Pourquoi le Mali se retire du G5 Sahel?

Selon la règle de la présidence tournante c’est pourtant le Mali qui devait succéder au Tchad à la présidence du G5 Sahel à partir de février 2022.Le Mali a annoncé, dimanche 15 mai dans la soirée, son retrait du G5 Sahel et de sa force militaire antijihadiste pour protester contre le refus qui lui est opposé d’assurer la présidence de cette organisation régionale formée avec la Mauritanie, le Tchad, le Burkina Faso et le Niger. « Le gouvernement de la République du Mali décide de se retirer de tous les organes et instances du G5 Sahel, y compris la force conjointe. Cette décision sera notifiée aux États membres de l’organisation conformément à la procédure prévue en la matière. Le gouvernement de la République du Mali réaffirme son engagement constant en faveur de l’intégration et de la coopération régionales pour la réalisation d’objectifs qui servent les intérêts majeurs des peuples africains » explique un communiqué des autorités maliennes lu à la télévision nationale par le Colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du gouvernement de transition issu du putsch de mai de l’année dernière, le second en neuf mois après l’éviction en août 2020 de l’ex président élu Ibrahim Boubacar Keita (IBK) aujourd’hui décédé  

Désigné en février 2021 a la présidence tournante du G5 Sahel, le président tchadien Mahamat Idriss Deby a vu son mandat s’achever un an plus tard. Mais il s’est trouvé contraint de jouer les prolongations en raison des réticences de certains de ses paris, surtout le nigérien Mohamed Bazoum, à confier les rênes de l’organisation sous-régionale au Colonel Assimi Goïta qu’ils soupçonnent de ne pas avoir envie de remettre le pouvoir des autorités civiles élues. 

Selon la règle de la présidence tournante consacrée par les textes de l’organisation, c’est pourtant le Mali qui devait succéder au Tchad à la présidence du G5 Sahel lors d’un sommet qui devait être organisé au début de l’année 2022 à Bamako. Ce qui s’était avéré, finalement, presque impossible. Le président nigérien Mohamed Bazoum ne se serait jamais déplacé chez le putschiste de Bamako, le colonel Assimi Goïta. La France et l’Union européenne qui sont des contributeurs majeurs au budget du G5 Sahel et dont les relations sont au bord de la rupture avec Bamako n’auraient jamais apprécié une présidence malienne du G5 Sahel  

Pour dépasser le problème, le président tchadien a pensé que la 8 ème Conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel pouvait se faire par téléconférence, ce qui aurait permis d’éviter une rencontre physique entre le chef de l’Etat de transition du Mali et le président nigérien.
Mais la démarche aurait inévitablement conduit à la remise de la présidence tournante du G5 Sahel au colonel Goïta.  

En plus de chefs d’Etat sahélien comme Bazoum, la France et l’Union européenne, contributeurs majeurs au budget du G5 Sahel et dont les forces sont en train de se retirer du territoire malien suite à la dégradation de leurs rapports avec la junte de Bamako, n’auraient jamais approuvé la remise de la présidence de l’organisation sahélienne aux autorités maliennes actuelles.

Coupe de la CAF: la Renaissance de Berkane en finale

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane (RSB) s’est qualifiée pour la finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), après sa large victoire par 4 buts à 1 (mi-temps 1-1) face au Tout Puissant Mazembe (RD Congo), dimanche soir en demi-finale retour.Les Berkanis ont ouvert la marque par l’intermédiaire de Bakr El Hilali (10è), alors que Phillippes Kinzumbi a égalisé une minute plus tard.

En seconde partie, Larbi Naji a redonné l’avantage aux locaux (79è), avant que Youssef El Fahli ne marque un doublé (88è, s.p., 90è+6).

A l’aller, les Berkanis avaient perdu sur le score de 1 but à 0. En finale, la RSB sera opposée en finale aux sud-africains d’Orlando Pirates, qui ont éliminé les Libyens d’Al Ahli (aller 2-0, retour 0-1).

