L’Arabie saoudite célèbre pour la première fois la « Journée de la fondation »

L’Arabie saoudite a célébré mardi 22 février la « Journée de la fondation », une journée mémorable qui marque le jour où l’imam Mohammed Ibn Saoud a établi en 1727 le premier Etat saoudien dans la ville de Dariya, au nord-ouest de Riyad. Décrété le mois dernier par le roi Salmane ben Abdelaziz al-Saoud, cet anniversaire qui exprime la fierté des racines solides de cet État et du lien étroit qui unit ses citoyens avec ses dirigeants, depuis l’ère de l’imam Mohamed Ibn ben Saoud, il y a trois siècles, vient s’ajouter à la fête nationale de l’Arabie saoudite, célébré le 23 septembre de chaque année pour commémorer l’unification des royaumes du Najd et du Hejaz.

Une série d’événements est organisée dans toutes les villes pour mettre en valeur le patrimoine, l’histoire et la culture du royaume.

Dans un post sur Twitter, le roi Salman Ibn Abdelaziz a écrit à cette occasion: « Nous sommes fiers de la célébration de l’anniversaire de la fondation de cet État béni en l’an 1139 de l’hégire (1727). Depuis et jusqu’à aujourd’hui, cet Etat a jeté les bases de la paix, de la stabilité et de la justice ».

Et d’ajouter que « la célébration de cet anniversaire est la commémoration de l’histoire d’un pays, de la cohésion d’un peuple, de la résilience face à tous les défis pour se tourner vers l’avenir ».

Dans une déclaration au site d’information « Sahara Media », le chef du comité d’information de cette journée de la fondation, Mohamed Ben Fahd Al-Harthy a indiqué que cette journée est « chère à nos cœurs car elle nous relie à l’expansion de l’État saoudien pendant trois siècles, et c’est une occasion de se souvenir des sacrifices de nos aïeux, qui ont créé cet État dont nous sommes fiers ».

M. Al Harthy, qui fait fonction de chef de l’Autorité de la radio et de la télévision saoudienne, a expliqué que l’Arabie saoudite « célébrait généralement la fête nationale associée à la fondation du troisième État saoudien par feu le roi Abdelaziz, mais l’occasion du jour de la fondation nous lie à la fondation du premier État saoudien par l’Imam Mohamed Ibn Saoud en 1727 ».

Pour lui, la célébration du jour de la fondation « nous donne un aperçu de la de notre réalité actuelle. Ces dernières années, l’Arabie Saoudite a réalisé sans aucun nul doute un développement sans précédent et s’achemine vers la réalisation de la Vision 2030 qui vise à développer une économie dynamique et prospère mais aussi à bâtir une société vivante et dynamique dont les objectifs portent sur le développement de la qualité de la vie, de la culture, des loisirs, de l’éducation et de la santé. Ce développement, a-t-il poursuivi, « bénéficiera à tous les pays de la région, du fait que Royaume est un pays important et influent entretient des relations avec de nombreux pays ».

Commentant l’événement, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le Prince Faiçal Ben Farhan Ben Abdellah Al-Saoud a déclaré que « c’est une occasion qui appelle à la fierté », ajoutant que le décret royal désignant le 22 février en tant que jour de commémoration de la fondation de l’État saoudien est la confirmation que le royaume est une très ancienne nation avec une civilisation et un patrimoine pluridimensionnel et ancré dans l’histoire.

Dans un message vidéo via Twitter le ministre souligné que « le rôle politique agissant du royaume aux niveaux régional et international ne saurait se réaliser sans sa conviction en une approche fondée sur la modération, l’ouverture, le dialogue et la coopération avec les membres de la communauté internationale, de manière à jeter les bases de la paix et la sécurité internationales ».

Les activités célébrant la journée de la fondation ont eu lieu dans les grandes villes, tandis que la capitale, Riyad, était le centre de ces célébrations, au cours desquelles la «marche de la fondation» a été organisée, un grand spectacle où plus de 3.500 acteurs et interprètes y ont participé. Ils ont présenté l’histoire de l’Arabie saoudite pendant trois siècles, son identité culturelle et son patrimoine arabe et islamique, avec des opérettes exécutées par des artistes de renom, à l’instar du Saoudien Mohamed Abdou.

