Maroc/Espagne: les frontières terrestres rouvertes mardi prochain

Fermées depuis plus de deux ans suite à la pandémie de Covid-19 et à la crise diplomatique entre l’Espagne et le Maroc, les frontières terrestres de Ceuta et Melilla rouvriront mardi 17 mai.C’est ce que le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a déclaré en marge de la cérémonie de célébration du 178e anniversaire de la Garde civile. Selon lui, les postes frontaliers de ces deux enclaves seront rouverts mardi à partir de minuit.

La réouverture se fera en deux étapes. La première phase de la réouverture débutera donc à 00h00 le 17 mai, date à laquelle les citoyens et résidents de l’Union européenne et les personnes autorisées à circuler dans l’espace Schengen pourront traverser à travers El Tarajal à Ceuta et Beni Enzar à Melilla.

Quant à la deuxième phase, elle débutera le mardi 31 mai au profit des travailleurs frontaliers légalement reconnus qui pourront donc entrer sur le territoire espagnol.

La Coalition mondiale contre Daech préoccupée de la prolifération des mouvements séparatistes en Afrique

Les participants à la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, tenue mercredi 11 mai 2022, à Marrakech, ont exprimé leurs préoccupations quant à la prolifération des mouvements séparatistes en Afrique, réaffirmant leur détermination commune à poursuivre la lutte contre Daech.«Les participants ont exprimé leurs préoccupations quant à la prolifération des mouvements séparatistes en Afrique qui génèrent une déstabilisation et une vulnérabilité accrue des Etats africains, et qui, en fin de compte, favorise Daech et d’autres organisations terroristes et extrémistes violentes», indique le communiqué final, publié à l’issue des travaux de ce conclave international, qui a connu la participation de 79 pays.

Sous les auspices de la Coalition mondiale, l’Africa Focus Group renforcera les capacités antiterroristes dirigées par des civils des membres africains de la Coalition, soulignent les membres et partenaires de la Coalition, mettant en exergue la nécessité de favoriser les synergies au sein de ce groupe avec d’autres efforts et initiatives de lutte contre le terrorisme internationaux, sous-régionaux et régionaux existants sur le continent africain.

Les participants ont également rappelé l’approche civile adoptée par la Coalition dans la mise en œuvre de ses efforts en Afrique, conformément aux principes d’appropriation nationale et en accord avec les besoins spécifiques des Etats membres africains.

Ils ont, par ailleurs, relevé l’existence du nexus entre mouvements séparatistes et mouvements terroristes agissant en collusion, en instrumentalisant les vulnérabilités existantes d’une manière à démultiplier leur impact déstabilisant.

 Dans ce sens, les participants ont mis l’accent sur la nécessité de faire face à l’évolution de la menace de Daech, notamment en Afrique, par le renforcement des capacités de lutte contre le terrorisme des membres africains et de prendre en compte les enjeux et menaces posés par la prolifération des acteurs non étatiques, notamment les groupes séparatistes, comme facteur de déstabilisation et de vulnérabilité dans la région.

Ils ont également mis en exergue l’importance de renforcer les capacités des pays partenaires de la Coalition et soutenir les initiatives sous-régionales et régionales sur le continent africain, dans le cadre de l’action civile de la Coalition, conformément aux principes d’appropriation et en accord avec les besoins spécifiques des Etats membres africains.

Dans ce contexte, ils ont souligné que la coordination holistique et globale des efforts engagés par la Coalition devraient se faire en harmonie entre les initiatives des groupes de travail de la Coalition, notamment la lutte contre le financement de Daech, les communications, les combattants terroristes étrangers et la stabilisation.

Les membres et partenaires de la Coalition se sont, par ailleurs, félicités de la tenue de la première réunion de la Coalition mondiale en Afrique.

Organisée à l’invitation conjointe du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, cette première réunion de la Coalition mondiale anti-Daech, qui se tient en Afrique, constitue un tournant dans l’engagement et la coordination internationale dans la lutte contre le groupe «Daech», avec un accent particulier mis sur le continent africain ainsi que sur l’évolution de la menace terroriste au Moyen-Orient et dans d’autres régions.