Foot : tour du Sénégal pour le trophée de la Can

Sur instructions du président Macky Sall, la coupe gagnée le 6 février dernier sillonnera les 14 régions du pays.Plus de trois mois après le sacre historique de l’équipe nationale du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations de football, le bonheur sera prolongé par la tournée du trophée longtemps convoité. « La cérémonie de lancement de l’opération baptisée Trophy Tour aura lieu le lundi 16 mai au Musée des civilisations noires », informe un communiqué du Comité d’organisation reçu dimanche à APA. 

Au lendemain de la victoire finale des Lions, opposés aux Pharaons d’Égypte, une marée humaine a accueilli les héros de tout un peuple. La parade, débutée l’après-midi à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, a pris fin au milieu de la nuit au Palais présidentiel. Car le bus transportant le sélectionneur Aliou Cissé et ses protégés, entouré par une foule en transe, avançait très lentement.

Dans les autres régions du Sénégal, ces instants magiques ont été suivis en direct grâce à la retransmission de la télévision publique. Par souci d’équité, le chef de l’État a tenu à ce que « le trophée continental puisse (également) être présenté aux populations » de l’intérieur du pays, explique le document.

À cet effet, « une caravane (avec une animation d’artistes et de comédiens de renom) à travers les grandes artères des capitales régionales est prévue. Une cérémonie officielle de présentation du trophée se déroulera dans chaque région selon les modalités définies par les gouverneurs en parfaite synergie avec les inspecteurs régionaux de sport et les présidents des Ligues régionales de football. 
Le point final des manifestations sera un concert avec une tête d’affiche, des artistes et comédiens du terroir », détaille la source.

Le Trophy Tour se veut « un grand moment de communion et de partage de la fierté d’appartenir à une nation de sports et de sportifs. (Une occasion) pour entretenir et consolider le sentiment national dans le travail et la solidarité », conclut le communiqué.

E-sport en Afrique : le jeu en vaut la chandelle

Sur le continent noir, le sport électronique gagne en popularité à mesure qu’Internet se démocratise pour donner naissance à un écosystème du jeu vidéo.Mannettes à la main, casques sur la tête, deux garçons sont totalement en immersion dans un jeu de combat en ligne. Ça chuchote et ça gesticule dans une grande salle remplie de consoles en tout genre. La scène se déroule dans un bel immeuble d’un quartier résidentiel de Dakar situé à un jet de pierre de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.

Nous sommes au siège de l’Association des gamers du Sénégal (Sengames) née en 2010 et au quartier général de la Légion officielle des joueurs d’e-sport du Sénégal (Solo e-sport, sigle en anglais). Ici, « les jeunes adhérents peuvent venir, moyennant 2000 F CFA (un peu plus de 3 euros) par heure, passer de bons moments. Nous avons les nouveautés dans le domaine des jeux vidéo. La vente de produits comme les maillots et la location de l’appartement pour des évènements en lien avec l’e-sport nous rapportent aussi de l’argent », explique Baba Dioum, le maître des lieux.

Cet espace convivial, où toute la décoration renvoie au gaming, a récemment reçu la visite de Sophie Diallo, la Directrice Générale du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT). But des deux parties : « mettre en place de formations certifiantes sur les métiers du jeu vidéo et faire éclore des talents ».

L’e-sport, ayant fait son entrée dans le reconnu dictionnaire Larousse en 2018, se définit comme la pratique compétitive des jeux vidéo en réseau local ou via Internet, sur consoles ou ordinateurs. Les parties, en présentiel ou en ligne, peuvent opposer des personnes voire des équipes.

En pleine expansion, ce marché offre une kyrielle d’opportunités à une Afrique de plus en plus connectée. « L’e-sport est en train d’exploser sur notre continent. On assiste à la création de nombreuses fédérations notamment celle du Maroc », note M. Dioum, président de Sengames et manager de Solo e-sport, le premier club professionnel du Sénégal.

