Dénonciation des accords de défense : Paris fustige l’attitude de Bamako

La France considère cette décision « injustifiée » et conteste formellement toute violation du cadre juridique bilatéral qui serait imputable à la force Barkhane.La guerre des communiqués continue entre Bamako et Paris. Dans une note rendue publique ce mardi, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a fustigé « la décision unilatérale » des autorités de transition maliennes de dénoncer le traité de coopération en matière de défense liant la France et le Mali ainsi que l’accord régissant le statut des forces françaises et celles de ses partenaires européens impliqués dans la task force Takuba.

« La France poursuivra le retrait en bon ordre de sa présence militaire au Mali, conformément aux engagements pris à l’égard de ses partenaires et dans un souci de coordination et de dialogue respectueux avec les forces armées maliennes », écrit la diplomatie française.

Par ailleurs, Paris réaffirme sa vigilance à l’égard de « toute tentative de manipulation de l’information » et rappelle sa détermination à assurer la sécurité de ses soldats et des soldats européens engagés à ses côtés au cours de cette phase de désengagement.

Dakar accueille un symposium international sur les soins chirurgicaux

L’événement comportera un programme de trois jours avec six plénières de haut niveau.Le Symposium International sur les soins de santé chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques en Afrique se tient du 5 au 6 mai 2022 à au Sénégal. Il est conjointement organisé par le Gouvernement sénégalais, Mercy Ships, le Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, le Collège des Chirurgiens d’Afrique de l’Ouest, l’Organisation Smile Train, ainsi que d’autres partenaires.

Des ministres de la Santé, des experts de la santé et des dirigeants représentant les institutions de santé mondiales vont prendre part à la rencontre qui permettra de présenter les résultats de l’analyse de la situation actuelle relative aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques dans la Région Afrique de l’OMS, notamment les gaps identifiés, les objectifs prioritaires, les stratégies de mise en œuvre et les investissements.

Les plénières seront suivies d’un sommet des ministres de la Santé qui débouchera sur une feuille de route continentale afin de renforcer l’accès aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques en Afrique d’ici 2030.

Afrique/Liberté de presse: pour la protection du journalisme en ligne

Reporters sans frontières (RSF) constate la poursuite de la répression des voix dissidentes.En Afrique, le journalisme sur Internet subit les coups des dirigeants. Dans son rapport publié ce mardi 3 mai, Reporters sans frontières (RSF) fustige la prolifération de lois criminalisant le journalisme en ligne.

« Ces dernières années, la multiplication de lois répressives criminalisant le journalisme en ligne est venue porter un nouveau coup au droit à l’information. Dans le même temps, la prolifération des rumeurs, de la propagande et de la désinformation a contribué à affaiblir le journalisme et l’accès à une information de qualité », écrit RSF.

L’organisation de défense de la liberté de presse souligne que malgré une vague de libéralisation dans les années 1990, on assiste encore trop souvent à des pratiques arbitraires de censure, notamment sur Internet avec des coupures ponctuelles du réseau dans certains pays, des arrestations de journalistes et des atteintes violentes. Celles-ci se déroulent très souvent dans la plus grande impunité, comme l’illustre la disparition du journaliste malien Birama Touré en 2016, dont RSF a démontré qu’il avait été enlevé par les services de renseignement de son pays et probablement tué lors de sa détention au secret.

« Souvent peu soutenus d’un point de vue institutionnel et encore largement dépendants des diktats éditoriaux de leurs propriétaires, les médias africains peinent à développer des modèles soutenables et durables. L’émergence récente de coalitions de journalistes d’investigation permet toutefois des révélations importantes concernant des sujets d’intérêts publics », poursuit le rapport.

Il note que longtemps étouffés sous la dictature, des pays comme l’Angola (99e), le Zimbabwe (137e) ou l’Éthiopie (114e) ont connu une ouverture plus ou moins importante de leur espace médiatique mais, dans la plupart des cas, la répression des voix dissidentes demeure.

Dans le Sahel, Reporters sans frontières  (RSF) note que l’insécurité et l’instabilité politique ont fortement progressé et le journalisme y est, ces derniers temps, attaqué de manière spectaculaire. En 2021, deux journalistes espagnols ont été tués au Burkina Faso (41e), le reporter français Olivier Dubois a été enlevé par un groupe armé au Mali (111e) et plusieurs journalistes ont été expulsés du Bénin (121e), du Mali ou du Burkina Faso.

