Après les Russes, Bamako veut l’aide des Rwandais

Le chef d’Etat-major des armées maliennes qui a séjourné à Kigali pendant trois jours, a été reçu par le président Paul Kagamé.Comment remplacer l’armée française ? Le Mali qui vient de dénoncer les accords militaires avec la France en réponse au retrait en cours des soldats tricolores de son territoire, cherche de nouveaux alliés. Après avoir fait appel à Moscou, ou plutôt aux mercenaires russes de la compagnie Wagner selon plusieurs médias et diplomates, Bamako vient d’envoyer le patron de son armée au Rwanda dans le but d’obtenir le concours de Kigali dans la lutte contre les groupes jihadistes.

Accueilli par son homologue rwandais, le général Jezn Bosco Kazura, le chef d’Etat-major des armées maliennes qui a séjourné à Kigali pendant trois jours, a été reçu par le président Paul Kagamé.

« Le cas du Mozambique est vraiment impressionnant », a reconnu le Général Oumar Diarra en allusion à l’envoi depuis juillet 2021 d’un millier de soldats rwandais au Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique pour combattre le groupe jihadiste qui avait envahi la région : « Ahlu Sunna wal Jama’a » communément appelé « shebabs », mais qui n’a pas de liens avec le groupe somalien du même nom qui est affilié à Al-Qaïda.

Les jihadistes du Mozambique sont une filiale de l’organisation l’Etat islamique et appartiennent à la province d’Afrique centrale qu’ils partagent avec les Forces démocratiques alliées (ADF) qui sévissent dans l’est de la République démocratique du Congo.

Responsables de plusieurs attaques dans le septentrion mozambicain, les islamistes mozambicains ont surtout fait parler d’eux en mars 2021 lorsqu’ils avaient surpris le monde entier en occupant la ville portuaire de Palma, obligeant le président Mozambicain, Filipe Nyusi, a appelé la communauté internationale à l’aide.

Arrivés une semaine avant les forces de la Communauté de développement d’Afrique australe au Mozambique (Samim), les soldats rwandais ont très rapidement annoncé avoir repris des zones qui étaient sous le joug des insurgés. Décembre 2021, appuyée par les forces rwandaises, l’armée mozambicaine a récupéré la ville portuaire de Mocimbo da Praia restée pendant un an aux mains des jihadistes.

Selon les confidences de sources sécuritaires à Apa news, les unités rwandaises réputées disciplinées et bien équipées ont vite réussi à forcer les insurgés à se replier dans les zones rurales, en adoptant une lutte proche de la guérilla.

Le patron des armées maliennes qui n’a pas expliqué s’il veut lui aussi que Kigali envoie des soldats au Mali, s’est contenté de dire que sa visite au Rwanda était consacrée au « renforcement des capacités de l’armée malienne afin d’opérer en autonomie pour défendre le territoire national ».

Depuis l’annonce par la France du retrait du territoire malien de tous les éléments de son opération Barkhane, qui en 2014 avait pris le relais de Serval engagée en janvier 2013 pour chasser les islamistes du Nord du Mali qu’ils occupaient alors depuis près d’un an, Bamako a lancé plusieurs offensives militaires dans certaines parties du pays.

Appuyés par des « instructeurs » de la Russie, appellation officielle de combattants russes présents dans le pays, les militaires maliens auraient repris plusieurs localités aux jihadistes du Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulman (Jnim, selon son acronyme en arabe) et à leurs frères ennemis de l’Etat islamique au Sahel.

Début avril, l’état-major malien a affirmé que l’armée a tué plus de 200 jihadistes à Moura, un village du cercle de Djenné, dans la région de Mopti, au centre du pays. Selon plusieurs organisations de défense des droits humains qui ont réclamé l’ouverture d’une enquête sur le déroulement des événements, ces opérations auraient conduit à des « allégations de crimes contre les civils ». Ce que l’armée malienne a catégoriquement nié.