Papa Adama Fally Thiam en est l’une des têtes d’affiche à l’international. « Ma passion est devenue un métier. Je me suis fait connaitre grâce à l’e-sport », raconte ce joueur surnommé Dexx dans son univers.

Quatre fois champion du Sénégal, vainqueur du tournoi Afrique-Europe et vice-champion d’Afrique, il est devenu un gamer dans l’âme par un concours de circonstances. « C’est l’un de mes cousins qui m’a appris à jouer. On allait souvent ensemble dans les salles de jeu. Mais ma mère, qui travaille aux Etats-Unis, nous forçait à rester à la maison. Pour y arriver, elle nous achetait des consoles. Je jouais donc beaucoup », se remémore M. Thiam. Un hobby qui ne l’a pas du tout empêché de poursuivre ses études jusqu’à préparer aujourd’hui une thèse en Pharmacie.

Dans le monde, le potentiel économique de l’e-sport ne fait plus débat. Les revenus qu’il génère sont passés de 957 millions de dollars en 2019 à 1,08 milliard de dollars en 2021 selon Statista. Ce site web de données ajoute que « la croissance devrait continuer pour atteindre plus d’1,6 milliard de dollars en 2024 ».

Le marché vidéoludique planétaire vaut plus de 300 milliards de dollars d’après le cabinet de conseil Accenture. Flairant le bon filon, le Bénin a sollicité l’expertise de Nicecactus, une société française spécialisée notamment dans l’organisation d’évènements e-sportifs, pour abriter sur son sol, en juillet prochain, une véritable compétition continentale : l’International Africa Gaming Cup (IAGC).

Actuellement, « l’Afrique du Sud est le leader de l’e-sport sur le continent. L’Égypte talonne la nation arc-en-ciel. Le Maroc est également sur une bonne voie éclairée par le Roi. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria avancent bien. Le Kenya n’est pas en reste. L’Afrique est promise à un bel avenir dans l’e-sport. C’est un pari sur le long terme », se persuade Baba Dioum, assis dans une pièce à la lumière tamisée. Cependant, il apparaît que des défis spécifiques restent à relever.

Goulots d’étranglement 

Des e-sportifs africains semblent capables de titiller les meilleurs, mais leur continent a encore du chemin à faire dans certains domaines. « Il n’y a pas assez de structures et d’investisseurs.
La connectivité Internet laisse à désirer globalement. Les serveurs ne sont localisés qu’en Afrique du Sud », indique le chef de file des gamers sénégalais.

En fait, « des serveurs en nombre suffisant sont nécessaires car ils permettent d’avoir une connexion stable pour les jeux en ligne. Cela diminuerait le temps de latence. Quand un Africain vivant sur le continent joue contre un Européen ou un Américain, ces derniers ont un avantage sur lui », admet M. Dioum.

Poursuivant, ce trentenaire aux dreadlocks rappelle qu’« au Sénégal, des joueurs professionnels ont émergé entre 2017 et 2019. Leurs performances n’ont pas été à la hauteur des attentes parce que le pays ne disposait pas encore de la fibre optique ». 

Avec ce fil en verre ou en plastique dans lequel passe Internet, « les choses ont beaucoup évolué. Les joueurs peuvent maintenant effectuer leurs entraînements et participer à des tournois en ligne dans de très bonnes conditions. Il faut que certains pays africains progressent dans ce sens », souhaite le natif de Saint-Louis, dans le Nord du Sénégal.

L’e-sport africain souffre également de « la non-reconnaissance de certains studios de développement de jeux qui se basent sur des chiffres selon lesquels on achète peu de jeux. C’est pourquoi, l’Afrique n’est parfois pas retenue dans leurs circuits de compétitions.
On se bat pour inverser cette tendance », rassure Baba Dioum.

Seules l’Afrique du Sud et l’Égypte ont l’opportunité de participer aux tournois internationaux majeurs comme les Fifa Global Series qui se tiennent annuellement. Dans une joute de moindre envergure, la Gamers Assembly à Poitiers (France) ayant rassemblé 68 joueurs, Dexx de Solo e-sport s’est classé 2e pour empocher un chèque de 300 euros (environ 200.000 F CFA).

