Inondations en Afrique du Sud: plus d’un milliard $ de dégâts

Près de 17.438 foyers ont été touchés par les inondations en Afrique du Sud.Le KwaZulu-Natal aura besoin d’au moins 1,13 milliard de dollars pour reconstruire ses infrastructures à la suite des récentes inondations soudaines qui ont fait plus de 400 morts, a déclaré le Premier ministre de la province, Sihle Zikalala.

Selon lui, « le coût (financier) le plus important de cette catastrophe est lié aux infrastructures qui ont été détruites ».

« Alors que nous reconstruisons l’environnement physique autour de nous, nous devons mettre plus de temps et entreprendre un programme beaucoup plus nuancé pour que nous puissions reconstruire et restaurer l’espoir et la confiance parmi les victimes et les survivants », a ajouté le Premier ministre.

Près de 17.438 foyers ont été touchés par la catastrophe, ce qui fait qu’au moins 121.687 personnes ont un besoin urgent d’aide. Le bilan des victimes s’élève à 435 personnes, tandis que 54 sont toujours portées disparues.

Sur un coût préliminaire de 1,13 milliard de dollars, les dommages causés aux installations de la Passenger Rail Agency of South Africa (Prasa) – qui comprend 300 km d’infrastructures ferroviaires détruites par les inondations – se sont élevés à environ 64 millions de dollars.

Les dommages causés aux installations de la Passenger Rail Agency of South Africa (Prasa), qui comprend 300 km d’infrastructures ferroviaires détruites par les inondations, s’élèvent à environ 64 millions de dollars.

Mais le rétablissement complet de Prasa après les inondations a été estimé entre 187 et 200 millions de dollars, a indiqué Makanda.

RCA : les leaders d’associations de victimes manifestent à la Cour pénale spéciale

Ils se sont réunis le vendredi 22 avril dernier devant la Cour pénale spéciale (CPS). Les associations des victimes dénoncent l’échec du premier procès du 19 avril 2022.

Suite au boycott des avocats, la première audience des associations victimes prévue mardi dernier a été reportée. Furieux, ces derniers sont allés devant les locaux de la Cour pénale spéciale (CPS).

Ils sont une dizaine d’associations représentées par leurs leaders à exprimer la colère des victimes suite à l’incertitude qui plane au sujet de la date du 25 avril, fixée pour le procès. Le sit-in vise, par ailleurs, à dénoncer le « sabotage » de l’ouverture de l’audience du 19 avril.

« La Cour pénale spéciale, cette institution, a été mise en place par la volonté des Centrafricains pour pouvoir juger tous les auteurs d’atteintes graves ou de crimes de guerre. Mais aujourd’hui, avec ce qui se passe, nous nous sentons abandonnés. Les victimes s’étaient mobilisées pour suivre les premières audiences qui ont été reportées », déclare Bertin Boto, secrétaire général du collectif des associations des victimes de Centrafrique.

La CPS rassure les victimes

La réaction de la Cour n’a pas tardé. Les mécontents ont été reçus par le président qui leur a fourni des détails sur chaque étape ayant conduit à leur frustration.

« Je leur ai expliqué que le mécontentement des avocats est dû aux honoraires qu’ils ont estimé insuffisants et ils souhaiteraient que cela soit revu à la hausse. C’est un droit mais ce n’est pas la cour en réalité qui gère le budget de cette juridiction. La cour est appuyée par un projet et c’est à ce niveau-là que toutes les décisions en ce qui concerne le fonctionnement sont prises », explique Michel Landry Louanga, président de la CPS.

Pendant ce temps, les discussions se poursuivent entre la CPS et le corps spécial des avocats. Rien n’est encore précis si les avocats vont revenir sur leur décision ou non de ne pas participer au procès.

 

 

Attaques simultanées : Damiba dépêche des officiers chez Goïta

Le Mali et le Burkina Faso veulent s’unir pour faire face aux attaques jihadistes.À l’initiative du président de la transition burkinabè Paul-Henri Sandaogo Damiba, une délégation d’officiers a été reçue ce lundi 25 avril 2022 à Bamako, par le chef de l’Etat malien Assimi Goïta. L’objectif de cette rencontre est d’évoquer la coopération militaire entre ces Etats du Sahel au moment où les attaques jihadistes se multiplient dans les deux pays.

