RCA-Afro basket : courte victoire des fauves de Bas-Oubangui face à la Guinée

Pour leur 2ème match de poule, les Fauves ont remporté de justesse la victoire 61 à 60 devant la Guinée Conakry du groupe A.

 

L’ambiance était électrique à Kigali Aréna qui a accueilli cette grande compétition. D’entrée de jeux, les Fauves étaient au-dessus de leurs adversaires avec un score de 18 points contre 7 points au premier carton. Pendant la 2nd manche, le score devient très serré, les deux équipes partent en trêve sur la marque de 33 à 32 en faveur des Fauves de Bas-Oubangui.

De retour sur le parquet après la trêve, les Fauves essaient d’imposer les muscles à leurs adversaires, c’est le sang froid dans le camp adverse. La Guinée Conakry mène toujours l’offensive. A ce niveau, le combat devient rude entre les deux équipes qui n’arrivent toujours pas à se dominer.

Les deux derniers cartons ont fait l’objet d’un combat de muscle entre les deux formations jusqu’à la dernière minute. Au bout du souffle, les Fauves arrachent la victoire à la dernière seconde, une victoire de justesse 61 à 60. Les Fauves sortent victorieux en 2nd match de poule après leur défaite devant les pharaons d’Egypte.

Les résultats de ses deux derniers rencontres voire la suite de  la compétition sont les fruits de nombreuses tractations au sein de l’équipe nationale Centrafricaine pendant les préparatifs. En raison de disputer plusieurs matches amicaux sans repos et jusqu’à 48 du début de la compétition, certains maillants forts de l’équipe ont été blessés et déclarés forfaits pour la suite de la compétition.

Après la Guinée Conakry, les Fauves affronteront les Aigles de Quartage le samedi prochain. Précisant que la Tunisie a malmené la Guinée Conakry en 1èr match de groupe 86 à 44. Avec le résultat de la rencontre Centrafrique Guinée Conakry 61 à 60, la prochaine rencontre Centrafrique Tunisie s’annonce difficile.

Mali : Soumeylou Boubeye Maïga placé sous mandat de dépôt

L’ancien Premier ministre a été écroué ce jeudi par la chambre d’accusation de la Cour suprême du Mali, dans l’affaire de l’achat d’un avion présidentiel pendant la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta.Le feuilleton de l’achat de l’avion de commandement par l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta n’est pas prêt à se terminer. Et c’est son ministre de la Défense d’alors, Soumeylou Boubeye Maïga, de répondre sur les procédures d’achat de cet appareil.

Ce dernier est placé sous mandat de dépôt par la chambre d’accusation de la Cour suprême du Mali suite à un audit commandité par le gouvernement. Selon les résultats du rapport d’audit, il y a eu « une indiscipline budgétaire dans l’acquisition de l’avion ». Officiellement, l’appareil a coûté 30 millions d’euros, mais toutes les règles de décaissement n’ont pas été respectées selon ce document.

L’autre affaire qui vaut des ennuis à l’ancien Premier ministre est l’achat d’équipements militaires. Cette affaire avait toutefois été classée sans suite par une décision de justice. Mais des personnes sont toujours entendues sur ce dossier par la Cour suprême selon son procureur cité par certains médias.

Cette réactivation de ces dossiers suscite des interrogations. Certains observateurs y voient une volonté de la junte militaire de mettre à l’écart certains dignitaires des régimes précédents à six mois de la présidentielle programmée le 27 février 2022.  

RCA : 650 policiers rejoignent les rangs des forces de sécurité intérieure

Après 9 mois de formation de base à l’école nationale de police, 650 nouvelles recrues de la police  ont été présentées au drapeau national au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à l’École nationale de police ce mercredi 25 août 2021.

 

Mercredi, 25 août 2021, la cérémonie de sortie officielle de 650 nouveaux policiers a été présidée par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA en présence du Président de l’assemblée nationale, du représentant de la Minusca,  des membres du gouvernement et des représentants du corps diplomatique accrédité en République centrafricaine.

Cette nouvelle promotion de la police  est désormais opérationnelle au service de la population centrafricaine pour assurer l’ordre républicaine et la paix dans leur pays.

Le Président de la République, qui a présidé la cérémonie de sortie de ces 800 agents, les exhorte à assurer dignement leur rôle en tant que gardiens de la paix et non « les auxiliaires du désordre ».