RCA: des membres de Wagner accusés de tuer des civils

Le président Faustin-Archange Touadéra avait demandé fin 2020 l’intervention de la Russie pour repousser une offensive rebelle qui menaçait son régime et la capitale, Bangui.

Nouvelle accusation contre la société paramilitaire privée russe Wagner en République centrafricaine. Dans son dernier rapport publié ce mardi, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch accuse des mercenaires de Wagner d’avoir sommairement exécuté, torturé, battu des civils en février 2019 et novembre 2021 dans ce pays.

« Le crime le plus grave qu’on a documenté, c’était une exécution sommaire en masse, le 28 juillet 2021 au nord de la ville de Bossangoa en plein jour et contre des gens qui n’étaient pas armés. On a documenté une dizaine de morts, ça peut être un crime de guerre », affirme Lewis Mudge, directeur Afrique centrale pour Human Rights Watch interrogé par RFI.

Il a ajouté : « À part ça, on a documenté plusieurs cas de détention, des tortures faites à Alindao, dans la Basse-Kotto, dans un camp militaire qui était dirigé par les Russes, armés, en train de circuler avec les forces nationales. »

Jihadisme au Mali : Mahmoud Barry reprend du service

C’est un bras droit du chef jihadiste Amadou Koufa qui dirige l’insurrection islamiste dans le centre du Mali. Il fait partie des 200 prisonniers échangés en octobre 2020 contre la libération d’otages dont l’ancien ministre Soumaila Cissé.Assis sur ce qui ressemble à un lit, le buste droit, une Kalachnikov à la main gauche, l’autre posée sur son genou droit, Mahmoud Barry s’exprime en arabe. Celui que ses compagnons surnomment Abou Yahya, son nom de guerre, appelle au djihad et implore la victoire pour les « moudjahidine » dans une vidéo de 29 secondes, diffusée fin avril dernier par un compte twitter spécialisé dans crise sécuritaire au Sahel. 

Pas méconnu au sein de la galaxie djihadiste sahélienne, cet homme n’avait pas donné signe de vie depuis 2016 quand il s’était fait arrêter dans la forêt du Wagadou. Soupçonné d’avoir activement participé à l’attaque du 19 juillet 2016 contre l’armée malienne à Nampala, il avait alors été conduit à Bamako, la capitale, puis jeté dans une geôle de la sécurité d’Etat. 

Son interpellation par des forces spéciales de la Sécurité d’Etat avait été présentée comme une grande victoire de l’armée malienne dans la traque contre les cadres du djihad au Mali. 

Durant quatre ans, plus personne n’entendra parler de lui. Mais en octobre 2020, les militaires qui dirigent le Mali depuis le renversement du président Ibrahim Boubacar Keita dit IBK le 18 août précédent, le libèrent dans le cadre d’une transaction avec le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) visant a obtenir la libération d’un certain nombre d’otages. Parmi eux, l’ancien ministre et homme politique Soumaila Cissé qui avait été capturé six mois plus tôt dans sa région d’origine de Niafunké, près de Tombouctou, alors qu’il était en pleine campagne électorale pour les législatives et qui décèdera peu après sa libération du Covid19. Il y avait aussi l’humanitaire française, Sophie Pétronin, qui vivait depuis plusieurs années à Gao, dans la nord du pays, et qui contre l’avis du gouvernement français est pourtant retournée de manière irrégulière au Mali où elle vivrait désormais à Bamako. Ont été également libérés dans la même opération, les citoyens italiens, Nicolas Chiacchio et le prêtre Pier Luigi Maccali. Ils auraient été relâchés contre le paiement d’une rançon de plusieurs millions d’euros versés par le Vatican selon les confidences recueillies à l’époque par Apa news auprès d’un influent homme politique du Nord du Mali, ce que le Saint-Siège n’a jusqu’ici jamais démenti.. 