La «marche de la fondation» s’est tenue à l’Oued Namar, près de la ville de la capitale Riyad, et comprenait des expositions visuelles sous forme de panneaux d’exposition, dont le premier portait le nom de « la voix de la terre » et le second, « La situation avant Mani Al-Mouridi », le grand-père des Al Saoud qui a fondé la ville de Dariyah, première capitale de l’État saoudien.

Quant au troisième panneau, il racontait l’histoire de l’arrivée de Mani Al-Muraydi à Najd et de la fondation de la ville de Dariyah, tandis que le quatrième incarnait l’état « d’instabilité ». Le cinquième décrit la « fondation de l’État » par l’Imam Mohamed Ben Saoud et d’autres panneaux retracent l’histoire des « Bannières de l’unité. » et aussi le rôle des femmes dans la construction de l’État saoudien sous le titre « Dames de gloire ».

La marche comprenait des hologrammes qui peignaient des images sur les rochers de la vallée, retraçant l’histoire de la fondation de l’État saoudien, avant de se terminer par des feux d’artifice qui s’élevaient dans le ciel de la capitale Riyad.

Dans le bâtiment du musée de Riyad, une exposition patrimoniale se tenait sous forme de marchés à l’époque du premier État saoudien, c’est-à-dire au milieu du XVIIIe siècle, et elle s’appelait « Najnaj », qui désigne des marchés populaires fréquentés par de nombreuses personnes et mêlés de voix et d’agitation.

Sur le marché, des aliments populaires, des vêtements, des ornements et des ustensiles utilisés à cette époque ont été exposés, dont la plupart sont encore présents dans la vie des gens aujourd’hui. Le marché (Souk), comporte cinq portes chacune menant à l’une des régions du Royaume d’Arabie saoudite (régions du centre, de l’est, du nord, de l’ouest et du sud).

Maroc: pas de hausse du prix du pain 

Les autorités marocaines ont démenti mardi les informations selon lesquelles le prix du pain à base de blé tendre aurait augmenté.
Le prix du pain ordinaire à base de farine de blé tendre n’a connu aucune évolution et reste à son niveau actuel, soit 1,2 dirham/unité, a  affirmé le ministère de l’Economie et des Finances. »Dans le cadre de l’intérêt que porte le gouvernement à la protection du pouvoir d’achat des citoyens et dans le contexte de la hausse continue des prix des matières premières sur les marchés mondiaux, et comme affirmé précédemment, plusieurs mesures ont été prises pour limiter les effets de ces augmentations sur les prix de certains produits de consommation et de leurs dérivés sur le marché intérieur », indique le ministère dans un communiqué. 

Ces mesures, malgré leur coût sur le budget de l’État, consistent à continuer de subventionner les prix de la farine nationale de blé tendre, du sucre et du gaz butane, en plus de la suspension des taxes douanières sur l’importation du blé tendre, du blé dur et des légumineuses, fait savoir la même source.

S’agissant du blé tendre, qui constitue environ 80% de la consommation nationale de l’ensemble des types de céréales, et dont une partie des besoins nationaux est couverte par l’importation, le gouvernement, en plus de la suspension à compter du 1er novembre 2021, des taxes douanières qui s’élevaient à 135%, a accordé une indemnité forfaitaire sur les importations de ce produit de 83 dirhams/quintal importé durant la période allant de novembre 2021 à février 2022.

Ces mesures ont permis de maintenir les prix de la farine de blé tendre à leurs niveaux actuels et par conséquent, de préserver la stabilité du prix du pain ordinaire à base de farine de blé tendre, ajoute la même source.

