La responsabilité numérique au cœur d’un web festival à Abidjan

La 9e édition de l’Africa web festival s’est ouverte ce mercredi 23 novembre 2022, au Palais de la Culture, à Treichville, sous le thème « Vivre le digital et protéger demain ».Cet événement chapeauté par Mariam Diawara a enregistré la présence de nombreuses personnalités, dont la représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, Florence Fadika, ainsi que l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc.

La représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, a salué cette initiative qui perdure depuis 9 années et qui s’inscrit parfaitement dans la vision du gouvernement ivoirien. Celle d’offrir aux populations un cadre sécurisé d’exercice de l’activité du numérique.

« Nous nous trouvons à un tournant important de notre histoire, de notre pays, de l’Afrique et du monde en général. C’est l’ère de la société digitalisée », a-t-elle fait observer, soutenant que les dirigeants africains ont le devoir de trouver des moyens d’accompagner cette transformation digitale.

A contrario, le continent connaîtrait un retard qui va impacter les efforts de développement économique et social des pays, a déclaré Florence Fadika. Elle a évoqué les actions du gouvernement dans le secteur autour d’une stratégie structurante comprenant quatre programmes prioritaires.

Ce sont en effet les programmes d’inclusion numériques, le développement des infrastructures afférentes, la sécurisation de l’espace numérique et la restructuration de la gouvernance des acteurs de l’écosystème, a énuméré Mme Florence Fadika, dans une allocution. 

« Je salue l’implication des initiateurs de ce festival pour avoir anticipé sur l’importance que ce sujet revêt dans la vie des populations ivoiriennes et la sensibilisation de notre jeunesse à une utilisation responsable du numérique et des réseaux sociaux », a ajouté Mme Florence Fadika.

L’ambassadeur du Canada, a quant à lui, appelé à un environnement numérique inclusif afin de prendre en compte le droit de tous les citoyens. Il n’a pas manqué de relever que l’écosystème doit être sécurisé pour créer la confiance numérique et sécuriser les différents flux.  

« La sécurité publique en ligne et hors ligne est primordiale. Les gouvernements et les sociétés technologiques doivent protéger les données et la vie privée des utilisateurs pour assurer la confiance en la technologie », dira-t-il.  

« Nous avons l’obligation de nous attaquer aux harcèlements en ligne ». Pour lui, la convention collective de l’inclusion numérique devrait permettre d’imaginer un monde où les progrès numériques seront profitables à tous.

La responsable d’Africa web festival, Diawara Mariam, a traduit sa volonté de vouloir attirer l’attention de tous lors de cette édition, notamment sur les dérives constatées au moyen des outils connectés.

« Le volet technologique qui est l’émanation de notre rencontre Africa web festival insiste à mettre au cœur des échanges la notion de conscience de l’humanité », affirme-t-elle, invitant les jeunes à avoir une posture responsable sur les réseaux sociaux, car pouvant technologiquement et humainement filtrer leurs messages.  

Mondial 2022 : Le Ghana entend reluire ses « Etoiles »

Le gratin du foot a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Ghana. (5/5)En dignes ambassadeurs de leur pays, les Black Stars ont foulé le sol qatari en tenues traditionnelles. Le Fugu, porté par les habitants du Nord du Ghana lors d’occasions solennelles, a été mis en avant. Ce pagne tissé symbolise la force, le courage et le leadership.

Les « Etoiles noires » du Ghana envoient donc un message non verbal pour dire qu’il ne vient pas à Doha pour faire de la figuration. Les troupes du sélectionneur Otto Addo sauront-t-ils être à la hauteur de leur mission ? « Il est possible qu’on aille loin dans ce tournoi. Mais avant, il faut sortir de ce groupe difficile », estime Nuhu Adams, journaliste à GhanaSoccernet.

Pour ce Mondial, exceptionnellement programmé en pleine saison sportive, le Ghana est logé dans la poule H en compagnie du Portugal, de la Corée du Sud et de l’Uruguay. Les Black Stars se mesurent successivement à la Seleção portugaise (24 novembre), aux Guerriers Taeguk coréens (28 novembre) et à la Celeste d’Uruguay (2 décembre).

