Côte d’Ivoire : nouvelle grève des prestataires de mobile money

Les grévistes dénoncent la baisse des commissions sur les frais de transactions proposées par les opérateurs de téléphonie.En Côte d’Ivoire, les services de mobile money sont paralysés par une grève des prestataires. Dans un communiqué reçu ce vendredi à APA, le Collectif des propriétaires de points de vente mobile money dans ce pays d’Afrique occidentale annonce avoir décidé, « en accord avec les Propriétaires de point de vente (PDV), de la prorogation de l’arrêt de travail du vendredi 12 août au lundi 15 août 2022 ».

« Pour non considération de notre mécontentement, non tentative de résolution et satisfaction de nos revendications, au terme de ces jours d’arrêt de travail, des nouveaux Frais de prestations de service de proximité (FPSP) seront instaurés à partir du mardi 16 août 2022, allant de 100 à 500 Fcfa, selon le montant de la transaction », fustige ledit collectif.

Il demande « à tous les opérateurs (de téléphonie) de s’abstenir de suspendre ou de résilier un compte de prestataire, le cas échéant cet opérateur sera banni du réseau des prestataires et trouvera ses puces devant son siège ».

Dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, plusieurs points de prestation de mobile money ont été fermés ces derniers jours, suite à une grève de 72 heures qui a pris fin ce vendredi.

Ethiopie : mise en service de la 2e turbine du grand barrage

L’infrastructure doit permettre au pays d’Afrique de l’Est d’accroître sa production d’électricité.Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed a procédé, jeudi 11 août 2022, au lancement de la production d’électricité du méga-barrage controversé sur le Nil bleu à partir de la deuxième turbine, malgré le désaccord persistant de l’Egypte et du Soudan sur le projet.

« Nous produisons de l’électricité pour soutenir notre économie et aider des millions de citoyens à s’éclairer », a déclaré M. Ahmed, précisant que son pays n’a aucunement l’intention de nuire aux pays en aval du Nil, à savoir le Soudan et l’Egypte.

L’unité 10, qui a été inaugurée en février dernier, produit 270 mégawatts d’électricité. Ensemble, les deux turbines vont produire un total de 540 mégawatts.

Le Premier ministre a indiqué que les travaux ont été finalisés pour procéder au troisième remplissage du barrage avec 22 milliards de mètres cubes d’eau.

L’Ethiopie, qui considère cet énorme projet comme un grand coup de pouce à son développement, fait valoir que l’ajout d’eau au réservoir, en particulier pendant la saison des pluies en juillet et août, est une partie naturelle de la construction.

« Nous remplissons le barrage sur une période prolongée pour éviter une diminution du volume d’eau qui s’écoule vers les pays en aval », a rassuré le Premier ministre, tout en appelant à la négociation avec le Soudan et l’Egypte pour parvenir à un consensus.

L’objectif premier du grand barrage est la production d’électricité pour pallier la grave pénurie d’énergie de l’Ethiopie et pour l’exportation d’électricité vers les pays voisins.

RCA : Célébration Journée Internationale de la Jeunesse Édition 2022

Jeunesse, consolidation de la Paix, la gouvernance locale et autonomisation, est le thème sur lequel la Jeunesse centrafricaine a célébré la Journée internationale de la jeunesse de cette année.

La cérémonie officielle de lancement des activités prévues pour la circonstance s’est déroulée ce jour, vendredi le 12 août 2022, dans l’hémicycle de la maison du peuple (Assemblée Nationale) en présence du Ministre en Charge de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Civique, des partenaires au développement ainsi que les Chargés de Mission de l’Assemblée Nationale et de la Primature.

Adopté par le Conseil de Sévir des Nations Unies en 1999, l’objectif de la célébration de cette journée est d’attirer l’attention de la Communauté internationale sur les problèmes de la Jeunesse et célébrer le potentiel des Jeunes en tant que partenaires dans la société.

Dans son discours de circonstance, le Ministre en Charge de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et de l’Education Civique M Aristide Briand Reboas a appelé la Jeunesse Centrafricaine à une prise de conscience collective pour relever le défi de l’heure et par ailleurs, a exhorté les Jeunes afin de ne plus céder à des manipulations qui ne les honorent pas.