Maroc : Le gouvernement décidé à faire face à la hausse des prix

La majorité gouvernementale, qui s’est réunie ce mardi, a réitéré que la hausse des prix est liée à la conjoncture internationale marquée par les effets de la crise de la Covid-19.Cette réunion intervient dans un contexte très défavorable pour le gouvernement qui, en plus de la conjoncture de la pandémie de Covid, se trouve également aux prises avec une montée du prix du baril de pétrole, une flambée des prix de certains produits de base et une des plus sévères sécheresses que le Maroc ait jamais connue

Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, les trois partis politiques formant la majorité gouvernementale (RNI, PAM et PI) expriment leur ferme détermination à faire face aux difficultés sociales naissantes en raison des répercussions des prix élevés sur le marché international et du déficit pluviométrique que connait le pays. Dans ce contexte, ils se sont engagés à assurer la subvention des matières premières telles que le sucre, le gaz butane, la farine de blé tendre, l’eau et l’électricité et à faire face aux difficultés rencontrées par les professionnels du transport et œuvrer à créer un équilibre en marge des répercussions de la hausse des prix du carburant à l’international.

« Nous nous sommes réunis, dans le cadre des réunions mensuelles de la majorité gouvernementale, pour examiner les sujets prioritaires pour le Maroc. Les partis de la majorité sont engagés à mettre en oeuvre le programme gouvernemental tel qu’il a été présenté et ce, sur les cinq prochaines années », a souligné Aziz Akhannouch. Et de noter que « malgré le contexte difficile, les prix des produits agricoles sont stables et les produits de grande consommation sont subventionnés par l’Etat, notamment l’électricité, la farine et le gaz ».

Pour sa part, le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, n’a pas manqué de rappeler que l’exécutif doit palier aux lacunes des gouvernements précédents, tout en menant les réformes nécessaires pour la relance. Il a, par ailleurs, annoncé que « de nouvelles mesures seront annoncées par le chef de gouvernement, notamment à l’approche du mois sacré du Ramadan ».

Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a relevé, de son côté, que « ce gouvernement est un gouvernement de défis, qui a un programme et une capacité à faire face aux changements et aux problématiques qui se posent actuellement. Notre objectif est de servir les Marocains et nous restons fidèles à nos engagements ».

Dimanche, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du Maroc contre la hausse des prix des produits alimentaires de base.

Les manifestants ont également souligné que plusieurs Marocains sont encore gravement touchés par la crise causée par la pandémie et déploré cette augmentation insensée du coût de la vie, appelant le gouvernement à intervenir en urgence afin de trouver des solutions.

Stade du Sénégal : l’entretien, l’autre défi à relever

Le président Macky Sall a invité le monde du sport à prendre soin de l’infrastructure inaugurée ce mardi.« Ce stade est le vôtre ! Maintenant qu’il est en service, il nous reste à gagner le pari de l’entretien ».C’est en ces termes que le chef de l’État sénégalais s’est adressé à ses concitoyens pour les exhorter à ne pas dégrader ce joyau.

Car au-delà de l’aspect sportif, ce stade a une vocation socio-culturelle avec le musée Pape Bouba. Il abritera notamment le Ballon d’or de la superstar Sadio Mané gagné en 2019.

Tout en se félicitant du délai record de la construction, le président Sall a invité le secteur privé à accompagner l’État dans la réalisation des infrastructures sportives pour soutenir la jeunesse sénégalaise.

Revenant sur les raisons de l’attribution du nom du stade à son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade, l’actuel président a dit vouloir honorer le « parcours multidimensionnel » de celui-ci pour qu’il serve de pont entre les aînés et la jeune génération.

Foot : inauguration du stade du Sénégal

Deux ans après la pose de la première pierre, cette infrastructure de dernière génération a été mise en service ce mardi 22 février 2022.Ça y est. Le Sénégal, récemment vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations 2021, dispose enfin d’un stade correspondant à son statut de pays de foot.
L’enceinte, portant le nom du président Abdoulaye Wade, le prédécesseur de Macky Sall, l’actuel chef de l’État, est bâtie dans la nouvelle ville de Diamniadio, à la périphérie de Dakar.

Les travaux ont été effectués en 17 mois, soit 7 mois avant le délai de livraison initial.

D’une capacité de 50.000 places, le stade du Sénégal, quasi autonome en électricité, est notamment doté d’un musée, de deux terrains annexes et d’une piste d’athlétisme.

L’idée de construire ce bijou architectural pour l’équipe nationale a germé dans la tête de Macky Sall lors de la rencontre de la Coupe du monde 2018 qui a opposé le Sénégal à la Pologne.