Foot : le trophée du Mondial en tournée

La statuette de 6,142 kilogrammes en or massif sera présentée dans 51 pays et territoires de la planète.Top départ. Ce jeudi, l’Espagnol Iker Casillas et le Brésilien Kaká ont entamé un voyage avec le trophée qui les mènera dans 32 pays, tous qualifiés à la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar. Cette tournée, la cinquième du genre, a été lancée à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Iker Casillas, gardien et capitaine de la Roja, a joué un rôle majeur dans le sacre historique lors du tout premier Mondial joué en Afrique. « J’ai connu l’apogée de ma carrière en 2010 (en Afrique du Sud), lorsque j’ai soulevé ce trophée avec l’Espagne. C’est beau de se dire que, dans quelques mois, au Qatar, quelqu’un va connaître les mêmes émotions. Je suis très fier d’être ici aujourd’hui pour lancer la tournée qui va partir à la rencontre des supporters du monde entier », s’est réjouie la légende du Real Madrid.

Pour sa part, Ricardo Izecson dos Santos Leite dit Kaká a goûté à l’ivresse d’une victoire finale à la Coupe du monde en 2002. Une édition co-organisée par la Corée du Sud et le Japon. Agé de 20 ans à l’époque, le Ballon d’or France Football 2007 en garde de très bons souvenirs : « Je venais de réaliser mon rêve. C’est un formidable honneur d’être présent pour la première étape de la tournée ».

Romy Gai, le Directeur commercial de la Fédération internationale de football association (Fifa) a souligné que cette initiative « témoigne de l’engagement (de l’instance faîtière) pour un football véritablement mondial. C’est avant tout l’occasion pour nous de placer sur le devant de la scène tous ceux qui aiment le foot partout sur la planète ».

La Coupe du monde, suivie par des milliards de personnes, est programmée du 21 novembre au 18 décembre 2022. L’Afrique sera représentée au Qatar par le Sénégal, champion d’Afrique en titre, le Ghana, le Cameroun, la Tunisie et le Maroc. Jusque-là, la meilleure performance d’une sélection du continent noir reste les quarts de finale. Et seuls le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et le Ghana (2010) ont pu atteindre ce stade de la compétition.

Côte d’Ivoire : deuil national en hommage à Amadou Soumahoro

Le défunt président de l’Assemblée nationale ivoirienne sera inhumé, demain vendredi à Séguéla, sa ville natale.Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a décrété trois jours de deuil national allant du 11 au 13 mai 2022, à la mémoire du président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, décédé le 7 mai 2022 des suites d’une longue maladie.

Le chef de l’Etat a demandé que ces jours de deuil national soient « marqués par la mise en berne des drapeaux dans les institutions de la République et dans les ambassades à l’étranger ».

Un hommage national été rendu, mardi dernier, à Amadou Soumahoro (68 ans), en présence du chef de l’Etat, de son épouse, du vice-président Koné Meyliet Tiémoko, des membres du gouvernement et des autorités politiques et administratives.

Elu le 7 mars 2019 à la tête de l’hémicycle après la démission de Guillaume Soro, Amadou Soumahoro a été réélu en 2021. Il était un homme politique reconnu pour ses positions tranchées et avait une loyauté sans faille à Alassane Ouattara.

Burkina : la Société générale et AGF soutiennent les PME

Les deux structures veulent contribuer au développement durable en Afrique.L’African Guarantee Fund pour les Petites et moyennes entreprises (AGF West Africa, sigle anglais) a accordé une ligne de garantie d’un montant total de 2,5 milliards Fcfa à la Société générale Burkina Faso pour accompagner les PME, l’entrepreneuriat féminin et l’économie verte au Burkina Faso.

La cérémonie de signature s’est déroulée au sein de la Maison de la PME de Société générale Burkina Faso à Ouagadougou.

Cette garantie de portefeuille est adossée au programme AFAWA Guarantee for Growth, une initiative conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’African Guarantee Fund qui vise à débloquer jusqu’à 3 milliards de dollars de prêts aux PME appartenant à des femmes en Afrique.

Signée par Harold Coffi, Directeur général de Société générale Burkina Faso (SGB) et Bendjin Kpeglo, Directeur général d’AGF West Africa, cette convention permettra à SGB d’accroitre davantage son engagement sur le segment des PME/PMI avec les activités de la Maison des PME créée par la banque et de promouvoir le développement de l’entrepreneuriat vert et du leadership féminin dans le milieu de l’entreprise.

Lors de la cérémonie de signature, Bendjin Kpeglo, Directeur général d’AGF West Africa, a déclaré que « l’accès limité au financement est un obstacle majeur au développement des PME africaines ».

