FIF: réflexions sur de nouvelles orientations des statuts et du Code électoral

Un séminaire de trois jours visant à affiner les nouvelles orientations des statuts et du code électoral de la Fédération ivoirienne de football (FIF) s’est ouvert lundi à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

 Une « réflexion de fond » sur les textes de la FIF est engagée par le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) depuis plusieurs semaines. Elle devrait être bientôt proposée aux clubs. 

Mme Sarah Solémalé de la FIFA, MM. Happi Dieudonné et Jean Jacques Diéne de la CAF et M. Gbeh Gue Binka du ministère ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive prennent part à ce séminaire.  

Cette rencontre a pour objectif de faire valider par l’Etat, la FIFA, la CAF et le CN-FIF les nouvelles orientations des textes de la FIF, avant d’engager la rédaction définitive des statuts qui devront être soumis aux clubs. 

La présidente du CN-FIF, Mme Mariam Dao Gabala, a fait à l’ouverture des travaux, un bref exposé des actions entreprises par son équipe depuis le 21 janvier 2021, où le CN-FIF a été officiellement installé.

Mme Mariam Dao Gabala a relevé entre autres des rencontres d’écoute de différentes parties prenantes du football (clubs, le personnel de la Fédération, l’Etat) afin que tous les acteurs s’approprient les réformes à mener. 

La patronne du CN-FIF a fait cas des suggestions enregistrées dont l’essentiel porte sur le renforcement de la démocratie, l’autonomie réelle des organes, la professionnalisation des clubs, calquée sur la nouvelle Loi du Sport de 2014.

Le Rwanda et l’Ethiopie discutent des questions sécuritaires

Le Président rwandais Paul Kagame a rencontré le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali pour évoquer les questions de sécurité.Le Bureau du Président a déclaré que les deux dirigeants « ont discuté de divers sujets d’intérêt mutuel, y compris des questions spécifiques aux deux pays et à la région ».

À son arrivée à l’aéroport international de Kigali, le Premier ministre éthiopien en visite de deux jours, a été reçu par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Vincent Biruta.

« Le Premier ministre Abiy Ahmed Ali et sa délégation sont arrivés à Kigali, au Rwanda, pour une visite de travail de deux jours au cours de laquelle le Premier ministre rencontrera le Président Paul Kagame », a tweeté dimanche le bureau du Premier ministre Abiy sans révéler plus de détails sur la visite.

Après la rencontre, le PM Abiy a déclaré dans un tweet qu’il avait eu des discussions fructueuses avec son hôte. Plus tard dans la soirée, le Président Kagame a invité le Premier ministre Abiy à un dîner après le tête-à-tête.

Les forces du gouvernement fédéral éthiopien combattent les forces rebelles dans la région du Tigré depuis 10 mois. A cette occasion, le Premier ministre Abiy insiste sur le fait que son gouvernement ne s’arrêtera pas tant que les rebelles ne seront pas vaincus.

Le secrétaire général des Nations unies (Onu), António Guterres, a prévenu que la crise au Tigré allait s’étendre et aurait de graves conséquences politiques, économiques et humanitaires pour le pays et la région.

Vaccins Covid-19 : la France au chevet de l’Union africaine

Les États membres de l’Union africaine (UA) vont recevoir de Paris 10 millions de doses supplémentaires de vaccins AstraZeneca et Pfizer contre la Covid-19.Les vaccins seront alloués et distribués dans le cadre de l’initiative du « Fonds africain pour l’acquisition des vaccins » (Avat) et du mécanisme pour un accès mondial au vaccin contre la Covid-19 (Covax) au cours des trois prochains mois, lit-on sur le site de l’Elysée.

L’initiative Avat, explique la présidence française, est un mécanisme d’achats groupés pour permettre aux États membres de l’Union africaine de se procurer suffisamment de vaccins pour répondre à au moins 50 % de leurs besoins. Elle est menée en étroite collaboration avec le mécanisme Covax qui s’efforce de son côté de fournir les 50 % restants grâce à des dons.

Ce programme est piloté, pour le compte des États membres de l’Union africaine, par les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) ainsi que la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), qui fournit les fonds pour acheter les vaccins.

Selon l’exécutif français, suffisamment de vaccins ont déjà été achetés dans le cadre de cette initiative pour permettre, d’ici à septembre de l’année prochaine, la vaccination par les pays africains de 400 millions de personnes, soit un tiers de la population africaine, pour un coût de 3 milliards de dollars, avec l’appui d’un partenariat innovant noué avec la Banque mondiale.