Dans la cadre de cette transaction avec Bamako, le GSIM qui est la branche sahélienne d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), avait exigé la libération de plus de deux cents personnes arrêtées pour activités terroristes ou soupçons de collusion avec les islamistes radicaux. Sur la liste remise aux autorités maliennes, Mahmoud Barry figurait à la cent quatre-vingt quatorzième position.

Né à Koro, dans la région de Mopti, au centre du Mali, ce peul aujourd’hui âgé d’une quarantaine d’années a rejoint le djihad après un passage à Bamako comme Imam.

Le 16 mai 2016, le monde le découvre à travers les premières images de la branche jihadiste active dans la région de Mopti d’Ansar Dine, groupe central du GSIM fondé et dirigé par l’ancien leader rebelle touareg Iyad Ag Ghaly. Les djihadistes y exhibent le butin de l’attaque de Nara, près de la frontière mauritanienne, du 27 mai 2015. Selon les services de sécurité maliens, Mahmoud Barry serait le meneur de cette opération, sous l’impulsion d’Amadou Kouffa, l’émir peul de la Katiba du Macina, nom de la filiale locale d’Ansar Dine.. 

A travers cette nouvelle vidéo non datée mais qui pourrait avoir été tournée durant le mois de jeûne musulman du Ramadan qui vient tout juste de s’achever, selon une source sécuritaire, Mahmoud Barry voudrait sans doute signifier qu’il n’a pas renoncé à ses convictions, lui qui aurait été d’ailleurs promu membre du Conseil de la Choura du GSIM. Une assemblée très sélective à laquelle ne sont cooptés que les plus aguerris du point de vue idéologique.

Le leader jihadistes a-il voulu aussi narguer l’armée malienne après ses opérations menées fin mars et où plus de 300 civils auraient été tués selon plusieurs organisations de défense des droits humains? Sa nouvelle vidéo est, en effet, rendue publique deux jours seulement après ce qui semble être une première réponse à ces opérations militaires: la triple attaque jihadiste ciblant des camps de l’armée malienne, à Sévaré, à Bapho et Niono. 

Ces audacieuses offensives simultanées exécutées avec d’énormes moyens humains et militaires étaient sans doute destinées à faire une véritable boucherie au sein des forces armées maliennes. Selon un bilan rendu public par l’état-major des armées à Bamako, le bilan de ces opérations serait de seulement six militaires tués contre onze parmi les assaillants. 

Inaugurent-elles une nouvelle étape dans l’insurrection djihadiste au Sahel? L’hypothèse est probable.

Le Mali « dénonce » son traité de défense avec la France

La dénonciation par le Mali du traité de coopération en matière de défense du 16 juillet 2014 prendra effet officiellement dans six mois.Bamako franchit un nouveau pas dans la détérioration de ses relations avec Paris. Les autorités militaires au pouvoir ont décidé, lundi 2 mai, de « dénoncer » les accords de défense signés avec la France et ses partenaires européens. La décision a été notifiée par le ministère malien des Affaires étrangères au chargé d’affaires de l’ambassade de France à Bamako.

Dans un communiqué lu à la télévision nationale lundi soir, le porte-parole du gouvernement de transition, colonel Abdoulaye Maïga, relève plusieurs « incidents » pour justifier la décision prise. Le Mali dénonce d’abord « l’attitude unilatérale du partenaire français » qui a annoncé le retrait des forces Barkhane et Takuba sans le consulter.

Bamako cite aussi parmi les motifs « les multiples violations de l’espace aérien malien » et la « manœuvre dilatoire » de la France consistant à demander une réunion d’experts pour la relecture du traité de défense, « au lieu d’envoyer ses amendements ».

« Eu égard à ces insuffisances graves ainsi qu’aux atteintes flagrantes à la souveraineté nationale du Mali, le gouvernement de la République du Mali décide de dénoncer le traité de coopération en matière de défense du 16 juillet 2014 », a déclaré le colonel Maïga.

Par ailleurs, c’est avec « effet immédiat » que les autorités maliennes dénoncent les accords de mars 2013 encadrant l’engagement de la force française Serval, puis Barkhane, ainsi que le protocole additionnel de mars 2020 s’appliquant aux détachements européens de Takuba, le regroupement d’unités spéciales européennes initié par la France.

