du Commerce.

Le journal Bès Bi fait immersion dans le sud du Sénégal où l’armée procède à la destruction de champs de chanvre indien. « L’armée se frotte aux bandes armées », indique le journal. Reste à savoir s’il s’agit des hommes de Salif Sadio indique le journal, puisque les affrontements qui se sont déroulés à la frontière gambienne ont fait deux blessés chez les diambars.

Sud Quotidien relate une nouvelle affaire qui secoue l’Assemblée nationale. Après l’histoire du trafic de faux billets et de passeports diplomatiques, impliquant deux députés de la majorité, la deuxième institution du pays est à nouveau secouée par une nouvelle affaire de « falsification » de son règlement intérieur.

Namibie : retrait de la statue d’une figure coloniale allemande

Le gouvernement namibien a retiré mercredi la statue d’un fonctionnaire allemand de l’époque coloniale dans la capitale Windhoek, en réponse à un tollé de militants locaux.La statue en bronze de 2,4 mètres de Curt von Francois se trouvait sur un haut piédestal au cœur de la ville de Windhoek depuis 57 ans. Dévoilée en 1965, la statue était considérée comme un symbole de l’oppression coloniale dans cette nation du sud-ouest africain.

Von Francois est tristement célèbre pour avoir contribué au génocide des peuples Herero et Nama entre 1904 et 1908. L’Allemagne a été la puissance coloniale de l’Afrique du Sud-Ouest (actuelle Namibie) de 1884 à 1915.

Entre 1904 et 1908, les colons allemands ont tué plus de 100.000 autochtones Herero et Nama lors de massacres que les historiens ont qualifiés de premier génocide du 20ème siècle.

L’Allemagne a présenté ses excuses pour son rôle dans le massacre des peuples Herero et Nama entre 1904 et 1908 et promis plus d’un milliard d’euros de soutien financier aux descendants des victimes.

Le gouvernement namibien a toutefois annoncé le mois dernier qu’il était en train de renégocier l’accord de compensation avec l’Allemagne, suite à un tollé de la part de militants locaux qui estimaient que le montant offert par Berlin était dérisoire.

Le retrait de la statue fait suite à une bataille juridique de deux ans au cours de laquelle l’activiste Hildegard Titus, du mouvement A Curt Farewell, a demandé aux tribunaux que la statue soit retirée car elle rappelait un passé triste. La statue sera désormais conservée au musée municipal de Windhoek.

Politiques publiques et sport au menu des quotidiens marocains

L’importance du suivi dans la réussite des politiques publiques et la participation de l’équipe marocaine à la Coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui met en évidence l’importance du suivi et de la rigueur dans la réussite des politiques publiques, estime qu’indépendamment du contenu des chantiers et des dossiers entrepris par le gouvernement, c’est surtout la démarche en elle-même qui mérite d’être assimilée et surtout dupliquée.

Car quelle que soit la nature de la réforme, du programme, ou de la politique publique, le suivi assidu et rapproché à travers des bilans d’étapes réguliers et la rigueur dans la conduite grâce à des tableaux de bord et des indicateurs sont les facteurs décisifs dans la réussite, explique l’éditorialiste, notant que les deux supposent une présence sur le terrain et une mobilisation quasi constantes.

« C’est cela aussi la gestion de proximité, un état d’esprit qui doit animer sans relâche les responsables publics », estime-t-il.

Abordant le match ayant opposé mercredi l’équipe marocaine à son homologue croate dans le cadre de la Coupe du monde de football, Qatar 2022, +L’Opinion+ évoque avec admiration la “mobilisation massive” du public marocain pour alimenter l’ardeur des joueurs dans une compétition où la condition mentale est tout aussi importante que la condition physique.

Cette mobilisation, estime la publication, ne se limite pas aux milliers de supporters qui se sont déplacés au Qatar, mais s’étend jusqu’aux millions de Marocains qui, pendant tout le match, avaient les yeux rivés sur leurs écrans et fait leurs prières pour voir le ballon entrer dans les filets du gardien Livakovic.

Ceci montre à quel point le peuple marocain a envie de voir son pays triompher et que malgré les contraintes, dont il est pleinement conscient, il reste gourmand de gloire !, relève-t-il.

Mais cette quête de gloire ne se limite pas au football, étant donné que “les Marocains aspirent à vivre dans un Royaume fort par son économie, sa diplomatie, sa défense, son éducation… bref, robuste sur tous les plans”, ajoute-t-il.

