Maroc: Saisie au port Tanger-Med de 22,8 kg de cocaïne en provenance de l’Espagne

Les services sécuritaires du port de Tanger-Med ont avorté ce jeudi, une tentative de trafic de 22,8 kilogrammes de cocaïne à bord d’un camion de transport international immatriculé au Maroc.Dans un communiqué, la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a indiqué que les opérations de contrôle ont permis de saisir une quantité de cocaïne bien empotée dans un chargement d’équipements ménagers, après son arrivée au port Tanger-Med en provenance d’un port espagnol.

Selon la même source, le chauffeur de ce camion, âgé de 26 ans, a été arrêté et placé en garde à vue à la disposition de l’enquête confiée au service préfectoral de la police judiciaire de Tanger sous la supervision du parquet compétent.

Cette opération sécuritaire s’inscrit dans le cadre des efforts intenses fournis par les services de la sûreté nationale pour lutter contre le trafic international de drogue, en particulier les comprimés psychotropes introduits depuis l’Europe.

La Sotra à Bouaké, un projet à fort impact social pour les élèves et étudiants

Le déploiement de la Société des transports abidjanais (Sotra) à Bouaké, est perçu par les populations comme un projet à fort impact social au profit des élèves et étudiants de cette deuxième ville ivoirienne.

Le secrétaire général du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI), Traoré Karamoko alias National TK, voit en ce déploiement, un projet à fort impact social qui profitera aux élèves et étudiants de Bouaké.

Il s’exprimait, jeudi, à APA à la veille de la cérémonie de lancement officiel des activités de cette entreprise à Bouaké, en présence du premier ministre Patrick Achi.

« En tant que syndicalistes qui luttons au quotidien pour le bien-être des élèves et étudiants, nous ne pouvons qu’être satisfaits et fiers d’accueillir ce vendredi la Sotra à Bouaké », a souligné M. Traoré, saluant un « événement historique ».  

Selon lui, l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké avec une capacité d’accueil initiale de 4000 étudiants se retrouve aujourd’hui avec 25 000 inscrits dont 21 000 qui résident hors du campus.

 Ces derniers, logeant pour la plupart à plusieurs kilomètres de l’UAO, à la périphérie ouest de Bouaké, dira-t-il ensuite « dépensent en moyenne 18 000 francs CFA par mois en terme de transport entre leur maison et l’université ».

« Vous conviendrez donc avec moi que cette arrivée effective des autobus de la Sotra à Bouaké ne peut que nous réjouir, parce qu’avec la carte de bus à 3000 FCFA nous pourrons désormais nous déplacer aisément et en toute sécurité », a fait savoir le secrétaire général du CEECI, rappelant que le problème du transport des élèves et étudiants à Bouaké faisait partie des principales revendications de son syndicat depuis 2015.

« En 2018, nous avons rencontré le ministre des transports Amadou Koné pour lui exposer ce problème, aujourd’hui, soit trois ans plus tard, nous avons une réponse positive. C’est donc un ouf de soulagement pour nous », a-t-il ajouté avant de féliciter le président Alassane Ouattara et le ministre Amadou Koné pour avoir réalisé ce vieux rêve de la ville de Bouaké.

« Hormis les élèves et étudiants, ce déploiement de la Sotra à Bouaké participe aussi de manière générale à la relance économique et sociale de cette ville », a-t-il conclu.

Cet avis du secrétaire général du CEECI est également partagé par Lamine Tapsoba, étudiant en Licence 2 des sciences du langage et de la communication à l’université Alassane Ouattara de Bouaké.

Pour lui, l’arrivée de cette régie va contribuer à remettre de l’ordre dans le secteur du transport dans cette deuxième ville ivoirienne où les taxi-motos règnent en maitres et mettent le plus souvent la vie des usagers en danger.