Par ailleurs, indique la publication de l’Elysée, la France contribuera à la plateforme soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) qui permettra le transfert de la technologie des vaccins à ARN messager vers le continent africain.

En outre, poursuit-elle, grâce à son nouveau partenariat avec l’initiative Avat, le gouvernement français accroîtra encore ces efforts et progressera dans la réalisation de son engagement de partager au moins 60 millions de doses de vaccins d’ici à la fin de l’année 2021.

Pour le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, « le don par la République française de 10 millions de doses de vaccins contre la Covid-19 au continent africain est un geste fort et bienvenu de solidarité humaine et de coopération politique à un moment où le monde en a le plus besoin ».

M. Ramaphosa a ainsi félicité « le Président Macron, le gouvernement et le peuple français pour cette contribution importante à la lutte de notre continent contre la maladie et contre la triste mais non inéluctable réalité de l’accès inégal aux vaccins dans beaucoup de régions du monde, en particulier en Afrique. »

De son côté, son homologue, Emmanuel Macron, a déclaré que cette assistance illustre sa volonté en tant que Président de la République française, de se tenir aux côtés des populations africaines pour faire front ensemble contre la pandémie.

Af’Sud : une nouvelle souche de la Covid-19 détectée (étude)

Un nouveau variant de la Covid-19 plus infectieuse que les souches précédentes a été détecté en Afrique du Sud, selon les résultats d’une étude.L’étude menée par l’Institut national des maladies transmissibles d’Afrique du Sud et la plateforme de recherche, d’innovation et de séquençage du KwaZulu-Natal indique que le nouveau variant, connu sous le nom de C.1.2, a été identifié pour la première fois en mai 2021 lors de la troisième vague de Covid-19 dans le pays. Les chercheurs ont averti que le variant C.1.2 est « associé à une transmissibilité accrue et à une sensibilité réduite à la neutralisation ».

Le variant aurait depuis été détecté dans la plupart des dix provinces d’Afrique du Sud et dans sept autres pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie, indiquent les chercheurs dans l’étude qui doit encore faire l’objet d’un examen par les pairs.

Les autres pays où la souche a été détectée sont l’Angleterre, la Chine, la République démocratique du Congo, l’Ile Maurice, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et la Suisse.

Le variant aurait évolué à partir de la souche C.1, l’une des lignées qui a dominé la première vague d’infections par le SRAS-CoV-2 en Afrique du Sud et qui a été détectée pour la dernière fois dans ce pays en janvier 2021.

Etat civil et citoyenneté : des journalistes sénégalais portent le combat

Le bureau sénégalais du Réseau International des Journalistes Francophones pour l’État Civil et la Citoyenneté (RIJFEC) a été installé samedi à Dakar.Suivant l’exemple de confrères de plusieurs pays de l’espace francophone africain, des hommes et femmes de médias du Sénégal viennent de lancer une association pour promouvoir l’état civil et la citoyenneté à travers la communication et la sensibilisation. Un bureau composé de neuf membres a été porté sur les fonts baptismaux.

Ainsi, plusieurs points ont été retenus lors de l’Assemblée générale tenue à la Maison de la Presse Babacar Touré. Au-delà de la sensibilisation, des activités allant des plaidoiries aux rencontres avec des collectivités locales, en passant par les séances de formation et la sensibilisation contre les saccages des édifices publics lors des manifestations par exemple, ont été inscrites dans le programme qui sera déroulé prochainement.

Le second objectif du RIJFEC, créé en novembre 2019 à Yaoundé (Cameroun) et dont le bureau international est dirigé par le Malien Touré Hamidou Elhadji, est de participer aux objectifs du Dividende dans les pays de l’espace Francophone conformément aux Objectifs de Développement Durable (ODD) numéro 4 et 6.

A travers cette initiative sociale, le réseau mène des missions aux côtés des États et des organisations nationales et internationales dans le but de sensibiliser sur l’enregistrement des faits d’état civil. Il participe également à la veille citoyenne à travers l’observation des élections dans les pays africains, d’où la problématique de la citoyenneté.