Le nouvel antre des Lions, l’un des plus beaux stades au monde selon Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football association (Fifa), a coûté 156 milliards F CFA financés par l’Etat du Sénégal.

La cérémonie d’inauguration a été précédée de prestations d’artistes comme Viviane, Titi, Bass Thioung ou encore Sidy Diop. Tous ont fait chanter et danser les spectateurs venus des quatre coins du Sénégal.

La Cedeao lance un Comité régional de facilitation des échanges

L’organe va coordonner les comités nationaux en charge de la libre circulation des biens et des personnes.L’Afrique de l’Ouest fait un pas de plus vers l’intégration économique. En effet, la capitale togolaise, Lomé, abrite depuis le 21 février dernier la première réunion du Comité régional de facilitation des échanges (CRFE) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). L’activité qui dure trois jours, marque également le lancement officiel de ce nouvel organe communautaire.

Sorte d’institution faîtière des comités nationaux en charge de la libre circulation des biens et des personnes et composée de représentants des ministères du Commerce, des administrations des douanes et du secteur privé, le CRFE doit servir de plateforme de coopération et de coordination, pour une mise en œuvre harmonisée des réformes résultant des divers engagements.

Selon le ministre togolais du Commerce, Kodjo Adedze, la mise en place du CRFE marque « une étape décisive dans le renforcement de l’intégration commerciale dans l’espace Cedeao » car, « après 47 ans de vie de l’organisation commune, des obstacles, même du moyen âge, subsistent encore aux frontières et éloignent de l’objectif ».

« Il est donc impérieux que ces tracasseries inutiles d’un autre âge soient prises au sérieux et bannies », a-t-il indiqué à l’ouverture des travaux.

Plusieurs personnalités à l’inauguration du Stade du Sénégal

Le Stade du Sénégal portera le nom de l’ex-président, Me Abdoulaye Wade.Une pléiade de personnalités sont invitées, ce mardi après-midi à Diamniadio (30 km de Dakar), à l’inauguration du Stade du Sénégal. L’infrastructure construite par la société turque Summa sera baptisée Stade Me Abdoulaye Wade, du nom de l’ex-président sénégalais de 2000 à 2012.

Ce stade, d’un coût de 155 milliards f cfa, est bâti sur une surface de 88.000 m2. Sa capacité d’accueil est de 50.000 places.

Les présidents allemand, Frank-Walter Steinmeier, et turc, Recep Tayyip Erdogan, sont conviés à la cérémonie d’inauguration. Ils seront aux côtés de leurs homologues du Rwanda, Paul Kagamé, gambien Adama Barrow, et libérien, Georges Weah.

Pour le match de gala, d’anciennes stars étrangères du football dont Patrick Mboma, Yaya Touré, Emmanuel Adebayor, Jay-Jay Okotcha, Samuel Etoo, Didier Drogba, Nwankwo Kanu sont annoncées.

Ces derniers vont affronter les anciennes gloires sénégalaises du ballon rond comme El Hadj Diouf, Kalidou Fadiga, Ferdinand Coly, Moussa Ndiaye, Omar Daf, Aliou Cissé, Salif Diao, Henry Camara, Diomansy Kamara et Tony Sylva.

La Côte d’Ivoire inaugure un dispatching d’électricité, jeudi

L’infrastructure est le fruit d’une convention de financement conclue entre la Côte d’Ivoire et la Banque européenne d’investissement (BEI) en décembre 2015.Le Premier ministre ivoirien procédera ce jeudi 24 février 2022 à l’inauguration d’un nouveau dispatching national de Côte d’Ivoire Energies à Yamoussoukro qui a coûté 26,2 milliards Fcfa. L’infrastructure devrait permettre de fournir l’électricité selon les demandes en charges.

Ce dispatching national ou conduite du système électrique permettant d’assurer un équilibre permanent entre l’offre et la demande est le deuxième du genre en Côte d’Ivoire, après le barrage de Soubré. Il confirme la renaissance d’un secteur stratégique qui naguère fut un levier essentiel du miracle économique ivoirien des années 1970.

L’événement, placé sous la présidence du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Thomas Camara, marquera d’une pierre blanche l’histoire du secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire.