M. Tapsoba qui habite au quartier Koko, au centre de Bouaké dit dépenser 500 F CFA par jour en aller et retour entre son habitation et l’université. Une somme qu’il trouve d’ailleurs exorbitant en comparaison des 3000 F CFA qu’il va devoir débourser maintenant par mois pour se rendre à l’école ou pour faire d’autres courses personnelles.

De manière générale, l’ouverture des nouvelles lignes de la société nationale de transport urbain est accueillie avec beaucoup d’enthousiasme dans la capitale régionale du Gbêkê.

C’est le cas pour Kouakou Konan, parent d’une élève de 5è au lycée Djibo Sounkalo, à l’ouest de Bouaké.

« L’année dernière (2020-2021), j’ai dépensé près de 20 000 F CFA par mois en terme de transport pour ma fille, en plus de tous le stress que j’ai dû endurer tout au long de l’année à cause des risques d’insécurité routière auxquels elle était exposée tous les jours. C’est donc un vrai ouf de soulagement pour moi », a confié le père de famille de 6 enfants.

Cependant, quelques avis divergents se font tout de même entendre. Des sceptiques se demandent entre autres, comment les autobus de la Sotra arriveront à circuler convenablement dans ce tohu-bohu de la circulation à Bouaké, où de nombreux motocyclistes et automobilistes sont souvent indexés pour leur manque de civisme sur la voie publique.

Des grincements de dents se font également entendre du côté des acteurs du transport déjà présents sur le terrain. Si les chauffeurs de taxi ville donnent l’impression de minimiser l’impact que peut avoir cette implantation sur leur recette journalière, ce n’est pas le cas pour les conducteurs de taxi-motos qui n’arrivent pas à cacher leur inquiétude.                                                                                                                 Ce moyen de transport à deux roues était le plus prisé auprès des élèves et étudiants de Bouaké.

En attendant l’arrivée du premier ministre Patrick Achi, ce vendredi, des abris ont été installés sur le trajet des 10 lignes qui desserviront la ville de Bouaké du nord au sud et d’Est en ouest en passant par la gare centrale au centre-ville où temporise une trentaine de bus flambant neuf.

Patrick Achi est attendu, ce vendredi 24 septembre 2021 à Bouaké pour le lancement officiel des activités de la Sotra dans cette deuxième ville du pays.

Il devrait effectuer un trajet inaugural en bus, dans la matinée de vendredi donnant ainsi le top départ officiel de l’histoire de la Sotra à Bouaké.

Le Maroc engagé dans un processus solide de démocratisation (Bourita)

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé jeudi que le Maroc est « activement engagé dans un processus solide de démocratisation, dans le cadre de la longue trajectoire de réformes du Royaume », a-t-il rappelé.Le ministre, qui s’exprimant lors de la 10ème conférence ministérielle de la Communauté des démocraties, tenue virtuellement mercredi en marge de la 76ème Assemblée générale des Nations-Unies, a souligné que le Maroc, « en tant que partenaire de cette Communauté, reste engagé à promouvoir la démocratie et à renforcer sa résilience, tout en soutenant l’adhésion aux valeurs démocratiques communes, aux Droits de l’Homme et à l’Etat de droit, comme indiqué dans la Déclaration de Varsovie ».

Dans ce sens, le ministre a mis en avant l’adoption, cette année, du Nouveau modèle de développement qui vise à réaliser le plein potentiel du pays, avec pour ambition d’enraciner la démocratie pour permettre aux citoyens de prendre en charge leur vie et leur avenir au sein d’une société « ouverte, diversifiée, juste et équitable ».

« Pour le Maroc, résilience et démocratie vont de pair. En réalité, les réformes mises en œuvre par le Roi Mohammed VI se sont poursuivies, malgré la crise pandémique », a-t-il souligné, expliquant que ces réformes ont été renforcées avec des initiatives audacieuses comme le lancement du système de couverture sociale généralisée.

Parallèlement, a-t-il poursuivi, « et malgré un contexte tumultueux pour la démocratie au niveau régional et les défis posés par une pandémie persistante, la vitalité démocratique du Royaume a été clairement démontrée lors des élections générales » du 08 septembre, notant que le taux de participation a dépassé les 50%, atteignant plus de 60% dans les Provinces du Sahara Marocain.