« C’est un groupe très relevé. Le Portugal et l’Uruguay sont les favoris, mais le Ghana a les qualités nécessaires pour rivaliser avec ces deux pays, ainsi qu’avec la Corée du Sud. On peut se qualifier au second tour. Tout dépendra de la façon dont on commencera la campagne », suppose M. Adams qui travaille aussi pour Nhyira FM.

Grande nation du foot africain, le Ghana a découvert sur le tard la Coupe du monde en enchaînant trois phases finales (2006, 2010 et 2014). Absents lors de l’édition tenue en Russie il y a quatre ans, les Black Stars ont écrit en Afrique du Sud l’une des plus belles pages du continent noir dans la compétition.

Le 2 juillet 2010, au Soccer City Stadium de Johannesburg, le Ghana défie l’Uruguay pour une place dans le dernier carré. Sur un tir lointain de Sulley Ali Muntari (45′), les Black Stars ouvrent le score. Au sommet de son art, à cette époque, l’Uruguayen Diego Forlan efface l’ardoise sur un magnifique coup franc (55′).

Incapables de se départager dans le temps réglementaire, les deux équipes jouent les prolongations. Dans les ultimes instants de la partie, le Ghana jette toutes ses forces dans une attaque conclue par une tête de Dominic Adiyiah. Fernando Muslera, le gardien uruguayen, est battu. Le ballon file droit vers les buts. Comme un dernier rempart, l’avant-centre sud-américain Luis Suarez utilise ses deux mains pour repousser le cuir. Un geste désespéré qui lui vaut un carton rouge direct (120′).

Les Black Stars bénéficient alors d’un penalty. Gyan Asamoah, buteur providentiel dans cette Coupe du monde, s’élance pour le frapper. Mais sa tentative et les espoirs de tout un continent se fracassent sur la barre transversale. Le sacrifice du « Cannibale », surnom de Suarez en raison de sa propension à mordre ses adversaires sur le terrain, n’est pas vain. Il exulte de joie sur le couloir menant aux vestiaires. Le malheureux Asamoah se tient la tête. Il ne le sait peut-être pas à ce moment, mais le Ghanéen va ressasser ce raté toute sa vie. Car dans la séance des tirs au but, la Celeste l’emporte quatre à deux.

Douze ans plus tard, le Ghana retrouve l’Uruguay. « Le football ne consiste pas à se venger. Nous voulons simplement gagner cette rencontre. J’espère juste que le résultat que nous obtiendrons sera suffisant pour nous qualifier au tour suivant », a récemment déclaré le capitaine André Ayew, présent sur le banc en 2010.

Une équation à plusieurs inconnues

Le Ghana arrive au Qatar sans grandes certitudes. Les Black Stars sont sortis de la Coupe d’Afrique des nations 2021 par la petite porte (défaites contre le Maroc, les Comores et nul face au Gabon). Du jamais vu en 23 participations au tournoi. Le Serbe Milovan Rajevac, entraîneur de l’équipe nationale, est limogé après cette déroute. Son assistant, Otto Addo (47 ans), prend le relais. L’ancien international ghanéen a qualifié son pays pour le Mondial en écartant le Nigeria en barrages (0-0, 1-1) grâce à la règle du but à l’extérieur.

« Nous ne savons vraiment pas quelle formation du Ghana on verra au Qatar. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Nous attendons le duel contre le Portugal. Après, nous aurons une meilleure idée de cette sélection », indique Gary Al-Smith, journaliste à JoyNews. Selon lui, « le Ghana n’a pas une équipe huilée comme celle du Sénégal. Cependant, c’est un effectif très uni avec des joueurs qui croient en eux ».

Pour rebâtir une équipe compétitive, le Ghana a fait appel à des binationaux comme Iñaki Williams et Tariq Lamptey qui « rehaussent clairement le niveau », souligne Nuhu Adams. En outre, « il y a Alexandre Djiku très régulier en défense. Au milieu, Thomas Partey d’Arsenal est le plus en vue actuellement. C’est un joueur de classe mondiale. En attaque, Mohammed Kudus, sociétaire de l’Ajax Amsterdam, est en forme. Meilleur buteur du club néerlandais en Ligue des champions cette saison (4 réalisations), il a été élu homme du match à plusieurs reprises », liste M. Al-Smith.