Rappelons que c’est au mois de novembre  2020 que ces nouvelles recrues ont intégré l’École nationale de police à l’issue d’une campagne de recrutement lancée sur toute l’étendue du territoire et qui avait vu la participation de plusieurs milliers des candidats.

Mondial 2022 : la Caf demande une « dérogation » au gouvernement britannique

L’instance dirigeante du football africain a lancé un appel aux autorités britanniques pour qu’elles autorisent les joueurs africains évoluant en Premier League (1ère division anglaise) à participer aux éliminatoires de la Coupe du monde 2022.Plusieurs nations africaines risquent d’être privées de leurs joueurs pour les dates Fifa de septembre 2021 qui coïncideront avec le début des éliminatoires de la coupe du monde 2022 au Qatar.

Face au refus des clubs de la Premier League de libérer les joueurs africains, et aussi sud-américains pour des raisons sanitaires, la Confédération africaine de football (Caf) a adressé un courrier au gouvernement britannique.

Dans cette lettre consultée jeudi à APA, la Confédération africaine de football (Caf) a demandé au gouvernement britannique d’accorder des dérogations aux internationaux africains évoluant en Premier League afin qu’ils puissent participer aux éliminatoires. « La Caf, au nom de toutes les associations africaines, des joueurs et des supporters africains, a exhorté le gouvernement britannique à fournir de toute urgence les exemptions requises pour permettre aux joueurs africains de concourir pour leur pays lors des prochains éliminatoires de la Coupe du monde, écrit la Caf dans un communiqué.

Cette demande intervient à un moment où les clubs de la Premier League anglaise interdisent à leurs joueurs de se rendre dans les pays figurant sur la « liste rouge du coronavirus ».

Les joueurs de ces pays sont soumis à une quarantaine prolongée à leur retour au Royaume-Uni, une situation que les clubs de la Premier League jugent indésirable.

Cependant, lors de l’Euro 2020 qui s’est terminé le mois dernier, le gouvernement britannique avait fait preuve de souplesse en allégeant son dispositif sanitaire pour pouvoir accueillir la demi-finale et la finale de la compétition.

Un système de deux poids deux mesures décrié par la Caf. « La Caf note que des dérogations similaires ont été accordées par le gouvernement britannique pour permettre la participation de délégations et d’officiels, entre autres, à la finale du Championnat d’Europe qui s’est tenue il y a moins de deux mois. »

La Caf a déclaré que le même traitement devrait être accordé aux joueurs africains appelés par leurs équipes nationales pour jouer les qualifications en Afrique. Les autorités britanniques n’ont pas réagi à cette demande de la Caf.

Tchad : Hissène Habré finalement inhumé au Sénégal

L’ancien président tchadien reposera finalement au cimetière musulman de Dakar.Deux jours après son décès de la Covid-19 à l’âge de 79 ans, Hissène Habré sera enterré ce jeudi 26 août à Yoff, dans la capitale sénégalaise.

La polémique demeure toujours mais le corps de Hissène Habré va reposer au cimetière musulman Dakar dans la commune de Yoff. Le gouvernement tchadien ne s’est pas opposé à son rapatriement, mais l’une de ses veuves, Fatimé Raymonne Habré, a indiqué que son époux sera enterré « en terre sénégalaise, une terre d’islam ».

La levée du corps d’Hissène Habré est d’abord prévue en début d’après-midi à la mosquée omarienne de Dakar, distante de quelques kilomètres du cimetière de Yoff où repose également l’ex-président camerounais Ahmadou Ahidjo depuis 1989 et son épouse Germaine Ahidjo décédée en avril dernier.

Hissène Habré a dirigé le Tchad de 1982 à 1990 avant d’être renversé par son ex-lieutenant Idriss Déby Itno. Pendant plus de deux décennies, l’ancien chef de guerre va mener une vie calme et paisible à Ouakam, une zone résidentielle à l’ouest de la capitale sénégalaise. Mais en mai 2016, son exil se transforme en cauchemar après son jugement et sa condamnation à perpétuité par les Chambres Africaines Extraordinaires de l’Union Africaine (UA) pour crimes contre l’humanité durant son règne. Un verdict confirmé en appel par la chambre d’assises présidée par le magistrat malien Wafi Ougadèye le 27 avril 2017

Jusqu’à son décès, Hissène Habré purgeait sa peine à la prison du Cap Manuel de Dakar. Il avait bénéficié le 7 mars 2020 d’une assignation en résidence surveillée pour une durée de 60 jours à cause de la pandémie du coronavirus.