Le Mali et le Burkina Faso sont liés par la géographie. ils partagent 1200 kilomètres de frontière où sont déployés des milliers de soldats des deux pays pour lutter contre les groupes terroristes. Mais la porosité de cette zone désertique et les pistes d’accès difficilement praticables favorisent souvent des attaques de groupes armés.

Ce dimanche 24 avril 2022, les deux pays ont été ciblés par cinq attaques simultanées de la part des groupes armés. Les offensives ont visé particulièrement les forces armées maliennes et burkinabè.

Au Mali, les camps militaires d’Alpha Maloba Maïga de Sévaré, de Bapho et de Niono ont été attaqués dimanche vers cinq heures du matin par « des véhicules kamikazes bourrés d’explosifs ». Le bilan fait état de six militaires tués et une quinzaine de blessés, selon un communiqué de l’armée malienne, qui précise avoir tué onze kamikazes terroristes lors de « ces trois attaques complexes terroristes. »

L’attaque serait l’œuvre des jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à Aqmi. Le Jnim affirme même avoir capturé plusieurs combattants du groupe Wagner dans le centre du pays début avril. Ces « soldats des forces russes de Wagner », soutient toujours le communiqué du Jnim, auraient participé à l’offensive de l’armée malienne à Moura.

Au même moment, le Burkina Faso est touché dans sa partie nord du pays par deux attaques dans la région du Sahel. Les assaillants ont visé deux détachements militaires de Gaskindé et de Pobé Mengao, causant la mort de quinzaine personnes dont neuf militaires, souligne un communiqué de l’armée burkinabè. Des attaques jihadistes qui seraient attribuées aux groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI).

Mali : six soldats tués dans une triple attaque terroriste

L’armée malienne s’est réveillée brutalement dimanche 24 avril après avoir essuyé des attaques simultanées « complexes » dans trois de ses bases du centre du pays.Les offensives ont visé dimanche matin des camps militaires à Sévaré, Bapho et Niono, situés entre les régions de Mopti et Ségou. Selon un communiqué de l’armée, les « groupes armés terroristes » ont utilisé des « véhicules kamikazes bourrés d’explosifs ».

Une riposte « énergique » et « simultanée » des soldats a permis de « circonscrire les dégâts » même si six d’entre eux ont perdu la vie à Sévaré, « majoritairement dus à l’effondrement du poste de garde sous la force de la déflagration ». L’armée dénombre aussi la mort de onze « ennemis » dont le kamikaze et saisi plusieurs de leurs matériels.

Par ailleurs, elle répertorie vingt blessés dans ses rangs et des dégâts matériels importants, avec notamment un hélicoptère endommagé, au cours des trois assauts qui ont été revendiqués « par la katiba Macina, du prédicateur peul Amadou Koufa », d’après l’AFP. Cette unité de combattants est subordonnée à Iyad Ag Ghaly, chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda.

« Ce dimanche matin, les moudjahidines de la katiba Macina ont frappé trois camps des FAMa (Forces armées maliennes) », affirme un message audio en langue bambara, citant Ségou, Bapho et Niono. « Nous avons frappé ces camps au même moment avec un intervalle de cinq minutes. (Outre les) morts, on leur a causé des dégâts matériels » et « détruit des camps », ont ajouté les jihadistes.

Toutefois, l’état-major général de l’armée salue « le professionnalisme des FAMa » et assure que la situation sur ces emprises militaires est « sous contrôle ». Il signale d’ores et déjà un renforcement du dispositif sécuritaire dans tous les camps militaires « sur l’ensemble du territoire » en vue de parer à ces types d’attaques « complexes », fréquentes dans le centre du pays.

Déjà, « une unité FAMa en patrouille, sur l’axe Mourrah-Tenenkou, a été prise dans une embuscade par un groupe au cours de laquelle dix terroristes ont été neutralisés », souligne l’armée malienne.

Af’Sud : Ramaphosa s’engage à mettre fin aux délestages

Le président Cyril Ramaphosa compte intégrer l’électricité des producteurs privés dans le réseau national pour régler le phénomène.Le président a imputé les délestages actuels au manque d’entretien et à la corruption au sein d’Eskom, la compagnie publique d’électricité actuellement en difficulté, a-t-il déclaré dans un tweet.

Toutefois, un certain nombre de changements ont été apportés pour passer d’une dépendance totale à l’égard d’Eskom qui utilise principalement le charbon pour produire de l’électricité à des producteurs d’énergie indépendants qui utilisent diverses sources renouvelables dans le cadre du programme d’énergie renouvelable.