De l’avis du journaliste de GhanaSoccernet, « le groupe de 26 joueurs au Qatar est l’un des meilleurs que le Ghana ait réuni depuis quelques années. Même s’il y a des absences discutables, c’est une liste logique à 90% ».

En préparation du Mondial qatari, les Black Stars ont battu en match amical le Nicaragua (0-1, 27 septembre) et la Suisse (2-0, 17 novembre). « Les gens avaient très peu d’espoir. La situation a changé depuis la victoire contre la Nati », note M. Adams.

Liste des 26 Ghanéens pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Danlad Ibrahim (Asante Kotoko, Ghana), Lawrence Ati Zigi (FC Saint-Gall, Suisse) et Manaf Nurudeen (Kas Eupen, Belgique).

Défenseurs (9) : Abdul Baba Rahman (Reading, Angleterre), Gideon Mensah (Auxerre, France), Denis Oddoi (Club Bruges, Belgique), Tariq Lamptey (Brigthon, Angleterre), Alidu Seidu (Clermont, France), Alexander Djiku (Strasbourg, France), Mohamed Salisu (Southampton, Angleterre), Daniel Amartey (Leicester, Angleterre) et Joseph Aidoo (Celta Vigo, Espagne).

Milieux (5) : Thomas Partey (Arsenal, Angleterre), Daniel-Kofi Kyereh (Fribourg, Allemagne), Salis Abdul Samed (RC Lens, France), Mohammed Kudus (Ajax Amsterdam, Pays-Bas) et Elisha Owusu (La Gantoise, Belgique).

Attaquants (9) : André Ayew (Al Sadd, Qatar), Kamal Sowah (Club Bruges, Belgique), Antoine Semenyo (Bristol, Angleterre), Jordan Ayew (Crystal Palace, Angleterre), Issahaku Abdul Fatawu (Sporting, Portugal), Kamaldeen Sulemana (Stade Rennais, France), Iñaki Williams (Athletic Bilbao, Espagne), Daniel Afriyie (Hearts of Oak, Ghana), Osman Bukari (Étoile rouge de Belgrade, Serbie).

Entraîneur : Otto Addo (Ghana)

Programme du Ghana au Mondial 2022

1ère journée : jeudi 24 novembre 2022

16h00 (Temps Universel) Portugal / Ghana

2ème journée : lundi 28 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Corée du Sud / Ghana

3ème journée : vendredi 2 décembre 2022

15h00 (Temps Universel) Ghana / Uruguay

Des Awards seront décernés aux fonctionnaires ivoiriens

La deuxième édition des Journées de la Fonction Publique (JFP 2022) qui se déroule du 28 novembre au 1er décembre 2022, a été lancée mercredi par la ministre de la Fonction publique, Mme Anne Désirée Ouloto.Mme Anne Ouloto a indiqué que cette édition sera marquée par célébration des Awards du ministère de la Fonction publique, pour distinguer et récompenser les meilleurs directeurs des Ressources humaines ministériels ainsi que les directeurs régionaux du ministère de la Fonction publique reconnus méritants par leur hiérarchie.

Cette grand-messe, dira-t-elle, est « réclamée depuis le mois d’août 2022 par les fonctionnaires et agents de l’Etat (et) servira de cadre pour manifester au président de la République Alassane Ouattara, en sa qualité de chef de l’administration, toute leur admiration pour son leadership ».

Ils saisiront également cette tribune pour exprimer leur gratitude au chef de l’Etat pour sa « détermination à améliorer leurs conditions de vie, chaque fois que cela est possible », tout en lui disant de vives voix leur reconnaissance et de lui rendre l’hommage mérité.

« C’est l’occasion pour tous les animateurs de l’administration publique qui le souhaitent, de converger vers Abidjan, pour prendre part au succès de cet événement. Des dispositions seront prises par le comité d’organisation pour faciliter la mobilisation de tous », a-t-elle rassuré.