Dans un communiqué daté du 5 avril, l’état-major des armées maliennes a affirmé que « le respect des Droits de l’Homme (DH) de même que le droit international humanitaire reste une priorité dans la conduite des opérations…» Mais il n’a pas indiqué pourquoi Bamako a empêché l’envoi sur le terrain d’une mission d’enquête de la Minusma. Son mandat devant être discuté en juin au siège de l’Onu, les autorités maliennes ne seraient plus en faveur du maintien de cette mission onusienne au Mali.

Sahel : l’innovation au secours de l’agriculture

Un ensemble d’initiatives sont prises au Sahel pour des systèmes agroalimentaires durables et résilients au changement climatique.S’adapter et innover pour être résilient. Dans la région sahélo-saharienne, la pratique de l’agriculture se réinvente pour mieux faire face aux effets du changement climatique. L’initiative DeSIRA (Development Smart Innovation through Research in Agriculture) lancée lors du One Planet Summit de Paris en 2017, finance neuf projets visant à booster l’innovation dans l’agriculture et la transformation des systèmes alimentaires des pays partenaires.

Le premier, dénommé « ABEE, sigle anglais (Favoriser l’autonomisation des réseaux ouest africains de sélection et de vulgarisation) », vise à mettre en œuvre une approche mieux coordonnée en sélection variétale au niveau national et régional, en plaçant des sélectionneurs de cinq spéculations cibles (mil, sorgho, fonio, arachide et niébé) provenant de trois pays (Burkina Faso, Niger et Sénégal) au cœur de l’action. L’objectif est d’améliorer et moderniser leurs pratiques de sélection et mieux répondre à la demande du marché.

Le deuxième projet cherche à adapter l’accès aux ressources agro-pastorales dans un contexte de mobilité et de changement climatique pour l’élevage pastoral au Tchad (ACCEPT). Le 3e projet ambitionne d’améliorer la productivité des cultures et la résilience climatique pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali (APSAN-Mali).

Pour soutenir le développement des petites pousses de l’économie de la région, l’initiative « BIOSTAR » va approvisionner en bioénergies durables les PME agroalimentaires au Sahel.

La séquestration du carbone et des émissions de gaz à effet de serre dans les écosystèmes agro-sylvo-pastoraux des pays membres du Comité inter-État de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) est le 5e programme de l’initiative « DeSIRA ». Il a pour objectif global d’améliorer l’évaluation du bilan carbone de ces écosystèmes. Cela permettra de mieux quantifier leurs impacts sur le changement climatique pour l’élaboration des politiques d’élevage adaptées au Sahel.

Parmi les neufs projets « DeSIRA », figure aussi le programme « FAIR Sahel » portant sur l’intensification agro-écologique afin de favoriser la résilience des exploitations dans la région.

L’Innovations pour l’intensification durable des systèmes agricoles irrigués résilients face au changement climatique au Niger (INV-Niger) porte quant à lui sur la recherche-action participative dans le domaine de l’agriculture irriguée. Elle doit contribuer à l’amélioration de la résilience des familles nigériennes face au changement climatique grâce à l’innovation dans les agrosystèmes irrigués.

L’Intensification de la production agricole par la mise à l’échelle de pratiques et technologies d’irrigation innovantes et adaptées (IRRINN, sigle anglais) et Santés & Territoires (S&T) sont les deux autres projets financés par « DeSIRA ».

Le premier vise à développer une plateforme claire, simple et présentant un bon rapport coût/efficacité afin de soutenir l’innovation en matière de petite irrigation. La plateforme inclura des composantes techniques, organisationnelles et financières et sera testée en situation réelle avec des agriculteurs.

Le second a pour objectif d’améliorer conjointement la santé humaine, des systèmes de production agricole et de l’environnement, puis d’impacter positivement et durablement les moyens d’existence des populations sur des territoires donnés.

Tous ces projets, dotés d’un budget global de 55 millions d’euros, « sont en phase de démarrage », a fait savoir le Coordonnateur du projet « Dissémination des innovations en zone sahélienne (DISSEM-INN) », Robin Bourgeois.

