Francophonie: le Maroc en faveur de la reconduction de Louise Mushikiwabo 

Le Maroc propose une candidature unique de l’actuelle secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, pour un nouveau mandat en vue de poursuivre les réformes engagées par l’Organisation, a affirmé, lundi, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Il s’agit d’une option claire et pragmatique de soumettre une candidature unique au prochain sommet des chefs d’Etat de l’organisation, prévu en Tunisie, en prenant en considération des circonstances particulières notamment les répercussions de la pandémie mais également la volonté de poursuivre les réformes engagées par la Francophonie, a souligné Bourita qui intervenait en visioconférence, lors de la 41-ème session extraordinaire de la conférence ministérielle de cette organisation.

Et d’affirmer cette option n’est pas contraire au règlement de l’Organisation, insistant sur la nécessité de préserver l’efficacité et la stabilité des institutions de la Francophonie, tout en poursuivant les réformes qui ont été menées jusqu’à présent par son secrétaire générale.

« Nous voulons poursuivre ces réformes », a-t-il insisté, soutenant que cette option de candidature unique permettra de se focaliser sur la préparation du sommet des chefs d’Etat et de ses enjeux, ainsi que de se concentrer sur la poursuite des réformes.“Le temps qui nous sépare du sommet devrait être focalisé sur un travail de fond”, a dit le ministre, lançant un appel à la secrétaire générale et au secrétariat pour “se consacrer à la préparation de la vision que nous voulons pour l’organisation à l’avenir”.

Variole du singe : Le Maroc annonce trois cas suspects

Le ministère de la Santé et de la protection sociale vient d’annoncer que le Maroc a identifié 3 cas suspects de variole du singe.L’annonce a été faite par Dr Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé.

« Les cas suspects sont en bonne santé et ont subi les examens et tests nécessaires en attendant les résultats », a expliqué Dr Mrabet.

Il a rappelé que le ministère a déployé un plan de surveillance et de riposte pour suivre la situation au monde et au Maroc.

Le ministère de la, Santé a déjà mis en place un plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe, qui se propage dans plusieurs pays européens et de l’Amérique du Nord. 

Ce système définit les cas de la maladie comme étant suspects, probables ou confirmés, de même qu’il prévoit la procédure à suivre pour la protection sanitaire et le traitement des cas contacts.

La Mauritanienne Fatimetou Abdel Malick élue présidente de CGLUA

La Région de Nouakchott représentée par Mme Fatimetou Abdel Malick, a été élue nouvelle Présidente de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) pour les trois prochaines années, a annoncé lundi l’organisation panafricaine.Dans un communiqué, CGLUA a précisé que son Assemblée générale élective, tenue dans le cadre de la 9ème édition du Sommet Africités (Kisumu 17-21 mai) a élu les nouveaux membres du bureau de l’organisation.

Il s’agit, selon la même source, des 45 membres du Conseil panafricain de CGLUA, des 15 membres du Comité exécutif, des 5 membres du Comité de gestion financière et des 5 vice-présidents.

Parmi les 15 membres du Comité exécutif de CGLUA, figure l’Association marocaine des Présidents des Conseils communaux, (AMPCC), lit-on dans le communiqué.

À cette occasion, Mme Fatimetou Abdel Malick a déclaré que « le mandat qui débute sera le mandat de tous les défis, que nous ne pourrons relever qu’ensemble et chacun séparément dans son segment. »

“Je m’efforcerai de porter notre voix aussi loin et le plus efficacement possible et à contribuer à faire de notre organisation un acteur incontournable à l’échelle du continent mais aussi sur le plan international », a-t-elle ajouté.

