Desmond Tutu voulait des « funérailles simples » (Fondation)

Le souhait de l’archevêque émérite Desmond Tutu d’avoir des funérailles simples sera exaucé, « avec le cercueil le moins cher disponible », a indiqué mercredi sa fondation.La Fondation Desmond et Leah Tutu a déclaré qu’elle honorerait le souhait de l’archevêque « d’éviter toute dépense somptuaire pour ses funérailles ».

« L’archevêque a clairement fait savoir qu’il voulait le cercueil le moins cher possible et qu’un bouquet d’œillets de sa famille serait les seules fleurs dans la cathédrale », a déclaré sa fondation.

Desmond Tutu reposera en chapelle ardente à la cathédrale St George du Cap pendant deux jours – jeudi et vendredi – tandis que son service funèbre aura lieu dans le même lieu de culte samedi, a indiqué la fondation dans un communiqué.

L’archevêque sera incinéré au cours d’une cérémonie privée et ses cendres seront inhumées dans la cathédrale, a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, les Sud-Africains continuent de rendre hommage au leader de la lutte contre l’apartheid et lauréat du prix Nobel, décédé dimanche au Cap après deux décennies de lutte contre le cancer. Agé de 90 ans, Tutu laisse derrière lui une femme, Leah, et quatre enfants.

Somalie : épreuve de force entre le président et le PM

La capitale somalienne, Mogadiscio est sous tension à cause du conflit persistant entre le président de la République et son Premier ministre sur le respect du calendrier électoral.Après plusieurs mois de tension sur le processus électoral somalien qui devrait aboutir à l’élection du prochain dirigeant du pays, le président Mohamed Abdullahi Mohamed a annoncé le limogeage du Premier ministre Mohamed Hussein Roble. Une décision qui installe un malaise au sommet de l’Etat somalien.

Les deux têtes de l’exécutif s’étaient affrontées dans des circonstances similaires en avril dernier, lorsque le président avait décidé unilatéralement de prolonger son séjour au pouvoir après l’expiration de son mandat.

M. Farmaajo est président de la Somalie depuis 2017, mais ses détracteurs, au premier rang desquels le Premier ministre Roble, l’ont accusé de retarder délibérément le processus d’élection de son éventuel successeur dans le but d’usurper le pouvoir dans ce pays de la Corne de l’Afrique comptant un peu plus de 15 millions d’habitants.

M. Roble accusé le président d’avoir organisé un coup d’Etat constitutionnel après sa destitution du poste de Premier ministre. Mais cette version est démentie par l’actuel président qui soutient que M. Roble était impliqué dans des affaires de corruption liées à des allégations d’accaparement de terres.

Farmajo et Roble s’accusent mutuellement de ne pas s’être véritablement engagés dans le processus électoral qui aurait permis l’installation d’un nouveau président en avril dernier. Les présidents somaliens sont élus indirectement par une chambre basse et une chambre haute du parlement dont les membres sont choisis par quelque 30.000 délégués issus des clans disparates du pays.

Alors que les élections à la chambre haute de tous les Etats somaliens sont terminées et que le vote à la chambre basse est en cours depuis novembre, l’élection d’un président se fait toujours attendre. Entre-temps, l’impasse très médiatisée s’est étendue aux rues de la capitale Mogadiscio où, selon des témoins, des troupes pro-Roble lourdement armées ont patrouillé mercredi en signe de défiance après la décision du président de suspendre puis limoger son Premier ministre.

La crise politique actuelle rappelle les violences qui ont éclaté à Mogadiscio en avril par des factions rivales de l’armée, divisées entre le soutien au président et au premier ministre. Les soldats fidèles à Roble ont été déployés autour du palais présidentiel et d’autres installations gouvernementales clés dans la capitale.

La communauté internationale a appelé les deux parties à la retenue, alors que les anciens des clans s’efforcent d’organiser des pourparlers entre Farmajo et son Premier ministre, qui s’est éloigné. Les Etats-Unis ont déclaré qu’ils suivaient de très près la situation politique et ont averti que ceux qui entravent le chemin de la Somalie vers des élections libres et équitables seraient punis.

La crise politique déclenchée par le retard des élections en Somalie nuit à la campagne militaire du gouvernement contre l’insurrection d’Al-Shabaab qui fait rage depuis 2010. Bien que les insurgés aient été repoussés de Mogadiscio, ils contrôlent toujours de vastes étendues de la campagne somalienne et conservent la capacité de lancer des attaques sporadiques contre la capitale et d’autres villes relevant du gouvernement fédéral.

