L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les réformes engagées par le Maroc, la problématique de l’emploi et les enjeux de la réouverture du point de passage de Bab Sebta sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le FMI, connu pour ses prises de position « sans complaisance aucune » et parfois même “sévères” à l’encontre des pays et des gouvernements, vient pour autant de saluer les décisions et mesures courageuses prises récemment par le Maroc notamment sur le plan social.

Il s’agit d’une “nouvelle marque” de reconnaissance pour les choix, les orientations et politiques engagés par le Maroc à tous les niveaux, estime le quotidien.

La généralisation de la protection sociale et les politiques de lutte contre la précarité, ainsi que celles visant à transformer l’économie, sont autant d’options prises par le Maroc, qui malgré leur complexité ont été “décisives” quant à la résilience de l’économie marocaine face aux chocs exogènes qui se multiplient, rapporte-t-il.

+L’Économiste+, qui s’intéresse à la dernière augmentation du smig dans le secteur public, telle que prévue par l’accord social signé entre le gouvernement et les partenaires sociaux, écrit que certes, “on se réjouit de cet accord et de la sagesse de nos partenaires sociaux”, étant donné que le pays ne peut se permettre des conflits sociaux alors que les pénuries et les guerres menacent.

Mais, “puisque les fonctionnaires sont toujours les privilégiés” du travail, “on comprend que des jeunes manifestent devant le Parlement pour devenir fonctionnaires et jamais auto-entrepreneurs”.

Il est vrai que partout dans le monde les gros effectifs salariés diminuent au profit des auto-emplois isolés, mais “comment un jeune peut embrasser cette aventure quand il a vu, pendant la pandémie, tous les emplois privés menacés, des salaires perdus, et les seuls revenus maintenus, ceux des fonctionnaires”, se demande-t-il.

Il y a une cohérence à trouver entre les discours sur l’emploi, l’auto-emploi, et les attentes, sinon il se créera une “fracture”, non entre les riches et les pauvres, les patrons et les salariés, mais entre ceux qui ont la sécurité par le travail et les précaires, estime-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde les enjeux de la réouverture du point de passage Tarajal à Sebta, relève que les habitants de la région, notamment Tétouan, Mdiq et Fnideq, pris à la gorge par la crise et une faible affluence des touristes locaux lors de la période de l’Aïd, sont à l’affût de la tant attendue annonce de la réouverture de ce poste.

Contrairement aux clichés et à la perception de la majeure partie des Marocains, les relations entre la ville occupée et l’arrière-pays nordiste sont loin de se limiter à la contrebande, car jusqu’à 2019, la grande majorité des Sebtaouis ne considéraient leur ville que comme un dortoir, passant leurs journées entre Tétouan et Fnideq où ils détiennent affaires et maisons, sans oublier les liens familiaux qui transcendent les frontières, explique la publication.

D’un autre côté, cette situation représente “une opportunité historique pour rouvrir la frontière sur de nouvelles bases”, régulariser les travailleurs marocains et leur assurer les mêmes droits que les locaux, soutient-il.

De même, formaliser et régulariser les flux financiers entre les deux côtés de la frontière est un “premier pas” pour arrimer les deux villes occupées au Maroc et surtout gagner les cœurs et les esprits, ajoute-t-il.

Crise malienne : Bamako décroche Lomé comme médiateur

Le Togo appartient depuis février dernier à un groupe de dialogue chargé de faciliter les négociations internationales.Après l’échec des dernières négociations du médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), le Mali a dépêché une importante délégation auprès du président togolais qui a accepté d’être le médiateur dans la crise politique.

La délégation conduite par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a achevé mercredi 4 mai une visite de travail de deux jours à Lomé, capitale du Togo. Bamako était parti demander au Togo « de faciliter le dialogue » avec les institutions internationales et régionales afin de trouver des solutions à la crise malienne, selon M. Diop.

Le chef de la diplomatie malienne a demandé surtout à Lomé de soutenir les « missions de bons offices pour mobiliser à nouveau » ces acteurs, comme la Cedeao, « dont la visée essentielle demeure l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles et le retour à l’ordre constitutionnel ».

« Je vous le confirme. Le président Faure Gnassingbe et le gouvernement togolais sont prêts à faciliter un dialogue fructueux entre le Mali et la communauté internationale », a réagi son homologue togolais, Robert Dussey, sur Twitter.

L’influence du Togo au sein de la Cedeao n’est pas négligeable même si c’est un petit pays de 56 785 km2 et plus de 8 millions d’habitants. Il appartient depuis février à un groupe de dialogue chargé de faciliter les négociations internationales.