La ministre Anne Ouloto a fait savoir que l’ouverture de ces journées sera marquée par une conférence inaugurale dite par le Premier ministre, Patrick Achi, sur le thème de l’édition 2022, dans le même cadre, pour remobiliser les fonctionnaires et agents de l’Etat sur leurs obligations professionnelles.

Le chef du gouvernement ivoirien s’adressera aux fonctionnaires et agents de l’Etat en stimulant leur « engagement à contribuer plus activement et de façon plus visible à l’avènement du fonctionnaire nouveau et à la transformation culturelle de l’administration ».

Il est également prévu une rencontre d’échanges du ministre de la Fonction publique avec les fonctionnaires et agents de l’Etat exerçant dans le District autonome d’Abidjan. Cette importante réunion sera l’occasion de remobiliser les agents publics invités autour des valeurs éthiques et déontologiques.

Elle profitera aussi pour les exhorter à une culture et à des pratiques professionnelles vertueuses, tout en mentionnant que ces journées seront meublées de panels et d’ateliers cliniques qui seront maintenus et renforcés de même que des cérémonies éclatées de décoration des fonctionnaires et agents de l’Etat.

« Cette deuxième édition sera vécue comme un vrai moment de retrouvailles pour les fonctionnaires et agents de l’Etat, un grand moment de partage avec les populations bénéficiaires des prestations du service public », a-t-elle poursuivi.

La célébration de la 2ème édition, prévue du 28 novembre au 1 er décembre 2022, intervient dans un contexte particulier, marqué par la signature de l’Accord portant trêve sociale et les décisions historiques du président de la République en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Placées sous le thème « Fonctionnaires et agents de l’Etat engagés pour la transformation qualitative de l’Administration », ces journées visent à célébrer et à promouvoir l’engagement des fonctionnaires et agents de l’Etat dans la transformation qualitative de l’administration publique ivoirienne.

La première édition s’était tenue du 13 au 16 décembre 2021 autour du thème « le service public au cœur de la vie des populations ». Elle a permis de mettre en lumière le fait que l’administration publique, par l’engagement et les activités quotidiennes de ses animateurs, favorise l’amélioration de la vie des populations.

Maroc: Le Roi Mohammed VI reçoit le SG de l’ONU

Le roi a réaffirmé au patron de l’Onu la position constante du Maroc pour le règlement du dossier du Sahara sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie de ce territoire.Le Roi Mohammed VI a reçu, mercredi 23 novembre 2022 à Rabat, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (Onu), António Guterres, indique un communiqué du Cabinet Royal.
Lors de cette audience, le patron de l’ONU a exprimé sa gratitude au Roi pour la réussite du 9ème forum de l’Alliance des civilisations, qui se tient à Fès. Guerres s’est aussi félicité de l’adoption d’une déclaration « forte et engageante, plus que jamais nécessaire dans un contexte international trouble ».

Le chef de l’ONU a, également, salué l’engagement permanent du Souverain chérifien en faveur de la promotion des valeurs d’ouverture, de tolérance, de dialogue et de respect des différences.

M. Guterres a loué la contribution constructive et constante du Royaume pour le maintien et la consolidation de la paix, le renforcement de la stabilité et la promotion du développement, notamment dans le continent africain.

La question du Sahara a été abordée par les deux hommes, à la lumière de la résolution 2654 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 27 octobre 2022.

A cet égard, le Roi Mohammed VI a réaffirmé la position constante du Maroc pour le règlement de ce différend régional sur la base de l’initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le Souverain a réitéré le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel, M. Stafan De Mistura, aux fins de la conduite du processus politique, ainsi qu’à la mission onusienne au Sahara, MINURSO, pour l’observation du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991. 

Anti-terrorisme : l’Initiative d’Accra au secours du Burkina Faso

Le pays se réserve le droit de se retirer de cette force conjointe si les résultats ne suivent pas.Le Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra, réuni mardi dans la capitaine ghanéenne, a annoncé le déploiement de 2000 hommes au Burkina Faso pour contrer l’avancée des groupes armés non étatiques, rapporte la télévision nationale, ce mercredi.