En revanche, le Mali est prêt à collaborer avec l’ensemble des Etats du monde « dans le respect mutuel », précise le non moins ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Paris n’a pas encore réagi à cette nouvelle sortie même si cette réaction pourrait ne pas tarder. Depuis quelques jours, les anciens partenaires se mènent une guerre acharnée de communiqués. 

Bamako s’est trouvé un nouveau partenaire en matière de défense et de sécurité : la Russie, qui lui fournit des équipements militaires et même des mercenaires, selon Paris. Il faut préciser que le processus de désengagement de la force française Barkhane et de la force européenne Takuba du Mali a commencé depuis quelques semaines et doit se terminer à l’été. 

Par ailleurs, cette nouvelle sortie intervient quelques semaines après la fermeture d’un important camp de l’armée française à Gossi, dans le nord. La semaine dernière, l’état-major français a révélé, images de drone à l’appui, la mise en scène d’un charnier dans ce camp et accuse les mercenaires russes de Wagner d’être à l’origine de l’opération. 

Le gouvernement malien a violemment réagi mercredi 27 avril en accusant l’armée française d’« espionnage », de « subversion » ou encore d’avoir violé l’espace aérien malien. Ces arguments ont à nouveau été réfutés par la France. 

Foot: La Fédération marocaine dément tout limogeage de Vahid Halilhodzic

La Fédération Royale marocaine de Football (FRMF) a vigoureusement démenti ce lundi 2 mai 2022 des informations affirmant que la décision de limoger le sélectionneur national Vahid Halilhodzic était déjà prise.Vahid Halilhodzic ne sera pas destitué de son poste d’entraîneur des Lions de l’Atlas a fait savoir la Fédération Royale marocaine de Football (FRMF) dans un communiqué publié ce lundi.

L’instance dément également l’information selon laquelle il y a eu une réunion entre le président de la fédération et le coach de l’équipe du Maroc. Des rumeurs sans fondement, assure l’instance.

Certains médias ont même commencé à avancer des noms de remplaçants du technicien franco-bosniaque. “L’actuel sélectionneur national rejoindra la semaine prochaine le centre sportif de Maâmora comme prévu”, où il dirigera la préparation des Lions de l’Atlas pour le Mondial 2022, affirme la FRMF.

Macky Sall célèbre l’Eïd-el-fitr avec des « efforts » face à l’inflation

Le président sénégalais a prié, ce lundi 2 mai, avec la grande majorité de la communauté musulmane pour marquer la fin du Ramadan, une fête qui éprouve cette année la plupart des ménages en raison de l’augmentation des prix des produits de base et pétroliers.Macky Sall a pris part ce lundi à la prière de l’Eïd-el-fitr ou Korité à la grande mosquée de Dakar. Il n’a pas assisté à ces prières collectives depuis deux ans pratiquement, voulant donner l’exemple à sa population à laquelle il recommande à chaque occasion de respecter les gestes barrières pour freiner la propagation de la Covid-19.

Cette période est aujourd’hui derrière les Sénégalais, plus préoccupés maintenant par la pandémie de la hausse des prix des denrées de première nécessité.

Ecoutant religieusement la prêche de l’imam Alioune Moussa Sambe, le président Sall a compris que ses concitoyens ont aussi besoin, dans cette conjoncture difficile, de s’inspirer des « vertus » enseignées par l’islam pour acquérir « la démarche de foi ». Le chef de l’Etat rappelle, en effet, que « nous vivons une période trouble dans le monde ». Cette situation est accentuée, depuis fin février, par le conflit entre l’Ukraine et la Russie qui a engendré des conséquences économiques et sociales graves.

Cette guerre survient alors que « nous ne sommes pas encore sortis de la Covid-19 », a précisé Macky Sall. En outre, ces pays belligérants jouent un grand rôle dans l’approvisionnement du monde en blé et en produits pétro-gaziers même si son gouvernement fait tout pour atténuer la souffrance des Sénégalais, a-t-il affirmé.