Selon certains observateurs, ce rapprochement avec Bamako n’est pas une surprise. Lomé a depuis le début choisi une position souple à l’égard des militaires maliens au pouvoir, en refusant des sanctions trop lourdes. Le président Faure Gnassingbé s’était aussi discrètement rendu à Bamako fin janvier pour rencontrer le président de la transition, le colonel Assimi Goita.

« Levée des sanctions »

Ainsi, dans un communiqué conjoint sanctionnant leur rencontre, Robert Dussey indique que le gouvernement togolais est prêt « à accompagner le Mali aux plans politique et sécuritaire en vue de la restauration de l’ordre constitutionnel, de la paix, de la stabilité et de l’intégrité de son territoire ». « Pour le Togo, seul un dialogue permanent et constructif avec les autorités de la transition malienne créera les conditions d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel et d’efficacité de la lutte contre le terrorisme », a-t-il ajouté.

Pays pauvre de 21 millions d’habitants, le Mali est en proie à de graves troubles depuis le coup d’Etat militaire en août 2020. La junte arrivée au pouvoir a promis de rétablir un régime civil après le putsch, mais elle est sous le coup de sanctions de la Cedeao pour avoir ignoré un engagement antérieur d’organiser des élections en février de cette année.

L’embargo prononcé depuis janvier dernier par la Cedeao étrangle l’économie malienne, même si ces sanctions ne sont pas sans conséquences pour les Etats voisins. C’est la raison pour laquelle Bamako et Lomé ont, lors de leur rencontre, « relevé la nécessité d’œuvrer à la construction d’un consensus avec la Cedeao devant conduire à la levée des sanctions économiques qui affectent les populations ».

Politique et sécurité au menu de la presse sénégalaise

L’actualité politique alimentée par divers sujets et la sécurité font la Une des quotidiens sénégalais de ce jeudi.Sud Quotidien s’intéresse à la « menace » du président de la République de révocation des maires recruteurs hors cadre légal et titre que « Macky sème la controverse ».

Le journal, donne la parole au 1er adjoint du maire de Dakar, Abass Fall qui répond au chef de l’Etat : « Tu ne révoqueras personne ! »

Pour Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, « le maintien en fonction de l’actuel Dg de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP)…et celui du président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) sont une violation flagrante des lois ».

« Avertissement présidentiel à Barthélémy Dias (maire de Dakar) et Cie-Abass Fall défie Macky : +Tu ne révoqueras personne ! + », titre Vox Populi, dans lequel journal, M. Fall ajoute : « Ce que Macky refuse d’admettre, c’est que lui-même est sous révocation. Il ne reste que la signature finale du peuple en 2024 ».

« Palais contre ville de Dakar-Remake d’un mortal kombat », écrit Walf Quotidien.

De son côté, La Tribune traite du Prodac, de la Poste, des rapports de l’IGE, Ofnac, Centif…et s’interroge : « Macky a-t-il oublié les gros scandales de son régime ? »

« Une dette de 189 milliards pour la Poste. Des personnes épinglées dans le scandale du Prodac parachutées à d’autres postes. Au moment où Macky menace Barthélémy Dias, des scandales débusqués par les corps de contrôle sont restés sans suite », rappellent nos confrères.

A propos des questions sécuritaires, Le Quotidien note qu’après le démantèlement des bases rebelles, « la bataille du déminage » est engagée et que 118 localités de Casamance sont concernées.

« Armement-Macky et la forte commande de matériel militaire », apprend-on à la Une de L’Observateur, qui fait état de plusieurs milliards dégagés pour doter l’Armée de gilets pare-balles, de patrouilleurs et d’avions pour le déploiement des troupes.

Zimbabwe : chute de la production de maïs

Le Zimbabwe prévoit une baisse de 43% de la production de maïs suite à une saison agricole 2021/22 relativement mauvaise, a annoncé mercredi la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.S’adressant aux médias après le Conseil des ministres, Mme Mutsvangwa a déclaré que la production de maïs est estimée à 1.557.914 tonnes cette année, contre 2.717.171 tonnes pour la saison agricole 2020/21.

Elle a attribué cette baisse au démarrage tardif de la saison agricole 2021/22 avec les premières pluies sont tombées dans la dernière semaine de décembre 2021.

« Ce début tardif des pluies a entraîné des plantations tardives, qui ont ensuite été affectées par la période de sécheresse prolongée », a précisé Monica Mutsvangwa.

Elle a ajouté : « Certains agriculteurs ont également été contraints de procéder à plusieurs replantations en raison de la mauvaise implantation des cultures et du faux départ de la saison des pluies ».

Les faibles précipitations ont également affecté la production d’autres céréales comme le sorgho. La production de céréales traditionnelles devrait s’élever à 194.100 tonnes, soit 44% de moins que la production de 347.968 tonnes la saison précédente. Ce qui porte la production céréalière totale du Zimbabwe à plus de 1,75 million de tonnes cette année, alors que les besoins céréaliers nationaux sont de plus de 2,27 millions de tonnes.