A cet égard, Bourita a fait observer que la communauté internationale a félicité le Maroc pour la réussite de ces élections, qui a été organisée avec la présence de 4,323 organisations de la société civile, et 152 observateurs électoraux internationaux, ce qui a davantage renforcé les garanties de transparence et d’intégrité.

En plus des principes et pratiques démocratiques « essentiels » tels que des élections libres et justes, le ministre a souligné, en particulier, l’approche inclusive du Royaume par rapport à la société civile, comme un facteur qui caractérise la société marocaine.

« Au Maroc, le tissu de la société civile n’a jamais été aussi dense », a relevé le diplomate, rappelant que la Constitution de 2011 lui a accordé un rôle consultatif « très important », mais également comme catalyseur de développement.

Par ailleurs, le ministre a soutenu que pour le Maroc, la consolidation de la démocratie et le renforcement de sa résilience nécessitent de garantir aux citoyens non seulement leurs droits fondamentaux, mais également un cadre de vie sain et prospère, dans la sécurité, la stabilité et l’harmonie. Dans ce cadre, le ministre a mis en relief l’engagement et les initiatives louables du Royaume, notamment pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme religieux, la migration, l’action environnementale et le combat contre les changements climatiques.

« Le soutien clair de la communauté internationale aux choix stratégiques et irréversibles du Maroc ne sont pas le fruit du hasard », a conclu Bourita, expliquant que le Royaume a fait de « l’approfondissement et du renforcement des pratiques démocratiques l’une des priorités de son agenda national et de ses engagements internationaux ».

La Côte d’Ivoire veut prévenir les crises via la géoinformation

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, a procédé jeudi à l’ouverture de la 5e édition du Salon international de la géomatique qui a pour thème « Apport des technologies de la géo information dans la gestion des crises ».

Ce salon qui se déroule les 22, 23 et 24 septembre 2021 à l’auditorium de la Caistab, à Abidjan, réunit des chercheurs, des experts des questions de la géomatique venus du continent et de l’Europe. Il est organisé par le Comité national de télédétection et d’information géographique (CNTIG).

« La géomatique est une technique qui associe l’informatique à la gestion, au stockage et au transfert des données géographiques », a expliqué à la presse le ministre Adama Diawara, indiquant que « la géo information nous permet de prévenir la crise ou de la gérer de façon efficiente » lorsqu’elle survient.

En outre, dira-t-il, la géo information permet aux gestionnaires de la crise de prendre des décisions appropriées. Et, l’usage de la géo technologie et la géo information dans la gestion des crises participe à l’édifice de la science et de la recherche en matière de développement. 

Les crises touchent un large spectre de domaines et événements. Durant ces deux jours restant, les experts de la géo information réfléchiront sur la thématique centrale du salon, à savoir l’ « apport des technologies de la géo information dans la gestion des crises ».

Ce salon, qui se tient tous les deux ans, se déroule cette année en mode semi-virtuel, en raison de la Covid-19. Dr Edouard Fonh-Gbéi, le directeur général du CNTIG, a souligné que le contexte de cette crise sanitaire a suscité la thématique abordée à cette édition.

Il s’agit « d’une part de porter notre apport sur la solution des solutions géo informatiques » en vue d’une maîtrise de « la sécurité territoriale, la gestion des crises sanitaires, la gestion efficiente des terres, la sécurité alimentaire et la modernisation des trafics urbains », a-t-il soutenu.  

La géo information, combinée aux technologies de l’information, est sujette à des évolutions changeantes au rythme de celle de l’environnement technologique notamment à l’ère de l’Internet à haut débit, la Big data, de l’intelligence artificielle, de l’inter connectivité des appareils intelligents, a-t-il fait observer.

« Son caractère transversal nous permet de traiter diverses disciplines », a-t-il poursuivi. Cette année le salon international de la géomatique vise une « participation de plus de 1 millier de visiteurs » aux différentes conférences et au niveau des stands.