Une force hybride de maintien de la paix de l’Union africaine, l’AMISOM, a aidé les troupes fédérales à faire face aux insurgés. Depuis le renversement de Siad Barre au début des années 1990, la Somalie lutte pour maintenir un semblant de stabilité.

Madagascar : première famine due au réchauffement climatique (Onu)

L’insécurité alimentaire a contraint les populations à adopter des mesures de survie telles que la consommation d’insectes, de fruits de cactus rouge ou de tubercules, affirme le Programme alimentaire mondiale (Pam).Une famine causée par le climat et non par les conflits. Voilà ce dont souffre actuellement la région du Grand Sud à Madagascar. Depuis plus d’un an, cette partie du pays est confrontée à une grave crise de la faim. Et selon le Programme alimentaire mondiale (Pam), cette situation est due à plusieurs années consécutives de sécheresse, auxquelles s’ajoutent les tempêtes de sable, les infestations de criquets et les effets de la pandémie de Covid-19.

Et aujourd’hui, « au moins 1,3 million de personnes dont 30.000 souffrant de la faim ont besoin d’une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence », informe le Pam, ajoutant qu’« environ un demi-million d’enfants de la région souffrent de malnutrition et 110.000 d’entre eux risquent de perdre la vie s’ils ne reçoivent pas d’aide. »

« Des femmes, des enfants et des familles mangent des cactus ou des criquets pour survivre à cette sécheresse et plus d’un demi-million d’enfants souffrent de malnutrition aiguë. Cela se produit dans un pays et une région qui ont le moins contribué au changement climatique », a soutenu le Coordinateur humanitaire pour Madagascar, Issa Sanogo.

Affirmant y avoir « vu le visage humain de la crise climatique mondiale », il a appelé la communauté internationale à augmenter de toute urgence son soutien aux personnes confrontées à la faim dans cette région.

Selon l’Onu, la situation humanitaire désastreuse conduit les familles à retirer leurs enfants de l’école afin qu’ils puissent participer aux tâches quotidiennes, notamment à la recherche de nourriture et d’eau.

De même, poursuit l’Organisation des Nations unies, la violence sexiste et la maltraitance des enfants ont augmenté, et les gens quittent les zones rurales pour les zones urbaines à la recherche de nourriture et de services.

« J’ai rencontré des familles qui m’ont dit avoir dû vendre tous leurs biens personnels, jusqu’à leurs casseroles, pour acheter de petites quantités de nourriture qui ne leur permettront pas de tenir longtemps », a expliqué le Coordinateur humanitaire. « Il est impératif que le monde agisse maintenant pour aider ces familles », a-t-il martelé.

A en croire l’ONU, les organisations humanitaires à Madagascar ont considérablement étendu leurs opérations en 2021. Elles ont atteint près de 880.000 personnes avec une assistance vitale, en complément des efforts du gouvernement dans le cadre de son Plan national de réponse à la crise dans le Grand Sud.

Cependant, souligne l’organisme de coopération internationale, avec le pic de la période de soudure (janvier à avril) qui approche, il est essentiel que la réponse s’intensifie.

RCA : 30 femmes seront formées à la transformation du manioc en gari et atchiéké

La Direction Exécutive de l’association projet Engineering sur financement de l’ONG URU a procédé au lancement officiel du Projet YAP 2021 intitulé «Formation des 30 jeunes femmes sur les techniques de transformation du manioc : Cas de Gari caramélisé fin et de atchiéké ».

L’objectif de ce projet est de promouvoir l’émancipation des femmes au sein de la société centrafricaine comme le souligne Noël Danzi koyassou, président du projet Engineering: « Nous avons déjà travaillé à Bimbo en 2018. Et, nous sommes revenus aujourd’hui pour appuyer les filles de cette localité à travers ce projet de renforcement de capacité dans le cadre des activités génératrice de revenu en vue de l’autonomisation de la fille centrafricaine». Il a aussi exhorté la population de Bimbo de s’appliquer à la culture de manioc: «Nous sommes là pour conscientiser la population de Bimbo sur la nécessité de cultiver davantage le manioc mais surtout de s’appliquer à la consommation de manioc qui possède un grand nombre des produit dérivé dont le gari et atchiéké », a-t-il ajouté.

Un projet qui s’annonce très bénéfique pour la population centrafricaine en générale et celle de Bimbo en particulier. Gerald Jerry Fred Aboryot chef de l’organisation URU montre ici le but de ce projet : « On a eu à  financer plus de 34 projets en Centrafrique  en raison de 138 million de FCFA.