Le programme de producteurs indépendants d’énergie renouvelable vise à apporter des mégawatts supplémentaires au système électrique du pays grâce à des investissements du secteur privé dans l’éolien, la biomasse et les petites centrales hydroélectriques, entre autres.

Certaines capacités de production ont déjà été connectées au réseau, et d’autres devraient l’être l’année prochaine, a-t-il déclaré, ajoutant que le dégroupage d’Eskom était en bonne voie et serait achevé d’ici décembre prochain.

Ces propos de M. Ramaphosa ont été tenus après que Busisiwe Mawuso, membre du conseil d’administration d’Eskom, a accusé la semaine dernière son gouvernement d’être responsable de la crise de l’électricité dans le pays.

« Il est difficile et inacceptable pour les Sud-Africains de subir des délestages. Mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que, comme la capture de l’État, il (le délestage) appartiendra bientôt au passé », a tweeté le président.

Le pays a connu différents stades de délestage au cours de la semaine dernière après que les centrales électriques de la compagnie d’électricité aient subi plusieurs pannes.

Actuellement, la compagnie d’électricité dispose d’au moins 5.353 mégawatts de capacité indisponible en raison d’une maintenance planifiée, tandis que 14.912 mégawatts de capacité restent indisponibles en raison de pannes non planifiées, a indiqué Eskom.

RCA : le ministre de la Défense interdit aux mineurs de fréquenter des bases militaires de l’armée

Il est strictement interdit aux enfants de s’approcher des bases militaires de l’armée en RCA. C’est une décision du ministère de la Défense nationale et de la Restructuration de l’Armée.

Suite au rapport de la MINUSCA, accusant les éléments les Forces Armées Centrafricaines (FACA), d’enrôler les mineurs dans leur base à Alindao.  Le ministre de la Défense nationale et de la Restructuration de l’Armée, Rameaux Claude Bireau est monté au créneau. Dans  un communiqué de presse du 16 avril 2022, Rameaux Claude Bireau, interdit formellement à tout enfant d’errer aux alentours des infrastructures militaires des FACA.

Le ministre estime que la MINUSACA a mal interprété le fait que,  certains mineurs se promènent dans certaines bases militaires dans le but d’échanger avec ces militaires.

Il a été révélé que, la proximité de ces enfants avec les FACA est de nature à compromettre la sécurité et l’éducation des enfants et viole les règles de sécurité des installations militaires et des protections des civils.

Par conséquent, il est formellement interdit à tout enfant d’errer aux alentours des infrastructures militaires. « Tout militaire qui autorise ou facilite l’accès des enfants aux alentours des infrastructures militaires opérationnelles s’exposera à des sanctions disciplinaires sans préjudice. »

L’Inspection générale de l’armée nationale et l’Etat-major des armées sont respectueusement chargés de la stricte application de ces mesures sécuritaires.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’activité maritime, le dialogue social, la question de la SAMIR, l’inefficacité du secteur de la santé et les quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique de football.+L’Économiste+ rapporte que les liaisons maritimes entre le port de Nador-Bni Nssar et les ports européens ont repris le weekend dernier. Le premier bateau «CNV Blu» avec voyageurs et voitures en provenance de Sète est arrivé. 48 heures auparavant, 53 passagers et 45 camions et véhicules de fret ont regagné Nador sur le ferry Wasa Express à partir d’Almeria.

Ces premiers arrivages lancent l’opération Marhaba 2022 et ravivent l’activité économique et touristique de la capitale économique de l’Oriental, estime le quotidien.

+Le Matin+ écrit qu’à l’approche de la journée internationale des travailleurs, le gouvernement et ses partenaires sociaux ne sont toujours pas parvenus à un accord social. Malgré plusieurs rounds de dialogue, c’est l’attentisme qui prévaut.

Si certaines centrales syndicales affichent leur optimisme quant à la possibilité de la signature d’un accord à la veille du 1er Mai, d’autres sont convaincues qu’aucun ne sera trouvé dans les délais. Et au département en charge de l’Emploi et des compétences, c’est le silence radio.

En attendant, les syndicats ont arrêté leur slogan pour les festivités. Ces dernières promettent d’être animées après deux années de suspension mais surtout avec la flambée des prix et la détérioration du niveau de vie, croit savoir la publication.

