Le Rwanda cherche des fonds pour sauver ses forêts

Kigali veut lever 1,37 milliard de dollars sur les marchés du carbone, selon un rapport officiel de l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement (Rema, sigle en anglais) consulté jeudi par APA.C’est pour le moins un objectif ambitieux. D’ici à 2030, le Rwanda entend diminuer l’utilisation du charbon de bois et du bois de chauffage de 85 à 42 %. Une stratégie qui s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à protéger la couverture forestière du pays et à éviter les effets désastreux du changement climatique.

Ainsi, le gouvernement rwandais sollicite 1,37 milliard de dollars sur les marchés du carbone pour restaurer les superficies touchées par la déforestation. Dans les zones rurales de ce pays de l’Afrique de l’Est, de nombreux ménages considèrent les forêts comme une source de revenus, coupant les arbres pour approvisionner les marchés croissants du charbon de bois et du bois d’œuvre.

Face à ce désastre écologique, les autorités rwandaises encouragent les villageois à adopter une production durable de charbon de bois afin de protéger le couvert forestier du pays.

Avec ce plan de restauration des forêts, le Rwanda peut être un bon du Défi de Bonn ou Bonn Challenge, un effort mondial de reforestation, lancé en septembre 2011 en Allemagne, visant à restaurer 350 millions d’hectares de terres déboisées et dégradées d’ici 2030.

On estime que plus de 1,6 milliard de personnes dans le monde dépendent des forêts. Malheureusement, entre 2000 et 2010, 13 millions d’hectares de forêts ont été perdus en moyenne chaque année en raison de l’activité de l’Homme.

Au Rwanda, le gouvernement promeut le biogaz pour cuisiner et les fourneaux économes en énergie afin de réduire la consommation de bois. En 2019, le pays de Paul Kagamé a augmenté sa couverture forestière à 30% de la superficie totale des terres.

Coopération : la RCA et le Rwanda renforcent la coopération militaire

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra et son homologue rwandais, Paul Kagamé conviennent de renforcer les relations bilatérales entre leurs deux pays.

 

Les deux hommes ont eu une réunion de travail le 26 octobre 2022, à Kigali au Rwanda. Une rencontre qui a permis aux deux chefs d’Etat de faire le tour d’horizon de l’actualité de la sous-région et de parler du renforcement des relations bilatérales dans plusieurs domaines au profit.

Paul Kagamé a dès lors fait la promesse que le Rwanda va élargir son appui aux forces armées centrafricaines dans la formation et l’aguerrissement des soldats.

Les deux pays entendent également renforcer la coopération économique grâce au partage de d’expériences dans le domaine de l’agro-industrie et des mines.

Afin de créer un cadre propice aux investisseurs des deux pays, les deux présidents souhaitent la conclusion d’un partenariat entre les deux parties. Lequel permettre d’organiser des voyages d’affaires et d’échanges au bénéfice des investisseurs et de leur permettre de mieux cibler les secteurs d’activités.

 

L’Afrique du Sud dans le viseur des terroristes ?

Craignant une attaque ce week-end à Johannesburg, l’ambassade des États-Unis en Afrique du Sud a formellement demandé à ses ressortissants d’éviter les lieux de rassemblement.L’alerte rouge est déclenchée en Afrique du Sud. Dans un avis publié hier mercredi, l’ambassade des États-Unis a déclaré avoir « reçu des informations selon lesquelles des terroristes pourraient planifier, le 29 octobre prochain, une attaque visant de grands rassemblements de personnes dans un lieu non spécifié à Sandton, un quartier de Johannesburg ».  

Poursuivant, la mission diplomatique du pays de l’oncle Sam auprès de la nation arc-en-ciel a souligné qu’« il n’y a pas d’autres informations concernant le moment, la méthode ou la cible de l’attaque potentielle ».

C’est pourquoi l’ambassade des États-Unis en Afrique du Sud a conseillé à son personnel et à ses ressortissants dans le pays de Nelson Mandela « d’éviter les foules et autres grands rassemblements publics dans le quartier de Sandton, à Johannesburg du 29 au 30 octobre ».