Cette mesure du ministère sénégalais de la Justice visait à le protéger du coronavirus qui l’emportera finalement. Son épouse et des organisations de droits de l’homme continuaient de plaider pour sa remise en liberté vu sa santé chancelante et son âge avancé particulièrement vulnérable.

Dans la presse locale, le ministre de la Justice Me Malick Sall a affirmé en revanche que Hissène Habré n’a pas été contaminé en prison mais « au niveau de la clinique » où il a été interné. Du reste, « le Sénégal a tout fait pour mettre Habré et sa famille à l’aise », a-t-il ajouté.

Ayant mené une « vie à Sahel ouvert », ce « farouche combattant emporté par le Covid-19 n’en a pas fini outre-mesure avec les batailles d’après Le Quotidien. « L’indemnisation de ses victimes » demeure « l’autre combat » qu’il laisse derrière lui, souligne le journal. Il devait verser un montant de plus de 82 milliards FCFA aux 7396 victimes officiellement recensées.

En outre, le Sénégalais Assane Dioma Ndiaye, un des avocats des victimes, a déclaré jeudi dans le quotidien national Le Soleil que « la disparition de Habré n’aura aucun impact sur l’effectivité des réparations ».

« Si la réparation n’est pas faite, ce procès aurait un goût d’inachevé. Cela prouverait que l’Afrique n’est pas capable d’organiser elle-même des procès pour juger ses fils. Donc, il y a un autre enjeu dans ce procès », a indiqué Me Ndiaye.

Af’Sud : Manuel Chang extradé vers le Mozambique ou les Etats-Unis ?

Un tribunal sud-africain a ordonné la suspension de l’extradition de l’ancien ministre mozambicain des Finances, Manuel Chang vers le Mozambique.Le scandale de la « dette cachée » va-t-il connaître son épilogue au Mozambique ou aux États-Unis ? Un énième rebondissement vient bloquer l’extradition de Manuel Chang vers le Mozambique. Selon la justice sud-africaine, un recours a été introduit par des militants de la société civile pour demander son extradition vers les Etats-Unis, où il est également accusé de blanchiment d’argent et de détournement de fonds.

La Haute Cour de Johannesburg a ordonné mercredi au ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, de ne pas extrader Manuel Chang vers son pays d’origine en attendant que le tribunal se prononce sur le recours du Forum de contrôle budgétaire du Mozambique (FMO), un groupe d’organisations de la société civile, qui demande son extradition vers les Etats-Unis.

Un préjudice à 2,2 milliards de dollars

Chang a été arrêté en vertu d’un mandat d’arrêt américain dans un aéroport sud-africain alors qu’il était en transit vers Maputo pour rallier Dubaï en décembre 2018. Les Etats-Unis ont demandé son extradition à l’Afrique du Sud, tandis que le Mozambique souhaitait également qu’il soit transporté à Maputo pour y être jugé, pour avoir prétendument reçu des pots-de-vin pour autoriser des prêts internationaux de 2,2 milliards de dollars destinés à l’achat de chalutiers de pêche et de patrouilleurs militaires.

L’ancien ministre des Finances du Mozambique de 2005 à 2015 sous le régime du président Armando Guebuza, Chang avait obtenu « frauduleusement » des prêts d’une valeur de plus de 2,2 milliards de dollars auprès d’institutions financières internationales pour des entreprises privées, en utilisant le gouvernement comme garant.

M. Chang est appelé à témoigner devant un tribunal de Maputo où 19 autres accusés – dont le fils de l’ancien président mozambicain Armando Guebuza sont déjà jugés dans le cadre du scandale de corruption de la « dette cachée ».

Le FMO souhaite toutefois que l’ancien ministre soit extradé vers les Etats-Unis, où il est également recherché pour des motifs similaires. Les militants de la société civile craignent des ingérences dans le dossier car ils estiment que Mozambique n’a pas la volonté politique ou la capacité de garantir un procès libre et équitable.