+Al Bayane+ rapporte que le groupe du progrès et du socialisme (PPS) à la Chambre des représentants a adressé une question écrite au chef du gouvernement lui proposant de créer une nouvelle raffinerie de pétrole et d’œuvrer en parallèle pour régler la situation de la Société marocaine de raffinerie « SAMIR ».

Dans sa question écrite, le président du groupe parlementaire du PPS a indiqué que la présentation de cette demande a pour but d’assurer au Maroc « les conditions nécessaires concernant le raffinage et le stockage » du pétrole. Elle est également dictée par le souci de contribuer à « la préservation de la sécurité énergétique de notre pays et à la prévention des chocs économiques et sociaux violents », ajoute-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se fait l’écho d’un rapport alarmant du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), relatif au secteur de la santé au Maroc.

Selon le quotidien, cité par le journal, chaque chirurgien du secteur public effectue en moyenne 166 actes opératoires par an. En d’autres termes, chaque chirurgien n’effectue aucune intervention pendant plus de la moitié de son temps de travail effectif.

Autre chiffre mis en avant par la publication: le taux d’occupation des lits hospitaliers dans le secteur public. D’après le document du CNDH, il ne dépasse pas les 62%, pour une moyenne de séjour de 4 jours par patient.

Comme l’explique la même source, la présidente du CNDH, Amina Bouayach, a également mentionné, lors de la présentation du rapport, la faiblesse du taux de consultations des médecins. Ces derniers effectuaient en moyenne 789 consultations chaque année, soit une moyenne de 3,5 consultations par médecin par jour de travail. Si ces chiffres prouvent une chose, c’est que le secteur de la santé souffre d’une inefficacité dans l’utilisation de ses ressources, et particulièrement ses ressources humaines.

D’ailleurs, à cet effet, le quotidien fait remarquer que le secteur souffre également d’une tendance à la migration chez les médecins. Selon le rapport du CNDH, le nombre de médecins formés au Maroc et exerçant à l’étranger oscille en effet entre 10.000 et 14.000, sachant que le pays souffre d’un manque évalué à quelque 32.000 médecins.

Côté sport, +Libération+ écrit qu’au-delà de toute qualification ou élimination de quelque équipe que ce soit, c’est l’image de tout un pays qui est en jeu. On a frôlé le pire à l’occasion de la tenue des matches des quarts de finale retour de la Ligue des champions d’Afrique disputés vendredi (Raja-Al Ahly) et samedi (Wydad-Chabab Belouizdad) au Complexe sportif Mohammed V de Casablanca.

Alors que ces deux oppositions étaient prévues en nocturne, coup d’envoi à 22 heures, le stade a été pris d’assaut dès l’après-midi par un grand nombre de supporteurs dont des milliers ont pu trouver place au sein de l’enceinte et bien plus n’ont pu y accéder. Même munis de leurs billets, nombre de supporteurs n’ont pu avoir accès au complexe, déplore le quotidien.

La persistance des crises sociales effraie la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets tournant singulièrement autour de la supposée crise alimentaire dans le nord du pays, la reprise de la grève des syndicats de santé et l’habitude de certains à collecter et diffuser des données personnelles au mépris des lois et règlements.« 549.000 personnes menacées de famine à Matam et Kanel », affirme Tribune qui explique que dans ces localités du nord du pays plusieurs familles ont des « difficultés à assurer les trois repas ». Si rien n’est fait, « le nombre va passer à 881.275 personnes, soit 5 % de la population sénégalaise », prévient le journal, notant par ailleurs que l’Etat « va lancer un transfert cash de 44 milliards FCFA » aux ménages cibles.

Évoquant cette enquête sur l’insécurité alimentaire à Matam, EnQuête qualifie ces chiffres de « mascarade ». Citant les populations, le quotidien souligne que « ces statistiques fallacieuses ne sont que des prétextes pour capter plus de fonds ».

Sur le défi de la souveraineté alimentaire et de l’emploi au Sénégal, Sud Quotidien évoque « l’échec en mille maux », prenant appui sur le célèbre économiste sénégalais Moustapha Kassé. « Les performances de l’agriculture, comme aussi l’emploi, ne se décrètent pas », indique le doyen honoraire de la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) de l’Université de Dakar. « Tant qu’il n’y a pas de symbiose entre ceux qui savent et ceux qui décident, il en sera toujours ainsi », ajoute-t-il.