En réponse, le gouvernement sud-africain a déclaré « avoir pris note de l’alerte terroriste émise par l’ambassade des États-Unis » et précisé que la démarche fait partie de la « communication normale du gouvernement américain à ses citoyens ».

Le porte-parole de la Présidence sud-africaine, Vincent Magwenya, a assuré que « les menaces sont évaluées en permanence et des mesures prises pour assurer la sécurité de tous. En cas de besoin, le gouvernement sud-africain sera le premier à informer le public de toute menace imminente ».

D’après lui, les forces de l’ordre sud-africaines continuaient à surveiller « toute menace contre les citoyens, la nation et la souveraineté du pays ».

Féminicides au Sénégal, une inflation qui indispose

Les quotidiens sénégalais, parvenus jeudi à APA, titrent principalement sur la stratégie du président Macky Sall pour développer le secteur privé national au moment où l’augmentation des féminicides est devenue criante dans le pays.Pour une souveraineté économique et monétaire de l’Afrique, EnQuête crie « haro sur la dette », indiquant que les pays africains sont « invités à refuser de payer leurs dettes ». « Cette dette est illégitime, contractée contre les intérêts des populations, au vu et au su des créanciers », fulmine l’historien belge Eric Toussaint à la deuxième édition de la conférence internationale sur la souveraineté économique et monétaire, organisée par la fondation Rosa Luxembourg à Dakar.

Le Soleil révèle « ce que Macky Sall attend de son gouvernement » sur la stratégie de développement du secteur privé. En conseil des ministres mercredi, le chef de l’Etat sénégalais a donné des « directives fermes » pour que ce secteur soit accompagné « afin qu’il joue sa partition dans la relance de l’économie nationale », rapporte le quotidien national.

L’AS note que « Macky charme les hommes d’affaires sénégalais » même si le dirigeant ne s’est pas empêché de répondre aux « critiques » sur les parts du Sénégal dans les contrats pour l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz, appelant dans Sud Quotidien à « un débat serein et responsable » autour du sujet.

Pendant qu’il s’active à vouloir développer le secteur privé national, « Macky cherche à freiner l’opposition », débusque WalfQuotidien, notant que le chef de l’Etat veut remplacer les véhicules des députés par des « primes ». « Les députés dits +simples+ de cette 14e législature seront privés de véhicules de fonction. Situation qui va renforcer les relations conflictuelles entre parlementaires du pouvoir et ceux de l’opposition », craint le journal.

Toutefois, Bés Bi indique que Macky Sall trouvera sur son chemin la société civile, qui « se mobilisera » comme en 2011 et 2012 contre son prédécesseur Abdoulaye Wade, s’il décide de concrétiser sa supposée ambition de se présenter pour une troisième candidature à l’élection présidentielle de 2024. Le journal flaire ainsi un « vent de remake » puisqu’une conférence de presse est prévue aujourd’hui pour le lancement d’une initiative citoyenne « contre le 3e mandat » de Macky Sall, avec des promoteurs comme Alioune Tine.

L’attention du Quotidien est attirée ce jeudi par l’ampleur des « féminicides au Sénégal : Silence, on tue ». Selon ONU Femmes, « en Afrique, le Sénégal est le pays le plus dangereux pour les femmes ». Comme pour renforcer ce constat malheureux, l’écrivaine Ken Bugul indique que « c’est une société violente, répressive ».

En effet, « entre janvier 2019 et mars 2020, pas moins de 21 meurtres de femmes ont été enregistrés. Au premier trimestre de l’année en cours, cinq femmes ont été tuées », précise Vox Populi qui titre également sur « les ravages de la barbarie masculine » au Sénégal.

Si 68 % des victimes de violences conjugales ne font ni recours à la justice ni dénoncer ces actes, les féministes « +regrettent le silence de nos autorités+ et étrillent aussi la presse dans la manière dont elle traite les informations sur les violences faites aux femmes ».

Mais à côté des femmes, certains hommes subissent aussi la violence de « l’infertilité », d’après L’Observateur qui « enquête sur un mâle funeste ». Entre « déni, amertume, colère », le journal plonge « dans le quotidien des hommes qui vivent leur infertilité comme un désastre » avec des « témoignages bouleversants d’hommes mariés qui ne peuvent pas connaître le bonheur d’être papa ».