La presse marocaine commente la décision de l’Algérie de rompre ses relations avec le Maroc

La presse nationale consacre de larges commentaires à la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc.+Al Massae+ écrit que le régime algérien n’aurait sans doute pas trouvé d’autre moyen de sortir de la crise, dans laquelle il s’est mis lui-même, si ce n’est celui de la carte de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc. Un jeu grossier qui ne dupe personne, note le quotidien.

Après avoir vainement tenté d’exporter sa crise interne en accusant le Maroc de tous les maux les plus invraisemblables, au point d’en devenir la risée du public, le régime algérien en est arrivé à prendre cette décision aussi absurde qu’inconséquente. 

En fait, poursuit le journal, le régime algérien ne cesse, depuis des années, de contrer les intérêts du Royaume en usant de tous les moyens. En décidant de rappeler son ambassadeur, puis de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, le régime au pouvoir à Alger ne fait que laisser tomber ses masques. Car, en définitive, les rapports et les liens entre les deux peuples sont si forts et si solides qu’une telle décision ne saurait les affecter. D’autant qu’elle intervient après la main tendue du Maroc et son appel sincère à l’ouverture des frontières et d’une nouvelle page dans les relations entre les deux pays.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la décision de la junte militaire au pouvoir à El Mouradia était attendue. Absurde et complètement injustifiée, mais attendue. Selon la publication, c’est une décision qui a d’ailleurs été prise quelques jours plus tôt, lors de la réunion du Conseil national de sécurité, mais dont l’annonce a été retardée en attendant, sans doute, le moment propice.

Une décision déplorable, non seulement parce que les deux pays n’entretenaient plus une quelconque forme de relations durant plus d’un demi-siècle, mais parce que cette escalade inédite présage quelque chose de grave qui se trame en secret.

+Bayane Al Yaoum+ souligne que le Maroc regrette cette décision complètement injustifiée, bien qu’attendue -au regard de la logique d’escalade constatée ces dernières semaines- ainsi que son impact sur le peuple algérien.

+L’Opinion+ écrit que la décision d’Alger de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc représente un exemple éloquent de la faiblesse du régime algérien qui semble ne plus avoir d’autre choix que de recourir au stratagème de « l’ennemi extérieur » pour calmer le mécontentement de ses concitoyens.

Preuve en est l’argumentaire de Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères algérien, qui regorge de théories complotistes. Le Royaume serait ainsi responsable des feux de forêts qui ont ravagé la Kabylie comme du lynchage du jeune Djamel Bensmaïl, alors que le régime avait lui-même encouragé cette folie meurtrière pour masquer son incompétence dans la gestion de diverses crises, dont les récents incendies de forêts. Alger tente également de convaincre ses concitoyens de l’existence d’un axe maroco-israélien qui multiplierait les complots et cabales à l’encontre de l’Algérie, une approche qui rappelle grossièrement le protocole des sages de Sion et les ravages que ce fake document avant l’heure avait suscité en Europe, puis partout dans le monde.

Ce qui est sûr, c’est que cette décision prouve que le régime des généraux continue d’utiliser une grille d’analyse datant de la guerre froide, en témoigne la mention au conflit de 1963, sans prendre en compte l’évolution de la géopolitique mondiale comme régionale, estime le journal.

De l’autre côté, loin d’entrer dans le jeu d’Alger, Rabat a jusqu’au bout maintenu sa politique de main tendue et s’est contenté d’acter la décision algérienne, tout en soulignant l’absurdité des prétextes avancés. « Reste à savoir quel sera le prochain mouvement de ce régime algérien aux abois, dont la fébrilité évidente laisse la porte ouverte à toutes les éventualités », s’interroge la publication.

Sénégal: Politique, société, fait divers et sport au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets allant des interrogations autour des élections locales et ses acteurs aux problèmes d’inondations, en passant par les faits divers et la première victoire du Sénégal à l’Afrobasket 2021.Sud Quotidien titre sur « l’impossible entente » au sein de l’opposition sénégalaise. Pour le journaliste et analyste politique Momar Diongue, « toute l’opposition ne peut pas se retrouver dans un seul cadre ».

Mais pendant que « l’opposition (est) minée par la zizanie », Vox Populi note que la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar « lisse son unité ». En effet, Macky Sall a rassemblé hier mercredi « l’état-major politique de la coalition présidentielle pour préparer les échéances de 2022 ».