DISSEM-INN propose à ces neuf initiatives « DeSIRA » de capitaliser leurs pratiques et de réfléchir collectivement au passage à échelle de leurs innovations en créant des espaces de dialogue multi-acteurs.

« Tous les projets reposent sur la recherche-action participative qui est une façon de travailler permettant de se rapprocher au plus près des personnes avec lesquelles on travaille, de comprendre leurs besoins, de voir elles-mêmes les solutions qu’ils ont développées et comment la recherche pouvait les améliorer ou à proposer des solutions alternatives », a expliqué M. Bourgeois.

A partir de 2023, les résultats issus de ces différents projets seront partagés pour une application à l’échelle nationale dans les pays concernés, a indiqué le chercheur, jeudi à Saly (Sénégal), où se tient, depuis le 10 mai, l’atelier régional de partage des méthodes utilisées dans ces différents projets.

Centrafrique : l’Assemblée nationale exige la démission du maire de Bangui

Les élus de la nation exigent la démission du maire de Bangui, Emile Gros-Raymond Nakombo.

La Représentation nationale lui reproche sa mauvaise gestion de la municipalité, le bradage des patrimoines de la ville aux étrangers et l’insalubrité publique. Une demande formulée, ce mercredi 11 mai, au cours de l’interpellation du ministre de l’Administration du territoire.

L’interpellation du ministre de l’Administration du territoire, Bruno Francis Yapandé, ce mercredi 11 mai, semble être un procès exclusif du maire de Bangui, Emile Gros-Raymond Nakombo. Sans langue de bois, les députés exigent sa démission pour sauver son honneur car, disent-ils, il a montré ses limites.

« S’il pense qu’il n’est pas à la hauteur de cette fonction, qu’il démissionne pour permettre au chef de l’Etat de désigner un autre compatriote. L’état des routes de la capitale est mauvais, la prolifération anarchique à tout bout des rues des kiosques et des garages bloquant même le passage », relève le député Bruce Kévin Kakpeyen de Mbaiki 4.

Bradage des biens publics aux étrangers

Les débats ont été houleux sur la vente du Parc du Cinquantenaire aux sujets étrangers à Bangui. Même si le ministre parle d’un partenariat public-privé pour 20 ans d’exploitation de ce site, Marie Christiane Patassé, député de Nana Bakassa 1 ne décolère pas.

« Aujourd’hui, il ne privilégie que les étrangers alors qu’il y a des fils du pays qui peuvent aussi se lancer dans le commerce pour le développement de leur pays. Plusieurs édifices publics sont bradés par la mairie au profit d’autres personnes », s’indigne-t-elle.

Nommé président de la délégation spéciale de la ville de Bangui en 2016, Emile Gros-Raymond Nakombo a été plusieurs fois cité dans le rapport des conseillers municipaux, du ministre de l’Administration du territoire en 2019 pour des faits de détournements et de mauvaise gouvernance à la tête de la municipalité de Bangui.

En réaction, Emile Gros-Raymond Nakombo a prévu de s’expliquer dans une conférence de presse ce jeudi 12 mai. Malheureusement, la rencontre a été reportée.

Radio : Ndeke Luka

Kigali tient son marathon de la paix le 29 mai

Le Rwanda veut faire du sport un facteur de réconciliation.L’édition 2022 du marathon international de la paix de Kigali aura lieu le 29 mai et attirera des coureurs de différents coins du monde, ont révélé vendredi ses organisateurs.

La Fédération rwandaise d’athlétisme (RAF) a déclaré que la course amateur vise à utiliser le sport dans le processus de guérison et de réconciliation à la suite du génocide de 1994 contre les Tutsis.

La compétition sera divisée en plusieurs étapes, dont un marathon complet (42 km), un semi-marathon (21 km) et une autre étape « Run For Peace (courir pour la paix) » destinée aux coureurs amateurs.

En amont de la compétition, le Rwanda organisera également la « Kigali Night Run » qui devrait attirer des participants de tous horizons.