L’Initiative s’est fixée un délai d’un mois pour rendre opérationnelle sa force multinationale conjointe. La task-force comporte un contingent de 10.000 soldats qui seront stationnés à Tamalé au Ghana et un volet renseignement, basé à Ouagadougou au Burkina Faso, a précisé un communiqué des pays membres.

La task-force de l’Initiative d’Accra est un regroupement de sept pays dont le Burkina Faso destinée à faire face à l’expansion du terrorisme. Elle est axée sur « le partenariat et le soutien mutuel entre membres » en matière « d’opérations conjointes, de formation et de partage de renseignements », selon les pays membres.  

« Si cette initiative ne donnerait pas de résultats concrets, le Burkina Faso se réserverait le droit de se retirer de cette initiative. Parce que nous ne sommes pas pour des réunions et sommets sans fin, qui tournent en boucle et sans résultats. Je pense que nous avons été compris », a déclaré le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, représentant le Capitaine Ibrahim Traoré à Accra.

Pour rendre fonctionnelle la force anti-terroriste, l’Initiative a besoin d’environ 550 millions de dollars américains, une enveloppe qui suscite déjà l’intérêt de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), de l’Union Africaine (UA), l’Union européenne (UE) et de la Grande-Bretagne. Les dirigeants ont recommandé aussi que des actions concrètes, « y compris la collecte de fonds, pour soutenir les pays sévèrement touchés par le terrorisme ».

Le Burkina Faso a plaidé pour un financement endogène, loin du diktat des bailleurs de fonds. « En prélevant par exemple, rien qu’une petite somme sur chaque kilogramme de café vendu, de cacao vendu, de coton vendu, de lingots d’or extrait, nous pouvons réunir les fonds nécessaires pour soutenir cette initiative », a expliqué Tembela.

Les Présidents ont indiqué avoir pris « bonne note » de la volonté du Nigeria de rejoindre le siège de la task-force de « l’Initiative d’Accra » et l’ont désigné comme observateur. Le géant ouest-africain a pris le leadership de la mobilisation et s’est engagé à accompagner la Force conjointe en appuis aérien et logistique.

Pour le chef du gouvernement burkinabè, l’Initiative a pris conscience de la gravité de la situation et les membres se sont engagés à mettre en place très rapidement la task-force pour soutenir les pays confrontés au terrorisme

Lancée en 2017, l’Initiative d’Accra regroupe le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Ghana, le Mali et le Togo. Bamako n’a pas participé au sommet d’Accra. Tous les trois mois, « l’Initiative » tient des réunions ministérielles précédées d’une rencontre technique des responsables en charge de la sécurité et des renseignements. L’organisation est financée par les Etats membres.

Les entreprises britanniques invitées à investir en Af’Sud

Le chef de l’Etat sud-africain souhaite que son pays profite des opportunités de commerciales et d’investissement du secteur privé britannique.En visite d’État de deux jours (22-23 novembre) au Royaume-Uni, le président Cyril Ramaphosa s’est adressé à la Chambre des communes, avant d’assister mardi soir à un banquet offert par le roi Charles III et la reine consort Camilla.

« Peu de pays ont une expérience et une connaissance aussi approfondies de l’économie sud-africaine que la Grande-Bretagne », a souligné M. Ramaphosa, invitant les « entreprises britanniques à utiliser cet avantage de manière plus efficace pour saisir les opportunités d’investissement et de commerce dans notre pays ».

Le dirigeant sud-africain a déclaré que le moment est pour Londres de renouveler ses liens commerciaux et d’investissement avec la nation arc-en-ciel.

Le Royaume-Uni est le premier investisseur étranger en Afrique du Sud, la cinquième destination d’exportation du pays et la première source de visiteurs touristiques en dehors de l’Afrique au cours des 20 dernières années.

Le président Ramaphosa a remercié le Royaume-Uni pour son engagement à mettre en œuvre une transition énergétique juste en Afrique du Sud, qui permettrait de réduire les émissions de carbone sans nuire à la vie et aux moyens de subsistance de la population.

Lors de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) de l’année dernière à Glasgow, en Ecosse, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Union européenne et la France ont promis 8,5 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour le projet de transition énergétique équitable.