# je voudrais saisir l’occasion qui m’est offerte de vous interpeller à une prise de conscience, car vous êtes le présent, je ne suis pas de ceux qui disent que la Jeunesse à l’avenir d’un pays, bien au contraire, vous êtes le Présent et vous êtes aussi l’avenir, mais pour cela, il vous faut démontrer à quel point vous êtes capable, les Jeunes Centrafricains sont capables, je crois en vous, je crois en votre capacité afin de relever les défis qui nous attendent #. À dit le membre du gouvernement.

Le Premier Vice-président du Conseil National de la Jeunesse Centrafricaine M Karl Michael Kikobe, quant à lui a lancé un message fort à l’endroit des dirigeants du pays pour que ses pairs Jeunes soient pris en compte dans les instances de prise de décision, à titre d’illustration, il a félicité le Président de la République, Chef de l’État le Pr Faustin Archange TOUADERA pour avoir nommé les Jeunes dans plusieurs institutions de la République, selon lui, cela témoigne à suffisance la volonté des autorités étatiques à mettre en avant la résolution 22.50 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Plusieurs autres activités sont prévues afin de marquer cette journée qui se célèbre le 12 août de chaque année.

Pourquoi Roch Marc Christian Kaboré a quitté le Burkina Faso

L’ex-président burkinabè effectue son premier voyage hors du pays depuis le coup d’Etat militaire survenu le 24 janvier 2022.Après une escale de quelques heures jeudi à Abidjan, la capitale ivoirienne, Roch Marc Christian Kaboré a repris les airs pour se rendre aux Émirats Arabes Unis. Il n’avait plus connu ce sentiment depuis sept mois alors qu’il venait d’être renversé par un groupe de militaires dirigés par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, l’actuel président de la transition.

Mais ce voyage n’est point une fuite du pays ou un exil pour l’ex-chef de l’Etat. Sa visite dans ce pays du Golfe a des motivations sanitaires, selon ses proches. « Ce n’est pas une évacuation sanitaire. C’est pour un examen médical, prévu de longue date, et se reposer », indique l’un d’eux à RFI, précisant qu’il ne souffre d’aucune maladie particulière, mais avait juste besoin de faire quelques contrôles médicaux.

A Ouagadougou, certaines sources estiment toutefois que la courte période de détention de l’ancien président, 65 ans, a eu des effets sur sa santé au point qu’il manifeste aujourd’hui le désir d’aller se faire consulter à l’étranger, avec l’aval des autorités de la transition. Après sa libération, certains ont vite fait de remarquer une perte de poids chez Roch Marc Christian Kaboré.

Par ailleurs, certains se sont interrogés sur les motifs de son escale à Abidjan, où vit en exil son prédécesseur Blaise Compaoré, depuis sa chute en octobre 2014. « L’agenda de l’ancien président Kaboré durant l’escale en terre ivoirienne n’a pas été dévoilé », confie un ancien collaborateur alors que d’autres observateurs pensent que « quelque chose a été préparée » entre les deux hommes.

Ces dernières semaines, le chef de la junte militaire s’est fortement rapproché des anciens chefs de l’Etat du Burkina pour tenter de trouver « la cohésion sociale au regard de la situation difficile » que traverse le pays en proie à la violence djihadiste. Mais une réunion, récemment tenue à Ouagadougou avec ses prédécesseurs, en présence de l’ex-président Blaise Compaoré, revenu expressément de la Côte d’Ivoire, a créé une polémique et entraîné une manifestation d’opposants.

Stress hydrique et économie au menu des quotidiens marocains

Le stress hydrique, la monnaie digitale et l’abattage des chiens errants sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la question du stress hydrique au Maroc, écrit que les ressources hydriques seront « probablement l’un des principaux défis » du Maroc pour les prochaines années, d’autant plus que les besoins actuels n’ont rien à voir avec ceux des dernières décennies.

Les changements de comportements, l’urbanisation et les modes de consommation font actuellement “monter la pression sur les ressources en eau à des niveaux probablement jamais égalés”, estime le journal, estimant “nécessaire” l’implication de tous pour permettre au pays de “négocier ce virage avec les moindres dégâts ou plutôt les moindres coupures possibles”.

