Foot : le Sénégal avec 25 Lions contre le Togo et le Congo

Le sélectionneur Aliou Cissé a annoncé vendredi le retour du latéral droit Ibrahima Mbaye dans une liste de 25 joueurs retenus pour affronter en septembre le Togo et le Congo, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.L’entraineur sénégalais n’a pas surpris les observateurs dans sa liste rendue publique ce matin. La plupart des joueurs sélectionnés avaient participé aux deux derniers matchs amicaux joués en juin par l’équipe nationale contre la Zambie et le Cap-Vert.

D’aucuns attendaient la convocation de l’attaquant Ibrahima Niane qui monte en puissance depuis l’année dernière au FC Metz. Ou celle de Moutarou Baldé, pensionnaire de Teungueth FC (Ligue 1 Sénégal), pour pallier les absences de Youssouf Sabaly (blessé) et de Lamine Gassama (sans club).

Certains ont estimé que la sélection du capitaine rufisquois s’imposait vu les performances réalisées avec son club en phases de poules de la Ligue des champions africaine cette saison où il a été également sacré champion de Ligue 1. Mais Aliou Cissé a jeté son dévolu sur le latéral de Bologne, club de Série A italienne.

Le technicien a toutefois expliqué en conférence de presse que le groupe n’était pas fermé vu que certains joueurs sont « incertains ». Des clubs en Europe refusent en effet de libérer leurs protégés pour cette fenêtre internationale en raison de la Covid-19.

Il confie suivre ainsi d’autres joueurs, notamment au plan local, pour parer à cette éventualité. Moutarou Baldé en fait partie puisqu’il admet être le premier entraîneur à le convoquer en sélection olympique.

Assis à ses côtés en compagnie de ses collaborateurs, Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football nouvellement réélu pour un quatrième mandat, a renouvelé sa confiance à Aliou Cissé face aux nombreuses critiques dans la gestion de la Tanière.

« Je voudrais marquer notre soutien à Aliou Cissé. Comme nous l’avons souvent dit, nous croyons fermement en lui. Nous avons la chance d’avoir l’un des meilleurs entraineurs du continent, je dirais même du monde sur la durée. Je crois fortement à l’expertise locale. On ne se valorise pas assez. On a de la qualité ici et nous devons reconnaître et mettre cela en valeur. Je souhaite qu’on atteigne ensemble nos objectifs » dont la qualification à la Coupe du monde Qatar 2022, a-t-il déclaré.

Pour cela, il faut bien débuter les premières journées des éliminatoires face au Togo le 1er septembre au stade Lat Dior de Thiès, qui a été récemment homologué par la FIFA, puis le Congo le 7 septembre à Brazzaville.

Voici la liste des joueurs convoqués :

Gardiens de but : Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France), Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs : Pape Abou Cissé (Olympiakos, Grèce), Saliou Ciss (Nancy, France), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Abdou Diallo (PSG, France), Fodé Ballo Touré (AC Milan, Italie), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Abdoulaye Seck (Antwerp, Belgique), Ibrahima Mbaye (Bologne, Italie).

Milieux de terrain : Mamadou Loum Ndiaye (Alaves, Espagne), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Nampalys Mendy (Leicester, Angleterre), Pape Matar Sarr (Metz, France), Joseph Lopy (Sochaux, France), Moustapha Name (Paris FC, France), Krépin Diatta (Monaco, France).

Attaquants : Sada Thioub (Angers, France), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Habib Diallo (Strasbourg, France), Boulaye Dia (Reims, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Abdallah Sima (Slavia, Tchéquie).

Zimbabwe : chute de l’inflation annuelle

Le taux d’inflation annualisé du Zimbabwe a baissé jusqu’à 50,24% en août, contre 56,37% le mois précédent, indiquent les données officielles publiées vendredi.Selon l’Agence nationale des statistiques du Zimbabwe (ZIMSTAT), la baisse de l’inflation globale s’explique par une diminution significative de l’inflation alimentaire en glissement annuel, qui est passée de 55,1% en juillet à 50,47% au cours du mois considéré.

Toutefois, les chiffres de ZIMSTAT montrent que l’inflation mensuelle du Zimbabwe a augmenté de 1,62 point de pourcentage pour atteindre 4,18% en août, contre 2,56% en juillet.

L’agence a indiqué qu’une famille de cinq Zimbabwéens aurait besoin de 31.751 dollars zimbabwéens (environ 370 dollars) par mois pour payer les produits de base, contre 30.630 dollars zimbabwéens le mois précédent.