« Ce club est le fruit d’un partenariat entre Sengames et l’ambassade de France au Sénégal qui a lancé, en début 2020, un appel à candidatures pour le financement de projets innovants. Nous avons reçu un financement de deux ans qui nous a permis de louer un local, de recruter des joueurs payés chaque mois et d’acheter du matériel », fait savoir le manager.

Même si les fonds de l’ambassade de France au Sénégal sont épuisés, Solo e-sport a signé « des contrats de sponsoring avec la Société Générale de Banques au Sénégal (SGBS) et Dakar VTC. Nous sommes en discussion avec d’autres marques. Auparavant, on avait beaucoup de mal à approcher les potentiels sponsors puisqu’il y avait une énorme concurrence de la lutte avec frappe et du foot », argumente Baba Dioum.

Une dizaine de joueurs pro au total, s’entraînant obligatoirement 20 heures par semaine, défendent les couleurs du club. « Ils peuvent faire 10 heures chez eux et autant au siège. En période de compétition, ce quantum horaire est susceptible d’être revu à la hausse à la demande des coachs. De plus, nous sommes en train de former des amateurs qui veulent passer pro », informe ce spécialiste des technologies numériques.

À l’en croire, l’e-sport au Sénégal se porte très bien : « Je taquine les footeux en leur disant que les gamers ont inspiré l’équipe nationale en remportant une Coupe d’Afrique des nations avant elle. En août 2021, nous avons gagné deux tournois continentaux dans les jeux vidéo Fifa et PES ».

Le challenge du patron de Solo e-sport, issu d’une famille passionnée de jeux vidéo, est de se développer davantage pour que les gamers tirent l’essentiel de leurs revenus de l’e-sport.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, l’intégration des femmes marocaines sur le marché du travail, les enjeux de la tenue de rencontres internationales au Maroc et la signature par le Maroc du 2ème protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires et quotidiens marocains.+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, souligne qu’il y a un processus international « naturel » et “irréversible” de soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara, dans le cadre de la souveraineté du Maroc, précisant que les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et les Philippines, entre autres, soutiennent tous cette initiative.

La réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, qui s’est tenue mercredi à Marrakech, était d’ailleurs l’occasion pour certains pays de réitérer leur appui à la position du Royaume, relève le journal, précisant que les Pays-Bas considèrent ainsi le plan d’autonomie comme “une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU” pour trouver une solution à la question du Sahara.

De même, le soutien du gouvernement espagnol à l’initiative marocaine d’autonomie, en étant le cadre le plus approprié et le plus crédible pour résoudre la question du Sahara marocain, s’inscrit dans le cadre d’une dynamique internationale pour résoudre ce conflit artificiel, ajoute-t-il, soulignant qu’aujourd’hui la thèse séparatiste et complotiste “ne trouve plus ni écoute ni relais et semble avoir échoué sur une île déserte”.

+La Vie éco+ écrit que la grande bataille que vient d’engager le gouvernement pour une plus grande intégration des femmes n’est pas seulement un chantier à dimension sociale, notant que le Maroc s’est très tôt positionné en force sur la problématique du genre en donnant une place de choix dans ses politiques publiques à la question de la parité hommes-femmes et en appuyant l’inclusion de la femme dans tous les domaines et pas seulement dans l’activité économique.

Aujourd’hui, et au-delà de toute considération, l’inclusion de la femme dans le marché de l’emploi est un impératif d’ordre éminemment économique, car il s’agit tout simplement de doubler presque la population active et donc de multiplier par deux le facteur travail avec ce qui s’en suivra en termes de production de valeur ajoutée, soutient le journal.

+Challenge+ écrit que Marrakech a accueilli deux évènements importants en même temps : la réunion internationale de la coalition mondiale contre le terrorisme et celle de la Banque Européenne pour la reconstruction et le développement, notant qu’il s’agissait d’“une première en Afrique dans les deux cas” et que “ce n’est pas fortuit”.