Les experts de cette discipline, selon le ministre Adama Diawara, sont « au carrefour des sciences spatiales, de l’informatique et des statistiques ». Il les a appelé à trouver les meilleures méthodes, les outils et moyens pour adresser les problématiques multiformes et multi variées des crises.

« Nous sommes aujourd’hui confrontés à des crises environnementales, climatiques, alimentaires et sanitaires qui déstabilisent nos organisations à des dimensions spatiales diverses » et la géomatique devra réveiller la vigilance collective au niveau technique et social, a-t-il poursuivi.  

Cette cinquième édition se tient après celles de 2012, 2014, 2016 et 2018. Le salon rassemble les  pouvoirs publics, les agences nationales de cartographie, le secteur privé, les organisations internationales, le monde académique et les utilisateurs des services géospatiaux.  

RCA-municipales de 2022 : l’ONU-Femmes lance son appui en faveur des femmes engagées

L’ONU-femmes Centrafrique en  partenariat avec l’Autorité Nationale des Elections (ANE) a lancé officiellement vendredi 17 septembre 2021 son programme d’appui aux candidatures féminines pour les élections municipales de 2022.

 

En 2016, la Centrafrique dispose de la loi de Parité Homme-Femme d’ici à 2030. C’est dans ce contexte que l’ONU-Femmes, en s’appuyant sur les organisations féminines de Centrafrique veut mobiliser les centrafricaines afin de s’affirmer aux élections locales de 2022. Les résultats des élections législatives passées n’ont pas été à l’attente des organisations féminines de Centrafrique. 18 femmes élues sur 140 députés.

Pour atteindre ces objectifs fixés, l’ONU-Femmes et ses partenaires vont développer des stratégies visant à renforcer les bases des organisations féminines locales. Ceci passera par l’amélioration de la participation des femmes aux processus électoraux et l’accroissement des femmes et de sa représentativité au niveau des instances de prise de décision que cela soit nominatif ou sélectif.

« Dans toutes les Préfectures au niveau central, nous comptons avoir un cadre de formation, de coaching et de monitoring permanent des femmes candidates aux  élections locales de 2022. Une clinique juridique d’assistance à l’élaboration des dossiers des candidatures féminines et la gestion des querelles pré et post-électorales  est prévue. Il est aussi prévu l’organisation d’une campagne nationale de mobilisation communautaire et l’éducation civique en vue de la participation effective des femmes et filles aux élections municipales »  a présenté Junior Houl-Gonra, Juriste, expert en Genre, représentant le coordinateur national de l’ONU-femmes Centrafrique.

Pour la présidente de la Commission de formation à l’éducation citoyenne du genre, Annette Ouango « le cadre juridique pour les élections locales est favorable à une meilleure participation des femmes et des jeunes filles en âge de voter. Une volonté manifeste de la part des femmes doit être sentie, et à la fin, la femme doit avoir un pourcentage représentatif au sein de la municipalité » a-t-elle fait observer.

L’objectif majeur de l’ONU-Femmes demeure l’augmentation de la participation des femmes et des jeunes filles aux processus électoraux à travers le renforcement  du partenariat entre les acteurs impliqués dont cette agence onusienne elle-même et l’Autorité nationale des élections (ANE).

Pendant la période  des campagnes électorales des élections  législatives de 2020-2021, certaines candidates avaient été empêchées par les groupes armés de pouvoir battre campagne. Leurs matériels de campagne ont été vandalisés. D’autres pesanteurs socioéconomiques n’avaient permis aux femmes de s’afficher lors des dernières élections législatives.

Tourisme: les jeunes ivoiriens invités à relever le défi de l’innovation digitale

Les jeunes entrepreneurs ivoiriens été invités, mardi, à relever le défi de l’innovation digitale dans le secteur du tourisme.