La baisse de l’inflation globale survient quelques jours après que le gouverneur de la banque centrale, John Mangudya, a annoncé que la lutte contre l’inflation gagnait du terrain suite à une augmentation récente de 29% des exportations du Zimbabwe.

M. Mangudya a déclaré que l’augmentation des exportations, qui s’est produite grâce à une série de politiques de stimulation de la croissance mises en œuvre au cours de l’année dernière, a jeté les bases de la stabilité monétaire et de la baisse des prix.

Le G20 invité à plus d’investissements en Afrique

Le Groupe des vingt pays les plus riches (G20) doit davantage investir en Afrique et doter ce continent de vaccins anti-Covid-19, a plaidé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.M. Ramaphosa, qui est arrivé, hier jeudi à Berlin (Allemagne), prend part au sommet « Compact avec l’Afrique » du G20 convoqué par la Chancelière allemande, Angela Merkel, et qui réunit 13 pays africains.

Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Guinée, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie.

Dans le cadre du sommet (27 août), les représentants de ces pays participent à une réunion spéciale, un rassemblement connu sous le nom de Pacte du G20 avec l’Afrique.

Lancée en 2017 sous la présidence allemande du G20, la Conférence « Compact avec l’Afrique » du 27 août est une initiative visant à « stimuler l’investissement en Afrique par différents mécanismes de soutien, y compris les réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires ».

Covid-19 : l’Afrique du Sud se prépare à une quatrième vague (ministre)

Le ministre de la Santé, Joe Phaahla annonce une quatrième vague de la Covid-19 à partir de novembre.L’Afrique du Sud a déjà enregistré plus de 80.000 morts depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020. Et malgré une campagne de vaccination qui s’est accélérée ces derniers jours, le pays est exposé à une quatrième vague selon les autorités sanitaires.

« La troisième vague s’accélère, se propage plus rapidement. Et en l’absence d’une nouvelle variante, ce que cela signifie, c’est que beaucoup d’entre nous ne respectent pas les précautions prescrites pour la contrôler », a déclaré M. Phaahla lors d’un point de presse à Pretoria jeudi soir.

Selon le ministre, « le risque de cette situation est que, lorsque la quatrième vague arrivera, ce qui est prévu pour novembre, elle sera probablement conduite par une nouvelle variante ».

Et d’ajouter : « Et elle pourrait nous trouver encore à la queue de la troisième vague, ce qui signifierait que les établissements de santé et les travailleurs n’auraient pas eu beaucoup de repos ».

M. Phaahla a également félicité les jeunes pour leur réponse enthousiaste à la campagne de vaccination du pays, qui a vu les inscriptions en grand nombre pour la tranche d’âge des 18-35 ans, ouverte vendredi dernier.

La semaine dernière, plus de 500 000 personnes se sont inscrites le premier jour, et les chiffres de vaccination des jeunes restent supérieurs à 80 000 par jour, a déclaré M. Phaahla.

« Il y a exactement sept jours, nous avons ouvert les inscriptions et les vaccinations pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans
et la réponse de nos jeunes a été écrasante », s’est-il réjoui

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a enregistré à la date jeudi 26 août, 357 décès dus à la maladie de Covid-19 portant le nombre total de décès dans le pays à 80.826.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des prochaines élections, prévues le 8 septembre prochain, la situation épidémiologique et la campagne de vaccination sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit qu’au-delà de la réponse posée et réfléchie du Maroc à l’annonce de la rupture unilatérale des relations diplomatiques par les autorités algériennes, la meilleure réplique à opposer à la réaction du régime algérien est la mobilisation générale des Marocains pour une réussite retentissante des élections locales, régionales et législatives.

Dans un contexte délicat où le Maroc doit faire face à toutes sortes de contraintes, en particulier sanitaires, sociales, économiques et géopolitiques, l’adhésion massive des Marocains aux élections avec un taux de participation record serait le meilleur message à adresser aux adversaires et ennemis de notre pays, estime le journal. En plus de favoriser l’émergence d’un Exécutif et d’institutions représentatives fortes en légitimité et en représentativité, cette mobilisation reflétera l’image d’“un Royaume d’union et de cohésion, solide par ses institutions et par l’engagement de sa population”, assure-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ estime, quant à lui, que les électeurs auront un grand mot à dire pour l’avenir du pays au moins pour les cinq prochaines années. Ce sont surtout les jeunes qui doivent adhérer massivement à cette opération et donner ainsi corps à leurs visions, relève le quotidien, soulignant que ce scrutin est « exceptionnel dans l’histoire du pays », car il arrive à un moment où le Royaume entame une nouvelle dynamique sur les plans social et économique.

