Maroc : Agadir abrite la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique

La ville d’Agadir accueillera, du 2 au 5 décembre, la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique (FICA) ainsi que le quatrième concours international de caricature Maroc 2021.Organisée par le journal marocain Le Canard Libéré en partenariat avec l’Association marocaine de la caricature (MAC) et l’Association Waz, cette 4e édition du FICA, qui rendra hommage au caricaturiste marocain Mustapha Anaflous, se penchera sur une thématique d’actualité, le Coronavirus.

Quelque 449 dessinateurs issus de 72 pays prendront part à ce Festival à travers 1100 œuvres, articulées sur une question brûlante: « Comment le coronavirus a changé le monde? ».

Au menu de cet évènement figurent deux ateliers animés par un groupe de dessinateurs professionnels au profit des enfants de la région Souss-Massa ainsi qu’une exposition permanente des caricatures.

Une conférence animée par des chercheurs universitaires sera par ailleurs organisée autour de la thématique de la caricature et de la liberté d’expression.

G77: Le Maroc appelle à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé, mardi, à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire, à commencer par garantir un accès universel et équitable aux vaccins. »Nous devrions œuvrer pour que cette crise sanitaire serve d’opportunité pour consolider le multilatéralisme et le doter de plus de solidarité », a plaidé le ministre marocain, qui intervenait par visioconférence devant la 45ème réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe des 77 et la Chine, tenue à New York.

Cette solidarité passe avant tout par garantir l’accès universel et équitable aux vaccins, a-t-il indiqué, notant qu’à l’heure actuelle, moins de six pour cent de la population africaine est entièrement vaccinée.

Il a, dans ce cadre, fait observer que malgré les perspectives économiques mondiales prometteuses, la reprise demeure “inégale” dans un contexte sanitaire « incertain » marqué par l’apparition de nouvelles vagues de contamination.

« La persistance de la crise sanitaire accentue les vulnérabilités et problèmes structurels dont souffrent la plupart de nos économies, auxquels il est difficile de remédier sans des investissements audacieux dans les secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation, la protection sociale, les infrastructures, l’énergie propre et le développement durable », a-t-il relevé.

M. Bourita a également fait observer que la pandémie de la Covid-19 a révélé à quel point il est important d’investir dans le développement humain et durable des sociétés, précisant que c’est pour cela que l’Agenda 2030 « doit demeurer au cœur de la coopération internationale et de notre action collective ».

Pour le ministre, le Groupe des 77 et la Chine doit se focaliser sur le changement climatique, le plus grand défi de notre temps, qui représente une « menace existentielle » pour les pays les plus vulnérables.

« Nous devons, en conséquence, intensifier notre mobilisation et notre plaidoyer pour la concrétisation des engagements pris, notamment par les pays développés », a-t-il insisté.

Le Groupe des 77 et la Chine est une coalition de pays en développement, conçue pour promouvoir les intérêts économiques et politiques collectifs de ses membres et créer une capacité de négociation accrue aux Nations Unies.

 Créée par 77 pays, l’organisation, dont la présidence tournante pour l’année 2021 est assurée par la Guinée, a grandi et compte désormais 134 pays membres. Néanmoins, il continue à être désigné comme le G77 dans les négociations et sessions de l’ONU.

Réflexion sur l’accès au très haut débit de l’internet en Côte d’Ivoire

La deuxième phase des travaux de l’atelier pour la mise en place d’un cadre normatif pour le pré-câblage des bâtiments en fibre optique pour l’accès au très haut débit en Côte d’Ivoire a été, lancée mardi, à Abidjan au cours d’une cérémonie.

Cette cérémonie, présidée par M. Roger Félix Adom, ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, représenté par M. Ahmed Sako, directeur de cabinet adjoint, a vu la participation de plusieurs structures impliquées dans cet ambitieux programme.