« Les nations industrialisées ont donc la responsabilité d’apporter des ressources substantielles aux pays à revenu faible et intermédiaire pour financer leurs actions en faveur du climat et cela ne doit pas être considéré comme de la charité », a conclu Cyril Ramaphosa.

Mali : l’Etat islamique s’approche de Gao

Les jihadistes reprennent du poids dans le nord du Mali.Lundi 21 novembre, le village de Kadji, dépendant de la commune de Gounzereye, près de la ville de Gao, a été la cible d’une attaque d’hommes armés supposés appartenir à l’Etat islamique au Sahel (EIS). Les assaillants ont visé un camp de déplacés internes installés dans cette localité. S’exprimant mardi à la télévision nationale, le Général Moussa Moriba Traoré, gouverneur de Gao, a fait état de onze personnes tuées à l’occasion de cette attaque non encore revendiquée.

Selon plusieurs observateurs, cette attaque révélerait l’intention des jihadistes de tester le dispositif de sécurisation de la ville de Gao pour d’éventuelles opérations futures à l’intérieur de la ville.

En 2012, le Mouvement pour l’Unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), issu d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a occupé cette ville du nord malien et y a appliqué une version ultra-rigoriste de la loi islamique avant d’en être délogé en janvier 2013 par l’intervention française, Serval. Près de dix ans après, les jihadistes restent actifs dans la région.

« Règlement de compte »

Le commandant du théâtre-Est de l’Opération « Maliko » (Entre Maliens, en bambara), lancée par l’armée malienne en janvier 2021, le colonel Famouké Camara, résume l’attaque de Kadji à « un règlement de comptes entre groupes armés ».

Depuis plusieurs mois, l’EIS multiplie les opérations dans le nord du Mali, entre les régions de Ménaka et de Gao. En juillet, l’EIS a occupé le village de Talataye pendant 48 heures après avoir livré bataille contre des unités du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) liés à AQMI et des mouvements touaregs pro-gouvernementaux. Au terme des accrochages, l’EIS a affirmé avoir tué une soixantaine de combattants du GSIM et des mouvements Touaregs. Fin octobre, ces derniers ont tenté de laver cet « affront » en tentant des contre-offensives contre des positions de l’EIS dans la région de Ménaka. Selon les informations d’APA News, les affrontements se poursuivent entre les deux groupes jihadistes dans des localités de Ménaka où des centaines de civils ont été tués depuis mars, d’après plusieurs organisations humanitaires.

Nigeria : démarrage de la production de pétrole brut à Kolmani

Le président nigérian Muhammadu Buhari a donné le coup d’envoi de la production officielle de pétrole brut et de gaz du projet de développement intégré de Kolmani, d’une valeur de trois milliards de dollars, dans la zone géopolitique du nord-est du pays.Les champs pétrolifères situés dans le bassin de Gongola de la fosse du Haut Bénoué, à cheval sur les deux Etats septentrionaux de Gombe et Bauchi, avec les permis de prospection pétrolière 809 et 810, sont estimés à plus d’un milliard de barils de réserves de pétrole brut et à une production quotidienne d’environ 50.000 barils de pétrole brut.

S’exprimant lors de l’événement mardi, Buhari a déclaré que le champ pétrolifère de Kolmani River a attiré des investissements d’une valeur de trois milliards de dollars, malgré le manque d’attrait dans le secteur pétrolier ces derniers temps.

« Compte tenu de l’emplacement enclavé et de l’énorme besoin en capital, l’économie du projet est une œuvre difficile » dit-il. « Par conséquent, dès le début, j’ai demandé à la NNPC Limited d’utiliser et de tirer parti de son vaste portefeuille d’actifs dans tous les couloirs de ses opérations afin de réduire les risques du projet et d’attirer les investissements nécessaires. J’ai demandé à la NNPC de poursuivre dans cette voie », a déclaré le président nigérian qui assure en même temps les fonctions de ministre du Pétrole du Nigeria.