« Il était important aujourd’hui de regrouper ou de rassembler ces journalistes qui sont sensibles à des problèmes de ce genre, et essayer de voir comment travailler en synergie pour sensibiliser, porter le plaidoyer, mais aussi porter le message dans le cadre de cette citoyenneté. C’est la raison pour laquelle nous avons installé la section Sénégal », a expliqué Daouda Sow, vice-président du bureau sénégalais du RIJFEC, par ailleurs rédacteur en chef du bureau dakarois de la chaîne marocaine Medi 1 TV Afrique.

RCA : fin de session extraordinaire à l’assemblée nationale

Débutée le 12 août 2021, la troisième session extraordinaire de la mandature 2021- 2026 a été clôturée le 26 août 2021.

 

La cérémonie officielle de fin de session extraordinaire était présidée par le président de l’Assemblée nationale l’honorable député Simplice Mathieu Sarandji.

C’était en présence du Premier ministre et chef du gouvernement Henri-Marie Dondra, du  représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique, des députés de la nation, des autorités centrafricaines.

« La présente session a également adopté la loi des finances rectificatives 2021 pour la réadapter aux nouvelles contraintes et permettre ainsi au gouvernement de se donner les moyens de choix politiques opérés.

« C’est pour moi l’occasion de féliciter l’ensemble des élus de la nation, mes chers collègues, pour leur clairvoyance et la sagesse dont ils ont fait preuve en adoptant à une écrasante majorité cette loi dont l’objectif principal, dans le contexte qui est le nôtre, vise le rétablissement de la sécurité, de la paix et garantit le fonctionnement régulier de l’état », a déclaré le Président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji.

Le gouvernement initie et soumet à l’assemblée nationale pour examen et adoption du projet de loi de finances et du rectificatif pour l’année 2021. Il est urgent de réduire les dépenses jugées non prioritaires afin de compenser la hausse des dépenses supplémentaires et d’augmenter les dépenses prioritaires telles que la sécurité l’éducation la santé l’eau et l’assainissement l’agriculture et d’autre face aux défis sanitaires humanitaires économiques considérables. Les élus du peuple encouragent le gouvernement de poursuivre sans relâche avec le concours des partenaires de la RCA les efforts visant à rétablir l’autorité de l’état sur toute l’étendue du territoire et d’améliorer la gouvernance afin de lutter efficacement contre la pauvreté.

Af’Sud : Ramaphosa appelle à protéger les lanceurs d’alerte

Le président Cyril Ramaphosa a appelé à la protection des dénonciateurs de corruption, suite au récent meurtre de Babita Deokaran, un haut fonctionnaire des finances du Département de la santé de Gauteng.Dans son message hebdomadaire à la nation, M. Ramaphosa a indiqué qu’à mesure que la lutte du gouvernement contre la corruption prenait de l’ampleur, il était évident que l’Etat devait revoir de toute urgence son approche actuelle, non seulement en matière de protection des témoins, mais aussi de protection plus large des dénonciateurs.

Le meurtre de Deokaran est « un rappel brutal des grands enjeux de la quête collective du gouvernement et de la société pour supprimer et éliminer le cancer de la corruption en Afrique du Sud », a-t-il déclaré.

« Bien que de nombreux systèmes soient en place pour permettre aux dénonciateurs de signaler des faits de manière anonyme, nous devons renforcer les systèmes existants et apporter un soutien accru à ceux qui communiquent publiquement des informations », a déclaré M. Ramaphosa.

Et d’ajouter : « En tant que société, nous devons identifier les domaines dans lesquels les lois et politiques existantes sont inadéquates pour protéger les moyens de subsistance, la réputation et la sécurité des dénonciateurs et travailler ensemble pour y remédier ».

M. Ramaphosa a déclaré que « l’intention des criminels qui ciblent les lanceurs d’alerte n’est pas seulement de réduire au silence des individus particuliers, mais aussi d’envoyer un message aux autres lanceurs d’alerte potentiels ».

Sans la bravoure et les interventions fondées sur des principes de dénonciateurs comme Deokaran, le gouvernement serait incapable de démasquer ceux qui commettent des actes de corruption, a-t-il ajouté.

Le message de M. Ramaphosa est intervenu alors que sept suspects arrêtés pour leur rôle présumé dans l’assassinat de M. Deokaran en plein jour à son domicile ont comparu devant le tribunal lundi.

Le Premier ministre de Gauteng, David Makhura, a déclaré qu’il existait un « lien » entre le meurtre de Mme Deokaran et les personnes inculpées pour une fraude de 24 millions de dollars dans le cadre d’un appel d’offres portant sur des équipements de protection individuelle au sein du ministère de la Santé de Gauteng.