Sur le sujet de la lutte antiterroriste, le Maroc a mis en place, dès 2003, une approche plurielle, préventive dans le cadre du respect absolu de l’Etat de droit, rappelle la publication, soulignant que la puissance de ses services de renseignement est reconnue par tous ses partenaires, y compris les grandes puissances occidentales.

L’Assemblée de la BERD a les mêmes significations sur un autre plan, estime

-t-il. Sur les dix dernières années, cette institution financière a investi 30 milliards d’euros au Maroc, et c’est pour valoriser cette confiance que Marrakech a été choisie, relève-t-il, soulignant que les choix stratégiques y sont pour beaucoup, étant entendu que la BERD est une institution financière spécifique.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Maroc a signé, jeudi à Strasbourg, le 2ème protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité relatif au renforcement de la coopération et de la divulgation de preuves électroniques.

Près de quatre ans de négociations (septembre 2017 – mai 2021) et une approbation formelle le 17 novembre 2021, le 2e protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité a été ouvert à la signature au Conseil de l’Europe à Strasbourg, jeudi, dans le cadre d’une conférence internationale sur la coopération renforcée et la divulgation des preuves électroniques (12-13 mai).

Ce protocole, qui a pour but de compléter ladite Convention, a été signé au Conseil de l’Europe par le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi, qui conduit une importante délégation de son département, à l’occasion de cette conférence, organisée en coopération avec la présidence italienne du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, ajoute le quotidien.

Côte d’Ivoire : Nestlé s’engage dans la lutte contre la déforestation

La filiale du groupe agro-alimentaire suisse en Côte d’Ivoire veut « une chaîne d’approvisionnement sans déforestation ».La 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP15) bat son plein à Abidjan. Présente à ce rendez-vous mondial, Nestlé Côte d’Ivoire entend « tout faire » pour que des forêts ne soient pas détruites par ses fournisseurs de matières premières.

Zéro déforestation d’ici à 2025, c’est donc l’ambition de Nestlé Côte d’Ivoire affirmé par son Directeur Général, Thomas Caso dans un entretien avec APA : « Nous participons à cette COP15 pour savoir comment accélérer notre engagement. (Nos actions) vont s’inscrire
en droite ligne avec la vision de l’État ivoirien et de l’Initiative d’Abidjan qui résultera de la COP15 ».

En janvier 2022, la filiale de Nestlé a lancé la phase pilote d’un programme visant « l’augmentation des revenus des producteurs de cacao ». De l’avis de M. Caso, c’est « important » dans une chaîne de valeur où l’entreprise s’organise pour avoir de « la traçabilité à 100 % ».

« On y est presque, mais il reste encore du travail », a soutenu le DG de Nestlé Côte d’Ivoire. Au-delà, le groupe agro-alimentaire suisse prévoit d’atteindre la neutralité carbone en 2050 en misant notamment sur des sources d’énergie durable comme le solaire ou la biomasse. « Nous sommes déjà lancés dans ces analyses y compris en Côte d’Ivoire », a précisé Thomas Caso.

Concernant les emballages, Nestlé utilise les technologies de pointe pour qu’ils sont non seulement de qualité, mais également réutilisables. Dans trois ans, la multinationale souhaite mettre sur le marché des emballages 100 % recyclables. En Côte d’Ivoire, Nestlé occupe la vice-présidence d’une association de valorisation des plastiques dont les activités ont permis de créer 50 emplois décents.

Les États parties à la COP contre la désertification œuvrent pour la restauration d’un milliard de terres dégradées dans le monde. En partenariat avec le ministère ivoirien des Eaux et Forêts, Nestlé Côte d’Ivoire déroule depuis 2020 un programme d’agroforesterie à Cavally, dans l’Ouest du pays, où « près de 700 hectares » ont été reboisés afin d’encourager « les bonnes pratiques agricoles » selon M. Caso. Enfin, Nestlé Côte d’Ivoire soutient la scolarisation des enfants des producteurs et appuient les femmes.