Les électeurs auront donc un « pouvoir important », qu’il faudra « utiliser à bon escient », soutient-il.

+Le Matin+ relève que « La situation épidémiologique au Maroc connaît une certaine stabilité au cours des deux dernières semaines avec un nombre de contaminations variant entre 6.000 et 9.000 nouveaux cas par jour. Cela signifie que la courbe de l’épidémie semble avoir atteint un « plateau ». Mais cette stabilité risque d’être trompeuse, car dans la pratique, un plateau ne peut durer très longtemps et ne peut être le prélude qu’à une nouvelle chute ou, malheureusement, à une nouvelle hausse ».

C’est ce qu’a expliqué le professeur Tayeb Hamdi, médecin chercheur en politiques et systèmes de santé et vice-président de la Fédération de santé, dans une déclaration accordée au journal. De ce fait, Tayeb Hamdi souligne l’importance d’infléchir la courbe en urgence afin d’alléger la pression sur les structures hospitalières.

+Al Massae+ croit savoir quele Comité Scientifique décide d’utiliser le vaccin « Sinopharm » pour vacciner les enfants.

S’appuyant sur un ensemble d’expériences menées en Chine et aux Emirats Arabes Unis, le Comité scientifique de vaccination a approuvé l’administration du vaccin Sinopharm, en plus de Pfizer, aux élèves âgés de 12 à 17 ans.

Selon les spécialistes, les deux vaccins sont très efficaces contre le covid-19 et assureront une protection aux catégories cibles, qui risquent de contracter le variant Delta. Ils ont estimé que le vaccin Sinopharm a été fabriqué de manière sûre et que son utilisation par les personnes âgées de plus de 17 ans n’a causé aucun problème, souligne la publication.

Mozambique : faible participation étrangère à la Facim 2021

La pandémie de la Covid-19 a porté un coup de frein à la Foire internationale de Maputo (Facim).Les organisateurs de la Foire internationale de Maputo de cette année, ont manqué leur objectif en matière de participation étrangère. Seuls 12 pays sur les 24 pays attendus ont confirmé leur participation à l’événement de cette année en raison des effets de la pandémie de Covid-19.

La 56ème édition de la Facim annulée en 2020 à cause de la pandémie du coronavirus, doit se dérouler du 30 août au 5 septembre à Maputo, sous le thème « Industrialisation, innovation et diversification de l’économie nationale ».

Selon la porte-parole du gouvernement mozambicain, Ludovina Bernardo, vendredi, l’Etat avait pour objectif « la participation de 24 pays à la foire, mais seuls 12 ont confirmé leur présence ».

En raison des mesures contre la pandémie de Covid-19, les entreprises locales devraient participer de manière hybride, certaines devant être installées sur place, sur le lieu de l’exposition, tandis que celles situées en dehors de Maputo exposeraient virtuellement.

La Facim est une foire commerciale multisectorielle au Mozambique organisée par l’Ipex (Institut de la promotion des exportations), qui tend à faciliter le contact avec les exposants internationaux à stimuler la consommation et l’intégration économique dans l’économie mozambicaine.

Politique, incendie et sport à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les élections locales 2022, l’incendie au Building administratif et la qualification de l’équipe nationale de Beach Soccer en demi-finale de la Coupe du monde.« A Yoff, ici repose Hissène Habré », titre le quotidien national Le Soleil. Vox Populi souligne que l’ex-président tchadien a reçu hier « l’ultime hommage » lors de son inhumation. Hamid, un de ses fils, a à l’occasion livré un « témoignage poignant », promettant de « réhabiliter » son défunt père.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien note que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) est face « au défi du bilan » sur plusieurs problématiques comme le chômage des jeunes, les inondations, la hausse des prix et la gestion de la Covid-19. Pour le journal, la demande sociale constitue « l’autre juge des Locales de janvier 2022 ».

Dans ce cadre, Le Témoin note que « les leaders de BBY jouent à fond la carte Macky Sall ». Ce dernier s’adresse dans Le Quotidien à ses alliés : « Nous devons nous faire confiance ».

En outre, Walf Quotidien se demande « pourquoi les +Grands+ ne veulent pas des +Petits+ » dans les coalitions de l’opposition. EnQuête voit toutefois « les grandes manœuvres » au sein de ce camp en vue des prochaines joutes électorales : « La grande coalition est en gestation malgré les dissensions ».

Sur un autre sujet, le journal rapporte que la société civile met à nu dans un rapport la gestion des fonds Covid-19, en se posant « 1000 milliards de questions ». Moundiaye Cissé de l’ONG 3D souhaite que ce rapport ne devienne pas « un rapport de plus » et exige « un suivi ».