Il appelle également à revoir les modes de consommation de l’eau et la manière d’utiliser cette ressource vitale, en vue de parvenir à des actions et une prise de conscience de tous les Marocains concernant les véritables enjeux à la fois pour les citoyens d’aujourd’hui et les générations futures.

+Les Inspirations Eco+ relève que « l’année 2021 a été marquée par une forte accélération du développement et des échanges des crypto actifs. La capitalisation de ces derniers a presque quadruplé entre fin 2020 et fin 2021 pour atteindre près de 3.000 milliards de dollars ».

Selon le journal, la banque centrale du Maroc s’est inscrite dans une démarche proactive. Un large processus de concertation est mis en place avec toutes les parties prenantes. La banque centrale suit l’évolution que connaissent les crypto actifs ces dernières années ainsi que l’attitude des autres banques centrales et agit en conséquence.

 

«Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), qui réalise une enquête annuelle sur le sujet, 90% des banques centrales ayant répondu à l’édition 2021 ont déclaré avoir des projets à des stades plus ou moins avancés pour explorer l’opportunité de mettre en place une MDBC (Une monnaie digitale de la Banque centrale) », informe le quotidien. Fait marquant: ce pourcentage était de 65% en 2017 et de 86% en 2020, sachant qu’en 2014, seule la banque centrale d’Uruguay avait initié une telle réflexion.

«En outre, la prise de conscience des implications d’une telle monnaie sur les paiements transfrontaliers a renforcé la collaboration entre banques centrales pour identifier les axes d’une politique commune vis-à-vis de ces nouvelles monnaies». Il y a donc enjeu pour le Royaume.

La banque centrale a raison de tempérer mais l’intérêt dont bénéficie les MDBC s’explique par le potentiel qu’elles recèlent en termes d’innovation financière, d’inclusion financière, de réduction des coûts et de délais des transactions.

«Elles pourraient permettre également d’améliorer la prise de décision en matière de politique monétaire, d’atténuer le coût financier et l’impact écologique de la monnaie fiduciaire et de contribuer à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux», indique le journal.

+L’Opinion+, qui dénonce l’abattage des chiens errants au Maroc, estime que les raisons avancées pour justifier l’abattage de “ces créatures vivantes, dotées de sentiments”, telles que leur abondance ou leur agressivité, “manquent de bon sens”.

Force est de constater qu’abattre ces meutes de chiens qui rôdent dans les artères de nos villes ne risque pas, pour autant, d’éradiquer l’épiphénomène de la sur-reproduction de leur espèce, constate la publication.

D’autant que des méthodes plus humaines et plus saines existent, la stérilisation ou la castration “serait une solution adéquate, surtout qu’elle ne risque pas de ruiner les caisses de l’Etat”, suggère-t-il.

Et si l’euthanasie, qui reste la mesure la plus décriée par l’opinion publique, est à éluder pour éviter la grogne sociale et les polémiques difficilement gérables, “l’idéal serait de limiter la reproduction de ces êtres et mettre un terme, une fois pour toutes, à la torture animalière !” souligne-t-il.

Zimbabwe : hausse de 23% des envois de fonds de la diaspora

Le Zimbabwe a enregistré une augmentation de 23% des transferts de fonds de la diaspora au cours des six premiers mois de 2022 par rapport à la même période de l’année dernière, a annoncé jeudi le gouverneur de la banque centrale, John Mangudya.Dans une déclaration de politique monétaire à mi-parcours, le chef de la Reserve Bank of Zimbabwe (RBZ) a déclaré que le total des envois de fonds internationaux s’élevait à 1,372 milliard de dollars au 30 juin de cette année, ce qui représente une augmentation de 23% par rapport aux 1,113 milliard de dollars enregistrés au cours de la même période en 2021.

« Sur ce montant total, les envois de fonds de la diaspora se sont élevés à 797 millions de dollars, soit une augmentation de 23% par rapport aux 650 millions de dollars reçus au cours de la même période en 2021 », a déclaré M. Mangudya.

Le reste est constitué de transferts de fonds internationaux reçus par le biais du système bancaire normal pour le compte d’organisations internationales. Ceux-ci ont augmenté de 24%, passant de 463 millions de dollars US au cours du premier semestre de 2021 à 575 millions de dollars US, a précisé M. Mangudya.