Gutteres quitte Dakar

« Nous avons là aussi fait des efforts pour contenir la poussée des prix (…) Ce sont des aléas extérieurs qui impactent la vie. Ce n’est pas seulement au Sénégal, c’est toute l’Afrique qui subit, le monde entier. Nous prions pour un retour rapide de la paix en Ukraine. De ce retour de la paix en Ukraine dépendra la stabilité économique et sociale du monde », a indiqué le non moins président en exercice de l’Union africaine (UA) qui a reçu la veille le secrétaire général des Nations unies, António Gutteres, avec qui il a évoqué le conflit russo-ukrainien et d’autres sujets d’intérêt régional et international.

« Je rentre de Russie et de l’Ukraine où j’ai rencontré les différents présidents et les collègues des Nations unies qui œuvrent chaque jour en faveur des victimes d’une guerre insensée », a déclaré, hier face à la presse au palais de la République, le diplomate portugais, qui est dans une mini-tournée africaine appelée « visite de solidarité pour le Ramadan ».

L’Eïd-el-fitr a été célébré dans la division dans certains pays ouest-africains. Au Sénégal comme au Niger et au Mali, une partie des musulmans a fêté la Korité hier dimanche après avoir été informée que la lune a été scrutée la veille par des gens qui n’ont pas convaincu l’essentiel des membres de cette forte communauté.

En revanche, le patron de l’ONU rappelle qu’il a commencé à effectuer ces visites annuelles de solidarité à l’occasion du mois sacré musulman lorsqu’il était Haut-Commissaire pour les réfugiés, entre 2005 et 2015. Avant de quitter Dakar ce lundi pour se rendre au Niger puis au Nigeria, il a insisté sur sa volonté de vouloir, cette année, « exprimer sa solidarité avec les victimes du terrorisme dans la région » du Sahel.

La paix est «essentielle» pour «l’équilibre» du monde (Ouattara)

Le chef de l’ÉTat ivoirien a invité, ce lundi 2 mai, ses concitoyens à cultiver la paix.« Nous traversons des moments très difficiles avec les différentes crises dans le monde et la paix est essentielle  pour que le monde puisse trouver son équilibre et que toutes les maladies que nous avons vécues soient éloignées de nos populations », a déclaré Alassane Ouattara.

Il s’exprimait au terme de la prière de la fête de l’eïd-el-fitr à la grande mosquée de la Riviera Golf de Cocody, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

«Je voudrais encourager nos concitoyens à continuer à se faire confiance pour que la grâce d’Allah continue à régner sur notre beau pays. Ainsi, nous arriverons à faire face à toutes les difficultés à venir », a-t-il ajouté.

M. Ouattara a par ailleurs présenté ses « vœux les plus sincères à tous les Ivoiriens, à toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire », remerciant dans la foulée le « Seigneur pour la paix qui règne sur notre beau pays ».

Pour lui, « cette paix est le fruit des efforts de tous les Ivoiriens ». « Je remercie Allah de nous avoir donné cette opportunité, ce cadre d’échanges qui nous a permis de renforcer la paix dans notre beau pays », a conclu le président ivoirien.

L’Algérie déboutée par la FIFA

La Fifa rejette le recours de la Fédération algérienne de football demandant à rejouer le match contre le
Cameroun.La dernière sortie du sélectionneur national Jamel Belmadi contre le sifflet gambien Bakary Gassama, n’a pas pesé dans la balance. La Fédération internationale de football association (Fifa) a confirmé dans son verdict rendu ce lundi à Lausanne (Suisse), l’élimination de l’Algérie à la prochaine coupe du monde football au Qatar (21 novembre – 18 décembre 2022).

La Fédération algérienne de football avait déposé un recours auprès FIFA demandant à rejouer son match contre le Cameroun pour cause de « l’arbitrage scandaleux ». Après consultation des éléments fournis par la partie algérienne, la Fifa n’a pas donné suite à ce recours, pire elle a prononcé une amende de 2 929 euros contre l’Algérie en raison de l’allumage de fumigènes et de jet d’objets.

L’Algérie victorieuse au match aller à Douala (0-1) contre les Lions indomptables du Cameroun, s’imaginait déjà au Qatar surtout après son égalisation (1-1) contre le Cameroun au match retour à la 118e minutes à Blida. Qualifié jusqu’à la dernière minute au Mondial, le rêve  s’écroule pour Fennecs, éliminés par un deuxième but assassin de Toko Ekambi à la dernière minute des prolongations.