« L’AGF s’est engagée à améliorer l’accès des PME au financement en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités », a-t-il promis, ajoutant que « notre partenariat avec Société générale au Burkina Faso vise à renforcer la compétitivité des entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises, dont celles détenues et gérées par des femmes (à travers le programme AFAWA) et celles dont l’activités va dans le sens de la protection de l’environnement ».

De son côté, Harold Coffi, Directeur général de Société générale Burkina Faso a déclaré que « le Groupe Société générale présent depuis 100 ans en Afrique réaffirme sa fidélité au continent et sa ferme volonté d’accompagner le développement des économies locales ».

Ainsi à travers l’initiative « Grow with Africa » lancée en 2018, Société générale entend contribuer activement au développement durable de l’Afrique autour de quatre priorités, à savoir accompagner le développement des PME africaines, participer au financement des infrastructures, financer les filières agricoles et le secteur de l’énergie renouvelable et enfin favoriser l’inclusion financière en soutenant l’entreprenariat féminin notamment.

Partenaire privilégié du tissu entrepreneurial local, Société générale Burkina Faso donne quotidiennement corps à cette ambition de financement de l’économie.

Cet engagement pris aux côtés d’African Guarantee Fund servira à accroitre la capacité de financement des PME et à favorisera la croissance économique du pays.

Société générale Burkina Faso s’inscrit pleinement dans cet axe stratégique du groupe, avec la création de la Maison de la PME en 2019 et le renforcement de sa collaboration avec divers acteurs internationaux intervenants dans le développement des PME.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître la création d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique, en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PME africaines.

RCA : Il écope de 15 ans de travaux forcés pour avoir violé deux mineures

Le nommé Patrick Laurent Yanémo, âgé de 45 ans est condamné à 15 ans de travaux forcés, pour avoir violé deux mineures âgés de moins de dix ans.

Les audiences se poursuivent à la Cour criminelle de Bangui. Le 12 mai 2022, Patrick-Laurent Yanémo a été condamné à 15 ans de travaux forcés. Il est reproché d’avoir commis un crime de viol sur deux petites filles âgées de moins de dix ans.  Le crime est puni par l’article 87 du code pénal.
S’agissant des intérêts publics, la Cour reçoit de Dame Nganafio en sa constitution de partie civile, ladite Cour a condamné en conséquence Patrick-Laurent Yanémo à lui servir la somme de 10.000.000 (dix millions) de F.CFA à titre de dommage intérêt.

La partie civile est représentée par le 1er Avocat général Benoit Nicaise Foukpio, qui dans son réquisitoire a demandé à la Cour d’appliquer la  peine de 20 ans des travaux forcés  à l’égard de l’accusé Yanémo Patrick Laurent.

Le conseil de l’accusé est assuré par le Me. Albert Panda, dans sa plaidoirie a souhaité à la Cour d’alléger la peine de son client.

Le Président de la Cour a informé le conseil de l’accusé qu’il a trois jours francs de pourvoir en cassation, peut-on lire sur ACAP.

Congo: Bolloré acquiert 25 tracteurs routiers et 40 remorques

La filiale congolaise de Bolloré Transport & Logistics continue l’investissement dans de nouveaux équipements modernes et performants.Fin avril 2022, les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont mis en service 25 tracteurs routiers CAMC 4×2 et 40 remorques. Ces tracteurs sont équipés d’une cabine confortable avec une faible consommation de carburant. Adaptés pour le transport de marchandises, ces tracteurs et remorques de dernière génération vont contribuer fortement à fluidifier les opérations de livraison et réduire l’empreinte carbone.

Livrés en pièces détachés, les tracteurs sont assemblés par les équipes locales depuis 2015. Plus de 150 camions ont été ainsi mis en service sans aucun dysfonctionnement constaté dans leur exploitation.

« Nous continuons à investir dans l’acquisition de nouveaux équipements pour accompagner l’activité locale et participer au défi mondial sur le changement climatique. Car nous sommes engagés à réduire de 43% notre empreinte carbone d’ici 2027 », a dit Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo.

L’entreprise dispose actuellement d’un parc matériel qui compte plus de 218 remorques et 190 tracteurs dédiés à la livraison des marchandises dans les meilleurs délais.

Bolloré Logistics décarbonise ses solutions de route

Le biocarburant utilisé par l’entreprise permet de réduire de 60 % les émissions de gaz à effet de serre.Le 1er avril 2022, Bolloré Logistics a mis en service une nouvelle navette roulant au biocarburant B100. Cette solution de bout en bout, conçue pour tous les pré et post acheminements aériens, assure 6 jours sur 7 une rotation entre les sites Bolloré Logistics de Lyon et Roissy Charles De Gaule. Elle s’inscrit pleinement dans la volonté de Bolloré Logistics de décarboner les solutions proposées à ses clients, qu’elles soient routières, maritimes ou aériennes.