Même son de cloche chez +L’Économiste+, qui estime que le meilleur joueur fut dans les tribunes, notant que l’enthousiasme des joueurs a été nourri par les milliers de supporters marocains qui couvraient les tribunes de maillots rouges et portaient les joueurs par leurs chants.

Ce public s’identifie à ses joueurs, vivant eux aussi dans des pays différents, dont le Maroc, circulant entre les clubs internationaux, au hasard des mercatos, mais toujours attachés à leurs origines, relève le quotidien.

Au Maroc, public et joueurs ont pu s’identifier au coach “national”, pour la première fois un Marocain du monde, qui cassera le mythe du coach européen, ce “Grand sorcier” comme on l’appelle en Afrique, qui n’a jamais produit de miracle, ajoute-t-il.

Journée africaine de la sécurité routière : Bolloré Transport & Logistics mobilise ses équipes

Plus de 400 salariés ont participé à ces sessions organisées sur les sites opérationnels de Pointe-Noire et Bondi.Du 18 au 21 novembre 2022, à l’occasion de la 11e journée africaine de la sécurité routière, Bolloré Transport & Logistics Congo a organisé plusieurs sessions de sensibilisations sur les mesures en vigueur pour lutter contre les accidents. Plus de 400 salariés ont participé à ces sessions organisées sur les sites opérationnels de Pointe-Noire et Bondi.

Celles-ci ont repris les mesures concernant l’analyse annuelle des risques, le contrôle des équipements, le respect des processus de mise en route des camions et du code de la route. D’autres éléments interviennent quotidiennement dans la sensibilisation du personnel, la géolocalisation des véhicules en temps réel, les tests d’alcoolémie, l’enquête sur des zones à risques et le permis à point. Ce dernier est un projet qui s’appuie sur les 14 règles de conduite de Bolloré Transport et Logistics et qui permet de suivre, évaluer, former, encourager ou reprendre les comportements des chauffeurs en attribuant des bonus et / ou malus.

« Le contrôle régulier des équipements et le respect des consignes en matière de sécurité routière sont au cœur de notre engagement. Nous faisons de chaque chauffeur, un acteur majeur de lutte contre les accidents de la route » déclare Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo / RD Congo.

L’ensemble de ces sujets a permis à Bolloré Transport & Logistics de réduire de plus de 33% les accidents routiers entre 2019 et 2022 et ce malgré l’accroissement de son parc automobile. L’entreprise, poursuit ses actions de prévention des risques routiers avec l’objectif d’atteindre zéro accident sur l’année.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Bolloré Transport & Logistics

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

Hausse du SMIG de 25% en Côte d’Ivoire

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien) et les faîtières syndicales s’accordent sur une revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à compter du 1er janvier 2023.Cette proposition devrait être validée par le gouvernement. Suite à une approbation, le Smig en Côte-d’Ivoire passera à compter du 1er janvier 2023 à 75.000 Fcfa contre 60.000 Fcfa actuellement, soit une augmentation de 25%.

Le gouvernement ivoirien avait décidé en novembre 2014 de la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti, qui est passé de 36.607 F CFA à 60 000 F CFA, soit près du double du SMIG.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a pris à l’occasion de la fête de l’indépendance, en août dernier, un décret portant revalorisation du salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi que des retraités.  Une mesure visant à lutte contre la cherté de la vie et la poussée inflationniste créée par la crise russo-ukrainienne.  

Le président de la République avait ensuite annoncé des discussions entre le gouvernement et le secteur privé afin de revaloriser le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans un contexte de conjoncture économique mondiale.

« J’ai, donc, demandé au Premier ministre Patrick Achi d’échanger avec le secteur privé, en vue d’une revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans les prochains mois », a dit M. Ouattara dans un message à la Nation, à l’occasion de la fête de l’an 62 de l’indépendance du pays.

« Je lance un appel au secteur privé, afin que des efforts soient faits dans ce cadre pour améliorer le pouvoir d’achat de leurs salariés, notamment ceux ayant les salaires les plus modestes », avait déclaré M. Alassane Ouattara.