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca en finale

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est contenté du nul (1-1) face à son homologue de Petro Atletico, vendredi en soirée au complexe Mohammed V, pour valider sa qualification en finale de la Ligue des champions d’Afrique de football.En première période, le Wydad a cédé la possession du ballon à son adversaire du Petro, préférant défendre son avantage enregistré en aller (3-1). Avec une ligne médiane davantage concentrée sur les tâches défensives, les coéquipiers de Yahya Jabrane se sont exposés aux offensives des Angolais, qui ont ouvert le score à la 21e minute, sur un tir de Gleison Moreira légèrement dévié par Achraf Dari.

Toutefois, la réaction du WAC s’est faite immédiate, avec une reprise de la tête d’Amine Farhane qui a rétabli la parité à la 28e minute. L’égalisation redonnait confiance aux joueurs du Wydad, qui se sont ensuite contentés de gérer leur avantage en seconde période.

La rencontre s’achève sur un nul favorable, synonyme de qualification du Wydad pour sa deuxième finale en quatre ans. Lors de la finale, prévue au complexe Mohammed V de Casablanca, le Wydad devrait défier l’Entente de Sétif ou Al Ahly d’Egypte, qui s’affronteront samedi en soirée au stade 5 juillet d’Algérie pour le compte de la deuxième demi-finale retour.

Les Egyptiens sont largement après leur victoire fleuve sur le score de 4-0 en match aller au Caire.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca a remporté cette prestigieuse coupe continentale à deux reprises en 1992 et 2017.

Le Maroc et l’Irak appellent à promouvoir leur coopération bilatérale

Le Maroc et l’Irak ont appelé, vendredi, à redoubler d’efforts pour promouvoir davantage les relations de coopération entre les deux pays, afin de refléter les grandes potentialités dont ils disposent et répondre aux aspirations des deux peuples.Cet appel a été lancé par le ministre marocain des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita, et son homologue irakien, Fouad Hussein, qui se sont entretenus vendredi à Rabat en marge de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech qui s’est tenue mercredi à Marrakech.

« Dans le cadre des relations privilégiées de fraternité et des liens solides unissant le Royaume du Maroc et la République d’Irak, les deux ministres ont souligné la volonté sincère des deux pays de promouvoir leurs relations dans divers domaines », indique un communiqué conjoint.

Dans ce contexte, les deux ministres ont invité les hommes d’affaires des deux pays à saisir les importantes opportunités d’affaires et les potentialités offertes en vue de développer les relations économiques et commerciales, en se basant sur le cadre juridique existant aussi bien au niveau bilatéral que dans le cadre des conventions de la Ligue Arabe, appelant à moderniser ce cadre juridique pour qu’il soit en harmonie avec la nouvelle dynamique des relations bilatérales.

Après avoir mis en avant la détermination des deux pays à réunir la commission mixte et à développer ce mécanisme selon une approche commune fondée sur le réalisme et la solidarité, tout en veillant à aboutir à des conclusions innovantes en mettant l’accent sur des domaines stratégiques pour les deux pays, les deux parties ont convenu de la nécessité de mettre en place un mémorandum d’entente portant sur le domaine de la consultation politique, qui sera signé lors de la prochaine visite de Bourita en Irak, et d’activer la consultation politique entre les deux pays pour coordonner les positions au service des intérêts communs.

Au cours de ces entretiens, poursuit le communiqué conjoint, les deux ministres ont abordé des questions d’ordre régional et international, soulignant l’attachement des deux pays à la sécurité, à la stabilité et à l’intégrité territoriale de la région arabe, aux constantes nationales, au respect de la souveraineté de ses États, ainsi que le rejet de toute ingérence étrangère dans leurs affaires.