Autonomisation des femmes : le rôle des garderies d’enfants mis en exergue

Les services de garde d’enfants permettent aux femmes de consacrer davantage de temps au travail rémunéré, révèle une étude du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES).Le travail non rémunéré est une charge pour les femmes et réduit leur chance d’exercer une activité économique. Pour inverser cette tendance, les garderies d’enfants peuvent constituer un atout, selon une étude sur le « Travail de soins non rémunérés des femmes au Sénégal : Tendances nationales et comparaisons internationales » du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES).

« Les services de garde d’enfants permettent aux femmes de se libérer, facilitent leur accès au marché du travail, favorisent la création d’emplois pour les femmes, et développent les capacités psychomotrices des enfants », explique l’étude présentée ce jeudi à Dakar au second jour du premier Colloque international sur l’autonomisation économique des femmes en Afrique de l’Ouest organisé par le CRES.

Présentant le document, Dr Fatou Cissé a souligné que les mères/tutrices exercent 10 activités/jour contre 7 activités pour les hommes. Dans les zones rurales, les femmes travaillent 12 heures/jour contre 10 heures/jour dans les zones urbaines. 

« D’où l’importance des garderies d’enfants qui réduisent le temps consacré par les femmes au travail domestique. Les femmes qui envoient leurs enfants dans ces services de garde d’enfants gagnent 4 heures par jour », a poursuivi Dr Cissé.

A propos des opportunités d’emplois offertes par les garderies d’enfants, l’étude révèle que 64 à 97% des postes sont occupés par les femmes, même si elles sont moins payées que les hommes du fait de leur non qualification professionnelle.

« Au regard de l’importance des garderies d’enfants, il faut en créer dans les quartiers et lieux de travail », recommande l’étude du CRES financée par le Centre de recherches pour le développement international  (CRDI) du Canada et menée en partenariat avec les ministères sénégalais de la Femme et de l’Éducation nationale.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Privatisation, taxation des superprofits, tolérance zéro de la douane… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi 27 octobre:+L’Economiste+ rapporte que la somme devant provenir de la privatisation est de 10 milliards de DH. Sur ce montant, 5 milliards de DH iront dans le budget de l’Etat et un montant similaire au Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Sur la liste des établissements qui seront cédés au secteur privé, la ministre des Finances reste discrète. Selon la ministre des Finances, le portefeuille des privatisables s’effectuera soit par introduction en Bourse soit par cessions à des institutionnels privés marocains ou internationaux connus.

La même publication fait savoir que désormais il y a des changements aux aéroports internationaux du Maroc. En effet, l’Administration des Douanes vient de mettre en place de nouvelles règles à observer tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire marocain. 

Désormais, les voyageurs de toutes catégories doivent s’acquitter des droits et taxes pour les cadeaux qu’ils ramènent avec eux. «En tant que voyageur en visite au Maroc, vous êtes autorisé à ramener de l’étranger, sans formalités douanières ni paiement de droits et tares à l’importation, des cadeaux en quantité limitée et sans caractère commercial dans la limite d’une valeur globale de 2.000 dirhams » précise la Douane.

+L’Opinion+ indique que quelques jours après la soumission du PLF 2023 au Parlement, la ministre des Finances Nadia Fettah et le ministre délégué chargé du Budget Fouzi Lekjaâ ont tenu mardi une conférence de presse pour répondre aux questions relatives au texte, dont certaines ont été sources de polémiques. Il s’agissait de défendre le choix de l’Exécutif de ne pas retenir les propositions concernant la réforme de l’IR et la taxe sur les superprofits. 

Fouzi Lekjaâ a affirmé que l’option de baisser le taux de l’IR pour augmenter les salaires n’a jamais fait partie de la philosophie du gouvernement.

+Al Bayane+ rapporte que le Bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) estime que le projet de loi de finances (PLF) pour 2023, reste dominé par une « logique arithmétique et technique étroite ». Selon le parti, le PLF 2023 ne répond pas aux attentes des différentes couches sociales et aux aspirations de l’entreprise nationale, tous secteurs confondus. Il s’agit aussi d’un projet qui manque de la vision politique requise et de l’ambition réformiste attendue, a-t-il souligné.