Pour ces élections locales, Walf Quotidien désigne les candidatures indépendantes comme « là où le bat blesse ». Le journal cite notamment « le gros obstacle de la caution ».

L’AS analyse de son côté la médiatisation et l’ancrage territorial des hommes politiques et souligne qu’il y a « mille interrogations sur le poids des acteurs ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien note que « la contestation enfle » sur les 30 milliards FCFA pour les tenues scolaires. Cheikh Bamba Dièye, député de l’opposition, a déjà adressé une question écrite au ministre de l’Education nationale pour s’interroger sur l’opportunité d’une telle initiative.

Sous le feu de projecteurs suite aux inondations enregistrées dernièrement à Dakar, le ministre des Collectivités territoriales Oumar Guèye est qualifié de « Monsieur inondations » par EnQuête. Le journal note qu’il « a du pain sur la planche », étant « sur tous les fronts pour régler » cette lancinante question.

Le Soleil se courrouce contre l’obstruction des canalisations qu’il dénonce comme « un incivisme persistant ». Le quotidien national explique que ces canalisations qui devaient servir à l’évacuation des eaux de pluies et eaux usées sont « aujourd’hui transformées en dépotoirs d’ordures à ciel ouvert ».

En fait divers, L’Observateur titre sur la nouvelle affaire de mœurs, « plus grave qu’il n’y parait », de la jeune chanteuse Dieyna Baldé. Elle a été extraite hier et conduite devant le canal derrière la gendarmerie de la Foire, informe le journal.

Sous le titre « une +opération+ de destruction », Libération souligne que « Dieyna Baldé a mis en œuvre un plan machiavélique pour faire payer à son petit ami son infidélité présumée ». « Des vidéos et photos compromettantes retrouvées dans le téléphone de son copain, elle décide de le +couler et commence à supprimer ses cinq vidéos les plus vues sur sa chaine YouTube », note encore le journal.

En sport, Le Quotidien rapporte que « les Lions démarrent +90+ à l’heure », étant larges vainqueurs (93-55) de l’Ouganda pour leur match d’ouverture de l’Afrobasket qui se déroule au Rwanda.

« Un carton d’entrée pour les Lions », salue EnQuête là où Le Soleil s’extasie pour cette « belle entrée en manière ». Dans L’Observateur, la star Gorgui Sy Dieng déclare que cette première victoire du Sénégal est « la meilleure façon d’aller loin dans cette Afrobasket ».

La Côte d’Ivoire veut accueillir la Rencontre des entrepreneurs francophones en 2022

Le premier ministre ivoirien, Patrick Achi a exprimé à Paris la volonté de la Côte d’Ivoire d’accueillir la prochaine Rencontre des entrepreneurs francophones (REF) en 2022.

Le chef du gouvernement ivoirien a exprimé cette volonté lors de la première rencontre des entrepreneurs francophones tenue les 24 et 25 août 2021 dans la capitale française où des dirigeants et entrepreneurs étaient rassemblés.

« Je voudrais vous proposer que cette rencontre qui en appelle forcément d’autres, puisse désormais se tenir alternativement sur les deux rives de notre monde francophone », a-t-il déclaré.

La Côte d’Ivoire « vous convie ainsi, toutes et tous, en 2022 à Abidjan pour, à l’air libre de cette Afrique nouvelle qui a soif d’ambitions et de progrès, voir grandir ces projets d’une Francophonie économique toujours plus conquérante et rayonnante », a ajouté M. Achi, accompagné par plusieurs entrepreneurs ivoiriens.

Poursuivant, il a invité les  gouvernants à tout mettre en œuvre pour que cette rencontre ne soit pas un simple sommet de plus, et de toujours favoriser cette communauté économique francophone.

Selon lui, il faudra doter à terme cette Rencontre d’un cadre institutionnel novateur, paritaire entre secteur privé et pouvoirs publics, « pour amplifier nos succès ».

 « A vous, entrepreneurs francophones, de faire vivre cette nouvelle Francophonie économique pour en faire un espace de prospérité et d’inclusivité», a conclu le premier ministre ivoirien.