Le Zimbabwe compte une importante diaspora, principalement en Australie, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Mangudya a également révélé que les recettes totales en devises étrangères pour les six premiers mois de 2022 s’élevaient à 5,45 milliards de dollars US, contre 4,07 milliards de dollars US pour la même période en 2021.

Sénégal : Macky Sall décroche Pape Diop et la majorité parlementaire

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le ralliement du député de l’opposition Pape Diop à la coalition présidentielle, permettant à cette dernière de décrocher une majorité absolue à l’Assemblée nationale avec 83 députés sur 165.« Macky tient sa majorité absolue » à la suite du ralliement de Pape Diop, ancien baron du régime de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012), à la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), indique L’AS. « Je le rejoins sans condition… pour le pays », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale et du Sénat, dont la coalition a obtenu un siège de député aux dernières élections législatives.

Avec ses 82 députés, BBY avait besoin d’une adhésion pour obtenir la majorité absolue et s’assurer une « soupape de sécurité » à l’Assemblée nationale, souligne Bés Bi. Et « une Assemblée nationale contrôlée par l’opposition est source d’instabilité », affirme Pape Diop, justifiant son choix de rejoindre la majorité présidentielle.

Selon Sud Quotidien, « l’ancien patron libéral du perchoir dit niet à la cohabitation et snobe l’opposition ». « Pape Diop brise le rêve de YAW-Wallu », l’inter-coalition de l’opposition qui a remporté 80 sièges de l’Assemblée et espérait le ralliement de trois députés du plus fort reste, dont Pape Diop, pour imposer la cohabitation au régime de Macky Sall, note Vox Populi.

« Vu la nature présidentialiste de notre système politique, une Assemblée nationale sous le contrôle de l’opposition débouchera inéluctablement sur une crise institutionnelle grosse de tous les dangers », a-t-il expliqué dans le journal, avant de lâcher « sa colère contre les leaders de l’inter-coalition » Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal).

« On ne leur appartient pas. Ça suffit ! Le pays est pris en otage par quelques personnes qui ont trompé une partie de la jeunesse. C’est inacceptable, il est temps d’arrêter », a-t-il protesté. « Quelques personnes qui sont derrière des claviers pour insulter les gens, je n’en ai pas peur. C’est le pays et son devenir qui m’importent », a-t-il ajouté.

Quoi qu’il en soit, Le Quotidien considère que le président Macky Sall a fait un « good Diop » en décrochant l’ex-maire de Dakar pour permettre à BBY d’être « majoritaire à l’Assemblée ». De son côté, L’Observateur dévoile « les détails d’un contrat de +Diop+ au sein du Macky ». Mais le concerné persiste qu’il a pris cette décision « sans discussion aucune avec la coalition au pouvoir, et donc sans condition ». N’empêche, EnQuête se demande si le ralliement de Pape Diop est suffisant pour « sauver le Macky ».

Journée internationale de la jeunesse. Les ambitions africaines d’une Youth Bank

La Journée internationale de la jeunesse est célébrée par les Nations Unies chaque année le 12 août afin d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les défis de la jeunesse.

C’est l’occasion de célébrer le potentiel des jeunes africains en tant que partenaires dans la société et de réfléchir aux ambitions que pourrait prendre l’expérimentation d’une Youth Bank.

Avec les zones économiques spéciales « chinoises », l’Afrique construit des « nids pour accueillir le Phénix ». Cette formule du chercheur Justin Yifu Lin souligne aussi le peu de considération pour les besoins développementaux des pays hôtes. Le Continent pourrait-il s’appuyer sur un autre oiseau migrateur : le griffon, emblème du Mont-de-Piété ? Cet animal mythologique, doté d’un corps de lion, d’ailes et d’un bec d’aigle, gardait les mines d’or d’Apollon.

La Journée internationale de la jeunesse nous offre l’occasion de se pencher sur le fonctionnement irlandais des Youth Banks et de débattre de son ouverture africaine à travers l’histoire du Mont-dePiété, institution pionnière de micro-crédit. Un modèle dont la construction remonte en Europe à 1624 à l’initiative de Cobergher, surintendant général des Monts-de-Piété qui les installe dans les quinze plus grandes villes des Pays-Bas méridionaux.