Hajj 2022 : le quota du Sénégal connu

Cette année, l’Arabie Saoudite a décidé d’accueillir un million de pèlerins à cause de la Covid-19.Le quota du Sénégal pour le pèlerinage à la Mecque est fixé à 5822 pèlerins. Parmi eux, 2000 feront partie de la mission officielle et 3822 seront convoyés par les voyagistes privés. La révélation a été faite, mercredi soir, par Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

S’exprimant au cours d’un point de presse, elle a informé que pour le Hajj 2022, le royaume d’Arabie Saoudite a décidé d’accueillir un million de pèlerins pour des raisons liées à la Covid-19 et que ces derniers doivent être âgés de 65 ans au plus.

Le package pour les frais de voyage et de séjour pour les fidèles musulmans sénégalais autorisés à accomplir le 5e pilier de l’islam est fixé à 4.200.000 Fcfa. Ils seront transportés par la compagnie aérienne nationale Air Sénégal conformément à la décision de l’Arabie Saoudite qui demande que chaque pays convoie ses pèlerins par sa compagnie aérienne.

Foot ivoirien : Idriss Yacine Diallo officiellement installé

L’élection du nouveau président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), le 23 avril dernier, a mis fin à 16 mois de normalisation de l’instance faîtière.Ce mercredi, au moment d’enfiler publiquement le costume de patron du foot ivoirien, Idriss Yacine Diallo a d’abord mesuré l’immensité de la tâche : « Nous avons beaucoup de travail qui nous attend. Je veux pouvoir compter sur la disponibilité de chacun d’entre vous pour que nous puissions, dans la paix, la fraternité, le respect mutuel, le fair-play, porter le plus haut possible le football ivoirien », a-t-il déclaré devant les acteurs du ballon rond venus assister à la cérémonie de passation des charges.

L’homme d’affaires, juste après sa victoire aux dépens notamment de la légende Didier Drogba, a tendu la main à tous ses adversaires d’un jour afin de redorer le blason du foot ivoirien qui les unit par-dessus tout.

« Ce ne sont pas les individus (qui sont importants). Il s’agit du football de notre nation. Nous devons donc nous mettre à son service. J’en suis aujourd’hui un humble serviteur en tant que président de la fédération », a argumenté Idriss Yacine Diallo.

En juin prochain, une Assemblée Générale extraordinaire pour installer la Commission électorale indépendante, une autre ordinaire pour statuer sur les comptes de 2021 et une Assemblée Générale extraordinaire pour apporter des modifications aux statuts sont prévues.

Sous sa présidence, M. Diallo compte faire passer, de 20 à 25, les membres du Comité exécutif de la fédération, augmenter le nombre de clubs engagés en Ligue 1 (passage à 16 équipes contre 14 actuellement) et ceux de la D3 (38 à 40).

Faisant le point sur les finances, Mariam Dao Gabala, la présidente du Comité de normalisation de la Fif, a fait savoir qua la dette à l’issue d’un audit se chiffre à 1,6 milliard F CFA. Dans le menu détail, elle a renseigné que ce montant global est composé de l’argent dû aux fournisseurs et de dettes fiscales et sociales.

Actuellement, il reste 140 millions F CFA dans les comptes de la Fédération ivoirienne de football si l’on se fie à Mariam Dao Gabala. Idriss Yacine Diallo a été élu au second tour du scrutin avec 63 voix contre 61 pour Sory Diabaté. Tous les deux connaissent bien les arcanes du foot ivoirien pour avoir fait partie des dirigeants de la Fif dans le passé.

Côte d’Ivoire : le FMI table sur une croissance de 6 % en 2022

Le Fonds Monétaire International (FMI) voit venir un léger recul de la croissance comparativement à l’année précédente.L’économie ivoirienne devrait perdre un demi-point selon le Fonds Monétaire International (FMI) : 6 % en 2022 contre 6,5 % en 2021. L’annonce a été faite ce mercredi par Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres.

Au début de cette année, le président Alassane Ouattara avait assuré que la dynamique amorcée en 2021 « se poursuivra en 2022 avec un taux de croissance d’environ 7 % ». Une baisse qui, d’après l’institution de Bretton Woods, est en partie due à la conjoncture économique mondiale découlant des combats entre la Russie et l’Ukraine.

Sur la période 2023-2025, le FMI prévoit « une croissance de 6,4 % en moyenne » pour la Côte d’Ivoire, a rapporté M. Coulibaly.