L’objectif de ce projet YAP est de permettre aux jeunes centrafricains de participer à travers la manière qu’ils conçoivent la notion de la paix en République centrafricaine.  Aussi, c’est de créer un espace pour que la voix de la jeunesse soit écoutée au niveau national voire international. Nous attendons pour voir est-ce que ce projet va produire des bons résultats. Si le projet a de l’impact en RCA, cela va beaucoup toucher les partenaires afin de le refinancer et le pérenniser », a expliqué Gerald Jerry Fred Aboryot chef de l’organisation du projet Yap à URU. Nul ne doute que la situation économique de la RCA s’est largement dégradée avec les crises militaro-politiques qui ont secoué le pays. Il s’avère important pour les jeunes de se lever comme un seul homme afin de relever le défi. L’heure n’est plus à des réunions inutiles mais plutôt à un éveil de conscience.

Au fait, le concept genre est l’un des éléments qui obligent les femmes à se lancer dans les activités génératrices de revenu comme l’indique Berline Mologbala, l’une des bénéficiaires dudit projet qui se dit satisfaite suite à ce programme : «  Ce qui m’a beaucoup impressionné dans cette formation, est que le projet YAP 2021 m’a fait savoir que je peux être autonome tous comme les hommes.  Nous les filles d’aujourd’hui, nous attendons toujours à ce que les hommes nous donnent ce que l’on a besoin. Ceci n’est plus la logique car nous avons aussi la possibilité de lancer des initiatives financières ».

Le projet ENGINEERING souhaite par ce programme éradiquer la mendicité au milieu social. La cérémonie du lancement officiel de ce projet s’est déroulée le lundi 27 décembre 2021 à la maison des jeunes de Bimbo en présence des autorités locales de Bimbo.

Niger : des experts africains se penchent sur le climat et sécurité

La première édition de la Conférence Internationale de Niamey sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CICAS) a permis de dégager des solutions immédiates aux effets néfastes du changement climatique sur le continent.S’exprimant lundi à l’ouverture des travaux au Centre d’Études et de Recherche sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CERCASH), l’ancien ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou a plaidé pour la sauvegarde des patrimoines hydriques du continent.

« La cause majeure de l’irrédentisme, des rebellions armés, des meurtres et de ces assassinats de nos forces de défense et de sécurité, c’est le climat », a martelé l’ancien Garde des Sceaux du Niger. Il estime que l’Afrique et sa diaspora sont les « victimes innocentes » du changement climatique qui menace d’engloutir les fleuves, les lacs et les mares qui se trouvent sur le continent.

« Nos fleuves, rivières et lacs sont menacés d’asséchement par la désertification, d’ensablement par les dunes », a alerté le président du CERCASH qui éviter que le sort réservé au Lac Tchad ne guette le Djoliba du Niger. Il préconise la plantation d’arbres de la Guinée jusqu’au Nigeria, l’érection de murs en béton sur les rives pour protéger le fleuve Niger en faveur des générations actuelles et futures.

Le lien entre la pauvreté et l’insécurité étant très étroit, il reconnait que le changement climatique reste la cause majeure des rebellions armés, des meurtres et de ces assassinats « de nos forces de défense et de sécurité », la circulation des armes légères et de petits calibres, la radicalisation des jeunes, la prolifération des groupes armés, etc. à travers le continent.

Le vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni (UAM), Pr Rabani Adamou, qui a présidé le lancement des travaux a souligné que les pays africains sont les plus vulnérables au changement climatique alors qu’ils sont moins pollueurs ou presque pas.

« Quand vous prenez le mécanisme du réchauffement climatique qui résulte de l’émission du gaz à effet de serre dans notre environnement ; ce gaz provient du mécanisme d’industrialisation, or les pays industrialisés ne sont pas en Afrique », a indiqué le Pr Adamou.

Le Professeur Gueu Denis, enseignant chercheur à l’université Felix Houphouët Boigny, a, pour sa part, souligné que le continent est confronté à un dilemme de développement et d’insécurité totale. « Le changement climatique et la sécurité humaine avec tout ce que nous connaissons comme la criminalité environnementale et la sécurité humaine déterminent la survie de notre continent », a-ajouté le doyen de l’institut national de criminologie d’Abidjan.
Les travaux de deux jours axés sur le thème « Crise climatique et sécurité humaine en Afrique : quels engagements et quels partenariats stratégiques » réunissent quelque 150 participants venus d’Afrique.