Sur un autre volet, Bourita a félicité son homologue irakien pour le succès des élections législatives du 12 octobre 2021, dont le déroulement et la transparence ont été salués au niveau international. Il a aussi renouvelé ses félicitations à l’Irak pour avoir vaincu le terrorisme et libéré son territoire de l’organisation terroriste de « Daech ».

Le chef de la diplomatie irakienne effectue une visite au Maroc au cours de laquelle il a pris part aux travaux de la Réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, organisée le 11 mai à Marrakech.

décès du président des EAU: le Maroc décrète un deuil officiel de trois jours

Le Maroc décrète, à partir de ce vendredi, un deuil officiel de trois jours suite au décès de Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane, président des Emirats Arabes Unis. Le Roi Mohammed VI a donné ses instructions pour  » décréter un deuil officiel de trois jours dans le Royaume, à partir du vendredi 13 mai 2022, avec mise en berne du drapeau national sur les édifices gouvernementaux, les administrations et les lieux publics, ainsi que sur les ambassades et consulats du Maroc à l’étranger », a annoncé le cabinet royal dans un communiqué.

La même source ajoute que le Souverain a eu un appel téléphonique avec le prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane pour lui exprimer « ses vives condoléances et ses sincères sentiments de compassion suite à cette perte cruelle d’un leader arabe, noble et brave, lié au Maroc par des liens solides de fraternité et d’estime ».

Maroc/Rwanda: Le ministre Bensaid au chevet de l’insertion économique de la jeunesse

Le Maroc et le Rwanda ont convenu de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines liés à la jeunesse, de l’insertion économique des jeunes et des nouvelles technologies.C’était à l’occasion de la visite au Rwanda du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Birouta.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont tenu à rappeler l’excellence des relations entre le Maroc et le Rwanda, auxquels le Roi Mohammed VI et le Président rwandais, Paul Kagamé, ont insufflé une nouvelle dynamique.

Les deux ministres ont souligné la volonté des deux pays d’accentuer la coopération entre les deux pays dans une perspective de coopération Sud-Sud, indique le ministère de la Communication dans un communiqué.

Mehdi Bensaid a notamment mis en avant les domaines dans lesquels la coopération gagnerait à être renforcée. Pour lui, il est nécessaire d' »établir une coopération entre les deux pays autour de l’employabilité des jeunes, à travers la mise en avant de l’expérience cumulée au Maroc et au Rwanda, notamment via la mise en commun des efforts et les échanges dans les domaines de la formation au coding et au gaming ».

Outre cet entretien avec la diplomate rwandaise, le ministre marocain a visité le K-lab et le Fablab, deux incubateurs de startup rwandaises afin de s’arrêter sur différents projets menés par le pays pour encourager l’entrepreneuriat et l’insertion des jeunes dans le monde du travail et des nouvelles technologies.

Cette visite a été marquée par des échanges avec Mme Yeetah Kamikazi, Manager générale du k-Lab autour des opportunités offertes à la jeunesse des deux pays, et des possibilités de coopération entre le k-Lab, le Fablab et les Maisons de jeunes au Maroc, notamment dans le domaine du développement informatique et du gaming, ajoute la même source.

Par ailleurs, le ministre marocain s’est également entretenu  avec son homologue rwandaise, Mme Rosemary Mbabazi. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des opportunités de collaboration entre les deux départements. Dans ce cadre, les deux ministres ont convenu d’un échange de visites et du renforcement des relations bilatérales dans les domaines de l’intégration des jeunes, des échanges culturels et du contenu audiovisuel.

Le déplacement du responsable marocain au Rwanda a été ponctué par un entretien avec le directeur des Initiatives nationales d’éducation à Coursera, Mike Damiano, Directeur des Initiatives nationales d’éducation à Coursera. Lors de cet échange, les deux responsables ont discuté des opportunités de collaboration entre les Maisons de Jeunes et Foyers féminins au Maroc et Coursera afin de promouvoir la formation des femmes et des jeunes. Un Mémorandum d’entente sera établi dans ce sens entre les deux parties, a fait savoir le département de la Communication.