Cette invitation a été lancée par le ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana qui a échangé avec les promoteurs des huit start-up sélectionnées de la 1ère édition du concours dénommé « Start-up tourisme 2021 ».

Ce concours qui a pour partenaire technique, le Cabinet Alliance Conseils est une initiative du ministère du Tourisme s’inscrivant dans le cadre des activités de la «Quinzaine touristique » en prélude à la journée mondiale du tourisme qui aura lieu le 27 septembre prochain à Abidjan.

A cette occasion, le ministre Siandou Fofana a indiqué que ces dernières années, le secteur qui a le plus bénéficié de l’économie numérique, et subi des chocs au niveau de la transformation sociologique et technique est celui du tourisme.      

« Le tourisme vous donne une opportunité, des métiers dans les domaines de la restauration, de l’hébergement, du voyage et des loisirs. De façon transversale comme verticale, il faut vous fixer sur tous les segments de métiers pour rechercher des solutions plus adaptées au contexte qui prévaut et qui va prévaloir. C’est donc anticiper sur les tendances du futur », a soutenu le ministre.

C’est pourquoi, il a invité les jeunes entrepreneurs ivoiriens à trouver des solutions au-delà des frontières ivoiriennes pour aller à la conquête d’autres territoires, car la concurrence au niveau de l’environnement des innovations digitales devient de plus en plus rude. « Et c’est cela la mondialisation»,  a-t-il dit.

(…), nous sommes dans un monde globalisé et nous vivons dans un village planétaire. La compétition devient rude, il ne s’agit plus de chercher à être bon, il ne s’agit pas d’être meilleur ; il s’agit d’être excellent. Et l’excellence, ça se construit. Pour la construire, il est important pour les uns et les autres d’avoir à ne pas se mesurer entre Ivoiriens ; mais avec les autres jeunes du monde. C’est de regarder à l’aune de votre esprit d’ingéniosité », a fait observer le ministre, rassurant de la volonté du gouvernement à accompagner l’entrepreneuriat jeune.

En outre, il a tenu à remercier et à féliciter le cabinet Alliance conseils et son directeur pour l’excellent encadrement dont ont bénéficié ces jeunes entrepreneurs afin de faire d’eux des acteurs prépondérants de l’écosystème touristique ivoirien pour une économie dynamique.

Désiré Kadio-Morokro, directeur général de cabinet et par ailleurs président du jury, a salué cette belle initiative du ministère du Tourisme en faveur des jeunes de Côte d’Ivoire.

« Le plus important, c’est la formation qui est le véritable gage de toute réussite entrepreneuriale », a-t-il dit, exprimant dans la foulée toute sa gratitude au ministre pour la confiance à lui faite dans le cadre de ce concours à fort impact sociétal.

 « Start-up tourisme » est un programme d’appui au développement de l’entrepreneuriat jeune en Côte d’Ivoire. L’objectif est d’identifier, de former et d’accompagner les jeunes entrepreneurs dont les initiatives entrepreneuriales contribuent à la valorisation et au développement du tourisme ivoirien.

 Il se déroule du 15 juillet 2021 au 30 septembre 2022 et impactera, entre autres, le développement du tourisme ivoirien, l’amélioration de l’intérêt du tourisme pour les populations locales, le développement de l’écosystème national de l’innovation et de l’entrepreneuriat etc.

Des quarante candidatures soumises, seulement dix d’entre elles ont bénéficié d’une formation assidue sur la fiscalité, le marketing et la vente, la gestion d’entreprise, la gestion financière le storytelling, le leadership, la motivation etc.

Et parmi les dix, huit sont en lice pour la phase finale du trio gagnant. Le premier bénéficiera d’un appui financier de 12 millions de FCFA, le deuxième 10 millions FCFA et le troisième une somme de 8 millions de FCFA. Ces trois lauréats recevront leurs lots, lors de la journée mondiale du tourisme organisée par la Côte d’Ivoire, le lundi 27 septembre 2021 à Abidjan.