Sur le même sujet, le commandant Moustapha Sylla réagit dans Libération face aux attaques contre le comité de suivi de « Force-Covid-19 ». Pour l’officier gendarme, « l’indiscipline commence à devenir notre sport national » en voyant « ceux qui sont derrière les claviers ou sur des plateaux à raconter ce qu’ils veulent, ce n’est pas sérieux ».

Le journal titre également sur l’incendie au Building Administratif et raconte « ce qui s’est réellement passé », avec « à l’origine, des travaux de la société +dooke+ ». Quoi qu’il en soit, Vox Populi indique que le feu au Building a causé de « grosses frayeurs vite maitrisées ». A l’origine de l’incendie au 10e étage, des travaux d’une entreprise qui procédait à des rénovations sur la façade, explique le journal.

Le Quotidien ne clôt pas le sujet et titre : « Une fumée 100 interrogations ». En effet, près de 40 milliards ont été investis dans la réfection de l’immeuble. Aussi, les conditions d’attribution du marché « avaient fait l’objet d’une polémique », rappelle le journal.

En sports, L’Observateur plonge « au cœur de l’exploit de Moscou » où l’équipe nationale de Beach Soccer s’est qualifiée jeudi en demi-finale de la Coupe du monde pour la première fois de son histoire. Les Lions ont dompté (5-4) le Brésil, favori et plusieurs fois vainqueur de la compétition, dans un match âprement disputé.

« Enfin dans le carré d’as du Mondial », jubile Stades. Raoul Mendy, un des leaders techniques et double buteur face aux Auriverde, veut avec ses partenaires « continuer à faire rêver les Sénégalais ». Pour leur entraîneur Ngalla Sylla, « il fallait un bon mental pour revenir » dans la partie.

Barrage du Nil : L’Ethiopie rejette la proposition de la Tunisie

Les autorités d’Addis-Abeba ont appelé jeudi les Etats membres de l’Organisation des Nations unies (Onu) à rejeter la proposition de la Tunisie, appelant le Soudan, l’Egypte et l’Ethiopie à conclure un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).L’appel a été lancé par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères éthiopien, Demeke Mekonnen, et le ministre de l’Eau, de l’irrigation et de l’énergie, Sileshi Bekele, lors d’entretiens avec les ambassadeurs des Etats membres du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le gouvernement éthiopien a qualifié le projet de résolution tunisien de « peu utile » soulignant que que le Conseil de sécurité de l’Onu qui a été saisi de l’affaire en juillet 2021, a adopté une résolution pour que les trois pays poursuivent les pourparlers tripartites organisés par l’Union africaine et parviennent à une solution, a déclaré M. Mekonnen.

Bekele a indiqué qu’il est inapproprié pour la Tunisie de renvoyer la résolution au Conseil car elle viole le droit de l’Ethiopie à utiliser ses ressources naturelles et tente malicieusement de faire avancer les intérêts injustes des autres pays protagonistes.

Il a appelé le Soudan et l’Egypte à abandonner le statu quo et le prétendu « droit historique » sur le bassin du Nil tout en évitant de politiser inutilement le dossier au plan international.

Le ministre a exhorté la communauté internationale à inciter les pays en aval à participer aux négociations menées par l’UA et à signer l’Accord-cadre global.

Le 7 juillet, l’Organe des Nations unies composé de 15 membres s’est réuni pour discuter des négociations bloquées sur le GERD, mais a refusé d’adopter un projet de résolution diffusé par la Tunisie, pays non permanent du Conseil de sécurité.

L’Ivoirien Isaac Gnamba-Yao nouveau PCA de l’Union postale universelle

L’Ivoirien Isaac Gnamba-Yao, a été désigné jeudi Président du Conseil d’administration de l’Union postale universelle (UPU), à l’occasion du 27e Congrès de l’organisation à Abidjan.

M. Isaac Gnamba-Yao est l’actuel directeur général de La Poste de Côte d’Ivoire. Il a été désigné lors d’une plénière, au cours de laquelle les membres du Conseil d’administration de l’UPU ont été retenus. 

Le nouveau PCA de l’UPU a témoigné sa gratitude aux autorités ivoiriennes qui lui ont fait confiance et salué l’ensemble des postiers de Côte d’Ivoire, qui sans eux le regard ne serait pas porté sur sa personne.

« C’est maintenant que le travail commence et nous devons retrousser les manches parce que la responsabilité est très grande », a déclaré à la presse M. Isaac Gnamba-Yao, ajoutant que le défi, c’est de travailler avec l’ensemble des membres du Conseil.