Cette Rencontre a constitué l’occasion d’engager avec des décideurs politiques, organisations patronales, structures d’appui aux entreprises et entrepreneurs francophones un débat interactif et contradictoire sur les enjeux du développement des affaires au sein et entre les pays francophones, ainsi que les pistes d’action mobilisatrices et novatrices à mener à cet effet.

Les membres de la délégation ivoirienne ont participé à plusieurs panels et tables rondes inscrits au menu de ces assises. Jean-Marie Ackah, président de la Société ivoirienne de production animale (SIPRA), également président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien) a participé au débat sur la souveraineté alimentaire entre les pays francophones.

Le polytechnicien Ahmadou Bakayoko, directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), a participé à la table ronde sectorielle autour du thème, « hydrogène : énergie d’aujourd’hui et de demain ? », quand Alassane Doumbia, président du Groupe SIFCA a pris part au débat sur « l’industrie au cœur de la relance ».

La digitalisation et la cybersécurité des opérations de transit maritime, les enjeux et les perspectives de la logistique internationale ainsi que les atouts de la francophonie et les synergies dans les relations portuaires et logistiques ont également meublé une autre table ronde à laquelle a participé Hien Yacouba Sié, directeur général du Port d’Abidjan.

La REF 2021 a mis à l’honneur la Francophonie économique en présence d’une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Wallonie-Bruxelles, Cambodge, Cameroun, Congo RDC, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Liban, Madagascar, Maroc, Maurice, Monaco, Québec, G-5 Sahel patronal, République du Congo, Sénégal, Suisse, Togo, Tunisie), composées chacune d’une délégation d’une quinzaine d’entreprises.

UPU: Metoki, nouveau DG, promet un « avenir radieux » de l’organisation

Le nouveau directeur général du Bureau international de l’Union postale universelle (UPU), le Japonais Masahiko Metoki, a promis mercredi un « avenir radieux » de l’organisation, après son élection, lors du 27e Congrès de l’Union à Abidjan.

M. Metoki s’est dit conscient que « le volume de courriers baisse dans le monde ». Il envisage de mettre en place un think tank, un groupe de réflexions qui générera des idées pour apporter des solutions spécifiques que connaît chaque pays.

Le secteur postal a beaucoup d’opportunités pour se développer en dépit des problématiques, a fait observer le nouveau directeur général de l’UPU, qui compte apporter des solutions aux fins de donner à cette entité un « avenir radieux ». 

Il est le premier directeur général du Bureau international de l’UPU issu de l’Asie pacifique. Le Japonais souhaite écouter les voix de toutes les régions et porter leurs besoins autant que possible.

« Chaque pays a ses problèmes » et ses défis, a-t-il insisté, promettant étudier avec son staff leurs différentes problématiques. Il a soutenu que les aspects financiers sont à la charge des gouvernants, l’UPU apporte son expertise. 

M. Metoki a admis que « très peu de gouvernements accordent une aide financière » à la poste. Pour ce faire, il appelle les patrons des Postes locales à saisir les opportunités post-Covid-19 pour relancer leurs activités et améliorer la qualité de leurs services.

Pour lui, la digitalisation est une clé des réponses au développement du secteur postal universel.  Il envisage également impulser la formation du personnel et surtout créer une relation dans ce sens entre les pays industrialisés et ceux en voie de développement.

Le vice-directeur général du Bureau international de l’UPU élu est M. Osvald Marjan de la Slovénie. Il a été élu au second tour du vote avec 86 voix devant le Camerounais Younouss Djibrine, crédité de 47 voix et Marcela Maron  (argentine), qui a obtenu 21 voix.

Au premier tour pour le poste de vice-directeur général, M. Marjan est arrivé en tête avec 74 voix devant le Camerounais Younouss Djibrine, 46 voix, et Marcela Maron, 28 voix. L’Ukrainien Vladyslav Dubenko qui a obtenu 5 voix a été éliminé pour le second tour. 

Pour sa part, M. Marjan compte contribuer à « faire grandir l’e-commerce », une niche où il y a beaucoup d’opportunités, tout en mettant l’accent sur les infrastructures publiques qui peuvent être gérées de manière plus efficace. 

La Côte d’Ivoire abrite le 27e Congrès de l’Union postale universelle qui s’est ouvert le 9 août et qui s’achève le 27 août prochain.