Covid-19 : l’Afrique a besoin de sept fois plus d’expéditions de vaccins (OMS)

L’acheminement de vaccins anti-Covid-19 vers l’Afrique doit passer de 20 millions de doses par mois à 150 millions de doses en moyenne sur la même période pour que le continent puisse vacciner 70 % de sa population d’ici septembre 2022, souligne l’OMS.L’Afrique pourra-t-elle atteindre l’objectif de vacciner 70% de sa population ? Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cela est bien possible. Mais à condition que les expéditions actuelles de vaccins contre la pandémie vers le continent noir soient multipliée par sept.

C’est pourquoi, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a déclaré, jeudi, lors d’une conférence de presse virtuelle, que les promesses de dons du liquide précieux doivent être livrées « sans perte de temps.»

« Les actes en disent plus que les paroles et les pays africains ont besoin de dates de livraisons claires pour pouvoir planifier correctement. Nous avons aussi besoin de structures robustes pour nous assurer que toutes les promesses formulées sont tenues », a martelé Dr Moeti.

Si la responsable onusienne insiste sur la nécessité d’accélérer les livraisons, c’est parce que « seul un tiers des vaccins que les pays riches ont promis de partager avec l’Afrique d’ici la fin de 2021 a été reçu. »

Par ailleurs, souligne l’organisme onusien en charge de la santé, le Mécanisme Covax, une plateforme mondiale conçue pour offrir un accès équitable aux vaccins contre la Covid-19, a été contrainte de réduire de 25 % ses livraisons à l’Afrique prévues pour cette année. Cela est dû aux pénuries d’approvisionnement et d’interdiction d’exportations.

En outre, l’OMS s’inquiète d’un regain de la pandémie avec les voyages et les célébrations de fin d’année qui approchent à grand pas. Et sans une vaccination à grande échelle et d’autres mesures de prévention, prévient-elle, « la quatrième vague sur le continent risque d’être la plus brutale de toutes jusqu’à présent. »

A cela s’ajoute, selon l’Organisation mondiale de la santé, le fait que plus le déploiement des vaccins est retardé, plus le risque est grand que des défis supplémentaires émergent, tels que les variants, la réticence à la vaccination, des lacunes opérationnelles et d’autres menaces.

Alors que la troisième vague de COVID-19 en Afrique continue de refluer, 108 000 nouveaux cas ont été signalés et plus de 3000 vies ont été perdues en une semaine à la date du 19 septembre. Il y a désormais près de 8,2 millions de cas de COVID-19 enregistrés sur le continent. Le variant Delta a été identifié dans 38 pays africains. Le variant Alpha a été détecté dans 45 pays et le bêta dans 40.

L’Observatoire du service public présenté à la société civile ivoirienne

L’Observatoire du service public (OSEP) a été présenté, jeudi, à la société civile ivoirienne dans le cadre d’une campagne de promotion et de sensibilisation auprès des usagers de l’administration.

A l’ouverture de cette rencontre, Dr Noël Tahet, directeur de cabinet représentant le secrétaire d’Etat, chargé de la Modernisation de l’administration, Dr Brice Kouassi, a salué les efforts de l’OSEP, demandant dans la foulée aux organisations de la société civile d’être le relais de l’Etat auprès des usagers.

 «Cette cérémonie est organisée pour rapprocher les populations de l’OSEP selon la volonté du président de la République. Soyez les relais efficaces pour mieux atteindre les populations », a-t-il lancé.

Pour sa part, la Secrétaire permanente de l’OSEP, Mme Roxane Kouadio,  a présenté les  composantes, missions, attributions et moyens de saisines de cette structure.

 « Cette cérémonie de présentation de l’OSEP à la société civile est le point de départ de la vulgarisation de l’Observatoire auprès des populations. Nous comptons sur chacun de vous pour être nos points focaux auprès des usagers », a déclaré Mme Kouadio.