Dans son allocution, M. Sako a adressé ses remerciements au partenaire technique Huawei qui ne ménage aucun effort dans sa volonté d’accompagner la Côte d’Ivoire dans le développement de la large bande, ainsi qu’à tous les acteurs professionnels publics et privés dont les contributions aux travaux ont permis une avancée significative du projet.

Il a, en outre rappelé que l’ambition première de ce vaste projet est de relever le faible taux de pénétration de l’internet fixe haut débit qui était de 1,2% en juin 2021 et de le porter à 30% à l’horizon 2025, rapporte une note d’information transmise à APA.

D’où l’importance de cet atelier qui débouchera sur la mise en place d’un cadre normatif qui créera des conditions incitatives pour le raccordement des bâtiments, à usage d’habitation ou professionnel, en fibre optique pour la fourniture d’internet à très haut débit, a-t-il souligné.

Il a conclu en exhortant les participants à faire les meilleures recommandations possibles qui déboucheront sur des référentiels de qualité, conformes aux standards internationaux.

M. Lionel Liu, directeur général de Huawei Côte d’Ivoire a, quant à lui, exprimé sa gratitude et ses remerciements au ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, M. Roger Félix Adom, pour sa considération et sa grande disponibilité.

Il a, par ailleurs, relevé qu’en Chine toutes les installations pour la fibre optique sont fournies par les promoteurs immobiliers. En Afrique, par-contre, en raison de contraintes écologiques et de capacité de construction, il recommande que les opérateurs effectuent l’ingénierie et l’installation professionnelles d’équipement de fibre optique.

M. Liu a aussi ajouté que la politique complète de pré-déploiement se compose de trois éléments : le décret, le cahier des charges, l’organisation et le processus de mise en œuvre. Il a relevé que le marché de la construction en Côte d’Ivoire se développe rapidement, cependant, le marché du haut débit, qui est limité par les coûts et l’efficacité de la construction, a un niveau de développement très faible.

Le pré-déploiement permet donc d’emprunter pleinement la force des développeurs, d’accélérer l’installation du haut débit et d’économiser l’investissement social. Il aide non seulement les exploitants à réduire les coûts de construction, mais aussi les promoteurs à augmenter les prix de vente et de location.

Il recommande, en outre, que le ministère des communications promeuve le Plan de mise en œuvre de la stratégie nationale de haut débit et renforce la culture des talents en haut débit et en TIC en Côte d’Ivoire. Selon l’échelle actuelle de développement du haut débit, on estime qu’il est nécessaire de former près de 500 à 800 ingénieurs, qui constitueront l’épine dorsale du développement des TIC à l’avenir.

Pour conclure, M. Liu a relevé la volonté constante de Huawei, en tant que partenaire technique important de soutenir le développement du haut débit en Côte d’Ivoire et de fournir un appui dans divers domaines. A ce propos, il a rappelé la vision de Huawei qui est d’« offrir à chaque personne, foyer et entreprise l’accès à l’univers virtuel pour un monde plus intelligent et entièrement connecté. »

RCA : la BAD accorde un don de 254 millions d’euros

Pour le développement du corridor de transport multimodal Pointe Noire-Brazzaville-Bangui-Ndjamena.

 

Le gouvernement centrafricain et la Banque Africaine de Développement (BAD) ont signé, lundi 29 novembre à Bangui, un protocole d’accord de don d’un montant de 167 milliards de FCFA (environs 254 millions d’euros), dans le cadre du projet de développement du corridor de transport multimodal Pointe Noire-Brazzaville-Bangui-N’djamena.

Ce projet de financement qui a été « négocié et obtenu » de la BAD par le gouvernement centrafricain, est « un intégrateur qui va largement contribuer au désenclavement de la RCA », a souligné la présidence centrafricaine (La Renaissance) dans un communiqué.