M. Buhari a ajouté que le champ pétrolier et gazier de Kolmani River contenait un milliard de barils de pétrole brut et 500 milliards de pieds cubes standard de gaz. Selon lui, le développement de ce champ pétrolifère est significatif, étant donné que « des efforts pour trouver du pétrole et du gaz commercial en dehors du bassin établi du delta du Niger ont été tentés pendant de nombreuses années sans les résultats escomptés ».

« Nous sommes satisfaits de la découverte actuelle de plus d’un milliard de barils de pétrole et de 500 milliards de pieds cubes de gaz dans la zone de Kolmani, ainsi que des énormes possibilités de gisements supplémentaires au fur et à mesure que nous intensifions les efforts d’exploration » indique-t-il lors de son allocution.

« Il est à noter que la découverte a maintenant attiré des investissements pour un développement intégré de bout en bout et la monétisation des ressources en hydrocarbures », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que la production en amont, le raffinage du pétrole, la production d’électricité et d’engrais sont prévus dans la région.

Selon la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) Ltd, la première phase de l’exploitation comprendra une raffinerie de pétrole in situ d’une capacité maximale de 120.000 barils par jour, une usine de traitement du gaz d’environ 500 millions de pieds cubes standard par jour, une centrale électrique d’une capacité maximale de 300 mégawatts et une usine d’engrais de 2.500 tonnes par jour.

Mondial-2022: Le Maroc et la Croatie se neutralisent

La sélection marocaine de football a fait match nul contre la Croatie pour le compte de la Coupe du Monde Qatar 2022, mercredi, (0-0, groupe F). Solides et intraitables en défense, les Lions de l’Atlas ont réussi le pari de jouer sans ballon tout en évitant d’encaisser, même si la ligne d’attaque n’a pas donné entière satisfaction.Pour son entrée en lice en Coupe du Monde Qatar 2022, les Lions de l’Atlas ont réussi à museler le vice-champion du Mondial Russie 2028, la Croatie (0-0, groupe F). Contrairement à leur compagne qualificative, les protégés de Walid Regragui ont dû évoluer sans bénéficier de la possession du ballon, face à une sélection croate qui n’a également pas osé prendre trop de risque. 

Fidèle à ses préceptes, Walid Regragui a encore opté pour le 4-3-3, donnant les clefs du jeu à la paire Ounahi-Amallah en ligne médiane et reconduisant son trident offensif composé d’Ennesyri, Ziyech et Boufal. 

Dès les premières minutes, les Lions ont bataillé pour la possession du ballon en milieu de terrain, face à la redoutable triplette Modric-Brosovic-Kovaciç. La première occasion des Lions est survenue sur un coup-franc de Ziyech, repoussé par le mur croate (19e), suivie d’une incursion de Hakimi qui a buté sur le portier adverse (21e). 

Les Croates ont failli débloquer le compteur à la 25e minute sur un tir de Perisiç qui a frôlé la transversale, profitant d’une erreur d’Amallah. La fin de la première mi-temps était ensuite marquée par un relâchement chez la sélection marocaine, qui a permis à la Croatie de porter le danger vers la cage de Bounou. 

A la 45e minute, le gardien de Séville réussissait ainsi un double-sauvetage héroïque face à Nikola Vlasiç. Deux minutes plus tard, c’était le tour à Nayef Aguerd de sortir un tacle tout en rigueur pour priver le même joueur d’ouvrir le score. 

La première mi-temps se terminait finalement sur un score de parité, avec un léger avantage pour la Croatie en termes de possession (59%) et avec un tir cadré contre 0 pour le Maroc.

La deuxième période démarrait sur un autre sauvetage périlleux de Bounou, pratiquement sur sa ligne. Mazraoui, lui, se blessait à l’issue d’une tête plongeante en surface adverse et quittait la pelouse à la 60e minute (remplacé par Yahya Attiat Allah). L’occasion la plus franche a finalement eu lieu à la 65e minute, avec un tir surpuissant des 30 mètres de Hakimi, difficilement repoussé par le gardien Croate. 

Le jeu restait cependant très fermé et les deux camps ne s’aventuraient pas à créer le surnombre en attaque. À la 81e minute, le coach national jouait deux cartes offensives avec les entrées de Abdelhamid Sabiri et de Abderrazak HamdaLlah. La tendance se poursuivait avec des Lions qui ont clairement cédé le ballon aux Croates, en attendant la faille pour activer les contre-attaques. 