« Je peux aussi affirmer que ce n’est que le début d’un processus d’expansion de  l’OSEP  sur toute l’étendue du territoire nationale. J’en appelle à votre sens de la responsabilité et à  votre engagement  citoyen pour atteindre nos missions et objectifs » a-t-elle ajouté, annonçant une tournée de promotion de sa structure dans la ville d’Abengourou (Est) et dans d’autres villes de l’intérieur du pays.

L’OSEP, structure sous tutelle du Secrétariat d’État auprès du ministère la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, chargé de la Modernisation de l’administration (SE-MFPMA), est un organe d’écoute qui recueille et traite les préoccupations des usagers de l’administration publique ivoirienne.

Des canaux de saisine sont mis gratuitement à la disposition des populations pour interagir avec les services publics. Il s’agit notamment du centre d’appel (800 000 07 / 27 22 40 98 98) et des réseaux sociaux.

Côte d’Ivoire: 32 milliards FCFA de la BAD pour des PME dirigées par les femmes

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi à Abidjan, l’octroi d’un prêt de cinquante millions d’euros à une banque ivoirienne pour soutenir les petites et moyennes entreprises opérant dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie et les entreprises détenues par les femmes en Côte d’Ivoire.

Dans le contexte de relance économique marqué par l’impact négatif de la pandémie de Covid-19, cette opération permettra à NSIA Banque de renforcer sa solidité financière. Ce prêt permettra surtout de disposer des ressources financières nécessaires pour accompagner les besoins d’investissements des entreprises et PME actives dans les secteurs prioritaires de l’économie ivoirienne notamment l’agriculture, l’agro-industrie et l’efficacité énergétique.

« Nous voulons appuyer et renforcer les processus de transformations agro-industrielles des filières locales porteuses afin d’accroître les opportunités économiques en faveur des populations les moins favorisées, a déclaré Joseph Ribeiro, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest.

 « Financer le développement des PME et entreprises ivoiriennes notamment celles détenues par des femmes, c’est préserver et soutenir l’emploi et promouvoir la relance économique indispensable à la sortie de crise. », a-t-il poursuivi.

« Notre objectif à travers cette ligne de financement est de faciliter l’accès au financement pour les PME ivoiriennes », a ajouté Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier et de l’inclusion financière à la Banque pour l’Afrique de l’ouest.

« Notre ambition est d’offrir aux PME ainsi qu’aux femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire de nouvelles perspectives en les incitant à se lancer sur de nouveaux marchés porteurs. Avec des priorités qui consistent à dynamiser l’investissement productif et à développer le commerce pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables et inclusifs », a-t-il insisté.

L’opération cible en particulier le développement du secteur privé via une capacité de prêt améliorée pour NSIA Côte d’Ivoire et un accès accru au financement pour ses clients, y compris les PME, ainsi que la composante genre et des effets sociaux attendus, grâce au soutien aux entreprises dirigées ou détenues par des femmes et la contribution aux sous-projets dans les zones rurales.

L’octroi de ce prêt devrait contribuer à une croissance inclusive car il cible des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre, tout en améliorant l’accès au financement des entreprises mal desservies, notamment les PME, et celles dirigées par des femmes et des jeunes.

Dans le secteur agricole, des résultats solides en matière de développement sont attendus, notamment la création de 6 700 emplois destinés aux femmes (36% du total) et aux jeunes (37%).

Libye : le général Haftar candidat à la présidentielle

Khalifa Haftar, chef militaire libyen, va quitter l’armée pour se présenter à la présidentielle prévue en décembre prochain, a appris APA jeudi.Il veut ainsi respecter la loi électorale du pays qui stipule que les officiers militaires intéressés par la présidence doivent quitter leurs fonctions dans l’armée par obligation.

Toutefois, la même loi précise que ceux qui l’ont fait peuvent retrouver leur ancien poste s’ils perdent l’élection.

Si les alliés du général Haftar ont apprécié cette loi, elle a été rejetée par ses opposants.

En vertu d’un nouvel accord, la Libye doit organiser des élections en décembre, mais l’on craint que des tensions prolongées ne remettent en question la tenue du scrutin.