Les autorités centrafricaines ont souligné que ce projet intégrateur a été mis en œuvre grâce au concours de la République du Congo qui a obtenu un financement de 175 milliards de FCFA (environs 266 millions d’euros) de la BDEAC (Banque de développement des États de l’Afrique centrale) pour la réalisation du tronçon Pointe Noire-Brazzaville et Brazzaville-Gouga (frontière de la RCA).

Le directeur général Afrique Centrale de la BAD, Serge N’Guessan qui a signé le protocole d’accord, a affirmé selon la présidence centrafricaine que ce projet aura un impact direct sur 120 000 personnes et permettra la hausse du volume des marchandises franchissant les frontières centrafricaines de 237 050 tonnes à 276 140 tonnes (RCA-CONGO).

Et d’ajouter : « Les coûts de transport de marchandises sur ce corridor vont représenter moins de la moitié de ceux pratiqués aujourd’hui sur d’autres corridors ».

Selon Bangui, ce financement de cette institution panafricaine est de loin « le plus grand cadeau que la RCA ait eu en matière du financement des infrastructures en 63 ans d’indépendance ». Ce projet intègre d’autres initiatives importantes du gouvernement centrafricain, telles que la construction d’un centre de cardiologie à Bangui pour un montant de 10 millions de dollars, la construction de 30 Km de pistes rurales, du siège de l’association des femmes entrepreneures de Centrafrique, de cinq écoles, de cinq centres de santé, de cinq marchés ruraux et l’acquisition d’équipements de production pour les groupements agricoles.

En RCA, la BAD a financé plusieurs projets, dont la nouvelle centrale hydroélectrique de Boali 2 d’une capacité de 10 MW au profit de l’entreprise Energie Centrafricaine (ENERCA).

Elle a aussi financé d’autres projets en cours de réalisation comme la Dorsale à fibre optique, composante RCA co-financée avec l’Union européenne, la construction du « data-center » et du centre de formation digitale de l’Université de Bangui, les travaux de construction et de modernisation de l’aéroport de Bangui-M’Poko.

La Côte d’Ivoire et la Guinée signent un contrat d’achat d’énergie

La Côte d’Ivoire et la Guinée ont signé, mardi à Abidjan, un contrat d’achat d’énergie dans le cadre du projet d’interconnexion des réseaux électriques Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée (CLSG).

Le contrat a été paraphé par le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Sidibé Noumory, le Directeur général de l’électricité de Guinée, Bangaly Maty et le Directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko en présence du ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara.

Dans ce contrat d’une durée de 3 ans renouvelable d’accord parties, la Côte d’Ivoire s’engage à fournir à la Guinée, 11 MW chaque année, de 2021 à 2023, soit un total de 33 MW pour les trois années.

Cette cérémonie de signature consacre la vision du président Alassane Ouattara, de faire de la Côte d’Ivoire, le hub énergétique de la sous-région, a indiqué le ministre Thomas Camara.

« C’est une joie pour la Guinée, un espoir pour nos populations aussi reculées que celles de la ville de Nzérékoré, d’accéder enfin à une énergie de qualité et en quantité », a renchéri M. Maty, Directeur général de l’Electricité de la Guinée.

A son tour, le Directeur général de Côte d’Ivoire-Energies, Noumory Sidibé, a expliqué que ce projet est l’aboutissement du renforcement de la coopération énergétique sous-régionale et du développement socio-économique des Etats.  

Le projet d’interconnexion des réseaux électriques CLSG, permet d’établir un marché d’électricité dynamique dans la sous-région ouest africaine et de sécuriser l’approvisionnement des pays en électricité. Cette signature fait partie des projets prioritaires du plan directeur du Système d’échanges d’énergie électrique ouest- africain (EEEAO).

Un taux record du chômage en Afrique du Sud

Le chômage gagne du terrain dans la Nation arc-en-ciel.Le Bureau national des statistiques (StatsSA) d’Afrique du Sud déclenche l’alarme contre la progression du taux de chômage. Son enquête trimestrielle sur la population active (QLFS) pour la période juillet-septembre 2021 publiée ce mardi révèle que 34,9% de Sud-Africain sont au chômage.