Cédéao : renforcement de capacités de commissaires électoraux

Treize commissaires électoraux, nouvellement élus au Bénin, au Niger, au Liberia, en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire, sont réunis à Abidjan jusqu’au 25 mai.« Concepts et principes directeurs des élections et de la gestion électorale », « Opérations électorales et parties prenantes électorales » et « Leadership électoral et durabilité », ce sont les trois thématiques centrales du séminaire sous-régional organisé par la Commission Electorale Indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire en partenariat avec le Réseau des structures de gestion électorale en Afrique de l’Ouest (Résao)

Ouvert ce lundi dans la capitale économique ivoirienne, l’atelier bénéficie notamment de l’appui financier de l’Agence allemande de coopération internationale pour le développement (GIZ).

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI, a souligné que cette activité « intervient au moment où les commissions électorales font leur mue malgré de nombreuses difficultés de tous ordres ». Même s’il a jugé les élections dans l’espace Cedeao « globalement satisfaisantes », M. Coulibaly-Kuibiert a estimé qu’il faut « renforcer le climat social pour de futurs scrutins sans violence au bénéfice de tous ».

Le président de la Commission Electorale Indépendante de Côte d’Ivoire a indiqué que « quel que soit le pays, le mode de désignation, l’origine professionnelle des membres des commissions électorales, le contenu de leur devoir est le même ». Dès lors, a-t-il expliqué, les commissaires électoraux ont tout intérêt à renforcer leurs compétences car « même avec beaucoup d’expériences, ils ne sont pas à l’abri de situations inattendues ».

Concluant son propos, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a fait savoir que l’objet de l’atelier est « de rendre la matière électorale, dans son fondement et son opérationnalité, accessible à tous, paisible dans son déroulement et bénéfique dans ses impacts ».

Pour sa part, Salami Abdoul Raouf, du Réseau des structures de gestion électorales en Afrique de l’Ouest (Résao), a précisé que les 13 commissaires électoraux seront outillés des principes directeurs et des bonnes pratiques électorales.

Dans ce dessein, « une approche méthodologique interactive, participative et d’apprentissage par les pairs » est utilisée selon Akinduro Olufunto de l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (International IDEA).

Sénégal : lancement de l’atelier intensif de structuration du PSE Vert

Les différents participants plancheront, durant 5 semaines, sur les aspects techniques et financiers de cet important programme de développement.Après une première phase de structuration tenue le 16 décembre 2021, le Plan Sénégal Emergent Vert franchit une nouvelle étape pour sa concrétisation avec l’ouverture, ce lundi, de l’atelier intensif de structuration.

Cet exercice permettra, à l’issue des travaux, de finaliser la structuration complète de ce programme qui se veut respectueux de l’environnement. Il s’agira entre autres d’accompagner les projets devant faire partie de l’opérationnalisation du PSE Vert, d’évaluer les besoins (financement, incitations, partenariats, etc.) des acteurs privés impliqués dans le programme, d’obtenir des hautes autorités leur engagement à réaliser les actions dévolues à l’État dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative et de définir tous les éléments permettant l’opérationnalisation des réformes critiques essentielles pour ce projet.

« J’accorde une attention particulière aux livrables qui sortiront de vos travaux. Ils permettront d’avoir une meilleure visibilité sur les questions techniques et financières du PSE Vert », a déclaré le ministre auprès du président de la République en charge du suivi du PSE, Abdou Karim Fofana.

Le PSE Vert, entrant dans le cadre de la deuxième phase du PSE, le principal référentiel des politiques publiques du président Macky Sall, vise à apporter des réponses concrètes à la problématique de la gestion de l’environnement et des ressources naturelles. Il devrait ainsi permettre au Sénégal de disposer d’une économie verte, faible en émission de carbone, économe en ressources et socialement inclusive.

« Sans nous priver de ressources dites fossiles qui ont permis aux pays occidentaux et à la Chine, par exemple, de s’industrialiser, nous veillons à un équilibre entre l’exploitation des ressources minières et pétrolières afin de garantir une croissance partagée et la promotion d’une économie verte pour un développement durable. Nous devons inventer une voix pour continuer à croître en harmonie avec la nature », a clarifié M. Fofana.

Selon lui, trouver cet équilibre « est un défi » que les réflexions issues de cet atelier devront contribuer à permettre de relever. Au cours de sa première phase de structuration, le PSE Vert avait validé six secteurs prioritaires pour l’investissement en mettant l’accent sur l’agriculture.