+Assabah+ informe que les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) ont, en coordination avec la police des frontières, ont procédé mardi dernier à l’arrestation de 21 faux étudiants à l’aéroport Mohammed V. Les mis en cause s’apprêtaient à quitter le territoire national pour, soi-disant, rejoindre des universités en Europe.

Les étudiants fictifs, qui étaient supposés poursuivre leurs études universitaires, sont originaires de plusieurs villes et avaient pour destination l’Espagne, la Belgique et la France.

Ce qui est intriguant c’est qu’ils disposaient de visas valides qui leur ont été délivrés par les consulats des pays précités. Mais c’était sans compter sur le flair des éléments de la DGST qui ont eu des doutes sur la véracité des diplômes et de plusieurs documents présentés aux consulats. Ils ont eu des soupçons sur l’existence d’un réseau spécialisé dans la falsification des documents qui offre ses services aux personnes désireuses d’immigrer en contrepartie d’une somme d’argent.

Burkina : Le capitaine Ibrahim Traoré ne veut pas de Wagner

L’armée a appelé à la mobilisation populaire et lancé le recrutement de 3 000 militaires de rang et de 50 000 supplétifs pour lutter contre le terrorisme.Le président de la transition Ibrahim Traoré compte d’abord sur les compatriotes pour vaincre les jihadistes. Appelant de moins en moins les troupes françaises à l’aide face aux groupes armés terroristes, le pays tourne le dos cette fois, aux mercenaires russes de la compagnie Wagner.

Le Capitaine Traoré n’a « aucune intention d’inviter Wagner», selon Victoria Nuland, diplomate américaine qui l’a rencontré la semaine dernière, rapporte l’agence Reuters. «Il a été sans équivoque en disant que seuls les Burkinabè défendront leur pays», a-t-elle confié lors d’un point de presse. Victoria Nuland est sous-secrétaire d’Etat chargée des affaires politiques aux Etats-Unis. Elle a effectué une tournée en Afrique de l’ouest, qui l’a conduite au Burkina jeudi 20 octobre.

Les partenaires occidentaux craignent, en effet, que le Burkina Faso ne suive l’exemple du Mali voisin qui, à la fin de l’année dernière, a recruté des combattants mercenaires du groupe russe Wagner, selon plusieurs medias et diplomates occidentaux, pour aider son armée à combattre les insurgés islamistes.

Parmis les soutiens du putsch du 30 septembre, figurent des pro-russes. Pour manifester leur soutien au coup d’Etat du capitaine Traoré, des centaines de personnes ont paradé dans les villes avec des drapeaux russes appelant à un renforcement de la coopération militaire avec le Kremlin. Le patron du groupe Wagner avait félicité les tombeurs du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, en appelant au respect de la « légitimité » du pouvoir. Dans la foulée, les États-Unis avaient mis en garde contre toutes velléités des nouveaux hommes forts du pays de s’attacher les services des mercenaires russes.

La sécurité s’est détériorée depuis l’entrée de Wagner au Mali, des violations des droits ont été signalées et des soldats de maintien de la paix des Nations Unies ont été expulsés, a déclaré Nuland, qui vient de rentrer aux États-Unis après une tournée en Afrique de l’Ouest. L’arrivée des mercenaires russes a davantage isolé le pays Assimi Goïta sur la scène internationale.

La diplomate américaine a averti que l’insécurité mettrait à l’épreuve le processus de transition, mais a déclaré qu’« au moins les civils responsables de l’élection semblent maintenir les préparatifs sur la bonne voie ».

 Au cours des assises nationales tenues le 14 octobre dernier, les forces vives ont désigné le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition pour une durée de 21 mois. 

La BID évalue son portefeuille de projets en Côte d’Ivoire

Le président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Dr Muhammad Sulaiman, a réitéré l’engagement de son institution à financer le Plan national de développement (PND, 2021-2025)Dr Muhammad Sulaiman qui effectue une visite de 72 heures en Côte d’Ivoire a débuté, dans la matinée du mercredi 26 octobre 2022, son séjour par une séance de travail avec la ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé.