Il aura pour challenge d’œuvrer à la réalisation optimale de la stratégie postale d’Abidjan dessinée lors de ce 27e Congrès de l’UPU et qui devrait courir pendant les quatre prochaines années. 

S’adressant à l’auditoire, M. Isaac Gnamba-Yao a demandé aux congressistes de « garder durant ces quatre ans l’esprit d’Abidjan », notamment le succès de la rencontre qui a resserré les liens de confraternité.

Le développement de l’e-commerce a constitué un enjeu central du 27e Congrès postal universel qui s’achève à Abidjan ce 27 août 2021. Durant les 4 années à venir, le Conseil d’administration devrait soutenir cet objectif.

Confrontée depuis des années à la baisse des volumes de courriers, l’UPU a en revanche anticipé la hausse des flux de colis. Le nouveau directeur général de l’UPU, le Japonais Masahiko Metoki veut faire du digital une clé de réussite des projets du secteur postal. 

L’UPU est une institution dépendante de l’ONU, même si sa création, bien plus ancienne, date de 1874, elle constitue l’une des plus anciennes organisations internationales; et veut permettre aux différentes couches sociales de bénéficier des services postaux. 

Côte d’Ivoire: Al Moustapha mis sous mandat de dépôt pour usage de faux

L’homme d’affaires ivoirien Touré Aladji Moussa Moustapha dit Al Moustapha, impliqué dans un usage frauduleux des droits d’exonération des Sénateurs, a été mis sous mandat de dépôt.

« Déféré à mon parquet, j’ai requis à l’encontre du sieur Touré Al Moustapha et autres, l’ouverture d’une information judiciaire au Pôle Pénal Économique et Financier (PPEF) avec mandat de dépôt pour les faits de faux et usage de faux », indique une note du procureur de la République, Christophe Richard Adou. 

Selon la note du Parquet, il lui est reproché d’avoir fait usage de faux de documents administratifs. Il est également accusé d' »escroquerie portant sur du numéraire, corruption et blanchiments de capitaux ». 

Les investigations menées ont démontré qu’il avait mis en place un « réseau de faussaires, qui produit et commercialise de fausses attestations d’exonération de sénateurs auprès de particuliers, lesquels s’en servent pour contourner la procédure douanière en matière d’importation de véhicules », soutient le procureur.  

Par ailleurs, « l’enquête a  démontré l’implication de certains sénateurs, qui, en violation de l’incessibilité  du droit à l’exonération, ont cédé à de tierces personnes  moyennant rémunération, des documents,   occasionnant ainsi un préjudice financier important à l’administration douanière », poursuit le texte. 

Le 22 janvier 2020, le Parquet d’Abidjan était saisi par le secrétaire général du Sénat, d’une plainte contre inconnu pour des faits de faux et usage de faux commis dans des documents administratifs, usurpation de titre ou de fonction et escroquerie portant sur du numéraire.

Il expliquait que selon la réglementation en vigueur, les sénateurs bénéficient d’une exonération des droits et taxes douaniers sur l’achat d’un véhicule neuf à l’importation durant la législature en cours.

 A la date du 28 novembre 2019, le secrétariat général du Sénat était saisi par un courrier de la direction générale des douanes indiquant que des attestations reçues comportaient plusieurs irrégularités, découlant notamment du fait, souligne la note. 

Il ressort que certains véhicules ne correspondaient pas aux caractéristiques techniques de ceux figurant sur les attestations d’exonération signées par ses soins au profit des Sénateurs concernés. 

En outre, il y avait de fausses pièces nationales d’identité et cartes professionnelles au nom de Sénateurs qui avaient été produites à la douane en vue de bénéficier des droits d’exonération. 

Des personnes figurant sur la liste des Sénateurs comme ayant bénéficié d’exonération, produite par la douane, n’avaient pas la qualité de Sénateur, révèle l’enquête qui mentionne que la signature du secrétaire général du Sénat avait été falsifiée sur certaines attestations d’exonération. 

« Les bénéficiaires des attestations frauduleuses de même que toutes les personnes impliquées dans cette  fraude font l’objet de recherches en vue de leur faire subir toute la rigueur de la loi pénale », prévient le procureur de la République. 

 Le procureur annonce que « s’agissant des sénateurs impliqués dans ces faits, qu’une demande aux fins d’autorisation de poursuite sera adressée au Sénat, conformément à l’article 145 alinéa 1 du Règlement du Sénat en date du 26 juin 2018 ».