L’agenda des Nations Unies, à travers cette journée du 12 août consacrée à la jeunesse, nous invite à croiser la réflexion de cet héritage historique avec plusieurs constats actuels : 50 à 60% des jeunes africains ont l’intention de créer une entreprise. Toutefois, il existe trois principaux freins :

  • Un essoufflement des jeunes par rapport aux circuits bancaires classiques
  • Un manque de transition expérientielle entre l’adolescence, la fin d’études, et l’âge adulte
  • Enfin, le manque de moyens financiers comme principal handicap à la concrétisation d’un projet de création.

Qu’est-ce qu’une Youth Bank ? L’idée est née en Irlande dans les années 1990. Cinq organisations en charge de l’expression citoyenne des jeunes (dont le Youth Council et la National Youth Agency notamment) s’unissent et collectent des fonds, à hauteur d’un million de livres, pour financer des projets portés par les jeunes, avec une vocation citoyenne. Les aides qu’elles peuvent apporter vont de 250 à 25 000 livres selon l’intérêt et l’ampleur des projets. Les Youth Banks sont gérées essentiellement par des jeunes âgés entre 20 et 25 ans, mais des référents plus âgés peuvent cependant venir en appui.

Officieusement, le dispositif a permis de réconcilier des catholiques et des protestants, en mobilisant des acteurs Jeunesse. Une contribution citoyenne souvent oubliée dans le processus de paix de 1998 qui a mis fin au conflit nord-irlandais : à travers l’accord du Vendredi saint.

Les jeunes peuvent être une force positive pour le développement lorsqu’ils reçoivent les connaissances et les opportunités dont ils ont besoin pour s’épanouir. On compte aujourd’hui 1,2 milliard de jeunes âgés de 15 à 24 ans dans le monde, ce qui représente 16 % de la population mondiale. D’ici à 2030, c’est-à-dire la date fixée pour la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de ses 17 objectifs de développement durable (ODD), le nombre de jeunes devrait augmenter de 7 %, pour atteindre près de 1,3 milliard d’individus.

Période de plaisirs et d’exaltation, la jeunesse est aussi un âge de défis. Terminer ses études, trouver un emploi, un logement : ce qui n’était pas chose aisée avant la pandémie est devenu bien plus difficile encore aujourd’hui. Outre les nombreuses incertitudes qu’elle suscite, la crise sanitaire affecte la vie sociale des jeunes ainsi que leur apprentissage.

Face à ces défis, des jeunes innovateurs réagissent, planifient, inventent des innovations à fort impact social. Dans le monde entier, des initiatives sont en cours de développement pour générer et apporter un soutien aux populations créatives. Si la plupart de ces initiatives se font sur une base volontaire (par exemple, des jeunes proposent d’acheter et de livrer de la nourriture), elles peuvent également prendre la forme d’entreprises sociales. De nombreux pôles d’innovation technologique axés sur les jeunes enrichissent les opportunités des startups à se développer.

Relier les idées aux financements, les inspirations aux plateformes de partage des connaissances, les expériences collaboratives aux performances artistiques captivantes…

Toutes ces nouvelles activités inventives ont besoin de véhicules d’investissement. L’expérimentation d’une Youth Bank en Afrique permettrait de tester la gouvernance et les modalités novatrices d’une mise en relation entre des jeunes et des investisseurs locaux.

Une telle plateforme mérite d’être débattue pour la Journée internationale de la jeunesse.

Le Maroc réitère son adhésion à la politique d’une seule Chine

L’ambassadeur du Maroc en Chine, Aziz Mekouar, a réitéré, jeudi, l’adhésion du Royaume du Maroc à la politique d’une seule Chine, en tant que fondement des relations entre les deux pays amis. Dans une déclaration parvenue à l’Agence de presse marocaine (MAP), le diplomate marocain a souligné que cette adhésion est fondée sur les positions de principe du Royaume, lesquelles positions sont caractérisées par la constance, la responsabilité, la crédibilité et la fiabilité concernant le respect de la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays membres de l’Organisation des Nations unies. 

« Le Maroc continue d’apporter son soutien à la République populaire de Chine sur cette question et renouvelle ses positions maintes fois exprimées, à différents niveaux, tant sur le plan bilatéral qu’au sein des organisations internationales », a-t-il ajouté.