Cent pour cent végétal, renouvelable et totalement tracé, le biocarburant de type B100 est issu d’huile de Colza français uniquement. Il permet de réduire de 60 % les émissions de gaz à effet de serre et de 80 % les particules fines.

« En région, nous participons à plusieurs initiatives collectives pour décarboner le transport, que ce soit avec l’aéroport, mais aussi avec des associations ancrées sur leurs territoires. Nous souhaitons être moteurs et favoriser l’utilisation par nos clients de ces solutions plus vertueuses », a déclaré Géraldine Staron, Directrice régionale Rhône-Alpes Est de Bolloré Logistics.

Bolloré Logistics a par ailleurs pour objectif d’augmenter de 15 à 20 % ses services sur le report modal dans la région en favorisant notamment l’utilisation du rail. L’entreprise a également lancé une grande étude auprès des Directeurs RSE et Directeurs Supply Chain, en coopération avec un groupe d’étudiants de l’EM Lyon, pour sensibiliser les grands chargeurs implantés dans la région.

Dans les semaines à venir, Bolloré Logistics poursuivra la mise en service et le renouvellement de sa flotte avec quatre nouveaux camions roulant au B100 avec l’objectif d’une flotte 100 % en biocarburants dans les prochaines années.

Cette initiative participe à l’objectif de l’entreprise réduire de 30 % ses émissions de CO2 sur les prestations de transport livrées à ses clients d’ici 2030 en ligne avec son programme RSE « Powering Sustainable Logistics » lancé en 2018.

RCA : les habitants de Bokolobo terrifiés après l’assaut du 9 mai

Suite aux affrontements entre les Forces de défense et de sécurité de la RCA, le 09 mai contre les éléments de l’UPC, la panique règne dans la localité de Bokolobo, préfecture de Ouaka.

Les confrontations entre la rébellion de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), membre de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) et l’armée républicaine de lundi dernier a laissé des séquelles. Jusqu’à ce jour, les populations vivent dans la peur et l’incertitude. Au moins dix civils sont morts à l’issue des violences. Leurs dépouilles ont été découvertes sur le site des combats.  Les dégâts matériels sont incalculables, renseigne un riverain. Toutes les activités dans la localité sont aux arrêts. Les populations ont peur de nouveaux affrontements.

D’après des sources locales, les civils tués appartenaient à des groupes d’autodéfense. Ils sont venus en renfort à l’armée républicaine.

Après un semblant de calme, les Forces armées centrafricaines ont quitté les lieux. Depuis ce temps, les populations vivent dans la panique. Ce d’autant que, le 09 mai, les rebelles ont attaqué une position des Forces armées centrafricaines à Bokolobo, situé à 60 kilomètres au Sud-est de Bambari sur l’axe Alindao.

Si côté armée et autodéfense on signale une dizaine de morts, le nombre de victimes chez les rebelles n’est pas encore connu.

Covid-19 : plus de 10.000 nouveaux cas enregistrés en Afrique du Sud

Les 10. 017 nouveaux cas de coronavirus portent le nombre total de cas confirmés à 3. 862. 165 en Afrique du Sud.Pays le plus touché par la Covid-19, l’Afrique du Sud a enregistré plus de 10 000 nouveaux cas de dans les 24 heures précédant la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé jeudi l’Institut national des maladies transmissibles (NICD).

Les 10. 017 nouveaux cas portent le nombre total de cas confirmés dans le pays à 3. 862. 165, soit un taux de positivité de 25,3 %, a indiqué le NICD.

La majorité des nouveaux cas proviennent de la province de Gauteng (39 %), suivie du KwaZulu-Natal (21 %), a précisé l’institut.

La province du Cap occidental représentait 17 % des nouveaux cas ; le Cap oriental et l’État libre (6 % chacun), respectivement ; le Mpumalanga et le Nord-Ouest (3 % chacun) ; le Cap du Nord (2 %) et le Limpopo (1 %), selon les autorités sanitaires.

Selon le ministère de la Santé, il y a eu une augmentation de 164 admissions à l’hôpital et 50 décès ont été signalés au cours de la même période, portant le nombre total de décès à 100 609 à ce jour.