Le Quotidien fait des « jeux de maux » sur la crise persistante dans la santé. Après la semaine dernière, les travailleurs « décrètent à nouveau 48 heures de grève » à partir de mardi. Leur dénonciation porte toujours sur « le traitement partial des autorités dans l’affaire Astou Sokhna », la femme dont le décès en couches en début avril à l’hôpital régional de Louga (nord) a causé l’arrestation de quatre sages-femmes.

Après Astou Sokhna, L’Observateur rapporte qu’« une autre femme décède en couches à Louga ». Le journal précise que ce drame est une « conséquence de la grève des sages-femmes » même si « Penda Sall, 20 ans, a succombé des suites d’une hémorragie massive ».

Décrivant le respect des lois et règlements au Sénégal, le journal voit un « pays en dérapages incontrôlés ». Le quotidien prend prétexte des collectes et diffusions des données d’un célèbre activiste en prison ainsi que de la gérante du salon de massage Sweet Beauty dans le bureau du juge chargé d’instruire le dossier Ousmane Sonko-Adji Sarr. L’Observateur alerte ainsi sur les « conséquences terribles » de cette « série » de collectes et diffusions d’images.

Burkina : plusieurs militaires tués dans deux attaques

Deux attaques simultanées dimanche 24 avril 2022, ont tué quinze personnes dont neuf militaires au nord du Burkina Faso.Les assaillants ont visé deux détachements militaires de Gaskindé et de Pobé Mengao dans la région du Sahel au nord-ouest du pays près de la frontière avec le Mali. « Ces deux attaques qui se sont déroulées de façon quasiment simultanée, ont visé à la fois les détachements militaires et les populations civiles », indique un communiqué de l’armée burkinabè.

Les combats intenses ont causé plusieurs morts au sein de l’armée et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). « On dénombre pour l’attaque de Gaskindé neuf décès (cinq militaires et quatre civils) et une quinzaine de blessés. L’attaque de Pobé-Mengao a causé la mort de six personnes dont quatre militaires et 02 VDP. Une quinzaine de personnes ont également été blessées », déplore le communiqué.

Toutefois, les forces de défense assurent que « la situation dans ces deux localités est sous contrôle et des opérations de sécurisation sont toujours en cours », rassure le communiqué.

L’armée burkinabè réaffirme sa « détermination de l’ensemble des forces à poursuivre le combat quoi qu’il en coûte pour permettre aux populations des localités menacées par les terroristes de reprendre le cours normal de leur vie », conclut le communiqué.

Le Burkina Faso en proie au jihadisme est confronté depuis 2015 à des attaques récurrentes, comme ses voisins du Mali et du Niger. Des attaques souvent attribuées aux groupes Etat islamique et Al-Qaïda au Maghreb islamique.

Tunisie: Le naufrage d’une embarcation de migrants fait 17 morts

Les autorités tunisiennes ont annoncé, dimanche, avoir récupéré les corps de dix-sept migrants après le chavirement de quatre embarcations de fortune au large de Sfax (centre-est) alors qu’ils tentaient de rejoindre clandestinement les côtes européennes.D’après des sources judiciaires, citées par les médias locaux, d’autres migrants sont portés disparus suite au chavirement de ces embarcations qui étaient parties des côtes proches de Sfax dans la nuit du 22 au 23 avril.

La même source a, par ailleurs, indiqué que 98 personnes ont pu être secourues dans le naufrage de ces embarcations, relevant que parmi les victimes figurent des femmes et au moins un bébé.

La majorité de ces migrants viennent notamment de Côte d’Ivoire, du Mali, de Somalie ou du Nigeria, précise-t-on de même source.

Selon la garde maritime nationale, l’opération de recherche des corps des migrants irréguliers dont les embarcations ont fait naufrage a été suspendue en raison de la dégradation des conditions météorologiques.

La Tunisie et la Libye voisine sont des points de départ clés pour les migrants et les demandeurs d’asile qui cherchent à atteindre les côtes européennes, souvent à bord de bateaux qui sont à peine en état de naviguer.

La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui estime que plus de 18.000 migrants y sont morts ou disparus depuis 2014.

Près de 2.000 migrants sont portés disparus ou sont morts noyés en Méditerranée l’an dernier, contre 1.401 en 2020, d’après l’OIM.

En  2021, un total, 15.671 migrants dont 584 femmes, ont pu atteindre le sol italien depuis les côtes tunisiennes, contre 12.883 en 2020.