Le nouveau dispatching national situé à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, est bâti sur une superficie de 2,4 hectares et divisé en deux zones, à savoir la zone de dispatching et la zone d’habitation.

La zone du dispatching comprend le bâtiment principal « dispatching » composé de quatre étages (R+3) abritant les salles de conduite des départements de Transport et de Distribution. Outre ces infrastructures de base, le bâtiment principal comprend un restaurant et une infirmerie.

Le bâtiment principal comprend également un groupe électrogène de réservoirs d’eau de grande capacité, d’un poste électrique de livraison 15/0.4 kV comprenant 2 transformateurs de 1000 kVA et armoires de distribution.

La zone d’habitation, elle, comprend deux bâtiments d’habitations de cinq étages (R+4). Chaque bâtiment contient 12 appartements, une salle polyvalente, une salle de sport, une buanderie, un espace loisir (piscine et trois terrains de sport), ainsi que plusieurs autres commodités.

Le coût d’investissement du projet s’élève à 26,2 milliards de FCFA. La convention de financement a été conclue entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque européenne d’investissement (BEI) le 21 décembre 2015.

La réalisation de ce projet a duré 36 mois. En termes d’impacts économiques, l’activité du nouveau dispatching de Yamoussoukro permettra d’améliorer la gestion en temps réel de l’équilibre entre la production et la consommation d’énergie électrique.

L’infrastructure va contribuer à assurer une meilleure qualité de la fourniture de l’électricité au niveau national et en direction des pays voisins interconnectés avec la Côte d’Ivoire (Burkina, Mali, Ghana, Libéria, Guinée).

RCA : le marché Mamadou Mbaïki prend feu

Une nuit sombre pour les commerçants du Km5, un incendie a été déclaré dans la nuit du 17 au 18 févier 2022.

 

Dans la nuit du 17 au 18 février 2022, une partie du marché Mamadou Mbaïki au Km5 de Bangui est partie en fumée. L’incendie du marché a été déclaré jeudi soir aux environs de 21 heures, alors que l’électricité revenait dans le secteur après un temps de délestage.

Des sources locales ont confié que la tension électrique a été à l’origine de cet incendie. Un câble haute tension a pris feu, avant que la flamme n’atteigne un magasin de vente des parfums. Ces produits inflammables ont alors fait propager le feu dans l’entourage.

Des autorités nationales notamment le Premier ministre, le Président de l’Assemblée Nationale, le Maire de la ville de Bangui ainsi que des ministres se sont rendus tôt ce matin pour constater les dégâts et consoler les commerçants de ce marché, reconnu être le poumon de l’économie nationale.

Plusieurs boutiques et magasins sont réduits en cendre.

Un peu plus tard, notamment à la mi-journée du 18 février 2022, l’on apprend l’incendie à la Direction des Services Financiers et Comptables de l’ENERCA. Les sapeurs-pompiers sont aussi intervenus comme au km 5 mais tout le bâtiment avait déjà pris feu.

Le directeur général de l’ENERCA Thierry Patience Bendima a précisé que cette partie de la direction financière qui a pris feu n’impactera pas sur la fourniture de l’électricité. Selon les premières informations, l’incendie est causé par le dysfonctionnement d’un climatiseur au niveau du service de la comptabilité.

La saison sèche devient de plus en plus un calvaire pour les commerçants. Après l’incendie du marché Kolongo dans le 6e arrondissement de Bangui, plus loin en province, notamment à Ndele, le marché soudanais était aussi parti en fumée la semaine dernière.

Ethiopie : des Camerounais arrêtés pour trafic de fausse monnaie

Les deux ressortissants du Cameroun sont accusés d’avoir mis sur pied un réseau de fabrication de fausses devises étrangères à Addis Abeba.Les deux suspects ont été arrêtés alors qu’ils tentaient d’imprimer et de faire circuler des billets en devise étrangère, notamment des dollars américains, dans une maison située dans le quartier de Bole.

Selon la police éthiopienne, les suspects se sont livrés à une activité frauduleuse en prétendant pouvoir imprimer jusqu’à 4 millions de dollars américains en 24 heures.

Des billets de banque de Chine, du Myanmar, de Tanzanie, du Soudan et des États-Unis figurent parmi les devises étrangères saisies par la police.