Sortie d’un livre sur le récit de l’attentat terroriste de Bassam

Cet ouvrage a été présenté à Abidjan, à une semaine du procès sur l’attaque terroriste de Grand-Bassam, impliquant 18 accusés qui passeront à la barre devant le Tribunal criminel de première instance.Devant un parterre de personnalités, Dr Jean-Jacques Kodjané, proche collaborateur de l’ex-Premier Hamed Bakayoko (ex-ministre d’Etat, ministre de la Défense), qui a suivi le fil des opérations sur l’évènement, a présenté son ouvrage intitulé « Attenta de Bassam, dans le feu de l’action ».

« J’ai écrit d’abord par obligation morale, parce que l’attentat terroriste de Grand-Bassam fait désormais partie de notre histoire commune et elle appartient aussi à notre conscience collective », a-t-il justifié, équant l’intérêt de cet ouvrage.

Dans la construction de notre identité nationale, l’attentat terroriste de Grand-Bassam constitue désormais un repère. Et six années après sa survenance, il rapporte s’être rendu compte que cet attentat a tendance à « sombrer dans l’oubli ».

Pour lui, la seule façon de le mettre en éveil, c’est de l’immortaliser à travers un écrit. Il soutient aussi l’avoir fait par « devoir intellectuel » parce que six années après l’attaque terroriste de Grand-Bassam, elle n’a fait l’objet d’aucun écrit scientifique.

Cet enseignant-chercheur, spécialiste des questions de défense et de sécurité a, par ailleurs, dit s’être rendu compte que pour l’attentat du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, soit plus de 20 ans après « nous sommes à 585 livres en Français consacrés à cet évènement douloureux »

« Enfin, j’ai souhaité écrire pour rendre hommage à nos Forces de défense et de sécurité. Nous avons des personnes qui se sacrifient au quotidien pour leur pays », a-t-il ajouté, faisant observer que la lutte contre le terrorisme devrait faire appel à la fibre patriotique.

Dans ce livre comprenant 210 pages, se dégagent trois parties : la première partie parle du contexte sous régional marqué par la menace djihadiste, la 2e partie évoque les dispositions qui ont été prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour prévenir la menace terroriste ; et la 3e partie présente le contexte géopolitique africain.

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a signé la préface de ce livre afin de lui donner un caractère institutionnel. A cette dédicace, le général de corps, Soumaila Bakayoko, ex-chef d’Etat-major des armées était présent.

Le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, actuel chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, au moment de l’attaque, était le commandant des forces spéciales de Côte d’Ivoire, une unité qui a mené l’assaut. Il retrace également le récit de l’offensive de ses forces.

Le général Soumaila Bakayoko a révélé avoir informé le ministre de la Défense et celui de l’Intérieur ainsi que le président de la République pour dire qu’il y avait une attaque terroriste, souhaitant engager systématiquement le processus d’intervention des forces dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.   

« Tout en approuvant l’engagement des forces spéciales, le président de la République ordonne aussitôt l’activation du Plan d’action contre les terroristes conformément au protocole en la matière et le placement vigilance rouge », rapporte-il.

A Grand-Bassam, fera-t-il remarquer, le poste de commandement tactique des forces opérationnelles a été établi sur le théâtre des opérations à l’Hôtel de France (un réceptif hôtelier) », d’où il rendait compte au président de la République qui ordonnait les actions en tant que chef suprême des armées.

« L’attaque a été circonscrite dans des proportions limitées, même si nous avons déploré des pertes en vies humaines », a-t-il poursuivi, soutenant que « si nos forces n’étaient pas suffisamment prêtes, cette attaque terroriste aurait été plus dramatique ».

« Nos militaires des forces spéciales ont freiné les terroristes dans leur élan meurtrier. Ils ont opéré avec courage et détermination et professionnalisme », a-t-il poursuivi, indiquant que le dispositif et le mécanisme du plan d’assaut ont « bien fonctionné » permettant de baliser la zone d’opération.

Selon Jean-Louis Moulot, le maire de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, l’attaque terroriste a visé trois réceptifs hôteliers, aux environs de 13h (GMT, heure locale).  Le dimanche 13 mars 2016, trois hommes armés s’étaient rendus sur la plage de Grand-Bassam, ouvrant le feu sur certaines personnes qui s’y trouvaient.

Une note du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou annonce l’audience pour le 30 novembre 2022. Le bilan de l’attaque ressort 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée ainsi que 33 blessés.

La période judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, avait abouti au renvoi de 18 accusés devant le Tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munition de guerre et de complicité desdits faits.