Le Zimbabwe déclare une nouvelle une épidémie de rougeole

Une campagne de vaccination de masse sera lancée pour endiguer la maladie.Le ministère de la Santé du Zimbabwe a annoncé, hier jeudi, une épidémie de rougeole dans la province de Manicaland, à la frontière avec le Mozambique. A ce jour, 72 cas ont été détectés dont 14 morts, tous des enfants.

« Parmi les cas signalés, seuls neuf avaient été vaccinés, tandis que les autres n’avaient pas été vaccinés ou leur statut vaccinal était inconnu », a précisé le ministère.

Il a annoncé le lancement d’une campagne de vaccination de masse dans la province.

« Pour contrôler cette épidémie, le ministère a lancé une campagne de vaccination de masse dans le district de Mutasa, dans la province de Manicaland, ciblant le groupe d’âge de six mois à quinze ans, indépendamment de leur statut vaccinal », a-t-il déclaré.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’administration de deux doses de vaccin contre la rougeole confère une protection durable contre cette maladie potentiellement mortelle.

La rougeole est l’une des six maladies qui tuent des enfants au Zimbabwe, avec la poliomyélite, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la tuberculose.

Congo : la direction technique de Bolloré accueille des étudiants

L’entreprise participe régulièrement aux ateliers d’orientation scolaire et soutient les initiatives de réinsertion sociale des jeunes en situation de rue.Bolloré Transport & Logistics Congo est engagé auprès de la jeunesse. Du 25 au 30 avril 2022, près de 40 étudiants en mécanique et soudure du Centre de formation professionnelle Don Bosco Pointe-Noire, ont visité la direction technique de Bolloré Transport & Logistics Congo en compagnie de leurs encadreurs.

A l’issue d’une induction HSE pour une visite des installations en trois vagues, les étudiants ont échangé avec le personnel des sections mécaniques, soudure et tôlerie. Ils ont également réalisé quelques travaux dirigés dans leur domaine, découvert certains outillages et leurs fonctionnements. Des moments bénéfiques pour parfaire leur savoir dans le métier.

« Cette expérience a été très importante et intéressante. Grace à elle, nos apprenants ont eu une vision réelle du métier qui est le leur. Ils ont pu renforcer leurs connaissances et en développer de nouvelles », a précisé Bertin Constant Louya, Responsable bureau orientation et emploi Don Bosco Pointe-Noire.

« Nous sommes engagés à accompagner l’autonomisation de la jeunesse par l’entreprenariat et la formation qualifiante. Ces visites montrent tout l’intérêt de notre engagement », a soutenu Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo.

Une pénurie de carburant perturbe les vols d’Air Zimbabwe

Une pénurie de carburant au Zimbabwe a perturbé le programme des vols de la compagnie nationale du pays, a annoncé la compagnie aérienne jeudi soir.Dans un communiqué, Air Zimbabwe a conseillé à ses passagers de se préparer à une perturbation anticipée de leur programme de vols en raison de la pénurie de Jet A1 dans les aéroports.

« Air Zimbabwe souhaite informer ses précieux passagers et les autres parties prenantes de la perturbation prévue des horaires de vol en raison de la pénurie de carburant Jet A1 dans les aéroports », indique le communiqué.

La compagnie aérienne a déclaré avoir été informée par ses fournisseurs « de contraintes dans le mouvement du produit qui se sont répercutées sur toute la chaîne de valeur jusqu’à nous, le consommateur final du produit ».

La pénurie de carburant d’aviation devrait affecter d’autres compagnies aériennes desservant le Zimbabwe, qui pourraient être contraintes de faire des escales dans les pays voisins pour se ravitailler en carburant, à moins qu’elles ne prennent leurs propres dispositions pour s’assurer qu’il y a suffisamment de carburant à l’aéroport du Zimbabwe pour leurs avions.

La pénurie devrait également handicaper davantage la compagnie Air Zimbabwe, qui tente de se remettre de plusieurs années de mauvaise gestion au cours desquelles certains de ses avions ont été saisis par ses créanciers et d’autres interdits de vol pour des raisons de sécurité.