D’autres thématiques sont au menu des réflexions, notamment Efficacité des institutions : contrôle de l’administration publique et responsabilité du gouvernement républicain ; Décentralisation, Démocratie à la base et développement local ; Intégration africaine ; Environnement et écologie : souveraineté énergétique et alimentaire ; Interdépendance et inclusion économique, et développement durable ; Culture et contrôle des ressources naturelles et renaissance africaine.

RCA : assassinat de Didier Wangay, sa famille soupçonne le ministre Hassan Bouba

Le ministre de l’Élevage et de la santé animale Hassan Bouba est tenu pour responsable de l’assassinat de l’ex-maire de Bambari par intérim Didier Wangay.

 

L’ancien maire de Bambari Didier Wangay avait été assassiné avec sa famille par les miliciens Anti-Balaka. Le drame s’est produit le 14 décembre 2021 dans la ferme de la victime au village Gallougou. Les parents de l’ex-maire, pointe du doigt ministre Hassan Bouba, ex-coordonnateur politique de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC). Hassan Bouba est inculpée par la cour pénale spéciale pour crime contre l’humanité et crime de guerre

D’après eux, cela fait déjà plusieurs années que le ministre de l’Élevage Hassan Bouba pointait du doigt l’ex-maire par intérim Didier Wangay d’avoir poussé les habitants de Bambari, particulièrement ceux du quartier Bornou à faire des marches contre lui. Il aurait accusé l’ancien maire d’avoir raconté des histoires à son nom à la Minusca qui avait ouvert une enquête contre lui en 2018.

Selon ses propos rapportés par les parents de l’ancien maire, c’est encore ce dernier qui aurait l’indexé  dans le massacre de 112 personnes dans le camp des déplacés de l’évêché d’Alindao le  15 novembre 2018 dans lequel deux prêtres catholiques, 44 femmes et  19 mineurs ont été tués. Pour se venger de ces allégations, selon les parents de l’ancien ministre, le ministre Hassan Bouba montait les autorités contre celui-ci  pour le discréditer et montrer aux yeux de l’opinion qu’il serait un cadre de la rébellion de l’UPC. C’est ainsi qu’ils pensent que l’ombre du ministre Hassan Bouba plane sur son assassinat.

« Il serait capable de monter ces miliciens Anti-Balaka d’aller tuer l’ancien maire Didier Wangay et balader avec sa tête sur des motos dans des rues de Bambari », témoigne l’un de des cousins de la victime.

Rappelons qu’après l’assassinat de Monsieur Didier Wangay le 14 décembre dernier, les noms du maire actuel de Bambari et celui du préfet de l’Ouaka circulent dans la ville de Bambari comme quoi ils seraient des principaux commanditaires de son assassinat.

Zimbabwe : 4 millions de dollars levés pour la prospection pétro-gazière

Invictus Energy, une firme australienne, auteure de la levée de fonds, va bientôt forer des puits dans le cadre du projet Cabora Bassa.Invictus Energy va dépenser 5,5 millions de dollars australiens, soit près de 4 millions de dollars américains, lors de sa campagne de forage. Deux puits dont Muzarabani-1 seront creusés au premier semestre 2022.

Au cours de cette année, la société australienne va notamment procéder à  « la finalisation du traitement des données de (son) étude sismique, la mise à jour de (son) fichier de prospects, et la conclusion de (son) processus d’amodiation », a déclaré ce mercredi Scott Macmillan, le Directeur Général d’Invictus Energy.

Selon le portail Oilprice.com, le gisement du projet Cabora Bassa est « l’un des cinq meilleurs sites de pétrole et de gaz en 2021 » avec des réserves évaluées à 9 mille milliards de pieds cubes de gaz naturel et 300 millions de barils de condensat. Les autorités zimbabwéennes ont approuvé, en août 2020, l’étude d’impact environnemental dudit projet.

Niger : huit ex-génocidaires rwandais expulsés

Ces civils et militaires avaient sept jours, à compter de la notification de l’arrêté du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation daté du 27 décembre, pour quitter le territoire nigérien.Ils ne sont pas restés longtemps au Niger. Huit ex-génocidaires rwandais avaient trouvé refuge, il y a moins de deux mois dans ce pays sahélien, grâce au Mécanisme international des Nations Unies.