Concrètement, le nombre de personnes ayant un emploi a diminué de 660.000 pour atteindre 14,3 millions de chômeurs.

Selon cette enquête, « le taux de chômage a augmenté de 2,2 points de pourcentage pour atteindre 46,6 % » au cours du troisième trimestre de 2021 par rapport aux trois mois précédents.

« Entre le 2e trimestre et le 3e trimestre 2021, le nombre de personnes employées a diminué dans toutes les industries, à l’exception de la finance, où l’emploi a augmenté de 138.000 », a précisé la StatsSA.

L’enquête montre que la seule augmentation de l’emploi a été enregistrée dans le secteur informel, tandis que des pertes d’emploi ont été observées dans le secteur formel, les ménages privés et le secteur agricole.

« La plus forte baisse de l’emploi a été enregistrée dans le commerce (309.000), suivi par les services communautaires et sociaux (210.000), la construction et les ménages privés (65.000 chacun) », explique la source.

La BGFI Holding Corporation conserve sa note A+

L’établissement financier maintient ses perspectives de stabilité positive suite à l’évaluation de l’agence de notation Bloomfield.Le Groupe BGFIBank tient le coup. Malgré le scandale Egal dans lequel il est cité et qui éclabousse directement l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, et son premier cercle, la holding financière est parvenue à conserver sa cote.

Au terme de sa mission d’évaluation, l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation conclut dans son rapport que le Groupe présente, sur le long terme, une qualité de crédit élevée. « Les facteurs de protection sont bons. Et à court terme, le groupe présente une certitude de remboursement en temps opportun élevée ainsi que des facteurs de liquidité forts et soutenus par de bons facteurs de protection », informe Bloomfield dans un communiqué parvenu mardi à APA.

Cependant, signale l’agence de notation, « les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique. »

« Cette notation financière répond aux exigences d’excellence, de performance et de rentabilité du Groupe, inhérentes à notre métier qui guident depuis 50 ans le développement de notre Banque. Une ambition que nous continuons de porter avec le déploiement de notre nouveau Projet d’entreprise +Dynamique 2025+ », s’est félicité le Président Directeur Général du Groupe BGFIBank, Henri-Claude OYIMA, cité dans le communiqué.

Cette notation a été effectuée sur la base des performances du Groupe au titre de l’exercice 2020 ainsi que des perspectives d’activités au cours de l’exercice 2021. Elle s’appuie sur plusieurs facteurs clés de performance tels que le renforcement continu du cadre de gouvernance et du dispositif de gestion des risques ; le bilan satisfaisant du plan d’entreprise « Excellence 2020 », traduisant globalement la bonne capacité à atteindre les objectifs…

Ethiopie : le Pm invite les rebelles à se rendre

Le conflit en Ethiopie décime la jeunesse du Tigré, déplore le Premier ministre, Abiy Ahmed.Les combats entre l’armée régulière éthiopienne et les troupes du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, sigle anglais) s’enlisent. Et pour éviter la mort de plusieurs jeunes combattants, le chef du gouvernement Abiy Ahmed invite les rebelles à se rendre à l’armée nationale.

« La jeunesse du Tigré périt comme des feuilles. Sachant qu’elle est vaincue, elle est dirigée par quelqu’un qui n’a pas de vision ou de plan clair », a déclaré M. Abiy, lauréat du prix Nobel de la paix 2019, dans des commentaires diffusés sur les médias publics.

Le Premier ministre s’est exprimé depuis l’une des lignes de front de la guerre, où il a revendiqué la victoire une semaine seulement après pris les commandes des opérations militaires.

« La guerre est terminée », a-t-il lancé, appelant ceux qui combattent aux côtés du TPLF, en particulier les jeunes, à la reddition. Il a également exhorté les mères de la région du Tigré à demander des nouvelles de leurs enfants qui ont été amenés à la guerre par le TPLF.