Africités 9 : Une Mauritanienne à la tête de CGLU Afrique

Fatimetou Abdel Malick est élue présidente de Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) jusqu’à la prochaine Assemblée Générale prévue en 2025.Présidente du Conseil régional de Nouakchott depuis 2018, Fatimetou Abdel Malick est la nouvelle patronne de l’organisation faîtière des gouvernements locaux africains dénommée Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique).

Fondée en 2005 en Afrique du Sud, CGLU Afrique est le fruit de l’unification de trois groupes continentaux de gouvernements locaux : l’Union Africaine des Autorités Locales (AULA), l’Union des Villes Africaines (UVA) et le Chapitre africain de l’União das Ciudades e Capitães Lusófonas Africanas (UCCL AFRICA).

« Le mandat qui débute sera celui de tous les défis que nous ne pourrons relever qu’ensemble. Pour ma part, je m’efforcerai de porter notre voix aussi loin et le plus efficacement possible et à contribuer à faire de notre organisation un acteur incontournable à l’échelle du continent mais aussi sur le plan international »,  a déclaré Fatimetou Abdel Malick après l’Assemblée Générale élective de CGLU Afrique.

En outre, 45 membres du Conseil panafricain de CGLU Afrique, 15 membres du Comité exécutif et 5 membres du Comité de gestion financière ont été choisis. À cela, il faut ajouter 5 vice-présidents à savoir Professeur Peter Anyang’ Nyong’o  (Comté de Kisumu), Christine Mba Ndutume (ville de Libreville), Claude Paulin Danho (Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire), Jeffrey Sibisibi (Association des Autorités Locales du Botswana) et Rohey Malick Lowe (ville de Banjul).

« Avec les femmes aux commandes de notre organisation, CGLU Afrique confirme sa détermination à mettre les femmes au centre. C’est l’Afrique qui gagne ! C’est ce que le monde devrait savoir sur l’Afrique », a soutenu le Secrétaire Général de CGLU Afrique, Jean Pierre Elong Mbassi.

Enfin, Bheke Stofile, président de l’Association des gouvernements locaux d’Afrique du Sud (SALGA), est le candidat de l’Afrique pour la co-présidence de l’organisation mondiale de CGLU.

RCA : la France finance deux projets de plus de 16 milliards de FCFA

 

La France s’engage de nouveau à accompagner la République centrafricaine, dans le cadre le plan de relèvement et de consolidation de la paix.

C’est dans cette visée que, le 21 mai 2022,  les deux parties ont paraphé, une convention de financement du Projet d’urgence de rétablissement des infrastructures et de la connectivité (PURIC). Elles étaient respectivement représentées par l’ambassadeur de France, Jean Marc Grosgurin et le Premier ministre centrafricain. Egalement, un protocole d’accord a été paraphé pour la mise en œuvre du projet I Boungbi.

Le projet PURIC, financé à hauteur de 10 millions d’euros soit 6,6 milliards de francs CFA, servira à améliorer la connectivité rurale. Notamment, les pistes et les routes dans le Nord et Nord-est du pays. Quant au projet I Boungbi, qui a débuté dans de conditions difficiles depuis 2 ans, il a reçu un financement à hauteur de 15 millions d’euro, soit 9,8 milliards de francs CFA. Ceci pour permettre, sur 4 ans, le développement de l’agriculture et de l’élevage et de faciliter l’accès à l’eau potable, à l’éducation et à la santé aux populations de la Vakaga et du Bamingui-Bangoran.

D’après l’ambassadeur de France : « Ces projets s’inscrivent dans le Plan de redressement et de relèvement de la République centrafricaine, soutenu par la France à travers l’AFD. Ceux-ci visent à accompagner le pays en vue de faire face à plusieurs défis. Notamment, l’accès à l’eau potable, à la santé et à l’éducation. Le portefeuille de l’Agence française de développement pour la RCA s’élève à 108 millions d’euros sur un ensemble de projets».