Hamadou Adamou Souley, le ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, a prononcé, lundi dernier, leur expulsion définitive. Les personnes concernées par cette mesure ont été condamnées ou acquittées par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) pour leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis.

Il s’agit de Protais Zigiranyirazo, de François Nzuwonemeye, d’Innocent Sagahutu, d’Alphonse Nteziryayo, de Tharcisse Muvunyi, d’André Ntagerura, d’Anatole Nsengiyumva et de Prosper Mugiraneza.

Auparavant, les huit Rwandais étaient retenus à Arusha, en Tanzanie, où se trouvait le siège officiel du TPIR. Le Rwanda a récemment demandé des comptes aux Nations Unies par rapport à leur transfèrement.

Début décembre, Valentine Rugwabiza, la Représentante permanente du Rwanda auprès des Nations Unies, a affirmé que son pays n’avait pas été informé de cette décision. Poursuivant, la diplomate a déclaré qu’il existe des preuves tangibles selon lesquelles certains des huit individus ont mené des activités pour déstabiliser la région des Grands Lacs.

L’Éthiopie à l’heure de la voiture électrique

Une station de recharge pour les véhicules électriques a été inaugurée à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.L’Éthiopie ne veut pas rater le tournant écologique. Marathon Motors Engineering Plc, née d’un partenariat entre Hyundai Motor Company et l’ancien athlète et homme d’affaires Haile Gebreselassie, ambitionne de se placer à l’avant-garde de la révolution énergétique.

Cette société a mis en service, hier mardi, sa toute première station pour recharger des voitures électriques. En seulement quinze minutes, les automobilistes peuvent faire le plein et disposer d’une autonomie de 300 kilomètres.

En outre, Marathon Motors Engineering Plc a commencé l’assemblage de deux nouveaux modèles de véhicules roulant grâce à l’électricité : Hyundai Kona et Hyundai Ayonk. Le premier modèle est sur le marché éthiopien depuis l’année dernière.

De l’avis de Dagmawit Moges, ministre éthiopien des Transports, Marathon Motors Engineering Plc est « un pionnier » dans son pays.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la mise en place de conseillers-clients par la Douane et les enjeux du sourcing local sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.+Al Bayane+, qui revient sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume, estime que la rigueur et la sagesse diplomatique dont fait preuve le Maroc aujourd’hui sont en mesure de déjouer les menées mises en œuvre par certains pays de la région pour nuire à notre première cause nationale.

Pour le journal, l’action diplomatique marocaine repose sur un socle solide: la clairvoyance de SM le Roi et la « communion indéfectible » du peuple autour de la légitimité et de la justesse de la cause.

« Notre nation a pu s’immuniser, en s’appuyant sur ce socle unifié pour mettre sur orbite un rapport de force équilibré et repousser les offensives captieuses », ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui évoque la récente note de la Ligue arabe demandant d’adopter la carte entière du Maroc dans les différents évènements, indique que cette initiative s’affiche à la faveur d’un changement mondial de paradigme sur la question du Sahara.

En plus des voisins régionaux et des partenaires traditionnels, des pays occidentaux, qui avaient des relations distendues avec le Royaume, s’alignent de plus en plus à la cause marocaine, sous le voile de la reconnaissance du Plan d’autonomie proposé par le Royaume pour ses provinces du Sud, constate le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur la mise en place de conseillers-clients par l’Administration des douanes et des impôts indirects (ADII), rapporte que la mission de ce nouveau corps de fonctionnaires, une première dans l’histoire de l’administration publique marocaine, sera d’apporter aux entreprises l’accompagnement et le soutien dans leurs opérations douanières.

Le quotidien souligne que le fait d’utiliser le terme de « client » à la place de l’usager de service public dénote en soi « un changement de taille dans le mindset ».

D’un autre côté, la Douane étant représentative par excellence de la notion d’administration puissante aux pouvoirs régaliens, sa démarche « client » est également la consécration d’un nouveau rôle de l’administration, l’accompagnement et la facilitation, ajoute-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde les enjeux du sourcing local, écrit que privilégier le « Made in Morocco » est la nouvelle devise des acteurs de référence dans la grande distribution qui ont lancé des opérations pour maximiser le sourcing Maroc.

L’enjeu est de soutenir la relance des secteurs productifs, réduire la dépendance aux importations et surtout monter en compétitivité, explique la publication.

« C’est le challenge de la souveraineté industrielle. Tout le défi est là, car consommer marocain est bien, mais encore faut-il disposer de produits de qualité et aux standards internationaux », relève-t-il.