Le Maroc osait un léger pressing en fin de match, profitant de la fraîcheur d’Ezzelzouli et de Sabiri, mais sans menacer frontalement la défense croate.  L’arbitre argentin Rapallini sifflait finalement le terme de cette première rencontre du groupe F sur un nul vierge, qui devrait booster la confiance de Ziyech et compagnie en vue du prochain duel face à la Belgique.

L’autre match de ce Groupe opposera la Belgique au Canada.

Le Sénégal sur les traces de deux militaires disparus mystérieusement

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la disparition de deux agents de renseignements perdus de vue depuis samedi et dont des effets ont été retrouvés sur une plage dakaroise, à deux jours du deuxième match du Sénégal en Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar.Le Témoin se fait l’écho de « l’émoi » qui habite l’armée sénégalaise suite au « mystère autour de la disparition de deux militaires », poussant la Marine nationale et la Police scientifique à se « mobiliser » et le procureur de la République à ouvrir une enquête.

Les deux disparus, l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et le sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, « n’ont plus donné signe de vie depuis le samedi 19 novembre passé », selon Le Soleil qui note que « le parquet tente de percer le mystère ».

Selon le procureur, cité par Tribune, certains de leurs effets dont leurs téléphones ont été « géolocalisés au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel », une plage du centre-ville dakarois. Pour Les Echos, les deux agents de renseignement « étaient partis faire une partie de pêche au Cap Manuel » avant d’être portés disparus. Interrogé par Le Témoin, un plongeur sous-marin estime que « la mer, trop agitée, a même atteint trois mètres de hauteur dans cette zone ce week-end ».

Toutefois, Le Quotidien a trouvé « 100 hypothèses » dans la disparition mystérieuse des deux militaires. Soulignant que « l’enquête oriente vers une disparition volontaire », le journal affirme que « les deux agents seraient impliqués dans l’affaire Pape Alé » Niang, le journaliste placé sous mandat de dépôt depuis quelques semaines pour avoir divulgué des informations classées secret défense dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort mettant face à face l’opposant Ousmane Sonko et la plaignante et masseuse Adji Sarr. Toujours dans l’affaire Pape Alé Niang, le journal fait état aussi de l’arrestation d’un « autre gendarme ».

En football, au lendemain de la défaite (2-0) des Lions du Sénégal face aux Pays-Bas à la Coupe du monde en cours au Qatar, Les Echos indiquent que « les cadres se concertent avec le coach » Aliou Cissé pendant que « le banc s’échauffe » en prévision d’éventuels changements vendredi prochain devant l’équipe nationale du Qatar. Si le milieu Cheikhou Kouyaté est « out pour vendredi », le défenseur Abdou Diallo « reprend aujourd’hui » l’entraînement après des « crampes musculaires » qui l’ont obligé de céder sa place face aux Pays-Bas, lundi dernier.

Pour la rencontre de vendredi, Walf Quotidien estime que le Sénégal va compter sur « un milieu sous haute tension » en raison de la blessure de Cheikhou Kouyaté et des menaces de suspension qui pèsent sur Idrissa Gana Guèye et Nampalys Mendy, avertis face aux Néerlandais.

Outre le milieu sénégalais, la défense reste « à parfaire » d’après Vox Populi qui tire « les premiers enseignements sur l’équipe du Sénégal et les gros chantiers d’El Tactico », le surnom du sélectionneur Aliou Cissé.

Le gardien Edouard Mendy n’est pas indemne aussi de critiques, quelque part fautif sur les deux buts encaissés par le Sénégal face aux Pays-Bas. C’est pourquoi L’Observateur se demande si « le général de goal », pourtant meilleur gardien du monde en 2021 avec son club anglais Chelsea, est « devenu lieutenant ».

En revanche, malgré la mauvaise entrée en lice des Lions, Idrissa Gana Guèye recommande à ses coéquipiers de « relever la tête (parce qu’il) reste deux matches. Rien n’est encore joué. Parfois c’est bon de perdre des matches comme ça ».