« L’Éthiopie se battra contre tout ennemi qui pille, tue, viole et vandalise », a poursuivi le Premier ministre, qui s’est engagé à éliminer victorieusement et rapidement les forces rebelles.

« Le groupe terroriste TPLF a été complètement vaincu, et ce n’est qu’une question de temps pour conclure la lutte avec succès », a-t-il noté.

Vaccination Covid : que de doses perdues en Afrique !

Sur le continent noir, la « courte durée de conservation » des vaccins combinée à la réticence de la population débouche sur la destruction d’une quantité importante de doses.Un gâchis ! L’Afrique, déjà victime de l’iniquité vaccinale, perd de précieuses doses. Récemment, plus de 268.000 doses des vaccins AstraZeneca et Pfizer n’ont pu être administrées en Namibie avant leur expiration.

Selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC, sigle en anglais), cette tendance va se poursuivre « si les pays occidentaux continuent à envoyer des doses dont la durée de conservation est courte ».

Dans une déclaration commune, publiée hier lundi, Africa CDC, le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat) et le mécanisme Covax soutiennent que l’arrivée non anticipée des dons rend « extrêmement difficile la planification des campagnes de vaccination ».

Pour ces organisations, les pays africains ont donc besoin « d’un approvisionnement prévisible et fiable » car leurs systèmes de santé déjà mis à rude épreuve ne peuvent absorber tous ces vaccins à très court terme. À ce jour, plus de 90 millions de doses offertes ont été livrées via Covax, Avat et des accords bilatéraux.

Zambia Airways, le nouveau décollage

La nouvelle compagnie nationale zambienne, grâce à un coup de pouce d’Ethiopian Airlines, lancera demain mercredi ses opérations commerciales.Lusaka, Ndola, Solwezi (Zambie), Afrique du Sud et Zimbabwe. C’est le plan de vol inaugural de la Zambia Airways. Elle est née des cendres de l’ancienne compagnie nationale dont les activités ont cessé en 1994.

Ethiopian Airlines, l’une des compagnies les plus dynamiques en Afrique, détient 45 % des parts de la nouvelle société alors que la Société zambienne de développement industriel à responsabilité limitée (IDC, sigle en anglais) en possède 55 %.

L’accord de création de la Zambia Airways a été signé en 2018 avec un capital social de 30 millions de dollars. « Ce partenariat stratégique s’inscrit dans le cadre de notre stratégie de hubs multiples
Vision 2025 en Afrique », a expliqué Tewolde GebreMariam, Président Directeur Général d’Ethiopian Airlines.

Grâce à cette politique, Ethiopian Airlines exploite actuellement des hubs à Lomé (Togo) avec ASKY Airlines, Malawian à Lilongwe (Malawi), Tchadia à N’Djamena (Tchad) et Ethiopian Mozambique à Maputo (Mozambique).

En outre, M. GebreMariam a affirmé que la compagnie éthiopienne « s’est engagée à mettre en œuvre son plan de croissance en collaboration avec des transporteurs africains et la nouvelle compagnie Zambia Airways servira de plaque tournante solide
offrant une connectivité aérienne nationale, régionale et éventuellement internationale pour les passagers et le fret vers les principales destinations du Moyen-Orient, Europe et Asie ».

Pour sa part, déclaré Bonaventure Mutale, président du Conseil d’administration de la Zambia Airways, a déclaré que ladite compagnie « a franchi avec succès toutes les étapes nécessaires à la reprise de ses opérations ». Dans ce plan de relance, Ethiopian Airlines a mis à la disposition de la Zambia Airways trois avions (deux Q400 et un Boeing 737-800), mais elle vise d’ici 2028 une flotte de douze appareils qui lui permettraient alors de transporter 1,9 million de passagers par an.