La Namibie crée un fonds souverain

La Namibie a créé un fonds souverain pour protéger le pays contre les chocs économiques futurs, a déclaré jeudi le président Hage Geingob.M. Geingob a précisé que le fonds souverain serait alimenté par les redevances provenant de la vente de ressources minérales et de certaines recettes fiscales, ainsi que par l’argent collecté par le gouvernement en se séparant de ses participations et par les contributions de certaines entreprises publiques.

« Il est impératif de mettre de côté une certaine épargne pour amortir l’économie en cas de catastrophes imprévisibles », a déclaré M. Geingob lors du lancement du fonds dans la capitale.

Comme la plupart des autres pays africains, la Namibie se remet des effets de la pandémie du Covid-19 et de la guerre Russie-Ukraine.

M. Geingob a déclaré que le Welwitschia Fund recevrait une injection initiale de 262 millions de dollars namibiens (environ 16,3 millions de dollars américains) et investirait 2,5% de son portefeuille localement pour combler le déficit de financement des infrastructures du pays.

Le lancement du fonds intervient dans le sillage de la découverte récente de vastes réserves de pétrole offshore par TotalEnergies SE et Shell Plc en février, et des plans du gouvernement pour développer et exporter de l’hydrogène vert.

La Namibie devient le dernier pays africain riche en ressources à créer un fonds souverain. Les autres pays sont l’Angola, le Botswana, la Libye et le Nigeria.

Sénégal : l’opposition ne s’accorde toujours pas

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le branle-bas noté au sein de la principale coalition de l’opposition suite aux investitures qui ne satisfont pas tous les alliés.« Les investitures sapent la solidité des coalitions », indique Le Soleil, notant que l’opposition est face à l’épreuve des élections législatives du 31 juillet prochain. « Les incohérences sur certaines listes augmentent les frustrations », explique un chercheur en sciences politiques dans le journal.

EnQuête note que « les germes de l’implosion » s’installent dans Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), soulignant que les investitures pour les Législatives « menacent les fondements » de la coalition.

« YAW en eaux troubles » à cause du non respect de la parité et des tirs groupés entre leaders, note de son côté L’AS. « Tout ce qui nous arrive relève de calculs politiciens de quelques uns », affirme Cheikh Tidiane Dièye, l’un des membres de la coalition frustré par son positionnement dans les listes déposées pour les élections législatives du 31 juillet prochain.

Sud Quotidien note la poursuite du bras de fer autour de la liste de YAW et des sept sièges du département de Dakar, plongeant cette coalition de l’opposition et la mouvance présidentielle « en pré-campagne ». Mais « en cas d’invalidation, Yewwi Askan Wi pourrait trouver une consolation sur la liste nationale à Dakar », signale un spécialiste interrogé par le journal.

Malgré les frustrations dans sa coalition, Ousmane « Sonko brûle les mandats », d’après Vox Populi, en réaction à la sortie du président Macky Sall. « Je ne suis pas focus sur des mandats, je ne réfléchis pas à un second mandat. Ce n’est pas mon problème », a dit l’opposant, actuel maire de Ziguinchor (sud).

Toutefois, le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, déclare dans Walf Quotidien que « sur le mandat, le point de vue de Macky Sall n’a pas varié ». Cependant, « je n’ai pas à le contredire ou l’attaquer publiquement », a-t-il précisé.

Décès de Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, président des Emirats arabes Unis

Le Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis et souverain d’Abou Dhabi, est décédé ce vendredi 13 mai, a annoncé le ministère émirati des Affaires présidentielles.

« Le ministère des Affaires présidentielles présente ses condoléances au peuple des Émirats arabes unis, à la nation arabe et islamique et au monde pour le décès de Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan, président des Émirats arabes unis », indique un communiqué.

Il était président des Émirats arabes unis et souverain d’Abou Dhabi depuis le 3 novembre 2004.

Le ministère des Affaires présidentielles annonce également un deuil officiel de 40 jours et des drapeaux en berne à compter d’aujourd’hui ainsi que la suspension des travaux dans les ministères, départements, institutions fédérales et locales, et le secteur privé pendant 3 jours, à partir de ce vendredi 13 mai.