S’agissant des relations entre le Royaume du Maroc et la République populaire de Chine, l’ambassadeur a rappelé que le Maroc attache une grande importance à ces relations, soulignant que les deux pays se sont engagés à renforcer leur coopération multidimensionnelle, à travers la mise en place d’un partenariat stratégique institutionnalisé afin d’intensifier les échanges commerciaux, favoriser les investissements et créer de nouvelles opportunités en matière de coopération bilatérale dans tous les domaines.

De son côté, l’ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin a affirmé que « le principe d’une seule Chine est l’objet d’un consensus de la communauté internationale et constitue aussi une norme fondamentale régissant les relations entre la Chine et les pays étrangers », notant que « jusqu’à présent, nous avons compté 181 pays avec lesquels nous avons établi des relations diplomatiques en suivant le principe d’une seule Chine ». 

Le diplomate, qui s’exprimait à Rabat lors d’un point de presse, a précisé que la visite « controversée » de la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, est un acte qui « trahit les engagements américains envers la Chine ». 

«Nous n’avons d’autre choix que de défendre notre souveraineté, notre intégrité, et nous disons que le principe de non-ingérence dans les affaires des États souverains ne peut pas être ignoré ou abandonné, sinon le monde sera ramené à la loi de la jungle », a-t-il dit.«Le principe d’une seule Chine est l’objet d’un consensus de la communauté internationale et constitue aussi une norme fondamentale régissant les relations entre la Chine et les pays étrangers», a-t-il expliqué, notant que « jusqu’à présent, nous avons compté 181 pays avec lesquels nous avons établi des relations diplomatiques en suivant le principe d’une seule Chine ».

Le diplomate chinois a saisi cette occasion pour se féliciter de « l’excellence » des relations entre Rabat et Pékin, remerciant le Maroc pour son « soutien constant à tous les dossiers d’intérêts vitaux pour la Chine ».

Pour rappel, la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, est le premier haut responsable américain à se rendre à Taïwan depuis la visite effectuée à l’île, en 1997, par le président de la Chambre des représentants de l’époque, Newt Gingrich. 

Après la visite de Pelosi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avait réitéré, lors d’une conférence de presse, que «rien n’a changé par rapport à la politique américaine d’une seule Chine». «Nous ne soutenons pas l’indépendance de Taïwan», a tenu à préciser le chef de la diplomatie américaine.

RCA : plusieurs partenaires confirment leurs soutiens au processus des élections locales dans le pays

Les élections pourront véritablement se tenir d’ici début 2023 selon la projection de l’Autorité nationale des élections(ANE).

Les étapes en cours selon le porte-parole de l’ANE, Théophile Momokoama, évoluent normalement. « Le Gouvernement et ses partenaires notamment l’Union européenne et bien d’autres pays tels que l’Inde ont déjà confirmé leurs appuis budgétaires » a-t-il souligné.

Les lignes semblent bouger pour aller vers les élections locales en République Centrafricaine. Une certitude de l’autorité nationale des élections(ANE) qui a confirmé plusieurs annonces et mobilisations des bailleurs.

« Le gouvernement et les partenaires commencent à bouger un peu les pas, ce qui nous aide à avancer dans le processus. Le travail fait par le président avec une équipe gouvernementale commence à porter des fruits, il y a même l’Inde qui est prête à nous accompagner ».

Les Nations-Unies et quelques pays amis ont manifesté déjà et même l’Union européenne qui est un partenaire traditionnel sur les élections a confirmé son soutien « qu’elle va très bientôt nous disponibiliser son financement pour ces élections », a ajouté Théophile Momokoama.

Avec ces annonces, projette l’ANE, « nous sommes sur le point d’achever la mise à jour de cartographie, le traitement de données et la mise en place des nouveaux démembrements, c’est la loi qui l’exige. Le démarrage du fichier électoral s’en suivra, pour l’enrôlement des nouveaux majeurs et la prise en compte de ceux qui ne se sont pas inscrits, aussi les retournés et les déplacés. Cela va nous amener jusqu’au mois d’octobre 2022 », a présenté l’étape actuelle.

Parallèlement l’ANE travaille sur les acquisitions des matériels et le nouveau chronogramme pour être soumis au gouvernement.

Rappelons que les élections locales prévues en septembre 2022 selon l’ancien chronogramme électoral ont été reportées par l’ANE pour se tenir début 2023.

Source : RJDH