Le Conseil marocain de la Concurrence inflige au groupe suisse Sika une amende de plus de 1 million d’euros

Le groupe suisse Sika AG et sa filiale marocaine de BTP, Sika Maroc SA écopent d’une sanction financière de plus de 1 million d’euros, qui leur a été infligée par le Conseil marocain de la Concurrence. En cause : opération de concentration économique sans notification préalable au Conseil de la Concurrence et sans son feu vert.Une première au Maroc. Le Conseil de la concurrence vient d’imposer une sanction conséquente au groupe suisse Sika AG et sa filiale marocaine de BTP, Sika Maroc SA, évaluée à 1,042 million d’euros (11 millions DH), pour une opération de concentration économique sans notification préalable au Conseil de la Concurrence et sans son aval.

Dans un communiqué daté du 4 mai, le Conseil de la Concurrence s’est dit être saisi d’office et a ouvert une instruction concernant la réalisation par la Société Sika AG en 2019 d’une opération de concentration économique sans notification préalable au Conseil de la Concurrence et accord de ce dernier, en infraction des articles 12 et 14 de la loi 104-12.

Cette opération, selon le communiqué, concerne l’acquisition par la société Sika AG de 100% du capital et des droits de vote de la société « Financière Dry Mix Solutions SAS », ajoutant que les sociétés sont actives sur le marché de la fabrication et de la commercialisation de produits chimiques de construction et de mortiers via leurs filiales Sika Maroc et Sodap.

Prenant acte de cette décision, la société pénalisée a accepté de payer l’amende, fait savoir la même source, ajoutant que ce montant sera versé au budget de l’Etat.

Leader mondial de la fabrication et de la commercialisation de produits chimiques de construction, la Société Sika AG est une entreprise par actions de droit suisse. Elle détient des filiales dans 101 pays dans le monde.

Cette sentence contraignante confirme, à n’en point douter, que le Conseil marocain de la Concurrence est décidé à jouer pleinement son rôle de régulateur des marchés. Certes, le Conseil a sur la table de nombreux dossiers brûlants, tels celui des hydrocarbures.

Côte d’Ivoire : nouvelle ère dans le financement des médias

Avec la naissance de l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM), tous les supports sont désormais éligibles pour la distribution de la subvention de l’État.Exit le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP). Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi, a adopté un décret portant création de l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM).

Face à la presse, Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, a indiqué que la nouvelle structure, contrairement au défunt FSDP, dispose d’un champ d’actions plus large avec notamment la prise en compte des acteurs du numérique et de l’audiovisuel.

Le gouvernement ivoirien, a expliqué M. Coulibaly, se basant sur une loi de décembre 2017, agit pour assurer la liberté de la presse et garantir le droit du citoyen à l’information.

Nés à Casablanca, les nonuplés maliens se portent bien et fêtent leur 1er anniversaire

Les nonuplés nés d’une mère malienne dans une clinique à Casablanca se portent bien et fêtent leur premier anniversaire.   Halima Cissé, originaire de Tombouctou, au Mali, avait été transférée le 30 mars 2021 dans une clinique privée à Casablanca afin d’obtenir des soins adaptés à sa grossesse, diagnostiquée à très haut risque. La jeune femme pensait attendre des septuplés, en se fondant sur des échographies qui avaient été effectuées, mais les médecins ont été surpris de voir que les nouveaux-nés étaient au nombre de neuf au final, au moment de l’accouchement, qui s’est déroulé par césarienne.

Dans une déclaration à la BBC, le père des nonuplés, Abdelkader Arbi, a affirmé que ses petits rampent tous maintenant. «Certains sont assis et peuvent même marcher s’ils s’accrochent à quelque chose. Ils sont toujours pris en charge par la clinique au Maroc où ils sont nés», a-t-il indiqué, tout en précisant que leur maman allait bien, elle aussi.

 «Ce n’est pas facile, mais c’est génial. Même si c’est parfois fatigant, puisqu’ils ont besoin de beaucoup d’attention, on oublie tout quand on se rend compte qu’ils se portent bien», a-t-il ajouté.

Pour la première fois, toute la famille est au complet. La grande sœur des nonuplés, quant à elle âgée de 3 ans, qui est restée à Tombouctou pendant que sa maman, Halima Cissé, était transférée d’abord à Bamako, puis à Casablanca, a enfin pu faire la connaissance de ses 5 sœurs et ses 4 frères, qui sont toujours pris en charge par la clinique à Casablanca où ils sont nés.

Nés par césarienne, ces bébés pesaient entre 500 et 1.100 grammes. Ils sont restés sous surveillance dans le service de réanimation néonatale. L’équipe médicale casablancaise pensait que Halima Cissé, la jeune maman malienne, était enceinte de septuplés, comme cela avait été annoncé par des médecins suite aux résultats des échographies, mais la maman a finalement accouché de neuf bébés.