Selon les médias, les meurtriers présumés de Mme Deokaran l’ont harcelée pendant plus d’un mois.

Selon ces rapports, trois jours après le meurtre, les tueurs ont été repérés par un dédale de caméras de vidéosurveillance qui ont permis de reconstituer leur itinéraire de fuite et ont conduit à leur arrestation.

Zambie : le nouveau président chamboule l’armée et la police

Hakainde Hichilema a nommé les nouveaux chefs des forces de défense et de la police nationale, quelques jours après avoir pris ses fonctions.Après avoir prêté serment le 24 août dernier, le nouveau président a pris ses premières mesures en direction de l’armée et de la police. Hichilema a annoncé dans un discours télévisé à la nation dimanche qu’il avait élevé Dennis Alibuzwi au poste de commandant de l’armée zambienne, en remplacement de William Sikazwe.

Il a également nommé Collin Barry comme nouveau chef de la force aérienne zambienne (ZAF) et Patrick Solochi comme commandant du service national zambien (ZNS). Barry et Solochi succèdent à David Muma et Nathan Mulenga qui dirigeaient respectivement la ZAF et la ZNS.

Hichilema a également nommé Lemmy Kajoba au poste d’Inspecteur général de la police zambienne, en remplacement de Kakoma Kanganja qui a été relevé de ses fonctions avec effet immédiat.

La force de défense zambienne comprend l’armée zambienne, la force aérienne zambienne (ZAF) et le service national zambien (ZNS).

Opposant historique au régime du président sortant d’Edgar Lungu, le nouveau président zambien a été arrêté à plusieurs reprises ces dernières années. 

RCA-CPI : l’audience de Patrice Édouard Ngaïssona et Alfred Yekatom se poursuit avec l’audition du 16e témoin

Le procès de Patrice-Edouard Ngaïssona et Alfred Yekatom pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité se poursuit ce lundi  30 août 2021.

 

L’audience de ce mardi est consacrée à la déposition du seizième témoin présenté par l’accusation. Selon le bureau de la Cour pénale internationale  à Bangui en République centrafricaine, l’audience se poursuit avec la déposition du témoin P-2462 à 9h30 de la RCA.

Selon le bureau du procureur de la CPI, le 16e témoin cité par l’accusation – le témoin P-2462 – devrait déposer (avec des mesures de protection), entre autres sujets, sur : la prise de Bossangoa par la Séléka en mars 2013 et le départ subséquent de certains chrétiens de la ville prétendument pour suivre une formation en vue de se venger de la Séléka; des attaques présumées des Anti-Balaka contre les villages entourant Bossangoa début septembre 2013, et le déplacement de musulmans de ces villages qui en serait résulté ; des attaques présumées des Anti-Balaka contre Bossangoa les 17 septembre 2013 et 5 décembre 2013.

Rappelons que Patrice Édouard Ngaïssona, ex-coordonnateur de la milice Anti-Balaka,  et Alfred Yekatom, ex-commandant en chef de la milice Anti-Balaka  sont poursuivis devant la cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis en 2013 et 2014.

RCA : un mort après un accrochage entre deux motos

Un  mort et deux autres personnes grièvement blessées dans une collision entre deux motocyclettes survenues cette nuit sur l’avenue Koudoukou, dans le troisième arrondissement de Bangui, a-t-on appris de  sources sécuritaires.

 

D’après le constat de la police, l’accident a eu lieu dans la nuit du dimanche à lundi 30 août 2021 vers 23 heures à hauteur de la pharmacie Sambo, dans le troisième arrondissement de Bangui.

Selon ce même constat, la première moto, à son bord une seule personne, était en provenance du côté du commissariat du cinquième arrondissement, tandis que la seconde, venue du côté du marché Sambo, transportait deux personnes dont le conducteur.  Elles se sont rentrées en collusion exactement à hauteur de la pharmacie Sambo vers 23 heures.  Le conducteur de la moto venue du côté du marché Sambo est mort sur le coup, tandis que son passager était grièvement blessé comme le conducteur de la moto en provenance du côté du commissariat du cinquième arrondissement. Transportés à l’hôpital, les deux blessés se trouvent dans un état grave.

Pendant ce temps, au centre-ville, devant la radio Bangui FM, ce lundi matin, vers 7 heures, un véhicule en circulation a happé une moto. Le conducteur de la moto est aussi dans un état grave et transféré à l’hôpital.