Bamako cherche à contourner l’embargo par Moscou

Après la coopération militaire, le Mali se tourne vers la Russie pour relancer son économie durement éprouvée par les sanctions de la Cedeao.

L’économie a occupé une place importante lors de la dernière visite du chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, dans la capitale russe. Si leur alliance est fortement ancrée au plan militaire, le Mali souhaite l’affirmer davantage compte tenu des enjeux au plan régional.

En effet, les autorités militaires de transition veulent explorer toutes les opportunités dans ce partenariat pour permettre à l’économie malienne de décoller après l’embargo décrété le 9 janvier dernier par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’organisation régionale qui regroupe quinze pays de la région.

« Notre délégation a eu des rencontres avec des structures publiques et des compagnies privées russes concernées. Mais nous avons besoin de l’appui de l’État russe pour faire accélérer les accords en vue », a déclaré Abdoulaye Diop aux dirigeants russes, dans des propos rapportés par le quotidien public malien, L’Essor.

Dans ce sillage, le ministre des Affaires étrangères malien a exposé les « demandes pressantes » de son pays à son homologue russe Sergueï Lavrov. Il a notamment évoqué l’approvisionnement correct et durable du Mali en biens de consommation comme les hydrocarbures, le blé, le ciment et les engrais. Bamako demande également l’expertise et la technologie de Moscou pour relancer son Régie de chemin de fer.

Après avoir prêté une oreille attentive à ses doléances, Sergueï Lavrov a promis à Abdoulaye Diop que « les dossiers seront examinés avec diligence » et que la Russie fera « connaître sa réponse favorable ».

Les échanges commerciaux entre le Mali et la Russie ont connu une croissance de 20% ces dernières années, mais « le montant reste modeste », selon Lavrov qui salue « les contacts en cours » entre les autorités maliennes et « les entités russes ».

Après la coopération militaire, le Mali ne cache plus son désir de collaborer durablement avec Moscou pour remettre en marche son économie. Une aubaine pour Vladimir Poutine qui cherche à étendre sa sphère d’influence en Afrique et notamment dans la zone du Sahel.

Sénégal : Benno et Yewwi menacées de ne pas participer aux législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les accusations de listes irrégulières que se lancent les coalitions Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) et Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, pouvoir) en direction des élections législatives du 31 juillet prochain.

EnQuête titre sur le possible rejet des listes de Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yakaar : « Il faut sauver le système électoral ». Le journal note que les menaces qui pèsent sur la liste de ces deux coalitions « font craindre le pire pour la stabilité sociale ».

Malgré tout, la coalition Aar Sénégal (préserver le Sénégal, opposition) appelle à leur exclusion pour se conformer à la loi électorale. Selon Vox Populi, elle brandit la jurisprudence « Saliou Mbaye qui avait vu sa liste majoritaire frappée d’irrecevabilité pour n’avoir pas respecté le principe de l’alternance homme/femme ».

Toutefois, le journal souligne que « BBY fait invalider la liste nationale de YAW ». Selon la coalition présidentielle, Ousmane Sonko et ses camarades ont investi une même militante sur la liste des suppléants et celle des titulaires « en remplacement d’une jeune de moins de 25 ans », ce qui est contraire à la loi. Au même moment, YAW aussi demande la forclusion de BBY pour non respect de la parité.

Ces formations politiques sont suspendues ainsi à « la loi des juges » du Conseil constitutionnel, d’après Le Quotidien qui souligne que YAW et BBY mènent un « même combat pour la validité ». Pour Sud Quotidien, ces juges, appelés aussi « 7 Sages », sont « entre mille feux ».

Face à cette tension latente, la société civile tente de calmer le jeu même si son appel est rejeté par une partie de la classe politique dont la coalition Aar Sénégal. En revanche, Alioune Tine invite les partis « à sortir de la logique d’autodestruction du système politique et démocratique sénégalais ». De son côté, l’expert électoral Ndiaga Sylla « prône la remise des compteurs à zéro pour tous ».