Elle a indiqué que le niveau d’engagement de la banque aux cotés de la Côte d’Ivoire, avec un portefeuille de projets qui est passé de 250 millions de dollars US de 2002 à 2010, à 1 milliard 600 millions de dollars US en 2020, pour atteindre à ce jour 2 milliards 100 millions dollars US.

La BID est l’un des partenaires financiers qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans son développement. Elle s’est déjà engagée, en juin 2022, lors du Groupe consultatif, organisé par le gouvernement ivoirien, à financer le Programme national de développement (PND 2021-2025).

« Nous avons 56 opérations financées qui sont en cours de réalisation, c’est un indicateur positif de notre coopération qui se veut fructueuse. La Côte d’Ivoire est membre de toutes les entités du groupe auprès desquelles elle a un large portefeuille. Nous sommes présents pour élargir cette coopération. », a dit Dr Muhammad Al Jasser, au cours d’une conférence de presse co-animé avec Mme Nialé Kaba.

La ministre du Plan et du développement, Mme Kaba Nialé, en sa qualité de gouverneure de la BID pour le compte de la Côte d’Ivoire, s’est réjouie de la présence de Dr Muhammad Al Jasser qui est en visite pour la première fois en terre ivoirienne.

La BID est un groupe rassemblant d’autres institutions qui opèrent avec le secteur privé. Pendant ces 72 heures, tous les membres du gouvernement, les hautes autorités et moi allons lui dire toutes l’intention que nous avons à l’attention du groupe et lui présenter les opportunités d’investissement pour la Côte d’Ivoire », a-t-elle dit.  

UA: le Maroc, vice-président du comité africain pour l’information géospatiale

Le Maroc a été élu, mercredi à Addis-Abeba, vice-président du groupe d’experts africains des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale.L’élection du Maroc a eu lieu lors de la réunion du Comité régional Afrique de l’Initiative des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale, qui se tient dans la capitale éthiopienne, avec la participation de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).

L’ANCFCC représente le Maroc aux travaux de la 8ème réunion du Comité régional Afrique de l’Initiative des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale. 

Le Maroc est également membre actif du Comité arabe et est rapporteur du Comité international. Il préside, en outre, plusieurs groupes de travail au sein de ces Comités, a mis en avant le responsable à l’ANCFCC.

L’économie de l’Afrique de l’Est se redresse (Bad)

Cette reprise économique pourrait être ralentie par la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui a entraîné une hausse des cours mondiaux.L’Afrique de l’Est a enregistré une reprise économique robuste en 2021, mais la plupart des pays n’ont pas encore atteint leurs niveaux de croissance d’avant la Covid-19, selon les premières conclusions d’un rapport de la Banque africaine de développement (Bad).

Alors que le rapport complet sera publié vendredi prochain, les premières projections montrent que la croissance du PIB de la région se modérera à 4 % en 2022, avant de se redresser à 4,7 % en 2023, soutenue par la réouverture des économies.

La forte croissance prévue n’est pas, selon la Bad, homogène dans la région, les meilleurs élèves étant l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, les Seychelles, la Tanzanie et l’Ouganda.

Toutefois, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui a entraîné une hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et de l’énergie, pourrait ralentir davantage la reprise économique.

Les risques de surendettement, de creusement des déficits budgétaire et courant, et de diversification économique limitée persistent.

Le document examine plusieurs interventions politiques nécessaires pour stimuler la reprise économique de l’Afrique de l’Est après la crise sanitaire de la Covid-19 et pour renforcer la résistance aux vulnérabilités émergentes.

Il fournit des options politiques à court, moyen et long terme pour soutenir la résilience climatique et une transition énergétique juste.

Les perspectives économiques régionales de l’Afrique de l’Est 2022 de la Banque africaine de développement examinent les performances économiques de 13 pays de la région au cours de l’année écoulée, avec des projections à court et moyen terme.

Les pays en question sont le Burundi, les Comores, Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Tanzanie et l’Ouganda.