Par ailleurs, ce désordre électoral a fini de causer une « hypothèque sur les Législatives », constate Walf Quotidien qui note que le report est « de plus en plus évoqué ».

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la nouvelle approche de l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), la croissance économique et la variole du singe.+Le Matin+ qui titre « Phase III de l’INDH : une nouvelle gouvernance basée sur la promotion du capital humain et de la culture du résultat », écrit que la phase III de l’INDH, tirant les enseignements qui s’imposent des étapes I et II, adopte une nouvelle gouvernance pour atteindre ses objectifs. Elle mise désormais sur des leviers ayant trait au développement du capital humain et à la culture du résultat.

«Nous nous sommes intéressés dès le lancement de cette troisième phase à la mise en place des programmes qui s’intéressent particulièrement à la promotion du capital humain. Il s’agit de favoriser le soft plutôt que le hard», souligne Mohammed Dardouri, le wali coordinateur national de l’INDH, cité par le quotidien.

 Le haut responsable ajoute dans le même ordre d’idées que l’exécution des programmes est confiée à des partenaires qui peuvent être des associations ou des bureaux d’étude, mais avec des objectifs bien définis dans le cadre de cahiers des charges précis.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la question de l’inflation, relève que celle-ci est à 5,9% au mois d’avril! Inimaginable il y a quelques mois, la hausse des prix est une nouvelle donne avec laquelle les chefs d’entreprise et les ménages doivent composer.

L’Indice des Prix de Consommation (IPC) est surtout tiré par l’envolée des produits alimentaires de 9,1% au mois d’avril. Un poste qui représente une part importante des dépenses des ménages.

Au registre économique, +L’Opinion+ estime que la croissance a été considéré comme le meilleur moyen de créer des opportunités d’emploi et d’élever le niveau de vie. A présent, les dirigeants politiques et commerciaux commencent à voir cela dans l’autre sens : en préparant au mieux les citoyens pour naviguer dans le monde du travail, les entreprises peuvent plus efficacement stimuler leur croissance économique et leur développement.

Selon Ryad Mezzour, ministre de l’industrie et du commerce le Maroc a fait le pari d’être un pays pionnier en matière d’énergies renouvelables, un pari d’une portée stratégique et géopolitique importante, d’autant plus que le Royaume dispose d’un considérable potentiel d’exploration des hydrocarbures.

Pour lui, la voie du développement intégré est inévitable pour étendre le système industriel moderne, étendre les frontières de l’industrie et améliorer sa compétitivité. « Aujourd’hui, nous travaillons pour renforcer la souveraineté industrielle, tout en oeuvrant pour la finalisation du Plan de relance industrielle et l’intégration industrielle à travers la réduction des vulnérabilités des TPE et des PME », a-t-il dévoilé dans une interview au journal.

+Le Matin+, qui s’intéresse à la maladie de la variole du singe, indique que tout cas suspect ou probable de variole du singe doit être immédiatement déclaré à l’autorité sanitaire dont relève la structure sanitaire du public comme du privé. Cette dernière coordonne, en urgence, avec le service régional de Santé publique la vérification de la définition du cas et procède à l’investigation épidémiologique dès que le cas est classé comme cas probable.

Pour chaque cas, une fiche d’investigation est renseignée et envoyée au Centre national d’opérations d’urgence en santé publique (CNOUSP). C’est ce que prévoit le ministère de la Santé dans le cadre du Plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe (Monkeypox). Les détails de ce plan ont été communiqués, le 20 mai, à l’ensemble des composantes de l’écosystème de santé, que ce soit dans le public ou le privé.

La même publication rapporte que la Banque mondiale s’apprête à accorder au Maroc un prêt de 350 millions de dollars. Celui-ci est destiné à cofinancer à hauteur de 79,74% un nouveau programme de développement de l’économie bleue. Ce programme s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle stratégie nationale pour l’économie bleue d’un coût global de 2 milliards de dollars.